Château de Bonneville (Haute-Savoie)
Château de Bonneville | |||
Nom local | Château de Béatrix de Faucigny | ||
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Période ou style | Médiéval | ||
Type | Château fort | ||
Début construction | XIIIe siècle | ||
Propriétaire initial | Béatrice de Faucigny | ||
Destination initiale | Résidence comtale | ||
Propriétaire actuel | Commune de Bonneville | ||
Destination actuelle | ouvert en période estivale | ||
Protection | Inscrit MH (1987)[1] | ||
Coordonnées | 46° 04′ 44″ nord, 6° 24′ 30″ est[2] | ||
Pays | France | ||
Anciennes provinces du duché de Savoie | Faucigny | ||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||
Département | Haute-Savoie | ||
Commune | Bonneville | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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Le château de Bonneville, dit aussi des Sires de Faucigny ou de Beatrix de Faucigny, est un ancien château fort, du XIIIe siècle, restauré au XVIe siècle, dont les vestiges se dressent sur la commune de Bonneville dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Au XIIIe siècle il est le siège d'une châtellenie.
Les ruines de l'ancien château comtal font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [1].
Situation
[modifier | modifier le code]Le château de Bonneville est situé dans le département français de la Haute-Savoie sur la commune de Bonneville, sur une butte rocheuse, qui domine légèrement la ville au nord de la place du Parquet, à 450 mètres d'altitude. Situé en rive droite de l'Arve[3], il contrôle la confluence avec le Borne[4].
Toponyme
[modifier | modifier le code]Le château est installé dans le Bourg du château, Burgum Castri[4], et porte le nom de Castrum Arvense[3],[5]. Le bourg reçoit de Béatrice de Faucigny, le nom de Bona villa, « la Bonne ville », l'actuelle Bonneville[4]. Le premier document mentionnant le toponyme date de 1289[6].
Le site communal donne pour nom au château les formes contemporaines de Sires de Faucigny ou encore de Beatrix de Faucigny, en hommage à Béatrix/Béatrice, dame de Faucigny, bien que la tablette présentant les travaux de restauration utilise la forme « Château des Sires du Faucigny », que l'on retrouve également associé à l'aménagement de l'écoquartier voisin[7]. Cette première forme est celle aussi utilisée par certaines institutions locales comme sur le site de la communauté de communes Faucigny-Glières[8] ou encore de la structure touristique supradépartementale Savoie Mont Blanc[9].
Histoire
[modifier | modifier le code]Sur la colline de Pressy, derrière le lycée, les seigneurs d'Anières dressent, au XIe siècle[10], une tour romane, depuis disparue, qui a pour charge de garder le passage de l'Arve. Il s'agit de l'emplacement de l'ancien château de Toisinge(s) ou Tucinge(s)[4].
En 1262[10],[4], un peu plus à l'ouest, le futur comte Pierre de Savoie[6],[11],[12], marié à Agnès de Faucigny, érige un fortin en bois sur une butte[4], le « chaffal »[13],[Note 1]. Le village porte à l'origine le nom de Toisinge(s)/Tucinge(s), d'où la mention dans de nombreux documents avant 1283[14],[15].
Ce dernier est remplacé vers 1290[10],[4] par le château actuel que l'on doit à sa fille Béatrice de Faucigny, dite la Grande Dauphine[Note 2]. La ville est mentionné pour la première fois sous son nouveau nom dans un acte du où le dauphin conclut un accord avec le seigneur de Beaufort[6].
Veuve, du dauphin Guigues VII de Viennois, Béatrice de Faucigny qui gouvernera le Dauphiné et le Faucigny dont les possessions sont une enclave dauphinoise entre le comté de Genève et les États de Savoie, remet au château, le [16] le Faucigny en héritage à son petit-fils Hugues de la Tour du Pin, fils d'Humbert de La Tour du Pin. Lors du traité de paix entre le comte de Savoie et la Grande Dauphine Béatrice d'août 1308, les châteaux de Faucigny, de Bonne, de Monthoux, de Bonneville, du Châtelet-de-Credo, d'Alinge-le-Vieux et de Lullin, avec leurs mandements et juridictions[17]. C'est toujours au château qu'en 1309[16] est signé le contrat de mariage d'Hugues de la Tour du Pin avec Marie de Savoie, fille du comte Amédée V.
En 1355[16], au retour du Faucigny dans le giron savoyard à la suite du traité de Paris, Amédée VI en fait le centre d'une châtellenie et il devient le siège administratif et judiciaire de la région. Le juge-mage y réside et c'est en son sein que le conseil de la cité tient ses assises. Cette même année, il séjourne au château et le donne à son épouse, Bonne de Bourbon. Le château est ravagé par un incendie en 1392[4] ou 1393[16] et sera restauré en 1583[18].
En 1589[16] le château résiste victorieusement lors de la guerre qui oppose le duc de Savoie Charles-Emmanuel d'une part à Genève et au roi de France d'autre part.
Aux XVIe et XVIIe siècles[10], le Faucigny est apanagé aux Genevois-Nemours. Résidents à Annecy, ils se font représenter à Bonneville par un châtelain, qui réside au château. On y établit alors des prisons ; cela deviendra son usage exclusif au XVIIIe siècle[10] avec la maison de Savoie, et on démolira alors les logis d'habitation. Il gardera cette fonction de prison jusqu'en 1934. Le château est par la suite acheté par la commune de Bonneville.
Description
[modifier | modifier le code]Le château de Bonneville de plan régulier est le type même du château dit « carré savoyard »[19]. Il se présente sous la forme d'une enceinte, à l'origine fossoyée, quadrangulaire large de 18 mètres et longue de 85 mètres, flanquée de tours rondes à poivrières dans chaque angle. Il n'en subsiste que deux sur la face orientale. Dressées à l'est, la « Tour Noire », et « Tour Blanche », respectivement 21 mètres et 15 mètres de hauteur, ont été érigées par Béatrice de Faucigny, fille de Pierre II de Savoie. Elles sont séparées par une courtine de 18 mètres, derrière laquelle se trouve la cour seigneuriale. Ce sont les parties les plus anciennes du château, qui nous soient parvenues. On accédait au château par une porte fortifiée encadrée de deux tours et précédée par un pont-levis.
La partie ouest, de par l'aménagement des prisons, a totalement été défigurée, à l'exception d'une jolie fenêtre murée, située dans la courtine sud[Note 3]. Le point culminant du rocher situé à l'angle nord-ouest est occupé par un donjon cylindrique de 9,75 mètres de diamètre et haut de 14,50 mètres. Cette tour maitresse circulaire isolée fut vraisemblablement érigée dans la seconde moitié du XIIIe siècle[20].
À l'intérieur se dresse la chapelle gothique dédiée à sainte Catherine.
Deux campagnes de fouilles sont réalisées par l'unité Archéologie et Patrimoine bâti du conseil départemental de la Haute-Savoie, en 2019.
Les deux tours, la courtine et la cour carrée se visitent en période estivale.
Châtellenie de Bonneville
[modifier | modifier le code]Organisation
[modifier | modifier le code]Le château de Toisinges (Bonneville) est le centre d'une châtellenie, dit aussi mandement, du Faucigny, mise en place à partir du XIIIe siècle[21],[22] (peut-être à la fin du siècle précédent). Le Faucigny serait organisée autour de neuf châtellenies[Note 4] à la fin du XIIe siècle dont Toisinges (Bonneville) occupait le 2e rang dans l'ordre de préséance, selon l'ancien inventaire des titres du Faucigny (1431), cité notamment par le chanoine Jean-Louis Grillet[23],[21].
Durant la période delphinale, le Faucigny serait organisé (à partir de 1342-1343) autour de quinze châtellenies, dont Bonneville[24].
Commune | Nom | Type |
---|---|---|
Ayse | Château des Tours | château |
Ayse | Maison forte de la Motte | maison forte |
Bonneville | Château de Bonneville | château |
Bonneville | Château de Pressy | château |
Bonneville | Château des Roches | château |
Bonneville | Le Château | château |
Bonneville | Château de Cormand | maison forte |
Brizon | Maison forte de Villy | maison forte |
Marignier | Châtelard | châtelet |
Mont-Saxonnex | Château Blanc | autre |
Mont-Saxonnex | Le Châtelet | châtelet |
Mont-Saxonnex | Les Tours | autre |
Vougy | La Tour de l'Île | autre |
Au cours de la première partie du XIVe siècle, la baronnie du Faucigny est à nouveau réorganisée autour de 17 châtellenies[26].
Châtelains
[modifier | modifier le code]Dans la baronnie de Faucigny, puis dans le comté de Savoie, le châtelain est un « [officier], nommé pour une durée définie, révocable et amovible »[27],[28]. Il est chargé de la gestion de la châtellenie ou mandement, il perçoit les revenus fiscaux du domaine, et il s'occupe de l'entretien du château[29]. Le châtelain est parfois aidé par un receveur des comptes, qui rédige « au net [...] le rapport annuellement rendu par le châtelain ou son lieutenant »[30].
L'érudit local, Bernard Ducretet, dans une présentation lors du XXXIIe congrès des sociétés savantes de Savoie qui s'est déroulé à Moûtiers, en 1988, à propos de la châtellenie de Beaufort, précise les rôles de cette charge, à l'aune de la thèse de droit d'Étienne Dullin, Les châtelains dans les domaines de la Maison de Savoie en deçà des Alpes (1911), en indiquant que « [ceux-ci], jusqu'à la seconde moitié du XVIe siècle, furent les intermédiaires obligés entre les Communiers[Note 5] de leur Châtellenie et la Curia du Prince, où ils étaient couramment présents soit pour rendre compte de leur gestion administrative, soit pour exposer les vœux et doléances de la population »[33].
- Administration faucignerande, puis dauphinoise
- * 1349 : Aymaron Allemand, chef de la branche de Beauvoir, originaire du Viennois[33] ;
- Administration savoyarde
- 16 juillet 1355-10 mars 1356 : Jacques de La Balme ;
- 10 mars 1356-24 janvier 1359 : Rolet de Serraval ;
- février 1359-17 mai 1360 : Perrod de Saint-Avre ;
- 17 mai 1360-13 février 1361 : Henry de Saint-Avre, Girard de Coponey de Genève, vice-châtelain ;
- 2 juin 1361-2 mars 1367 (receveur pour la période du 18 janvier 1363 au 10 janvier 1364) : Humbert de Lucinge ;
- 2 mars 1367-2 février 1370 : Étienne de Lucinge, fils d'Humbert de Lucinge ;
- 10 septembre 1370-27 mars 1371 : Jean de Châtillon ;
- 27 mars 1371-12 juin 1377 (receveur pour la période du 24 janvier 1372 à février 1374) : Pierre, d'Hauteville, coseigneur ;
- 12 juin 1377-4 mai 1382 : Nicod d'Hauteville, fils de Pierre d'Hauteville ;
- 1er juillet 1383-20 janvier 1386 (receveur pour la période du 1er juillet 1383 au 16 mars 1385) : Jean de Conflans, futur chancelier de Savoie en 1391[36] ;
- 20 janvier 1386-10 mars 1391 : Guionet de Mecoraz ;
- 10 mars 1391-21 août 1392 : Jean, Pierre et Hugonin de Mecoraz, fils de Guionet de Mecoraz ;
- 21 août 1392-19 mai 1400 (receveur pour la période du 27 mai 1393 au 1er mars 1394) : Rodolphe de La Croix ;
- 23 juin 1401-16 septembre 1403 : Jean de Clermont, seigneur de Saint-Pierre-de-Soucy (Combe de Savoie) ;
- 21 novembre 1403-9 février 1410 (receveur pour la période du 1er décembre 1406 au 9 février 1410) : Mermet de Villier ;
- 12 avril 1415- .... : Hugonin de Lucinge (le même que le suivant ?) ;
- 24 juin 1418-24 juin 1419 : Hugues de Lucinge, bailli de Faucigny, également châtelain de Rumilly-sous-Cornillon (1411-1417), de Châtillon-sur-Cluses (1414-1419) ;
- 24 juin 1419-26 mars 1436 (receveur pour la période du 15 mai 1431 au 26 mars 1432) : Pierre de Menthon ;
- 26 mars 1436-15 septembre 1440 (receveur pour la période du 26 mars 1439 au 26 mars 1440) : Pierre de Beaufort ;
- 15 septembre 1440-11 novembre 1448 (receveur pour la période du 26 mars 1448 au 11 novembre 1448, trésorier pour celle du 26 mars 1445 au 26 mars 1446) : Jean Vieux ;
- 11 novembre 1448-26 mars 1451 : François de Langin, seigneur de Veigier (Veigy) ;
- 26 mars 1451-26 mars 1454 : Thomas Jourdain ;
- 11 novembre 1454-24 décembre 1455 : Jean Champion, seigneur de La Bastie ;
- 1466-1480 : Humbert Gruet
- Administration de l'apanage de Genevois (1514-1659)[37]
- 1530-1533 : Noble Claude de Riddes ;
- 1530-1540 : Noble Aymon Puthod ;
- 1540-1541 : Nobles Robert Quinerit et Jacquemin Puthod ;
- 1541-1545 : Noble Jean de Cholex ;
- 1544-1547 : Noble Claude de Riddes ;
- 1547-1550 : Noble Jean-Jacques de Passier ;
- 1550-1553 : Noble Aymé de Bellegarde ;
- 1553-1556 : Maître Claude de La Feugière ;
- 1556-1559 : Maître Aymé Rochette ;
- 1559-1565 : Maître ou noble Pierre Rochette ;
- 1568-1569 : Noble Pierre-Louis de L'Alée ou Lalée
- 1569-1570 : Nobles Pierre-Louis de L'Alée ou Lalée et Gaspard de Lucinge ;
- 1570-1571 : Noble Michel de Lucinge et maître Claude-Roland Brunier ;
- 1577-1580 : Maître Aymé Fichet ;
- 1580-1586 : Noble Pierre-Louis de L'Alée ou Lalée ;
- 1586-1592 : Noble Pierre-Louis de L'Alée ou Lalée ;
- 1592-1598 : Noble Jean Paquellet de Moyron ;
- 1598-1604 : Maître Claude Paris ;
- 1604-1610 : Maître Martin Paris ;
- 1610-1616 : Maître Claude Lombard ;
- 1622-1628 : Maître Martin Paris ;
- 1628-1634 : Maître Martin Paris ;
- 1634-1640 : Maître Aymé Curtet ;
- 1640-1646 : Maître Étienne Montfort ;
- 1646-1652 : Maîtres Étienne Montfort et Gabriel Desaix, cofermiers ;
- 1652-1658 : Maîtres Pierre Calliet et Pierre Caulix ;
- 1658-1659 : Maître François Mermillod.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- «Chaffal », terme médiéval savoyard désignant une construction de bois, à usage défensif.
- En 1283, Béatrice de Faucigny donnera à la ville neuve le nom de Bonneville[6].
- Ses remplages peuvent être comparés à ceux de la priorale de Contamine-sur-Arve, construite en 1295 par la même Béatrice de Faucigny.
- Liste des neuf châtellenies reprenant l'ordre de préséance : Châtillon, Toisinges (Bonneville), Bonne, Sallanches, Faucigny, Le Châtelet du Crédoz, Samoëns, Montjoie et Flumet[23].
- Les « communiers ou comparsoniers, consorts ou jomarons » sont un regroupement ou encore association de plusieurs familles paysannes[31], « soit dans le cadre d'une paroisse, soit dans la possession ou l'exploitation d'un bien indivis »[32].
Références
[modifier | modifier le code]- « Château comtal », notice no PA00118364, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Coordonnées trouvées sur Géoportail.
- Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne), p. 458.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 170.
- Guy 1929, p. 152.
- Faucigny 1980, p. 33-34, « Bonneville ».
- « Patrimoine historique - Le château de Bonneville (Sires de Faucigny ou Beatrix de Faucigny) », sur le site de la commune de Bonneville (consulté le ).
- « Château des Sires du Faucigny », sur le site de la CC Faucigny-Glières (consulté le ).
- « Château des Sires du Faucigny », sur le site Savoie Mont Blanc (consulté le ).
- Christian Regat - François Aubert 1999, p. 37-38.
- D'après « Bonneville », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
- André Perret, Les institutions dans l'ancienne Savoie : Du onzième au seizième siècle, Chambéry, Conseil départemental d'animation culturelle, , 87 p. (ASIN B0007AXLD6, lire en ligne [PDF]), p. 35.
- Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, Éditions Horvath, , 450 p. (ISBN 978-2-71710-933-7), p. 121.
- Guy Gavard (préf. Paul Guichonnet), Histoire d'Annemasse et des communes voisines : les relations avec Genève de l'époque romaine à l'an 2000, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 439 p. (ISBN 978-2-84206-342-9, lire en ligne), p. 54.
- Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne) (Acte du , Régeste genevois, 1866, notice REG 0/0/1/955).
- Georges Chapier 2005, p. 24.
- Traité de paix fait à Montmélian entre le comte de Savoie et la Dauphine du (REG 0/0/1/1625).
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 171.
- Matthieu de la Corbière, L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève. Étude des principautés et de l'habitat fortifié (XIIe – XIVe siècle), collection : Mémoires et documents, Annecy, Académie salésienne, 2003, 646 pages, (ISBN 2-901102-18-2), p. 198.
- Matthieu de la Corbière, ibid., p. 297.
- Auguste Dufour et François Rabut, Histoire de la commune de Flumet, t. 11, Chambéry, Imprimerie du Gouvernement - Société savoisienne d'histoire et d'archéologie, coll. « Mémoires et documents », , 62-68 p. (lire en ligne).
- Guy Gavard (préf. Paul Guichonnet), Histoire d'Annemasse et des communes voisines : les relations avec Genève de l'époque romaine à l'an 2000, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 439 p. (ISBN 978-2-84206-342-9, lire en ligne), p. 65.
- Jean-Louis Grillet, Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départements du Mont-Blanc et du Léman, contenant l'histoire ancienne et moderne de la Savoie, vol. 3, t. 2, Chambéry, J.F. Puthod, , p. 264. (volume 2, lire en ligne)
- Matthieu de la Corbière, L'invention et la défense des frontières dans le diocèse de Genève : Étude des principautés et de l'habitat fortifié (XIIe - XIVe siècle), Annecy, Académie salésienne, , 646 p. (ISBN 978-2-901102-18-2), p. 195.
- Payraud 2009, p. Annexe 8 : liste des ensembles fortifiés intégrés au corpus.
- Carrier, de La Corbière, 2005, p. XX (lire en ligne).
- Christian Sorrel, Histoire de la Savoie : images, récits, La Fontaine de Siloé, , 461 p. (ISBN 978-2-84206-347-4, lire en ligne), p. 146-147.
- Nicolas Carrier, « Une justice pour rétablir la « concorde » : la justice de composition dans la Savoie de la fin du Moyen Âge (fin XIIIe -début XVIe siècle) », dans Dominique Barthélemy, Nicolas Offenstadt, Le règlement des conflits au Moyen Âge. Actes du XXXIe Congrès de la SHMESP (Angers, 2000), Paris, Publications de la Sorbonne, , 391 p. (ISBN 978-2-85944-438-9), p. 237-257.
- Alessandro Barbero, « Les châtelains des comtes, puis ducs de Savoie en vallée d'Aoste (XIIIe – XVIe siècle) », dans Guido Castelnuovo, Olivier Mattéoni, « De part et d'autre des Alpes » : les châtelains des princes à la fin du moyen âge : actes de la table ronde de Chambéry, 11 et 12 octobre 2001, , 266 p. (lire en ligne).
- Nicolas Carrier, « A travers les archives médiévales de la principauté savoyarde - Les comptes de châtellenies », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - Sabaudia.org (consulté en ).
- Thérèse Leguay et Jean-Pierre Leguay, Histoire de la Savoie, Paris, Éditions Jean-paul Gisserot, , 128 p. (ISBN 978-2-87747-804-5, lire en ligne), p. 43.
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 413.
- Bernard Ducretet, « Les châtelains de Beaufort du XIIIe au XVIIIe siècle », Notables et notabilité dans les pays de Savoie : actes du XXXIIe congrès des sociétés savantes de Savoie, Moûtiers, 10-11 septembre 1988 publié par l'Académie de la Val d'Isère, Moûtiers, , p. 31-52 (lire en ligne)
- ADS1.
- Payraud 2009, p. 671-682, Annexe 11 : liste des châtelains recensés dans le cadre de cette étude.
- Article[Lequel ?], p. 138, publié dans Bernard Andenmatten, Agostino Paravicini Bagliani, avec la collaboration de Nadia Pollini, Amédée VIII - Félix V, premier duc de Savoie et pape (1383-1451). Actes du colloque international, Ripaille-Lausanne, 23-26 octobre 1990, vol. 103, Bibliothèque historique vaudoise, Lausanne, Fondation Humbert II et Marie José de Savoie, , 523 p.
- Laurent Perrillat, L'apanage de Genevois aux XVIe et XVIIe siècles : pouvoirs, institutions, société, vol. 113, t. 2, Académie salésienne, , 1070 p. (lire en ligne), « Annexe n°4 - Listes des châtelains et fermiers de châtellenies de l'apanage aux XVIe et XVIIe siècles. », p. 931-932, « Bonne »
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4).
- Nicolas Carrier, Matthieu de La Corbière, Entre Genève et Mont-Blanc au XIVe siècle : enquête et contre-enquête dans le Faucigny delphinal de 1339, Librairie Droz, , 401 p. (ISBN 978-2-88442-019-8, lire en ligne), Introduction.
- Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, Éditions La Découvrance, coll. « L'amateur Averti », , 410 p. (ISBN 978-2-8426-5326-2), p. 22-25.
- Lucien Guy, « Les anciens châteaux du Faucigny », Mémoires & documents, vol. 47, , p. 152-154 (lire en ligne).
- [PDF] Nicolas Payraud, « Châteaux, espace et société en Dauphiné et en Savoie du milieu du XIIIe siècle à la fin du XVe siècle », HAL - Archives ouvertes, no tel-00998263, (lire en ligne) extrait de sa thèse de doctorat d'histoire dirigée par Étienne Hubert, université Lumière-Lyon-II (lire en ligne).
- Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Éditions Cabédita, , 193 p. (ISBN 978-2-8829-5117-5), p. 37-38.
Fonds d'archives
[modifier | modifier le code]- « SA - Comptes des châtellenies, des subsides, des revenus et des judicatures > Niveaux de description inférieurs > Bonneville », sur le site des Archives départementales de la Savoie - enligne.savoie-archives.fr, p. 2
- Série : Comptes des châtellenies (XIIIe siècle-XVIe siècle). Fonds : Inventaire-Index des comptes de châtellenie et de subsides; Cote : SA. Chambéry : Archives départementales de la Savoie (présentation en ligne).p. 108-118, « Châtellenie de Bonneville »
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à l'architecture :
- « Patrimoine historique », « Synthèse historique et documentaire » et « Étude préalable aux travaux de restauration et de mise en valeur du Château des sires de Faucigny » sur le site bonneville.fr