Bugarach

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Bugarach
Bugarach
Vue depuis le versant du pic de Bugarach.
Blason de Bugarach
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes du Limouxin
Maire
Mandat
Jean-Pierre Delord
2020-2026
Code postal 11190
Code commune 11055
Démographie
Gentilé Bugarachois
Population
municipale
240 hab. (2021 en augmentation de 6,67 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 52′ 34″ nord, 2° 21′ 03″ est
Altitude 427 m
Min. 340 m
Max. 1 231 m
Superficie 26,62 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Haute-Vallée de l'Aude
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Bugarach
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Bugarach
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Bugarach
Liens
Site web bugarach.fr

Bugarach ([by.ga.ʁaʃ ]Écouter) est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Occitanie. En 2018, elle comptait 234 Bugarachois. Le Pech de Bugarach (1 230 m), point culminant du massif des Corbières, se situe sur la commune. Le village est traversé par la Blanque, rivière qui se jette dans la Sals. Les premières traces du village remontent au XIIIe siècle, il joua un rôle important dans le développement économique de la haute vallée de l'Aude au XIXe siècle. Bugarach se trouve sur le sentier cathare, chemin de randonnée qui se rend de Port-la-Nouvelle dans l'Aude à Foix en Ariège.

Géographie

Localisation

Entrée du village devant le Pech.

Bugarach est situé au sud-ouest des Corbières, au pied du point culminant du massif, le Pech de Bugarach (1 230 m). Elle est limitrophe du département des Pyrénées-Orientales. À vol d'oiseau, le village est à 37,8 km au sud de Carcassonne, 63,2 km au sud-ouest de Narbonne, 48,4 km à l'ouest-nord-ouest de Perpignan, 61,1 km à l'est de Foix et 108,5 km au sud-est de Toulouse[1]. La Méridienne verte traverse la commune[2].

Bugarach est limitrophe de sept autres communes, dont une par un quadripoint :

Géologie et relief

Vue depuis le Pic.

Le village situé à 436 m se niche au pied du Pech de Bugarach qui culmine à 1 230 m, la pente monte directement à l'est du village jusqu'à l'extrémité ouest du U qui forme la montagne. Le pic est situé à l'autre extrémité de ce U, il est également surnommé « la montagne renversée » en raison de sa tectonique violemment perturbée lors de la surrection des Pyrénées.

Au sud de la commune on trouve le Serre de Ferran, relief allongé atteignant 852 m qui est dans le prolongement du Serre de Bec. À l'ouest, une petite colline surmontée d'un château culmine à 832 m et surplombe la vallée de la Blanque et la D14, route d'accès à la commune[4].

Bugarach était connu au XVIIIe siècle pour abriter un important dépôt d'ambre jaune[5].

Bugarach se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[6].

Hydrographie

La commune est traversée par la Blanque (d'une longueur de 14,7 km) ; elle prend sa source à Saint-Louis-et-Parahou de l'autre côté du « Serre de Ferran », ce cours d'eau alimente le lac artificiel de la Vène, utilisé pour la pêche. La Blanque rejoint la Sals qui coule à Rennes-les-Bains avant de rejoindre l'Aude à Couiza[7].

Climat

Le climat de Bugarach est qualifié « Cfb »[8] selon la classification de Köppen avec :

« C » pour climat tempéré avec les températures moyennes des trois mois les plus froids comprises entre −3 °C et 18 °C, les températures moyennes du mois le plus chaud supérieures à 10 °C et les saisons été et hiver bien définies.

« f » pour climat humide avec des précipitations tous les mois de l'année et pas de saison sèche.

« b » pour un été tempéré avec les températures moyennes du mois le plus chaud inférieures à 22 °C.

Voies de communication et transports

La D14 traverse le village d'est en ouest, cette route va de la D611 près de Tuchan à la D613 ancienne N613 près de Couiza. Le col du Linas est situé à l'est de Bugarach sur la D14 il permet de passer de la vallée de la Blanque à celle de l'Agly. Une autre route, la D45, part de Bugarach vers le sud permettant de rejoindre Saint-Louis-et-Parahou et le Fenouillèdes par le col de Saint-Louis.

Urbanisme

Typologie

Bugarach est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), prairies (10,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,8 %)[14].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Logements

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 167[15].

Parmi ces logements, 54,5 % étaient des résidences principales, 37,1 % des résidences secondaires et 8,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,2 % des appartements[16].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 69,2 %[17].

Travaux d'aménagement

En avril 2012, dans le cadre de la rédaction du plan local d'urbanisme (PLU), la commune a défini un plan d'aménagement et de développement durable (PADD) qui repose sur trois objectifs : maîtriser les règles du jeu en termes de constructibilité, gérer les ressources naturelles et énergétiques, préserver et valoriser les qualités du cadre de vie[18]. C'est dans ce cadre également qu'a été défini une « orientation d’aménagement » relative à l’organisation du quartier à l’est du faubourg[19].

Toponymie

Anciennes mentions

Le toponymiste Ernest Nègre dans son ouvrage Toponymie générale de la France indique que les plus anciennes mentions attestées sont Burgaragius en 889, Bugaaragium en 1231, Burgairagio en 1259 et Bugaragium en 1347[20]. Le dictionnaire étymologique des noms de lieux en France ajoute les mentions Bigarach en 1194 – 1500, Bigarach en 1298 – 1500, Brigaragio en 1377 et Bugaraich en 1594[21].

Origines possibles

Ernest Nègre indique l'origine possible « champ de Bulgarevus » compte tenu du suffixe latin ium et de la mention Bulgarevus attestée en 962[pas clair][20].

Le toponyme peut être basé sur le nom d'homme germanique Burghar, avec le suffixe -aticum[21].

Selon d'autres sources non spécialisées en toponymie, Bugarach proviendrait de Bulgare (bougres ou boulgres), nom donné au Moyen Âge aux ancêtres des Cathares[22],[23],[24].

Histoire

Traces d'anciens graffitis sur le pic, évoquant la fin du monde.

On trouve les traces du village de Bugarach dès le XIIIe siècle. Lors de la conquête par les troupes françaises de Simon de Montfort, les différents villages du secteur reviennent à son sénéchal pour Toulouse et le Razès, Pierre de Voisins. Plus tard, le village de Bugarach sera érigé en viguerie et sera mentionné dans plusieurs textes.

Vers 1540, la famille de Voisins vend la seigneurie à Antoine de Lettes-Desprez de Montpezat, seigneur périgourdin, gouverneur du Languedoc. Il fait construire une mouline Ferrière (l'actuelle métairie de la Ferrière) sur ses terres de Bugarach. Son fils « Messire Melchior Després, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, sénéchal de Poitou et lieutenant de 100 hommes d'armes sous M. le duc de Guise », vendit en 1559 « le château, juridiction haute, moyenne et basse, les lieux et terres de Bugarach, Sougraigne et Lavaldieu, tasques, censives, droits de lods et vente, mines, herbages, vacants et tout autres choses et droits au seigneur des dits lieux, place et juridiction appartenant ». L’acquéreur Pierre Dax, écuyer, seigneur d'Axat, Artigues, Cailla et autres places, était issu de la famille Dax, une très ancienne famille originaire de Carcassonne[25] qui donna plusieurs consuls de la Cité au Moyen Âge et resta présente dans la Haute vallée de l'Aude, notamment à Axat, jusqu'à l'orée du XXe siècle. Il était le fils de Jean Dax seigneur d'Axat, de Leuc, La Serpent et autres places, conseiller, grand chambellan du roi Charles VIII et grand prévôt des maréchaux de France au royaume de Sicile[26],[27] et de Constance de Narbonne qui étaient aussi les parents d’Antoine Dax, seigneur de Trévas, abbé de Saint Polycarpe[28], puis évêque d’Alet et de François, seigneur de La Serpent et de Leuc, décédé avant 1559, dont le fils Jean représenta son oncle chez le notaire lors de la rédaction de l'acte.

À la fin du XVIe siècle cette seigneurie passa à la famille de Montesquieu. Jaquette de Niort épouse de Germain de Montesquieu la reçut en héritage de sa mère, Françoise de Roquelaure, qui l’avait achetée par contrat en 1590 aux héritiers de Pierre Dax. Une nouvelle maison seigneuriale fut construite à proximité de l'ancien château.

La seigneurie resta aux mains des Montesquieu et de leurs alliés jusqu'à la Révolution.

En 1572, durant les Guerres de Religion, le village de « Bugaraich » et son château sont une des bases des calvinistes cévenols et castrais pour les Corbières. Bugarach comme d'autres villages de la région est le théâtre d'affrontements importants entre catholiques et huguenots. Plusieurs fois massacré (1575 - 1577), le village est ravagé et la garnison exterminée en 1586, par Anne, duc de Joyeuse à la tête des troupes de la Ligue catholique, grâce à l'appui de 4 canons et après 20 jours de siège.

La partie la plus importante pour aujourd'hui du passé historique de Bugarach se situe dans le rôle considérable qui fut le sien dans le développement économique du XIXe siècle et du début du XXe siècle en Haute vallée de l'Aude.

Durant le règne de Louis XV, la guerre de Sept Ans (1756-1763) fait des prisonniers parmi la population bugarachoise. Les hommes se retrouvent en Haute-Silésie (Pologne) et confectionnent des chapeaux. De retour dans leur village, ils perpétuent ce savoir-faire en utilisant les ressources de la région : laine des moutons, outils en bois, eau des rivières. C'est ainsi que naît l'industrie chapelière qui se déplacera sous le Second Empire à Espéraza pour des raisons pratiques (musée de la Chapellerie à Espéraza). Aujourd'hui, le village, avec ses 202 habitants (2010), a une activité essentiellement agricole évoluant, avec ses gîtes et chambres d'hôtes, vers l'accueil touristique.

À la fin du XXe siècle, le pic de Bugarach devient une destination de choix hippie, puis New Age. Certains croient en des propriétés telluriques particulières à ce lieu ; ou encore qu'il abrite un trésor caché (comme Rennes-le-Château) ; ou bien encore que s'y trouve une activité OVNI[29]. Au début du XXIe siècle se répand de surcroît l'idée que le village (ainsi que celui de Lamanère[30]) serait épargné par la « fin du monde de décembre 2012 » (tout comme le Rtanj en Serbie[31]). L'intérêt pour ce lieu et, en corollaire, sa fréquentation, s'accroissent alors encore[32],[33]. Ce phénomène a diverses conséquences, dont la hausse des prix de l'immobilier[34], ou d'autres pratiques commerciales l'exploitant. Des médias diffusent ces informations, parlant par exemple d'« atteinte au patrimoine »[35]. La « MIVILUDES » se penche sur la question[36],[37]. La préfecture de l'Aude en vient à interdire l'accès à la montagne trois jours autour du 21 décembre 2012[38] ainsi que son survol aérien[39]. Ce jour-là, on y trouve « 300 journalistes accrédités, 84 médias différents venus de 18 pays ». Un an plus tard, un documentaire, Médiapocalypse, raconte cet événement[40]. Depuis, divers articles y font référence, de manière plus ou moins sérieuse[41].

Politique et administration

Tendance politiques et résultats

Lors du 1er tour de la présidentielle de 2002, Lionel Jospin est arrivé en tête avec 25 voix et 19,5 % devant Noël Mamère (20 voix et 16 %), Jean-Marie Le Pen (15 voix et 12 %), Arlette Laguiller (11 voix et 8,5 %) ex-æquo avec Jean-Pierre Chevènement[42]. Au 2d tour, Jacques Chirac est arrivé en tête avec 106 voix et 79,5 % contre 27 voix et 20,5 % pour Jean-Marie Le Pen[43].

Le 1er tour de la présidentielle de 2007 a amené en tête Ségolène Royal avec 54 voix et 34 % devant François Bayrou (33 voix et 21 %) et Nicolas Sarkozy (29 voix et 18 %). Au 2d tour, Ségolène Royal est arrivée en tête avec 105 voix et 65 % contre 56 voix et 35 % pour Nicolas Sarkozy[44].

Au 1er tour de la présidentielle de 2012, Jean-Luc Mélenchon et François Hollande sont arrivés ex-æquo avec 41 voix et 25 % des suffrages devant Marine Le Pen (23 voix et 14 %), Nicolas Sarkozy et Eva Joly sont arrivés eux aussi ex-æquo avec 19 voix et 11,5 %. Au 2d tour, François Hollande est arrivé en tête avec 118 voix et 73 % contre 44 voix et 27 % pour Nicolas Sarkozy[45].

Bugarach est une commune de gauche ayant de faibles penchants pour l'extrême gauche et l'extrême droite.

Administration municipale

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 100 et 1 000, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[46].

Liste des maires

Quatre maires se sont succédé depuis la Seconde Guerre mondiale :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 1959 Joseph Berthomieu    
mars 1959 1971 Joseph Malet    
mars 1971 1977 Jean Cros    
mars 1977 En cours Jean-Pierre Delord DVG  

Jumelage

Au 1er décembre 2012, Bugarach n'est jumelée avec aucune commune[47].

Politique environnementale

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[49].

En 2021, la commune comptait 240 habitants[Note 2], en augmentation de 6,67 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6887327907481 027867884825780
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
743748723727653600597576523
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
506505434387354310277268226
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
201156125144153176184186196
2014 2019 2021 - - - - - -
230240240------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

Bugarach est située dans l'académie de Montpellier.

La ville administre une école maternelle communale[52].

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 15 466 , ce qui plaçait Bugarach au 31 462e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[53].

Emploi

En 2009, la population de Bugarach se répartissait ainsi : 63,4 % d'actifs et 36,6 % d'inactifs dont 11,4 % de retraités et 8,1 % d'élèves, d'étudiants et de stagiaires non rémunérés[54].

Le taux de chômage était de 23,1 % comme en 1999[55].

Entreprises et commerces

Au 31 décembre 2010, Bugarach comptait 42 établissements : seize dans l'agriculture-sylviculture-pêche, quatre dans l'industrie, trois dans la construction, treize dans le commerce-transports-services divers et six étaient relatifs au secteur administratif[56].

En 2011, quatre entreprises ont été créées à Bugarach[57].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Château de Bugarach en rénovation.
  • Église Notre-Dame de Bugarach.
  • Le château de Bugarach, situé au cœur du village, date du XVIe siècle. Ses ruines (propriété privée) sont inscrites aux monuments historiques depuis le 13 avril 1948[58].
  • Un pont romain à 2 km à l'ouest du village enjambait la Blanque. Il a été reconstruit à la suite d'une crue de la rivière en 1992[59].
  • Le Pech de Bugarach est un pic des Pyrénées françaises dont le sommet et la partie ouest sont situés sur le territoire de la commune.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason Blasonnement :
Tranché d'or et d'azur.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )

Références

  1. « Orthodromie », sur le site lion906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. « La méridienne verte », sur le site 14juillet.senat.fr (consulté le ).
  3. Carte IGN sous Géoportail
  4. Géoportail, Bugarach sur Géoportail.
  5. Claude-Joseph Trouvé, Description générale et statistique du département de l'Aude, Paris, Firmin Didot, , 680 p. (lire en ligne), p. 132
  6. Plan séisme.
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Blanque (Y1130520) » (consulté le )
  8. « Le village de Bugarach », sur un site commercial de la SARL Advercity (consulté le ).
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
  16. LOG T2 - Catégories et types de logements sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
  17. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation sur la fiche Insee de la commune, [lire en ligne].
  18. Plan d'aménagement et de développement durable (PADD) de Bugarach, avril 2012, [lire en ligne]
  19. Plan local d'urbanisme (PLU) - Orientation d’aménagement de Bugarach, avril 2012, [lire en ligne]
  20. a et b Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Tome 2, Formations non-romanes, dialectales, volume 2, Librairie Droz, 1996, (ISBN 2-60000-133-6), p. 880, [lire en ligne]
  21. a et b Dominique Fumanal, « BUGARACH (11) », sur le site etymo-logique.com, (consulté le ).
  22. Jean Markale, Montségur et l'énigme cathare, Pygmalion/G. Watelet, 1986, p. 59.
  23. Michel Lamy, Jules Verne, initié et initiateur, Payot, 1984, p. 107
  24. Thomas Gottin, Le phénomène Bugarach : Un mythe émergent ?, Serpent rouge, 2011, p. 36
  25. Société des arts et des sciences de Carcassonne, « Mémoire touchant les familles plus anciennes de la ville » Famille Dax.
  26. Louis-Pierre d'Hozier « Armorial général de la France », Firmin-Didot 1738, volume 1, pp. 186-188 lire en ligne[1] et volume 7 pp. 601-604 lire en ligne [2].
  27. Jean Villain, La France moderne, tome 3, page 726 et Hubert Vergnette Lamotte, Filiations languedociennes, tome 2, page 12
  28. Claude de Vic, Joseph Vaissete, Ernest Roschach, « Histoire générale de Languedoc avec des notes et les pièces justificatives », 1876, volume 4, page 424, lire en ligne et page 555 lire en ligne
  29. Sylvain Jouty et Hubert Odier, Dictionnaire de la montagne, Omnibus, 2009, (ISBN 2-25808-220-X), [lire en ligne].
  30. « Bugarach Lamanère rejoint Bugarach dans les sites emblématiques des prophètes de l'apocalypse », sur le site de L'Indépendant du Midi, (consulté le ).
  31. Voir sur tdg.ch.
  32. Emmy Varley, L'Apocalypse le 31 décembre 2012? Il existe un refuge dans l'Aude, dépêche de l'AFP, 15 décembre 2010, [lire en ligne]
  33. Cyril Hofstein, « Bugarach, le village de la fin des temps », sur le site du quotidien Le Figaro, (consulté le ).
  34. B. C., « La fin du monde fait... boum sur l'immobilier », sur le site de L'Indépendant du Midi, (consulté le ).
  35. « Bugarach : Le maire va porter plainte contre un site qui vend des pierres du pic sur internet. », sur le site de L'Indépendant du Midi, (consulté le ).
  36. Rapport 2010 de la Miviludes, [lire en ligne], p. 95-96.
  37. « Sous haute surveillance », sur le site de L'Indépendant du Midi, (consulté le ).
  38. Emmy Varley, « France : les autorités restreignent l'espoir de survivre à la fin du monde », dépêche de l'AFP, 16 novembre 2012, [lire en ligne].
  39. Elisabeth Badinier, « Le survol du Pic de Bugarach interdit par les préfectures de l'Aude et des Pyrénées-Orientales », article France Bleu Roussilon, 18 décembre 2012, [lire en ligne].
  40. Florent Latrive, « La fin du monde, c'est comme à la TV », Libération, 20 décembre 2013.
  41. S. Gallego, J. Baillieux « La Rando à Saut Quantique au Pech de Bugarach », Rock the outdoor, 12 novembre 2015.
  42. « résultats du premier tour de l'élection présidentielle 2002 à Montséret », sur le site du ministère de l’intérieur (consulté le ).
  43. « résultats du second tour de l'élection présidentielle 2002 à Montséret », sur le site du ministère de l’intérieur (consulté le ).
  44. « résultats de l'élection présidentielle 2007 à Bugarach », sur le site du ministère de l’intérieur (consulté le ).
  45. « résultats de l'élection présidentielle 2012 à Bugarach », sur le site du ministère de l’intérieur (consulté le ).
  46. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  47. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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