Pomy (Aude)

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Pomy
Pomy (Aude)
Blason de Pomy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Limoux
Intercommunalité Communauté de communes du Limouxin
Maire
Mandat
Alain Bouille
2020-2026
Code postal 11300
Code commune 11294
Démographie
Gentilé Pominois
Population
municipale
53 hab. (2021 en diminution de 8,62 % par rapport à 2015)
Densité 8,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 03′ 34″ nord, 2° 03′ 52″ est
Altitude Min. 297 m
Max. 560 m
Superficie km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Piège au Razès
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Pomy
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Pomy
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Pomy

Pomy Écouter est une commune française située dans l'ouest du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Razès, un pays historiquement très étendu, qui ne se résume aujourd'hui qu'aux collines de la Malepère et au bas Razès au centre et au sud, limité par le pays de Sault. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Blau et par un autre cours d'eau.

Pomy est une commune rurale qui compte 53 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 164 habitants en 1806. Ses habitants sont appelés les Pominois ou Pominoises.

La mairie ancienne école.

Géographie[modifier | modifier le code]

La D 44 l'entrée de Pomy.

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située entre Limoux et Mirepoix.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Le village, relativement petit, s'apparenterait plutôt à un hameau. La commune, rurale, est essentiellement composée de fermes : Saint-Pierre, la Jasse, Perpigna, le Rouget, Lauzette, Irlat, Mellies, le Clot...

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Blau et le ruisseau de Rivel, qui constituent un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Le Blau, d'une longueur totale de 16,1 km, prend sa source dans la commune de Pomy et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Sou à Saint-Martin-de-Villereglan, après avoir traversé 7 communes[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées orientales, caractérisée par une faible pluviométrie, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un air sec, particulièrement en hiver et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 895 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Alaigne à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 14,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 673,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pomy est une commune rurale[Note 1],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,1 %), prairies (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), cultures permanentes (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Pomy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pomy.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 35 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 35 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 6,5 % 18,8 % 15,2 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 32 personnes, parmi lesquelles on compte 60,6 % d'actifs (45,5 % ayant un emploi et 15,2 % de chômeurs) et 39,4 % d'inactifs[Note 2],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 10 emplois en 2018, contre 9 en 2013 et 10 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 17, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,8 %[I 8].

Sur ces 17 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 9 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 70,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,9 % les transports en commun et 23,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Un seul établissement[Note 3] relevant d’une activité hors champ de l’agriculture est implanté à Pomy au [I 11].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 8 5 5 2
SAU[Note 4] (ha) 385 411 nd[Note 5] 302

La commune est dans le Razès, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude[21], également dénommée localement « Volvestre et Razès »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 6]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 7] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 302 ha[23],[Carte 7],[Carte 8].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen-Âge : L’existence d’une église à Pomy est, d’après les sources conservées aux Archives Départementales, très ancienne, puisque le plus vieux document citant l’église date de 1360. Pomy se nomme alors Ponte Mirone et l’Archevêque de Narbonne y prend le tiers de tous les fruits, ainsi qu’aux Rabous de Courtauly, alors dénommés Babone, qui était alors associée à Pomy[24].

Ce n’est certainement pas la même église, le même bâtiment, que nous pouvons observer actuellement, car elle a subi en six siècles beaucoup de transformations. La proximité du ruisseau traversant le village, certainement plus large qu’aujourd’hui, et la présence de terre argileuse ont tout naturellement conduit nos ancêtres à construire une tuilerie dans le village, parallèlement à une activité d’élevage et à une exploitation agricole des terres environnantes.

Le village est encore cité dans la période de 1389 à 1589 (sans plus de précision sur la date) et porte le nom de « Ponte Mire ou bien Pomy en la juridiction de Montaud ». Jean Senhier déclare y «avoir quelque droit ». Jean et Jacques de Monjardin y dénombrent les deux seigneuries de Pomy et Montaud en Razès[25]. Le nom actuel commence donc à apparaître.

De fait, comme dit plus haut, l’étymologie de Pomy n’est pas Pometum (verger, lieu planté de pommiers), comme l’avait d’abord écrit l’abbé Sabarthès avant de faire des recherches plus poussées, mais bien Ponte Mirone (Pont de Mirone).

Renaissance et Grand Siècle: L’écusson de Pomy, en 1696, est d’or à une bordure de sable[26].

En 1594[27] , les archives citent l’église de Poumi, altération occitane de Pomy, et en 1639 [28], cette dernière date nous mentionnant pour la première fois son patronyme, Saint-Paul.

Le premier compoix de Pomy[29] qui est conservé aux Archives Départementales qui date d’avant 1687 et les actes notariés du XVIIe siècle nous parlent des campagnes:

-Saint-Pierre qui est un ancien prieuré : Saint-Pierre d’Aléat et qui garde la clé de Saint Pierre sur ses murs.

-Melliès dont les habitants principaux du hameau sont évidemment (!) des Melliès de père en fils depuis le XVIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle, une véritable dynastie de plusieurs siècles, soit au moins 6 générations connues, essaimant dans les hameaux (Beillou) et villages environnants (dont certainement le célèbre cinéaste Georges Meliès, dont les premiers ascendants connus sont de Chalabre début XVIIIe siècle).

-Le Rouget dont les habitants principaux du hameau sont des Cadène de père en fils jusqu’à la fin du XIXe siècle, là aussi une autre dynastie d’au moins 9 générations.

-La Jasse où certains Cadène et Melliès, entre autres habitants, vinrent demeurer.

-Irlat dont la construction remonterait à 1639 si l’on en croit la date peinte à la partie supérieure du mur pignon (illisible maintenant mais visible lors de la visite des historiens des Archives Départementales) et l’ancienneté des faïences anciennes scellées sur la façade est de la maison, dont les habitants se nommaient Irlat mais dont la filiation s’est perdue.

-Perpignan, cité en 1763 dont la dynastie est la famille Bouille, toujours actuellement présente depuis 10 générations, record de longévité pour cette famille.

-Beillou qui se nommait Galiébou, donné à l’occasion de son mariage en 1711 à Antoine Julien Vayre, par le prêtre de Pomy, Jean Bergaud, son oncle, et dont la valeur était estimée à 800 £ivres Tournoises[30]. Celui-ci s’engage à rendre logeable la métairie, qui devait donc déjà être ancienne. Fait curieux, ce prêtre est venu du Cantal en 1702 avec son neveu pour vivre et travailler à Pomy. La distance de 340 km ne leur a pas fait peur. En arrivant, il effectue une « réquisition » devant le Comte et consul de Pomy, le sieur Henry Dupuy, « trouvé au devant du château », pour rénover le presbytère qui est « très mal logeable »[31]. Six ans plus tard, il commence le premier registre paroissial de Pomy, nous permettant de savoir avec exactitude les dates de naissance, mariage et décès des habitants de Pomy.

-Capiès, cité en 1697 avec le Noble André Dupuy seigneur de Capiès et habitant de Limoux [32].

-D’autres campagnes sont aussi nommées, mais sont aujourd’hui disparues : Cintat, Regord, la borde de Bertran, Cailhol, … peut-être à l'emplacement de La Lauzette...

Siècle des Lumières : Au XVIIIe siècle, la seigneurie de Pomy est aux mains de Joseph d’Hautpoul, seigneur de Montaut et de Pomy. Il vit à Limoux, mais possède un château à Pomy. D’ailleurs, l’église aurait été restaurée en 1785 par le Seigneur Mr d’Hautpoul, non loin d’une habitation seigneuriale séparée d’environ 30 mètres de l’église, d’après une source de la fin du XIXe siècle[26] . Effectivement, on peut encore admirer un château ancien restauré en partie, avec une bretèche, une fenêtre à meneaux, une grande cheminée, flanqué d’une tour à deux étages avec des encadrements de fenêtre chanfreinés, …

Pomy traverse la Révolution avec quelques péripéties: En l’an II, le 27 Floréal, l’abbé Tailhan démissionne et est sommé de se retirer à 10 lieues de sa résidence. Il avait prêté serment à la Constitution de 1792.

Deux ans plus tard, l’église est dite « fort délabrée ».

XIXe siècle : Des visites pastorales au XIXe siècle nous dévoilent une église modeste régulièrement entretenue et restaurée de temps à autre.

En 1807, le visiteur note une chapelle dédiée à Sainte Anne "vétustée" dont il ne reste que quelques pierres sur le lieu des Chapelles[33].

En 1875, une de ces visites nous décrivent une église au style ogival un peu surbaissé, agrandie et refaite presque en entier en 1866 et 1867, avec comme aujourd’hui deux autels collatéraux peu décorés adossés à la muraille du fond du chœur, faisant pendant au maître autel en briques plâtrées. « Vu la proximité du maître autel qui vient d‘être renouvelé, ils semblent faire office de crédences. » La pierre sacrée a été prise à l’Evêché, et le sceau épiscopal est apposé à l’un des trois autels. Il n’y a pas de chapelle, pas de tribune, mais une chaire en bois de noyer ciré ordinaire, un chemin de croix en papier d’avant la réparation de 1833, quatre statues: la Sainte Vierge, Saint Paul, Notre Dame de Lourdes, Sainte Germaine. Les fonts baptismaux ne sont pas encore placés. Le clocher est considéré comme ayant une pique assez informe, avec une cloche depuis la grande Révolution. A la question: « Le nombre de chantres est-il suffisant? » La réponse est: « Suffisant ou non, il n’y en a que trois ». Le confessionnal est en mauvais état à cette date. L’acquisition d’une statue de Saint Joseph vient d’être faite.

En 1887[33] , l’église est décrite comme bien tenue et presque coquette avec voûte et beaux vitraux dans le chœur et dans la nef et un autel majeur « magnifique ». Cet autel, en briques plâtrées, était décoré de sculptures représentant les quatre évangélistes et sur les côtés des motifs peints. On peut aussi admirer les 2 vitraux de la nef, Sainte Anne et la Vierge, celui du chœur ayant été détruit et remplacé par un vitrail neuf représentant le Christ en croix. Les statues sont toujours celles de la Sainte Vierge, Saint Paul, dans le chœur, Notre Dame de Lourdes, Sainte Germaine, Saint Joseph et une nouvelle, Saint Antoine de Padoue, dans la nef. La chaire, le confessionnal, le chemin de croix, les fonts baptismaux dans la salle attenante sont toujours là. Deux stalles sculptées se sont ajoutées au mobilier.

La carrière de pierre désaffectée qui longe la route de Pomy peut nous faire penser à la riche ressource en grès qui a servi à construire nos maisons et murets.

La population de Pomy a atteint un maximum en 1790 avec 274 habitants, pour une cinquantaine maintenant. Les habitants de Pomy ont subi comme tant de populations rurales l’exode vers les villes, mais continuent cependant à entretenir soigneusement leur patrimoine transmis au fil des siècles.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
  mars 2001 Yves Bouille   agriculteur
mars 2001   Jean Baudeuf[34] sans étiquette agriculteur

Le maire de cette petite commune bucolique est en mars 2001 Jean Baudeuf, agriculteur maintenant retraité habitant au lieu-dit Saint Pierre situé à l'extrême ouest de la commune. Il a succédé à la dynastie des Bouille lors des élections municipales de 2001, après avoir passé une mandature comme premier adjoint. Il a été réélu en 2008. Le maire actuel est depuis 2014 Alain Bouille, reprenant la succession de la dynastie des Bouille.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 53 habitants[Note 8], en diminution de 8,62 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
108144164134150151146150147
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1201161201321091051029584
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
106110109868182817354
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
672021656249475859
2021 - - - - - - - -
53--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Paul de Pomy.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Pomy Blason
D'or à la bordure de sable.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  3. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  4. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  5. nd : donnée non disponible.
  6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[22].
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Pomy » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles (PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Pomy » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Pomy » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Pomy » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Pomy », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « le Blau »
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  10. « Station Météo-France « Alaigne » (commune d'Alaigne) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Pomy », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Liste des ZNIEFF de la commune de Pomy », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Liste des espaces protégés sur la commune de Pomy », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. « Les risques près de chez moi - commune de Pomy », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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  23. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Pomy - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  24. AD Aude G2 fol° 66 Livre Vert de l’Archevêché
  25. Bibliothèque Municipale de Carcassonne MS 9551 f° 53
  26. a et b AD Aude 16J80
  27. AD Aude C Assiette dioc. Alet
  28. Archives Communales de Narbonne Invent. Rocq., II, 448
  29. AD Aude BC 395
  30. AD Aude 3E2271
  31. AD Aude 3E3382
  32. AD Aude 3E3355
  33. a et b AD Aude 17J20
  34. Site officiel de la préfecture de l'Aude - liste des maires (doc pdf)
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

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