Artigues (Aude)

Artigues | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Aude | ||||
Arrondissement | Limoux | ||||
Canton | La Haute-Vallée de l'Aude | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Pyrénées audoises | ||||
Maire Mandat |
Serge Mounié 2014-2020 |
||||
Code postal | 11140 | ||||
Code commune | 11017 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Artigois | ||||
Population municipale |
73 hab. (2016 ![]() |
||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 48′ 00″ nord, 2° 13′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 434 m Max. 1 204 m |
||||
Superficie | 6,38 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie Géolocalisation sur la carte : Aude Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
modifier ![]() |
Artigues est une commune française située dans le département de l'Aude en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Artigois.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Commune située dans le Pays cathare et dans les Pyrénées audoises (pays de la haute vallée de l'Aude) à 2 km à l'est d'Axat, à 59 km de Perpignan, 61 km de Carcassonne, 64 km de Font-Romeu et 97 km de Narbonne. Il fait historiquement partie du Fenouillèdes[1].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
C'est un toponyme qui peut avoir deux sens : soit un bois de chênes verts (arte + suffixe -aga), soit une terre défrichée (équivalent de l'occitan artiga).
En occitan, le verbe artigar signifie « défricher ».
Histoire[modifier | modifier le code]
La première mention d'Artigues date de 958 dans l'inventaire des actes de l'Archevêché de Narbonne. Un certain Radulfe et Chimbergue vendent un fief situé à Artigues au monastère de Saint-Martin-Lys[3]. D'après cet acte et les suivants, la villa d'Artigues fait partie du territoire d'Axat, dans le pagus puis vicomté de Fenouillèdes. En 1165 Pierre Arnal de Laprade y possède un fief qu'il donne au monastère en se faisant moine. En 1271 l'archevêque de Narbonne récupère les terres du monastère.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | Coupé d'or et d'azur[4]. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6]. En 2016, la commune comptait 73 habitants[Note 1], en diminution de 12,05 % par rapport à 2011 (Aude : +2,24 %, France hors Mayotte : +2,44 %). |
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- église Saint-Nicolas (1830) ;
- gorges de Saint-Georges, avec des falaises de plus de 300 m ;
- col du Garabeil.
Loisirs[modifier | modifier le code]
- plage (Leucate) 65 km ;
- piscine (Axat) 2 km ;
- sports d'eau vive (Axat) 2 km ;
- station de ski (Mijanès-Donezan) 40 km ;
- château de Puilaurens 8 km
- Possibilité de randonnées pédestres ou à dos d'âne.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- André Bonnery, « Le Razès historique, permanences et ruptures », ANNALS DEL CENTRE D'ESTUDIS COMARCALS DEL RIPOLLÈS, 1999, p. 87-103 (lire en ligne)
- Carte IGN sous Géoportail
- « Patrimoine Numérique en Ligne », sur mediatheques.legrandnarbonne.com (consulté le 18 juin 2017)
- http://labanquedublason2.com/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.