Redoute de la Justice
Redoute de la Justice | |||
Description | |||
---|---|---|---|
Type d'ouvrage | redoute | ||
Dates de construction | de 1874 à 1875 | ||
Ceinture fortifiée | place forte de Toul | ||
Utilisation | fort de ceinture | ||
Utilisation actuelle | à l'abandon | ||
Propriété actuelle | État | ||
Garnison | 158 hommes | ||
Armement de rempart | 10 canons et 2 mortiers | ||
Armement de flanquement | 2 pièces | ||
Organe cuirassé | néant | ||
Modernisation béton spécial | non réalisée | ||
Programme 1900 | |||
Dates de restructuration | non réalisée | ||
Tourelles | - | ||
Casemate de Bourges | - | ||
Observatoire | - | ||
Garnison | |||
Programme complémentaire 1908 | non réalisé | ||
Coordonnées | 48° 40′ 06″ nord, 5° 52′ 01″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
| |||
modifier |
La redoute de la Justice est une redoute construite à Toul en 1874-1875.
Origine
Conséquence de la crise diplomatique avec l'Allemagne, on décide d'organiser une ligne de défense à proximité de la place forte de Toul en occupant les emplacements pouvant servir à tirer sur la ville. Construit en terre au départ, l'ouvrage sera finalement organisé comme un petit fort.
Dates de construction (1874-1875)
- Ordre d'étude de l'ouvrage :
- Approbation du projet par le ministre :
- Adjudication des travaux : Application du marché de Place
- Décret d'utilité publique et d'urgence :
- Commencement des travaux :
- Achèvement de l'ouvrage :
Coût estimatif de l'ouvrage
Le montant total est estimé à 315 000 francs
- acquisitions : 20 000 francs
- travaux : 295 000 francs
Armement
L'armement total s'établit à 12 pièces d'artillerie. L'ouvrage ne dispose pas de magasin à poudre. Des abris en bois permettaient le stockage pour l'artillerie.
- Pièces sous tourelle : néant
- Pièces sous casemate : néant
- Pièces de rempart : 10
- Mortiers : 0
- Pièces de flanquement : 2
Fonction
La redoute pouvait accueillir 104 hommes. L'approvisionnement en eau était assuré par puits d'un débit suffisant. Il n'y avait pas de four à pain et d'infirmerie.
- Officiers : 4
- Sous-officiers : 10
- Soldats : 90
L'ouvrage ne fut jamais modernisé. En 1914, la redoute fut intégrée à la défense du noyau central. Actuellement, la redoute est plus ou moins abandonnée.