Saint-Amand-le-Petit
Saint-Amand-le-Petit | |||||
L'église Saint-Amand. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Limoges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Vassivière | ||||
Maire Mandat |
Christian Leblanc 2020-2026 |
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Code postal | 87120 | ||||
Code commune | 87132 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
109 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 7,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 46′ 32″ nord, 1° 45′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 446 m Max. 718 m |
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Superficie | 15,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Eymoutiers | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Saint-Amand-le-Petit (Sent Amand en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat de montagne », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eymoutiers », sur la commune d'Eymoutiers, mise en service en 1998[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 182,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 40 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,4 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Amand-le-Petit est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), prairies (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,4 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
La commune de Saint-Amand-le-Petit est rattachée à Peyrat-le-Château par l'ordonnance du . Elle est rétablie par le décret du . Entretemps elle a perdu deux portions de son territoire d'avant 1829. D'abord la section de Neuvialle, la partie la plus à l'est de la commune, rattachée à Nedde par l'ordonnance du et la section de Serre, la partie la plus à l'ouest, qui elle est rattachée à Augne par la loi du .
Le hameau de Longechaud (Peyrat-le-Château) était dans la paroisse de Saint-Amand avant la Révolution.
Périodes plus anciennes :
La commune de Saint-Amand-le Petit a été distraite de celle de Peyrat-le-Château en 1874, mais elle fut une entité originale bien longtemps auparavant. On la trouve mentionnée en tant que paroisse déjà en 1276, lors d'un don fait à la cure par une famille noble. Il semblerait que la majorité des terroirs médiévaux aient dépendu du prieuré de l'Artige, gros et puissant propriétaire terrien de l'époque. Mais les cens et rentes étaient partagés avec plusieurs autres petits seigneurs : les Boyer au Bosluguet, les Romanet à Charapoux ... Pas d'organisation uniforme donc. Parmi les anciens féodaux, on peut ainsi citer les Mariaud de Bonneval, au XVIIIe siècle, en leur château de Langle ou les La Breuille, de Laron. On disait alors «Saint Amand le Petit en Poitou, ces terres de l'est-Haute Vienne relevant alors curieusement de cette province.
La paroisse était donc le centre vital de toute vie sociale. La très ancienne église paroissiale a fait l'objet récemment d'une belle restauration. Jusqu'à la Révolution, les curés y étaient nommés par le chapitre d'Eymoutiers. La paroisse a pu avoir à son maximum jusqu'à 460 communiants (à partir de l'adolescence), ce qui peut être estimé à environ 50 % de la population totale (donc, environ 920 habitants). L'église paroissiale a la particularité d'avoir été desservie par les prêtres spécialement attachés, mais plus souvent par un vicaire dépendant des paroisses voisines d'Augne ou Peyrat-le-Château.
Au fil des registres paroissiaux de baptêmes, mariages et enterrements, tenus par les curés, on peut retrouver quasiment toute la population jusqu'en 1645. Avec quelques noms remarquables, notamment une véritable « dynastie » de notables, les Voysin : Gabriel, curé (1645), autre Gabriel « chirurgien » (1656), Charles « apothicaire » (1697), ou encore Léonard « bourgeois » (1753), ce dernier terme pouvant être ici synonyme de rentier. Parmi ces bourgeois, une sorte d'élite (économique et sociale), on trouve aussi les Vitet (1704).
Les débuts de la Troisième République amenèrent sur le devant de la scène des personnages moins (ou pas) liés à l’Église. Les premiers maires élus furent ainsi : La Bachellerie (1874), Tavernier (1876), Fontaine (1883), puis Pataud (1892)...
La première école communale – mais elle était privée – fut ouverte en 1867, en continuité de la mairie, avec M. Paufique. Première école publique créée en 1881 (mixte), l'école de filles apparaissant trois ans plus tard.
Pour l'évolution de la population, on peut se fier aux recensements (voir plus loin). L'exode rural y fut ici le plus précoce du secteur puisque le maximum de population fut en 1793 (680 hab / dont 200 hors commune actuelle). Avec sous le règne de Napoléon, la répartition suivante : Bosluguet : 23 hab., Bourdeleix : 23 (98 en 1836), Charapoux : 64 hab (y compris le moulin), Lafaye : 36 / Lésillade ? / Mas-de-Sazy : 15 hab / Mas-la-Guerre : 36 / Reveillère : ? / Sazy : 20 (35 en 1836), Trasrieux : 30 hab. Soit environ 200 hab dans le bourg. [Chiffres Dubois]
Politique et administration
Démographie
Les deux colonnes de 1793 et 1821 s'expliquent par le fait que la commune d'alors comprenait plusieurs villages appartenant aujourd'hui à celles d'Augne, Nedde et Peyrat-le-Château (soit environ 200 habitants de plus).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2021, la commune comptait 109 habitants[Note 7], en évolution de +10,1 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Amand de Saint-Amand-le-Petit du XIIIe siècle[26]. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1974[26].
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Eymoutiers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Amand-le-Petit et Eymoutiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Eymoutiers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Amand-le-Petit et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Limoges-Bellegarde - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les maires de la commune » (consulté le ).
- Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église paroissiale Saint-Amand-le-Petit », notice no IA00031280, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le=6 mai 2011.