Villiers-sous-Grez

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Villiers-sous-Grez
Villiers-sous-Grez
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Nemours
Maire
Mandat
Thierry Masson
2020-2026
Code postal 77760
Code commune 77520
Démographie
Gentilé Villarons
Population
municipale
661 hab. (2021 en diminution de 10,68 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 19′ 13″ nord, 2° 38′ 56″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 133 m
Superficie 12,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontainebleau
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Villiers-sous-Grez
Liens
Site web villierssousgrez.fr

Villiers-sous-Grez est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

En 2021, elle compte 661 habitants.

Géographie

Localisation

Localisation de Villiers-sous-Grez dans le département de Seine-et-Marne.

La commune de Villiers-sous-Grez se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1]. Elle fait partie des 69 communes du Parc naturel régional du Gâtinais français (dont 33 en Seine-et-Marne)[2]., entre la forêt de Fontainebleau, au nord, et de la forêt de « Larchant-La Commanderie » au sud. À l'est, passe la vallée du Loing.

Elle se situe à 29,60 km par la route[Note 1] de Melun[3], préfecture du département et à 13,10 km de Fontainebleau[4], sous-préfecture. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Nemours[1].

Communes limitrophes

Carte des communes limitrophes de Villiers-sous-Grez.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Grez-sur-Loing (3,1 km), Recloses (3,2 km), Ury (4,2 km), Montcourt-Fromonville (4,4 km), Bourron-Marlotte (5,0 km), Larchant (5,4 km), La Chapelle-la-Reine (5,7 km), Saint-Pierre-lès-Nemours (6,5 km).

Communes limitrophes de Villiers-sous-Grez
Recloses
La Chapelle-la-Reine Villiers-sous-Grez Grez-sur-Loing
Larchant

Géologie et relief

Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.

Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].

Géologie de la commune de Villiers-sous-Grez selon l'échelle des temps géologiques[6],[7].
Ères Périodes géologiques Époques géologiques Nature des sols
Cénozoïque Quaternaire Holocène
LP : Limon des plateaux de composition argilo-marneuse.
Pléistocène
Néogène Pliocène non présent.
Miocène
m1CPi : Calcaire de Beauce, Calcaire de Pithiviers (Loiret).
m1MG  : Molasse du Gâtinais, marnes vertes de Neuville-sur-Essonne (Loiret).
Paléogène Oligocène
g1CE : Calcaire d'Étampes, meulières, marnes, calcaires du Gâtinais.
g1GF : Grès de Fontainebleau en place ou remaniés (grésification quaternaire de sables Stampiens dunaires).
g1SF : Sables de Fontainebleau, accessoirement grès en place ou peu remanié (versant).
g1SP : Sable à galets de silex, Poudingues, localement Faciès molassique.
Éocène
e7C : Calcaire de Champigny, Calcaire de Château-Landon, marnes de Nemours.
Paléocène non présent.

Hydrographie

Réseau hydrographique

Carte en couleur présentant les réseau hydrographique de la commune
Carte des réseaux hydrographique et routier de Villiers-sous-Grez.

Le réseau hydrographique de la commune se compose du canal Le Grand Fossé, long de 4,00 km[8].

Sa longueur totale sur la commune est de 2,79 km[9].

Gestion des cours d'eau

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].

La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[11]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[12].

Climat

Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

- Moyenne annuelle de température : 11 °C
- Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
- Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 5,1 j
- Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,4 °C
- Cumuls annuels de précipitation : 678 mm
- Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,1 j
- Nombre de jours de précipitation en juillet : -4,1 j

La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[13].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[14]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[13]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[15]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 31 km à vol d'oiseau[16], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[17] à 11,6 °C pour 1991-2020[18].

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[21],[22].

Trois autres espaces protégés sont présent sur la commune :

  • la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[23],[24].
  • la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[23],[25].
  • la zone tampon de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (16 102 ha pour la zone tampon). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[23],[26].

Réseau Natura 2000

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » :le « Massif de Fontainebleau »[28]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[29]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Villiers-sous-Grez comprend une ZNIEFF de type 1[Note 4],[30],[Carte 1], les « Rochers de la Vignette - le Brillier » (4,15 ha), couvrant 2 communes du département[31].

Urbanisme

Typologie

Villiers-sous-Grez est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[32],[33],[34].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[35],[36].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,68 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,68 %), terres arables (24,40 %), zones urbanisées (3,93 %)[37].

Occupation des sols en 1990 et 2018[37].
Type d’occupation 1990 2018 Bilan
Territoires artificialisés
(zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
32,92 ha 2,71 % 47,78 ha 3,93 % 14,86 ha en augmentation
Territoires agricoles
(terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
311,60 ha 25,62 % 296,74 ha 24,40 % −14,86 ha en diminution
Forêts et milieux semi-naturels
(forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
871,80 ha 71,68 % 871,80 ha 71,68 % 0,00 ha en stagnation

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[38],[39],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification

La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[40].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[41]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

Lieux-dits, écarts et quartiers

Carte du cadastre de la commune de Villiers-sous-Grez.

La commune compte 118 lieux-dits administratifs[Note 7] répertoriés[42] dont Hameau de Busseau, à 2 km au sud-ouest de Villiers.

Logement

En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 419, dont 99,7 % de maisons et 0,3 % d'appartements.

Parmi ces logements, 77 % étaient des résidences principales, 15,6 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 90,5 % contre 6,8 % de locataires et 2,7 % logés gratuitement[43] -[Note 8].

Voies de communication et transports

Voies de communication

Le territoire de la commune est traversé, du nord-ouest au sud-est, par l'autoroute A6. Celle-ci est accessible par les diffuseurs no 14 (Malesherbes) et no 15 (Fontainebleau) situés à 5 km respectivement au nord-ouest et au sud-est de Villiers-sous-Grez.

Deux routes départementales relient Villiers-sous-Grez aux communes voisines :

  • la D 63, à Recloses, au nord-ouest, et à Grez-sur-Loing, au sud-est  ;
  • la D 104, à La Chapelle-la-Reine, à l'ouest, et à Grez-sur-Loing, à l'est.

Transports

La commune est desservie par deux lignes d'autocars du réseau de bus Les Cars Bleus[44],[45] :

  • la ligne no 184.001, reliant La Chapelle-la-Reine à Avon[46] ;
  • la ligne no 184.008, reliant La Chapelle-la-Reine à Ury[47].

Toponymie

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Auvillare vers 1080 ; Villaria 1255 ; Villares juxta Gressum vers 1350 ; Villiers lez Gres en 1384[48] ; Villiers sous Grez en 1793 ; Villiers-sur-Grès en 1801[49].

Villiers : À l’origine, ce nom désignait une partie de la villa (grand domaine agricole de l’époque gallo-romaine). Il s’agissait des dépendances qui comprenaient généralement les habitations des ouvriers et les bâtiments agricoles. De nos jours, ce nom désigne un écart ou un village.

Le nom est dérivé de celui de la commune de Grez-sur-Loing, dont elle est la voisine. Villiers-sous-Grez fait directement référence à la présence de grès, visible sur une carte géologique.

Histoire

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977   Pierre Champion
1983   Raymond Champion
1995 mars 2001 Jean André Morin
mars 2001 mars 2008 Alain Champion
mars 2008 avril 2014 Brigitte Delahaye Enseignante
avril 2014 23 mai 2020 Yves Lechevallier    
23 mai 2020 En cours Thierry Masson    

Politique environnementale

Équipements et services

Eau et assainissement

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [50],[51].

Assainissement des eaux usées

En 2020, la commune de Villiers-sous-Grez gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[52].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[53]. Le Parc naturel régional du Gâtinais français assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[52],[54].

Eau potable

En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [52],[55].

Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Beauce[56].

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[58].

En 2021, la commune comptait 661 habitants[Note 9], en diminution de 10,68 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
774871759712771804777721736
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
705699668664634603629581578
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
525536548474500490461447479
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
529487552706779764763763750
2018 2021 - - - - - - -
651661-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Événements

L’association « Le houblon Villaron » organise tous les ans fin août une fête du houblon autour de la récolte des 200 pieds que compte la houblonnière. Ce moment festif est l’occasion de promouvoir le retour d’une production locale de la précieuse épice en direction des micro-brasseurs du territoire.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 308, représentant 736 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 27 240 euros[60].

Emploi

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 80, occupant 299 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,9 % contre un taux de chômage de 6,4 %. Les 21,7 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 7,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9,7 % de retraités ou préretraités et 4,8 % pour les autres inactifs[61].

Entreprises et commerces

En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 58 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 6 dans la construction, 13 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 14 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 11 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 6 étaient relatifs aux autres activités de services[62].

En 2019, 8 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.

Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[63].

Agriculture

Villiers-sous-Grez est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[64].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[65]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 9 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 41 ha en 1988 à 215 ha en 2010[64]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Villiers-sous-Grez, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Villiers-sous-Grez entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[64],[Note 11]
Nombre d’exploitations (u) 9 4 2
Travail (UTA) 10 5 3
Surface agricole utilisée (ha) 371 428 429
Cultures[66]
Terres labourables (ha) 371 425 s
Céréales (ha) 340 s s
dont blé tendre (ha) 118 157 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 57 s
Tournesol (ha) s 26
Colza et navette (ha) 8 s s
Élevage[64]
Cheptel (UGBTA[Note 12]) 1 2 0

Culture locale et patrimoine

L'église Saint-Étienne.

Lieux et monuments

Le clocher, décalé au nord de la nef, a été ajouté au XVe siècle.
Cet enclos rectangulaire clos par des murs de trois mètres de hauteur et une petite porte en bois est situé dans les bois du village. C'est la tombe du capitaine Werger, un enfant du pays né en 1781, soldat de la Grande Armée, qui gagna ses galons jusqu'à celui de capitaine et termina sa carrière militaire en 1826. Il se maria et résida ensuite à Fontainebleau où il décéda le . Protestant, il ne pouvait être enterré dans le cimetière catholique. Il exprima le désir d'être enterré dans une de ses propriétés où il repose toujours sous une simple dalle de pierre.

Personnalités liées à la commune

  • Jean Tardieu (1903-1995), écrivain poète, repose au cimetière communal.
  • Le couple d'acteurs Jean Mercure (1909-1998) et Jandeline (1911-1998) repose au cimetière communal.
  • Gilles Guillot (1935-2013), acteur et doubleur français, y avait une maison où il meurt en avril 2013.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  12. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
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