Le major parlait trop

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Le major parlait trop
Auteur Agatha Christie
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Roman policier
Version originale
Langue Anglais britannique
Titre A Caribbean Mystery
Éditeur Collins Crime Club
Lieu de parution Londres
Date de parution
Version française
Traducteur Claire Durivaux
Éditeur Librairie des Champs-Élysées
Collection Le Masque no 889
Lieu de parution Paris
Date de parution 1965
Nombre de pages 191 p.
Chronologie
Série Miss Marple

Le major parlait trop (titre original : A Caribbean Mystery) est un roman policier d'Agatha Christie publié le au Royaume-Uni, mettant en scène Miss Marple. Il est publié l'année suivante aux États-Unis et en France.

Résumé[modifier | modifier le code]

Miss Marple est en vacances aux Antilles et elle discute avec les hôtes de l’hôtel. Parmi eux se trouve le Major Palgrave qui lui raconte ses aventures au Kenya. Alors qu’il cherche à lui montrer des photographies, il lui dit : « Tiens, voulez-vous voir la photo d'un assassin ? », puis marque un temps d’arrêt en regardant par-dessus les épaules de Miss Marple. Qui a attiré son regard ? Il s'en va précipitamment sans avoir terminé la conversation. Le lendemain, il est retrouvé mort. Pourquoi ? Aurait-il aperçu l'assassin dont il avait la photo parmi les membres de l'hôtel ? A-t-il été assassiné à son tour ? Miss Marple est dans le noir le plus complet jusqu'à ce qu'une jeune femme prétende que le major avait le Mauvais Œil...

Personnages[modifier | modifier le code]

  • Miss Jane Marple, vieille fille âgée et perspicace, détective amateur
  • Major Palgrave, la victime, major à la retraite
  • Tim Kendal, récent acquérant du bar de l'île
  • Molly Kendal, sa femme
  • Dr. Graham, le médecin de St. Honoré
  • Gregory "Greg" Dyson, ornithologue
  • "Lucky" Dyson, son épouse
  • Edward et Evelyn Hillingdon, botanistes
  • Mr. Rafiel, vieux multimillionaire semi-paralysé qui s'en prend à tout et à tous
  • Esther Walthers, jeune secrétaire de Rafiel, veuve
  • Arthur Jackson, massothérapeute et homme à tout faire de Rafiel
  • Jeremy Prescott, chanoine
  • Miss Prescott, sœur du chanoine
  • Weston, inspecteur de police de St Honoré

Autour du livre[modifier | modifier le code]

Analyse[modifier | modifier le code]

Agatha Christie commence à écrire Le major parlait trop en 1963. Il est publié le au Royaume-Uni. Seule aventure « exotique » de Miss Marple, son histoire se déroule dans l'île imaginaire de Saint-Honoré, et s'appuie sur les souvenirs d'un séjour qu'Agatha Christie a effectué à la Barbade. L'auteur reprend une idée employée dans la nouvelle Le Taureau de l'île de Crète (1939), où les désordres apparents d'une personne sont provoqués par une drogue hallucinogène[1].

Titre[modifier | modifier le code]

Le livre est dédié à John Cruikshank Rose : « Avec des souvenirs heureux de ma visite aux Antilles » (« With Happy Memories of My Visit to the West Indies »). Agatha Christie et son second mari Max Mallowan ont rencontré John Rose lors de fouilles sur le site d'Ur en 1928[2].

Éditions[modifier | modifier le code]

anglaises[modifier | modifier le code]

françaises[modifier | modifier le code]

Adaptations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. John Curran (trad. de l'anglais par Gérard de Chergé), Les Carnets secrets d'Agatha Christie : Cinquante ans de mystères en cours d'élaboration [« Agatha Christie's Secret Notebooks, Fifty Years of Mystery in the Making »], Paris, Éditions du Masque, , 541 p. (ISBN 978-2-7024-3516-8), chap. 8 (« Destination inconnue : Meurtres à l'étranger »), p. 304-305
  2. (en) « A Caribbean Mystery », sur le site officiel d'Agatha Christie

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]