Jean Messiha

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Jean Messiha
Jean Messiha lors du meeting d'Éric Zemmour au Trocadéro en 2022.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Hossam Boutros Messiha (en arabe : حسام بطرس مسيحة)
Nationalités
française (depuis )
égyptienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Homme politique, polémisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Religion
Parti politique
FN/RN (2016-2020)
REC (2022-)
Idéologie
Membre de
Institut Vivre Français (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Directeur de thèse
Philippe Schaefer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jean Messiha, né le au Caire (Égypte), est un haut fonctionnaire, homme politique et polémiste français.

Il adhère en 2016 au Front national (FN), devenu par la suite Rassemblement national (RN), et assure les fonctions de délégué national du parti pour les études et argumentaires, ainsi que membre du bureau national, à partir de 2018. Il quitte le RN en 2020.

Situation personnelle

Naissance, origines et installation en France

Né Hossam Botros Messiha le au Caire[1],[2], il est le fils d'un diplomate égyptien, chrétien copte[3], et d'une mère chimiste, « élevée chez les sœurs du Caire »[4]. Il grandit au Caire puis en Colombie, puis arrive en France à l'âge de huit ans. Il réside dans le quartier Cité-Briand à Mulhouse, puis à Courbevoie et Franconville[1],[4].

Il ne parle pas français lors de son arrivée en France : « À l'école, la maîtresse m'a placé près d'elle et m'apprenait [la langue] tandis qu'elle faisait cours au reste de la classe[3],[5]. »

En , il est commis durant l'été au room service de l'hôtel de Crillon à Paris. Il y rencontre le président égyptien Hosni Moubarak, qui accepte de faire muter son père en France[2].

En 1990, à 20 ans, il est naturalisé et adopte son prénom de baptême, Jean[1],[4].

Formation et carrière

Après des études secondaires au lycée Saint-Louis-de-Gonzague[6], il est étudiant à l'université Paris-Nanterre, où il obtient un diplôme d'études approfondies (DEA) en économie, suivi d’un doctorat dans la même discipline à l’université de Metz après soutenance d'une thèse, intitulée Le Statut économique des politiques budgétaires face au traité de Maastricht[1],[7].

Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (promotion 1996)[8], il intègre en 2003 l'École nationale d'administration (promotion Romain-Gary) après deux échecs au concours d’entrée. À l'issue de sa scolarité, il opte pour le ministère de la Défense[1],[9].

En 2006, il est nommé au grade de chef de bataillon de réserve, en qualité de spécialiste, en vue d'occuper un emploi de chargé d'études auprès du centre de doctrine d'emploi des forces[10]. De 2007 à 2009, au titre de la mobilité statutaire des administrateurs civils, il exerce les fonctions de conseiller financier auprès du chef des services économiques du Moyen-Orient, chef de la mission économique d'Abu Dhabi (Emirats arabes unis)[11]. En 2015, il est nommé adjoint au sous-directeur du pilotage opérationnel au sein du service parisien de soutien de l'administration centrale au du ministère de la Défense [12]. Il quitte ses fonctions en novembre 2020 pour devenir consultant à l'Institut Apollon, dont il est le fondateur[réf. nécessaire].

Vie privée

Jean Messiha a été marié à Rania Elias Messiha, collaboratrice parlementaire de Louis Aliot de 2017 à 2020[13].

Parcours politique

Débuts à gauche

Étudiant au lycée Saint-Louis-de-Gonzague, il colle des affiches des Jeunesses socialistes dans le 16e arrondissement de Paris[4]. Lors de l'élection présidentielle de 2002, il déclare avoir voté pour Jean-Pierre Chevènement au premier tour et s'être abstenu au second[4].

Ascension au FN puis RN

D'après Marianne, « Jean Messiha a adressé sa candidature à Marine Le Pen en 2014 »[14]. Il la rencontre pour la première fois en 2015[4]. En , il adhère au Front national. À l'automne, il est chargé de coordonner le projet présidentiel de la présidente du parti en faisant une synthèse entre les travaux qui remontent des différents cercles conseillant la candidate[15]. À partir de l'été 2016, il est le porte-parole des « Horaces », un club de hauts fonctionnaires et de cadres du privé qui alimentent le projet de Marine Le Pen[14] ; il est le seul membre du groupe à le revendiquer publiquement[16]. En 2018, il est nommé délégué national du Rassemblement national pour les études et argumentaires[17] et intègre le bureau national du parti[4].

Candidat aux élections législatives de 2017 dans la 4e circonscription de l'Aisne[18], il se présente comme « l’exemple parfait de la réussite et de l’assimilation »[19]. Il recueille 43,7 % des voix au second tour face au candidat LREM, Marc Delatte[20].

En , il fait part de son souhait de mener la liste du RN pour les élections municipales de 2020 à Paris, contraignant la fédération parisienne du parti à reconsidérer son accord avec Serge Federbusch[21]. Le RN choisit finalement de soutenir la candidature de Federbusch[22]. Jean Messiha est cependant chargé d'être tête de liste d'un arrondissement[22] mais ne présente pas de candidature[23].

En vue de l'élection présidentielle de 2022, il travaille sur le volet économique du programme de Marine Le Pen[24].

Après le RN

Le RN lui refuse de figurer sur la liste du parti aux élections européennes de 2019 ainsi qu'aux élections régionales de 2021 dans l'Aisne[25],[26].

Il quitte le RN le [27]. L'Opinion indique qu'il « tire les conclusions de ses déceptions successives et d’une divergence de ligne sur les questions d’identité », et que « malgré une petite notoriété auprès de la base militante, il se sentait ostracisé par la direction, lui qui n’était pas invité à la traditionnelle rentrée de Fréjus depuis 2016 »[26]. Le Monde indique dans un premier temps qu'il a quitté le RN pour avoir été « hostile à la stratégie de dédiabolisation et d’ouverture engagée par le parti de Marine Le Pen »[28], puis que « son départ du RN n’était pas dû qu’à un désaccord de ligne » mais à sa pratique régulière du plagiat, notamment pour des notes et argumentaires facturés au parti[29]. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) décide d’exclure toutes les prestations de Jean Messiha du remboursement octroyé par l’État au RN pour sa campagne des élections européennes de 2019, notamment pour avoir identifié deux notes facturées par Jean Messiha mais figurant également sur le site du RN. La CNCCFP prend cette décision en considérant par ailleurs que l’entreprise de Jean Messiha avec laquelle il a facturé ses notes a été fermée en septembre 2016, soit plus de deux ans avant la campagne[29].

Il fonde fin 2020 l'Institut Apollon, un cercle de réflexion d'extrême droite (présenté par Le Monde comme une « association confidentielle ») se donnant pour objectif de recruter « des centaines » de candidats pour les élections législatives de 2022[30],[29]. Il soutient Éric Zemmour pour l'élection présidentielle de 2022[31].

Présence dans les médias

En , il est annoncé comme éditorialiste dans l'émission Hondelatte raconte sur Europe 1[32], mais la direction de la station l'écarte : Frédéric Schlesinger, vice-président d'Europe 1, met alors en cause les « polémiques que lance monsieur Messiha, notamment par voie numérique »[33].

Depuis la campagne présidentielle de 2017, il est habitué des plateaux de télévision, notamment dans L'Heure des pros sur CNews et dans Balance ton post ! sur C8 : Arrêt sur images indique qu'en 2020, « Jean Messiha semble faire partie des meubles sur les plateaux du groupe Canal »[4],[34]. Son débat avec Yassine Belattar, dans Balance ton post !, est vu plus de 700 000 fois sur YouTube[34]. Gaël Brustier estime que « Jean Messiha a fait un choix consubstantiel à l'esprit du temps en politique : la notoriété, l'instantané et la fréquentation des plateaux télé priment sur l'action militante au sens large. Ce sont les ingrédients d'une individualisation de la parole et d'une privatisation de ses canaux »[35].

S'exprimant abondamment sur les réseaux sociaux, il dispose de quelque 40 000 abonnés sur Twitter en 2019[4], de 110 000 en 2020[25]. En juin 2021, son compte est fermé par Twitter à la suite de propos jugés islamophobes[35],[36].

Prises de position

Immigration

Adepte de la théorie du grand remplacement, il se dit « Français de souche par naturalisation » et juge l’islam « incompatible avec la République », même s’il dit ne pas le confondre avec « les musulmans »[14],[33]. Au lendemain de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice, il juge « glaçant » que l'assaillant n'ait pas été « fiché S quand on sait que cinq millions de musulmans ne le sont pas non plus »[33]. Après l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine, il plaide pour déclarer l’islam « incompatible avec la République », et présente la décapitation de Samuel Paty comme l’œuvre d’« un musulman en colère », ce qui conduit Marine Le Pen à déclarer que cet avis n'est « ni le [sien] ni celui du Rassemblement national »[26].

Économie

Après l'élection présidentielle de 2017, Jean Messiha déclare qu'un revirement du FN au sujet de l'euro disqualifierait « définitivement » le parti[37]. Ce revirement est en fait acté par le parti quelques semaines plus tard[38].

Politique africaine de la France

Loup Viallet, spécialiste de l'économie et la géopolitique du continent africain, considère que les positions de Jean Messiha sur ce sujet sont incohérentes, dans la mesure où il préconise à la fois d’abandonner ce continent, qui représente selon lui des enjeux faibles en termes de flux financiers internationaux, et formule dans le même temps « un appel à déployer des coopérations avec au moins un tiers des pays africains, sur le fondement de nos intérêts économiques »[39].

Pandémie de Covid-19

Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, il s'exprime sur les polémiques relatives à Didier Raoult et Luc Montagnier : Arrêt sur images estime que « sans se positionner clairement sur ces sujets, Messiha laisse entendre, dans une rhétorique typiquement conspirationniste, que certains tentent de les faire taire pour des motifs peu clairs »[34].

Critique des médias

Il critique les médias, souvent avec des propos insultants[40]. En mai 2021, lors d'un débat sur i24news avec Laurent Joffrin, il accuse Le Monde, Libération et Mediapart d'être des « organes de presse de gauche [...] islamogauchistes qui, de toute façon, prennent fait et cause pour les Palestiniens et parfois même le terrorisme ». Il ajoute : « Libération ces dernières années est devenu le Je suis partout du collaborationnisme islamique » ; ces propos conduisent Joffrin à quitter le studio[41].

Accusations d’homophobie

En octobre 2017, il déclare qu’au FN, « vous ne travailliez pas avec Philippot si vous n’étiez pas homo ». Ces propos font l'objet de critiques, qui les jugent homophobe[42].

Affaires judiciaires

Le 18 octobre 2021, il est condamné à à 1 500 euros d'amende par le tribunal de Versailles pour injure publique à l'encontre du préfet des Yvelines, Jean-Jacques Brot, et à 2 000 euros au titre de la réparation de son préjudice moral, pour l'avoir qualifié d'« ami des islamistes »[43],[44].

En décembre 2021, le journal Le Monde rapporte qu’il est l’objet d’une plainte de la part du journaliste Loup Viallet, auteur d’un ouvrage sur la politique africaine de la France, qui accuse Jean Messiha d'avoir plagié une quarantaine de lignes d'une de ses tribunes[29]. Selon Loup Viallet, Jean Messiha « n’a jamais reconnu sa responsabilité dans ce qui s’apparente à une infraction pénale »[45],[39].

Publications

  • Pouvait-on éteindre la crise financière chypriote sans affaiblir durablement l'Europe ? (avec Bruno-Laurent Moschetto et Frédéric Toulon)[46].
  • Égypte : d'une révolution à une autre ? (avec Frédéric Toulon)[46].

Notes et références

  1. a b c d et e « Jean Messiha : énarque bien intégré », sur lepoint.fr, (version du sur Internet Archive)
  2. a et b Arnaud Folch, « Jean Messiha : l’autre énarque de Marine Le Pen », sur valeursactuelles.com, .
  3. a et b Dominique Albertini, « Jean Messiha, un cadre atypique au FN », sur liberation.fr, .
  4. a b c d e f g h et i Ivanne Trippenbach, « Jean Messiha, le ferrailleur venu d’Egypte du RN », sur lopinion.fr, (consulté le ).
  5. « Messiha, un haut fonctionnaire en charge du projet de Marine Le Pen », sur Le Point, (consulté le )
  6. DE TANOUARN, « Entretien avec Jean Messiha », Monde & Vie,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Jean Messiha, « Le statut économique des politiques budgétaires face aux traités de Maastricht et d'Amsterdam », Université de Metz, Metz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Jean Messiha », sur sciences-po.asso.fr'
  9. « Arrêté du 14 avril 2005 portant affectation aux carrières des élèves de la promotion 2003-2005 « Romain Gary » de l'Ecole nationale d'administration ayant terminé leur scolarité au mois de mars 2005 (élèves issus des concours externe, interne et troisième concours) », sur https://www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  10. Arrêté du 17 mai 2006 conférant un grade d'officier de réserve au titre de l'article 9 de la loi n° 99-894 du 22 octobre 1999 portant organisation de la réserve militaire et du service de défense
  11. « Arrêté du 4 juillet 2007 relatif à une situation administrative (administrateurs civils) », sur https://www.legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  12. Journal Officiel de la République française, « Nominations au Journal officiel de la République française »
  13. « Les cadres du FN se recasent comme collabs à l'Assemblée », sur lalettrea.fr,
  14. a b et c Louis Hausalter, « Jean Messiha, le nouveau techno de Marine Le Pen », sur marianne.net,
  15. Olivier Faye, « Front national : Jean Messiha, profession énarque », sur lemonde.fr,
  16. Marine Turchi et David Dufresne, « Les conseillers secrets de la campagne de Marine Le Pen » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le ).
  17. Charles Sapin, « Marine Le Pen fait le ménage dans l'organigramme du FN », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  18. Frédéric Gouis, « Le FN investit du très lourd pour les législatives dans l’Aisne », L'Union,‎ (lire en ligne)
  19. Mikaël Libert, « Résultats Législatives. Aisne: Battu, le frontiste Jean Messiha se déchaîne sur Twitter », sur 20minutes.fr,
  20. « Résultats des élections législatives 2017 », sur interieur.gouv.fr
  21. Victor-Isaac Anne, « Municipales à Paris : au RN, Messiha lève le doigt », sur valeursactuelles.com, (version du sur Internet Archive).
  22. a et b « L'option Messiha écartée par le RN à Paris pour les municipales », sur huffingtonpost.fr, (consulté le )
  23. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 Candidatures par commune Paris (75) - Paris », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  24. Tristan Berteloot, « 2022 : les proches de Le Pen planchent déjà sur son programme présidentiel », sur liberation.fr, (consulté le ).
  25. a et b Paul Laubacher, « INFO OBS. Jean Messiha va quitter le RN », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  26. a b et c Ivanne Trippenbach, « Jean Messiha quitte le RN : un départ en forme d’échec », sur L'Opinion.fr, (consulté le ).
  27. Charles Sapin, « Jean Messiha claque la porte du RN », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
  28. Jérémie Baruch, Maxime Vaudano, Vincent Nouvet et Anne Michel, « Derrière Eric Zemmour, les cinquante lieutenants d’une campagne d’extrême droite », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  30. Hubert Prolongeau, « Génération identitaire, au cœur de l’ultradroite décomplexée », sur leparisien.fr, .
  31. « Meeting d’Éric Zemmour : qui sont les personnalités et soutiens politiques présents dimanche ? », Le Parisien, 6 décembre 2021.
  32. Pierre Dezeraud, « "Hondelatte raconte" : Pascale Clark devient éditorialiste sur Europe 1 », sur ozap.com, .
  33. a b et c Alexandra Milhat, « Jean Messiha écarté d'Europe 1: l'ancien candidat FN aux législatives déverse sa colère dans des tweets incendiaires », sur huffingtonpost.fr,
  34. a b et c Tony Le Pennec, « Jean Messiha, le RN préféré des chaînes Canal », sur Arrêt sur images.net, (consulté le ).
  35. a et b Gaël Brustier, « "Jean Messiha, le retour de bâton d'une parole investie quasi-exclusivement sur les réseaux privés" », Slate,‎ (lire en ligne)
  36. « "Jean Messiha : son compte Twitter suspendu, il appelle à l’aide !" », Télé 7 jours,‎ (lire en ligne)
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  38. Damien Cottin, « Européennes : comment le Rassemblement national a abandonné l’idée du Frexit », sur Le Monde, .
  39. a et b Loup Viallet, « Réponse au plagiat de Jean Messiha sur mes travaux », sur L'Incorrect, (consulté le )
  40. Arnaud Mercier, Laura Amigo, « "Tweets injurieux et haineux contre les journalistes et les « merdias »" », Mots. Les langages du politique 2021/1 (n° 125), pages 73 à 91,‎ (lire en ligne)
  41. Joffray Vasseur, « "Laurent Joffrin quitte le plateau de i24News après une pluie d'injures" », HuffPost,‎ (lire en ligne)
  42. Béatrice Houchard, « "Règlements de comptes entre ex-amis sur fond d’homophobie" », L'Opinion,‎ (lire en ligne)
  43. « Jean Messiha condamné à 1500 euros d'amende pour avoir injurié un préfet », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  44. « Le polémiste d'extrême droite Jean Messiha condamné à 1 500 euros d'amende pour avoir injurié un préfet », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  45. Marceau Taburet, « Le polémiste d’extrême droite Jean Messiha accusé de plagiat », sur Libération (consulté le )
  46. a et b « Publications de Jean Messiha », sur cairn.info (consulté le ).

Liens externes