Van Gogh (film, 1991)

Réalisation | Maurice Pialat |
---|---|
Scénario | Maurice Pialat |
Acteurs principaux | |
Pays d’origine |
![]() |
Genre | Drame, Biographie romancée |
Durée | 158 minutes |
Sortie | 1991 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Van Gogh est un film français de Maurice Pialat sorti en 1991.
Sommaire
Synopsis[modifier | modifier le code]
Le film se déroule en 1890 et présente les 67 derniers jours[1] de la vie du peintre postimpressionniste Vincent van Gogh, depuis son arrivée en train à Auvers-sur-Oise, où il est soigné et protégé par le docteur Gachet, à sa mort consécutive à sa tentative de suicide.
Pialat nous présente un Van Gogh au sommet de son art, à l'activité artistique intense[2], mais aussi la détérioration lente de son état mental, l'emprise de l'absinthe et ses rapports avec les femmes. Il imagine une histoire d'amour avec Marguerite, la fille du docteur Gachet.
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Réalisateur : Maurice Pialat, assisté de Alain Olivieri
- Scénariste : Maurice Pialat
- Décors : Philippe Pallut et Katia Wyszkop
- Costumes : Édith Vesperini
- Photographie : Gilles Henry et Emmanuel Machuel
- Monteur : Yann Dedet et Nathalie Hubert
- Son : Jean-Pierre Duret
- Producteur délégué : Daniel Toscan du Plantier
- Sociétés de production françaises :
- Pays :
France
- Genre : Drame, Biographie romancée
- Durée : 158 minutes
- Date de sortie :
- France -
Distribution[modifier | modifier le code]
- Jacques Dutronc : Van Gogh
- Alexandra London : Marguerite Clémentine Elisa Gachet
- Bernard Le Coq : Théo
- Gérard Séty : docteur Gachet
- Corinne Bourdon : Jo
- Elsa Zylberstein : Cathy
- Leslie Azzoulai : Adeline Ravoux
- Chantal Barbarit : Mme Chevalier
- Jacques Vidal : Monsieur Ravoux
- Frédéric Bonpart : La mouche
- Lise Lamétrie : Madame Ravoux
- Christian Maes : l'accordéoniste
- Gilbert Pignol : Gilbert
Genèse du film[modifier | modifier le code]
Choix des acteurs[modifier | modifier le code]
Comme souvent, Maurice Pialat a choisi à la fois des acteurs professionnels et des acteurs non professionnels. Par exemple, pour le rôle de Madame Ravoux, il a choisi la gardienne de son immeuble, Lise Lamétrie[3].
Daniel Auteuil était le choix initial de Maurice Pialat pour jouer le rôle de Van Gogh, mais il se désista en dernier moment, car il préférait jouer « à domicile » au festival d'Avignon. Le rôle fut ensuite proposé à Jean-Hugues Anglade.
Nominations et récompenses[modifier | modifier le code]
Nominations :
- Nommé pour la Palme d'or au Festival de Cannes 1991
- Nommé lors de la 17e cérémonie des César pour : César du meilleur film, César du meilleur réalisateur, César du meilleur acteur dans un second rôle pour Gérard Séty et Bernard Le Coq, César de la meilleure photographie, César du meilleur scénario original ou adaptation, César du meilleur espoir féminin pour Elsa Zylberstein et Alexandra London, César des meilleurs costumes, César du meilleur décor et César du meilleur son
- Compétition Officielle au Festival de Cannes 1991
Récompenses :
- César du meilleur acteur pour Jacques Dutronc lors de la 17e cérémonie des César
- Prix Michel Simon de la meilleure actrice pour Elsa Zylberstein
- Prix des auditeurs 1991 du Masque et la Plume
Réception critique[modifier | modifier le code]
À la sortie du film, le cinéaste et critique Olivier Assayas a envoyé une lettre à Maurice Pialat dans laquelle il parle d'un film d'une « immense beauté »[4].
Louis Skorecki est plus ironique et lorsque le film passe à la télévision en 2000, il parle d'un « remords naturaliste de peintre raté »[5].
Autour du film[modifier | modifier le code]
- Il s'agit d'une biographie romancée. Ainsi l'aventure avec Marguerite, fille du docteur Gachet ne s'appuie sur aucun document historique.
- Il y a quelques anachronismes dans le film. Par exemple, la chanson La Butte rouge utilisée dans le film a été composée en 1919 et les wagons des trains datent de 1900 plutôt que de 1890[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Du 20 mai au 29 juillet 1890.
- Van Gogh peint pendant son séjour à Auvers-sur-Oise plus de 70 tableaux.
- Lise Lamétrie, « Gardienne, actrice : j'ai cru à une blague », Cahiers du cinéma, no 576, , p. 50.
- Olivier Assayas, « À l'égal de Renoir », Cahiers du cinéma, no 576, , p. 38.
- Louis Skorecki, « La Vie passionnée de Vincent Van Gogh », Libération, (lire en ligne).
- Charles Tesson, « Pialat et Van Gogh », Cahiers du cinéma, no 576, , p. 29-36.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel : AllMovie • Allociné • Centre national du cinéma et de l'image animée • Ciné-Ressources • Cinémathèque québécoise • Internet Movie Database • ISAN • Rotten Tomatoes • Unifrance