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Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

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Modèle:Communefra

Modèle:Seine-Saint-Denis localisation ville

Saint-Denis est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Dionysiens : en latin Denis se dit Dionysius, un dérivé du nom du dieu grec Dionysos.

Devise et blason

  • Devise : Saint Denys Montjoie !
  • Le blasonnement de Saint-Denis est : d'azur semé de fleurs de lys d'or.

Géographie et quartiers de Saint-Denis

Carte du début du XXe siècle montrant le centre ville et les quartiers nord de Saint-Denis.
On y voit bien également l'hydrographie de la ville, bordée par la Seine, traversée par le Canal Saint-Denis, et avec la zone marécageuse du nord de la ville, drainée par le Croult et le Rouillon. La Vieille Mer n'est déjà plus visible, ayant déjà été busée.
La ville est protégée au nord par le Fort de la Double Couronne, dont les murailles rejoignent, hors du plan, les Forts de l'Est et de la Briche. Les trois routes qui traversent ces fortifications se rejoignent au Barrage de Saint Denis.
On voit également la ligne de chemin de fer Paris - Lille par Creil, d'ou se sépare la ligne Paris - Pontoise

Saint-Denis est une ville de la proche banlieue nord de Paris, dont elle est limitrophe, chef-lieu d'un arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis (93) depuis 1993. Elle fut autrefois une sous-préfecture du département de la Seine.

La loi du 10 juillet 1964[1] redécoupa en effet les anciens départements de la Seine et de la Seine-et-Oise, ce qui fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le .

Longtemps ville industrielle et pauvre associée à la pollution et à la saleté, la ville a changé de visage pour gagner en 2004 le « Ruban du développement durable ». La ville compte par ailleurs 75 hectares d'espaces verts. Une partie du territoire communal est située sur le Parc de La Courneuve.

Dans la foulée du réaménagement de la Plaine de France, la ville a connu une nette progression du nombre d'habitants : 86 871 en 1999, 95 300 en 2004.

Le centre historique

Entre la Porte de Paris et la Basilique, le parc de la Légion d'honneur prolonge la Maison d’éducation de la Légion d'honneur, qui occupe les bâtiments de l'Abbaye. Le parc faisait autrefois partie du domaine de l’abbaye avant d’être réservé aux jeunes filles de la Légion d’honneur, puis de devenir partiellement parc municipal dans les années 1970.

À part l'incontournable basilique de Saint-Denis, flanquée du jardin Pierre de Montreuil, le centre ancien abrite plusieurs autres monuments dignes d'intérêt : mairie, église St Denis de l'Estrée, Abbaye royale, porche du Couvent des Ursulines, le siège du journal l'Humanité, conçu par Oscar Niemeyer...

Plus grand marché de l'Île-de-France les mardis, vendredis et dimanches matins, la Halle du marché a rouvert fin 2006 après rénovation. Elle est maintenant dotée d'un système de récupération des eaux de pluie pour le nettoyage après le marché, et de panneaux solaires pour l'éclairage.

Le centre-ville est piétonnier depuis le .

Un parcours historique en 20 stations, entre la basilique et le Stade de France, donne les clés de l'histoire de la ville.

La station de métro Basilique de Saint-Denis est en correspondance avec le tramway T1, à proximité d'un hypermarché urbain.

Franc-Moisin / Bel-Air

Le Bel-Air est un quartier de petits immeubles anciens, souvent dégradés, séparé du centre ville par l'autoroute du Nord. Il jouxte le quartier du Franc-Moisin, qui est un grand ensemble dont la construction a permis la résorption d'un important bidonville.

Ce bidonville était peuplé des familles des travailleurs réalisant notamment l'autoroute du Nord ( Autoroute A 1 ), salariés d'origine portugaise ou nord africaine pour un grand nombre.

Un temps de mauvaise réputation, le quartier s'est rénové et embelli. C'est dans ce cadre qu'a été tourné le film L'Esquive d'Abdellatif Kechiche, qui a obtenu quatre Césars en 2005.

La Plaine Saint-Denis / Cristino Garcia

La quartier Cristino Garcia est aussi surnommé « la petite Espagne » en raison de la forte immigration espagnole qu'elle a connue au début du XXe siècle, immigration résultant dans un premier temps de l'exode de familles espagnoles venant travailler sur place, notamment dans des entreprises du secteur de la chimie.* Toutefois ce sont les époques de la dictature de Primo de Rivera ( 1923 - 1930 ) et la période suivant la victoire des troupes franquistes à l'issue de la Guerre civile espagnole qui ont amené nombre d'Espagnols à venir résider à Saint Denis et constituer ici une communauté encore importante.

Plus grande zone industrielle d'Europe dans les années 1960, la Plaine a connu une grave crise économique avec la désindustrialisation, dont elle s'est relevée récemment, notamment en profitant de l'effet d'image du Stade de France. Depuis lors, le quartier et celui du Landy sont devenus une des principales zones d'activité de l'immobilier d'entreprise de la région parisienne. Plusieurs milliers de logements y sont en construction ou seront construits dans la décennie 2000, formant de nouveaux quartiers d'habitat.

Les activités économiques, profondément modifiées par rapport à la grande époque industrielle de la Plaine, ont plusieurs points d'appui, notamment autour du site des Magasins Généraux, des Docks des Alcools rénovés ou encore de la nouvelle gare située sur la ligne D, où se sont installées des entreprises comme Generali, Arcelor ou certaines des directions de la SNCF.

En limite d'Aubervilliers, la station de métro Proudhon-Gardinoux (ligne 12) facilitera dès 2012 les transports en commun avec cette ville et Paris. La ligne de tramway Tram'y irriguera à terme ce quartier, qui manque d'une desserte de transports collectifs adaptée à ses besoins.

Pleyel

Le Carrefour Pleyel au début du XXe siècle était marqué par la présence de la manufacture de pianos
Fichier:Quartier Pleyel Saint-Denis 93.jpg
Le quartier est ponctué par la Tour Pleyel

Le quartier tient son nom de la fabrique des pianos Pleyel, fondée à cet emplacement par Ignace Joseph Pleyel (1757-1831) en 1807. La manufacture fermera dans les années 1960 (mais renaîtra près d'Alès).

C'est d'abord un quartier d'affaires, autour notamment de la « tour Pleyel », et secondairement résidentiel. Une tour de bureaux de 128 mètres de haut, bâtie sur les terrains de l'ancienne manufacture de pianos, a été inaugurée le [2]. Face à elle se dresse un important site d'EDF. Dès 2007, le quartier accueillera le projet de Cité du cinéma, piloté par Luc Besson, dans une ancienne centrale électrique.

Des voies à grande circulation et de chemin de fer l'isolant du reste de la ville, le quartier a donc tendance à se tourner davantage vers Saint-Ouen.
Modèle:Station du métro de paris

Cosmonautes

Quartier situé à l'est de Saint-Denis, aux abords de La Courneuve, et relié au reste de la ville par le tramway (1)

Allende / Delaune

Cité des Cosmonautes
Le quartier du Canal et de la Gare, ainsi que Delaunay-Belleville, sont d'anciens sites industriels, tels cette usine Sulzer, entreprise de mécanique lourde qui produisait notamment des moteurs diesel au nord de la Rue du Port. Ce site sera transformé, à l'occasion du prolongement de la ligne (T)(1) vers Asnières - Gennevilliers - Les Courtilles, dans le cadre de l'aménagement du secteur Confluence

La zone des Tartres, partagée avec Pierrefitte-sur-Seine et Stains est le site sur lequel vont être transférées les Archives Nationales. L'Université de Paris VIII et la station terminus du métro Saint-Denis - Université sont tout proches.

Joey Starr et Kool Shen (NTM) viennent du Quartier Allende.

Gare / Delaunay / Belleville

La gare accueille le trafic du (RER)(D), quatrième du réseau RER par son trafic quotidien de 60 000 passagers, et assure la correspondance avec de nombreuses lignes de bus et le tramway T1 (troisième pôle de transports multimodal, tous types de transports collectifs cumulés).

Le quartier Gare est bordé par la Seine et le canal Saint-Denis. C'est l'un des quartiers de la ville avec l'habitat le plus vétuste, mal sécurisé. Toutefois, les efforts entrepris pour éradiquer l'habitat insalubre commencent à porter leurs fruits; vers 2005, plusieurs nouveaux programmes immobiliers voient le jour dans le quartier. La prolongation du tram vers Gennevilliers est prévue à l'horizon 2011.

De plus les travaux pour créer le Tram'Y, une nouvelle ligne de tram allant de la Porte de Paris à Villetaneuse et Épinay-sur-Seine devraient commencer en 2009-2010.

Mutualité / Champ de Courses / Joliot Curie / Saint-Rémy

Le quartier Mutualité tire son nom des ouvriers des environs, qui, au début du XXe siècle, se sont faits maçons pour construire leurs maisons sur ce qui n'étaient que des jardins. Faute d'apports personnels, ils ont mutualisé leurs moyens financiers et humains pour parvenir à leurs fins. Ce quartier, traversé par la rue Henri Barbusse, est probablement l'un des plus conviviaux de Saint-Denis. Au bout de la rue, à la limite de Stains, se trouve un champ de cultures maraîchères qui permet de se fournir en produits frais biologiques au cœur de la banlieue. L'exploitant, René Kersanté, qui exploite ces champs ainsi que ceux voisins de la zone des Tartres, serait le dernier maraîcher de Seine-Saint-Denis[3]

Entre Mutualité et Joliot-Curie, la ville est moins agréable, fracturée par les routes à quatre voies et la tranchée de l'autoroute A1. On y trouve notamment l'hôpital Delafontaine.

Floréal / Saussaie / Courtille

Quartier résidentiel aux abords de Stains et du Parc de La Courneuve. Occupé principalement par les trois cités Floréal (la plus ancienne 1962) et ses voisines La Saussaie au nord (1970-1971) et La Courtille au sud, plus quelques pavillons aux abords des trois cités. La population y est d'environ 7500 personnes. Le principal équipement est le Stade de Marville.

La Porte de Paris

La Porte de Paris au XIXe siècle
Le quartier de la Porte de Paris, vers 2005.
La gare routière au dessus de la station de métro est encore en service

La Porte de Paris est un quartier de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Nœud de nombreux axes de communication, c'est aussi une fracture dans le paysage urbain de la ville, qui sépare les quartiers du centre-ville de la Plaine Saint-Denis, ou Pleyel des Francs-Moisins. Le site Danielle Casanova du centre hospitalier de Saint-Denis, s'y trouve. Le secteur construit au nord recèle dans la décennie 2000 de nombreux logements anciens et insalubres, qui ont donné parfois lieu à des situations dramatiques, comme impasse Picou[4].

On y trouve jusqu'en 2005 un immense rond-point avec jusque six voies, dont le trafic de la Modèle:Nationale (près de 45 000 voitures chaque jour, dont 20 000 en transit), une gare routière créée en 1976 avec 9 lignes de bus au centre du rond-point, un parking souterrain, une station-service, une station de métro de la ligne(13), un canal, le viaduc de l'autoroute A1 (construite en 1966) et sa sortie vers Pleyel. Tout, sauf un endroit pour les piétons.

Avec l'arrivée de l'autoroute Modèle:Autoroute, puis celle du métro et l'installation de la gare routière, la Porte de Paris a subi de nombreuses transformations. Sa restructuration est un projet à long terme qui a suscité bien des débats entre partenaires et habitants.

Le débat sur l'avenir de cette zone a commencé en 1996 et les premiers projets sont échafaudés en 1998. Le fruit de ces réflexions est repris par la communauté d'agglomération Plaine Commune qui se met en place en janvier 2000. Commencés le , les travaux doivent s'achever en 2011 pour créer un vrai quartier qui assure une "véritable continuité" piétonne entre le centre-ville et La Plaine Saint-Denis d'après la mairie. Depuis 1997, le Comité de la Porte de Paris, composé des riverains, ne cesse de souligner que la Porte de Paris est aussi un espace vert (de nombreux arbres ont déjà été sacrifiés). Le Comité de la Porte de Paris propose depuis plus de dix ans que le lien entre la Plaine Commune et le centre historique de Saint Denis soit végétal et non urbain.

Selon la municipalité, l'objectif est de créer un quartier diversifié avec des logements, des commerces, des bureaux, des équipements publics, donner plus de place aux piétons, assurer une meilleure interconnexion entre les différents modes de transports en commun et la circulation automobile

En 2005, la nouvelle gare routière s'installera rue Danielle Casanova. L’urbaniste Guy Henri, qui travaille sur ce projet depuis des années, a imaginé de remettre à niveau le quartier autour des voies du futur tramway Tram'y, pour lesquels les travaux préparatoires ont commencé en 2008.

Modèle:Station du métro de paris

Histoire

Fondations

Agglomération gallo-romaine au IIe siècle, alors appelée Catolacus (vicus Catolacus, domaine de Catullus, propriétaire gallo-romain); traversée par la voie Lyon-Harfleur.
Au IIIe siècle, une petite compagnie de missionnaires venus d'Italie pour apporter la foi chrétienne en Gaule atteint Lutèce. Parmi eux, Denis, qui sera le premier évêque de la ville. Selon Grégoire de Tours qui le raconte trois siècles plus tard, Denis est martyrisé et décapité (autour de l'année 250) à Montmartre, mais cela ne l'arrête pas : il marche la tête sous le bras jusqu'au village de Catolacus où il s'effondre et où il sera enterré.
Plus tard ce seront la quasi-totalité des rois, reines et princes de France qui seront à leur tour inhumés à Saint-Denis, donnant une destinée historique et un développement considérable à l'église abbatiale.

Ville marchande

Au début du VIIe siècle, Dagobert fit reconstruire l'oratoire et le prieuré élevé par Sainte Geneviève en 475, et créa une foire qui devint au XIIe siècle : la foire du Lendit ; dès le Moyen Âge, les marchands y vinrent de toute l' Europe et de Byzance ; la foire était inaugurée chaque année par le recteur de l'Université de Paris qui y venait en grande cérémonie (il levait à cette occasion son droit sur tout le parchemin mis en vente et en constituait la provision nécessaire à tous les collèges).

XIIe au XVIe siècles

Le 3 janvier 1378, l'empereur Charles IV, souffrant d'un accès de goutte, arrive à Saint-Denis dans une litière noblement attelée, envoyée par Charles V. Le cortège arrive devant l'abbatiale, à l'entrée de laquelle les moines sont groupés pour accueillir l'empereur et son fils

En 1125, affranchissement des habitants par Suger, abbé de Saint-Denis, conseiller éminent de Louis VI et de Louis VII, qui reconstruisit l'abbatiale et l'agrandit. Inhumation de saint Louis le 21 mai 1277. Le 10 novembre 1567, bataille de Saint-Denis entre catholiques et protestants (ces derniers furent vaincus mais eurent le temps de dépouiller les châsses de leurs joyaux et profanèrent les sépultures) ; le connétable Anne de Montmorency y trouva la mort. La ville souffrit aussi des guerres de la Ligue. Elle se rendit le 9 juillet 1590 à Henri IV, qui abjura en 1593 dans l'abbatiale. La ville dépérit au XVIe siècle au point de ne compter plus que 2500 habitants, avant qu'au siècle suivant l'installation de plusieurs lieux de recueillement n'inverse la tendance.

XVIIe au XVIIIe siècles

Saint-Denis vers 1780 (carte de Cassini)

En 1648, institution de six Rosières annuelles, tradition qui s'est maintenue jusqu’à nos jours. Au temps de la Fronde, la ville subit pillages, viols, assassinats et incendies. Louis XIV y créa des filatures, des tissages et teintureries.

En 1756, construction par Charles Axel Guillaumot de la caserne des Suisses (disparue aujourd'hui) qui logeaient jusque-là chez l'habitant. Louis XV y fit de fréquents séjours pour rendre visite à sa fille Louise-Marie au Carmel et traversait souvent la ville pour aller chasser dans la plaine Saint-Denis; il fit tracer la route de la Révolte pour aller de Versailles à Saint-Denis sans passer par Paris. Jean-Jacques Rousseau y séjourna en juin 1767, à son retour d'Angleterre. En septembre 1792, formation du « bataillon Saint-Denis » qui fut envoyé à Jemmapes. Le 17 septembre 1793, le nouveau régime rebaptisa Saint-Denis, « Franciade », nom qui lui resta jusqu'en 1800 ; ce fut aussi l'époque de la profanation des cercueils royaux.

Du XIXe siècle à 1939

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, le commerce, l'artisanat et l'agriculture laissèrent la place à l'industrie lourde : à la fin du siècle, Saint-Denis comptait 80 usines dont la plus ancienne était une usine de métallurgie datant de 1784 (laminoir de plomb). En 1896, élection de la première municipalité socialiste ; ville « rouge » en 1920 après la scission de la SFIO. L'industrie provoque l'afflux d'une forte immigration bretonne puis espagnole, notamment en raison de la guerre civile espagnole. Dans cette ville ouvrière, les conditions de vies deviennent encore plus difficiles avec la crise économique des années 1930.

L'inondation dans le centre ville pendant la crue de la Seine de 1910
Salle des alternateurs de la centrale électrique de Saint-Denis en 1912

« La misère est grande dans la ville des rois de France. On compte plus de 4000 chômeurs. Des milliers de Dionysiens vivent dans des foyers insalubres. La tuberculose, la mortalité infantile battent des records (...) C'est dire que le programme du Front Populaire pour le pain, la paix et la liberté connaît une large approbation (...) Le 5 juin [1936], nous comptons 98 entreprises en grève» rappelle Auguste Gillot[5] Deux jours plus tard sont signés les Accords de Matignon.

Des maires communistes sont élus jusqu'en 1930 ; le dernier maire, Jacques Doriot, quitta le Parti communiste en 1934, il fut révoqué en 1937, une liste Front Populaire menée par Fernand Grenier l'emportant au premier tour le 20 juin.

La commune se divise alors en 3 zones :

  • une zone industrielle au sud dans les quartiers de la Plaine et de Pleyel (de certaines de ces usines sont sorties des œuvres d'art comme les mosaïques du Panthéon, du Louvre, de l'Opéra, de la Madeleine, du tombeau de Pasteur ; des statues monumentales comme celles de Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille et de l'Opéra de Paris)
  • la zone résidentielle au nord-ouest composée de grandes cités HLM que la municipalité a fait construire depuis la Libération
  • enfin la zone commerciale au centre, où le marché couvert occupe l'emplacement de l'ancien dépôt de mendicité.

Pendant la Seconde Guerre mondiale [6]

  • 1940 : L'armée allemande entre dans la ville le 13 juin. 2 897 soldats domiciliés à Saint-Denis sont faits prisonniers de guerre dans des camps en Allemagne. La municipalité est alors dirigée par Marcel Marshall, membre du Parti populaire français de Jacques Doriot. Dès le 15 juin est recensé un premier acte de sabotage. Le 25 novembre, le conseil municipal fait rebaptiser la rue de la République rue du Maréchal Pétain. Le 6 décembre, Auguste Delaune est arrêté pour acte de Résistance et interné au camp d'Aincourt, dont il s'évade avant d'être repris puis torturé à mort en 1943.
  • 1941 : Le 27 février, un soldat allemand est jeté dans le canal Saint-Denis par deux personnes. Le 14 mai est organisée la première rafle de juifs par la Préfecture de Police. Le 15 mai, la direction clandestine du Parti communiste appelle à la constitution d'un « Front national pour la liberté et l'indépendance de la France »; à Saint-Denis, il regroupera des membres de différentes sensibilités. Plusieurs militants socialistes participent à la constitution de groupe « Libération Nord ». L'un d'entre eux, Lucien Bourriau parvient à sauver deux jeunes filles juives. Le 13 décembre est arrêté Marcel Paul, qui deviendra plus tard ministre du général De Gaulle.
  • 1942 : Le 14 avril, un acte de sabotage a lieu à l'usine Hotchkiss, où la direction collabore activement à l'Occupation et porte la durée du travail à 60 heures par semaine. Le 29 mai, les juifs de la ville doivent porter l'étoile jaune. En octobre, plusieurs grèves ont lieu dans les usines Hotchkiss, Delaunay et Cazeneuve pour protester contre les départs de main d'œuvre vers l'Allemagne.
  • 1943 : Le 23 mars, Désiré Lelay, ancien conseiller municipal de la ville, secrétaire du syndicat CGT de la métallurgie meurt après s'être évadé d'un camp d'internement. En mai et juin, naissance du « comité local de libération de Saint-Denis ». Le 27 mai, Jean Moulin tient la première réunion du Conseil national de la Résistance où l'on trouve Auguste Gillot, élu conseiller municipal en 1937. Le 14 juillet, une manifestation est organisée par plusieurs centaines d'habitants qui crient « Vive la France ! » ; à la suite de dénonciations, 35 jeunes sont emprisonnés.
  • 1944 : Les 21 avril, 22 juin, 2 août et 7 août, la ville subit de durs bombardements, en particulier dans le quartier de la Plaine. On comptera 355 morts et plusieurs centaines de sinistrés. Le 17 août, Henri Bulliard est chargé par l'état-major de la résistance de former les troupes qui devront reprendre la ville; il reçoit le renfort de la compagnie des 250 à 300 Francs-tireurs et partisans de Roger Sémat. Le 18 août, des barricades sont levées; les ponts, la gare, les usines de gaz et la centrale électrique de Pleyel sont placés sous surveillance de la résistance. La mairie est prise le 20 août à 8 heures du matin, sur ordre du comité local de libération présidé par Fernand Vanhollebeke. Le 27 août, les troupes du général Leclerc entrent dans la ville.

Après guerre

Après la Libération, Saint-Denis connaît, comme l'ensemble du pays, un important développement économique, marqué notamment par la présence d'une grande variété d'industries (métallurgie, machines outils, arts graphiques entre autres ) et de nombreux grands établissements, à commencer par l'usine à gaz du Landy.

Entrée de l'Université de Paris VIII à Saint-Denis, en 1981

Prenant la suite de certaines des entreprises de la première époque industrielle de Saint-Denis, on trouve ainsi des entreprises comme Jeumont Schneider, Thomson, Nozal, Cazeneuve ou encore Languepin. Saint-Denis accueille également un établissement de la SEITA, et plusieurs entreprises du secteur de la presse, comme l'imprimerie du journal Le Monde ou l'entreprise Paris Print Impression.

Le développement économique et démographique (la ville compte près de 100 000 habitants en 1968) s'appuie aussi, comme cela a été vu plus haut, sur la réalisation de très nombreux logements sociaux, notamment par résorption des bidonvilles situés dans certains quartiers. Entre 1948 et 1973, on construit ainsi plus de 10 000 logements HLM à Saint-Denis.

Toutefois, la ville est touchée de plein fouet par la crise économique dans les années 1970 et 1980. Attirés par le faible coût des loyers, et la proximité de la capitale, de nombreux immigrés s'y installent. La Plaine Saint-Denis qui fut la plus grande zone industrielle d'Europe devient la plus grande friche industrielle du continent.

En 1980, Saint-Denis accueille sur son territoire la jeune Université de Paris VIII qui, fondée peu après 1968 dans le Bois de Vincennes, vient d'en être délogée manu militari. On lui octroie l'emplacement d'un IUT, aussitôt rasé, et on reconstruit en hâte des locaux modernes.

Après 1998

Depuis l'inauguration du Stade de France, inauguré le , la ville qui avait connu un grave déclin économique est de nouveau en plein essor, notamment dans le quartier de la Plaine Saint-Denis. Le dynamisme autour du Stade de France a été renforcé par l'impact Coupe du Monde 1998. Ce dynamisme se poursuit depuis 2000 dans une structure intercommunale (dont la Plaine de France est le cœur) : Plaine Commune. Cette structure regroupe depuis 2005 huit villes: Saint-Denis, Aubervilliers, Villetaneuse, Pierrefitte-sur-Seine, Épinay-sur-Seine (membres fondateurs), L'Île-Saint-Denis, Stains (depuis 2003) et La Courneuve (depuis 2005). D'abord présidée par le maire de Villetaneuse Jacques Poulet, Plaine Commune est dirigé depuis janvier 2005 par Patrick Braouezec, député et ancien maire de Saint-Denis.

Au-delà du stade lui-même et de l'image nouvelle qu'il donne à la ville, des acquis subsistent de la Coupe du Monde 1998, comme la prolongation de la ligne 13 du métro vers Saint-Denis - Université.

L'expérience des multiples compétitions tenues depuis la Coupe du Monde 1998 sont un atout pour la candidature de Paris aux Jeux Olympiques d'été de 2012, dans laquelle la ville est très impliquée. Hélas, l'échec de la candidature française a compromis l'implication de l'État dans certaines opérations, comme les tramways en projets vers Sarcelles et Villetaneuse.

En novembre 2003, Saint-Denis a accueilli avec Paris le deuxième Forum social européen.

Le , un scrutin illégal mais soutenu par la plupart des chefs de file de la gauche était organisé sur la question du droit de vote des étrangers non-européens aux élections locales. Ce scrutin jugé illégal par le tribunal administratif de Cergy le 23 février, a été organisé par le maire communiste de Saint-Denis, Didier Paillard et soutenu par des personnalités comme François Hollande (PS), Marie-George Buffet (PCF), Dominique Voynet (Verts), Olivier Besancenot (LCR), Arlette Laguiller (LO), Danielle Mitterrand (PS) et Mouloud Aounit (MRAP). [7]

En septembre-octobre 2007, Saint-Denis a accueilli la Coupe du monde de Rugby.

Démographie

Modèle:DemogFR

Sources : [8],[9]

Économie

De 1975 à 1995, Saint-Denis connaît une grande crise industrielle sur le quartier de la Plaine Saint-Denis. Le développement des studios audiovisuels - le territoire est principal centre national de production audiovisuel, ne peut compenser cette hémorragie. Une prise de conscience intercommunale amènera à la création de Plaine commune, qui sera très fortement dynamisée par la construction du Stade de France.

Fin 2004, l'installation de nouvelles entreprises tertiaires notamment autour du Stade de France se traduit par l’existence de 60000 emplois publics et privés sur la ville, ce qui correspond au niveau qui avait été atteint au plus fort de la période industrielle. En 10 ans, Saint-Denis compte 462 entreprises de plus (+ 23 %), dont de nombreux établissements de services : SNCF, Afnor, Generali, Arcelor… et un fort nombre d'établissements de santé (Afssaps, Agence de biomédecine, Haute autorité de santé, Établissement français du sang…). Cependant, les travailleurs du site sont souvent des salariés provenant d'autres zones et le taux de chômage de la ville reste très fort (17 % début 2005, 4200 RMIstes en 2006).

Au festival de Cannes 2005, le réalisateur et producteur Luc Besson annonce avoir bouclé le financement de la Cité du cinéma, pôle professionnel du cinéma, qui doit être l'équivalent hexagonal de Cinecittà à Rome ou Pinewood à Londres. L'ouverture du pôle, sur l'ancien site EDF du Quartier Pleyel est prévue pour 2007.

Le budget municipal s'est élevé en 2005 à 183 millions d'euros.

Transports

Infrastructures de transport

La ville est desservie par les autoroutes A1 et A86. Elle se trouve sur les routes nationales 1, 14 et 186.

La Seine forme la limite ouest de la Commune, et le Canal Saint-Denis sépare le centre historique de la ville, de la Plaine Saint-Denis. Le port fluvial a perdu toute importance, mais le canal comprend encore des activités portuaires à Saint-Denis, généralement liées aux silos à béton.

Transports en commun

Fichier:JF 128 - Saint-Denis - Place du Théâtre - Sortie des ouvriers Delaunay-Belleville.JPG
Le tramway Enghien - Trinité devant l'actuel Théâtre Gérard-Philippe. On voit ici la sortie des ouvriers de l'usine Delaunay-Belleville

Au début du XXe siècle, la ville fut un nœud de lignes de tramway qui connectaient la ville à ses voisines (Épinay-sur-Seine et l'Enghien - Trinité, Pierrefitte, Stains, Aubervilliers, Villeneuve-la-Garenne, Saint-Ouen et Paris. Ces lignes ont toutes été supprimées avant 1938.

La ville est desservie par plusieurs lignes majeures de transports, par le chemin de fer et la gare historique, puis notamment depuis 1992 (tramway T1) et surtout 1998 (prolongement de la ligne 13 jusqu'à l'Université de Paris VIII, nouvelles stations RER B et D à proximité du stade…), les transports publics lourds dans la ville restent incomplets. Les quartiers résidentiels de l'est restent à l'écart et les liaisons avec les villes environnantes difficiles[10].

Le prolongement de la ligne 12 en 2012, station Proudhon - Gardinoux à la Plaine Saint-Denis, en limite d'Aubervilliers puis, ultérieurement à Mairie d'Aubervilliers) feront disparaître un point noir.

Toutefois la ligne 13, principale desserte de la ville très surchargée et cause de nombreuses protestations des riverains. L'intégration de l'une des deux branches nord de la ligne dans la ligne 14 du métro de Paris est envisagée, ainsi qu'une solution alternative qui verrait la ligne 14 prolongée de manière autonome, de manière à croiser les deux branches de la ligne 13 et lui donner une correspondance. Ces hypothèses ne sont malheureusement pas financées, et leur réalisation demeure très incertaine. La ligne risque donc de rester invivable longtemps aux heures de pointe. Son prolongement vers Stains n'est pas envisagée dans un horizon prévisible, compte tenu de cette saturation.

Le prolongement vers Gennevilliers par l'Île-Saint-Denis du T1 en 2011 permettra enfin d'ouvrir une vraie liaison avec le département voisin des Hauts-de-Seine et la ville de Gennevilliers (par l'Île-Saint-Denis).

La réalisation du tramway dit Tram'y au départ de la Porte de Paris vers Épinay et Villetaneuse s'engage en 2008, mais la section sud de ce projet, entre la Porte de Paris à Saint Denis, le quartier du Franc Moisin et du Stade de France vers la gare Évangile du RER E dans le quartier de la Porte d'Aubervilliers demeure très incertaine, car non étudiée.

La réalisation du Tramway Saint-Denis - Garges-Sarcelles entre la Place du 8 mai 1945, Pierrefitte-sur-Seine et la Gare de Garges - Sarcelles va débuter à la fin 2008.

Les transports collectifs lourds de la ville et au-delà du département vont s'améliorer à moyen terme, mais resteront sans doute longtemps insuffisants.

Administration

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Logo actuel de la ville
L'Hôtel de Ville de Saint-Denis

Intercommunalité

Saint-Denis est membre-fondateur de la communauté d'agglomération Plaine Commune, qui s'étend sur huit villes, et joue un rôle économique fondamental aux portes de Paris.


Situation administrative

La ville est chef-lieu de trois cantons :

Après avoir été le siège d'un arrondissement de l'ancien département de la Seine, la ville est à nouveau le chef-lieu d'un arrondissement du département de la Seine-Saint-Denis, depuis le décret N°93-259 du 26 février 1993.

Liste des maires successifs

Didier Paillard (en haut à droite), lors des Secondes assises de la Porte de Paris, le 19 avril 2008

La ville est gérée par des maires communistes depuis la Libération. Elle l'était depuis (au moins) 1930 avec Jacques Doriot, avant qu'il ne soit exclu du PCF et qu'il évolue vers la Collaboration. Doriot ayant été contraint à la démission en 1937, le communiste et futur résistant Fernand Grenier reconquiert la ville (et le siège de député).

Liste des maires successifs de Saint-Denis[11]
Période Identité Étiquette Qualité
11 décembre 2004 2014 Didier Paillard PCF conseiller général
1991 2004 Patrick Braouezec PCF député
1971 1991 Marcelin Berthelot PCF député
1944 1971 Auguste Gillot PCF  
Période Identité Étiquette Qualité
1939 1944 Marcel Marschall PPF  
1937 1939 Fernand Grenier PCF  
1931 1937 Jacques Doriot PCF  
1930 1931 Gaston Venet    
1925 1930 Camille Vuillaume    
1925 1925 Louis Laporte    
1922 1925 Gaston Philippe    
1921 1922 Emile Connoy    
1912 1921 Gaston Philippe    
1904 1912 Alexandre Adam    
1900 1904 Ernest Thivet-Hanctin    
1896 1900 Denis Quintainne    
1894 1896 Victor Menand    
1892 1894 Albert Joseph Walter    
1890 1892 Pierre Devoluet    
1889 1890 Victor Masse    
1888 1889 Emile Revest    
1886 1888 Henri Leroy    
1884 1886 Jean-François Moreaux    
1878 1884 Auguste Gibault    
1876 1878 Charles Thomas    
1874 1876 Clovis Floquet    
1872 1874 Jean-François Moreaux    
1871 1872 Karrer-Combrun    
1870 1871 Jean-François Moreaux    
1870 1870 Auguste Gibault    
1849 1870 Hilaire Giot    
1848 1849 Adrien Pierre Le Roy Des Barres    
1837 1848 Victor Brisson    
1830 1837 Sébastien Boye    
1826 1830 Ange Chambaut    
1824 1826 Bardet    
1824 1824 Ange Chambaut    
1821 1824 Jean-Baptiste Duplessis    
1816 1821 Gabriel Benoist    
1815 1816 Casimir Turpigny    
1815 1815 Gabriel Dezobry    
1814 1815 Gabriel Benoist    
1811 1814 Louis-François Descemet    
1806 1811 Gabriel Dezobry    
1800 1806 Tinthoin    
1799 1800 Maximilien Besche    
1798 1799 Guiard    
1793 1798 Minée    
1793 1793 Joseph Pollart    
1789 1793 Augustin Pelletier    
1772 1789 Louis-François Hochereau    
1757 1772 Martin Ragot    
1720 1757 Jean-Baptiste Le Laboureur    


Lors des élections municipales de 2008, le PS a provoqué une primaire au premier tour du 9 mars 2008, qu'il perdit face à la liste d'union de nombreuses forces de gauche, menée par le PCF. Il s'est néanmoins maintenu au second tour, alors que la liste UMP fusionnait avec celle du MoDem. Lors du second tour, la liste menée par le maire sortant Didier Paillard a gagné l'élection au second tour par 51,12 % des exprimés face au PS et à la liste d'union UMP - MoDem[12], qui constituent l'opposition municipale.

Conseil consultatif des citoyens étrangers

Dans la lignée du référundum local du [13], où la municipalité avait consulté la population sur la possibilité de permettre de voter aux élections locales pour les étrangers non-européens[14], le conseil municipal du a créé un Conseil des citoyens étrangers, composé de dix hommes et dix femmes, désignées par le Conseil Municipal, à raison de 15 représentants pour la majorité municipale et 5 pour l'opposition.

Ce conseil sera consulté sur tous les grands sujets et participera pleinement à l'élaboration de la politique municipale[15].

Sécurité

Le taux de criminalité de la circonscription de police de Saint-Denis (incluant L'Île-Saint-Denis) [16] (crimes et délits, chiffres 2005) est de 150,71 actes pour 1000 habitants ce qui est très largement supérieur aux moyennes nationale (83/1000) et départementale (95,67/1000) et avec un taux de résolution des affaires par les services de police de 19,82 %, le plus bas du département [17].

Jumelages

De plus la ville a entrepris des programmes d'aide et de coopération avec

Monuments et lieux touristiques

Le tympan du portail de l'ancien couvent des Ursulines
Ce couvent a été construit en 1644, sur des plans attribués à François Mansart pour la congrégation des Ursulines, qui était arrivée à Saint-Denis en 1628.
L'église, trois ailes du cloître et une partie des bâtiments claustraux ayant été démolis à la fin du XIXe siècle, ce qui restait de l'ancien monastère fut aménagé en logements et vendu en copropriété.
  • La Basilique du XIIe siècle, nécropole des rois de France - première église de style gothique au monde, elle est à la fois une église cathédrale, abbatiale et royale.
  • Le Stade de France. Inauguré en janvier 1998, il contient 80 000 places, et accueille des matches de football (finale de la coupe du monde 1998), de rugby, des compétitions d'athlétisme et des concerts.
  • La Maison d'éducation de la Légion d'honneur, à côté de la Basilique, assure l'enseignement des jeunes filles, petites filles et arrières-petites filles de personnes décorées de la légion d'honneur ou de l'ordre du mérite qui le souhaitent. Il occupe le cloître de l'ancienne Abbaye royale de Saint-Denis.
  • La Maison des Masques (ou des mascarons), rue de la boulangerie, date de la fin des années 1730 et est aujourd'hui murée et étayée. Son nom vient des quatre visages sculptés qui surplombent chaque fenêtre de l'étage.
    Classée à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 25 janvier 2006, sa réhabilitation est envisagée par une société immobilière spécialisée, qui y aménagera des logements et un commerce[18].
  • Le portail du couvent des Ursulines, rue des ursulines, comprenant un splendide tympan orné d'une Vierge à l'Enfant, attribuable à la seconde moitié du XVIIe siècle.
  • Le Carmel royal de Saint Denis, qui abrite le Musée d'Art et d'Histoire de la ville.
  • Le musée d'orfèvrerie Christofle détenant une collection de plus de 2000 pièces d'orfèvrerie créées par Christofle depuis 1830.
  • Un bâtiment anodin mais symbolique sur le quai de Seine juste en face de l'Île-Saint-Denis, la Maison Coignet. Il est le premier bâtiment en béton armé de France. En l'absence de tout usage, il est très dégradé.
  • Le siège du quotidien l'Humanité, conçu par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer à proximité de la Basilique, est remarquable par la plasticité de ses façades ondulantes, par la mise en œuvre du béton, et par la place qu'il occupe dans l'architecture contemporaine[19].

Ville fleurie : 2 fleurs Fichier:Ville fleurie.svg Fichier:Ville fleurie.svg renouvellées en 2007 [20].

Personnalités liées à la ville

L'Abbé Suger, dans un manuscrit ancien
Didier Daeninckx

Culture et loisirs

Universités

Entrée de l'Université de Paris VIII à Saint-Denis, en 1998
  • L'Université de Paris VIII, spécialisée dans les Sciences de la culture, accueille 21000 étudiants, 1100 enseignants-chercheurs et 40 centres de recherches. Elle propose 6 DUT, 23 licences, 8 licences professionnelles, 86 masters (dont 36 à finalité professionnelle), et 48 doctorats.
  • L'IUT de Saint-Denis, dépendant de l'Université de Paris XIII accueille 1800 étudiants. Il est organisé en 8 départements: Gestion des entreprises et des administrations (GEA, 1969); Techniques de commercialisation (TC, 1969); Mesures physiques (MP, 1970); Génie mécanique et productique (GMP, 1973); Hygiène, sécurité, environnement (HSE, 1974); Génie industriel et maintenance (GIM, 1981); Science et génie des matériaux (SGM, 1998); Techniques de commercialisation en italien (TC La Plaine, 2004)


Sports

  • Le Stade de France accueille de grandes compétitions de football, le Tournoi des Six Nations, divers événements ou concerts
  • En 2007, la ville a accueilli la Coupe du Monde de rugby
  • Meeting annuel d'athlétisme, premier au monde par son affluence
  • Semi-marathon annuel, la « Voie Royale »
  • Plus de 10 % de la population est inscrite dans un club de la ville, pour pratiquer un vaste éventail de sports dans les salles dédiées de la ville.

Produits locaux

Miel béton

Du « miel béton » est produit à Saint Denis par le parti poétique[26]

Cultes

  • Musulman

La ville possède 11 lieux de cultes musulman.[27]

Notes et références

  1. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
  2. Le Journal de Saint-Denis, n)754, 2 juillet, page 9
  3. Marie-Pierre Bologna, « Drancy : Le dernier maraicher, vedette du salon gastronomique », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,‎
  4. Immeuble insalubre impasse Picou: une assoce tire la sonnette d'alarme, Dominique Sanchez, Le Journal de Saint-Denis n°758, 24 septembre 2008, page 3
  5. L'Humanité, 17 juillet 1996
  6. De nombreuses informations sont issues d'une brochure éditée par la municipalité en 2005 pour le soixantième anniversaire de la Libération de la ville.
  7. "Saint-Denis : le référendum sur le vote des étrangers attire les électeurs", Le Figaro, 26 mars 2006
  8. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  9. INSEE: Population depuis le recensement de 1962
  10. Site de Plaine Commune : http://www.plainecommune.fr/page/p-119/art_id-308/
  11. Liste des maires de Saint-Denis sur www.francegenweb.org
  12. Résultats des élections municipales 2008 - 2(nd) tour
    Votants 41,9 %
    Exprimés 40,3 %
    Liste Paillard (PCF) - 51,1 % des exprimés - 41 sièges
    Liste Sali (PS) - 30,6% des exprimés - 8 sièges
    Liste Ducos-Fonfrède (UMP) - 18,3 % des exprimés - 4 sièges
    Source Le Parisien.
  13. Ce référundum a été jugé illégal par jugement du Tribunal administratif de Cergy-Pontoise
  14. « Saint-Denis : le référendum sur le vote des étrangers attire les électeurs », Le Figaro, 26 mars 2006
  15. E.S., « Saint-Denis : Creation d’un conseil des citoyens étrangers », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,‎
  16. Préfecture de Seine-Saint-Denis : le commissarit de Saint-Denis et son ressort de compétence
  17. Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 de la Seine-Saint-Denis
  18. Source : Le journal de Saint-Denis N°658 du 5 avril 2006
  19. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du Préfet d'Île-de-France 2007 - 587 du 23 avril 2007.
  20. « Palmarès du concours Villes et villages fleuris - Seine Saint Denis » (consulté le )
  21. Site des médiathèques de Plaine Commune
  22. Site du TGP
  23. Site de Génération NTM.
  24. Site officiel.
  25. Marie-Pierre Bologna, « Un grand nom de la danse choisit Saint-Denis », Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis,‎
  26. Site officiel.
  27. L'Annuaire musulman, édition 2008

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Jacques Grossard, Huit villes à découvrir en Île-de-France : Plaine Commune, Neuilly-sur-Seine, Vendredi Treize éditions, coll. « Urban's guide », , 96 p. (ISBN 978-2-9530241-0-4, présentation en ligne)
  • Guide du Routard de la banlieue
  • Atlas historique de Saint-Denis, des origines au XVIIIe siècle, sous la direction de Michel WYSS, Éditions de la Maison des sciences de l'Homme, Paris, 1996
  • Sous la direction de Roger Bourderon et de Pierre de Peretti, Histoire de Saint-Denis, Privat, coll. « Pays et villes de France », (ISBN 2-7089-8270-2)
  • Saint-Denis : notice historique et renseignements administratifs, Paris, Impr. de l'école d'Alembert (Montévrain), coll. « État des communes du département de la Seine à la fin du XIXe siècle », , 323 p. (lire en ligne)

Liens externes

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