Boussange
Boussange | |
L'église Saint-Pierre. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Commune | Gandrange |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 57175 |
Démographie | |
Gentilé | Boussangeois |
Population | 131 hab. (1900) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 16′ 26″ nord, 6° 08′ 48″ est |
Historique | |
Fusion | 1812 |
Commune(s) d'intégration | Gandrange |
Localisation | |
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Boussange est une ancienne commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est. Elle est rattachée à la commune de Gandrange depuis 1812.
Géographie
[modifier | modifier le code]Boussange est sur la rive gauche de l'Orne, à 10 km au sud de Thionville.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Anciennes mentions : Buosinga (XIe siècle)[1], Bolsenges[1] et Bolsanges[2] (1128), Bouzange (1245)[1], Buisange (1273)[1], Boussange (1380)[1], Buolsange (XVe siècle)[1], Bossange et Bocenge (XVe siècle)[1], Bolsingen (1515)[1], Bolsinga (1544)[1], Boulsange (1586)[1], Bolsange (1594)[1], Bussingen (XVIIe siècle)[1], Bolsinguen (1686)[1], Boussange (1793)[3], Bolzange (1801)[3], Boussange ou Bolzingen (1836)[4], Boussange ou Bolsingen (1839)[5], Boussingen (1863)[6].
En francique luxembourgeois : Bolséngen[7] et Bolséng[8]. En allemand : Bolzingen[9], Bolsingen[1] et Bussingen (1871-1918 et 1940-1944). En lorrain roman : Bossange[1] et Bossanche[7].
Selon Auguste Longnon, qui se base sur la mention Bolsenges de 1128, il s'agit de Bolzo[10], une forme hypocoristique d'un nom d'homme ayant pour terme initial bold ou bald[10] ; cette forme est suivie du suffixe -ingen francisé en -enges puis -ange.
C’est probablement la graphie Bolzingen ou Bolsingen qui a donné le gentilé germanique Bolzinger, que l’on retrouve en tant que patronyme à partir du XVIIe siècle dans les communes alentour du pays thionvillois[11].
Microtoponymie
[modifier | modifier le code]Une partie d'une voie romaine, touchant l'Orne au niveau de Boussange, était anciennement appelée « la Hell » (l'enfer = chemin des morts)[12], mot qui s'écrit Häll en luxembourgeois standard.
Histoire
[modifier | modifier le code]C’est avec le nom de Bolsingen que cette paroisse se trouve inscrite dans la matricule des églises de l’ancien décanat de Redingen ou Romba du diocèse de Metz[6]. La paroisse de Boussange avait Hagondange pour annexe et dépendait de l'archiprêtré de Rombas ainsi que du chapitre de la cathédrale de Metz[1].
Ce village dépendait de la prévôté de Thionville, au sein du duché de Luxembourg[13], puis fut cédé au royaume de France en 1659 (traité des Pyrénées). Boussange fut par la suite intégré dans le bailliage de Thionville[1] et était le siège d’une justice haute, moyenne et basse en 1681[1].
Le , la commune de Boussange fut réunie à celle de Gandrange par décret[1]. En 1817, ce village avait une population de 129 individus, 24 maisons, et un territoire productif de 215 hectares dont 5 en vignes[14].
En 1935, la municipalité gandrangeoise fit démolir l'ancienne église romane de Boussange. C'est alors que fut trouvée une stèle dédiée à Mercure sous ses fondations[15].
Administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Pierre
- Château de Boussange[16]
-
L'ancienne église.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- M. Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale, p. 35
- Académie impériale de Metz, Mémoires de l'Académie impériale de Metz, volume 45, 1865, p. 448
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bolzange », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- M. Duclos, Dictionnaire général des villes, bourgs, villages et hameaux de la France, Paris, Bureau central des dictionnaires, 1836, p. 69
- Briand de Verzé, Nouveau dictionnaire de la France, 3e édition, Paris, Belin-Leprieur, 1839, p. 215
- Publications de la société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le grand-duché de Luxembourg, volume 18, 1863, p. 192
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440)
- Henri Leyder, Lëtzebuerger Marienkalender 1997, iwwerschaft 03/2011
- Adrien Guibert, Dictionnaire géographique et statistique, Paris, Jules Renouard et Cie, 1850, p. 292
- Auguste Longnon, Les noms de lieu de la France : leur origine, leur signification, leurs transformations, Paris, Édouard Champion, 1923, p. 219
- Données GeneaNet
- Les Cahiers Lorrains, no 1, 1934.
- Jules Vannérus, Dénombrements des feux des duché de Luxembourg et comté de Chiny, Bruxelles, 1921
- M. Viville, Dictionnaire du département de la Moselle, Metz, 1817
- Les Cahiers Lorrains, no 5, 1938.
- Journal officiel de la République française, 1932
Liens externes
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- Ressource relative à la géographie :