Banyuls-sur-Mer
Banyuls-sur-Mer | |||||
![]() Vue d'ensemble de Banyuls. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Solé (DVD) 2020-2026 |
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Code postal | 66650 | ||||
Code commune | 66016 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Banyulencs, Banyulenques | ||||
Population municipale |
4 752 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 112 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 28′ 59″ nord, 3° 07′ 41″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 965 m |
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Superficie | 42,43 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Côte Vermeille | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Banyuls-sur-Mer Écouter ([baɲulssyʁmɛːʁ][1], en catalan, Banyuls de la Marenda[2]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie et dans l'arrondissement de Céret. Deuxième station balnéaire la plus méridionale de France métropolitaine, Banyuls-sur-Mer est fréquentée en toutes saisons. Elle groupe autour de sa baie la vieille ville, le port, une plage (galets et sable) et une jetée prenant appui sur un îlot rocheux : l'île Grosse où se trouve le monument aux morts de 1914-1918, œuvre du sculpteur Aristide Maillol. Ses habitants sont appelés les Banyulencs et les Banyulencques. La ville donne son nom à la région viticole du banyuls.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Banyuls est située dans les Pyrénées-Orientales sur la Côte Vermeille au sud de Perpignan. La commune est limitrophe de l'Espagne.
Banyuls-sur-Mer est située sur la partie la plus orientale de la chaîne pyrénéenne, où le massif des Albères se jette dans la mer Méditerranée, y dessinant un paysage de crêtes et de criques. Banyuls est le point de départ ou d'arrivée du GR 10 et de la HRP qui traverse les Pyrénées jusqu'à Hendaye et l'Atlantique.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 4 243 hectares. La topographie de la commune est montagneuse, avec de grands écarts d'altitude. Le point le plus bas est à zéro mètre, soit le niveau de la mer. Son sommet culmine à 965 mètres[5]. Le centre du village est à une altitude de 4 m[6]. L'altitude moyenne est de l'ordre de 483 mètres.[réf. nécessaire]
Au sud du territoire, se trouve le col de Banyuls qui culmine à 361 mètres d'altitude, lieu de passage transfrontalier entre la France et l'Espagne.
Reposant sur un substrat principalement siliceux, les sols sont acides, d'où la présence de maquis et non de garrigues, présents sur les sols calcaires.[réf. nécessaire]
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].
Hydrographie[modifier | modifier le code]
- La Baillaury[8] est un minuscule torrent, souvent à sec, qui traverse la commune. Son nom désigne l'or[9].
- rec de la Rovira, près du musée Maillol ;
- rec de les Escomes.
Les inondations et les coulées de boues sont les principales catastrophes survenues au cours des vingt dernières années : sept événements recensés[10].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Voies routières[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par la RD 914 en direction de Cerbère et de Port-Vendres et la RD 86 en direction de Collioure et de Port-Vendres.
La ligne 540 (Cerbère <> Perpignan) du réseau régional liO dessert la commune.
Un réseau de navette gratuite couvre Banyuls-sur-Mer toute l'année.
Un autre réseau nommé Esti'Bus se rajoute pendant l'été
Voies ferroviaires[modifier | modifier le code]
Depuis la gare de Banyuls-sur-Mer, l'on emprunte la ligne allant de Cerbère à Narbonne. D'autres gares sont situées à proximité de la commune, comme celle d'Argelès-sur-Mer et celle de Gare de Perpignan.
Voies maritimes[modifier | modifier le code]
Le port de plaisance de Banyuls dispose de 120 places saisonnières[11].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
L'essentiel du peuplement de Banyuls-sur-Mer est concentré sur la côte. Dans l'intérieur des terres se trouvent différents hameaux, souvent constitués autour d'anciens mas fortifiés ou des tours de guet :
- Les Abeilles, lieu d'une ancienne église paroissiale, constituait jadis une seigneurie à part entière ;
- Puig del Mas ;
- Mas d'en Reig ;
- Mas Parer ;
- Mas Atxer ;
- Mas Xatard.
- Mas Paroutet
Logements[modifier | modifier le code]
4 446 logements à Banyuls-sur-Mer (2006)[12]
Catégorie :
- Résidence principale : 2 229
- Logement occasionnel : 4
- Résidence secondaire : 2 164
- Logements vacants : 50
Type :
- Maisons : 2 055
- Appartements: 2 360
- Autres: 32
Âge :
- Avant 1949 : 1 310
- De 1949 à 1974 : 1 524
- De 1975 à 1981 : 356
- De 1982 à 1989 : 390
- De 1990 à 1998 : 658
- De 1999 à 2005 : 212
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom catalan de la ville est Banyuls de la Marenda[6].
Dès 981, on trouve la première mention écrite de la cité sous deux formes différentes : Balneum et Balneola[6], en latin Balneolis qui veut dire lagune, faisant référence à la Bassa, qui est un marécage formé par l'embouchure de la rivière du Vallauria[11]. La cité est dénommée Bannils de Maritimo en 1074 puis Bannulis de Maredine en 1197[6], Banyuls de Marestma au XIIIe siècle, Banyuls del Marende en 1674, Bagnols del Maresme en 1774 et Banyuls de la Marenda à partir du XIXe siècle[13].
Histoire[modifier | modifier le code]
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Plusieurs dolmens situés sur le territoire de la commune attestent d'une présence humaine dès le Néolithique[14]. La grotte de Poada, située dans le Sud de la commune, a livré des vestiges du Néolithique moyen et du premier âge du fer[15].
Antiquité[modifier | modifier le code]
Les Celtes et les Grecs occupaient déjà la côte en 400 av. J.-C.
Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]
L'organisation du vignoble, implanté par les Grecs et Phéniciens[réf. nécessaire], va être radicalement modifiée, au cours du Moyen Âge, par les Templiers [réf. nécessaire] qui mettent en place un système de filtrage et d'écoulement des eaux pluviales qui est d'ailleurs toujours utilisé actuellement.
La seigneurie de Banyuls-Cerbère est située sur le territoire contrôlé par la commanderie du Mas-Deu. Le cartulaire de la commanderie a été conservé. Il porte le titre d'«El llibre de la creu blanca » (Le livre de la croix blanche). La lecture (ardue) du cartulaire nous apprend que l'ordre du Temple possède par legs, 1 mas bâti dans la seigneurie de Banyuls-Cerbère. Le 12 octobre 1246, 33e année du règne de Jacques Ier d'Aragon dit le Conquérant, Guilhema femme de Guilhem de Pau « Donzell » de Banyuls-Cerbère lègue à l'ordre de la milice du Temple une partie de son « honnor » (propriété) du mas « del Villa Superior d'en Guilhem » (l'actuel mas Reig), avec les hommes et les femmes attachés à ce lieu. Un document daté de 1264 (51e année du règne de Jacques I d'Aragon dit le Conquérant) liste les redevances dues par les occupants aux Templiers : « 11 migeras de frumentos » (11 mesures de froment soit 198 litres), « dos y media d'ordia » (2,5 mesures d'orge soit 45 litres), et des « raims, oli, cera y bestia » (raisins, olives, cire et bêtes probablement de basse-cour comme les oies, les poules, voire les porcs...). Cette liste nous indique qu'aucun chevalier ne réside dans le mas. L'ordre a donné en fermage à une famille paysanne les bâtiments et les terres. De plus, sans être modestes les redevances dues par le fermier sont bien loin d'égaler celles payées par d'autres fermiers pour des mas aux terres soit plus étendues soit plus fertiles. Les chevaliers de l'ordre du Temple seraient-ils à l'origine de la construction des murettes qui étagent les collines ? Peu probable. Les paysans installés depuis le IXe siècle et tirant leur subsistance uniquement de la terre, n'ont sûrement pas attendu 400 ans et la venue des chevaliers pour structurer les parcelles sur les collines. Les chevaliers seraient-ils à l'origine du « peu de gall » (canal de drainage en forme de patte d'oie) ? Pas si sûr. Alors qu'ils possèdent aussi un mas dans le village voisin de Collioure, pourquoi n'ont-ils construits ce modèle particulier de drainage qu'à Banyuls et pas dans le mas colliourenc distant de 3 kilomètres et installé à la même époque dans les mêmes types de reliefs et de sols ? Plus prosaïquement, l'hypothèse du lien entre Banyuls et les chevaliers du Temple a été créée par des publicitaires dans les années 1950 afin de (re)donner « une image médiévale » au vin de Banyuls[16].
Comme en témoignent les vestiges archéologiques, il faut attendre le IXe siècle pour que soit habitée de manière continue un espace positionné sur une hauteur située en contrebas du col de Banyuls. Depuis ce point haut, les premiers habitants ont commencé à défricher les collines, jusqu'à ce que leurs descendants arrivent en bord de mer et s'y installent durant le XVe siècle. Le premier peuplement des Abeilles est issu d'une politique volontaire menée par Charlemagne à la fin du VIIIe siècle et poursuivie par son fils durant le IXe siècle. À partir de 785 avec la conquête de la Marca Hispanica par Charlemagne, la nouvelle administration royale carolingienne s'appuie sur le réseau déjà existants des monastères. Ces établissements deviennent les agents de la politique de colonisation lancée dans les territoires ruraux peu peuplés et reculés de la nouvelle zone frontière du Regnum francorum (le royaume des francs). À partir de 844 pour favoriser la mise en culture des terres de l'Empire carolingien, le fils de Charlemagne, Charles II le Chauve officialise et systématise dans les zones frontalières de son empire, le mécanisme de « l'aprisio » déjà contenu dans le droit romain. Désormais, le paysan qui pendant 30 ans défriche, cultive et défend une terre, la reçoit à la fin de son engagement en « alodios » (pleine et entière propriété)[17].
La ville change régulièrement de suzerain, les Banyulencs ont vu le Royaume d'Aragon, puis Royaume de Majorque du XIIe au XIVe siècle, puis appartient ensuite au Royaume de Castille au XVe siècle[réf. nécessaire].
Période moderne[modifier | modifier le code]
L'ensemble du Roussillon est rattaché au royaume de France en 1659, par le traité des Pyrénées signé par Louis XIV de France et Philippe IV d'Espagne, séparant la Catalogne en deux parties. Il faudra plusieurs siècles pour l'adoption de la langue et l'acceptation de la nouvelle autorité française[11].
À travers la nouvelle frontière se développe une intense contrebande et cette pratique devient la spécialité de la ville. Les pêcheurs, pendant deux siècles, vont transporter, selon les périodes, du tabac, du sel, du riz, du sucre, des draps ou des peaux. Louis XIV et ses successeurs sont impuissants face au phénomène et ces « échanges » vont rester dans une totale impunité. La ville fut nommée la « République contrebandière »[11].
Sous Louis XV, grâce à la construction de deux batteries côtières en 1758[18] (l'une en haut de la plage, à l'emplacement de l'actuelle place et l'autre sur le Cap) et à l'entretien de deux bateaux de guerre à Port-Vendres exclusivement destinés à sécuriser la côte, la côte Banyulencque commence à être sécurisée vis-à-vis des razzias barbaresques. Les habitants, qui n'occupaient que l'intérieur du territoire (mas fortifiés), commencent à s'installer sur le bord de la côte (village actuel).
Les troupes espagnoles voulant récupérer la région du Roussillon, tentent une invasion dirigée par le général Ricardos en 1793. Mais durant la bataille du col de Banyuls, ceux-ci se heurtent à la résistance des habitants.
La commune de Port-Vendres est créée le à partir de territoires distraits des communes de Collioure et de Banyuls-sur-Mer[19].
En 1880 arrive le chemin de fer, ce qui désenclave la ville. Puis les activités changent, la pêche laisse place à la viticulture et au tourisme qui deviennent les activités principales de Banyuls.
Le zoologiste Henri de Lacaze-Duthiers fonde le laboratoire Arago en 1882, abritant plus de 250 espèces représentatives de la faune aquatique méditerranéenne[11].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Canton[modifier | modifier le code]
En 1790, la commune de Banyuls-sur-Mer est incluse dans le canton de Collioure. Celui-ci étant supprimé en 1801, elle est rattachée au canton d'Argelès jusqu'en 1973 et passe ensuite au canton de la Côte Vermeille lors de sa création[19],[5].
À compter des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de la Côte Vermeille, déjà existant mais entièrement reconfiguré.
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Les premières élections municipales se déroulent à Banyuls-sur-Mer en 1790, et elles voient la victoire de Jean-Ange FERRER. Cependant, victime de problèmes de santé, il doit démissionner en 1791, et laisser la place à Raphaël VILAREM qui occupe le poste jusqu'aux élections de 1793. Les élections de 1793 voient la victoire de François PAGES qui occupe le fauteuil de maire jusqu'aux élections de 1795[20].
Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]
Juridictions[modifier | modifier le code]
Banyuls-sur-Mer dépend des tribunaux de :
- Tribunal d'instance : Perpignan ;
- Tribunal de grande instance : Perpignan ;
- Conseil des Prud'hommes : Perpignan ;
- Tribunal pour enfants : Perpignan ;
- Cour d'appel : Montpellier ;
- Tribunal administratif : Montpellier ;
- Cour administrative d'appel : Marseille[25].
Communauté de communes de la Côte Vermeille[modifier | modifier le code]
Créée le 31 octobre 2001, la communauté de communes de la Côte Vermeille est composée de quatre communes : Collioure, Port-Vendres où se trouve le siège, Banyuls-sur-Mer et Cerbère, pour une superficie de 78,40 km² et une population de 15 058 habitants. Le Président est M. Michel Moly.
La propreté des plages et la qualité des eaux de baignades restent leurs premières préoccupations.
Forces de l'ordre et sécurité[modifier | modifier le code]
- Gendarmerie rue Amiral Vilarem.
- Le Poste des Secouristes (MNS) est situé Avenue de la République.
- La caserne de Sapeurs-pompiers de Banyuls est située Route du Mas Reig.
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
La déchèterie la plus proche se trouve à Port-Vendres, à Paulilles à 3 kilomètres (déchèterie de Cosprons).
Jumelages[modifier | modifier le code]
Kralupy nad Vltavou (Tchéquie) (18 150 hab., 21,9 km2) ;
Settle (Angleterre) (2 421 hab.).
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Démographie ancienne[modifier | modifier le code]
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Notes :
- 1358 : population pour Les Abeilles uniquement ;
- 1378 : pour le Val de Banyuls ;
- 1470 : dont 35 f pour Banyuls et 23 f pour le Val de Banyuls, 2 f pour Les Abeilles et 5 f pour Cosprons ;
- 1515 : dont 29 f pour le Val de Banyuls, 3 f pour Cosprons et 1 f pour Les Abeilles ;
- 1553 : pour Banyuls, Cosprons et Les Abeilles.
Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]
- Évolution de la population
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2018, la commune comptait 4 752 habitants[Note 1], en augmentation de 1,52 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
La commune est classée[Quand ?] 2 180e pour son nombre d'habitants en France, 1 636e pour sa superficie et 7 322e pour sa densité.
- Chiffres de la population
La population a augmenté de 2,3 % entre 1999 et 2007 mais le taux d'hommes a baissé de 0,4 %, et donc au contraire, le nombre de femmes a augmenté de 0,4 %.
On constate une population vieillissante puisque le pourcentage des moins de 19 ans chez les hommes a réduit de 0,8 % et de 0,2 % pour les femmes, 4,4 % pour les hommes de la tranche 20–39 ans et de 3,8 % chez les femmes, toujours entre 1999 et 2007. Et donc cela se répercute sur les tranches 40–59 ans et les plus de 59 ans qui, réunies, augmentent de 5,3 % pour les hommes et de 4 % pour les femmes.
En 2007, le pourcentage de célibataires est de 28,4 %, les mariés sont présents à 48,9 % ; on trouve 13,5 % de veufs et 9,2 % de divorcés.
Le nombre de ménages dans la commune est de 2 218, le nombre moyen de personnes par ménage est de 2 mais les ménages d'une seule personne représentent tout de même 39,7 %. 78,2 % des ménages possèdent au minimum une voiture[30].
selon la population municipale des années : | 1968[31] | 1975[31] | 1982[31] | 1990[31] | 1999[31] | 2006[32] | 2009[33] | 2013[34] |
Rang de la commune dans le département | 9 | 12 | 18 | 18 | 19 | 20 | 20 | 22 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement[modifier | modifier le code]
- École maternelle et primaire publique Jules Ferry[35].
- Centre aéré et Maison des jeunes (rue Carrer Espolla Rabos).
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête du vin de Banyuls : 10 août[36] ;
- Fête communale : du 29 au 31 août[36] ;
- Fête des Vendanges : depuis 1996, des animations sont proposées pendant trois jours, devant le succès rencontré depuis 2010, cette manifestation se déroule sur cinq jours, du mercredi au dimanche, la deuxième semaine du mois d'octobre[37] ;
- Vide-grenier : fin avril ;
- Fête de l'Orange : troisième week-end du mois de février ; produits de terroir, animations diverses ;
- Festival de flamenco à l'ascension ;
- Fête des Écarts (fête des Mas) : dimanche de Pentecôte, repas champêtre et animations diverses ;
- Fête catalane : deuxième week-end du mois de juillet ; expositions, chants marins, défilés en costumes traditionnels, pyramides humaines et bals ;
- Fête du Puig Del Mas (vieux Banyuls) : quatrième week-end du mois de juillet ; spectacles et animations diverses ;
- Grand festival de Sardanes : deuxième week-end du mois d'août ;
- Festa Major : troisième week-end du mois d'août, fête du village avec bals, sardanes, feu d'artifice et animations diverses ;
- Fête de la science : en novembre, organisée par le Laboratoire Arago et les amis du Laboratoire Arago.
Santé[modifier | modifier le code]
La commune dispose d'un centre héliomarin, de deux pharmacies, d'un institut de thalassothérapie, six infirmières libérales, huit médecins généralistes pour trois cabinets dont deux centres médicaux, un laboratoire d'analyse médical et deux dentistes.
Sports[modifier | modifier le code]
Les randonnées à pied ou à vélo sont possibles grâce aux nombreux sentiers dont le GR10, tout comme des randonnées sous-marines et sports nautiques.
Des événements sportifs sont organisés sur la plage l'été.
On trouve aussi une multitude de clubs de sport dans la commune :
Sports Collectifs :
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Sports Nautiques :
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Sports individuels :
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Il y a un stade, le stade Pierre-Gastou (football et rugby). Il y a un gymnase, le gymnase Jacques-Moret.
Cultes[modifier | modifier le code]
Banyuls-sur-Mer est le centre de la paroisse de la Côte Vermeille[38].
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 24 282 €[39].
Emploi[modifier | modifier le code]
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
La viticulture est la principale activité et rapporte 15 millions d'euros de chiffres d'affaires chaque année. « Le Banyuls », appellation d'origine contrôlée de 1936, est limité aux quatre communes de la Côte Vermeille, soit 1 800 hectares de vignes.
Le vin de Banyuls est connu pour son être doux et naturel, provenant de vieilles vignes cultivées en terrasses sur les coteaux pentus des Pyrénées (ici, les Albères). Les vignes, essentiellement du grenache, sont vendangées jusqu'en octobre pour obtenir un raisin surmûri, à haute teneur en sucre.
Le tourisme est la deuxième activité en relation.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Banyuls est devenue cité Odyssea, celle-ci respecte son cahier des charges commun[40].
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le monument aux morts, sculpté par Aristide Maillol.
- Les ruines du château de Querroig, situées sur la frontière et à cheval sur les territoires de Banyuls-sur-Mer, Cerbère et Portbou (
Inscrit MH (2016)).
- Maison Douzans, maison particulière comprenant des peintures d'Aristide Maillol (
Inscrit MH (2015)).
- Dolmens
- Églises
- Église romane la Rectoria (XIIe siècle),
Inscrit MH (1962)[41].
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette de Banyuls-sur-Mer. Assise à 200 mètres d'altitude et tournée vers l'est, elle reçoit les premiers rayons du Soleil. Paul Reig la fit construire en 1863, probablement à la suite d'un pèlerinage à Notre-Dame de La Salette située dans l'Isère.
- Église baptiste
- Église Saint-Jean-Baptiste de la Bassa, église romane.
- Église Sainte-Marie des Abeilles, de style roman.
Équipements culturels[modifier | modifier le code]
- Bibliothèque de Banyuls.
- La salle Novelty, avec des séances de cinéma le mardi, le jeudi (ciné–goûter pour les enfants) et un mercredi par mois.
- Aquarium public de l'observatoire océanographique, rattaché au laboratoire Arago (laboratoire de recherche en biologie marine et aquarium public) détaché de l'Université Pierre-et-Marie-Curie de Paris et associé à l'EPHE. On y trouve plus de 200 espèces de végétaux, d'invertébrés marins et de poissons originaires du département dans quarante bassins depuis 1885.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
- Le jardin méditerranéen du Mas de la Serre rattaché au Laboratoire Arago est un parc botanique qui a ouvert ses portes en 2010. Ancien jardin de recherches sur l'acclimatation des végétaux du monde entier, le laboratoire de recherche est aujourd'hui fermé.
- Réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls : elle s'étend sur 6,5 km et couvre 650 ha de mer entre les communes (à l'initiative de sa création) de Banyuls et de Cerbère[42]. Elle est l'unique réserve naturelle exclusivement marine de France. L'idée de la création de la Réserve naturelle nationale de Cerbère-Banyuls remonte à 1969 : le maire de Cerbère fut inquiet de la dégradation de la Côte Vermeille à cause du phénomène touristique et par l'augmentation de l'effort de pêche. Avec l'aide du laboratoire Arago, ils décident d'étudier le cas. C'est le 26 février 1974, qu'ouvre officiellement la réserve.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'or aux quatre pals de gueules, à une barque catalane de sinople, habillée et flammée d'argent, voguant sur une mer d'azur, accompagnée d'un listel d'argent chargé de la devise IN MARE VIA TUA en lettres capitales de sable brochant en chef.[43]
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Films tournés à Banyuls-sur-Mer[modifier | modifier le code]
Films tournés en partie ou en totalité à Banyuls-sur-Mer :
- 1943 : le documentaire Aristide Maillol, sculpteur de Jean Lods, qui filme Aristide Maillol un an avant sa mort est tourné à La Métairie, sa maison à Banyuls depuis 1910 ;
- 1969 : Désirella, film de Jean-Claude Dague sorti en 1970 ;
- 1969 : Et qu'ça saute !, film de Guy Lefranc, sorti en 1970 ;
- 1970 : L'Étalon, film français réalisé par Jean-Pierre Mocky, sorti en 1970 ;
- 2015 : Orage, de Fabrice Camoin, sorti en 2015.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- François Rous (1828-1897) : curé de la commune et négociant en vin, mort à Banyuls-sur-Mer ;
- Aristide Maillol (1861-1944) : sculpteur né et mort à Banyuls-sur-Mer ;
- Adolphe d'Espie (1878-1956) : homme politique ancien maire de la commune et écrivain (notamment sous le nom de Jean de La Hire), né à Banyuls-sur-Mer ;
- Otto Fritz Meyerhof (1884-1951), médecin et biochimiste germano-américain. Il est colauréat avec Archibald Vivian Hill du prix Nobel de physiologie ou médecine de 19221 pour ses recherches sur le métabolisme musculaire notamment la glycolyse. A Banyuls-sur-Mer avec son épouse Hedwig Meyerhof, en 1940, en attente de franchir les Pyrénées pour échapper aux nazis ;
- André Lwoff (1902-1994) à Paris, chercheur en biologie français, prix Nobel de physiologie ou médecine en 1965, avec François Jacob et Jacques Monod, pour la découverte du mécanisme utilisé par certains virus (plus exactement des provirus) pour infecter des bactéries. Il possède un mas à Banyuls-sur-Mer ;
- Manolo Valiente (1908-1991) : sculpteur espagnol inhumé au cimetière du Stade de Banyuls-sur-Mer ;
- Lucien Barris (1921-) : joueur de rugby à XV et à XIII né à Banyuls-sur-Mer ;
- Marc Eyraud (1924-2005) : acteur mort à Banyuls-sur-Mer ;
- Jacques Sagols (1929-) : joueur de rugby à XV né à Banyuls-sur-Mer ;
- Raymond Centène (1958-) : évêque de Vannes né à Banyuls-sur-Mer ;
- Ludovic Fabregas (1996-) : handballeur professionnel, a grandi à Banyuls-sur-Mer.
- Walter Benjamin (1892-1940) : Walter Benjamin philosophe né en Allemagne a tenté de fuir le troisième Reich en passant par un chemin frontalier de la commune et s'est suicidé le 26 septembre 1940 à Portbou en Espagne.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Communauté de communes de la Côte Vermeille
- Banyuls (VDN)
- GR10
- Mur de la Méditerranée
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 104.
- (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne)
- Carte IGN sous Géoportail
- Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le 24 août 2013)
- Notice Cassini
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