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Le Perthus

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Le Perthus
Le Perthus
Vue du Perthus.
Blason de Le Perthus
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes du Vallespir
Maire
Mandat
Thierry Thadée
2020-2026
Code postal 66480
Code commune 66137
Démographie
Gentilé Perthusiens, Perthusiennes
Population
municipale
560 hab. (2021 en évolution de −4,44 % par rapport à 2015)
Densité 131 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 27′ 54″ nord, 2° 51′ 48″ est
Altitude Min. 196 m
Max. 647 m
Superficie 4,27 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vallespir-Albères
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Le Perthus
Géolocalisation sur la carte : France
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Le Perthus
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Le Perthus
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Le Perthus

Le Perthus [lə pɛʁtys] Écouter (en catalan El Pertús) est une commune française située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la rivière de Rome. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Perthus est une commune rurale qui compte 560 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Perthusiens ou Perthusiennes.

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune du Perthus se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 10 km de Céret[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Les Cluses (3,2 km), L'Albère (3,3 km), Maureillas-las-Illas (5,2 km), Montesquieu-des-Albères (6,1 km), Le Boulou (7,2 km), Villelongue-dels-Monts (7,6 km), Saint-Jean-Pla-de-Corts (7,8 km), Laroque-des-Albères (8,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Le Perthus fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[4].

Sur le plan physique, le village chef-lieu est à cheval sur la frontière entre la France et l'Espagne. Le ravin de la Comtesse et la route nationale 9 le divisent en deux parties : le nord et l'ouest du village sont la commune et le village français du Perthus. L’est et le sud, anciennement appelés Els Límits et dépendant de la commune de La Jonquera, province de Gérone, s'appellent à présent El Portús depuis le par décision du conseil municipal (ajuntament) de La Jonquera. La partie française de l’agglomération est plus peuplée que la partie espagnole. L'‍avenue de France / avinguda Catalunya fait office de frontière séparant les deux pays, la chaussée de la RN9 proprement dite étant française et la bordure du trottoir-est étant espagnole. D'aval en amont, les bornes-frontière 574, 575 et 576 matérialisent précisément la délimitation des deux pays. La borne 577, la plus massive est située en haut de la rue de la Comtesse.

Le village est construit dans le col du même nom. Bien que le village soit situé au sud du col, il est partagé entre l'Espagne et la France afin que cette dernière garde la souveraineté sur le fort de Bellegarde qui contrôlait le passage entre les deux pays. Voir les articles col du Perthus et Col de Panissars.

Situation de la commune.

Géologie et relief

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La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

Hydrographie

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La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records LE PERTHUS (66) - alt : 295 m 42° 28′ 24″ N, 2° 51′ 30″ E
Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-11-1989 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,4 4,5 6,8 8,6 12,2 15,9 18,3 18,4 15 12 7,6 4,8 10,7
Température moyenne (°C) 8 8,5 11,2 13,2 17,1 20,9 23,8 23,9 19,9 16,1 11,3 8,3 15,2
Température maximale moyenne (°C) 11,6 12,6 15,7 17,8 22 26 29,3 29,3 24,8 20,1 14,9 11,8 19,7
Record de froid (°C)
date du record
−5,6
08.01.09
−6
09.02.12
−5,2
11.03.10
0,6
15.04.1999
3
04.05.10
7
12.06.19
11,3
10.07.1993
10,8
29.08.1997
6,8
28.09.07
1,1
25.10.03
−3,6
22.11.1998
−4,5
15.12.01
−6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
23,5
03.01.18
24,8
03.02.20
27,1
24.03.1994
30,7
08.04.11
33,5
30.05.01
41,6
28.06.19
38
25.07.06
41,5
13.08.03
36
04.09.16
31,1
07.10.09
24,4
10.11.15
22,1
30.12.09
41,6
2019
Précipitations (mm) 77,7 66,8 59,2 81,3 84 47,9 26,2 49 79,4 109,1 75,5 95 851,1
Source : « Fiche 66137003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[9] : le « fort de Bellegarde » (129 ha), couvrant 2 communes du département[10] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[9] :

  • « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[11] ;
  • le « massif des Albères » (10 837 ha), couvrant 10 communes du département[12].

Au , Le Perthus est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,6 %), forêts (38,6 %), zones urbanisées (6,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La ligne d'autobus 533 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune du Perthus est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêt, mouvements de terrain et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[14],[15].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[16].

Les mouvements de terrain susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrain, soit des chutes de blocs[17]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[18].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Perthus est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

Les premières mentions du nom sont Pertusium en 1306 et Lo Pertus en 1343. Le sens du nom se trouve dans le latin pertusum : percement ou percée[21].

En catalan, le nom du village s’écrit El Pertús[22].

Borne pyramidale frontalière no 576.

Le village du Perthus, mentionné pour la première fois au début du XIVe siècle, est au Moyen Âge une propriété des comtes de Roussillon et d'Empúries[23].

Après le traité des Pyrénées en 1659, Le Perthus devient une frontière avec le royaume d'Espagne.

La commune est fondée une première fois le comme agrégation des communes des Cluses et de l'Albère sous le nom de Perthus. Devant le refus de ces deux communes d'être intégrées, ces deux communes redeviennent indépendantes dès le . Le , un morceau de territoire est amputé à la commune des Cluses, ainsi qu'à la commune de l'Albère, afin de former, définitivement cette fois, la nouvelle commune du Perthus, d'une taille réduite de 427 ha[23],[24]. Cependant, le territoire de la future commune est déjà défini dès 1848 et les élections organisées cette même année, avant même la création officielle de la commune. Le scrutin est immédiatement contesté pour divers motifs et deux des premiers élus voient leur élection invalidée en 1850 en raison de liens de parenté trop proches avec d'autres membres du conseil municipal[25].

En 1939, Le Perthus est l'un des points de passage du drame de la Retirada, exode massif des républicains espagnols exilés à la suite de la guerre d'Espagne, après la chute de Barcelone et de l'arrivée au pouvoir par la force de Franco en Espagne. Depuis la dictature franquiste et la Seconde Guerre mondiale, la ville du Perthus est considérée comme étant l'un des lieux de mémoire essentiels de la Seconde République espagnole en France.

Depuis les années 1950, c'est un des points de passages importants entre la France et l'Espagne mais aussi un immense centre commercial, analogue à celui situé à La Jonquera, au sud de la frontière.

Le , un important incendie se déclare sur le territoire de la commune, sur les versants sud et est de la colline du fort de Bellegarde, bloquant momentanément l'accès entre la France et l'Espagne[26].

Le , la commune intègre la Communauté de communes du Vallespir[27].

Politique et administration

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La mairie du Perthus.

Lors de sa création définitive en 1851, la commune du Perthus est incluse dans le canton de Céret, dont elle a fait partie depuis. Les deux communes dont elle est issue étaient alors incluses dans le canton de Céret pour Les Cluses et dans le canton d'Argelès pour L'Albère[24]. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires du Perthus[28]
Période Identité Étiquette Qualité
         
1851 1861 Pierre Porra    
1861 1863 Sylvestre Llabour    
1863 1875 Sylvestre Massot    
1875 1878 Auguste Vinyes    
1878 1878 Sylvestre Massot    
1878 1888 Joseph Cabanes    
1888 1891 Pierre Taulère    
1891 1908 Joseph Cabanes    
1908 1914 Joseph Angry    
1914 1929 Joseph Marty    
1929 1971 Joseph Casademon    
1971 1984 Jean-Louis Nibet    
1984 1989 Albert Sève    
1989 1995 Augustin Verdaguer    
1995 2008 Michèle Vert-Nibet    
2008 2014 Claude Picas[29]    
2014 7 septembre 2015 Albert Chiscano[30],[31]   Démissionne en 2015.
13 novembre 2015 3 octobre 2018 Marie-Hélène Ruart Lucquin[32]   Dissolution du conseil municipal en 2018.
décembre 2018 en cours Thierry Thadée    

Le conseil des Ministres a prononcé le mercredi la dissolution du conseil municipal[33]. La commune ne disposait plus de majorité, ce qui entraînait une situation de blocage : en 2017, la commune n’avait pas été en mesure de voter son budget.

Population et société

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Démographie ancienne

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La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1424
16 f16 f14 f8 f
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

En 2021, la commune comptait 560 habitants[Note 4], en évolution de −4,44 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
846846638829703625556617607
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
562592553548412448469500589
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
635841862699644634620578574
2009 2014 2019 2021 - - - - -
590585549560-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Note : Avant 1851, les habitants sont recensés avec L'Albère ou Les Cluses.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[38] 1975[38] 1982[38] 1990[38] 1999[38] 2006[39] 2009[40] 2013[41]
Rang de la commune dans le département 64 77 74 88 89 103 105 106
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

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La partie française de la commune possède une école bilingue (français-catalan) ouverte aux enfants des deux communautés, ce qui constitue une expérience pilote en matière d'éducation. Cette école se trouve en bordure de la rue du Petit Pont ou carrer del Còrrec de les Comtesses qui sépare les deux pays.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête patronale : 23 au [42].

En 2018, la commune compte 262 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 504 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 14 940 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 16,2 % 16,3 % 23,6 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 303 personnes, parmi lesquelles on compte 72,1 % d'actifs (48,5 % ayant un emploi et 23,6 % de chômeurs) et 27,9 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 238 emplois en 2018, contre 273 en 2013 et 339 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 153,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %[I 11].

Sur ces 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 61,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 25 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 605 [I 14].

Entreprises et commerces

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Durant la haute saison, on estime le nombre moyen de visiteurs quotidiens dans la rue commerciale à environ 70 000. Le Perthus est donc un site original où le calme du village contraste avec l'excitation de l'avenue commerçante.

Culture locale et patrimoine

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Ruines du prieuré de Panissars et fort de Bellegarde.

Monuments et lieux touristiques

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Le Perthus possède deux sites historiques importants : le fort de Bellegarde et l'espace archéologique de Panissars ayant abrité le trophée de Pompée érigé lors de son retour d'Espagne. Des bornes matérialisent la frontière franco-espagnole dans le village dont la plus visible dans l'avenue principale (avenue de France - avinguda de Catalunya) porte le numéro 576. Une autre borne pyramidale, en béton, sépare les deux pays, en amont de la rue du Petit Pont et portant le numéro 577.

Personnalités liées à la commune

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Culture populaire

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Dans leur spectacle « La brigade des feuilles », le duo d'humoristes Les Chevaliers du fiel font référence au Perthus, que les personnages interprétés considèrent comme une ville sainte pour les achats.

Héraldique

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Blasonnement :

D'or aux quatre pals de gueules chaussé de sinople, sur le tout, brochant en abyme, parti au premier d'azur à trois fleurs de lys d'or, au deuxième de gueules aux chaînes d'or posées en orle, croix et sautoir, chargées au cœur d'une émeraude au naturel.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Le Perthus ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Perthus » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Perthus » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Perthus » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Le Perthus et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Le Perthus et Céret », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches du Le Perthus », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
  5. Carte IGN sous Géoportail.
  6. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
  7. « Plan séisme » (consulté le ).
  8. « Fiche du Poste 66137003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune duPerthus », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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