Le Perthus
Le Perthus | |||||
Vue du Perthus. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Céret | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Vallespir | ||||
Maire Mandat |
Thierry Thadée 2020-2026 |
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Code postal | 66480 | ||||
Code commune | 66137 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Perthusiens, Perthusiennes | ||||
Population municipale |
560 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 131 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 27′ 54″ nord, 2° 51′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 196 m Max. 647 m |
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Superficie | 4,27 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vallespir-Albères | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Le Perthus [lə pɛʁtys] Écouter (en catalan El Pertús) est une commune française située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la rivière de Rome. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Perthus est une commune rurale qui compte 560 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Perthusiens ou Perthusiennes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune du Perthus se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].
Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 10 km de Céret[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Les Cluses (3,2 km), L'Albère (3,3 km), Maureillas-las-Illas (5,2 km), Montesquieu-des-Albères (6,1 km), Le Boulou (7,2 km), Villelongue-dels-Monts (7,6 km), Saint-Jean-Pla-de-Corts (7,8 km), Laroque-des-Albères (8,7 km).
Sur le plan historique et culturel, Le Perthus fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[4].
Sur le plan physique, le village chef-lieu est à cheval sur la frontière entre la France et l'Espagne. Le ravin de la Comtesse et la route nationale 9 le divisent en deux parties : le nord et l'ouest du village sont la commune et le village français du Perthus. L’est et le sud, anciennement appelés Els Límits et dépendant de la commune de La Jonquera, province de Gérone, s'appellent à présent El Portús depuis le par décision du conseil municipal (ajuntament) de La Jonquera. La partie française de l’agglomération est plus peuplée que la partie espagnole. L'avenue de France / avinguda Catalunya fait office de frontière séparant les deux pays, la chaussée de la RN9 proprement dite étant française et la bordure du trottoir-est étant espagnole. D'aval en amont, les bornes-frontière 574, 575 et 576 matérialisent précisément la délimitation des deux pays. La borne 577, la plus massive est située en haut de la rue de la Comtesse.
Le village est construit dans le col du même nom. Bien que le village soit situé au sud du col, il est partagé entre l'Espagne et la France afin que cette dernière garde la souveraineté sur le fort de Bellegarde qui contrôlait le passage entre les deux pays. Voir les articles col du Perthus et Col de Panissars.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 4,4 | 4,5 | 6,8 | 8,6 | 12,2 | 15,9 | 18,3 | 18,4 | 15 | 12 | 7,6 | 4,8 | 10,7 |
Température moyenne (°C) | 8 | 8,5 | 11,2 | 13,2 | 17,1 | 20,9 | 23,8 | 23,9 | 19,9 | 16,1 | 11,3 | 8,3 | 15,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,6 | 12,6 | 15,7 | 17,8 | 22 | 26 | 29,3 | 29,3 | 24,8 | 20,1 | 14,9 | 11,8 | 19,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−5,6 08.01.09 |
−6 09.02.12 |
−5,2 11.03.10 |
0,6 15.04.1999 |
3 04.05.10 |
7 12.06.19 |
11,3 10.07.1993 |
10,8 29.08.1997 |
6,8 28.09.07 |
1,1 25.10.03 |
−3,6 22.11.1998 |
−4,5 15.12.01 |
−6 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
23,5 03.01.18 |
24,8 03.02.20 |
27,1 24.03.1994 |
30,7 08.04.11 |
33,5 30.05.01 |
41,6 28.06.19 |
38 25.07.06 |
41,5 13.08.03 |
36 04.09.16 |
31,1 07.10.09 |
24,4 10.11.15 |
22,1 30.12.09 |
41,6 2019 |
Précipitations (mm) | 77,7 | 66,8 | 59,2 | 81,3 | 84 | 47,9 | 26,2 | 49 | 79,4 | 109,1 | 75,5 | 95 | 851,1 |
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[9] : le « fort de Bellegarde » (129 ha), couvrant 2 communes du département[10] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[9] :
- « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[11] ;
- le « massif des Albères » (10 837 ha), couvrant 10 communes du département[12].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Perthus est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,6 %), forêts (38,6 %), zones urbanisées (6,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La ligne d'autobus 533 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune du Perthus est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêt, mouvements de terrain et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[14],[15].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[16].
Les mouvements de terrain susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrain, soit des chutes de blocs[17]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[18].
-
Carte des zones inondables.
-
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune du Perthus est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les premières mentions du nom sont Pertusium en 1306 et Lo Pertus en 1343. Le sens du nom se trouve dans le latin pertusum : percement ou percée[21].
En catalan, le nom du village s’écrit El Pertús[22].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village du Perthus, mentionné pour la première fois au début du XIVe siècle, est au Moyen Âge une propriété des comtes de Roussillon et d'Empúries[23].
Après le traité des Pyrénées en 1659, Le Perthus devient une frontière avec le royaume d'Espagne.
La commune est fondée une première fois le comme agrégation des communes des Cluses et de l'Albère sous le nom de Perthus. Devant le refus de ces deux communes d'être intégrées, ces deux communes redeviennent indépendantes dès le . Le , un morceau de territoire est amputé à la commune des Cluses, ainsi qu'à la commune de l'Albère, afin de former, définitivement cette fois, la nouvelle commune du Perthus, d'une taille réduite de 427 ha[23],[24]. Cependant, le territoire de la future commune est déjà défini dès 1848 et les élections organisées cette même année, avant même la création officielle de la commune. Le scrutin est immédiatement contesté pour divers motifs et deux des premiers élus voient leur élection invalidée en 1850 en raison de liens de parenté trop proches avec d'autres membres du conseil municipal[25].
En 1939, Le Perthus est l'un des points de passage du drame de la Retirada, exode massif des républicains espagnols exilés à la suite de la guerre d'Espagne, après la chute de Barcelone et de l'arrivée au pouvoir par la force de Franco en Espagne. Depuis la dictature franquiste et la Seconde Guerre mondiale, la ville du Perthus est considérée comme étant l'un des lieux de mémoire essentiels de la Seconde République espagnole en France.
Depuis les années 1950, c'est un des points de passages importants entre la France et l'Espagne mais aussi un immense centre commercial, analogue à celui situé à La Jonquera, au sud de la frontière.
Le , un important incendie se déclare sur le territoire de la commune, sur les versants sud et est de la colline du fort de Bellegarde, bloquant momentanément l'accès entre la France et l'Espagne[26].
Le , la commune intègre la Communauté de communes du Vallespir[27].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Canton
[modifier | modifier le code]Lors de sa création définitive en 1851, la commune du Perthus est incluse dans le canton de Céret, dont elle a fait partie depuis. Les deux communes dont elle est issue étaient alors incluses dans le canton de Céret pour Les Cluses et dans le canton d'Argelès pour L'Albère[24]. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.
Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Le conseil des Ministres a prononcé le mercredi la dissolution du conseil municipal[33]. La commune ne disposait plus de majorité, ce qui entraînait une situation de blocage : en 2017, la commune n’avait pas été en mesure de voter son budget.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie ancienne
[modifier | modifier le code]La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2021, la commune comptait 560 habitants[Note 4], en évolution de −4,44 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Note : Avant 1851, les habitants sont recensés avec L'Albère ou Les Cluses.
selon la population municipale des années : | 1968[38] | 1975[38] | 1982[38] | 1990[38] | 1999[38] | 2006[39] | 2009[40] | 2013[41] |
Rang de la commune dans le département | 64 | 77 | 74 | 88 | 89 | 103 | 105 | 106 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Enseignement
[modifier | modifier le code]La partie française de la commune possède une école bilingue (français-catalan) ouverte aux enfants des deux communautés, ce qui constitue une expérience pilote en matière d'éducation. Cette école se trouve en bordure de la rue du Petit Pont ou carrer del Còrrec de les Comtesses qui sépare les deux pays.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Fête patronale : 23 au [42].
Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018, la commune compte 262 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 504 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 14 940 €[I 5] (19 350 € dans le département[I 6]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 16,2 % | 16,3 % | 23,6 % |
Département[I 8] | 10,3 % | 12,9 % | 13,3 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 303 personnes, parmi lesquelles on compte 72,1 % d'actifs (48,5 % ayant un emploi et 23,6 % de chômeurs) et 27,9 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 238 emplois en 2018, contre 273 en 2013 et 339 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 155, soit un indicateur de concentration d'emploi de 153,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,8 %[I 11].
Sur ces 155 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 67 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 61,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,6 % les transports en commun, 25 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Activités
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 605 €[I 14].
Emploi
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Durant la haute saison, on estime le nombre moyen de visiteurs quotidiens dans la rue commerciale à environ 70 000. Le Perthus est donc un site original où le calme du village contraste avec l'excitation de l'avenue commerçante.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Monuments et lieux touristiques
[modifier | modifier le code]Le Perthus possède deux sites historiques importants : le fort de Bellegarde et l'espace archéologique de Panissars ayant abrité le trophée de Pompée érigé lors de son retour d'Espagne. Des bornes matérialisent la frontière franco-espagnole dans le village dont la plus visible dans l'avenue principale (avenue de France - avinguda de Catalunya) porte le numéro 576. Une autre borne pyramidale, en béton, sépare les deux pays, en amont de la rue du Petit Pont et portant le numéro 577.
- Le Fort de Bellegarde ;
- Le Col de Panissars, où se rencontrent les vias Augusta et Domitia, et l'église Sainte-Marie de Panissars (ruines);
- L'église Saint-Louis Roi du Perthus, édifice néo-gothique construit entre 1860 et 1869 ;
- Chapelle du Fort de Bellegarde du Perthus ;
- Le cimetière militaire de Panissars datant du XVIIe siècle.
-
Le fort de Bellegarde au-dessus de la ville du Perthus
-
Vestiges de l'église Sainte-Marie de Panissars
-
Église Saint-Louis Roi du Perthus
-
Chapelle du Fort de Bellegarde du Perthus
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Laurent Jacquot-Defrance (1874-1909) : peintre né au Perthus ;
- Joan Tocabens (1940-) : écrivain et parolier né au Perthus ;
- Jocelyne Jocya (1942-2003) : chanteuse née au Perthus.
Culture populaire
[modifier | modifier le code]Dans leur spectacle « La brigade des feuilles », le duo d'humoristes Les Chevaliers du fiel font référence au Perthus, que les personnages interprétés considèrent comme une ville sainte pour les achats.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Le Perthus sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de la commune avec beaucoup d'informations touristiques, commerciales et administratives
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune de Le Perthus ».
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Perthus » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Perthus » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Perthus » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Stephan Georg, « Distance entre Le Perthus et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Le Perthus et Céret », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches du Le Perthus », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
- Carte IGN sous Géoportail.
- Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
- « Plan séisme » (consulté le ).
- « Fiche du Poste 66137003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune duPerthus », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « fort de Bellegarde » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF « le Vallespir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif des Albères » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
- « Les risques près de chez moi - commune du Perthus », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
- (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
- Fabricio Cárdenas, 66 petites histoires du Pays Catalan, Perpignan, Ultima Necat, coll. « Les vieux papiers », , 141 p. (ISBN 978-2-36771-006-8, BNF 43886275).
- Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
- Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Elus invalidés au Perthus en 1850, 16 août 2014
- Nouvel incendie dans les Pyrénées, Le Figaro, 22 juillet 2012.
- Martial Mehr, L'Indépendant, Le Perthus, Les Cluses et L'Albère rejoignent l'intercommunalité, 6 janvier 2014
- Liste des maires depuis 1851 sur MairesGenWeb
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, « Liste des maires élus en 2008 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur la-clau.net.
- Antoine Gasquez, « Mairie du Perthus : le maire et le premier adjoint démissionnent », La Semaine du Roussillon, (lire en ligne, consulté le ).
- Jean-Michel Collet, « Marie-Hélène Ruart Lucquin, élue maire à l'unanimité vendredi soir », L'Indépendant, .
- François David, « Le conseil des ministres dissout le conseil municipal du Perthus », France bleu, (lire en ligne).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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