Balagny-sur-Thérain

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Balagny-sur-Thérain
Balagny-sur-Thérain
La mairie.
Blason de Balagny-sur-Thérain
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté de communes Thelloise
Maire
Mandat
Philippe Maréchal
2020-2026
Code postal 60250
Code commune 60044
Démographie
Gentilé Balanéens
Population
municipale
1 649 hab. (2021 en diminution de 2,43 % par rapport à 2015)
Densité 239 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ 46″ nord, 2° 20′ 14″ est
Altitude Min. 33 m
Max. 116 m
Superficie 6,9 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Mouy
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montataire
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Balagny-sur-Thérain
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Balagny-sur-Thérain
Liens
Site web http://www.mairie-balagnysurtherain.fr/

Balagny-sur-Thérain est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Balagny-sur-Thérain est un bourg picard situé dans la vallée du Thérain, entre Creil et Beauvais.

Balagny a la particularité d'être, en son centre (devant la mairie), sur le tracé du méridien de Paris tracé à la fin du XVIIIe siècle par Jean-Baptiste Joseph Delambre, pour la partie nord de Paris et Pierre Méchain pour la partie sud. En l'an 2000, un architecte Paul Chemetov a eu l'idée d'un projet national autour de ce méridien intitulé Méridienne verte. À Balagny, nous avons planté de nombreux arbres : séquoïa, ginko, cyprès chauve, cryptoméria, pin, épicéa... pour marquer cet axe vert qui va de Dunkerque à Barcelonne. Des bornes et médaillons ont été scellés dans le sol : certaines proviennent du lycée Marie-Curie de Nogent-sur-Oise où des élèves aidés de leur professeur ont fondu les médaillons en bronze[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Balagny-sur-Thérain[2]
Mouy
Ully-Saint-Georges Balagny-sur-Thérain[2] Bury
Foulangues Cires-lès-Mello

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Thérain, géré par le syndicat intercommunal de la vallée du Thérain ( S. I. V. T.) arrose la commune. Deux de ses anciens méandres ont été remis en eau en 2016[3], permettant de lui redonner un caractère naturel et favoriser la biodiversité.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 646 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Balagny-sur-Thérain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mouy, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[13] et 11 154 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,1 %), forêts (31,9 %), zones urbanisées (7,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), prairies (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La gare de Balagny - Saint-Épin se situe sur le territoire communal, elle est desservie par des trains TER Hauts-de-France reliant Beauvais et Creil[19].

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6313 et 6344 du réseau interurbain de l'Oise[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune s'est tout d'abord appelée Baliniacum en 1157, Balegnicum ou Balagny[21].

Le Thérain est une rivière française du bassin de la Seine. Il s’agit d’un affluent de rive droite de l'Oise qui coule dans les départements de Seine-Maritime et de l'Oise (régions Normandie et Hauts-de-France).

Les habitants se nommaient Balagnards jusqu'à ce que le conseil municipal choisisse en 2012 Balanéens[réf. souhaitée].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le mythe fondateur du village de Balagny-sur-Thérain est le martyre des Vierges Maure et Brigide vers l'an 514, assassinés avec leur frère Épin par des barbares qui « n'avait pas pu corrompre leur vertu ». Une source, lieu présumé de l'assassinat, fut longtemps le but d'une procession.

Des traces d'habitat plus ancien ont été découvertes au XIXe siècle sur le plateau entre les Garennes et Pérel, notamment des tuiles romaines et un poignard de bronze. Plus récemment, en 2008, l'INRAP a repéré en fond de vallée des traces de présence humaine qui remontent au Mésolithique (soit entre -9100 et -8700). À l'avenir, des fouilles plus précises devraient être réalisées.

En 877, le village est brûlé par les Normands comme la plupart des villages de la vallée du Thérain.

Les seigneurs de Balagny sont cités depuis le XIIe siècle et relèvent du baron de Mello : Raoul de Balagny en 1172, puis Renaud en 1210. À Jacques Gomer, dit Coppin, seigneur de Balagny, succède Louis de Balagny qui s'illustre en 1472 lors du siège de Beauvais avec Jeanne Hachette contre les Bourguignons.

Jean de Monluc (1508-1579), évêque de Valence et de Die dès 1553, frère cadet du maréchal de Monluc, possède Balagny avant 1560. Il y fait rebâtir un château[21], (aucune preuve à ce sujet, voir l'étude sur l'histoire de Balagny par l'APB publié en ) petit mais remarquable par ses ornements Renaissance. Avec Anne Martin (dame du Fief cornu à Bury, tout près de Balagny), il a un fils naturel Jean, légitimé en 1567 par Charles IX et qui héritera des biens de son père. Connu comme Jean de Montluc de Balagny (1545/1553-1603), il devient un capitaine adroit et courageux, mais d'une intelligence courte. Il devient l'un des chefs de la Ligue de Picardie au temps des guerres de Religion. Puis grâce à sa femme Renée de Clermont d'Amboise (sœur du Brave Bussy † assassiné en 1579, mais qui avait assassiné son cousin Antoine de Clermont d'Amboise en 1572 !), avec qui il s'était marié en 1580, il se rallie à Henri IV qui le fait prince et gouverneur de Cambrai en 1593 puis maréchal en 1594, et lui cède en 1594 Bohain et Beaurevoir. Il doit quitter Cambrai sous la pression des Espagnols en 1595 mais créé un régiment à son nom; sa femme y meurt alors de chagrin.

Il se remarie à Diane d'Estrées en 1596, sœur de Gabrielle d'Estrées. Son héritier Damien de Montluc de Balagny, mestre de camp du régiment de Balagny, fils de Renée, meurt en duel en 1612, son autre fils Alphonse Henri, fils de Diane, meurt en 1628. Il laisse le domaine de Balagny à leur sœur Jeanne de Monluc (fille de Renée de Clermont d'Amboise ; morte en 1638 sans postérité), qui épouse en premières noces son cousin germain Charles fils de Georges de Bussy de Clermont d'Amboise († 1621 ; frère de Renée et Louis ci-dessus ; d'où Henri de Bussy de Clermont d'Amboise, † 1627/1637 en duel), puis en secondes noces en 1627 Henri de Mesmes (mort en 1650), président du Parlement de Paris.

Puis l'héritière de Jeanne de Monluc pour Balagny, Bohain, Beaurevoir, est sa nièce Madeleine Aux-Epaules dite de Laval, marquise de Nesle (fille de René de Laval aux-Épaules, marquis de Nesle, dernier comte héréditaire de Joigny, et de Marguerite de Monluc, sœur de Jeanne et Damien ci-dessus), femme de Bertrand-André de Monchy-Montcavrel, qui transmet Balagny, Bohain et Beaurevoir à leur fille Jeanne de Monchy-Montcavrel-Rubempré dite la Bécasse à cause de son appendice nasal, † 1713, marquise de Nesle et héritière des droits héréditaires sur la principauté d'Orange.

Mais son fils Louis III de Mailly vend le domaine en 1722 à Michelle de Pommereu, veuve de Charles Bonaventure Rossignol (mort en 1705). Leurs fils Bonaventure Robert, conseiller du roi Louis XV et maître des requêtes au Conseil d'État, et Charles Louis, conseiller au Parlement et secrétaire des commandements de la Reine, héritent du domaine de Balagny. Ensuite, c'est Geneviève Rossignol épouse de François Brochet de Vérigny puis leur fils Anne Félix Brochet de Vérigny, conseiller d'État et député du Calvados, préfet de l'Oise de 1820 à 1822 qui possèdent Balagny.

En 1826, leurs filles héritent, et l'une d'elles, Marie Félixine, épouse Mackau, meurt en 1827 ainsi que son fils premier né. Le château acheté par la Bande noire est démantelé en 1838, et à sa place, s'élève aujourd'hui une belle maison construite en 1846 sur les caves de l'ancien château par Jean Joseph Poilleux, le maire du village.

Au XVIIIe siècle, le village compte cent feux soit environ quatre-cents habitants. La population vit essentiellement de l'agriculture, de l'élevage, de la viticulture et accessoirement de l'extraction de pierres des carrières. En 1818, un incendie détruit en partie le village. À l'aube de l'industrialisation, en 1830, le village est peu développé, seuls quelques moulins actionnés par le Thérain, propriétés des châtelains, offrent du travail (quatre salariés)[22].

La commune dispose depuis 1857 de la gare de Balagny - Saint-Épin, près du hameau de Saint-Épin, où se trouvait, dans les années 1920, une importante teinturerie.

Un incendie ravagea une grande partie du village en 1818[21].

La Compagnie des chemins de fer du Nord met en service la ligne de Creil à Beauvais, qui permet au chef-lieu de l'Oise d'être relié à Paris en 1857. La commune est alors dotée de la gare de Balagny - Saint-Épin, près du hameau de Saint-Épin.

Lors de la mobilisation française de 1914 de la Première Guerre mondiale, de nombreux hommes de Balagny sont rappelés le pour rejoindre leur régiment et les différents lieux de combat. 94 soldats originaires de Balagny sont morts pour la France (80 sont inscrits sur le monument aux morts érigé en 1921). Une exposition réalisée par l'APB locale les 20 et a décrit et illustré la situation du village en 1911 : population, métiers, activités diverses et le parcours de quelques poilus[23].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

L'ancienne communauté de communes du pays de Thelle dans le département de l'Oise.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Neuilly-en-Thelle[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Montataire.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était le siège de la communauté de communes du pays de Thelle, créée en 1996.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[25], le préfet de l'Oise a publié en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, qui prévoit la fusion de plusieurs intercommunalités, et en particulier de la communauté de communes du Pays de Thelle et de la communauté de communes la Ruraloise, formant ainsi une intercommunalité de 42 communes et de 59 626 habitants[26],[27].

La nouvelle intercommunalité, dont est membre la commune et dénommée provisoirement communauté de communes du Pays de Thelle et Ruraloise, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [28].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1846 après 1846 Jean Joseph Poilleux    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1995[21] 2014 Cécile Brémard[29] UMP puis SE[30] Attachée de direction
Conseillère générale de Neuilly-en-Thelle (2001 → 2008)
2014[31] 2020[32] Marie-Odile Guillou    
juillet 2020[33] En cours
(au 5 juillet 2020)
Philippe Maréchal    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

En 2021, la commune comptait 1 649 habitants[Note 3], en diminution de 2,43 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
506541560538620659761755707
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7337309169601 0311 1731 1951 2531 203
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1631 1571 1411 0971 1211 1391 1699751 147
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 2861 3321 3931 2991 4871 4181 4391 4141 383
2015 2020 2021 - - - - - -
1 6901 6711 649------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,4 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 810 hommes pour 883 femmes, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,2 
4,4 
75-89 ans
6,9 
15,8 
60-74 ans
17,0 
21,3 
45-59 ans
18,1 
23,0 
30-44 ans
22,5 
14,4 
15-29 ans
14,9 
20,8 
0-14 ans
20,4 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le village dispose d'une école communale ainsi qu’un centre périscolaire (cantine, garderie)[21].

Culture[modifier | modifier le code]

Une bibliothèque-médiathèque existe au village et compte en 2016 une centaine d’adhérents[21].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La commune est notamment connue pour sa fête du cidre, qui a lieu tous les ans vers la mi-octobre[21].

Cultes[modifier | modifier le code]

Balagny-sur-Thérain fait partie de la paroisse catholique de Mouy depuis que les églises ont été regroupées dans le cadre d'une nouvelle organisation du diocèse de Beauvais.

Économie[modifier | modifier le code]

Balagny-sur-Therrain dispose de plusieurs commerces de proximité en 2016 : une boulangerie, une pharmacie, un coiffeur, un assureur, un café restaurant et un garagiste.

Plusieurs artisans sont implantés au village, tels que des électriciens, un plombier, un maçon, un menuisier, ainsi qu’une société de transport routier, une entreprise de vidange, Blispac (industrie plastique, Etraves (industrie chimique) et Dubourget Services (vidange, curage et assainissement)[21].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Léger. (vue du sud)
Cour des Templiers (dit-on?

Balagny-sur-Thérain ne compte qu’un seul monument historique sur son territoire :

  • Église Saint-Léger (inscrite monument historique par arrêté du [39]) : elle conserve le souvenir du martyre de sainte Maure et sainte Brigide, que ces deux Vierges écossaises auraient subi à Balagny au début du VIe siècle : leurs deux statues-reliquaires sont exposées dans l'ancienne chapelle seigneuriale, et plusieurs vitraux du XIXe siècle leur sont dédiés.
Le saint patron de l'église est néanmoins Léger d'Autun. L'édifice est d'une grande complexité, car les parties orientales ont été remaniées pas seulement une, mais au moins deux fois. Du XIe siècle, subsiste la nef, qui est l'une des plus anciennes du Beauvaisis, mais des aménagements malheureux du XIXe siècle lui ont fait perdre tout son caractère roman. De la reconstruction des parties orientales à la période romane tardive ne restent que d'infimes vestiges dans la travée supplémentaire de la nef bâtie vers 1130. Plus significatifs sont les restes de la seconde campagne de reconstruction à la période gothique primitive, vers 1200 : ce sont notamment le mur méridional de la travée de la nef et le croisillon nord avec sa voûte.
Le chœur n'a sans doute pas été rebâti à cette époque, car au XIVe siècle, il est entièrement remplacé par celui que l'on voit actuellement. La guerre de Cent Ans explique que le voûtement n'est pas réalisé dans un premier temps. À la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle, la voûte de la travée supplémentaire de la nef est refaite dans le style gothique flamboyant, et une base de clocher est ajouté au nord.
Un peu plus tard, vers le milieu du XVIe siècle, une chapelle seigneuriale est édifié à l'emplacement de l'ancien croisillon sud, et les arcades autour de la croisée du transept sont refaites, mais le voûtement de la croisée et du chœur est apparemment ajourné, car il a entraîné la démolition d'une arcade réalisée au milieu du XVIe siècle. Le clocher n'est achevé que bien plus tard, au XVIIe siècle.
Dans son ensemble, l'église Saint-Léger présente donc des échantillons de presque tous les styles architecturaux, ce qui lui confère un certain intérêt archéologique, plus que son architecture, dont le manque d'homogénéité est néanmoins compensé par un bel ensemble de mobilier du XIXe siècle.

On peut également noter : à ce jour, rien n'atteste que des Templiers vécurent dans cette cour intégrée dans un castrum englobant l'église dès le Moyen Âge (voir APB "Balagny des origines à 1840" livre publié en 2018)

  • Maison des Templiers, cour des Templiers : cette maison du XIIIe-XIVe siècle est située près de l'église.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean de Monluc, évêque de Valence et Die, diplomate auprès de Catherine de Médicis, né vers 1507, mort à Toulouse le .
  • Jean de Montluc de Balagny, dit Balagni, né en 1552 mort en 1603, maréchal de France, enfant naturel du précédent, légitimé en 1567 par Charles IX, prince et gouverneur de Cambrai, homme de guerre marié en 1580 à Renée de Clermont d'Amboise (°vers 1550+1595) et en 1596 à Diane d'Estrées sœur de Gabrielle.
  • Anne Brochet de Vérigny (1775-1825 à Balagny-sur-Thérain), homme politique.
  • André Masson, peintre surréaliste, né le à Balagny-sur-Thérain et mort à Paris le .

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Balagny-sur-Thérain

Les armes de Balagny-sur-Thérain se blasonnent ainsi :
de gueules à la bande ondée d'argent accompagnée, en chef, d'une croisette pattée de huit pointes d'or et, en pointe, d'un fer de moulin du même, à l'écusson d'azur aux trois merlettes d'argent brochant en abîme sur le tout.
La bande ondée (argent) représente la rivière Thérain, la croix ancrée (or) est celle des Templiers, l'anille (or) rappelle les moulins, sur le tout un écusson représente les armes de la famille Rossignol, seigneurs du village au XVIIIe siècle, trois rossignols d'argent sur fond azur.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Association des amis du patrimoine de Balagny (A.P.B.), Balagny-sur-Thérain : Histoire locale de 1830 à 1940, Balagny-sur-Thérain, A.P.B.,
  • l'histoire du village "Balagny sur Thérain des origines à 1840", 2018

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Par Daniel VERNET Le 15 septembre 1998 à 00h00, « Un tracé symbolique place de la Mairie », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  2. « Communes limitrophes de Balagny-sur-Thérain » sur Géoportail..
  3. « Le Thérain retrouve son lit », Le Bonhomme picard, édition de Clermont,‎ , p. 14 « Les années 1970 - 1980 ont été marquées par des travaux lourds sur la rivière, tels que le curage et la stabilisation du lit par enrochements. L'objectif de ces travaux était d'améliorer et de contrôler artificiellement les écoulements d’un point de vue hydraulique. Mais, ce type de travaux a eu pour conséquence de perturber durablement la rivière et les écosystèmes liés. (...) Dans le cadre du Programme Pluriannuel de Restauration et d’Entretien 2016/ 2020 de la rivière le Thérain, le S. I. V. T. a lancé des travaux visant à la renaturation de deux anciens méandres du Thérain sur les communes de Bury et de Balagny sur Thérain (...) d’une longueur de 600 mètres aux lieux dits « grande culé » et « long pré » . Le lit de la rivière a ainsi retrouvé son cours naturel qui avait été canalisé en 1972 par un chenal de 250 mètres qui permettait à l’eau de couler plus vite vers l’aval tout en empêchant les débordements dans les marais. ».
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  23. Une étude détaillée des hommes nés entre 1865 et 1902 est consultable par ce lien http://histoirebalagny.canalblog.com/archives/2014/10/21/30805984.html Elle décrit le parcours militaire de ceux qui étaient domiciliés à Balagny, et qui donc, ont été au conseil de révision au cours de leur 20e année. Elle donne aussi des renseignements généalogiques et familiaux utiles à ceux qui voudraient en savoir plus sur leurs ancêtres qui ont vécu cette période meurtrière de notre histoire. Nos sources pour ces recherches sont : les Archives numérisées du département de l'Oise et celles du site "Mémoires des hommes" du ministère de la Défense.
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