6e régiment d'infanterie légère
Apparence
Chasseurs Bretons 6e régiment d'infanterie légère | |
Création | 1791 |
---|---|
Dissolution | 1854 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'infanterie légère |
Rôle | Infanterie légère |
Ancienne dénomination | Régiment de Chasseurs à cheval des Alpes Chasseurs Bretons 6e bataillon de chasseurs 6e demi-brigade légère 6e régiment d'infanterie légère Régiment léger de Berri Légion de la Creuse |
Anniversaire | Saint-Maurice |
Guerres | Premier Empire |
modifier |
Le 6e régiment d'infanterie légère (6e léger) est un régiment d'infanterie légère de l'armée française créé sous la Révolution à partir du bataillon de chasseurs Bretons, un régiment français d'Ancien Régime lui-même issu du régiment de Chasseurs à cheval des Alpes.
En 1854, il est transformé et prend le nom de 81e régiment d'infanterie.
Création et différentes dénominations
Chefs de corps du 6e léger
Guerres de la Révolution et de l'Empire
- - : entraînement au camp d’Étaples, en préparation de l’invasion de la Grande-Bretagne[1].
1815 à 1848
- 6e régiment d'infanterie légère
Sous la monarchie de Juillet, il participe :
- 1830 : Une ordonnance du créé le 3e bataillon du 6e léger[2]
- à la conquête de l'Algérie
- Attaque du camp de l'Oued el Hammam par Abd-el-Kader.
- Le , Abd-el-Kader, avec 600 cavaliers et 200 hommes d'infanterie, tombe sur un détachement de 250 hommes de diverses armes (6e léger, 1er bataillon d'Afrique et sapeurs conducteurs), campés sur l'Oued-el-Hamman, derrière une enceinte en pierres sèches. L'attaque commence dès l'aube du jour. Les assaillants arrivent plusieurs fois jusqu'à toucher la frêle muraille; mais toujours ils sont repoussés en laissant plusieurs des leurs au pied du retranchement. Après vingt minutes de combat, le chef de bataillon Leblond, du 6e léger, qui a communiqué à tout le monde sa résolution, tombe percé d'une balle. Alors, MM. Faure, lieutenant de sapeurs conducteurs, Dubos, lieutenant au 6e léger, et Boeteau, sous-lieutenant au 1er bataillon d'Afrique, deviennent l'âme de la défense. Ils parcourent sans cesse les rangs pour animer leurs jeunes soldats presque tous arrivés récemment de France. Après une heure de combat, l'ennemi se retire avec des pertes beaucoup plus considérables que celle des troupes françaises, qui ne sont que de deux hommes tués et dix blessés[3].
- Isly (1844).
Second Empire
Articles connexes
Notes et références
Notes
Références
- Mahaut Tyrelle, Un camp napoléonien à Étaples-sur-Mer : l’apport de l’archéologie à l’histoire, INRAP, 1er août 2005, en ligne inrap.f, consulté le 27 octobre 2008
- Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 150
- Léon Galibert, Histoire de l'Algérie ancienne et moderne, Furne et Cie, (lire en ligne), p. 605
Sources et bibliographie
- Histoire de l'armée et de tous les régiments volume 4 par Adrien Pascal
- Nos 144 Régiments de Ligne par Émile Ferdinand Mugnot de Lyden
- Les liens externes cités ci-dessous