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35e régiment d'infanterie légère

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35e régiment d'infanterie légère
Création 1812
Dissolution 1814
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau de l'Empire français Empire français
Type Régiment d'infanterie légère
Rôle Infanterie légère
Ancienne dénomination Bataillon de la Méditerranée (1808-1810)
Régiment de la Méditerranée (1810-1811)
1er régiment de la Méditerranée (1811-1812)
Guerres Guerres napoléoniennes

Le 35e régiment d'infanterie légère (35e léger) est un régiment d'infanterie légère de l'armée française créé sous le Premier Empire en 1812 à partir du 1er régiment de la Méditerranée, une unité de conscrits réfractaires. Il est dissous en 1814.

Création et différentes dénominations

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  • août 1808 : formation du bataillon de la Méditerranée
  • janvier 1810 : transformé en régiment de la Méditerranée
  • mars 1811 : renommé 1er régiment de la Méditerranée après la création du 2e régiment de la Méditerranée
  • décembre 1812 : transformé en 35e régiment d'infanterie légère
  • mai 1814 : dissous

Chefs de corps

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  • 1809 - 1811 : chef de bataillon Bellancourt[1]
  • 1811 - 1812 : colonel Dupuy[1]
  • 1812 - 1814 : colonel Duché[1]

Régiment de la Méditerranée

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Un décret de l'empereur daté du ordonne de regrouper en Corse les réfractaires jusque-là rassemblés aux dépôts de Gênes et Toulon, afin de former un bataillon destiné à défendre l'île[2],[3]. Le , l'unité est renommé bataillon de la Méditerranée, à six compagnies de 140 chasseurs[4].

Un décret du transforme l'unité en un régiment de la Méditerranée, constitué comme un régiment d'infanterie légère, avec cinq bataillons mais pas de compagnies d'élite (voltigeurs et grenadiers)[3],[5].

Le , l'empereur prescrit de placer le 1er bataillon du régiment de la Méditerranée à l'île d'Elbe, les 2e, 3e et 4e en Corse, et le 5e au fort Lamalgue à Toulon. Ce bataillon doit recevoir les réfractaires arrêtés dans le midi de la France et ne les habiller qu'au moment de leur embarquement pour la Corse. Un petit dépôt est formé à Ajaccio pour recevoir les réfractaires de la Ligurie et du Piémont, embarqués à Gênes, ainsi que ceux de la Toscane, embarqués à Livourne, et ceux des ex États pontificaux, embarqués à Civitavecchia[6].

Le nombre de réfractaires augmentant, un 2e régiment de la Méditerranée est créé le , organisé sur le modèle des régiments d'infanterie de ligne[3]. Le régiment léger prend alors le nom de 1er régiment de la Méditerranée. Il a son 1er bataillon sur l'île d'Elbe et les quatre autres en Corse[7] (au , le 2e bataillon du régiment est cependant également sur l'île d'Elbe[8]). Le 1er régiment reçoit les conscrits de Gênes, Livourne et Civitavecchia, les réfractaires du sud de la France rejoignant le 2e régiment après leur arrestation[7].

En mai 1812, les 1er et 2e bataillons du régiment sont affectés à la division de réserve (no 4) du général Durutte, formée en Prusse[9]. Le 1er bataillon rejoint ensuite Varsovie[10].

Par décret du , les régiments de réfractaires sont transformés en régiments classiques et le 1er régiment de la Méditerranée, à Livourne[3], est renommé 35e régiment d'infanterie légère[11].

Campagnes du 35e léger

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Dissolution

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Par décret royal du , le 35e régiment d'infanterie légère est dissous et ses unités sont versées dans d'autres régiments[1] :

Personnalités ayant servi au 35e léger

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Références

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  1. a b c et d « Le 35e régiment d'infanterie légère », dans François Louis Picard, Histoire du 42e régiment d'infanterie, H. Barbier, , 472 p. (lire en ligne), p. 34-35
  2. Belhomme, p. 405.
  3. a b c et d Marc Lebrun, « Révolution, Empire et mauvais soldats », Revue historique des armées, no 244,‎ , p. 112–123 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
  4. Belhomme, p. 414.
  5. Belhomme, p. 465.
  6. Belhomme, p. 494.
  7. a et b Belhomme, p. 504-505.
  8. Belhomme, p. 534.
  9. Belhomme, p. 558-559.
  10. Belhomme, p. 573.
  11. Belhomme, p. 574.

Bibliographie

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