15e régiment du génie de l'air

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15e régiment du génie de l'air
Image illustrative de l’article 15e régiment du génie de l'air
Insigne régimentaire du 15e Bataillon du Génie de l’Air
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre pour administration
Armée de l'air pour emploi
Type Régiment du Génie
Rôle construction et de maintien en état des pistes d'aviation de l'armée de l'air
Fait partie de Génie de l'air
Garnison Toul
Devise Agir vite et puissamment
Inscriptions
sur l’emblème 		Champagne-1915

La Somme-1916-1918

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Caserne 15e RGA, Toul

Le 15e régiment du génie de l'air était un régiment de l'Armée de terre de l'arme du Génie, mis à disposition du commandement de l’Armée de l'air. Les personnels du Génie de l'Air relevaient, pour les appelés, du contingent "Air" annuel, pour les personnels d'active, pratiquement tous du Génie-Terre, mais « prêtés » contre remboursement. Les hommes avaient donc la particularité de porter des fourreaux d'épaule mixtes air/génie (velours noir, galons génie et charognard type Armée de l'air) signifiant que le régiment relève de l'Armée de terre pour administration et à l'Armée de l'air pour emploi.

Le régiment était basé à Écrouves près de Toul, avenue du 15e Génie, Écrouves se divise en 4 quartiers et la caserne Thouvenot se situait dans le quartier de Bautzen. Elle était la base aérienne 551.

Un SO-4050 Vautour, encadré de deux bulldozer trônait sur la place d'armes, jusqu'en , date de sa dissolution.

Le 15e RGA était le dépositaire des traditions des unités de la voie de 60. Il portait le numéro de l'ancien régiment de voie de 60

Article détaillé : 15e régiment du génie.

.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1951 : à partir d'éléments du 11e bataillon du Génie de Libourne, le 15e bataillon du Génie de l‘Air est créé le à Toul quartier Thouvenot et caserne Marceau à Écrouves. Le 15e BGA devient le 15e Régiment du Génie de l'Air le
  • 1952 : La 5e compagnie du 15e RGA donne naissance au 25e bataillon du Génie de l'Air créé en 1952 à Compiègne
  • 1955 : , formation d'un détachement de travail à destination de l'Afrique du Nord, ce détachement précurseur devient le , la 45e Compagnie de Terrains du Génie de l'Air, puis le le 45e Bataillon Allégé du Génie de l'Air. 1956. Le 15e R.G.A. dirige de nombreux détachements pendant cinq à six ans sur le 45e BAGA, stationné à la Reghaia puis à Ain-el-Turck.Le dernier détachement, en date du , est dirigé sur Toulouse, ville vers laquelle le 45e B.A.G.A. a fait mouvement entre-temps.
  • 1963 : 1er octobre, formation de la 115e Compagnie de Marche du Génie de l'Air[1], la compagnie, formant corps[2], est mise à la disposition du Commandement interarmées en vue de son emploi au centre d’Expérimentations du Pacifique (CEP), dans le cadre des essais nucléaires français, en Polynésie française[3]. Six officiers du régiment sont affectés à cette compagnie, ce sont les :
Capitaine Lagadec, Lieutenant Roignant, Lieutenant Merlette, Lieutenant Bobin, Lieutenant Gallon, Lieutenant Schwald; les premières mises en route sont effectuées le , le lieutenant Schwald assiste au premier embarquement qui a lieu au Havre le .
  • , la 4e compagnie du 15e régiment du génie de l'air est implantée définitivement sur la base aérienne 125 Istres-Le Tubé[4].
  • , le Ministre d'État chargé de la Défense Nationale décide de constituer à compter du : la Compagnie 4/18 du Génie de l'Air en détachement autonome de type 4 C[5].
  • , le Ministre d'État chargé de la Défense nationale décide, pour traduire son intention d'adapter de façon plus étroite les formations du Génie de l'Air, à l'organisation territoriale de l'Armée de l'Air et de faciliter la mobilisation de ces unités en leur conférant des structures "Paix" directement issues de leurs structures "Guerre", la transformation de la 4e Compagnie du 15e régiment du génie de l'air stationnée à Istres[6].
  • 1973 : à compter du , la 4e Compagnie du 15e régiment du génie de l'air est transformée en bataillon et prend l'appellation de 35e Bataillon du Génie de l'Air.
  • En 1974, une compagnie du régiment est entièrement destinée à l'instruction et devient le Centre d'instruction des Spécialistes du génie de l'Air.
  • 1998 : , dissolution du 15e régiment du Génie de l'Air. Le Génie de l'Air ne comprendra donc qu'un seul régiment le 25e régiment du génie de l'air, formé de 5 compagnies professionnalisées stationnées à Istres (2 compagnies), Mont-de-Marsan (1 compagnie), Avord (1 compagnie) et 1 compagnie au DA136 de Toul/Rosières Colonel PHELUT.
  • 2004 : Le Détachement Air (DA) 136 est dissous le . La 5e compagnie opérationnelle du Génie de l’Air de Toul est également dissoute. Son centre d’instruction est donc rapatrié à Istres et devient la Section d'Instruction des Spécialistes du Génie de l'Air, centre délégué de formation rattaché à l'École du génie d'Angers.
  • Insigne régimentaire du 15e Régiment du Génie de l'Air I.F.O.R. 1996 (Sarajevo).
    Insigne régimentaire du 15e Régiment du Génie de l'Air I.F.O.R. 1996 (Sarajevo).
  • Insigne du Brevet de Reconnaissance des Terrains Sommaires du 15e Régiment du Génie de l'Air.
    Insigne du Brevet de Reconnaissance des Terrains Sommaires du 15e Régiment du Génie de l'Air.

Colonels et Chefs de Corps[modifier | modifier le code]

Drapeau[modifier | modifier le code]

Il s'agit de l'emblème du 15e régiment du génie. Le 15e RGA était le dépositaire des traditions des unités de la voie de 60. Il portait le numéro de l'ancien régiment de voie de 60 qui avait lui-même la garde de deux fanions souvenirs des 68e et 69e Régiment d'Artillerie à Pied.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[7] :

Monument aux Morts de la voie de 60, Caserne 15e RGA, Toul

Par ce drapeau, se trouve assurée la continuité entre les canonniers des 68e et 69e Régiment d'Artillerie à Pied puis d'Artillerie, les Sapeurs des Chemins de Fer des 68e Régiment du Génie et 15e régiment du génie et les Sapeurs de l'Air du 15e régiment du génie de l'air.

Après la dissolution en 1940 des unités de Chemins de Fer issues du 15e régiment du génie, le drapeau est préservé. En 1942, il se trouve au 9e bataillon du Génie de l'Armée d'armistice à Roanne; au mois de novembre, le colonel Legrand le dissimule dans une cave du musée Descholette à Roanne. Il est gardé ensuite par Madame Vagneron, veuve de l'adjudant-chef Vagneron du 152e régiment d'infanterie à Riorges Loire. Il est repris ensuite par le Colonel Legrand, commandant le 152e régiment d'infanterie qui le verse au Service Historique de l'Armée le . Le , il est remis au 15e Bataillon du Génie de l'Air, sur la place d'armes du Quartier Thouvenot à Toul; le ministre et le secrétaire d'État aux Forces armées sont présents, ainsi que les généraux d'Armée aériennes Lecher et Vallin.

Le drapeau devient l'emblème du 15e régiment du génie de l'air, constitué le à la suite de la dissolution du 15e Bataillon du Génie de l'Air[1].

Le 15e RGA de Toul était le dépositaire des traditions des unités de la voie de 60. On notait la présence, dans la caserne Thouvenot-Bautzen, à Toul, de matériel de voie de 60. Le seul locotracteur Schneider survivant connu était le monument aux morts, lien avec les sapeurs de la voie de 60 décédés au combat. Il y avait également une plateforme d'artillerie Péchot Mle 1888. Le locotracteur Schneider est maintenant à son ancien emplacement, dans l'emprise de la CCT. L'amicale des anciens du 15e RGA conserve la responsabilité du site.

Devise[modifier | modifier le code]

Agir Vite et Puissamment

Missions et rôle du Génie de l’Air[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Génie de l'Air.

Le 15e RGA s'entrainait à ses missions au cours d'exercices sur l'ancienne base de Vouziers-Séchault, construite à l'origine comme base auxiliaire (Dispersed Operating Base) pour l'USAF en 1952. Cette ancienne base aérienne de l'OTAN a été déclassée en 1969 et transformée trois ans plus tard en terrain d'exercices attribué l'année suivante au 15e régiment du Génie de l'Air avec présence d'un détachement permanent depuis 1972.

Historique[modifier | modifier le code]

  • Le 15e Bataillon du Génie de l'Air[1]. 1er janvier au .
le 15e Bataillon du Génie de l'Air a été formé à partir d'une compagnie du XIe Bataillon du Génie crée à Libourne en 1948.
Le , un détachement précurseur composé d'un aspirant et de quatre sapeurs est dirigé sur Toul où doit être stationnée cette unité. Trois jours plus tard, une partie de la 3e Compagnie du XIe Bataillon comprenant 1 officier, 1 sous-officier et 35 sapeurs est détachée à Toul. Le 1er septembre, le reste de la 3e Compagnie est à son tour dirigé sur Toul; elle est composée de 2 officiers, 1 aspirant, 6 sous-officiers, 62 sapeurs. Le détachement est placé le sous les ordres du chef de bataillon Cros.
Le , le 15e Bataillon du Génie de l'Air est formé au quartier Thouvenot à Toul. Le Lieutenant-colonel Cros prend le commandement du bataillon le . Ce bataillon se compose de 5 compagnies. L'effectif théorique est le suivant : 32 officiers, 112 sous-officiers, 695 caporaux et sapeurs. La première incorporation a lieu du 24 au (450 recrues).
Le , le 15e Bataillon du Génie de l'Air est dissout par Décision Ministérielle no 3113/EMFAG/10 du .
Travaux effectués par le Bataillon :
Un certain nombre de détachements sont dirigés sur Bordeaux, Toulon, Marseille, Lahr (Allemagne) pour percevoir du matériel. Le , un premier train de 45 wagons chargés de matériels venant de Oued-Smar (tracteurs, bétonnières, camions) est déchargé. Le , arrive un second train de matériel de même provenance et le , trois nouveaux trains.
Travaux de casernement : La construction d'un nouveau hangar, dénommé "hangar Sarrade & Galtier" est entreprise dès le sous la direction du Capitaine Pantalacci et terminée le . Le nouveau mess du bataillon est terminé le .
Damblain La reconnaissance concernant les travaux topographiques pour la création d'un terrain d'aviation est effectuée le par le Lieutenant Lassus. Cet officier commande le détachement acheminé le pour effectuer ses levers topographiques.
Écrouves Des essais de destruction de piste sont entrepris le .
Luxeuil La pose de plaques PSP sur une aire de stationnement au profit de l'Armée de l'Air débute le .
Mailly (camp de) Le un détachement est dirigé sur Mailly pour y effectuer des travaux commandés par l'Armée de l'Air.
Par ailleurs, le 15e BGA expédie du matériel de chantier à : Cormeilles-en-Vexin le , Orléans le , Rosières en Haye le , Villacoublay le .
  • Le 15e Régiment du Génie de l'Air[1].
Le est formé le 15e Régiment du Génie de l'Air par la dissolution du 15e Bataillon selon les prescriptions de la décision ministérielle no 3113/EMFAG/10 du .
Le Colonel Cinquin arrive le au corps pour prendre le commandement.
Organisation provisoire du Régiment : Etat-Major, Compagnie de Commandement, Compagnie Régimentaire des Services, 1er Bataillon comprenant : 1er, 2e et 3e compagnie, 2e Bataillon comprenant les 5e et 6e compagnie, les 7e et 8e compagnies sont des compagnies cadres.
Le régiment occupe le quartier Thouvenot et le quartier Bautzen. Le , l'État-Major du régiment s'installe dans le bâtiment "Y" du quartier Thouvenot entièrement remis à neuf.
Principaux chantiers et travaux effectués par le Régiment

Les documents de référence sont constitués uniquement par les journaux de Marches et Opérations. Le caractère très succinct des informations consignées dans ces journaux n'a pas permis de rédiger un chapitre TRAVAUX très précis et développé et ne peut être considéré comme un bilan des travaux effectués par le régiment[1].

Damblain : Levé topographique et sondages pour la construction d'une base aérienne de l'OTAN. Travaux de juin à septembre.
Essey les Nancy : Chantier de pose de PSP jusqu'au .
Rosières : Participation au chantier de terrassement pour la construction de la base.
Compiègne : Travaux topographiques à compter du .
Damblain : Travaux de terrassement du au par la 4e compagnie.
Essey les Nancy: Du au , aménagement d'aires de stationnement pour le Groupe Aérien d'Observation d'Artillerie et du au , chantier topographique.
Persan Beaumont : Chantier de pose de PSP. du au .
Reims : Chantier de construction d'une enceinte de protection à compter du 1er janvier. La 2e compagnie, du au , entreprend un chantier de pose de PSP
Rosières : Chantier ouvert à compter du .
Mailly le Camp : Remise en état des bandes d'atterrissage à compter du par la 3e compagnie.
Nancy-Ochey : Ouverture du chantier le .
Orléans-Bricy : Un détachement de la 3e compagnie effectue un chantier à compter du .
Saint-Dizier : Ouverture de chantier le pour effectuer des terrassements et une piste en plaques PSP. Travaux effectués par les 2e et 3e compagnie jusqu'au .
Salon-de-Provence : Allongement de la piste Mistral et du taxiway de 1 050 à 2 000 m. Chantier ouvert le pour 8 mois. 35 000 m2 de piste en béton - 100 000 m2 de revêtements en produits noirs.
Essey les Nancy : la compagnie de réserve 154/1 réalise une piste du au . Travaux poursuivis en 1956.
AFRIQUE DU NORD : Voir 45e BAGA..
Salon-de-Provence : mise en place d'un premier détachement le .
Nancy-Ochey : le 1er juin, débutent les travaux de construction de la plate-forme voie ferrée.
Colmar-Meyenheim : Du au mois de décembre, réalisation d'un terrain de sport.
Chypre : Reconnaissance de travaux de drainage effectuée par un détachement du au .
Dijon : Travaux divers.
Essey les Nancy : Suite des travaux commencés en 1955, du 1er juin au . Au total : 1 100 × 32 m de PSP et 250 000 m3 de terrassement.
Metz-Frescaty : Chantier du au .
Avord : Détachement précurseur le . Travaux exécutés du 1er avril au .
Metz-Frescaty : Du au , reprise des travaux commencés en 1956.
Nancy-Ochey : Construction de la plate-forme d'un embranchement V.F. du 1er avril au .
Strasbourg Neuhof : Chantier du au .
Dijon : Chantier de terrassement à compter du .
Essey-Les-Nancy : Chantier de terrassement à compter du .
Luxeuil : Du 6 au , chantier de pose de PSP. À compter du , chantier de terrassement.
Metz-Frescaty : Chantier de terrassement ouvert le .
Broye-Les-Pesmes : Chantier de terrassement.
Chateley : Chantier de route du au .
Colmar : Travaux de déboisement et de nivellement du au .
Colmar-Meyenheim : Travaux de terrassement à compter du .
Dole Tavaux : Travaux de bétonnage du au .
Metz-Frescaty : Réfection du parking de l'état-major
Nancy Ochey : Travaux de terrassement.
Strasbourg-Entzheim : Ouverture d'un chantier de terrassement et construction de routes sur la base aérienne le . Fin juin, une équipe « produits noirs » commence les revêtements. Travaux achevés le .
Colmar : Travaux de terrassement du au .
Essey-Les-Nancy : Chantier de terrassement à compter du 1er avril.
Mont de Marsan : La 6e compagnie effectue un chantier du au .
Mourmelon : Chantier de terrassement du au 1er juin.
Orange Caritat : 1re phase de chantier effectuée par la 5e compagnie, du au .
Villers-lès-Nancy : Réalisation d'une bande d'envol au profit de C.I.S.A.L.A.T. du 2 au .
Le Bourget-du-Lac : Travaux d'aménagement.
Clermont Aulnat : Exécution de parkings - 6000T d'enrobés à partir de .
Colmar : Travaux de terrassement du au 1er juillet.
Bremgarten (Allemagne Fédérale) : Revêtement de pistes - 9000T d'enrobés. Lever topographique à compter du .
Contrexéville : Chantier du au .
Lahr (Allemagne Fédérale) : Ouverture en février d'un important chantier de revêtement de pistes - 11000T d'enrobés. Le Chantier se termine en octobre.
Taverny : Construction d'un héliport à compter du .
Ambérieu : Construction d'une piste d'envol de 2 000 m et d'un taxiway. Reconnaissance: Lever topographique et sondage le . Chantier: mise en route le ;démarrage en mai 1963.
Contrexéville : du au , suite des travaux commencés en 1962.
Papeete Mururoa voir 115e C.M.G.A[3].
Cinq-Mars-la-Pile : Travaux divers.
Doullens : Chantier sur la B.D.A.922 de juillet à septembre.
Orange Caritat : Seconde phase du chantier.
Ambérieu : Continuation et fin des travaux en novembre 1964.
  • 1965 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
École des Pupilles de l'Air à Grenoble - Cinq-Mars-la-Pile - Giens - Orange-Caritat - Ambérieu - Narbonne - Persan Beaumont - Metz-Frescaty - Villacoublay - Lyon-Mont Verdun- Doullens - Drachenbronn - Lyon Bron - Romilly sur Seine - Bonneuil - Istres
pour réalisation de routes à l'exception du revêtement (sauf chantier de Narbonne), nettoyage des bases (démolition de baraquements, etc…), pose de clôtures, réalisation de plates-formes stabilisées.
  • 1966: Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Metz-Frescaty- Romilly-sur-Seine - Allemant - Narbonne - Strasbourg - Verdun Douaumont - Lyon Bron - Lyon Mont Verdun - Nîmes Courbessac - Luxeuil - Drachenbronn - Suippes - Contrexéville - Salon de Provence - Orange Caritat- Istres
pour réalisation de routes et parkings, nivellement de buttes, réalisation de plates-formes pour ensemble sportif ou construction de bâtiments.
  • 1967:Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Dijon Krien - Rosières- Nîmes Courbessac - Nancy-Ochey - Colmar - Ancelle - Dijon Longvic - Grenoble - Orange Caritat- Salon de Provence - Istres
pour réalisation de routes et parkings, aménagement de plates-formes, réalisation de parkings avions et d'aires de point fixe.
  • 1968:Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Reims - Crépey - Luxeuil - Nancy-Ochey - Romilly sur Seine - Rosières - Istres - Nîmes Courbessac - Orange Caritat- Salon-de-Provence- Lamanon - Saintes-Maries-de-la-Mer
pour réfection du revêtement de la piste de Reims, construction et réfection de routes, aménagement de plates-formes et de parkings véhicules, merlonnages divers.
  • 1969 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants:
Aix Les Milles - Orange Caritat - Istres - Salon de Provence - Apt - Nîmes Courbessac - Grenoble - Lamanon - Rosières - Jussy Guise - Suippes - Epagny -Nancy-Ochey- Lyon
pour terrassements divers, complexes sportifs, aménagement et réalisation de routes et parkings, prolongement de pistes à Aix Les Milles, réfection réseau routier d'Istres, réfection de pistes à Salon de Provence.
  • 1970 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Istres - Nîmes Courbessac - Salon de Provence- Aix Les Milles - Orange Caritat- Apt - Lyon Poleymieux - Nice - Lyon Bron - Epagny - Saint-Dizier - Reims - Suippes - Essey-Les-Nancy - Nancy-Ochey - Rosières - Verdun - Drachenbronn
pour réfection de la piste de Saint-Dizier, réalisation d'une piste en herbe à Verdun, terrassements à Lyon Poleymieux, réalisation et réfection de routes et parkings, réalisation de plates-formes pour bâtiments.
  • 1971 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants:
Reims - Villacoublay - Suippes - Nancy-Ochey - Rosières - Epagny - Essey-Les-Nancy - Luxeuil - Istres - Salon - Aix Les Milles - Lyon Poleymieux - Nîmes - Nice
pour réfection d'aires de circulation et de stationnement d'avions à Reims, réfection de pistes à Villacoublay, réalisation de routes à Essey-Les-Nancy et Luxeuil, terrassements à Lyon, aménagements de complexes sportifs, voiries, fondations pour bâtiments.
  • 1972 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Champ du Feu - :Saint-Dizier - Fort de Guizet - Metz-Frescaty- Suippes - Reims - Dijon - Rosières - :Nancy-Ochey - Salon de Provence- Aix Les Milles - Lyon Poleymieux - Apt - Nîmes - Istres
pour renforcement de la piste et du taxiway à Istres, construction de la piste, des bretelles et de parkings à Aix Les Milles, réalisation et aménagement de routes, parkings, plates-formes et terrassements divers.
  • 1973 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Stenay - Contrexéville - Romilly - Luxeuil - Epagny - :Nancy-Ochey - Strasbourg - Munsigen - Metz-Frescaty - Rosières - Istres

- Suippes - Charleville Mezières - Dijon - Saint-Dizier - Reims - Apt - Salon de Provence

pour réalisation d'une piste d'envol à Apt, réfection d'une piste béton à Saint-Dizier et réalisation de parkings, réalisation ou aménagement de routes et parkings divers, terrassements abris pare éclats.
  • 1974 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Apt - Reims - Salon de Provence - Colmar - Rosières - :Nancy-Ochey - Suippes - Epagny - Strasbourg-Entzheim- Drachenbronn
pour piste d'Apt et parkings, création et aménagement de routes, réfection de parkings avions à Reims - terrassements divers.
  • 1975 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Strasbourg-Entzheim (reliquat 1974) - :Nancy-Ochey - Rosières - Epagny - Suippes - Drachenbronn - :Metz-Frescaty- Dijon - Lyon Lont Verdun - Reims- Echouboulains - Orléans - Fort de Servance - Bourges - Avord
pour réfection de revêtement de la piste et rainurage à Dijon, réalisation d'accès et de raccordements aux abris avions de la 30e Escadre de Chasse à Reims, réalisation d'un ensemble sportif, réfection piste crash à Orléans, rainurage et travaux divers.
  • 1976 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Damblain - Strasbourg-Entzheim - Nancy-Ochey - Suippes - Epagny - Besançon - Luxeuil - Rosières Rosières - Chamblay - Cazaux - Apt Saint Christol
pour réfection du revêtement de la piste de dalles béton sur Por et Damblain, réfection et rainurage du revêtement de la piste, rénovation de dalles béton et terrassements des accotements à :Nancy-Ochey, démolition et rénovation du parking bétonné de la 8e Escadre à Cazaux, terrassements pour piscine au profit du Cercle Sportif de l'Institution Nationale des Invalides à Besançon, rainurage, terrassements et enduits superficiels divers à Apt.
  • 1977 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Reims - Colmar - Nancy-Ochey - Contrexéville - Suippes - Evreux - Orléans - Cazaux - Epagny - Dijon
pour déviation de la RD 366,parking du mess sous-officiers à Reims, rénovation de la piste et de la voirie, merlonnage du dépôt de munitions à Colmar, nivellement des abords abris avions à Dijon, réalisation de "coupe-feux", scarification des cibles canons à Suippes, rainurage de pistes et terrassements divers.
  • 1978 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Reims - Rosières - Contrexéville - Dijon Longvic - Rochefort - Metz Frescaty - Suippes :
pour : aménagement des carrefours nord et sud, raccordement de la route de contournement de la base de Reims avec la RD 366, réfection et rainurage de la piste d'envol, routes et parkings, création d'un parking, merlonnage à Rosières, création d'un parking de 1 500 m2 à Contrexèville, réalisation de parkings avions de la nouvelle école de Rochefort, réalisation de divers parkings avions, réalisation de "coupe-feux" sur le champ de tir air-sol à Suippes, terrassements divers.
  • 1979 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Rosières - Luxeuil - Dijon - Chateaudun - Cognac - Suippes - Strasbourg-Entzheim - Drachenbronn - Chalons Vatry - Rochefort - Istres - Orange - Amance - Saint-Dizier
pour réalisation de cinq parkings, réfection de dalles en béton, merlonnage, construction de terrain de tennis, rainurage à Luxeuil, création de voiries et d'un parcours du combattant à Dijon, rainurage de 2 260 m de pistes à Chateaudun, merlonnage à Strasbourg-Entzheim et Rosières, création de parkings à Rochefort, Cazaux, Istres et Orange, réalisation d'abris personnels expérimentaux à Saint-Dizier, réfection de voiries intérieures et extérieures, terrassements divers.
  • 1980 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Nancy-Ochey - Saint-Dizier - Reims - Suippes - Strasbourg-Entzheim - Cognac - Lure Malbouhans - Metz Frescaty - Luxeuil - Évreux - Creil - Orange - Rosières - Rochefort
pour réalisation totale d'un tronçon de route, réalisation de voiries et accès à la piste, nivellement pour construction de hangarette à Saint-Dizier ; création d'un réseau de routes dans le dépôt d'alerte, divers enrobés (routes et parkings) à Rosières, merlonnage à : Nancy-Ochey et Creil Baufremont, pose de béton (7 200 m3) et d'enrobés sur la piste, le taxiway et les voiries (28500T), reprise des tranchées drainantes (600 m3 de béton maigre) à Lure, construction de six abris anti personnel à Orange, rainurage à Strasbourg-Entzheim et Lure, terrassements divers.
  • 1981 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Bruleu - Luxeuil - Chalons Vatry - Saint-Dizier - Contrexéville - Reims - Mont de Marsan - Cambrai - Creil - Housseville - Epagny - Rosières - Suippes - :Nancy-Ochey
pour création d'un chemin d'accès au plateau d'Écrouves, au profit de la commune de Bruley, merlonnage à Luxeuil, Chalons Vatry, Saint-Dizier et Contrexéville, réalisation de 5 aires d'accès bétonnées aux abris avions à Reims, réalisation de 9 abris anti-atomiques pour le personnel à Saint-Dizier et 10 abris et 1 PC. Escadron à : Nancy-Ochey, rainurage de la piste en béton hydraulique sur 3 200 m de longueur et 35 m de largeur à Mont de Marsan, construction d'une plate-forme de terrain de football à Housseville, reprise d'un chemin à flanc de coteau pour réaliser une route de 400 m sur 4 m de large à Bruley, terrassements divers.
  • 1982 : Le régiment est intervenu sur les chantiers suivants :
Bordeaux Mérignac - :Nancy-Ochey - Contrexéville - Chambley - Dijon - Metz Frescaty - Suippes - Epagny - Rosières
pour merlonnage à Bordeaux Mérignac - Contrexéville - Dijon, construction de 10 abris anti-atomiques personnel et 1 abri P.C. Escadron, réalisation de 10 plates-formes canons à Metz Frescaty, réalisation de 5 plates-formes canons à Nancy-Ochey, réalisation de 4 plates-formes canons, réfection de voiries à Contrexéville, réfection des fondations de la piste souple et des extrémités de piste en béton et des accotements, réalisation de tranchées à Chambley, réalisation de 12 plates-formes canons, construction de 10 abris personnel et 2 abris P.C. Escadron à Dijon, scarification à Suippes et Epagny, création et entretien de « coupe-feux » à Suippes, rainurage de pistes à Chambley et Dijon, terrassements divers.
C'est à Chambley qu'a lieu en mars pour la première fois l'atterrissage et le décollage d'avions, un Jaguar et un Mirage III, sur trois réparations rapides de piste.
 

Matériels[modifier | modifier le code]

Engins de travaux publics, poids lourds, production et mise en œuvre de produits noirs et béton :

TBU Berliet et D8 Caterpillar.
Insigne de béret du génie

Personnalités ayant servi au 15e RGA[modifier | modifier le code]

Philippe Houbron, général de division, commence sa carrière au 15e régiment du génie de l’air à Toul. Il prend ensuite le commandement du Centre d’instruction des spécialistes du génie de l’air, au 15e régiment du génie de l’air.

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Historique du 15e RG, 1965, dactylographié, illustré, 230 pages et annexes.
  • Historique du 15e régiment du Génie de l'Air, 1982/1983, Service historique des Armées, Vincennes
  • 15e RGA 40e anniversaire 1951- 1991, dactylographié, 108 pages, illustré, nlnd.
  • Alain Meigner, Le chemin de fer militaire à voie de 60. Vie et œuvre du colonel Péchot, Colmar, Jérôme Do. Bentzinger,
  • Précis des unités du Génie de 1793 à 1993 (ND) par le Cne(er) Giudicelli et le Maj(er) Dupire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c d et e Historique du 15e Régiment du Génie de l'Air, 1982/1983, Service Historique des Armées, Vincennes
  2. ↑ Une unité est dite « de marche » lorsqu'elle est formée à partir d'éléments d'autres unités. Le terme "marche" désigne une unité qui est formée pour un temps limité, la compagnie formant corps
  3. ↑ a et b Histoire de la 115e CMGA http://gadper.free.fr/public/Polynesie/les_anciens_racontent/HISTOIRE_DE_LA_115eme_COMPAGNIE_DE_MARCHE_DU_GENIE_DE_L_AIR.html
  4. ↑ par décision ministérielle no 1677/EMAA/BPG/INFRA du
  5. ↑ Par décision ministérielle no 4663/DN/EMAT/1.0 du
  6. ↑ Par décision ministérielle no 10405/DN/EMAT/1.0/CD du
  7. ↑ Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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