Elange
Elange | |
Chapelle Saint-Isidore. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Commune | Thionville |
Intercommunalité | Communauté d’agglomération Portes de France-Thionville |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 57100 |
Démographie | |
Gentilé | Elangeois |
Population | 145 hab. (1900) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 22′ 19″ nord, 6° 06′ 45″ est |
Élections | |
Départementales | Thionville |
Historique | |
Fusion | 1811 (avec Veymerange) 1967 (avec Thionville) |
Localisation | |
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Elange, également orthographié Élange, est un village situé dans la commune française de Thionville et le département de la Moselle en région Grand Est. De 1790 à 1811, Elange est une commune indépendante.
Ses habitants sont appelés les Elangeois en français et les Ielénger en platt. D'autre part, les villages de Veymerange et Elange représentent un total de 3 661 habitants en 2012[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Elange est un village du pays thionvillois, situé à 5 km de Thionville et à 30 km de Metz.
Œutrange | Hettange-Grande | |||
Beuvange-sous-Saint-Michel | N | Thionville | ||
O Elange E | ||||
S | ||||
Volkrange | Veymerange |
Toponymie
[modifier | modifier le code]En francique lorrain : Ielénge[2] et Eeléngen. En allemand : Elingen[3] et Ellingen[4].
Mentions anciennes
[modifier | modifier le code]Elanges (1275)[5], Elenga (1306)[6], Eilanges (1315)[5], Helledange (1322)[4], Heledange (1426)[4], Ellingen (1681)[4], Ellange (1697)[4], Helange (carte de Cassini)[4], Elange (1793)[7], Helange (1801)[7], Elingen écrit Elange (1863)[5].
Étymologie
[modifier | modifier le code]D'après M. Graff, le toponyme Elange est dérivé du nom propre germanique Elling[5], sachant que -ange est une francisation de -ing.
Histoire
[modifier | modifier le code]Village du marquisat de Rodemack et siège d’une haute justice en 1681[4]. Il y avait aussi à Elange une cense franche dépendant de la seigneurie de la Grange en 1706[4]. Cet endroit a également dépendu du bailliage de Thionville[4].
Elange a été rattaché à Veymerange par un décret du [4].
Grâce à la construction du lotissement du Breuil, dans les années 1980, des quartiers EDF, du Pré-Seigneurial et du lotissement « L'Orée du Bois », Elange a pris un essor important et dispose d’un centre historique autour de la chapelle Saint-Isidore (1727) et d’un petit pôle commercial de quartier et de santé qui lui a redonné vie.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 1817, la population est de 143 individus répartis dans 27 maisons[8] et en 1844, il y a 124 personnes réparties dans 27 maisons[9].
Enseignement
[modifier | modifier le code]École primaire d'Elange Les Semailles[10].
Loisirs
[modifier | modifier le code]Parcours de santé dans la forêt d'Elange[11].
Économie
[modifier | modifier le code]En 1817, ce village a un territoire productif de 337 hectares dont 2 en bois[8].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Sobriquets
[modifier | modifier le code]Cette localité se réduisait autrefois à quelques fermes autour de la chapelle, c'est pourquoi elle était surnommée : Dat aarmt duerf (le pauvre village)[12].
Concernant ses habitants, on disait : d'Ielénger brakunieë (les braconniers d'Elange), les Elangeois étaient supposés si pauvres, qu'on les soupçonnait de braconner dans les forêts autour de Thionville[12].
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Chapelle Saint-Isidore, du XVIIIe et XIXe siècles, incluant des fenêtres plus anciennes
- Bildstock du XVIe siècle, en pierre de Jaumont ; à côté de la chapelle[13]
- Croix du Colombier de 1681, restaurée deux fois (1811 et 1926), érigée par Jean Naice et Jeanne Somnio ; impasse de la Volière[13]
- Croix Hépich du XVIIe siècle, érigée en hommage à l'abbé Schmidt ; dans la forêt d'Elange[13]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Données INSEE-Iris.
- Marcel Konne et Albert-Louis Piernet, « Dierfer vun äiser Hemecht », Hemechtsland a Sprooch, no 1, (ISSN 0762-7440)
- « Dénominations allemandes de lieux relatées en français », dans Publications de la Société pour la Recherche et la Conservation des Monuments Historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, volume XVIII, 1863.
- Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, rédigé en 1868 sous les auspices de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle, Paris, Imprimerie nationale.
- Théodore de La Fontaine, « Essai étymologique sur les noms de lieux du Luxembourg germanique : troisième division, Luxembourg français », Publications de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Luxembourg, V. Buck, vol. XVIII, .
- Académie impériale de Metz, Mémoires de l'Académie Impériale de Metz, XLVe année, Metz, Rousseau-Pallez, 1865.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Helange », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Claude Philippe de Viville, Dictionnaire du département de la Moselle : Contenant une histoire abrégée, Metz, impr. de Antoine, (BNF 31596506).
- François Verronnais, Statistique historique, industrielle et commerciale du département de la Moselle, Metz, 1844.
- « Ecole primaire Elange Les Semailles », sur www.education.gouv.fr (consulté le )
- Catherine Roeder, « Thionville : le match des parcours de santé », sur www.republicain-lorrain.fr,
- Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Woolkrénge a Metzénge, H.A.S. (no 12), (ISSN 0762-7440)
- Le Républicain Lorrain, « Elange et Veymerange dévoilent leurs trésors », sur www.republicain-lorrain.fr,