Saint-Jérôme

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Saint-Jérôme
Saint-Jérôme
La cathédrale de Saint-Jérôme, au centre-ville
Blason de Saint-Jérôme
Par notre volonté
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Laurentides
Subdivision régionale La Rivière-du-Nord (chef-lieu)
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Stéphane Maher
2017 - 2021
Constitution
Démographie
Gentilé Jérômien, ne
Population 80 213 hab. ()
Densité 868 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ nord, 74° 00′ ouest
Superficie 9 241 ha = 92,41 km2
Divers
Fuseau horaire Heure de l'Est (UTC−05:00)
Code géographique 2475017
Devise Par notre volonté
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Laurentides
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Saint-Jérôme
Géolocalisation sur la carte : Québec
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Saint-Jérôme
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Saint-Jérôme
Liens
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Saint-Jérôme est une ville canadienne du Québec, chef-lieu de la MRC de La Rivière-du-Nord, dans la région des Laurentides[1]. Elle a été créée en 2002 à la suite de la fusion des villes de Bellefeuille, Lafontaine, Saint-Antoine et de l'ancienne ville de Saint-Jérôme.

Elle est située à environ 45 km au nord-ouest de Montréal. Ses habitants sont les Jérômiens. Saint-Jérôme se retrouve présentement au 14e rang des villes au Québec pour ce qui est de la population, avec plus de 75 000 habitants. Elle est la plus grande municipalité de la région des Laurentides en termes de population. Ville de services, Saint-Jérôme se trouve à être le siège de plusieurs organismes gouvernementaux pour la région des Laurentides et compte également des institutions d'enseignement supérieur et artistique au centre-ville.

Saint-Jérôme est édifiée au pied de montagnes des Laurentides et traversée par la rivière du Nord.

Toponymie

Deux hypothèses sont avancées quant à l'origine du nom de la ville :

  • La plus répandue est celle selon laquelle la ville porte le nom de saint Jérôme, Jérôme de Stridon, en latin Eusebius Sophronius Hieronymus, surtout connu pour sa traduction de la Bible en latin, la Vulgate. Né en Dalmatie (actuelle Croatie) en 341 et mort à Bethléem en 420, on raconte qu’il apprivoisa un lion qui l’accompagnait ensuite partout où il allait. Considéré comme un père de l'Église par les chrétiens et reconnu docteur de l’Église pour lui avoir donné la Vulgate (première traduction intégrale des Saintes Écritures en latin), saint Jérôme fut souvent représenté tenant la crosse d’un cardinal et accompagné d’un lion. Ces symboles se retrouvent aujourd'hui sur les armoiries officielles de la ville;
  • L'autre hypothèse évoque un des premiers résidents de la région, mais son histoire est très peu certaine.

Géographie

Municipalités limitrophes

Rose des vents Sainte-Anne-des-Lacs Prévost Sainte-Sophie Rose des vents
Mille-Isles N Sainte-Sophie
O    Saint-Jérôme    E
S
Saint-Colomban et Mirabel (Mirabel-en-Haut) Mirabel

Histoire

Seigneurie

Le territoire où se trouve aujourd'hui Saint-Jérôme a été concédé en 1752 par Jacques-Pierre de Taffanel de La Jonquière, alors gouverneur de la Nouvelle-France, sous le nom d'Augmentation de la seigneurie des Mille-Îles puis comme la seigneurie de Bellefeuille. Entre le début des années 1760 et le début des années 1850, la seigneurie a appartenu aux familles Dumont et Lefebvre de Bellefeuille, résidant à Saint-Eustache, 25 km plus au sud. Ces familles ont concédé des terres à des colons venus principalement de la région nord de Montréal. L'embryon de village portait alors le nom de Dumontville.

Paroisse

Vue de Saint-Jérôme en 1959
Cathédrale de Saint-Jérôme.

La paroisse catholique de Saint-Jérôme de la rivière du Nord a été érigée le par monseigneur Joseph Signay[2], archevêque de Québec. La municipalité du village de Saint-Jérôme a vu le jour le par décret du gouverneur général Charles Metcalfe[3].

Le curé Labelle, Antoine Labelle ou François-Xavier-Antoine Labelle selon les sources, grand colonisateur du nord de Montréal, a été responsable de l'administration pastorale de Saint-Jérôme de 1868 jusqu'à son décès, en 1891. Huit ans après son arrivée, il avait réussi l'énorme entreprise de la construction d'un chemin de fer unissant Saint-Jérôme à Montréal.

Statue du curé Labelle.

Antoine Labelle fut curé de Saint-Jérôme pendant 22 ans, plus précisément du 8 mai 1868 jusqu’à sa mort, à l’âge de 57 ans, survenue le . On l’a surnommé « le roi du Nord, l’apôtre de la colonisation », et il passe dans l’histoire comme un géant de légende.

L’ouverture de routes et l’arrivée d’un chemin de fer devenaient essentielles au développement des petites communautés. Ces voies de communication pour la circulation des biens et des personnes assureraient l’établissement du commerce et de l’industrie.

Le curé Labelle se fit l’ardent promoteur de l’idée d’un chemin de fer vers le Nord dès 1869, mais il ne vit apparaître la première locomotive à Saint-Jérôme qu’en 1876, et cela en partie à cause du besoin en bois de chauffage et de construction de grands centres urbains comme Montréal et Québec.

Secteurs

Saint-Jérôme a été fusionnée le lors des réorganisations municipales québécoises. Elle est composée de quatre anciennes villes fusionnées;

  • Saint-Antoine, située au sud de la Ville. Il s'agit de la première ville de banlieue s'étant développée autour de l'ancienne ville de Saint-Jérôme, dans les années 1960. Ce secteur comprend également un secteur commercial aux abords des routes 117 et 158, comprenant notamment les Galeries Laurentides. Les villes de Mirabel et de Sainte-Sophie sont limitrophes à ce secteur de la ville.
  • Bellefeuille, situé à l'ouest de l'autoroute 15, comprend de nombreux quartiers résidentiels, notamment dans le quartier Place-Citation et ruraux, comme le secteur des Lacs, ainsi que le Vieux-Bellefeuille. Les villes de Saint-Colomban, Prévost et Mirabel, ainsi que les municipalités de Mille-Isles et de Sainte-Anne-des-Lacs sont limitrophes au territoire du secteur de Bellefeuille.
  • Lafontaine, situé au nord-est de la Ville, débute au nord de la rue Bélanger. Depuis les années 1990, ce territoire s'est grandement développé au niveau résidentiel, disposant comme rues principales la rue Schulz, ainsi que les boulevards Curé-Labelle, des Hauteurs et Lafontaine. Son territoire est egalement agricole aux frontières nord du secteur, limitrophe à Sainte-Sophie et Prévost.
  • L'ancienne ville de Saint-Jérôme de son côté, comprend les quartiers centraux de Saint-Lucien, Sainte-Paule, Sainte-Marcelle et de Saint-Pierre, qui étaient d'anciennes paroisses. L´ancienne ville a été marquée dès sa fondation à une forte population ouvrière, puisque son territoire abritait jusqu'au milieu du 20e siècle de nombreuses industries, qui ont par la suite cessé leurs activités. C'est à ce moment que Saint-Jérôme se réinvente et se développe comme ville de services.

La nouvelle ville de Saint-Jérôme est alors le résultat d'une fusion des anciennes villes de Bellefeuille, Lafontaine, Saint-Jérôme (centre) et Saint-Antoine, lesquelles sont par la suite devenues des secteurs jusqu'à une nouvelle définition des limites de ceux-ci. Au moment de la fusion en 2002, le secteur centre, composé de l'ancienne ville comptait 24 583 résidents, comparativement aux secteurs Bellefeuille; 14 066, Saint-Antoine; 11 488, et Lafontaine : 9 477. En 2017, la population totale de Saint-Jérôme comptait 77 334 habitants, en faisant la 14e plus grande ville au Québec en termes de population.

Quartiers centraux

L'ancienne Ville de Saint-Jérôme (maintenant devenu le secteur centre) comprend plusieurs quartiers, principalement des anciennes paroisses sur son territoire. Depuis la fusion municipale de 2002, ces secteurs sont considérés comme étant les « quartiers centraux » de Saint-Jérôme.

  • Saint-Lucien : au nord du secteur Saint-Antoine. Comprend le pôle santé (hôpital régional), le boulevard Jean-Baptiste-Rolland Est, jusqu'à la rue Latour, au centre-ville. Se délimite vers l'ouest par la rivière du Nord.
  • Sainte-Marcelle : à l'ouest de la rivière du Nord et à l'est de l'autoroute 15. Comprend le secteur commercial du boulevard du Grand-Héron, les rues Gauthier, Castonguay et Brière. Sa frontière au nord est la rue De Martigny.
  • Saint-Pierre : débute au nord de la rue De Martigny, du côté ouest de la rivière du Nord jusqu'au boulevard de La Salette, du côté est de l'autoroute 15, face au Carrefour du Nord. Comprend comme axes principaux la rue Laviolette, ainsi que les boulevards Bourassa, Grignon et Monseigneur-Dubois.
  • Sainte-Paule : débute au nord de la rue De Martigny, du côté est de la rivière du Nord. Délimité à l'est par la rue Melançon et se termine au sud de la rue Bélanger, aux limites du secteur Lafontaine.
  • Parent–Notre-Dame : comprend le secteur à l'est de la rue Melançon. Compte comme rues principales les rues Ouimet, Filion, Madeleine, le 3e Boulevard et le boulevard des Seigneurs-Dumont.

Héraldique

Par notre volonté

L'écu de Saint-Jérôme se blasonne ainsi :

D'azur chapé d'argent au lion d'or tenant une crosse du même, accompagné en chef d'un iris versicolore et d'un pin, le tout au naturel[4].

Drapeau et armoiries

Description

Les armoiries de la Ville de Saint-Jérôme sont d’azur chapé d’argent, à dextre un iris pourpre (du Québec), à senestre un pin de sinople tronqué de sable, et en cœur un lion d’or tenant une crosse du même armé et lampassé de gueules; elles sont soutenues de tressés d’épis de blé et de feuilles d’érable pour évoquer le curé Labelle (ces éléments figuraient dans ses armoiries), et timbrées d’une couronne muraillée des trois tours caractéristiques des villes dominantes d’une région, telles que proposées par la Société héraldique du Canada, pour indiquer son statut de capitale régionale[5]. Elles ont été conçues et réalisées par Gleason Théberge et Ginette Robitaille, et adoptées en 1999 sous la mairie de Marc Gascon.

La symbolique principale

Les armoiries de Saint-Jérôme évoquent principalement les divers niveaux d’appartenance de sa population à des territoires. Le Québec, qui possédait depuis 1963 un emblème floral identifié comme une fleur de lis, est ici évoqué par l’iris versicolore. En adoptant la Loi 49, le gouvernement du Québec mettait fin à la controverse et proclamait que l’iris versicolore comme emblème floral officiel du Québec. L’utilisation de ce nouvel emblème sur les armoiries de Saint-Jérôme constitue probablement une première. Les Laurentides sont parmi les quelques régions du Québec à s’être dotées d’armoiries officielles. À Saint-Jérôme, c’est le Conseil régional de développement qui, en avril 1998, a fait le choix d’utiliser sur un fond évoquant le drapeau québécois et ses quatre cantons d’azur (bleu) un pin blanc stylisé évoquant l’essence de bois jadis la plus répandue et encore très présente sur le territoire. La Ville elle-même, au centre de l’écu, est évoquée par un lion tenant une crosse épiscopale or sur fond azur. Ces éléments évoquent le patron même de la ville, saint Jérôme.

Le lion est également associé à la vigueur, au courage et à l’esprit d’initiative, valeurs dont Saint-Jérôme est pourvue, comme en témoigne son statut de ville-centre. La crosse épiscopale rappelle de plus le diocèse de Saint-Jérôme, dont l’évêché et sa cathédrale sont situés dans la ville, grâce aux efforts du curé Antoine Labelle. On notera d’ailleurs que c’est ce personnage que désignent les feuilles d’érable et le blé qui soutiennent l’écu, puisque telles étaient les armoiries qu’il s’était choisies quand il fut désigné protonotaire apostolique, en 1889.

Autres aspects des armoiries

On peut aussi aisément identifier dans la dominance azur des armoiries de Saint-Jérôme une évocation de l’eau, celle de la rivière du Nord qui la traverse et qui lui donna autrefois ses premières ressources. On peut également voir dans l’or du lion la lumière de l’été, l’automne dans le pourpre de l’iris, le printemps dans le vert du pin et l’hiver dans l’argent du fond des deux pointes. Des tressés d’épis de blé et de feuilles d’érable figuraient dans les armoiries du curé Labelle. Enfin, la devise « Par notre volonté » est l’affirmation par les citoyens de leur foi en leurs capacités et de leur détermination à façonner leur histoire.

Démographie


Évolution démographique
1991 1996 2001 2006 2011 2016
23 384*23 916*24 583*63 72968 45674 346

Population par secteurs (2011)

La Ville de Saint-Jérôme est composée de quatre secteurs, soit les secteurs Saint-Antoine, Lafontaine, Bellefeuille et du Vieux Saint-Jérôme (ancienne Ville).

Saint-Jérôme étant formée de quatre villes fusionnées, certains secteurs de la Ville ont davantage de poids démographique que d'autres. Selon les statistiques de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL), qui a compilé les chiffres du recensement fédéral de 2011, l'ancienne Ville de Saint-Jérôme (vieux Saint-Jérôme)[6] comptait 25 200 habitants (36,9 % de la population totale de la Ville), tandis que le second secteur le plus peuplé était Bellefeuille[7], avec 19 000 habitants (27,8 % de la population de la Ville). De son côté, le secteur Saint-Antoine[8] ayant eu moins de développements que les autres secteurs dans la seconde moitié de la décennie 2000, est le moins peuplé des quatre avec 11 700 habitants, soit 17,1 % de la population totale de Saint-Jérôme. Finalement, le secteur Lafontaine[9], ayant eu une forte croissance démographique depuis la fin des années 1990, comptait maintenant plus d'habitants que le secteur Saint-Antoine, avec 12 470 habitants, soit 18,2 % de la population totale de Saint-Jérôme. La population totale de la Ville[10] comptait en 2011 68 390 habitants.

Administration et représentation

Les élections municipales se font par bloc et suivant un découpage en douze districts depuis 2013, mais quatorze auparavant. À l'élection de 2013, Stéphane Maher devient maire avec 38,9 % des voix et succède à Marc Gascon, qui ne s'est pas représenté. Alors que peu de membres du conseil précédent se représentent, trois équipes s'affrontent et le parti du maire obtient neuf des douze sièges. Le taux de participation était de 41,0 %[11]. Lors des élections de 2017, l'ensemble des candidats du parti du maire Stéphane Maher sont tous élus, faisant face à peu d'opposition[12].

Conseil municipal de Saint-Jérôme, 2017-2021
Poste Prénom, nom Parti politique Première élection
Mairie Stéphane Maher Équipe Stéphane Maher- Vision Saint-Jérôme 2013
District 1- Saint-Pierre Benoît Beaulieu Équipe Stéphane Maher- Vision Saint-Jérôme 2013
District 2- Les Hauteurs Mylène Laframboise Équipe Stéphane Maher- Vision Saint-Jérôme 2017
District 3- Schulz François Poirier Équipe Stéphane Maher- Vision Saint-Jérôme 2013
District 4- Notre-Dame–Parent Érik Bak Équipe Stéphane Maher- Vision Saint-Jérôme 2017
District 5- Sainte-Paule Bernard Bougie Équipe Stéphane Maher- Vision Saint-Jérôme 2005
District 6- Saint-Lucien–Centre-Ville Benoît Delage Équipe Stéphane Maher- Vision Saint-Jérôme 2005
District 7- André-Prévost Chantale Lambert Équipe Stéphane Maher- Vision Saint-Jérôme 2017
District 8- Bouvrette Johanne Dicaire Indépendante 2013
District 9- Sainte-Marcelle Sophie St-Gelais Équipe Stéphane Maher- Vision Saint-Jérôme 2017
District 10- Lamontagne Janice Bélair-Rolland Équipe Stéphane Maher- Vision Saint-Jérôme 2017
District 11- Place-Citation Gilles Robert Équipe Stéphane Maher- Vision Saint-Jérôme 2013
District 12- Vieux-Bellefeuille–Lac-Claude Nathalie Lasalle Indépendante 2013


Saint-Jérôme
Maires depuis 2001
Élection Maire Qualité Résultat
2001 Marc Gascon Voir
2005 Voir
2009 Voir
2013 Stéphane Maher Voir
2017 Par acclamation
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises


À l'Assemblée nationale du Québec, Saint-Jérôme fait partie de la circonscription électorale de Saint-Jérôme[1] et est représentée par le député Youri Chassin de la Coalition avenir Québec[13].

À la Chambre des communes du Canada, les Jérômiens sont représentés par le député du Bloc québécois Rhéal Fortin de la circonscription de Rivière-du-Nord[14]. Au Sénat du Canada, la population de la ville est représentée par le sénateur conservateur Claude Carignan de la division de Mille-Isles[15],[16].

Enseignement

Saint-Jérôme compte sur son territoire plusieurs institutions d'enseignement, allant de l'école primaire jusqu'à l'université. Le Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (CSSRDN) chapeaute le service francophone public sur le territoire de Saint-Jérôme. On y compte 17 écoles préscolaires-primaires, six écoles secondaires, un centre de formation générale aux adultes ainsi qu'un centre de formation professionnelle[17]. Plusieurs programmes sont offerts dans les écoles du CSSRDN, dont le programme du Baccalauréat international à l'École polyvalente Saint-Jérôme[18]. La ville dispose également d'une école publique anglophone, administrée par le Centre de services scolaire Sir-Wilfrid-Laurier, soit l'école primaire Laurentia[19]. Établissement privé, l'Académie Lafontaine figure également parmi les établissements d'enseignement de niveaux préscolaire-primaire et secondaire de Saint-Jérôme.

Au niveau de l'enseignement supérieur, le Cégep de Saint-Jérôme est une institution collégiale présente depuis 50 ans au centre-ville. En date de l'automne 2015, le collège compte plus de 5 000 étudiants au campus de Saint-Jérôme. La plus vieille aile de l'établissement, l'aile A, a été construite en 1929 et était occupée par les Sœurs de Sainte-Anne, qui dirigeaient l'école normale. Le collège est depuis les dernières années en croissance et une nouvelle aile a été construite parallèlement à la rue du Palais. Au centre-ville, on trouve aussi le campus de l'Université du Québec en Outaouais (UQO). Il a été inauguré le 22 janvier 2010 et succède au Centre d'études universitaires des Laurentides de l'UQO. En 2015, l'Université compte environ 2 500 étudiants à son campus jérômien. Tout comme le cégep, l'UQO est en croissance et prévoit la construction d'un nouveau pavillon dans le centre-ville.

Santé

CISSS des Laurentides

Hôpital régional de Saint-Jérôme.

Issu de la fusion des différents centres de santé et de services sociaux (CSSS) de la région des Laurentides, le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides gère l'Hôpital régional de Saint-Jérôme, haut de 7 étages, avec tous les soins de technologies de pointes. L'hôpital ayant une vocation régionale, il rayonne dans toutes les Laurentides.

Créé depuis le 1er avril 2015, le CISSS des Laurentides est le fruit du regroupement de 12 établissements, dont les CSSS, le centre jeunesse et les centres de réadaptation de la région.

Le CISSS des Laurentides dispose d'un budget d'environ 1 milliard de dollars et est réparti en 80 installations situées sur un territoire de 20 000 km2. Il compte plus de 13 500 employés et plus de 1 000 médecins qui offrent des soins et services en santé à une population de 595 000 personnes.

Projets

La Ville de Saint-Jérôme a comme projet de développer davantage de services santé autour de l'Hôpital régional de Saint-Jérôme afin de créer un « pôle santé »[20].

Transports

Gare Saint-Jérôme.

La gare Saint-Jérôme donne accès aux autobus naviguant à l'intérieur et à l'extérieur de la ville ainsi qu'à une liaison ferroviaire de train de banlieue. Des autocars vers Montréal au sud et Mont-Tremblant et l'Abitibi-Témiscamingue au nord y font aussi escale.

Réseau routier

Saint-Jérôme est très bien desservie par le réseau routier québécois. L'autoroute 15 constitue l'épine dorsale du réseau routier de la ville, qu'elle relie, entre autres, avec Montréal. Elle traverse la municipalité du nord au sud, en passant à l'ouest du centre-ville. 4 échangeurs permettent de relier l'autoroute 15 à Saint-Jérôme, soit les sorties 39 (route 158, boulevard Lachapelle, secteur Saint-Antoine), 41 (boulevard du Grand-Héron), 43 (rue De Martigny, centre-ville) et 45 (boulevard de La Salette, secteur Bellefeuille, vers la route 117). Elle possède 3 voies dans chaque direction alors qu'elle traverse la ville, et la limite de vitesse est de 100 km/h.

La route 117 est aussi dans l'axe nord-sud et est l'une des principales artères commerciales de Saint-Jérôme. Dans le secteur Saint-Antoine, elle se nomme le boulevard des Laurentides. Dans le centre de la ville, la route emprunte la rue De Montigny, la rue Saint-Georges ainsi que la rue Labelle, plus petites. Plus au nord, dans le secteur Lafontaine, vers Prévost, la route 117 passe par le boulevard du Curé-Labelle.

La route 158 traverse le secteur Saint-Antoine dans l'axe est-ouest. Elle porte deux noms dépendant de l'endroit, soit le boulevard Lachapelle et le boulevard Saint-Antoine. Elle est l'artère routière la plus achalandée puisqu'elle donne accès vers l'est à la municipalité de Sainte-Sophie, qui en pleine croissance elle aussi. La route se rend à l'ouest vers Lachute et à l'est vers Joliette.

Accès

Saint-Jérôme est situé à exactement 62 kilomètres de route de Montréal (40 kilomètres de l'île), et à 44 kilomètres de Sainte-Agathe-des-Monts, villes qui sont accessibles par l'autoroute 15. Saint-Jérôme est aussi située à 15 kilomètres de Saint-Sauveur et à 164 kilomètres de Gatineau, cette dernière étant accessible par l'autoroute 50, qui débute sur l'autoroute 15, à environ 10 kilomètres au sud de la ville.

Transport collectif

Un autobus circulant sur la rue André-Prévost, dans le secteur Saint-Antoine, ayant comme destination la gare Saint-Jérôme.

Saint-Jérôme compte sur son territoire la ligne de train de banlieue Exo 2 - Saint-Jérôme, qui mène jusqu'au centre-ville de Montréal, en direction sud. La gare Saint-Jérôme est la tête de ligne de ce réseau. La ville est desservie en autobus par Exo Laurentides, anciennement le Conseil inter-municipal de transport des Laurentides (CITL). Ceux-ci desservent l'ensemble des secteurs de la ville vers la gare.

  • Ligne 9 : route 117 (sud vers la station de métro Montmorency à Laval, nord au boulevard Lafontaine);
  • Ligne 100 : secteur centre (domaine Parent, Notre-Dame et Sainte-Paule);
  • Ligne 101: secteur Saint-Antoine;
  • Ligne 102 : secteur Lafontaine (Schulz);
  • Ligne 103 : secteur centre (Sainte-Marcelle/Brière et Saint-Pierre);
  • Ligne 105 : secteurs centre et Bellefeuille (Saint-Pierre, Place-Citation, Jérobelle et Lac-Claude);
  • Ligne 107 : secteur Bellefeuille (boulevard Jean-Baptiste-Rolland, boulevard du Grand-Héron et parc industriel).

La municipalité a également mis en place un service de navettes gratuites reliant le stationnement de l'aréna Rivière-du-Nord jusqu'aux campus du Cégep de Saint-Jérôme et de l'Université du Québec en Outaouais[21].

D'autres circuits d'autobus existent également, notamment l'Inter des Laurentides, reliant le centre-ville de Saint-Jérôme jusqu'à Mont-Tremblant, en passant par des municipalités comme Prévost, Saint-Sauveur, Sainte-Adèle, Val-David et Sainte-Agathe-des-Monts[22].

En direction de Saint-Lin–Laurentides, le circuit 35 du Conseil régional de transport de Lanaudière a comme lieu de départ la gare Saint-Jérôme. Il fait sur son chemin quelques arrêts dans la municipalité voisine de Sainte-Sophie.

Également, un circuit d'autobus de la MRC d'Argenteuil se rend à la gare Saint-Jérôme.

Des taxibus sont aussi offerts vers les secteurs les plus éloignés de Saint-Jérôme, comme le circuit 104 vers différents quartiers du secteur Bellefeuille, le circuit 106 au nord du secteur Lafontaine et dans le quartier des Chutes-Wilson. Ce service est également disponible vers les villes limitrophes de Saint-Jérôme, soit Mirabel (secteur Saint-Canut), Saint-Colomban, Sainte-Sophie, Saint-Hippolyte et Prévost.

Économie

Usine Uniroyal de Saint-Jérôme en 1975, construite entre 1911-1930.
L'édifice de l'Uniroyal a été démoli en 1994.

Ancienne ville ouvrière, l'histoire de Saint-Jérôme a été marquée par celle de nombreuses industries, qui ont été surtout présentes à la fin du XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle.

Une des premières industries d'importance à voir les jour à Saint-Jérôme est une pulperie située aux chutes Sanderson, rebaptisées plus tard les chutes Wilson[23]. Fondée en 1881, la pulperie Delisle est vendue 12 ans plus tard à James Crocket Wilson[23]. Toujours propriété de la famille Wilson, la compagnie ferme ses portes en 1958[23]. Le site qu'occupait cette usine se retrouve maintenant de la Parc régional de la Rivière-du-Nord[24].

En 1911, il y eut l'installation de la première compagnie de caoutchouc pour la production de chaussures. Par une charte obtenue le 10 mai 1926, le nom de Dominion Rubber Co. Ltd., au départ donné exclusivement à l'usine de Saint-Jérôme, devint celui de toutes les usines de la Canadian Consolidated Rubber Co. Durant les années 1950, 37 000 paires de chaussures y sont produites pour le monde entier. En 1966, la compagnie change de nom pour Uniroyal Ltd. En 1968, la compagnie réoriente sa production pour les tableaux de bord d'automobile de certains modèles GM et Ford. Le 22 juin 1981, l'usine est vendue à un groupe d'affaires qui la revend, le 5 mars 1985, à la compagnie Les produits cellulaires Waterville Inc., qui devient le 30 octobre 1986 Waterville-Enoac Inc.. Celle-ci la revend à son tour, y compris le barrage, à Hydro P-1 Saint-Jérôme Inc. En 1994, la bâtisse principale est démolie.

Aujourd'hui, Saint-Jérôme compte encore de nombreuses industries sur son territoire. Fondée par Jean-Baptiste Rolland en 1882, l'usine de papier Rolland est inscrite au patrimoine culturel du Québec[25]. On retrouve également l'entreprise Soucy Baron[26] dans le domaine du caoutchouc ainsi que la Compagnie électrique Lion, ayant une expertise dans l'électrification des transports et dont le siège social est à Saint-Jérôme.

Avec les années, Saint-Jérôme est passée d'une ville ouvrière à une ville de services au niveau régional. L'ouverture de nombreux commerces aux abords de l'autoroute 15 ainsi que les institutions de santé et d'éducation qui y sont installées en témoignent. Le centre de la ville accueille aujourd'hui plusieurs services gouvernementaux ainsi que de nombreux bars et restaurants, en plus d'une microbrasserie.

Sports

Saint-Jérôme a accueilli les Jeux du Québec durant l'hiver 1987, lesquels lui ont permis, entre autres, d'ajouter des estrades aux plateaux du centre récréatif d'éducation physique et des sports (CREPS) à l'École polyvalente Saint-Jérôme, aujourd'hui le plus grand centre sportif de la ville. En avril 2007 et 2014, Saint-Jérôme a reçu le championnat de la coupe Fred Page, finale du hockey junior de l'est du Canada, lequel réunit le champion des provinces maritimes, du Québec et de l'Ontario, en plus de l'équipe hôtesse. Elle est hôte depuis 2017 du Marathon du P'tit Train du Nord.

Marathon du P'tit Train du Nord

Marathon Masculin[27]
Édition Première position Deuxième position Troisième position
2019 Alfred Kering - 2 h 11 min 39 s Benard Cheptoch - 2 h 13 min 59 s Sylvain Lafrance - 2 h 29 min 02 s
2018 Abraham Kiplimo - 2 h 14 min 19 s Benard Cheptoch - 2 h 16 min 28 s François Landry - 2 h 32 min 43 s
2017 Pierre Slusarek - 2 h 37 min 58 s Alexi Rousseau - 2 h 44 min 43 s Michael Blois - 2 h 45 min 11 s
Marathon Féminin
Édition Première position Deuxième position Troisième position
2019 Catherine Royer - 2 h 52 min 52 s Stephanie Sirard - 2 h 58 min 08 s Erika Houde-Pearce - 3 h 00 min 08 s
2018 Alexandra Hynes - 2 h 51 min 02 s Sandra McLean - 2 h 54 min 01 s Catherine Royer - 2 h 56 min 56 s
2017 Caroline Poitras - 2 h 59 min 03 s Karen Stacey - 3 h 04 min 28 s Isabelle Gervais - 3 h 06 min 41 s

Hockey

Les Panthères de Saint-Jérôme sont une équipe de hockey junior AAA ayant vu le jour en 1990-1991, alors que la région de Laval-Laurentides accueillait cette concession. Depuis, les Panthères ont d'abord évolué à Saint-Antoine avant de déménager à l’aréna Melançon et enfin, en 2016, de s'installer à l'aréna Rivière-du-Nord, où ils évoluent aujourd'hui.

Depuis décembre 2018, l'aréna Rivière-du-Nord accueillait l'équipe des Pétroliers du Nord, de la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH)[28]. Ces derniers ont cependant déménagé au Colisée de Laval à la saison 2019-2020[29].

Cheminots de Saint-Jérôme

Les équipes sportives du Cégep de Saint-Jérôme, dénommées les Cheminots, font partie de l'élite du sport collégial au Québec. Particulièrement, l'équipe de hockey féminin de calibre AA a dominé la ligue en étant déclarée championne en 2003, 2004, 2005 et 2006, avant de s'incliner en 2007 par un point devant Dawson. Elle a en plus remporté à deux reprises, pendant cette période, le Polar Bear Tournament, tournoi international disputé au Connecticut, aux États-Unis.

Parc Multisports

Le parc Multisports est situé à l'extrémité de la rue Fillion et de la rue Ouimet, en face de l'aréna Rivière-du-Nord et près de l'École polyvalente Saint-Jérôme. En 2013 était inauguré les premiers terrains de soccer et de football synthétiques.

Aréna Rivière-du-Nord

Situé à l'extrémité de la rue Fillion, face au parc Multispors, l'aréna Rivière-du-Nord a été financé par les villes de Saint-Jérôme, Sainte-Sophie et de Prévost. Inauguré le 27 février 2016, il a accueilli notamment les équipes de hockey des Panthères de Saint-Jérôme dès l'automne 2016 ainsi que celle des Lions de Saint-Jérôme, équipe junior de la ville. L'aréna est géré par la Régie intermunicipale de l'aréna Rivière-du-Nord, réunissant les villes de Prévost, Sainte-Sophie et Saint-Jérôme.

Vue de côté du Festival Saint-Jérôme Folk à l'amphithéâtre Rolland le 14 août 2015 pendant le spectacle de Richard Desjardins.

Culture

Maison de la culture Claude-Henri-Grignon (ancien palais de justice).

Festivals

Saint-Jérôme compte plusieurs festivals à chaque année sur son territoire, tant au niveau musical qu'humoristique ou encore sur le volet communautaire. La majorité de ces événements se déroulent au centre-ville.

  • Depuis 2015, le Saint-Jérôme Folk présente plusieurs artistes folk-rock au centre-ville. Le festival se donne comme mission de « mettre en valeur les auteurs-compositeurs marquants de notre époque, et les classiques de ce mouvement musical depuis ces débuts »[30]. Les spectacles sont présentés à l'amphithéâtre Rolland ainsi qu'à la nouvelle place des festivités, devant le théâtre Gilles-Vigneault.
  • Les Estivales de Saint-Jérôme sont une série d'événements durant la période estivale à Saint-Jérôme. Il rassemble des artistes de renom lors des grands spectacles extérieurs au mois de juillet, ainsi qu'une tournée des différents secteurs dans les principaux parcs, proposant ainsi des activités pour les jeunes familles.
  • Depuis 2017, Saint-Jérôme accueille Le P'tit Fest du Nord, vers la fin de l'été. Le festival porte son nom en référence au Parc linéaire Le P'tit Train du Nord puisqu'il se déroule au kilomètre 0 de cette piste cyclable, sur la place des festivités. L'événement accueille des artistes issus du rap québ et accorde une importance aux arts urbains[31].
  • Pour une première année en 2018 s'est déroulé le Festival Nord de Rire, s'adressant autant aux jeunes familles le jour, qu'aux plus vieux en soirée. Ce festival offrait des spectacles d'humour dans plusieurs bars du centre-ville de Saint-Jérôme, ainsi que sur la place des festivités[32].
  • Organisé par l'organisme communautaire Le Coffret, le Festival du Monde permet aux visiteurs de découvrir les différentes cultures présentes sur le territoire des Laurentides à l'aide de spectacles, de kiosques de cuisine, ainsi que d'artisanat[33]

Infrastructures culturelles

La maison de la culture Claude-Henri-Grignon est logée dans l'ancien palais de justice de Saint-Jérôme. Bâtiment patrimonial, il est nommé en l'honneur de Claude-Henri Grignon, ancien journaliste à Saint-Jérôme, écrivain et homme politique régional. Il est entre autres l'auteur du roman Un homme et son péché, l'une des œuvres littéraires les plus connues du Canada français, histoire faisant référence à la colonisation des Laurentides à la fin du XIXe siècle. Ce bâtiment comprend la bibliothèque municipale Marie-Antoinette-Foucher, le Musée d'art contemporain des Laurentides, l'espace Claude-Henri-Grignon, la salle de spectacle Antony-Lessard ainsi que les bureaux de la Société d'histoire de la Rivière-du-Nord et du Centre d'archives de la Rivière-du-Nord.

Les bibliothèques de Saint-Jérôme comprennent au total trois points de service. En plus de celui situé à la maison de la culture, la bibliothèque Marie-Antoinette-Foucher, on compte la bibliothèque du Frère-Marie-Victorin, située dans le secteur Bellefeuille, et la bibliothèque Charles-E.-Garneau, située dans le secteur Saint-Antoine [34].

Une nouvelle salle de spectacle, le Théâtre Gilles-Vigneault, nommé en l'honneur du poète et auteur-compositeur-interprète québécois Gilles Vigneault, se situe au cœur du centre-ville de Saint-Jérôme. Elle est gérée par Diffusion en Scène et se situe à côté de la place de la Gare et de l'hôtel de Région, sur le terrain qu'occupait CIME-FM. Elle a une capacité de plus de 800 spectateurs. Son inauguration a eu lieu le 18 janvier 2018[35],[36].

La municipalité compte également une seconde salle de spectacle située sur son territoire, la salle André-Prévost. Située dans l'école polyvalente Saint-Jérôme, cet auditorium a une capacité d'accueil d'environ 800 personnes. Cette salle appartient à l'École. Avant l'inauguration du Théâtre Gilles-Vigneault, c'est à cet endroit que l'organisme Diffusion en Scène présentait ses spectacles.

Patrimoine

La vieille gare de Saint-Jérôme est située au cœur du centre-ville de Saint-Jérôme. Construite en 1897, elle fait partie du patrimoine historique jérômien.

Le chef-lieu des Laurentides compte de nombreux attraits patrimoniaux, principalement situés au centre-ville. Parmi les bâtiments patrimoniaux se retrouvent la vieille gare de Saint-Jérôme, bâtie en 1897. Non loin de là se situe l'hôtel Plouffe, autrefois connu sous le nom d'hôtel Beaulieu, le pensionnat des Saintes-Anges, aujourd'hui inclus dans le Cégep de Saint-Jérôme, l'ancien poste de police et de pompiers sur la rue Saint-Georges ainsi que la cathédrale de Saint-Jérôme. Le Vieux Palais, rebaptisé la maison de la culture Claude-Henri Grignon, est aussi un bâtiment historique. On retrouve aussi de nombreuses maisons ayant appartenu à des personnages historiques de Saint-Jérôme, tels la maison Bruno-Nantel, la maison Prévost, la maison Édouard-Marchand, la maison J.-D.-Guay, la maison Langwell et la maison C.-E.-Laflamme[37].

Société

Évêché catholique

Lieux de culte

Chrétiens

Catholiques
Protestants/évangéliques
  • Église Ecclésia[41]
  • Église La Clairière[42]
  • Assemblée chrétienne du Nord[43]
  • Église chrétienne mennonite de Saint-Jérôme[44]
  • Église évangélique de Saint-Jérôme[45]
  • Église M[46]
  • Église de la Restauration[47]
  • Église adventiste du septième jour de Saint-Jérôme[48]
  • Église en Mouvement[49]
Témoins de Jéhovah
  • Salle du Royaume de Saint-Antoine[50]
  • Salle du Royaume de Lafontaine[50]

Musulman

Milices

Personnalités

Notes et références

  1. a et b Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités : Saint-Jérôme », 75017, sur Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec (consulté le )
  2. Ville de Saint-Jérôme : Historique
  3. Auclair, Elie-J., Saint-Jérôme de Terrebonne, Imprimerie J.H.A. Labelle, 1934, pages 13-35.
  4. « Le Registre public des armoiries, drapeaux et insignes du Canada: Vol. IV, p. 262 », sur L'Autorité héraldique du Canada (consulté le )
  5. « Identité visuelle de Saint-Jérôme », sur Ville de Saint-Jérome
  6. « Aperçuː Saint-Jérôme- SCHL », sur cmhc-schl.gc.ca, (consulté le )
  7. « Portail de l'information sur le marché de l'habitation », sur SCHL (consulté le )
  8. « Portail de l'information sur le marché de l'habitation », sur SCHL (consulté le )
  9. « Portail de l'information sur le marché de l'habitation », sur SCHL (consulté le )
  10. « Portail de l'information sur le marché de l'habitation », sur SCHL (consulté le )
  11. Gouvernement du Québec, « Élections municipales 2013, Candidatures et résultats pour Saint-Jérôme », 75017, Ministère des Affaires municipales et de l'Habitation du Québec, (consulté le ).
  12. « L'équipe Maher complète le balayage à Saint-Jérôme - TopoLocal », sur topolocal.ca (consulté le )
  13. « Raz de marée de la CAQ : Youri Chassin remporte le comté de Saint-Jérôme - Journal Le Nord », Journal Le Nord,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. Gouvernement du Canada, « Proclamation donnant force de loi au décret de représentation électorale à compter de la première dissolution du Parlement postérieure au 25 août 2004 (TR/2003-154), Annexe: Loi sur la révision des limites des circonscriptions électorales - Décret de représentation », Ministère de la Justice du Canada (consulté le ).
  15. Sénat du Canada, « Sénat du Canada - Sénateur Claude Carignan », sur Sénat du Canada, (consulté le )
  16. Bureau du Conseil privé, « Collèges électoraux du Québec », sur aem, (consulté le )
  17. « Écoles et centres », sur Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (consulté le )
  18. « École polyvalente Saint-Jérôme », sur Centre de services scolaire de la Rivière-du-Nord (consulté le )
  19. "LAURENTIA ELEMENTARY ZONE." Commission scolaire Sir Wilfrid Laurier. Consulté le 16 séptémbre 2017.
  20. « Un pôle santé qui regroupe les services - Journal Le Nord », Journal Le Nord,‎ (lire en ligne, consulté le )
  21. « LaNavette reprend du service le 20 août » (consulté le ).
  22. « l'Inter - Information sur le service - Transport collectif - autobus, taxibus. », sur transportlaurentides.ca (consulté le ).
  23. a b et c Société d'histoire de la Rivière-du-Nord, « La Pulperie des chutes Wilson », sur shrn.org (consulté le )
  24. Parc régional de la Rivière-du-Nord, « L'Histoire du parc », sur https://www.parcrivieredunord.ca/ (consulté le )
  25. Répertoire du patrimoine culturel du Québec, « Compagnie de papier Rolland limitée », sur www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca (consulté le )
  26. « Soucy Baron | Le Groupe Soucy », sur www.soucy-group.com (consulté le )
  27. (en) « RÉSULTATS », sur marathon (consulté le )
  28. « Les Pétroliers », sur Les Pétroliers du Nord -Ligue Nord Américaine de Hockey (consulté le )
  29. Nicholas Pereira, « Retour de la LNAH à Laval | Courrier Laval » (consulté le )
  30. « Saint-Jérôme Folk - Musique - Saint-Jérôme Folk – Festival de musique », sur Saint-Jérôme Folk - Musique (consulté le )
  31. « Le P’tit Fest du Nord - Festival Mural », Festival Mural,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. « L'événement | Festival Nord-de-Rire », sur www.festivalnordderire.ca (consulté le )
  33. « Festival du monde - Saint-Jérôme », sur festivaldumonde.ca (consulté le )
  34. « Bibliothèques », sur Ville de Saint-Jérôme (consulté le )
  35. « Le nouveau Théâtre Gilles-Vigneault est inauguré à Saint-Jérôme », Cision, (consulté le )
  36. « Le Théâtre Gilles-Vigneault ouvre officiellement ses portes », Radio-Canada, (consulté le )
  37. « Circuit patrimonial de la Ville de Saint-Jérôme », sur shrn.org, (consulté le )
  38. « Église Saint-Antoine », sur Diocèse de Saint-Jérôme (consulté le )
  39. « Église Saint-Pierre », sur Diocèse de Saint-Jérôme (consulté le )
  40. « Église Notre-Dame-de-la-Salette », sur Diocèse de Saint-Jérôme (consulté le )
  41. « Ecclésia église urbaine | Accueil », sur eglise-ecclesia.ca (consulté le )
  42. « Église La Clairière : ensemble, à la découverte de Jésus! », sur Église La Clairière (consulté le )
  43. « Assemblée chrétienne du Nord – Une église à Saint-Jérôme », sur Assemblée chrétienne du Nord (consulté le )
  44. « Église Chrétienne Mennonite de St-Jérôme », sur pagesjaunes.ca (consulté le )
  45. Église évangélique de St-Jérôme - Prêche la Parole, « Prêche la Parole », sur prechelaparole.com (consulté le )
  46. « Église M- St-Jérome, Laurentides », sur eglisem (consulté le )
  47. Centre communautaire chrétien de Saint-Jérôme, « Église de la Restauration », sur armeedusalut-saint-jerome (consulté le )
  48. « Saint-Jérôme SDA Church | Église Adventiste du septième jour » (consulté le )
  49. « Église en Mouvement », sur www.facebook.com (consulté le )
  50. a et b « Témoins de Jéhovah à Saint-Jérôme », sur pagesjaunes.ca (consulté le )
  51. « Minaret du Nord », sur minaretdunord.ca (consulté le )

Annexes

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Articles connexes

Bibliographie

  • Auclair, Elie-J., Saint-Jérôme de Terrebonne, Imprimerie J.H.A. Labelle, 1934, pages 13–35.

Liens externes