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« École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris » : différence entre les versions

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L'ESPCI ParisTech s'est dotée en 2007 d'un conseil scientifique international<ref>[http://www.espci.fr/actu/081117_ISC.pdf Composition du CSI]</ref> composé des directeurs scientifiques de trois grands groupes industriels et de sept personnalités académiques. Le conseil scientifique international se réunit une fois par an. Il présente devant le conseil d'administration un rapport écrit portant analyse de l'activité d'enseignement et de recherche et propose ses orientations.
L'ESPCI ParisTech s'est dotée en 2007 d'un conseil scientifique international<ref>[http://www.espci.fr/actu/081117_ISC.pdf Composition du CSI]</ref> composé des directeurs scientifiques de trois grands groupes industriels et de sept personnalités académiques. Le conseil scientifique international se réunit une fois par an. Il présente devant le conseil d'administration un rapport écrit portant analyse de l'activité d'enseignement et de recherche et propose ses orientations.


Présidente : Prof. {{Lien|fr = Julia Higgins |lang = en|trad = Julia Higgins|texte= Dame Julia S. Higgins}}, professeur de science des polymères de l'[[Imperial College London]], vice-présidente de la [[Royal Society]]
Présidente : Prof. {{Lien|fr = Julia Higgins |lang = en|trad = Julia Higgins|texte= Dame Julia S. Higgins}}<ref>[Page de Julia Higgins à l'Imperial College London]</ref>, professeur de science des polymères de l'[[Imperial College London]], vice-présidente de la [[Royal Society]]


* Dr. Ashok Belani, vice-président exécutif et de la recherche de [[Schlumberger|Schlumberger Ltd.]]
* Dr. Ashok Belani<ref>[http://www.slb.com/content/about/execmanagement_abelani.asp Biographie du Dr. Ashok Belani, CTO de Schlumberger]</ref>, vice-président exécutif et de la recherche de [[Schlumberger|Schlumberger Ltd.]]
* Dr. Christine Bénard, directrice scientifique de [[Michelin]]
* Dr. Christine Bénard, directrice scientifique de [[Michelin]]
* Prof. [[Athene Donald]], professeur de physique expérimentale de l'[[université de Cambridge]], [[Prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science|prix L'Oréal-Unesco de la recherche]] (2009)
* Prof. [[Athene Donald]]<ref>[http://www.bss.phy.cam.ac.uk/~amd3/ Page personnelle d'Athene Donald]</ref>, professeur de physique expérimentale de l'[[université de Cambridge]], [[Prix L'Oréal-UNESCO pour les femmes et la science|prix L'Oréal-Unesco de la recherche]] (2009)
* Prof. Edith Hamel, professeur de neurologie et neurochirurgie de l'[[université McGill]]
* Prof. Edith Hamel, professeur de neurologie et neurochirurgie de l'[[université McGill]]
* Prof. Dr. Georg Maret, professeur de matière molle de l'[[université de Constance]]
* Prof. Dr. Georg Maret<ref>[http://hera.physik.uni-konstanz.de/home/index.htm Groupe du Prof. Georg Maret à l'Université de Constance]</ref>, professeur de matière molle de l'[[université de Constance]]
* Prof. David R. Nelson, professeur de biophysique à l'[[université Harvard]]
* Prof. David R. Nelson<ref>[http://www.physics.harvard.edu/people/facpages/nelson.html Biographie du Prof. David R. Nelson à l'Université d'Harvard]</ref>, professeur de biophysique à l'[[université Harvard]]
* Dr. [[Didier Roux]], directeur de la recherche de [[Saint-Gobain]], membre de l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]]
* Dr. [[Didier Roux]]<ref>[http://www.academie-sciences.fr/membres/R/Roux_Didier_bio.htm Page personnelle de Didier Roux à l'Académie des sciences]</ref>, directeur de la recherche de [[Saint-Gobain]], membre de l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]]
* Prof. [[:en:Amos Smith|Amos B. Smith III]], professeur de chimie de l'[[université de Pennsylvanie]]
* Prof. [[:en:Amos Smith|Amos B. Smith III]]<ref>[http://absmithgroup.chem.upenn.edu/absgroup/ Page personnelle du Prof. Amos B. Smith III à l'université de Pennsylvanie]</ref>, professeur de chimie de l'[[université de Pennsylvanie]]
* Prof. Samuel I. Stupp, professeur de sciences des matériaux de [[Northwestern University]]
* Prof. Samuel I. Stupp<ref>[http://stupp.northwestern.edu/vitae/index.html Page personnelle du Prof. Samuel Stupp à Northwestern University]</ref>, professeur de sciences des matériaux de [[Northwestern University]]


==Enseignement==
==Enseignement==

Version du 5 octobre 2009 à 16:11

ESPCI ParisTech
Histoire
Fondation
Statut
Type
École d'ingénieurs publique (Ville de Paris)
Nom officiel
École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris
Président
Directeur
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
4 promos de 72 élèves-ingénieurs
Localisation
Pays
Ville
Carte

L’école supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, ou ESPCI ParisTech, est une école d'ingénieurs fondée en 1882. Elle est située rue Vauquelin sur la Montagne Sainte-Geneviève dans le 5ème arrondissement de Paris.

Elle forme chaque année une promotion de 72 élèves-ingénieurs (40% de femmes), après quatre années d'études post-classes préparatoires. Les débouchés de cette École sont principalement dans la R&D, mais aussi dans d'autres fonctions techniques (production, retraitement) et de management.

Depuis 1997, l'école recrute par le même concours que l'École polytechnique[1], mais avec des coefficients différents, donnant la primauté aux épreuves de physique et de chimie et réservé aux élèves de la filière PC des classes préparatoires. La formation dispensée en quatre ans est essentiellement scientifique généraliste.

L'école possède un espace ouvert au public, visant à rapprocher la science des citoyens, l'« espace Pierre-Gilles-de-Gennes ».

Le classement de Shanghai 2008, qui classe les établissements d'enseignement supérieur mondiaux, place l'ESPCI ParisTech en tête des écoles d'ingénieurs françaises, dans la même tranche (200-300) que l'École polytechnique. Elle y est classée dans la fourchette des 80-124 meilleures écoles et universités européennes et dans la fourchette 8-14 pour les meilleures écoles/universités françaises.

L'ESPCI ParisTech entretient des relations particulièrement étroites avec l'industrie à travers les nombreux contrats de recherche entre les laboratoires de l’école et les laboratoires industriels. De plus, deux chaires ont été signées avec Michelin[2] et Saint-Gobain[3]. Enfin, chaque promotion est parrainée par une entreprise (Schlumberger, Cogema, Rhodia, L'Oréal, Thales, Arkema, Saint-Gobain, Michelin, Total).

L'ESPCI ParisTech est membre fondateur de ParisTech (lui-même membre d'IDEA League) et de la Fondation Pierre-Gilles de Gennes pour la recherche. Elle est également membre de la Fédération Gay-Lussac et est engagée dans deux pôles de compétitivité : Medicen et System@tic.

L'ESPCI ParisTech est parfois confondue à tort avec l'École supérieure de conception et de production industrielles (ESCPI), et, plus rarement, avec l'École des praticiens du commerce international (EPSCI).

Histoire

Pierre Curie, professeur de l'École (1882-1906)

L'école a été fondée en 1882[4], sous l'égide de la ville de Paris, pour former des ingénieurs physiciens et chimistes.

L'histoire de l'école est marquée par les découvertes de ses sept prix Nobel : Marie Curie (1903, physique ; 1911, chimie) et Pierre Curie (1903, physique) pour la radioactivité, Irène Joliot-Curie (1935, chimie) et Frédéric Joliot-Curie (1935, chimie) pour la radioactivité artificielle, Pierre-Gilles de Gennes (1991, physique) pour ses travaux sur les cristaux liquides et les polymères et Georges Charpak (1992, physique) pour la chambre à fils.

La bibliothèque conserve les fonds du centre de ressources historiques constitués à partir de documents anciens et de photographies en rapport avec l'histoire de l'école[5].

Gouvernance de l'ESPCI ParisTech

Directeurs de l'école

Fichier:Paul Langevin.jpg
Paul Langevin, ingénieur et directeur de l'école (1925-1946)
Pierre Gilles de Gennes, directeur de l'école (1976-2003)

En dehors de Charles Lauth, tous les directeurs de l'école ont été élus à l'Académie des sciences.

Directeurs des études

Directeurs scientifiques

Direction exécutive

  • Directeur général : Jacques Prost
  • Directeur scientifique : François Lequeux
  • Directeur des études : Marc Fermigier
  • Conseillère de la direction pour l'enseignement et la recherche : Janine Cossy
  • Secrétaire général : François Fuseau

Conseil d'administration

En plus des membres de la direction exécutive, le conseil d'administration est composé d'élus de la ville de Paris désignés par le conseil de Paris sur proposition du maire et de représentants des organismes de recherche partenaires.

Président : Jean-Louis Missika, adjoint au maire chargé de l'innovation, de la recherche et des universités

Conseil scientifique international

L'ESPCI ParisTech s'est dotée en 2007 d'un conseil scientifique international[6] composé des directeurs scientifiques de trois grands groupes industriels et de sept personnalités académiques. Le conseil scientifique international se réunit une fois par an. Il présente devant le conseil d'administration un rapport écrit portant analyse de l'activité d'enseignement et de recherche et propose ses orientations.

Présidente : Prof. Dame Julia S. Higgins[7], professeur de science des polymères de l'Imperial College London, vice-présidente de la Royal Society

Enseignement

La formation[15] est dispensée en quatre ans. Les deux premières années, les matières enseignées sont la physique (optique, électromagnétisme, ondes et acoustique, physique quantique, théorique et statistique, mécanique des fluides et des solides, etc.) et la chimie (chimie analytique, chimie organique et inorganique, matière molle, chimie des polymères etc.) ainsi que la biologie (neurobiologie et physiologie). En troisième année, les étudiants choisissent une matière dominante : physique, physico-chimie ou chimie. La quatrième année est une année d'application permettant d'effectuer un master ou un mastère en France et à l'étranger (Imperial College, ETH Zurich, MIT, Université de Cambridge) ou de compléter sa formation dans une école partenaire (HEC, IEP Paris, Mines ParisTech, IFP school, Supoptique) ou à la faculté de médecine. L'école a développé un partenariat de recherche[16] et d'échange d"étudiants avec l'Université Doshisha de Kyoto au Japon et l'université de Pékin et l'université Tsinghua en Chine.

Pluridisciplinarité

L'école a une tradition d'enseignement généraliste scientifique en physique et en chimie. Depuis 1995, les élèves bénéficient également d'une formation de base en biologie.

Pédagogie

L'école accorde une grande importance au travail expérimental. Les élèves passent environ la moitié de leur scolarité dans les laboratoires de l'école. Les élèves ont également plusieurs heures de préceptorat par semaine tout au long de leur scolarité. Le préceptorat, inspiré du tutorat anglais, est un travail de réflexion et d'approfondissement par groupe de 4 élèves avec un chercheur de l'école en complément des cours magistraux.

Stages

Les élèves effectuent un stage industriel de six mois en début de troisième année et un stage de trois mois dans un laboratoire de recherche de l'école.

Professeurs

Professeurs de l'ESPCI ParisTech et professeurs associés

Autres chercheurs de l'ESPCI ParisTech

Chaires annuelles de recherche

Les chaires Joliot-Curie, Paris Sciences ou les chaires industrielles financées par Saint-Gobain et Michelin permettent à des chercheurs renommés de travailler dans des laboratoires de l'Ecole durant une année. Georges Charpak (en 1984) et Samuel Stupp (en 1997) sont ainsi titulaires de la chaire Joliot Curie, Thomas Witten (en 1999) de la chaire Paris Sciences.

Recherche

L'école héberge de nombreux laboratoires[17] regroupés en unité mixte de recherche[18]. Les scientifiques de l’ESPCI ParisTech déposent en moyenne un brevet par semaine et publient un article par jour dans les meilleures revues scientifiques à comité de lecture.

Électricité générale

Une application des électrets : le microphone

De 1882 jusqu'à sa mort en 1905, Pierre Curie étudie les propriétés piézoélectrique puis les propriétés magnétiques des corps dans le laboratoire de physique de l'école. Il postule la loi de Curie qui est expliquée par son élève Paul Langevin grâce à la thermodynamique statistique. Paul Langevin succède à Pierre Curie en 1905 et dirige le laboratoire jusqu'en 1925. Cette période du laboratoire est marquée par l'étude des techniques ultrasonore. Pendant la première guerre mondiale, Paul Langevin dépose des brevets sur le sonar qui trouvera des applications pour la détection sous-marine, le contrôle non destructif et plus tardivement en imagerie médicale. Lorsque Paul Langevin prend la direction de l'école en 1925, Jean Saphores lui succède à la tête du laboratoire. René Lucas et Pierre Biquard découvre la diffraction de la lumière par les ondes ultrasonores en 1932. Le laboratoire collabore avec Frédéric Joliot-Curie à l'Institut du Radium permettant la découverte de la radioactivité artificielle. Pierre Biquard dirige le laboratoire dans les années 1960 tandis que Georges Goudet assure l'enseignement.

Les recherches actuels du Laboratoire d'électricité générale[19] concernent l'électromagnétisme avec le développement des télécommunications sans fil et cellulaire, des réseaux et du radar, la physique des isolants, particulièrement des électrets, et l'instrumentation médicale et biomédicale. Sous la direction de Jacques Lewiner depuis 1970, le laboratoire mène une politique active de valorisation, par de nombreux dépôts de brevets et accords industriels. Le prix nobel de physique Georges Charpak est professeur associé au laboratoire depuis 1980.

Physique générale et théorique

Effet Meissner d'un matériau supraconducteur

Le laboratoire est le lieu de découvertes majeures de la recherche française. Pierre Curie effectue l'étude des propriétés de symétrie en physique et énonce le principe de Curie en 1894. En 1898, Pierre et Marie Curie découvre la radioactivité naturelle et parviennent à isoler le polonium puis le bismuth. En 1899, André-Louis Debierne découvre l'actinium dans le laboratoire. Paul Langevin qui succède à Pierre Curie en 1905 comprend la loi de Curie grâce à la physique statistique et diffuse les théories d'Albert Einstein en France dès leur parution grâce au paradoxe des jumeaux. Pierre-Gilles de Gennes, directeur du laboratoire puis de l'école, travaille sur les phénomènes d'ordre et développe les concepts expliquant le comportement de la matière molle et des cristaux liquides. Plus récemment le laboratoire s'intéresse aux propriétés des supraconducteurs sous la direction de Julien Bok.

Jérôme Lesueur est directeur du Laboratoire Photons et matières (LPM)[20] depuis 2007. Sous sa direction, le laboratoire étudie la physique nanométrique, notamment l'effet Josephson et développe l'application des quantum dots à la biologie. Le laboratoire étudie également le comportement des matériaux dans lesquels se manifestent de fortes interactions électroniques.

Chimie organique

Le camphre étudié par Albin Haller

En 1882, le laboratoire est dirigé par Charles Lauth tandis que l'enseignement est assuré par Paul Schützenberger auquel succède Léon Schützenberger en 1891. Le laboratoire développe la chimie des colorants et étudie la synthèse des aldéhydes aromatiques. Sous la direction d'Albin Haller à partir de 1905, le laboratoire travaille sur les dérivés du camphre et comprend les mécanisme de trans-estérification. En 1927, Charles Dufraisse prend la direction du laboratoire. Il découvre l'auto-oxydation et le fonctionnement des antianxiogénes en collaboration avec Charles Moureu. Jean Rigaudy lui succède en 1956 et développe les réactions photochimiques permettant d’obtenir l’oxygène excité à l’état singulet.

Depuis 1990, le laboratoire de chimie organique (LCO)[21] est dirigé par Janine Cossy et travaille sur la synthèse stéréosélective et énantiosélective de produits biologiquement actifs, sur les réactions d'oxydation, les réactions catalysées par les métaux et la conception de complexes pour la chimie supramoléculaire. Le laboratoire collabore avec de nombreuses entreprises pharmaceutiques comme Rhodia, Novartis, Eli Lilly, Boehringer ou les laboratoires Abbott et a créé deux startup Acanthe Biotech et CDP Innovation[22].

Optique, acoustique, ondes et imagerie

Effet Laser

Charles Féry est nommé professeur d'optique en 1902. Sous sa direction le laboratoire développe son expertise en instrumentation et conception d'instruments scientifiques. René Lucas lui succède en 1930 et travaille sur la diffusion Brillouin et les propriétés anisotropes de la matière. Sous la direction de Jacques Badoz de 1965 à 1980, le laboratoire étudie l'effet Faraday, l'effet Cotton-Mouton et le dichroïsme circulaire magnétique. Le laboratoire d'optique physique (LOP)[23] est dirigé par Claude Boccara depuis le début des années 1980. Sous sa direction, il développe la détection des ondes gravitationnelles par des méthodes optiques (projet d'interféromètre VIRGO) et l'imagerie optique des tissus biologiques.

L'Institut Langevin "Ondes et Images"[24] est né en 2009 de la fusion du Laboratoire ondes et acoustique[25] et du Laboratoire d'optique physique. Il est dirigé par Mathias Fink. Les recherches menées s’étendent des concepts fondamentaux aux applications, de l’imagerie multi‐ondes (acousto‐optique, photo‐acoustique, élastographie par ultrasons ou IRM) aux techniques originales de focalisation (retournement temporel, filtre inverse, contrôle de front d’ondes), en passant par la création d’entreprises mettant en œuvre ces nouvelles technologies dans les domaines du biomédical, des télécommunications et de la domotique.

Chimie inorganique et matériaux polymères

Nœud moléculaire assuré par deux ions Cuivre

L'enseignement est d'abord assuré par Paul Schützenberger (1882-1896) qui étudie certains biopolymères comme l'acétate de cellulose. Hippolyte Copaux (1925-1939), Georges Champetier (1939-1975) puis Lucien Monnerie (1975-1984) lui succède. Georges Champetier a joué un rôle capital pour le développement des recherches en chimie macromoléculaire. Il s'intéresse à la structure de la kératine et à la synthèse des polyamides synthétiques.

Le laboratoire Matière molle et chimie (MMC)[26] est dirigé par Ludwik Leibler depuis 1984. Le laboratoire développe des matériaux nanostructurés possédant des propriétés originales en utilisant principalement des systèmes autoassemblés à base de copolymères à blocs ou greffés, des polymères semi-cristallins, ou encore des systèmes hybrides polymères/argile ou nanotubes de carbone. La laboratoire étudie la chimie supramoléculaire et développe des nouvelles applications comme l'élastique auto-cicatrisant[27]. Enfin le laboratoire développe des polymères capables de changer de conformation ou de phase lorsqu'on applique un stimulus comme une variation de température, de pH ou du champ électrique. Le laboratoire a ainsi développé des systèmes stimulés par l'abaissement de température destinés à l’industrie photographique.

Chimie analytique

Chromatographie

Le chimiste capverdien Roberto Duarte Silva (1882-1888) puis Maurice Hanriot (1888-1925) sont les premiers professeurs de chimie analytique de l'école. Victor Auger enseigne de 1925 à 1934 et met au point des méthodes de dosage des sulfates, de l'ammoniac et du cobalt. L'académicien des sciences Georges Urbain lui succède. De 1945 à 1978, Gaston Charlot assure l'enseignement et développe les techniques d'électrolyse, de colorimétrie et d'oxydoréduction. Robert Rosset (1978-2005) puis Marie-Claire Hennion (depuis 2006) sont responsables de l'enseignement et dirigent le laboratoire.

Le Laboratoire de chimie analytique (LECA) [28], dirigé par Marie-Claire Hennion, développe les techniques de chromatographie en phase gazeuse, liquide, haute performance ou en phase supercritique.Le laboratoire s'intéresse aux applications de l'électrochimie, à la chimiométrie et à l'analyse de l'eau pour des applications environnementales.

Mathématiques et théorie

Transition de phase smectique-nématique d'un cristal liquide

L'école encourage la collaboration entre mathématiciens et physiciens. À l'origine, l'enseignement des mathématiques est une chaire sans laboratoire associé. Le dialogue entre Paul Langevin et Élie Cartan, qui enseigne la géométrie et la mécanique rationnelle à l'école de 1920 à 1940, permet l'éclosion de la géométrie de Riemann-Cartan et la notion de groupe algébrique. Henri Lebesgue enseigne à l'école de 1927 à 1937 alors qu'il développe ses travaux sur les coniques. En 1945, l'enseignement est confié à Henri Cartan et plus récemment à Nino Boccara puis Élie Raphaël.

Le Laboratoire de physico-chimie théorique (PCT)[29] s'intéresse à l'étude théorique de la biophysique, de l'hydrodynamique et de la matière molle à l'écoute des expérimentateurs. Sous la direction de Jacques Prost, le laboratoire développe les aspects théoriques de la matière molle initiés par Pierre-Gilles de Gennes puis propose les premiers modèles de moteurs moléculaires. Armand Ajdari, qui lui succède en 1997, étudie les nouveaux aspects théoriques posés par la microfluidique et la rhéologie des fluides complexes. Le laboratoire est actuellement dirigé par Élie Raphaël.

Mécanique des fluides et des solides

Tension superficielle et araignée d'eau

Le Laboratoire de physique et mécanique des milieux hétérogènes (PMMH)[30] est créé en 1978 par Étienne Guyon pour étudier les phénomènes liés à la mécanique des fluides et des solides. Le laboratoire est dirigé successivement par Étienne Guyon, Jean-Pierre Hulin , Hans Jurgen Herrmann et José Eduardo Wesfreid tandis que l'enseignement est assuré par Pierre Bergé, Jean-Pierre Hulin puis Jean-Claude Charmet et Marc Fermigier.

Le laboratoire est composé de nombreuses équipes qui étudie les propriétés des fluides miscibles, des instabilités, de la turbulence, de la capillarité, du mouillage ou de phénomènes de mécanique du solide. L'équipe de Bruno Andreotti étudie ainsi la croissance[31] et le chant des dunes tandis que José Bico design des origamis capillaires[32], David Quéré comprend l'effet lotus, Jorge Kurchan généralise le théorème de fluctuation-dissipation, Benoit Roman explique le déchirement du papier adhésif[33] et Bernard Cabane le comportement de la filtration[34].

Électronique et automatique

Paul Boucherot, qui assure l'enseignement de l'électronique au début du XXème siècle, conçoit le moteur asynchrone et formalise la méthode de Boucherot. L'inventeur du Huff-Duff, Maurice Deloraine lui succède.

Dirigé par Gérard Dreyfus, le laboratoire d'électronique[35] développe des modèles non linéaires par apprentissage. Ces modèles sont appliqués dans de nombreux domaines notamment pour la découverte de nouveaux médicaments, pour le diagnostique des signaux d'électro-cardiogramme ou pour la conception de nouveaux capteurs. Le laboratoire cherche également à modéliser le système nerveux afin de comprendre ses mécanismes de fonctionnement.

Spectrométrie de masse biologique et protéomique

Le laboratoire de spectrométrie de masse biologique et protéomique (SMBP)[36] est dirigé par Joëlle Vinh. Il développe les analyses en spectrométrie de masse biologique dans le cadre de la protéomique. Elle travaille sur la détection directe des polypeptides impliqués dans la signalisation neuronale et développe les méthodologies pour l’étude du protéome de la cellule unique.

Microfluidique, MEMS et nanostructures

Microfluidique

Créé en 2001 par Patrick Tabeling, le laboratoire de microfluidique, MEMS et nanostructures (MMN)[37] étudie les questions fondamentales posés par la microfluidique comme la dynamique des interfaces, la mécanique des fluides complexes, et les conditions de glissement à la paroi. Il développe également des applications de la microfluidique en collaboration avec des industriels et les laboratoires de biologie et de chimie de l'École.

Nanobiophysique

Le laboratoire de nanobiophysique (NBP)[38] est dirigé par Ulrich Bockelmann. Il étudie les systèmes biologiques à l'échelle du nanomètre. L'équipe travaille sur la physique de l'ADN et de l'ARN, sur les nanopores et sur le mécanisme d'éjection de l'ADN par les phages.

Biologie

Créé par Jean Rossier en 1995 à la demande de Pierre-Gilles de Gennes, le laboratoire de biologie[39] étudie plusieurs sujets de recherche :

Science des matériaux

Fichier:Coll 1.jpg
Colloïde

Charles Lauth enseigne les sciences des matériaux de 1882 à 1904 et développe des nouvelles céramiques en collaboration avec le laboratoire de la Manufacture nationale de Sèvres qu'il dirige. Plus récemment l'enseignement est assuré par Philippe Boch (1989-1999) qui développe de nouvelles céramiques puis par Henri Van Damme. La science des matériaux est particulièrement étudiée par deux laboratoires de l'école.

Le laboratoire Physico-chimie des polymères et des milieux dispersés (PPMD)[40] étudie la physico-chimie des interfaces, les propriétés des polymères et de la matière molle et les assemblages hybrides à l'échelle du nanomètre. Les chaires industrielles établies avec Saint-Gobain et Michelin ont renforcé les relations étroites du laboratoire avec les deux compagnies. Le laboratoire est dirigé par Christian Frétigny et François Lequeux.

Le laboratoire colloïdes et matériaux divisés (LCMD)[41] est dirigé par Jérôme Bibette. Il étudie les propriétés des colloïdes (colloïdes magnétiques et biomimétiques), des émulsions, de la croissance des tissus et développe la microfluidique digitale. Parallèlement le laboratoire développe de nouvelles applications comme le micronageur artificiel[42] ou les techniques d'encapsulation de principes actifs[43] et met au point des tests biologiques sensibles et peu couteux[44]. Ces recherches sont à l'origine de nombreux développements industriels dans le domaine de la santé, de la cosmétique et du diagnostic médical.

Ingénieurs ESPCI de renom

Académiciens

Académie des sciences

Frédéric Joliot, ingénieur de la 39°

Douze ingénieurs de l'école ont été élus à l'Académie des sciences :

Académie des technologies

Quatre ingénieurs ESPCI ont été élus membres de l'Académie des technologies :

Scientifiques académiques

De nombreux ingénieurs de l'école sont reconnus pour leurs travaux scientifiques :

Fernand Holweck, ingénieur de la 26°

Industriels et PDG d'entreprises internationales

Les ingénieurs de l'ESPCI[45] font carrière dans tous les grands secteurs industriels et accèdent à des fonctions de responsabilités dans les grands groupes internationaux.

  • Lucien Vacher (37°- diplômé en 1922), ancien président directeur général de Kodak-Pathé
  • Philippe Dreyfus (66° - diplômé en 1951), ancien vice-président de Capgemini, pionnier de l'informatique
  • André Salaber (68° - diplômé en 1953), ancien vice-président de Schlumberger
  • Paul Dumontier (70° - diplômé en 1955), ancien directeur d'Elf Aquitaine et de SOFREA
  • Jean-Guy Vermonet (83° - diplômé en 1968), ancien directeur général de Teris, filiale de Suez Environnement
  • Christian Godde (85° - diplômé en 1970), ancien président directeur général d'Unilever France
  • Henri-Dominique Petit (87° - diplômé en 1972), président directeur général de Sperian Protection
  • Sylvain Visconti (87° - diplômé en 1972), ancien vice-président de Rhone-Poulenc
  • Serge Le Berre (87° - diplômé en 1972), ancien directeur technique du groupe Valeo
  • Michel Baritiu (87° - diplômé en 1972), ancien vice-président développement d'Halliburton
  • Christian Dailly (87° - diplômé en 1972), ancien directeur international d'Arkema
  • Lionel Breton (89° - diplômé en 1974), président directeur général de Martell et des champagnes Mumm et Perrier-Jouët
  • Xavier Drago (90° - diplômé en 1975), directeur développement durable et membre du conseil d'administration d'Air liquide
  • Patrice Robichon (91° - diplômé en 1976), directeur de la recherche de Pernod-Ricard
  • Bernard Montaron (91° - diplômé en 1976), directeur du thème carbonate de Schlumberger et membre du conseil d'administration de l'école
  • Philippe Goebel (91°- diplômé en 1976), président directeur général de Total Petrochemicals France
  • Christian Reinaudo (92° - diplômé en 1977), président directeur général d'Agfa HealthCare
  • Didier Jousse (92° - diplômé en 1977), directeur de la recherche de Saint Gobain recherche
  • Philippe Klein (95° - diplômé en 1980), directeur général adjoint et membre du comité exécutif du groupe Renault
  • Bernard Auplat (95° - diplômé en 1980), ancien directeur général de Butagaz, filiale de Shell
  • Marie-Laure Pochon (97° - diplômée en 1982), directrice générale de Lundbeck France
  • Philippe Rosier (103° - diplômé en 1988), directeur général de Rhodia Énergie

Créateurs d'entreprise, fondateurs de Start-up

Les ingénieurs de l'ESPCI ParisTech sont intéressés par l'entrepreneuriat et la création d'entreprise. Trois start-up sont créées chaque année par les chercheurs et les ingénieurs de l'ESPCI ParisTech.

  • Léon Schützenberger (1° - diplômé en 1884), fondateur et directeur d'une maison d'héliogravure chargée du projet Carte du Ciel
  • Georges Claude et Paul Delorme (5° et 6° - diplômés en 1889 et 1890), fondateurs d'Air liquide
  • Robert Bienaimé (6° - diplômé en 1890), directeur de Houbigant puis fondateur de Bienaimé parfum
  • Jacques Danne, Jean Razet et Gabriel Robillard (18°, 15° et 20°), fondateurs de la Société industrielle du radium
  • Henri Gondet (36° - diplômé en 1920), co-fondateur de l'entreprise Beaudoin, constructeur d'instruments scientifiques, filiale d'Alcatel (1970), prix Félix Robin (1936)
  • Jean-Luc Ploix (86° - diplômé en 1971), fondateur et président directeur général de Netral S.A.
  • Claude Hennion (89° - diplômé en 1974), fondateur et ancien directeur général de Biospace
  • Bernard Serin (90° - diplômé en 1975), président directeur général de Cockerill (CMI) (ex-Usinor) et président du FC Metz
  • Serge des Ligneries (94° - diplômé en 1979), directeur de Setec Telecom
  • Jean-Christophe Robert (97° - diplômé en 1982), directeur de la R&D de Varioptic
  • Joël Blomet(97° - diplômé en 1982), directeur général de Prevor
  • Eric Carreel (98° - diplômé en 1983), créateur d'Inventel, filiale de Thomson
  • Jean-Luc Ayral (98° - diplômé en 1983), créateur et directeur général de Force-A
  • Francois Zweig (100° - diplômé en 1985), directeur général d'Hydronic
  • Isabelle Guyon (100° - diplômée en 1985), fondatrice de Clopinet
  • Laurent Fullana (104° - diplômé en 1989), directeur général d'Airinspace
  • Joel Vacus (105° - diplômé en 1990), fondateur et directeur de Drugabilis
  • Sylvain Gilat (107° - diplômé en 1992), fondateur et directeur général de Chemylix
  • Patrice Rool (108° - diplômé en 1993), fondateur et directeur général de Roowin
  • Luc Talini (109° - diplômé en 1994), fondateur et directeur général de Genescore
  • Sébastien Bardon (111° - diplômé en 1996), fondateur et directeur général de Capsum
  • Laurent Sandrin (111° - diplômé en 1996), fondateur et directeur R&D d'Echosens
  • Sylvain Yon (112° - diplômé en 1997), fondateur d'Echosens
  • Jérémy Bercoff (116° - diplômé en 2001), fondateur de SupersonicImagine
  • Jérémie Weber et Jacques Goulpeau (118° - diplômés en 2003), fondateurs et directeurs de Fluigent

Administrateurs de grandes institutions

L'ESPCI ParisTech, ParisTech & IDEA League

Liens avec ParisTech

L'ESPCI a participé à l'émergence du concept « ParisTech »[46] dès 1991, en particulier à travers l'action pionnière de son directeur scientifique de l'époque, Jacques Lewiner.

L'ESPCI a d'abord été membre de l'association ParisTech, puis membre fondateur du pôle de recherche et d'enseignement supérieur (Pres) ParisTech depuis la création de ce dernier en mars 2007. Le 21 février 2008, elle a modifié son propre nom de marque pour adopter « ESPCI ParisTech », ainsi que son logo.

L'ESPCI ParisTech est la seule école du Pres qui accorde à ParisTech (en la personne de son président ou de son représentant) un siège avec voix délibérative à son conseil d'administration.

Liens avec les autres écoles de ParisTech

L'ESPCI ParisTech entretient des liens étroits et multiples avec les autres écoles de ParisTech, notamment :

  • Des liens de gouvernance :
    • Georges Charpak, professeur associé au laboratoire d'électricité générale de l'ESPCI ParisTech, lauréat du prix Nobel de physique en 1992, est membre du conseil d'administration de l'École polytechnique ;
  • Quelques élèves-ingénieurs polytechniciens effectuent leur master à l'ESPCI ParisTech.

Liens avec IDEA League

  • La présidente du conseil scientifique international de l'ESPCI ParisTech est Julia S. Higgins, Professor of Polymer Science and Senior Research Investigator, Chemical Engineering and Chemical Technology Department, and Former Principal of the Faculty of Engineering, Imperial College London.

L'Espace des sciences Pierre-Gilles-de-Gennes

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L'Espace Pierre-Gilles-de-Gennes

Imaginé en 1994 par Pierre-Gilles de Gennes, l'Espace des sciences, rebaptisé Espace des sciences Pierre-Gilles-de-Gennes[48] en juin 2007, est une passerelle entre la cité et le monde scientifique[49]. Il rapproche le grand public du laboratoire en organisant des expositions temporaires d'histoire des sciences, une exposition permanente sur les coulisses des laboratoires de l'école, des conférences expérimentales (un lundi soir par mois) et des ateliers jeune public. Il contribue à la rénovation de l'enseignement des sciences au primaire et au collège en valorisant le sens de l’observation et du raisonnement chez les élèves avec les ateliers de La main à la pâte soutenu par Georges Charpak ou du Lycée expérimental initié par l'institut d'études politiques de Paris et en formant des enseignants à la démarche scientifique. L'espace Pierre-Gilles-de-Gennes bénéficie du soutien de partenaires institutionnels comme le Palais de la découverte et l'Académie des sciences et industriels comme Schlumberger et L'Oréal.

Publications des cours de l'école

La plupart des cours des professeurs de l'ESPCI ParisTech est publiée. Les professeurs et chercheurs participent également à des publications pour le grand public.

Cours de l'école dans la collection « Échelles » des éditions Belin

L'école est proche de la collection "Echelles"[50] des éditions Belin, parrainée par Pierre-Gilles de Gennes et dirigée par Michel Lagües, professeur à l'ESPCI ParisTech. Cette collection présente de façon simple des questions réputées complexes et s'adresse aux étudiants de second et troisième cycles, comme au chercheur ou à l'ingénieur.

Cours de l'école dans d'autres collections

Publications scientifiques pour le grand public

Vie de l'école

Vie associative

Le BDE[51] gére les différentes activités organisées par les clubs. Certains sont à vocations sociales (alphabétisation dans des foyers, la main à la pâte) et humanitaires (Aide Badakhshan Solidarité, PC Coup d'Pouce). D'autres culturelles (club culture, cinéma, production théâtrale) ou récréatives (œnologie, club bd). Les élèves organisent le Forum Horizon Chimie[52] avec les principales industries du secteurs de l'énergie et de la chimie ainsi que le gala de l'Ecole.

Sports

L'ESPCI ParisTech est réputé pour son club de rugby d'ingénieurs (Paris Olympique Rugby Club (PorC)[53]) évoluant en championnat de France Entreprise qui encadre le club masculin et féminin des élèves de l'école. L'ESPCI ParisTech participe au Challenge centrale Lyon, au Challenge de l'IDEA League et au Tournoi Inter-Chimie que l'école organise avec l'école nationale supérieure de chimie de Paris en 2010 [54].

Junior-Entreprise

Fondée en 1979, Physique-Chimie Avenir (PCA)[55] est la Junior-Entreprise de l'ESPCI ParisTech. Entièrement administrée par les élèves de l'école, elle propose ses services pour la réalisation de travaux de recherche dans de nombreux domaines scientifiques et technologiques grâce à l'enseignement transdisciplinaire de l'École.

Les domaines de compétence des élèves sont vastes en chimie, physique, biologie et programmation. PCA travaille régulièrement avec Air Liquide, EDF, Philips, Shell ou Sony.

Conférences scientifiques

L'école invite des scientifiques reconnus (Jean Dalibard, Axel Kahn, Albert Fert ou Yvon Le Maho) pour des conférences destinées en priorités aux élèves ingénieurs lors des Chantiers du savoir [56]. Elle organise également des journées scientifiques où elle présente la recherche de ses laboratoires.

Références

  1. Concours ESPCI ParisTech-École Polytechnique
  2. Chaire Sciences des Matériaux (Michelin, ESPCI ParisTech)
  3. Chaire Surfaces actives (Saint-Gobain, Ecole Polytechnique, ESPCI ParisTech)
  4. Histoire de l'école
  5. Centre de ressources historiques de l'ESPCI ParisTech
  6. Composition du CSI
  7. [Page de Julia Higgins à l'Imperial College London]
  8. Biographie du Dr. Ashok Belani, CTO de Schlumberger
  9. Page personnelle d'Athene Donald
  10. Groupe du Prof. Georg Maret à l'Université de Constance
  11. Biographie du Prof. David R. Nelson à l'Université d'Harvard
  12. Page personnelle de Didier Roux à l'Académie des sciences
  13. Page personnelle du Prof. Amos B. Smith III à l'université de Pennsylvanie
  14. Page personnelle du Prof. Samuel Stupp à Northwestern University
  15. Enseignement de l'ESPCI ParisTech
  16. Partenariat de recherche Doshisha ESPCI ParisTech
  17. Laboratoires de l'école
  18. Unités du CNRS Paris Michel-Ange
  19. Laboratoire d'électricité générale
  20. Laboratoire Photons et Matières
  21. Laboratoire de Chimie organique
  22. Innovation
  23. Laboratoire d'optique
  24. Institut Langevin Ondes et Images
  25. Laboratoire d'ondes et acoustique
  26. Laboratoire Matière molle et chimie
  27. Élastique auto-cicatrisant (Communiqué du CNRS)
  28. Laboratoire de Chimie analytique
  29. Laboratoire de physico-chimie théorique
  30. Laboratoire PMMH
  31. Taille des dunes
  32. Origamis capillaires
  33. Le dilemme du papier peint
  34. Suspension colloïdale avec Bernard Cabane dans Le Monde
  35. Laboratoire d'électronique
  36. Laboratoire SMBP
  37. Laboratoire MMN
  38. Laboratoire NBP
  39. Laboratoire de biologie
  40. Laboratoire PPMD
  41. Laboratoire de colloïdes et matériaux divisés
  42. Micronageur artificiel mise au point au LCMD
  43. Capsum, leader de l'encapsulation
  44. Test biologique développé par le LCMD
  45. Réseau des PCéens
  46. ParisTech
  47. IDEA League
  48. Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes
  49. Plaquette de l'Espace des Sciences PGG
  50. Collection « Échelles » chez Belin"
  51. Site du BDE des élèves
  52. Forum Horizon Chimie
  53. Paris Olympique Rugby Club
  54. TIC 2010
  55. PCA Junior entreprise des élèves de l'ESPCI ParisTech
  56. Chantier du savoir


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