Sainte-Marie-du-Mont (Manche)

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Sainte-Marie-du-Mont
Sainte-Marie-du-Mont (Manche)
L'église Notre-Dame.
Blason de Sainte-Marie-du-Mont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté de communes de la Baie du Cotentin
Maire
Mandat
Charles de Vallavieille
2020-2026
Code postal 50480
Code commune 50509
Démographie
Gentilé Montois[1]
Population
municipale
703 hab. (2021 en diminution de 4,09 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 42″ nord, 1° 13′ 34″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 42 m
Superficie 26,98 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Carentan-les-Marais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Carentan-les-Marais
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sainte-Marie-du-Mont
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Sainte-Marie-du-Mont
Liens
Site web saintemariedumont.fr

Sainte-Marie-du-Mont est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 703 habitants[Note 1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Saint-Marie-du-Mont se trouve au sud-est de la presqu'île du Cotentin, juste au nord de la ville de Carentan, à l'ouest de la baie des Veys, le débouché de la Douve et de la Vire.

La commune a une superficie vaste par rapport aux communes voisines. Au nord-est de la commune, se trouve la réserve naturelle nationale du Domaine de Beauguillot, protégeant une partie des marais du Cotentin et du Bessin. La commune fait partie du parc naturel régional des Marais du Cotentin et du Bessin.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

  • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,3 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 10,8 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 787 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1997 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records STE MARIE DU MO (50) - alt : 5 m 49° 24′ 12″ N, 1° 10′ 06″ O
Statistiques établies sur la période 1997-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1997 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,6 3,5 4,7 6 9,2 11,3 12,9 13 11,4 9,2 6,1 3,5 7,9
Température moyenne (°C) 6,2 6,5 8 9,8 12,8 15,4 17,1 17,3 15,6 12,8 9,2 6,3 11,4
Température maximale moyenne (°C) 8,9 9,6 11,4 13,7 16,4 19,4 21,2 21,7 19,8 16,5 12,4 9,2 15
Record de froid (°C)
date du record
−8,3
10.01.09
−7,8
11.02.12
−4,3
02.03.04
−2,9
06.04.06
−0,7
02.05.21
3,1
26.06.13
4,9
31.07.15
4,6
30.08.11
2,7
25.09.18
−3,5
30.10.1997
−6,1
22.11.1998
−6,1
16.12.09
−8,3
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
16,2
01.01.22
18,3
24.02.21
23,3
30.03.17
24,3
09.04.17
31,1
27.05.05
33,4
21.06.17
37,2
19.07.16
35,6
01.08.13
30
11.09.1999
29,2
01.10.11
21,4
01.11.15
16,5
30.12.21
37,2
2016
Précipitations (mm) 90,8 73,4 69,6 63 56,9 50 56,4 66,9 64 106,7 101,3 114,5 913,5
Source : « Fiche 50509002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Marie-du-Mont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[10],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carentan-les-Marais, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 13 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62 %), terres arables (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %), zones urbanisées (0,9 %), zones humides côtières (0,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le hameau de Pouppeville est le premier emplacement paroissial de Sainte-Marie-du-Mont, avec une église dédiée à la Vierge, abandonnée à la Révolution et ruinée[19].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Popavilla entre 1047 et 1053, ecclesia Pompeville entre 1056 et 1066, Sancta Maria de Monte entre 1278 et 1287[20].

Pouppeville désigne, aujourd'hui, un hameau de la commune[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le bourg se développa au croisement de plusieurs voies gallo-romaines[21]. Le hameau la Chaussée rappelle le passage d'une de ces voies[22].

La seigneurie a longtemps été la possession de la famille Aux Épaules[22].

Au début de la guerre de Cent Ans, l'armée d'Édouard III d'Angleterre, fraîchement débarquée à la Hougue le prend et ravage la ville lors de sa chevauchée qui se terminera par la bataille de Crécy et la reddition de Calais[23].

Sainte-Marie-du-Mont fut le siège d'une cour de justice dépendant du bailliage de Saint-Sauveur-le-Vicomte[22].

Seconde guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le centre-ville avec des GI's, le .

Lors du débarquement de Normandie, le , les troupes américaines de la 4e division d'infanterie débarquèrent sur la plage de la Madeleine, nommée Utah Beach et les parachutistes de la 82e et 101e divisions aéroportées furent largués dans les environs. Sainte-Marie-du-Mont est une des communes revendiquant le titre de premier village français continental libéré le .

Au lieu-dit la Madeleine a été érigé un monument en l'honneur des marins danois. Huit-cents d'entre eux participèrent à la logistique du débarquement sur des navires alliés[24].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Sainte-Marie-du-Mont

Les armes de la commune de Sainte-Marie-du-Mont se blasonnent ainsi :
D'or au gousset d'azur chargé d'une épée d'argent surmontée d'un drakkar du même, la voile surchargée d'un léopard de gueules, ledit gousset accosté de deux fleurs de lys du même[25].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1813 1829 Vincent Larsonneur de Gouvets    
         
1949[26] 1991 Michel de Vallavieille SE  
1991 1998 Jean Lavillonnière    
1998[27] En cours Henri Milet[28] SE Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 703 habitants[Note 7], en diminution de 4,09 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3221 3581 3091 3561 3981 4721 4191 4221 398
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3521 3571 4131 3141 3521 3321 3221 2981 341
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2341 2191 1489991 008921948971954
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
981896804765779804778770735
2018 2021 - - - - - - -
713703-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie et tourisme[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[33].

Depuis , Sainte-Marie-du-Mont forme avec Sainte-Mère-Église et Ravenoville un groupement de « communes touristiques »[34].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Le château de Sainte-Marie-du-Mont, inscrit monument historique[35].
Char Sherman exposé à Utah Beach.
Utah Beach.

Musées et monuments liés au débarquement[modifier | modifier le code]

  • Plage d'Utah Beach
  • Musée du Débarquement Utah Beach : musée qui retrace l'exploit militaire du débarquement en Normandie et plus spécifiquement sur celle d'Utah Beach. Créé en 1962, il est situé juste en bord de plage, là même où les troupes américaines ont débarqué au matin du . Le musée présente une collection conséquente de photos d'archives, de maquettes, de cartes d'état major, et d'objets particuliers de vétérans et diffuse un film d'archive en trois langues.
  • Borne no 00 de la « voie de la Liberté » à Utah Beach.
  • Lone Sailor, statue en hommage aux marins de l'US Navy.
  • Monument de la Résistance, inauguré en 2021.
  • Musée de l'Occupation (fermé) dans l'ancien hospice Hauchemail fondé en 1688 par la duchesse de Ventadour et qui servit de garnison aux Allemands. Il hébergea la Kommandantur allemande avant de devenir le quartier général de la 4e division d'infanterie. Ce musée surprend, avec ses peintures murales réalisées par les soldats allemands eux-mêmes. Dans la matinée du , et jusqu'au , il fut le quartier général des troupes américaines pour la région d'Utah Beach. Ce bâtiment aujourd'hui propriété privée, est inscrit au titre des monument historique par arrêté du [36] notamment pour les fresques du rez-de-chaussée illustrant la situation et le discours propagandiste de l'occupant allemand dans une zone littorale allemande éminemment stratégique. L'édifice est également inscrit à l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN)[37].
  • Musée de la Libération : fermé le , situé face à l'église, ce musée abritait une collection d'uniformes, d'armements, de matériels et de véhicules américains et allemands. Des trophées capturés et des objets de fouille issus du champ de bataille où les parachutistes de la 101e division aéroportée et les unités américaines débarquant des plages affrontèrent les troupes allemandes.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame de l'Assomption, bâtie au XIe siècle puis remaniée du XIIe au XIXe siècle, avec des chapiteaux romans et un clocher des XIVe et XVIe siècles. Au titre des monuments historiques, l'édifice est classée par liste de 1840 et le sol de la place en 1948. L'édifice est également inscrit à IGPC[38]. Avant la Révolution, on pouvait y voir le tombeau en marbre blanc d'Henri-Robert-aux-Épaules au-dessus duquel s'élevait un groupe représentant ce capitaine à genoux, armé de toutes pièces et accompagné de deux Suisses. De nos jours elle abrite, outre la statue tombale d'Henri aux Espaules du XVIIe deux autre œuvres également classées au titre objet aux monuments historiques : une chaire à prêcher du 2e quart du XVIIe, un tableau : le Miracle de la piscine de Béthesda[39], et une cloche datée de 1737.
  • Chapelle Sainte-Marie-Madeleine. La première chapelle a été construite en l'an 900 par Vieul aux Épaules. Elle est reconstruite en ex-voto au XVIe siècle par des navigateurs anglais. Détruite en 1944, elle est reconstruite en 1959 avec les vestiges du monument. L'édifice est inscrit à l'IGPC[40].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Redoute d'Audouville (1689) ; l'une des quinze redoutes de Vauban sur la côte Est du Cotentin. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du et inscrit à l'IGPC[41].
  • Château de l'Islet, un des plus anciens du Cotentin. Sa première construction, sans doute simple fortin en bois fut remplacé par un château fort, qui comprenait fossés, donjons, ponts-levis etc. Il fut démoli par Robert-aux-Épaules au début du XVIIe siècle et remplacé par un château, comprenant deux corps de logis identiques bordant les deux côtés opposés d'une cour fermée entourée de douves. Ce dernier fut abandonné au XVIIIe siècle et fut par la suite partiellement détruit, notamment au moment de la Révolution. Peu de vestiges en attestent. L'édifice est partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du et inscrit à l'IGPC[42].
  • Ferme de Grandies, semblait appartenir au XVIIe siècle aux Brohier, seigneur des Grandis. Le logis est un corps de bâtiment de plan rectangulaire allongé, construit en moellon de calcaire et couvert par un toit à croupe en ardoise qui conserve un bel épi de faîtage. L'édifice est inscrit à l'IGPC[43].
  • Ferme manoir de la Maillardière (XVIIe siècle). L'édifice est inscrit à l'IGPC[44].
  • Ferme manoir de Lavalle.
  • Le Manoir à Sainte-Marie-du-Mont avec ruine d'un pigeonnier. La terre du manoir fit partie des biens du maréchal Prince de Soubise, vendus en 1821. À la fin du XXe siècle, la famille Gosselin possédait simultanément le manoir, à la Rivière et le manoir de Brucheville.
  • Manoir d'Haudienville (XVIe siècle), aujourd'hui séparé par un mur de clôture qui divise le manoir en deux propriétés. Ce remarquable manoir possédait une chapelle fondée en 1660. Son logis est une vaste construction comprenant un corps de bâtiment rectangulaire flanqué d'un pavillon. L'édifice est inscrit à l'IGPC[45].
  • Manoir de Blainville. L'édifice est inscrit à l'IGPC[46].
  • Manoir de la Chaussée.
  • Manoir de Brécourt (XIIe et XIIIe siècles) : son nom a évolué de Brucourt en Brécourt. L'ensemble de la construction est en moellon de calcaire. Les toits sont en ardoises, le logis s'élève sur deux niveaux éclairés par des fenêtres réparties en travées. Il fut le théâtre d'un des faits d'armes les plus significatifs de la bataille de Normandie, mené par les parachutistes du 506e PIR commandés par le Major D. Winters, de la 101st Airborne Division, le . L'édifice est inscrit à l'IGPC[47].
  • Manoir de Franqueville.
  • Manoir de la Houssaye. L'édifice est inscrit à l'IGPC[48].
  • Manoir de la Rivière (XVIe siècle), le logis est construit en moellon de calcaire et couvert par un toit en ardoises à pignons découverts. C'est un long bâtiment flanqué d'une tour d'escalier hexagonale supportant une chambre carrée[49]. De belles dépendances agricoles sont datées de 1793. L'édifice est inscrit à l'IGPC[50].
  • Manoir de la Vienville, son nom a évolué de Viéville (après 1656), puis la Vieuville. Entre 1656 et 1699, Jean Mouton, époux de Mlle Françoise de Hauchemail, héritière du manoir, entreprirent d'importants travaux de rénovation. De l'ancien manoir subsistent quelques vestiges du XVIIe siècle qui retiennent l'attention, dont un long bâtiment agricole abritant remarquables charreterie et écurie. L'édifice est inscrit à l'IGPC[51].
  • Manoir de Mardelle. L'édifice est inscrit à l'IGPC[52].
  • Ancienne pompe près de l'église.
Pour mémoire
  • Motte signalée par l'abbé Louis. La motte se trouvait au lieu-dit la Butte d'Oxford, et on y voyait encore des traces d'enceinte et de fossés (Abbé Louis, 1835, 530). Le champ où se trouvait la motte est situé en bordure de mer au lieu-dit le Grand Yey[53].
  • Il y avait au village de Sainte-Marie-du-Mont deux chapelles, dont celle de Saint-Antoine dite des Lépreux ou des Ladres détruite au début du XVIIe siècle. L'édifice fait l'objet d'une notice à l'IGPC[54].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Émile Boivin (Sainte-Marie-du-Mont, 1845 - 1920), peintre orientaliste.
  • Paul-Jacques Bonzon (Sainte-Marie-du-Mont, 1908 - 1978), instituteur. Il situe dans la Manche l'action de quelques-uns de ses romans : la dune de Sainte-Marie-du-Mont, les plages de Ravenoville, les îles Saint-Marcoufetc.
  • Gilles Perrault réside à Sainte-Marie-du-Mont de 1961 jusqu'à son décès en 2023. Il a écrit Les Gens d'ici, ouvrage qui raconte la vie des gens de la localité et son histoire millénaire.
  • Albert Desile (Sainte-Marie-du-Mont, 1914 - 2004), journaliste et homme de lettres.
  • Michel Gaudry (1928-2019), contrebassiste de jazz, résident dans la commune.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 233.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 523.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Manche », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
  5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  9. « Fiche du Poste 50509002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  16. « La loi littoral », sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  19. Cahiers Leopold Delisle, vol. 43 à 46, .
  20. a et b François de Beaurepaire - 1986 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche - pages 203 et 204.
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  43. « Ferme », notice no IA00001242.
  44. « Demeure », notice no IA00001246.
  45. « Manoir d'Haudienville », notice no IA00001244.
  46. « Manoir de Blainville », notice no IA00001239.
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  53. Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècle) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 202.
  54. « Chapelle Saint-Antoine dite des Lépreux ou des Ladres », notice no IA00001236.