Catz

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Catz
Catz
L'église Saint-Grégoire-le-Grand.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Saint-Lô
Intercommunalité Communauté de communes de la Baie du Cotentin
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Marc Scelles
2020-2026
Code postal 50500
Code commune 50107
Démographie
Gentilé Catais
Population 107 hab. (2020)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 18′ 39″ nord, 1° 10′ 48″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 32 m
Superficie 2,78 km2
Élections
Départementales Carentan
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Carentan-les-Marais
Localisation
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Catz

Catz (prononcé [kɑː][1]) est une ancienne commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 107 habitants[Note 1]. Depuis le , elle est une commune déléguée de Carentan-les-Marais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Caz en 1159, Cats en 1759[3], Catz en 1793[4] et Cats en 1801[4].

René Lepelley envisage sans aucune certitude le gaulois cato, « combat » avec un suffixe en -s[1].

Le gentilé est Catais.

Histoire[modifier | modifier le code]

La première école, fut financée par Hervé Blondel (fl.  au XVIIe siècle) et Jacques Lemasson, curé de Catz et Saint-Pellerin, qui léguèrent le presbytère. L'école a fermée en 1968[5].

Réunie en 1837 à Saint-Pellerin, la commune reprend son indépendance en 1841[4].

Le , la commune fusionne et intègre Carentan-les-Marais avec les autres communes de Brucheville, Montmartin-en-Graignes, Saint-Hilaire-Petitville et Vierville[6].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1995[7] décembre 2018 Pierre Violette[8] SE Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[8].

Démographie[modifier | modifier le code]

En 2020, la commune comptait 107 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2008, 2013, 2018, etc. pour Catz[9]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Catz a compté jusqu'à 251 habitants en 1821.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
132139208251202221187190179
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
178162171156170171157169148
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
121127112107130124120139145
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2018
10210410511297109121135111
2019 - - - - - - - -
109--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[10].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[11].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Grégoire.
  • Église Saint-Grégoire-le-Grand (XVIIe – XIXe siècles) avec une tour carrée en façade sans flèche. Elle abrite un maitre-autel et tabernacle du XVIIIe, deux tableaux représentant l'Annonciation et saint Ortaire du XVIIIe, une poutre de gloire (christ en croix) du XVIIIe, des fonts baptismaux du XVIIe et les statues de saint Ortaire, saint Grégoire et saint Gilles du XVIIe[5], œuvres classées au titre objet aux monuments historiques[12].
  • Croix du bourg (XVe – XVIe siècles).
  • If dans le cimetière.
  • Ancien presbytère et sa porterie.
  • Haras du Petit Banville.
  • Monument érigé le , sur la route de Saint-Pellerin, en mémoire des aviateurs du 501st Fighter Group et des troupes du génie du 826th Air Engin Battalion. Les premiers étaient basés sur l'aérodrome militaire de campagne des Veys, les seconds l'avaient construits[13].
  • Manoir de Banville (fin XVIe siècle)[14]. En 1621, il était la possession d'Hervé Blondel, sieur de Ravenoville.

Activité culturelle et manifestations[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Léon Garreta (1887-1914) : né à Mantes[15], il est un entomologiste réputé lorsqu'il épouse en 1912 Suzanne Barbé dont les parents possèdent le château de Banville et exploitent la ferme en dépendant. Il reprend l'exploitation, produit et commercialise son lait et son beurre. Il devient également maire de la commune en 1913. Officier de réserve, il est mobilisé le comme sous-lieutenant au 225e régiment d'infanterie de Cherbourg. Il est tué à Mogimont dans les Ardennes belges (actuellement commune de Bouillon, province de Luxembourg) le , lors de la bataille des Frontières. Il repose dans le cimetière de Catz. Il est décoré de la Légion d'honneur et de la croix de guerre à titre posthume.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 49.
  • René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 138.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2020, légale en 2023.
  2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 87.
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. « Carte de Cassini » sur Géoportail..
  4. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  5. a et b Gautier 2014, p. 138.
  6. « Recueil des actes administratifs spécial 85 », sur manche.gouv.fr, (consulté le ).
  7. « Le maire Pierre Violette se représentera en mars », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  8. a et b Réélection 2014 : « Catz (50500) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  9. Date du prochain recensement à Catz, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
  10. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
  11. AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
  12. Œuvres mobilières à Catz.
  13. Michel Coupard, Jack Lecoq et Fabienne Richard, La Manche, lieux de mémoire de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, , 192 p. (ISBN 2-84910-257-1), p. 41.
  14. Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 83 (Catz).
  15. « Paliseul, monument érigé à Montlebour, en mémoire des valeureux Français tombé le 22 & 23 août 1914 », sur 1914-18.be (consulté le ).