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Blaise Compaoré
Fonctions
Président du Burkina Faso 1987-2014

(27 ans et 16 jours)
Élection
Réélection

Premier ministre Youssouf Ouédraogo
Roch Marc Christian Kaboré
Kadré Désiré Ouédraogo
Paramanga Ernest Yonli
Tertius Zongo
Luc-Adolphe Tiao
Prédécesseur Thomas Sankara (président du Conseil national révolutionnaire)
Successeur Isaac Zida
(chef de l'État, transition)
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Ouagadougou,
Nationalité burkinabè
Parti politique Congrès pour la démocratie et le progrès
Père Bila Maurice Compaoré
Mère Tiga Thérèse Bougouma
Fratrie 5 sœurs et un frère
Conjoint Chantal Terrasson de Fougères
Enfants une fille, Djamila Imani
Profession officier de l'armée
Religion catholique

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Blaise Compaoré, est un homme d'État burkinabé [1], né le 3 février 1951 à Ouagadougou (Ouaga) [2], Burkina Faso, dont il fut le sixième Président de 1987 à 2014. Il fut un médiateur majeur de l’ONU, l’Union africaine et la CEDEAO dans la résolution des conflits en Afrique de 1998 à 2014 [3].

Arrivé au pouvoir suite à un coup d’État [4], il fut élu Président au suffrage universel direct en 1991[5] :Freedomhouse. Les quatre scrutins présidentiels -1991, 1998, 2005, 2010 - n’ont jamais été contestés par la communauté internationale [6] : International Crisis Group. Compaoré fut le premier président depuis l’indépendance à instaurer un climat de large ouverture sur le plan politique [7].

La liberté de la presse au Burkina Faso fut reconnue comme l’une des meilleures de toute l’Afrique, dépassant même les États-Unis en 2014 [8] Reporters Sans Frontières.

Compaoré s’est imposé comme un médiateur aussi sollicité que respecté, œuvrant pour la résolution des conflits en Afrique[9]: Atlantic Council. Des personnalités de renom telles que le Secrétaire Général des Nations Unies [10], le Secrétaire d’État des États-Unis [11] et le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel [12] ont félicité Compaoré pour ses nombreux succès diplomatiques et les avancées économiques et sociales [13].

Échanges avec le secteur privé, SIAO novembre 2004

L’ère Compaoré marqua l’unique période de stabilité et de croissance économique soutenue de l’histoire postcoloniale de son pays [14]. Le PIB connut une croissance moyenne de 6 % entre 2004 et son départ en 2014 [15].

La pauvreté recula de 30 % pendant sa présidence [16]. En 2010, le Burkina Faso fut classé premier pays d’Afrique et au niveau mondial, dans le top 10, pour les progrès enregistrés par le pays vers les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) [17].

Blaise Compaoré et son épouse Chantal ont démontré qu’il est possible de réduire drastiquement la pratique des mutilations génitales féminines (MGF) en une génération [18] :Atlantic Council. Quant au VIH/SIDA, Compaoré a personnellement mené des campagnes de prévention [19]. La prévalence du VIH/SIDA a chuté de 7,2 % de la population en 1997 à 2 % en 2006, et moins de 1 % depuis 2012[20]: Banque mondiale.

Mandaté en tant que médiateur par l’ONU, l’Union Africaine et la CEDEAO pour intervenir dans les conflits au Darfour [21], au Mali [22], en Guinée [23], en Côte d’Ivoire [22], au Niger [24], au Togo [22], en République centrafricaine [25], au Liberia [26] et au Tchad [26] entre autres, Compaoré s’est révélé être un allié majeur dans la résolution des crises en Afrique [27]. Présidant l’Union Africaine en 1998, il a contribué à la résolution du conflit entre l’Érythrée et l’Éthiopie et son intervention auprès de la Libye a permis de lever l’embargo que la communauté internationale imposait à ce pays. Le Burkina Faso gagna en leadership sur les plans politique et diplomatique, et son rayonnement lui permit d’en tirer d’importants bénéfices économiques et financiers[28] : International Crisis Group.

Le 4 août 1983, capitaine Blaise Compaoré menant ses troupes d’élite, prit le contrôle de la capitale et installa le capitaine Thomas Sankara au pouvoir [29]. Ensemble, Sankara et Compaoré menèrent une politique pugnace et hardie, inspirée du marxisme-léninisme, afin d’apporter un nouveau souffle au pays [30].

Dans un climat de militarisation, de répression croissante et de tensions sociales sans précédent [31] : African Peer Review Mechanism, les relations entre Sankara et Compaoré se détériorèrent, entrainant des divergences profondes au sein de l’armée [32].

Blaise Compaoré arriva au pouvoir le 15 octobre 1987, à la suite d'un coup d'État[33]. La mort de Sankara qui s’ensuivit le 15 octobre 1987, devint une source de controverse perpétuelle où chacun s’employa à accuser l’autre camp [34] : The Economist.

Compaoré fit désarmer sans délai les Comités de défense de la révolution (CDR), une milice civile mise en cause dans de nombreux cas de graves violations des droits de l’homme pendant la Revolution [35] : African Peer Review. Il invita tous les citoyens, sans exclusion, à participer à la création de partis politiques [36], puis plus tard à l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui fut adoptée par référendum le 2 juin 1991 [37].

Compaoré jouissait d’une grande popularité au sein des populations jusqu’au moment où il manifesta sa volonté de lever, par voie légale, les dispositions constitutionnelles qui l’empêchaient de briguer un cinquième mandat [38] : International Business Times. Le 31 octobre 2014, après 27 ans au pouvoir, il doit démissionner à la suite d'un soulèvement populaire [39]. En moins d’une semaine, le Burkina Faso a connu un soulèvement populaire contre un dirigeant élu démocratiquement, un coup d’état, ainsi qu’une lutte pour le pouvoir au sein d’une junte militaire [40] : The Economist.

Pendant deux décennies, Compaoré fut l’un des hommes les plus influents en Afrique [41] : Le Monde.


Antécédents[modifier | modifier le code]

Blaise Compaoré est né le 3 février 1951 à Ouagadougou. Il est l’aîné des sept enfants de Bila Maurice Compaoré et de Tiga Thérèse Bougouma[42]. Il connut une enfance heureuse au sein du noyau familial, entre Ziniaré et Boromo [42]. Il se souvient encore de ces rares moments passés à chasser le lapin avec son père [43]. Ce dernier exerçait la fonction de garde républicain, ce qui l’éloignait souvent de la maison [42]. Le jeune Blaise vouait une grande admiration à son père, lequel engagé dans l’Armée française en tant que tirailleur sénégalais en 1934, avait combattu l’Allemagne nazie [44] pendant le Seconde Guerre mondiale avant de retourner en 1947 au Burkina Faso (alors connu sous le nom de Haute-Volta).

Blaise Compaoré débuta sa scolarité à l’école primaire de Guilongou, dans un quartier populaire de Ziniaré [42]. Ensuite, il intégra le Collège Saint-Joseph dirigé par des missionnaires à Fada N’Gourma, dans l’est du pays, où il se découvrit une passion pour l’histoire, la géographie et les proverbes africains [45]. Sa curiosité intellectuelle le poussait à lire tous les livres qu’il pouvait se procurer auprès des missionnaires [46]. Mais par-dessus tout, il adorait la nature sauvage ; il aimait se perdre dans la savane qu’il explorait pendant des heures, fasciné par sa faune [47].

Il était très proche de sa mère ; son décès alors qu’il n’avait que 15 ans le bouleversa [43]. En sa qualité d’aîné, et malgré les difficultés financières de la fratrie, le jeune Blaise apprit très rapidement à assumer l’entière responsabilité de sa famille. En 1969, il entra au prestigieux lycée École Normale de Ouagadougou (E.N.O.), à partir de la seconde, où il décrocha le Bac scientifique D en 1972 [42]. Puis, la même année, Compaoré s’engagea dans l’armée, gagnant ainsi le minimum nécessaire pour subvenir aux besoins de ses sœurs et son frère [42]. En septembre 1973, il réussit le concours d’entrée à l’École Militaire Inter-Armées du Cameroun [48]. Grand sportif, il jouait à la fois dans les équipes militaires nationales de football, handball et volley-ball[49].

En 1974, il choisit de rejoindre les rangs des parachutistes. Après des stages à Montpellier (France) en 1975-76, il devint instructeur parachutiste en 1978 à Rabat (Maroc) puis il suivit deux stages de perfectionnement à Pau (France) en 198 [50].Lors de son séjour à l’étranger, il développa un intérêt particulier pour différents styles d’architecture, notamment les logements sociaux de Le Corbusier, et les édifices construits par Niemeyer à Brasilia[51].

Blaise Compaoré avec sa fille
Chantal Compaoré 2012

En 1985, Blaise Compaoré épousa la franco-ivoirienne Chantal Terrasson de Fougères [52]. Ensemble, ils eurent une fille, Djamila Imani. Père dévoué, il consacre également sa vie au Burkina Faso ; il est totalement et profondément imprégné des subtilités de son pays, ce qui ne manque jamais d’impressionner ses interlocuteurs [19].

Fin stratège, il développa son pays en s’attachant tout particulièrement à le placer au centre de l’échiquier sous-régional [53] ICG. Parfois admiré, parfois haï, il a toujours été respecté pour sa qualité d’homme de décisions [54].

Pondéré et très discret, peu de personnes connaissent véritablement l’Homme derrière l’homme d’État [55].


Carrière militaire et entrée en politique[modifier | modifier le code]

1960-1987, 3 Républiques et 6 coups d’état[modifier | modifier le code]

Compaoré entrait dans l’adolescence lorsque la Haute-Volta, ainsi nommée sous la colonisation française, devint un état indépendant le 5 août 1960. De 1960 jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Compaoré en 1987, le pays connut 6 coups d’état et 3 Républiques différentes. Il fallut attendre 1987 pour que cesse cette succession chaotique de régimes autoritaires [56]. Pendant toute cette période, un seul président fut élu à travers des élections. La gouvernance fut quasiment totalement assurée par des régimes politico-militaires : parmi les 5 présidents à la tête de la jeune République, 4 étaient affiliés à l’armée [57]. Tous furent chassés de la présidence de force, puis envoyés en résidence surveillé, à l’exception du Capitaine Thomas Sankara qui périt lors du putsch du 15 octobre 1987[58].

1970-1980, carrière militaire et engagement politique[modifier | modifier le code]

Le régime autoritaire du premier président Maurice Yaméogo provoqua une révolte nationale. Le dirigeant fut renversé par des manifestants le 3 janvier 1966. Dans un coup d’état sans effusion de sang, le chef d’État-major de l’armée Sangoulé Lamizana succéda à Yaméogo pour instaurer un gouvernement militaire [59].

1970 fut l’année de la nouvelle Constitution, adoptée le 29 juin [60]. Plusieurs partis politiques participèrent aux premières élections législatives en décembre 1970 [61].

Blaise, initiateur des mouvements étudiants[modifier | modifier le code]

Pendant cette brève mais intense phase d’évolution politique au Burkina Faso, le jeune Blaise était lycéen à l’École Normale de Ouagadougou (E.N.O.) ; à plusieurs reprises, il se retrouva à la tête de mouvements pour les droits des étudiants [62].

Blaise Compaoré enrégimenté de force[modifier | modifier le code]

En 1971, après une manifestation d’étudiants, « l’enfant terrible de Ziniaré » Blaise Compaoré fut enrégimenté de force dans le contingent spécial de l’Armée [63]. Ce qui était censé être une punition se révéla être une aubaine pour le jeune homme, qui rêvait depuis toujours de devenir soldat comme son père [62]. Bientôt, Compaoré fut affecté à la protection de la maison du Président de la République Sangoulé Lamizana[64].

En formation militaire à l’étranger[modifier | modifier le code]

La Deuxième République connut une impasse politique à l’approche des élections présidentielles de 1975. Le 2 février 1974, les syndicats sommèrent le chef d’état de

« mettre fin au plus vite à cette situation intenable » [65].

Un coup d’état s’ensuivit. Le 8 février, Lamizana dissout l’Assemblée Nationale ainsi que le gouvernement, et remilitarisa les institutions [66].

À cette même époque, Compaoré était à l’étranger. En septembre 1973, il réussit le concours d’entrée pour rejoindre l’Académie Militaire Interarmées du Cameroun [42]. Il suivit plusieurs formations militaires loin de chez lui : une spécialisation à l’École d’infanterie de Montpellier, des programmes pour devenir instructeur de commando à Mont-Louis, Collioure, Briançon et Montgenèvre (toutes des communes de France), ainsi qu’à Münsingen (Allemagne), puis un stage dans les Troupes aéroportées de France et une formation pour devenir instructeur parachutiste à Rabat [67] (Maroc).

Compaoré et le Communisme[modifier | modifier le code]

Indigné par la misère sociale, les famines et les programmes inadaptés du gouvernement pour y répondre, Compaoré s’inspira du communisme au moment où les effets induits de la guerre froide dans des conflits régionaux dans le tiers-monde s’intensifiaient : la guerre du Vietnam, les coups d’états au Chili, en Uruguay et en Argentine, ainsi que les guerres du Kippour et de l’Ogaden en Afrique[68].

Les années 1973- 1977 furent également marquées par de fortes tensions à Ouagadougou. Un gouvernement de transition fut instauré le 9 février 1976 et le 30 novembre 1977, une nouvelle Constitution fut adoptée [69].

Lors de la Troisième République, le Président Lamizana, à la tête du parti UDV-RDA, remporta les élections présidentielles avec 56 % des voix, le 28 mai 1978 [70]. Ensuite, aucune élection présidentielle n’aura lieu pendant 14 ans. Ce n’est qu’en 1991, après l’arrivée de Compaoré au pouvoir, que le pays organisera, pour la deuxième fois, des élections présidentielles [71].

La Troisième République ne durera pas longtemps non plus. Un climat d’agitation politique s’abattit de nouveau sur le pays lorsque le Président Lamizana se révéla incapable de former une majorité stable avec laquelle gouverner, ce qui eut pour conséquence d’accroître les tensions politiques [72].

Un tel climat d’instabilité permanente bénéficiera au parti d’extrême gauche, fort d’une longue expérience de la vie politique en Haute-Volta [72]. Le parti communiste « Parti Africain de l’Indépendance de Haute-Volta » fut fondé en 1963.

L’engagement révolutionnaire de Compaoré se renforça au cours de la Troisième République. Après des stages de formation et de perfectionnement en France, au Maroc et en Allemagne, Compaoré retourne au pays pour occuper des fonctions supérieures dans l’armée nationale [73]. En mai 1978, il fut affecté à la Compagnie d’intervention aéroportée (CIA) de Bobo-Dioulasso [42]. En 1980, il devint l’aide-de-camp du chef d’État-major des Armées [74].

1980-1983, un climat de coup d’état permanent[modifier | modifier le code]

Un troisième coup d’état, perpétré le 25 novembre 1980, mit fin à la Troisième République et ouvrit la voie à une décennie de perpétuelle instabilité politique [75]. Il fut mené par le Colonel Saye Zerbo, ancien ministre des Affaires étrangères du Président Lamizana de 1974 à 1978, avec le soutien des forces gauchistes. Le Cardinal Paul Zoungrana, qui désapprouvait la politique pro-arabe de Lamizana, qualifia le coup d’état « de bénédiction divine » [76].

Le Président Zerbo instaura son régime d’exception sans délai, avec fermeté, supprimant le droit de grève, limitant la liberté de la presse, et imposant de nouveau un système de parti unique avec le « Comité Militaire de Redressement pour le Progrès National » (CMRPN) [77]. Blaise Compaoré et Thomas Sankara, alors de jeunes officiers dont les idées étaient bien plus progressistes que celles du Président Zerbo, rejoignirent le CMRPN [78]. Sankara fut brièvement nommé secrétaire d’État chargé de l’information du pays [79]. Au même moment, Blaise Compaoré dirigeait le Centre national d’entraînement commando (CNEC) à Pô, dans le sud-est du pays [80]. C’est à partir de cette période que Compaoré devint un acteur politico-militaire de premier plan [73].

Déçu par l’absence totale de vision du CMRPN, le Capitaine Compaoré envoya sa lettre de démission de ce comité militaire au Président Zerbo, dénonçant officiellement le pilotage à vue et l’improvisation comme méthodes de gouvernance. Ses compagnons les Capitaines Henri Zongo et Sankara suivirent son exemple ; Sankara démissionnera le 12 avril 1982, prenant soin de médiatiser son acte. Henri Zongo l’avait précédé une semaine plus tôt, le 8 avril [79].

Compaoré, Sankara et Zongo furent emprisonnés le 14 mai 1982, respectivement à Bobo Dioulasso, Dédougou et Ouahigouya, pour avoir distribué une copie de leurs lettres de démission dans les casernes. Ils furent relâchés au bout de trois mois, destitués de leurs grades d’officiers [81].

Le coup d’état de novembre 1982[modifier | modifier le code]

Le 7 novembre 1982, un nouveau coup d’état fut perpétré par des membres de l’armée divisée [82]. Compaoré et Sankara proposèrent au groupe de rebelles de prendre le nom de « Conseil Provisoire du Salut du Peuple » (CPSP), devenu par la suite le « Conseil du Salut du Peuple » (CSP) [83]. Cette même nuit, avec trois hommes et un char d’assaut, Compaoré se mit en route vers la demeure du Président Zerbo , puis alla à la rencontre du Président afin de l’inviter à le suivre.

Compaoré proposa au groupe de rebelles de prendre le nom de « Conseil Provisoire du Salut du Peuple » (CPSP) [84]. Compaoré rejoignît Sankara et Zongo à Bobo-Dioulasso [85] où le médecin militaire Jean-Baptiste Ouédraogo fut nommé président et chef du CSP. Thomas Sankara devint son premier ministre le 10 janvier 1983[86].

Très rapidement, le Président Ouédraogo et son Premier Ministre Sankara furent en désaccord. Les tensions qui opposaient les deux hommes s’envenimèrent alors que le premier ministre nourrissait le projet, à peine dissimulé, de prendre la place du président [87].

Pendant cette période, Compaoré fit la connaissance de Mouammar Kadhafi lors du symposium sur le Livre vert révolutionnaire, à Tripoli. Kadhafi le présenta à un autre révolutionnaire : Jerry Rawlings. Puis, plus tard Compaoré présenta Sankara à ce dernier en tant que prochain chef d’État, s’ils venaient à accéder au pouvoir un jour.

Dans la nuit du 17 mai 1983, des chars d’assaut encerclèrent la maison du premier ministre à Ouagadougou, et Sankara fut emprisonné [87].

Au même moment, Compaoré se trouvait à Bobo Dioulasso. Lorsque les hommes du Président Ouédraogo débarquèrent à deux reprises – à 2 heures et à 4 heures du matin – à son domicile pour l’arrêter lui aussi, il était déjà en route pour rejoindre le Centre National d’Entraînement Commando (CNEC) à Pô, où 500 hommes étaient sous ses ordres [88]. Compaoré envoya une lettre au Président Ouédraogo pour lui signifier qu’étant donné que la Charte du CSP n’autorise pas le président à emprisonner son premier ministre, la rupture est consommée [89].

Compaoré, chef de la Résistance[modifier | modifier le code]

Il fit ériger un panneau à l’entrée de la ville annonçant : « République de Pô ». Un bon nombre d’étudiants de l’Université de Ouagadougou rejoignirent Pô, qui devint le lieu de prédilection et festif des jeunes révolutionnaires [90]. Compaoré demanda le soutien de Rawlings. Dans un courrier qu’il lui adressa le 22 mai 1983, il lui annonça que s’il refusait de lui accorder son soutien, le Ghana devrait alors affronter seul le Togo et la Côte d’Ivoire, ses états voisins réactionnaires, ce qui provoquerait, à terme, une fin certaine de la révolution au Ghana. Compaoré put dès lors compter sur le soutien de la Libye et du Ghana pour fournir Pô en armes [91].

Un duel opposa Ouagadougou et Pô entre mai et août 1983. Compaoré obtenu la libération du Capitaine Thomas Sankara et d’un autre compagnon progressiste le Commandant Jean-Baptiste Lingani le 30 mai 1983 ; en outre, le chef d’État-major des Armées le colonel Yorian Gabriel Somé fut remplacé par le colonel Yaoua Marcel Tamini [87].

Le 15 juin, Capitaine Compaoré quitta Po pour Ouagadougou dans le but de participer à une réunion de réconciliation avec le Président Ouédraogo. Mais ayant été prévenu qu’un attentat se tramait contre lui dans la capitale, il retourna à Pô, puis repartit pour Ouagadougou, accompagné cette fois-ci par 50 hommes [92]. Alors qu’il participait aux discussions de réconciliation, il distribua des tracts révolutionnaires parmi les officiers et les délégués militaires ; de nos jours, nous dirions qu’ils récoltèrent un grand nombre de « Like ».

Rawlings lui conseilla de renforcer Pô ce que fit Compaoré. Puis, le 1er juillet 1983, il distribua de nouveau des tracts appelant à un patriotisme révolutionnaire.

Le 4 août 1983, armé par Kadhafi par le biais du Ghana, et avec 50 camions réquisitionnés sur le chantier de la compagnie privée canadienne, Lavalin, située près de Pô, Compaoré entra à nouveau dans la demeure du président, mais cette fois-ci, dans le but d’emmener Jean-Baptiste Ouédraogo avec lu [93].


Pendant le coup d’état, Sankara fut une nouvelle fois assigné à résidence. Il était prévenu de la préparation des évènements mais il ignorait le jour du lancement. Le 4 août 1983, Sankara arriva au pouvoir grâce à Blaise Compaoré et ses commandos de Pô

[94].

1983-1987, Essor et déclin d’une révolution intègre[modifier | modifier le code]

Après le coup d’état, qui fut plus sanglant que par le passé, la violence politique se banalisa et une révolution historique se mit en marche [95].

Comme pour le coup d’état de Saye Zerbo en 1980, une majeure partie de la population supporta, dans un premier temps, cette action et le nouveau Chef d’État Thomas Sankara, appréciant notamment sa personnalité franche et peu orthodoxe. Sankara et Compaoré étaient de jeunes hommes idéalistes et volontaristes qui aspiraient à redonner de la dignité et de l’espoir à leur pays [96]. Ils changèrent son nom peu original et d’inspiration purement géographique, Haute-Volta, pour Burkina Faso, ce qui signifie le Pays des hommes intègres [97].

Afin de mobiliser les huit millions de citoyens et de les pousser à compter d’abord sur leurs propres forces, ils élaborèrent un programme de choc privilégiant la production et la consommation de produits locaux [98]. Auparavant tristement célèbre pour son taux élevé de pauvreté, le Burkina Faso fut désormais connu pour sa révolution singulière, ce qui fit la fierté de bon nombre de ses citoyens.

Le « Conseil National de la Révolution » (CNR) organisa la vaccination de trois millions d’enfants en l’espace de trois semaines. De plus, sous son égide, 350 communautés construisirent des écoles de leurs propres mains [99].

Le 3 décembre 1983, le CNR abolit tous les privilèges des chefs traditionnels [100].

Les voitures de luxe, privilèges de l’ancien régime, furent mises en vente, et dorénavant tous les ministres durent voler en classe économique. En défenseur des droits des femmes, Sankara instaura les « journées de marché réservées aux hommes », pendant lesquelles les femmes n’avaient pas le droit de faire les courses, car c’était au tour des hommes de s’en occuper [98]. Il interdit également la prostitution et ferma les boîtes de nuit.

Les idées de Sankara étaient spectaculaires, mais aussi souvent irréalistes et confuses [101] ; par exemple, en 1985 il décréta la gratuité des logements pour tous les habitants du Burkina Faso, et interdit l’importation de fruits et légumes. À cette époque, une grande partie des aliments provenaient de Côte d’Ivoire [102].

Sankara fut acclamé pour ses analyses pertinentes et hautes en couleur sur la pauvreté, le développement et l’ingérence « impérialiste » de puissances internationales dans les pays du tiers-monde ; mais il froissa bon nombre de ses pairs, et ses relations diplomatiques se détériorèrent rapidement [103]. L'une des fameuses devises de Sankara était « Tout ce qui sort de l’imagination de l’homme est réalisable par l’homme ». Toutefois, ses programmes ne parvinrent pas à venir à bout de l’extrême pauvreté du pays. Les pays occidentaux se détournèrent progressivement du Burkina, bien que ce dernier restait très dépendant de l’aide internationale [104].

1983-1987 : une militarisation croissante et une répression grandissante[modifier | modifier le code]

D’emblée, tous les anciens politiciens furent interdits de politique, aussi minime leur engagement fut-il. Ils furent assignés à résidence, avec l’interdiction de recevoir plus de trois visiteurs à la fois [105].

En novembre 1983, le gouvernement nomma des Comités pour la Défense de la Révolution (CDR) pour agir localement au nom du Conseil Révolutionnaire. Ces comités omniprésents avaient pour mission de dénoncer toute personne jugée antirévolutionnaire, d’inspecter le travail des fonctionnaires, et de veiller à l’implication de chacun dans les champs [106].

Les CDR furent accusés d’abuser de méthodes brutales et violentes, d’humiliations publiques, de surveillances et de règlements de comptes [107]. Ces milices civiles et leurs actions répressives marquèrent durablement les populations [108].

Le « Sankarisme » commença les abus de pouvoir meurtriers et l’élimination physique qui se poursuivront au-delà de la révolution [109]. Le Colonel Yorian Gabriel Somé fut exécuté le 9 août 1983 [110]. Les « suppliciés de la Pentecôte », un groupe de militaires et civils, accusés d’un complot contre le CNR, furent tués le 11 juin 1984, un lundi de Pentecôte[111].

Les Tribunaux Populaires Révolutionnaires (TPR), troisième institution révolutionnaire après le Conseil CNR et les Comités CDR, avaient compétence pour juger les crimes et délits politiques, les menaces pour la sécurité de l’état, et les détournements de fonds publics. Les accusés ne pouvaient faire appel à aucun procureur ni avocat, et devaient assurer leur propre défense. Leurs procès étaient régulièrement diffusés en direct à la radio, ce qui était très humiliant pour les prévenus [112].

Les classes moyennes, et surtout les fonctionnaires, furent la cible de nombreux abus perpétrés par les TPR [113]. Ces tribunaux annoncèrent le licenciement de plus de 2 000 fonctionnaires [113]. Le 22 mars 1984, 1 300 enseignants du primaire, membres du Syndicat des enseignants (SNEAHV) sont licenciés après avoir fait grève [114].


Sous couvre-feu permanent, le Burkina Faso devint rapidement un pays dans lequel les droits de l’homme étaient bafoués, et qui ne respectait plus les libertés fondamentales d’association et de la presse. Aucun média n’était autorisé, à l’exception de celui appartenant à l’état [115]. Le journal « l’Observateur » fut proscrit, et ses bureaux brûlés [116].

Octobre 1987, La rupture définitive[modifier | modifier le code]

Lorsque Sankara voulut s’attaquer à toutes les formations politiques de gauche telles que les syndicats, un conflit irrémédiable l’opposa à Compaoré qui marqua son opposition ferme et définitive [117]. Compaoré voulut désarmer les CDR. De son point de vue, la situation n’avait pas évolué dans le bon sens. Le pays était isolé, épuisé politiquement et économiquement. En voulant ridiculiser la misère et les pénuries qui ravageaient l’URSS de Léonid Brejnev, le Chancelier allemand Helmut Schmidt prononça ces fameuses paroles :

« L’URSS, c’est la Haute-Volta avec des missiles nucléaires [118] ».

Le climat de surveillance et de méfiance au sein même des membres du conseil CNR s’intensifia. D’amères controverses élargirent encore le fossé qui séparait les deux hommes, à tel point que la rumeur d’une dangereuse scission entre les deux dirigeants se propagea dans les rues de Ouagadougou [119].

Le 2 octobre 1987, dans son discours adressé aux 45 CDR, Sankara demanda aux comités de réaffirmer leur soutien à sa politique. Mais la flamme révolutionnaire était en train de s’éteindre ; seuls 4 des 45 CDR répondirent présents. La Révolution avait échoué, tant dans sa forme que dans sa mise en œuvre. Au cours de la réunion du Conseil du 4 octobre, le CNR demanda à Sankara de repenser sa politique afin de rectifier la feuille de route de la Révolution. Il fallait soit totalement la revoir, soit l’abandonner car elle était vouée à l’échec. Sankara refusa[120].

Les circonstances exactes de la mort du Président Sankara et de douze de ses hommes, le 15 octobre 1987, sont encore à ce jour sujettes à diverses interprétations [121].

Alors que certains soupçonnent que cet assassinat a été commandé par le Président de la République Française François Mitterrand[122], Compaoré a décrit la mort de Thomas Sankara comme un « accident » [123]. L’allégation que certains pays furent les instigateurs d’un coup d’état reste très controversée [124].

Le violent affrontement entre deux camps militaires d’inspiration marxiste provoqua « une chasse aux coupables » sans fin dans laquelle chaque camp accuse l’autre d’avoir planifié un complot meurtrier. Cela perdure encore de nos jours, alimentant par là même le mythe de deux jeunes révolutionnaires brillants, Blaise et Thomas, et de la fin tragique de leur amitié [125].

Quelque temps plus tard, lorsqu’il fut interrogé sur le déroulement des évènements du 15 octobre 1987, Compaoré répondit :

« Ce qui nous est arrivé n’était guère différent de ce qui se passait ailleurs dans le monde. Les régimes totalitaires et liberticides finissent toujours mal. La Révolution fut une expérience unique, mais elle a montré ses limites. Les révolutions de ce genre qui ne parviennent pas à maintenir la liberté sont vouées à l’échec. Si l’on prend en compte le contexte d’urgence de l’époque, on peut comprendre pourquoi l’enquête sur l’assassinat de Thomas ne fut pas concluante. Le Burkina n’est pas le seul pays à avoir connu de telles affaires non-résolues [126]».

« Le chef révolutionnaire du Burkina Faso fut tué le 15 octobre 1987, peut-être après qu’il ait ordonné à ses fidèles soldats d’éliminer son allié supposé. Il cherchait à redonner de la dignité à son pays, » écrivit The Economist [127]

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La Révolution « rectifiée »[modifier | modifier le code]

Blaise Compaoré devient président du Faso le 15 octobre 1987 suite à l’avènement du mouvement de rectification. La Révolution fut « rectifiée » sans couvre-feu, sans tribunal d’urgence, et sans réaction des populations, épuisées par une idéologie ayant entraîné une grave crise économique et par un climat de coup d’état perpétuel qui aura duré plus de vingt ans[128].

Le Président Compaoré rectifia la révolution en indemnisant les victimes de violences politiques et de licenciement abusif, et en réhabilitant 2 000 enseignants que le CNR avait renvoyés en 1984 pour avoir fait grève pendant la Révolution [129]. Il ordonna le désarmement et la dissolution immédiate des CDR [130].

Compaoré fut parfois dur, voire sans pitié. Ainsi, Henri Zongo et Jean-Baptiste Lingani, deux autres personnages-clé de la Révolution de 1983, s’opposèrent catégoriquement au désarmement des CDR, puis à la suppression des comités. Les deux hommes furent traduits devant le tribunal militaire, inculpés pour mutinerie, et exécutés en 1989, après avoir dénoncé la dérive droitière du gouvernement [131]. Plus tard, Compaoré se décrivit en ces mots :

« Je ne suis ni un ange, ni un démon » [132].

Dès le départ, il invita tous les citoyens, sans exclusive, à participer à la création de partis politiques et à l’élaboration d’une nouvelle Constitution[133].

La chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989 venait de marquer l’Histoire. En préconisant le multipartisme, Compaoré avait bien senti l’air du temps et devancé le fameux discours de la Baule de Mitterrand du 20 juin 1990, incitant les chefs d’État africains à embrasser la démocratie[134].

1987-1990, le Burkina Faso devance La Baule[modifier | modifier le code]

Le nouveau régime appelé Front Populaire (FP) instaura une période de transition. Le Président Compaoré initia immédiatement un processus de démocratisation qui donna naissance à de multiples partis politiques au cours des années 1988 et 1989 [135]. Alternant entre démocratisation et répression, il consolida son pouvoir en créant, en avril 1989, « l’Organisation pour la Démocratie Populaire/Mouvement du Travail » (ODP/MT), réunissant plusieurs groupuscules de gauche [136].

Une volonté politique commune vit le jour entre les différents partis, de gauche comme de droite afin d’aboutir à la rédaction d’un projet de Constitution en 1990 avec le soutien des chefs traditionnels, des associations pour les droits des femmes, des chefs religieux et autres responsables. Ce travail remarquable ainsi qu’une table ronde rassemblant 22 partis politiques, permirent l’adoption de la Constitution par référendum, le 2 juin 1991 [137]. L’avènement de la Quatrième République ouvrit la voie à l’organisation de sa première élection présidentielle.

Le respect de la Constitution versus Conférence Nationale Souveraine[modifier | modifier le code]

Blaise Compaoré, Gérard Kango, Ram Ouédraogo et l’intellectuel progressiste Joseph Ki-Zerbo, furent les candidats en lice pour les élections présidentielles. Tous les candidats et leurs formations politiques sauf Compaoré abandonnèrent le principe de suffrage universel pour élire le nouveau président en se regroupant autour du concept de Conférence Nationale Souveraine [138]. Celle-ci était une alternative française au suffrage universel, permettant de nommer « en huis clos » un premier ministre parmi les figures emblématiques existantes.

Selon Compaoré, le suffrage universel était le seul moyen de stabiliser et démocratiser le pays. Mais les autres candidats à la présidentielle, qui avaient quitté la course, ne partageaient pas cet avis. Ils créent le 13 septembre 1991, le groupe de coordination des forces démocratiques (CFD) exigeant la conférence nationale souveraine et l’organisation des élections législatives avant les présidentielles [139]. La réaction de l’autre camp ne tardait pas. L’Alliance pour le respect et la défense de la constitution (ARDC) fut créée le 12 octobre 1991, avec à sa tête Soumane Touré, un haut responsable de l’appareil d’État depuis la Révolution d’août 1983[139]. Selon l’ARDC, il fallait conserver et agir dans le cadre de la Constitution déjà adoptée par référendum[139].

Des propositions du Président Compaoré de trouver un consensus à travers l’organisation d’une table ronde sur la conférence souveraine pour apaiser les tensions n’ont pas abouti [139]. Résultat final, Blaise Compaoré refusant d’organiser une Conférence Nationale Souveraine, fut le seul candidat à se présenter aux élections présidentielles de décembre 1991 [140].

Premières élections présidentielles et législatives[modifier | modifier le code]

Blaise Compaoré a été élu président de la République le 1er décembre 1991. Avec le retour à l’ordre constitutionnel et au multipartisme en 1991, il remporte les premières élections démocratiques avec 86,19% des voix [73]:panapress). Seulement 25 % des burkinabè se sont rendus aux urnes, lasses de ce climat de polémiques et de tensions qui semblait poursuivre le pays depuis son indépendance.

L’opposition ayant boycottée le scrutin, le Président Compaoré, en signe de bonne volonté, invita les partis politiques à le rejoindre pour former un gouvernement d’union nationale [141]. Les partis acceptèrent sa proposition. Des élections législatives eurent lieu en mai 1992. Le parti ODP/MT de Compaoré obtient 78 sièges des 107 sièges de l’Assemblée Nationale[142].

Sous le long règne de Compaoré (1987-2014), le Burkina Faso consolida ses institutions démocratiques lui conférant la légitimité pour promouvoir la paix et la stabilité en Afrique [143]. Ouagadougou devint ainsi un carrefour de grandes rencontres et conférences internationales.

Politique intérieure[modifier | modifier le code]

Un système démocratique approuvé par la communauté internationale[modifier | modifier le code]

Malgré le manque de ressources financières et la faible alphabétisation des populations, Compaoré parvint à ériger progressivement un système démocratique et des institutions républicaines qui, dans leur globalité, furent approuvés par la communauté internationale [144]. Bien que considérés comme inachevés, ses efforts constants de démocratisation furent qualifiés par Freedom House d’évolution positive des droits politiques et des libertés civiles[145].

Entre 2002 et 2014, à l’exception de 2005, le Burkina Faso parvint à répondre aux deux normes nécessaires pour être considéré comme une démocratie, selon les indicateurs en vigueur au Center for Global Development : il obtint 4 au classement de Freedom House, et 0 au classement de Polity IV [146]. Après le départ de Compaoré, le classement Freedom House du pays chuta [147].

L’indice de démocratie créé par l’Economist Intelligence Unit classa le Burkina Faso 112e sur 167 pays en 2013, en amélioration par rapport au classement de 2012. En 2013, l’Economist Intelligence Unit classa le pays parmi les dix nations africaines telles que le Kenya et la Tanzanie, comme étant un « régime hybride », la dernière étape avant d’intégrer la catégorie de « pleine démocratie ». classa le Burkina Faso 112e sur 167 pays en 2013, en amélioration par rapport au classement de 2012. En 2013, l’Economist Intelligence Unit classe le pays parmi les dix nations africaines tels que le Kenya et la Tanzanie, considérées comme étant un « régime hybride », la dernière étape avant d’intégrer la catégorie de « pleine démocratie ».

Des résultats jamais contestés par la communauté internationale[modifier | modifier le code]

En 1991, Blaise Compaoré introduisit le multipartisme [148]. Il était candidat aux élections présidentielles avec 3 autres membres de l’opposition. Mais au dernier moment, tous les candidats, à l’exception de Compaoré, abandonnèrent le principe du suffrage universel pour défendre le dispositif de Conférence nationale souveraine, une alternative promue par la France aux élections par suffrage universel [149].

• Blaise Compaoré refusa cette alternative française, la considérant comme étant anti-démocratique. Selon Compaoré, la forme de démocratie la plus achevée ne se réalise que par l’expression du vote populaire, à travers le suffrage universel. Par ailleurs, il fallait selon lui respecter la Constitution adoptée par référendum[150]. En décembre 1991, avec son parti ODP/MT, il fut le seul candidat à se présenter aux élections présidentielles. Parmi les 25,28 % de la population ayant voté, 86,1 % le choisirent[73].

De nombreux partis politiques virent le jour à partir de 1989 ; 140 furent recensés en 2008 [151]. Face à une telle dispersion politique, Blaise Compaoré n’eut aucune difficulté à gagner quatre élections présidentielles, récoltant à chaque fois plus de 80 % des voix [152]. Les résultats ne furent jamais contestés par la communauté internationale [153]: International Crisis Group.

Élections présidentielles et réformes électorales[modifier | modifier le code]

Le 5 février 1996, Compaoré créa le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), en fusionnant le parti ODP/MT avec treize autres. Avec le CDP, Compaoré fut réélu en 1998 avec 87,5 % des voix, contre deux opposants [154].

En 2000, afin de renforcer la démocratie, les réformes du code électoral inclurent la création d’un organisme de surveillance du nom d’Observatoire National des Élections (ONEL), l’introduction de la représentation proportionnelle aux élections législatives et le bulletin unique [155]. La limitation à deux mandats présidentiels consécutifs fut réinstaurée, mais cette loi n’était pas rétroactive, ce qui permit à Compaoré de se présenter de nouveau aux élections en 2005 malgré ses deux précédents mandats de sept ans chacun.

Les hommes politiques de l'opposition ont déclaré son souhait de se représenter en 2005 comme anticonstitutionnel à cause d'un amendement constitutionnel passé en 2000, limitant un président à deux mandats et réduisant la longueur d'un mandat de sept à cinq années, empêchant ainsi Compaoré d'entreprendre un troisième mandat. Les partisans de Compaoré ont contesté ceci, arguant que l'amendement ne pouvait pas être appliqué rétroactivement [156]. Malgré les objections de l'opposition, en octobre 2005, le Conseil constitutionnel a jugé que Compaoré étant un président en exercice en 2000, l'amendement ne pouvait pas prendre effet avant la fin de son second mandat, l'autorisant ainsi à présenter sa candidature à l'élection de 2005.

Le 13 novembre 2005, Compaoré est réélu face à 13 autres candidats en étant crédité de 80,35 % des votes. Le candidat de l’Union pour la Renaissance/Mouvement Sankariste (UNIR/MS) arriva en seconde position, avec seulement 4,85 % des voix [157]. Bien que 16 partis de l'opposition aient annoncé une coalition pour empêcher Compaoré de garder le pouvoir, personne n'a finalement voulu abandonner son poste à un autre chef de la coalition et l'alliance a échoué. Compaoré a prêté serment pour un autre mandat présidentiel le 20 décembre 2005[158]

Le rapport du Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP) concernant le Burkina Faso fut publié en 2008 ; il louait les efforts et progrès réalisés pour la consolidation de la démocratie, avec 140 partis politiques et plus de 140 000 associations. Il identifiait également comme problématique

« la suprématie omniprésente et écrasante de la majorité, qui semble ‘bloquer’ le système démocratique et asphyxier la politique multipartiste ».

Ce rapport invitait les autorités à « fournir des réponses et solutions appropriées pour permettre aux changements nécessaires d’avoir lieu » [159].

Les réformes de 2009 favorisèrent la transparence et l’équité [160]. L’égalité des chances pour tous les candidats aux présidentielles était censée être désormais garantie grâce à la nouvelle composition de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) : cinq membres de la majorité, cinq membres de l’opposition et cinq membres de la société civile; un représentant d’une organisation des droits de l’homme, un représentant de l’église catholique, un représentant de l’église protestante, un représentant de la communauté musulmane et un chef traditionnel. Le président de la CENI était désormais élu parmi les 5 membres non-politiques de la CENI, par ses 15 membres [161]. La biométrie dans l’enrôlement des électeurs fut introduite. De plus, le droit de vote aux élections présidentielles et référendums fut étendu aux burkinabè résidant à l’étranger pour les élections présidentielles de 2015.

Le processus électoral fut considérablement amélioré par ces réformes de 2009.

Le 25 novembre 2010, Blaise Compaoré, faisant face à six opposants, fut réélu dès le premier tour de scrutin à la tête du Burkina Faso, avec 80,15 % des suffrages exprimés, pour un dernier mandat [162].

Dernières élections parlementaires et municipales sous Compaoré[modifier | modifier le code]

Compaoré mis en place en 2012 l’enregistrement biométrique des électeurs, améliorant ainsi la traque à la fraude dans le processus électoral, mais ce dispositif ne concernait que 4,4 millions d’électeurs sur un total estimé à plus de 8 millions selon les calculs de la CENI[163].

La transparence lors des élections de 2012 fut renforcée par la mise en place d’un système moderne comme la biométrie électorale. Les élections parlementaires et municipales se déroulèrent de manière plus efficace et plus libre selon l’opinion locale et internationale[147] ; mais l’opposition arguait que le parti au pouvoir détenait encore un accès privilégié aux ressources de l’état[164].

Les partis suivants participèrent aux élections législatives de 2012 :

  1. Alliance pour la Démocratie et la Fédération/ Rassemblement Démocratique Africain ou ADF/RDA (Gilbert Noël OUEDRAOGO)
  2. Mouvement Africain des Peuples ou MAP (Victorien TOUGOUMA)
  3. Congrès pour la Démocratie et le Progrès ou CDP (Assimi KOUANDA)
  4. Le Faso autrement (Ablassé OUEDRAOGO)
  5. Organisation pour la Démocratie et le Travail ou ODT (Mahamoudou SAWADOGO)
  6. Parti pour la Démocratie et le Progrès – Parti Socialiste ou PDP-PS ( François O. KABORE)
  7. Parti pour la Démocratie et le Socialisme/Metba ou PDS/Metba (Philippe OUEDRAOGO)
  8. Parti de la Renaissance Nationale ou PAREN (Tahirou BARRY)
  9. Rassemblement pour la Démocratie et le Socialisme ou RDS (François OUEDRAOGO)
  10. Parti pour le Développement du Burkina ou RDB (Célestin Saidou COMPAORE)
  11. Rassemblement des Ecologistes du Burkina ou RDEB (Adama SERE)
  12. Union pour le Progrès et Changement ou UPC (Zéphirin DIABRE)
  13. Union pour la Renaissance/ Mouvement Sankariste ou UNIR-MS (Benewende Stanislas SANKARA)
  14. Union pour la République ou UPR (Toussaint Abel COULIBALY)
  15. Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la République ou AJIR (Adama KANAZOE)

En décembre 2012, le parti de Compaoré, le CDP, remporta la majorité des suffrages aux élections parlementaires et municipales. Le CDP obtint 70 des 127 sièges de l’Assemblée Nationale monocamérale. Les deux autres principaux partis, l’ADF/RDA et le nouveau parti l’UPC, remportèrent chacun 19 sièges. Dix autres partis se partagèrent les 38 sièges restants. Au total, les partis pro-Compaoré obtinrent 97 sièges. Le CDP de Compaoré remporta également 320 des 359 municipalités [165].

Ces élections apportèrent quelques réponses aux questions soulevées par la crise de 2011. Tout d’abord, elles démontrèrent la capacité de résistance du CDP, ainsi que la robustesse de ses structures locales. Elles marquèrent également l’émergence d’une nouvelle opposition politique, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), fondée en 2010 par un ex-membre du régime, Zéphirin Diabré, ancien ministre des finances de Compaoré. Son parti, l’UPC, devint le principal parti d’opposition avec 19 sièges, alors que l’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS) ne remportait que 4 sièges[166].

L’opposition[modifier | modifier le code]

La Constitution de 1991 garantit le droit de constituer des partis politiques [167]. Beaucoup de partis furent créés à partir de 1991, mais jusqu’aux élections législatives en 2012, aucun d’entre eux ne se démarqua réellement hormis le CDP de Compaoré [168]. L’UPC était alors le principal parti d’opposition, et figurait parmi les trois principaux du pays [169]. Les autres partis opposés au gouvernement étaient modestes en comparaison. 13 partis furent représentés à l’Assemblée nationale au cours de la dernière législature et jusqu’à sa dissolution en octobre 2014 [170].

Avant la participation de l’UPC aux élections de 2012, le principal handicap de l’opposition était sa forte fragmentation[171]. De plus, l’opposition manquait de moyens financiers, d’équipes expérimentées et de représentants locaux pour faire campagne. Comme l’International Crisis Group l’indique dans son rapport sur le Burkina Faso publié en 2013,

«  ce manque de compétences entraine une difficulté à formuler des idées nouvelles ou un projet de société réaliste et cohérent[172]

Les partis de l’opposition critiquaient régulièrement Blaise Compaoré, l’accusant de fausser le jeu démocratique du fait de son assise financière et de son pouvoir administratif. Ils réclamaient sa démission sans pour autant proposer de solutions constructives [172].

• Paradoxalement, alors que Sankara continuait de représenter un symbole d’intégrité pour les populations, les partis néo-Sankaristes, dont le principal était le parti UNIR/PS de Bénéwendé Sankara, ne parvinrent jamais à remporter les votes d’électeurs[161]. Quatre candidats néo-Sankaristes participèrent aux élections présidentielles de 2005. Mais, tous réunis, ils ne parvinrent pas à rassembler 10% des votes. Même après la révolution d’octobre et le départ de Compaoré, ils n’obtinrent que 3 sièges sur les 127 de l’Assemblée nationale lors des élections législatives en 2016 [161]. Aux élections présidentielles de 2015, les partis néo-Sankaristes ne furent représentés par aucun candidat [161].

L’instauration d’une gouvernance démocratique[modifier | modifier le code]

Une administration qui rend compte[modifier | modifier le code]

Lutte contre la corruption : Lorsque Compaoré quitta le pouvoir en 2014, Transparency International classait le Burkina dans le Top 10 des pays les moins corrompus en Afrique, et 85ème sur 172 pays à travers le monde examinés par Transparency International, dépassant des pays tels que l’Inde, le Pérou, la Chine et l’Argentine [173].

Il est vrai que le gouvernement intensifia sa lutte contre la corruption en 2012, notamment en destituant le chef notoirement corrompu du bureau des douanes en janvier, même si aucun autre licenciement ou arrestation similaire n’eut lieu en 2013[174].

Évaluation par les pairs : Compaoré fut le premier à promouvoir le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) en Afrique de l’Ouest, plaçant volontairement le Burkina Faso sous surveillance multilatérale dès 2003 [175]. Le rapport fut publié en 2008 ; il indiquait que, malgré l’absence de ressources, le Burkina Faso avait fait des progrès considérables dans plusieurs domaines tels que l’éducation, la santé et le logement[176].

La liberté de la presse et Internet[modifier | modifier le code]

En 2014, le Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans Frontières plaça le Burkina Faso en 52e position sur un total de 180 pays, un très bon classement par rapport aux autres pays africains [177]. Lors de la dernière année au pouvoir de Compaoré, le pays dépassa même les États-Unis de 3 points [178]. En 2014, le Burkina comptait 62 organes de presse écrite dont un seul appartenait à l’état, 1 chaîne de télévision privée et 77 stations radio, parmi lesquelles seulement 14 étaient la propriété de l’état [179].

La vision de Compaoré en ce qui concerne Internet est également progressiste. Sous l’administration de Compaoré, il n’y eut point de censure Internet [180]. Le conseil des ministres hebdomadaire présidé par Compaoré entra dans l’ère du numérique en lançant son « e-conseil des ministres » en 2013, favorisant ainsi la transparence. Et de nombreux réseaux sociaux se firent progressivement la vitrine de critiques contre son régime, allant jusqu’à propager des messages d’intolérance et de haine [181].

Droits de l’Homme[modifier | modifier le code]

Tolérance religieuse et paix sociale[modifier | modifier le code]

Le célèbre indice Global Peace Index qui évalue le degré de tensions sociales et l’absence de violences au sein de 162 pays, classa le Burkina Faso parmi les 5 meilleurs pays africains de 2008 à 2014, devançant, de loin, les autres pays d’Afrique [182]. Après le départ de Compaoré, le classement du pays s’effondra, passant de 48e en 2014 à 88e en 2016 [183].

Compaoré, très attaché au principe de laïcité de l’état, s’appliquait à maintenir l’équilibre et préserver l’harmonie dans un pays peuplé à 62 % de musulmans, 23 % de catholiques, 7 % de protestants et 7 % d’animistes [183] ; il y parvenait notamment en favorisant la participation des chefs traditionnels et religieux aux débats sur la vie politique et les questions de société.

• L’école publique est laïque, mais l’enseignement dans le privé est de plus en plus confessionnel. En 2014, plus de 60 % des écoles privées étaient des madrasas. En considérant les madrasas comme essentielles pour parvenir à une éducation universelle, le gouvernement Compaoré mit en place un programme (PREFA) afin de renforcer la qualité de l’enseignement prodigué par ces écoles, tout en s’assurant du respect de l’égalité des sexes et des valeurs burkinabè telles que la tolérance [184].

Tolérance ethnique[modifier | modifier le code]

La fascinante carte de la tolérance raciale en 2013, publiée par le Washington Post, plaçait le Burkina Faso en tête de l’Afrique. Plus de 60 ethnies différentes cohabitaient pacifiquement grâce à l’attention particulière portée à chacune d’entre elles, phénomène rare en ce monde du XXIe siècle [185]. Selon un principe officieux, le partage des postes au sein du gouvernement et de l’administration était réparti de façon relativement équitable entre les différents groupes ethniques [186].

Droits des minorités[modifier | modifier le code]

Les droits des minorités étaient généralement respectés sous la présidence Compaoré [187]. Les relations homosexuelles entre hommes et entre femmes étaient légales au Burkina Faso et, depuis 1996, la majorité sexuelle était la même pour les deux sexes. Le mariage homosexuel n’était pas légal [181].

Droits des femmes[modifier | modifier le code]

Bien que la discrimination en matière de genre fût illégale, elle restait, dans les faits, fréquemment pratiquée, surtout en milieu rural. Compaoré a personnellement promu le rôle des femmes dans la vie publique [181]. En 2009, une loi fixa par décret, à 30 %, le quota minimum de parité homme-femme, pour les élections législatives et municipales. En outre, les femmes victimes de violences ou de violations de leurs droits pouvaient bénéficier d’une assistance juridique gratuite. La discrimination positive dans différentes sphères de la vie publique allant de l’accès aux universités au monde de la politique n’était pas le seul moyen d’œuvrer en faveur de l’égalité pour les femmes. Le code de la famille de 1998 améliora le statut judiciaire et la protection sociale des femmes et enfants. Des textes juridiques révisant le droit à la propriété, notamment à la propriété des terres agricoles, accordèrent les mêmes droits aux femmes et aux hommes [188].

Violation des droits de l’homme[modifier | modifier le code]

Mutilations Génitales Féminines (MGF) : L’engagement personnel de Blaise Compaoré et de son épouse Chantal plaça le Burkina en tête du combat africain contre l’excision [189]. Grâce au soutien financier et juridique du gouvernement, ainsi qu’à l’implication de plus de mille personnes aux niveaux national, provincial et local, la pratique des MGF était sur le point d’être éradiquée, du fait des sévères sanctions adoptées mais également du changement d’attitude des juges, de la police et de la population en général [190].

Le programme gouvernemental “Tolérance Zéro” s’est avéré très efficace. Les associations de défense des droits de l’homme enregistrèrent une baisse significative des cas de MGF depuis que l’excision fut décrétée criminelle en 1996 et donc relevant du droit pénal [191]. D’autres ONG, représentants de gouvernements et intellectuels engagés dans la lutte contre les MGF dans d’autres pays africains se rendaient au Burkina afin de s’inspirer de son expérience pour identifier les méthodes les plus adaptées pour lutter contre les MGF[192]. Chantal Compaoré a personnellement promu et soutenu la Résolution N° A/RES/67/146 de l’ONU, adoptée le 26 novembre 2012, visant à intensifier l’effort international dans la lutte contre les MGF [193].

Violences militaires et policières : les défenseurs des droits de l’homme au Burkina Faso ont dénoncé à maintes reprises les abus commis impunément par les militaires et la police. La police faisait régulièrement usage excessif de la force et ne tenait insuffisamment compte des limites légales à la détention provisoire. La condamnation en août 2011 de trois officiers de police accusés d’avoir torturé à mort un étudiant dénommé Zongo fut saluée comme une avancée importante face à ces dérives [194].

Numéros verts : l’administration de Compaoré mit à disposition de ses citoyens des numéros verts, anonymes et gratuits, pour dénoncer les actes de violation des droits de l’homme tels que les mutilations génitales féminines [195] et les cas de violence faites aux enfants. En ce qui concerne ces derniers, les autorités enregistrèrent 1 815 appels en 2013 [196].

Traite des êtres humains : en juillet 2005, le Burkina Faso signa un accord de coopération multilatéral afin de combattre le trafic d’enfants. Dans le même temps, le gouvernement a continué de prendre des mesures significatives dans la lutte contre la traite des personnes, dont celle des enfants [197].

L’enseignement des droits de l’homme obligatoire à l’école : depuis 2014, des cours sur les droits de l’homme font partie intégrante du cursus scolaire dans les écoles primaires du pays [198].

Droit à manifester[modifier | modifier le code]

Le Burkina Faso connut de nombreuses manifestations, qui ne furent interdites qu’en de rares occasions sous l’ère Compaoré [199]. Le pays connut d’importantes manifestations à partir de 2011, dont celles de juin et juillet 2013 contre la modification de la Constitution et la création d’un nouveau Sénat. Elles parvinrent à faire reculer la création du Sénat [200].

Des protestations étaient attendues suite à l’annonce, le 21 octobre 2014, du projet de loi controversé relatif au changement de l’Article 37 de la Constitution qui permettait à Compaoré d’effectuer un cinquième mandat ; malgré cela, Compaoré autorisa toutes les manifestations à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, à partir de cette date du 21 octobre jusqu’au couvre-feu instauré le 30 octobre [201].

Cette totale liberté de manifester sous la présidence de Compaoré fut reconnue par Freedom House [202].

Société civile[modifier | modifier le code]

La liberté d’association a permis le développement d’un tissu associatif particulièrement dense, avec 140 000 associations en 2008 [203], témoignant de la vitalité de l’expression démocratique sous l’ère Compaoré pour ce qui est des droits et des libertés civiques et politiques.

Les principaux groups de pression en 2014 et leurs leaders selon Freedom House [202]:

  • Balai Citoyen [Herve KAM]
  • Confédération Générale du Travail du Burkina ou CGTB [Bassolma BAZIE]
  • Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples ou MBDHP [Chrysigone ZOUGMORE]
  • Société Burkinabè de Droit Constitutionnel ou SBDC [Abdoulaye SOMA]
  • Centre pour la Gouvernance Démocratique ou CGD [Thomas OUEDRAOGO]
  • Citoyen Africain pour la Renaissance ou CAR [Herve OUATTARA]
  • Syndicat Autonome des Magistrats du Burkina (SAMAB)
  • Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale ou SYNTSHA
  • Syndicat National des Travailleurs de l’Éducation de Base ou SNTEB

Exemples de développement social réussi[modifier | modifier le code]

Mécanismes de prise de décision inclusifs[modifier | modifier le code]

En tant que médiateur, Blaise Compaoré est réputé, tant dans son pays qu’à l’extérieur, avoir une grande capacité d’écoute et de dialogue.

Les politiques qu’il a mises en place reflètent sa méthode de gouvernance, basée sur la concertation et la prise de décision inclusive. Cette méthode inclusive lui a permis de préserver et de consolider la paix sociale et de réaliser les projets de développement sur le terrain avec plus d’efficacité, ce qui lui a valu une reconnaissance internationale [204].

Même si le Burkina Faso n’occupait que le 181e rang sur 187 dans le classement 2014 de l’Indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) [205], les indicateurs de santé, d’accès à l’eau et à l’éducation enregistrèrent des avancées notables lors des dix dernières années. Le gouvernement a adopté des stratégies ambitieuses pour répondre à ces trois priorités, avec des résultats concrets [13].

En 2010, le Burkina Faso était en tête des pays africains en termes d’avancées vers les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) des Nations Unies et figurait parmi les dix pays en développement les mieux classés dans le monde, d’après un nouvel indicateur des progrès vers la réalisation des OMD [206].

Garantir l’accès à l’eau pour tous[modifier | modifier le code]

Bien que pays sahélien, manquant cruellement d’eau et classé parmi les pays les plus pauvres, les partenaires au développement considérèrent l’approvisionnement en eau des zones urbaines au Burkina comme un succès majeur, et rare, dans les politiques de développement conduits par les bailleurs en Afrique subsaharienne [207]. Ainsi, l’accès à un point d’eau amélioré dans les zones urbaines est passé de 73 % en 1990 à 95 % en 2008, tandis que dans les zones rurales, le taux d’accès à l’eau potable s’élevait à 72 % ; des taux en 2008 très proches des OMD des Nations Unies fixés pour 2015 [208].

En septembre 2002, lors du Sommet mondial sur le développement durable, le Président Compaoré a répondu à l’appel lancé par les Nations Unies, encourageant tous les pays à élaborer et mettre en place « un plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau » d’ici 2005. Le Burkina Faso a adopté son plan en 2003, ce qui en fait l’un des premiers États à avoir relevé ce défi. Cette politique lui a valu d’être considéré comme un pionnier en matière de gestion et développement durable et équitable des ressources en eau, terre et ressources connexes en Afrique [209].

L’approvisionnement en eau, jadis intermittent, est aujourd’hui continu [210]. D’après la Banque mondiale et l’Agence gouvernementale américaine pour le développement international (USAID), l’Office National des Eaux et de l’Assainissement du Burkina (ONEA) était l’un des plus performants en Afrique subsaharienne [211]. Parmi ses principaux partenaires et donateurs figuraient la Banque mondiale, le Programme pour l’eau et l’assainissement (PEA) en Afrique, la Banque africaine de développement (BAD), l’Union européenne (UE) ainsi que les gouvernements danois et allemand [212].

En 2006, Blaise Compaoré a posé la première pierre de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) qui a permis de former, jusqu’au 2014, 5 000 jeunes de différentes nationalités africaines dans ces secteurs stratégiques pour le développement de l’Afrique. L’Institut s’est forgé une réputation prestigieuse au niveau international grâce à ses partenariats avec des universités, des entreprises et d’autres institutions de renom sur les quatre continents [213].

Pose de la première pierre de l’école d’ingénieurs 2iE, la seule d’Afrique subsaharienne reconnue à l’international selon Le Monde

Un taux de scolarisation de 92 %[modifier | modifier le code]

En 1991, conscient du classement désastreux du Burkina en matière d’éducation et de taux de scolarisation, le gouvernement Compaoré s’est engagé à améliorer la situation, avec l’aide de la société civile et les partenaires au développement [214]. Les efforts ont été essentiellement dirigés vers les écoles des zones rurales, où se concentrent près de 80 % de la population [215].

En 2007, le gouvernement a supprimé les frais de scolarité, ouvrant la voie à un accès à l’éducation bien plus vaste. En parallèle, il a résolument accru le recrutement d’enseignants qualifiés, a renforcé la formation des professeurs et a distribué plus de manuels scolaires. En 2014, le pays était en passe d’offrir un enseignement primaire universel avec un taux de scolarisation de 92,8 % en 2012-2013, contre 38,6 % en 2000 [216].

En 2013, le gouvernement Compaoré s’est attaqué au renforcement de l’enseignement secondaire [217].

En 2014, les inscriptions dans les établissements secondaires avaient été multipliées par quatre depuis 2000 [218]. Le nombre de filles fréquentant les écoles secondaires publiques et privées avait quasiment triplé entre 2005 et 2012, tandis que celui des garçons avait doublé [219]. En revanche, l’enseignement professionnel, qui accueillait seulement 4 % des étudiants aurait pu être mieux soutenu pour lutter contre le chômage des jeunes [220].

En dépit des progrès accomplis dans l’enseignement primaire et secondaire sous la présidence Compaoré, les universités semblaient n’avoir joué qu’un rôle mineur dans son programme d’éducation. Si l’Institut international d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) [221] ) et le Centre de Recherche Biomoléculaire Pietro Annigoni (CERBA) [222]) jouissaient d’une reconnaissance internationale, ce n’était pas le cas de tous les autres établissements d’enseignement supérieur. Même si au cours des dernières années de son mandat, le nombre d’étudiants (hommes et femmes) a doublé, en 2014, il restait encore beaucoup à faire pour améliorer l’enseignement supérieur[223]. De ce fait, cette même année 2014, le gouvernement lançait un Plan national pour le développement de l’enseignement supérieur (PANES), reposait sur un engagement financier de 2,5 milliards de dollars pour la décennie à venir[224].

Autre objectif poursuivi par Blaise Compaoré en 2014 dans le domaine de l’éducation : apporter l’électricité aux écoles grâce au Programme national d’électrification, qui s’était traduit par un lancement d’importants travaux publics en 2013. En 2011, seules 12,9 % des écoles primaires étaient électrifiées [225].

Le bilan de santé[modifier | modifier le code]

Depuis la création du Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST) en 2001, Blaise Compaoré, en sa qualité de président de cette institution, s’est personnellement investi dans ce combat et a présidé les réunions avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre ces maladies [19]. En juin 2005, le CNLS-IST a adopté un nouveau Plan Stratégique pour 2006-2010, basé sur un investissement de 277 millions de dollars qui vient s’ajouter aux 135 millions de dollars déjà investis dans le Plan Stratégique précédent couvrant la période 2001-2005 [226].

Sous Compaoré, le Burkina Faso avait largement dépassé les Objectifs du Millénaire en matière de lutte contre le sida [227].La prévalence du VIH/SIDA passait de 7,2 % de la population en 1997 à 2 % en 2006, puis à 1,2 % en 2010, pour atteindre moins de 1 % à partir de 2012 [228]. En 2013, 87,14 % des personnes atteintes du VIH/SIDA recevaient un traitement par antirétroviraux (ARV), soit environ 150 000 personnes[229].

Des efforts considérables ont été déployés pour créer des campagnes de sensibilisation efficaces. En 2002, Président Compaoré a lui-même prêté son image pour une affiche de campagne contre le SIDA qui portait le slogan « Ça me concerne… Et vous ? » [230].

En l’espace de douze ans, de 2000 à 2012, l’utilisation de méthodes contraceptives a presque triplé [231]. En 2000, seule 10,7 % de la population sexuellement active utilisait une contraception. Des campagnes régulières de sensibilisation à la contraception et des campagnes anti-VIH/SIDA destinées aux femmes, aux hommes et aux responsables religieux ont entraîné une augmentation de l’usage des contraceptifs, qui atteignait 29,4 % en 2012 [232].

Des campagnes de sensibilisation au cancer du sein et du col de l’utérus avec initiation à l’auto-examen des seins (AES), ont été régulièrement organisées dans les universités de Ouagadougou. En mars 2014, 2 000 étudiantes ont été examinées, contre 1 000 en 2012, ce qui a permis de dépister 12 cas de cancer du col de l’utérus à un stade précoce et 140 cas de maladies sexuellement transmissibles (MST). Toutes ces jeunes femmes diagnostiquées positives ont été directement traitées et prises en charge gratuitement.

Une part significative des finances publiques a été consacrée à la réduction du taux de mortalité des filles et des jeunes femmes, à travers des investissements pour l’accès à l’eau potable, l’assainissement et les services de santé maternelle [233]. Les aides accordées aux services d’obstétrique et de maternité ainsi que les conseils gratuits prodigués aux femmes enceintes ont permis de réduire la mortalité maternelle de 30 % entre 2005 et 2014 [234] et de 60% entre 1990 et 2014 [235]. Entre 1990 et 2011, le pourcentage d’infirmiers qualifiés par habitant a connu une forte hausse, se rapprochant des normes de l’Organisation mondiale de la santé, (98,9 % des normes de l’OMS) [236]. Ce n’est pas le cas en matière de nombre de médecins (45,4 % des normes de l’OMS), de sages-femmes (39,2 % des normes de l’OMS) et de pharmaciens (20,3 % des normes de l’OMS), malgré quelques améliorations notables [237].

2001 2011
Médecins 1 pour 45 207 habitants 1 pour 22 017 habitants
Sages-femmes 1 pour 40 525 habitants 1 pour 12 754 habitants
Pharmaciens 1 pour 147 362 habitants 1 pour 72 863 habitants

Les accouchements assistés par une infirmière ont presque doublé entre 2005 et 2011, passant de 42,9 % à 78,3 % [238]. Le budget de l’État consacré aux soins obstétriques et néonataux d’urgence a été multiplié par 2,3 entre 2008 et 2010 [229]. Des progrès ont également été faits dans la prévention et l’éradication de la transmission mère-enfant du VIH/SIDA [239].

Les indicateurs de santé ont été en constante amélioration. Les grandes campagnes nationales de vaccination régulièrement organisées sous la présidence du chef de l’Etat et de son épouse ont permis de protéger efficacement les populations contre la poliomyélite et la rougeole. Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans qui était de 123 pour 1 000 enfants en 1990 a été ramené à 73 pour 1 000 enfants en 2013, ce qui constitue une avancée significative [240]. En outre, 98 % des enfants furent vaccinés gratuitement en 2013, contre 44 % en 2004 [241].



En décembre 2010, année marquée par 6 000 cas de méningite au Burkina Faso, Blaise Compaoré lance une campagne de vaccination contre la méningite, permettant d’immuniser 12 millions d’enfants et de jeunes adultes âgés de 1 à 29 ans[242]. L’idée de développer un vaccin pour lutter contre les épidémies de méningite est née en 2001, avec la création du Projet Vaccins Méningite (MVP), un partenariat entre l’OMS et PATH. Financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et par GAVI Alliance, le nouveau vaccin baptisé MenAfriVac a eu pour parrain Blaise Compaoré, qui a usé de son influence pour sensibiliser les autres pays africains à l’importance de la vaccination. Le Burkina Faso a été le premier pays à lancer une campagne de vaccination nationale, suivi par ses voisins, le Niger et le Mali [243]. Cette campagne a marqué une étape importante dans l’éradication de la méningite A dans la sous-région.

Une croissance économique soutenue[modifier | modifier le code]

Diminution du taux de pauvreté de 30 %[modifier | modifier le code]

Après son élection en 1991, Blaise Compaoré s’est attaqué au sous-développement chronique du Burkina Faso en initiant des réformes de libéralisation du marché destinées à réduire la pauvreté [244]. Alors que le pays était en faillite et enregistrait un déficit budgétaire colossale en 1987, le taux de croissance moyen du PIB entre 1990 et 2000 a été multiplié par cinq sous l’ère Compaoré[245]. Le Burkina Faso est entré dans le XXIe siècle avec une croissance du PIB de 5,8 %, contre 2,3 % pour l’ensemble du continent africain [246].

Pendant ses deuxième et troisième mandats (1998-2005 et 2005-2010), le Président Compaoré poursuivit quatre objectifs principaux : accélérer une croissance inclusive et équitable, accroître l’accès des populations les plus vulnérables aux services sociaux de base, créer plus de revenus et d’emploi pour les populations les plus vulnérables et promouvoir la bonne gouvernance [247].

En 2000, le Burkina Faso a été l’un des premiers pays à établir un Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) [247]. Dans son deuxième DSRP développé en 2004, l’objectif affiché était de maintenir la croissance supérieure à 6 % par an et de réduire la pauvreté de moitié en 2015, conformément aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) [247].

Le taux de pauvreté du Burkina Faso avait nettement diminué, passant de 71 % en 1990 à 46,7 % en 2009. En 2014, 40 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté de 154 061 francs CFA, soit l’équivalent de 308 US$ [248],tandis qu’en Afrique subsaharienne, 41 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté [249].

De 1996 à 2008, le Burkina Faso enregistrait la plus grande croissance du PIB par habitant de toute l’Afrique de l’Ouest, avec un taux de 2,8 %[250]. Le PIB par habitant passait de 240 US$ en 1996 à 400 US$ en 2006, soit une progression en terme réel de près de 30 % en 10 ans[251]. Cette évolution positive s’est poursuivie entre 2007 et 2012, avec une hausse du PIB par habitant de 449 US$ à 603 US$. Ce PIB par habitant restait néanmoins inférieur à la moyenne en Afrique[252].

Cependant, le Burkina Faso restait confronté à deux réalités. Premièrement, il figurait toujours parmi les dix derniers pays du classement, d’après l’indice de développement humain des Nations Unies [253]. Deuxièmement, ses progrès économiques restaient toujours aussi vulnérables aux chocs extérieurs, notamment aux cours à l’exportation des produits de base, au prix de l’énergie, aux conditions météorologiques et au changement climatique [247].

Le bon élève des partenaires au développement[modifier | modifier le code]

Les gouvernements successifs de Compaoré ont mené de profondes réformes tout en préservant une politique économique rigoureuse. De 2007 à 2012, l’inflation est restée modérée (moins de 3 %). Le décollage économique du Burkina Faso reposa sur ce que les économistes appellent une « stabilité dynamique » [254].

En reconnaissance de la bonne gouvernance et des importantes réformes macroéconomiques engagées, l’Agence gouvernementale américaine Millennium Challenge Corporation (MCC) a signé avec le Président Compaoré, à Washington, en 2008, un accord portant sur l’octroi de 480,94 millions US$ au Burkina Faso pour une durée de cinq ans[255]. Le MCC octroie des ressources aux pays africains qui ont fait preuve de bonne gouvernance et de politiques économiques ambitieuses[256].

Le Burkina Faso était peu à peu devenu le centre de l’attention de la communauté des donateurs. Face au manque de ressources disponibles, le Président Compaoré était parfaitement conscient de l’importance de l’aide extérieure. Pendant 27 ans, il s’est efforcé de tisser des relations de confiance avec les partenaires tout en diversifiant la coopération avec l’extérieur. Le Burkina Faso bénéficiait également de la présence sur son sol de plusieurs milliers d’ONG nationales et internationales, ce qui s’explique notamment par l’histoire du pays, ses bonnes conditions de travail, son climat de bonne sécurité et son administration plutôt efficace [257].

Un modèle de croissance différent[modifier | modifier le code]

Dans un pays comme le Burkina Faso, où les besoins dépassent de loin les ressources disponibles, seule une volonté réelle et résolue pouvaient faire la différence à long terme dans la vie de plus pauvres. Compaoré a relevé le défi, prêt à prendre des risques et à identifier des nouvelles mesures susceptibles de soutenir la croissance. Certains analystes estiment que le Burkina Faso a suivi un modèle de croissance différent [258].

En effet, après être devenu dans les années 1990 la capitale du cinéma, du théâtre et du design africains, Ouagadougou, la capitale du pays, s’est imposée à partir de 2000 comme le centre des initiatives de paix et de la diplomatie en Afrique subsaharienne [259].

Le gouvernement Compaoré a également réformé et libéralisé la filière coton, faisant ainsi du Burkina Faso le plus grand producteur de coton du continent [260]. En 2003, le Burkina Faso a été le premier pays d’Afrique à se lancer dans la culture du coton Bt à titre expérimental. Ce choix était principalement dicté par la recherche de rentabilité, mais aussi par la volonté de réduire les risques que présentent les pesticides pour la santé et l’environnement. En 2007-2008, le coton transgénique était devenu populaire et en 2009-2010, il couvrait 120 000 hectares [260].

Représentant 20 % des exportations totales, le coton est resté le principal produit exporté par le Burkina Faso depuis son indépendance en 1960 jusqu’en 2009, année à laquelle l’exportation de l’or l’a supplanté [261].

Sous Compaoré, le Burkina Faso a adopté un code des investissements pour la production de l’or, qui a connu une hausse importante, passant de 754 kg en 2007 à 30 tonnes en 2012, plaçant ainsi le Burkina Faso au quatrième rang des producteurs d’or africains. En devenant le premier produit d’exportation national, l’or a davantage contribué à la croissance du PIB, passant de 0,1 % en 2007 à 1,2 % en 2011 [261].

Parmi les 17 pays émergents de l’Afrique subsaharienne[modifier | modifier le code]

Lors des quatre dernières années du mandat présidentiel de Blaise Compaoré, la croissance économique du Burkina a frôlé les 8 % grâce à la hausse de la productivité agricole, du tourisme et des investissements publics dans les infrastructures et le logement [262].


L’augmentation des recettes fiscales et de l’aide publique au développement lors de cette période ont permis au gouvernement de faire davantage de dépenses d’investissement dans les travaux publics et le développement agricole pour accroître la résistance du pays aux chocs extérieurs, stimuler la demande et offrir des opportunités d’emploi [263].

En 2010, le Burkina Faso a fait son entrée dans la catégorie des 17 pays émergents de l’Afrique subsaharienne [264]. Les dépenses sociales ont atteint 7,5 % du PIB en 2012, contre 4,8 % sur la période 2000-2006 [265] Les autorités ont multiplié les mesures de lutte contre la pauvreté, notamment en construisant des cantines scolaires et en instaurant des aides financières pour les personnes âgées et des programmes de sécurité alimentaire [266].

Dans le cadre de sa Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), le gouvernement avait massivement investi dans le développement agricole, qui jouait un rôle crucial dans la réduction de la pauvreté [266]. Les dépenses d’investissement représentaient en moyenne 11 % du PIB entre 2007 et 2012, un taux bien supérieur à la moyenne régionale [267].

Dans son rapport sur le Burkina Faso de 2013, l’International Crisis Group écrivait :

« Pays pauvre, le Burkina est pourtant doté d’un réseau routier bien entretenu et fonctionnel, de bonnes télécommunications, d’un approvisionnement en électricité régulier et d’une administration consciencieuse et rémunérée avec régularité [268]

La bataille de Compaoré à l’OMC[modifier | modifier le code]

Malgré les progrès accomplis, le Burkina Faso reste confronté à d’immenses défis tels que l’explosion démographique et une forte urbanisation. Il a connu l’une des plus rapides croissances de la population urbaine de tous les États d’Afrique de l’Ouest, avec une progression de 6,2 % sur la période 2010-2015 [269].

Selon Blaise Compaoré,

« un meilleur accès aux routes, à l’électricité ou à l’eau ne donne pas aux personnes les plus démunis le sentiment d’être moins pauvres. Seule une croissance durable et soutenue peut assurer de meilleurs revenus aux couches les plus pauvres. Dans cette perspective, il est vital de faciliter l’accès des produits africains au marché mondial. »[ [270]

Le coton et le sucre jouent un rôle essentiel dans la réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest. Blaise Compaoré, présidant le Groupe Coton-4 (composé du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad) a plaidé auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en faveur de règles commerciales plus justes et pour des échanges commerciaux plus équitables [271]. Par exemple, entre 2002 et 2009, les États-Unis ont dépensé 20 milliards de US$ en subventions octroyées à près de 10 000 cultivateurs de coton américains [272]. Pourtant, la sortie de l'extrême pauvreté de millions de producteurs africains de coton dépend du revenu de leur production et de leur travail totalement altéré par le non-respect des règles du commerce international. Lors d’une vidéoconférence en octobre 2006, le Président Compaoré demanda à des membres du Congrès américain de respecter les règles du commerce mondial, pour la survie des paysans africains les plus pauvres[273].


Politiques extérieure[modifier | modifier le code]

Avec de multiples médiations réussies et plusieurs accords de paix à Ouagadougou à son actif, Compaoré possède une expérience unique en matière de paix, de sécurité et de résolution de conflits que peu de chefs d’État peuvent se targuer d’égaler. Il a joué un rôle prépondérant pour aider les pays voisins à sortir de leurs pires crises depuis leurs indépendances [274].

Indépendant depuis 1960, c’est seulement au milieu des années 1980 que le Burkina Faso attire l’attention de la communauté internationale après que Compaoré et Sankara aient lancé leur révolution atypique [275]. Durant la “rectification” de la révolution, Compaoré a renoué les relations avec ses voisins, sortant le pays de son total isolement [276]. Présidant une nation enclavée et privée de ressources, il choisit de transformer le Burkina Faso en une puissance diplomatique régionale [277].

L’importance grandissante du Burkina Faso sur le continent africain traduisait la politique étrangère dynamique de Compaoré et reflétait la politique ambitieuse de facilitateur qu’il conduisait auprès de son voisinage [278]. À partir de la fin des années 1990, Ouagadougou devint l’épicentre de la diplomatie régionale et des initiatives pour la paix [279].

La résolution de conflits par Compaoré[modifier | modifier le code]

Compaoré a obtenu la reconnaissance internationale pour avoir réussi à restaurer le calme et la paix en Afrique de l’Ouest, en tant que facilitateur du dialogue interne au Niger et au Mali en 1990-1991, au Tchad en 2003, au Togo en 1993 et 2006, en Côte d’Ivoire en 2008-2010, en Guinée en 2009-2010 mais également comme médiateur de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au Mali en 2012 jusqu’à son départ du pouvoir en octobre 2014 [280].

Il a également participé à la résolution du conflit entre l’Érythrée et l’Éthiopie en 1998 et contribué à la réconciliation en République centrafricaine en 1997, au Libéria en 1998-2000 et au Soudan en 2008-2009 [281].

1990-1991, au Niger et au Mali : Compaoré, médiateur de la CEDEAO, a négocié un accord de paix entre les gouvernements respectifs des deux pays et les rebelles Touaregs [281].

1993, Togo : Gnassingbé Eyadema, le président du Togo et l’Opposition ont fait appel au Président Compaoré pour les assister, en tant que médiateur de la CEDEAO, afin de résoudre la grave crise qui ravageait alors le pays lorsque le Togo adhéra au concept de Conférence nationale souveraine, une alternative promue par la France, aux élections au suffrage universel [282].

1997, République centrafricaine : Compaoré est intervenu pendant les mutineries qui ont ravagé le pays [283].

1998, Le conflit entre l’Érythrée et l’Éthiopie [284] ) : quand Compaoré présidait l’OUA, son savoir-faire en matière de médiation a empêché l’intensification du conflit armé entre l’Érythrée et l’Éthiopie, amenant l’ancien président Bill Clinton à demander au président Compaoré de poursuivre sa médiation pour juguler ce conflit et travailler à sa résolution.


1998-2000,, Libéria : Contrastant nettement avec le début des années 1990, lorsque le gouvernement Compaoré fut critiqué pour sa prise de position concernant le conflit libérien en soutien au groupe rebelle le Front national patriotique de Charles Taylor [285], Compaoré contribua personnellement à partir de 1996 au retour de la paix au Libéria [286]. En février 1997, les troupes burkinabè dans le cadre de l’opération ECOMOG participèrent à la préparation et la sécurisation des élections libériennes et à la formation des nouvelles forces armées du Libéria [287].

En 1998, le Président Compaoré, alors Président en exercice de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), plaça le Libéria comme dossier prioritaire à traiter lors du Sommet des chefs d’État de l’OUA à Ouagadougou. En juillet 2000, Ouagadougou accueillit un Conclave rassemblant les acteurs de la crise libérienne. Le président du Libéria, Charles Taylor, refusa d’y assister [288]. Mais les leaders des partis politiques et d’autres acteurs clés de Libéria se rencontrèrent en très grand nombre à Ouagadougou et parvinrent à un accord différent de celui qu’ils avaient conclu plus tôt, à Bethesda, Washington DC [288]. Suite à la « Déclaration de Ouagadougou », », les participants au Conclave instaurèrent un gouvernement provisoire, ouvrant ainsi la voie à une réconciliation nationale[288].

Compaoré assista à la cérémonie d’investiture d’Ellen Johnson Sirleaf, avec une délégation importante représentant différentes associations et coopératives de femmes du Burkina Faso [289]. La première femme présidente d’Afrique se rendit à Ouagadougou le 17 janvier 2010, dans le cadre d’une visite au Président Compaoré pour le remercier de son rôle positif dans le processus de paix au Libéria [290].

2003,Tchad : Compaoré fut facilitateur du dialogue interne au Tchad. Un Accord de Paix entre le gouvernement et le Mouvement pour la Démocratie et la Justice au Tchad (MDJT) fut signé à Ouagadougou le 14 décembre 2003

2005-2006, Togo : Compaoré fut un médiateur clé dans la longue crise sociopolitique qu’a traversé ce pays. En 2005, à la suite des violences post-électorales qui ont suivi l’élection controversée de Faure Gnassingbé, il lui a été de nouveau demandé de jouer un rôle de médiateur [291].

Le 26 juillet 2006, il a été désigné comme le médiateur du Dialogue intertogolais, qui s'est tenu à Ouagadougou en août 2006 [292] et qui a abouti sur un accord entre le gouvernement et les partis de l'opposition[293]. Fruit de sa médiation, un Accord politique global fut signé le 20 août 2006, traduisant les consensus trouvés entre les parties notamment sur la formation d’un gouvernement d’union nationale et l’organisation du processus électoral permettant l’organisation d’élections parlementaires en 2007 qui se sont déroulées sans incident majeur. Ces succès de Compaoré au Togo consolidèrent son aura de principal médiateur en Afrique de l’Ouest[294].


2007, Côte d’Ivoire : déjà en 2002, après la tentative manquée de coup d’État en septembre, Compaoré facilita le dialogue inter-ivoirien en apaisant les tensions politiques entre les différents acteurs à savoir le président Laurent Gbagbo, l’ancien président Henri Konan Bédié et l’ancien premier ministre Alassane Ouattara. Mais son plus grand succès en tant que médiateur a sans doute été l’Accord Politique de Ouagadougou, signé par le Président Laurent Gbagbo et le Secrétaire général des Forces Nouvelles, Guillaume Soro, le 4 mars 2007[295].).

Compte tenu des liens historiques et culturels entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, du fait des plus de 3 millions de burkinabè vivant et travaillant en Côte d’Ivoire, et considérant l’importance stratégique de la Côte d’Ivoire pour son pays enclavé, Compaoré avait un intérêt majeur à ce que sa médiation aboutisse à un Accord de paix[296].

Il a réussi là où beaucoup avant lui – Thabo Mbeki, Kofi Annan et Jacques Chirac – avaient échoué, en apaisant un conflit qui avait ébranlé l’économie la plus importante de la région et avait détruit des milliers de vies humaines depuis septembre 2002. Cet accord a permis d’organiser les élections présidentielles de 2010 remportées par Alassane Ouattara.

2008-2009, Darfour : la reconnaissance de l’expertise de Compaoré en matière de médiation engendra la nomination, en juillet 2008, de Djibrill Bassolé, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, comme chef médiateur de la mission conjointe des Nations Unies et de l'Union Africaine au Darfour (MINUAD). Comme John Kerry, alors sénateur présidant la Commission des Affaires étrangères, l’a déclaré :

« le Burkina Faso est en train de prouver qu’un pays aux ressources limitées peut tout à fait ‘jouer dans la cour des grands’ quand il s’agit de paix : les bataillons burkinabè sont déployés au Darfour et le médiateur en chef de la MINUAD est burkinabè [297]. »

2008, Conseil de sécurité des Nations Unies : le Burkina Faso a obtenu un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies (2008-2009) qu’il a présidé. Alors Président du Conseil de sécurité des Nations Unies, Compaoré a dirigé le premier débat de haut niveau sur la médiation et la résolution des conflits [298]. Et le Burkina Faso a été membre à deux reprises du Conseil de la Paix de l’Union Africaine, en 2006-2007 et en 2008-2009 [299].

2009, Guinée : quand la situation en Guinée a dégénéré en 2009 et que des dizaines de manifestants ont été blessés et des femmes violées, la médiation de Compaoré a contribué de manière décisive à mettre un terme aux années d’agonie du pays, le menant aux premières élections libres depuis son indépendance [300].

2012,Mali : un Accord de paix signé entre le gouvernement de transition et les représentants de groupes armés séparatistes fut négocié en juin 2013 par Blaise Compaoré, médiateur de la CEDEAO. Cet Accord permit d’organiser des élections présidentielles en 2013 et de poursuivre les pourparlers en vue de restaurer l’intégrité territoriale du Mali [301]. La médiation de Compaoré a redonné l’espoir que les décennies de révoltes Touaregs allaient prendre fin. Mais cette médiation a progressivement été critiquée par les autorités maliennes qui doutaient de l’impartialité de Compaoré [302].


Compaoré a été médiateur de la CEDEAO dans le conflit au Mali jusqu’à son départ du pouvoir en octobre 2014 [303]. Il estimait que le dialogue politique, et non la force, était essentiel pour aborder les causes profondes de la crise dans le nord du Mali. De ce fait, il a exhorté les autorités de transition maliennes à mettre en place une structure nationale menant à un dialogue direct avec les groupes armés.

Toutefois, il était convaincu que, vu la violence des actions perpétrées par les extrémistes, terroristes et criminels opérant dans le nord du Mali, l’utilisation de la force demeurait nécessaire pour les neutraliser [304].

Septembre 2013, la Cour pénale internationale (CPI) : du fait de l’expertise que Compaoré avait démontrée dans le déploiement des enquêteurs de la CPI au Mali, le procureur de la CPI souhaita l’intervention du Président Compaoré dans la résolution de la situation au Kenya [305].

Maintien de la paix[modifier | modifier le code]

Depuis 1993, des troupes provenant du Burkina Faso sont intervenues sur plusieurs théâtres africains dans des opérations de maintien de la paix [306]. Dans un cadre bilatéral, le pays a contribué au maintien de la paix au Togo et au Niger [306]. À travers la participation des troupes burkinabè à la Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la CEDEAO (ECOMOG) le Burkina a participé à des opérations de maintien de la paix au Libéria et en République Démocratique du Congo [306]. En RDC l'envoi d'observateurs militaires est décidé par la loi 017-2000/AN du 26 juin 2000.

Le Burkina Faso a également participé dans un cadre multilatéral à des opérations en République centrafricaine, au Burundi et en Haïti [306]. En Centrafrique, la première participation à la mission d'opérations de la paix (MISAB) du contingent burkinabè se fait sur la base de la loi 009/97/ADP du 4 février 1997.

La contribution burkinabè à la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) est réalisée à partir de la loi 018/99/AN du 4 mai 1999.

À partir de 2009, le Burkina Faso a participé à des bataillons conjoints ONU-Union Africaine au Darfour et au Mali, déployant 8 445 hommes et femmes sur les théâtres d’opérations [307]. Le Burkina Faso était alors, le quatrième pourvoyeur de troupes pour les opérations de maintien de la paix sur le continent [308]. Il a également contribué aux forces de police [309].

Alors que le Nigeria et le Sénégal constituaient les principales forces de maintien de la paix, le Burkina Faso a retenu l’attention de la communauté internationale grâce à son professionnalisme et à sa discipline [309].

Combattre le terrorisme[modifier | modifier le code]

Compaoré était un indispensable allié sahélien pour l’Occident, menant discrètement mais efficacement la bataille contre le terrorisme et la criminalité dans la région. Avec ses plus proches conseillers, il a négocié la libération de plusieurs otages occidentaux détenus par des groupes islamistes dans la région saharo-sahélienne [310]. Le Burkina Faso a également accordé des facilités à des détachements de forces d’opérations spéciales françaises et des forces spéciales de l’Armée de l’air américaine, qui effectuaient des missions de surveillance à travers le Sahel [311].

Le 26 septembre 2013, lors d’une réunion de haut niveau des Nations Unies concernant le Sahel, Compaoré a exprimé sa vision quant à la façon de combattre le terrorisme, les rébellions et la criminalité transfrontalière dans le Sahel [312]. Il estimait qu’il fallait dépasser la vision répandue qui consistait à considérer qu’il suffit de dépenser beaucoup d’argent et de déployer une force militaire importante pour résoudre les problèmes. Au contraire, il faut engager un dialogue entre les parties prenantes pour permettre une meilleure compréhension des problèmes spécifiques auxquels les régions et les pays sont confrontés.

Selon Compaoré,

« dans de nombreux pays d’Afrique, les tensions politiques intérieures et la faiblesse des institutions contribuent à la montée du terrorisme et de la criminalité. Par conséquent, les États africains doivent s’assurer que, dans leurs propres pays, une gouvernance politique et économique appropriée et inclusive soit mise en œuvre. Dans le cas contraire, l’État échouera, comme cela a été le cas au Mali et au Nigeria [313] ».

Les relations avec les États-Unis[modifier | modifier le code]

A la Maison Blanche, 16-07-2008

Les relations entre les États-Unis et le Burkina Faso se sont constamment améliorées grâce aux nombreux efforts de médiation pilotés par le président Compaoré qui ont permis aux africains de résoudre entre eux leurs problèmes [314]. Lorsque Compaoré a effectué sa première visite à la Maison Blanche, le 16 juillet 2008, le président George W. Bush l’a personnellement remercié d’être

« une force constructive pour la paix et la stabilité dans la région, partageant les objectifs de faire avancer la démocratie et les droits de l’homme en Afrique, notamment au Zimbabwe et au Soudan [315]. »

Les succès enregistrés par le Burkina Faso en matière de gouvernance et dans la mise en œuvre de politiques économiques rigoureuses ont permis l’octroi, en 2009, par l’Agence gouvernementale américaine Millenium Challenge Corporation d’un programme Compact de 484 millions de dollars qui furent investis dans l’irrigation des terres, la construction de routes, la réforme de l’agriculture et l’éducation [316]

En 2013, la coopération militaire entre les États-Unis et le Burkina Faso a été mutuellement qualifiée d’exemplaire et dynamique, comme l’affirmaient le Président Blaise Compaoré et le Secrétaire de la Défense Charles Hagel, lors de leur rencontre le 23 septembre 2013 [317].

Avec le Min. de la Défense Chuck Hagel au Pentagone, 23.09.13 130923-D-BW835-090

En 2014, les États-Unis étaient le partenaire au développement le plus important du Burkina Faso [318].

Blaise a fait du Burkina une marque déposée[modifier | modifier le code]

Au fil des ans, Compaoré a développé une sorte « d’entreprise de la médiation », qui a généré des dividendes politiques et économiques pour le pays [319]. Ces succès rencontrés en matière de médiation ont permis de renforcer les relations avec les partenaires au développement. Par ailleurs, ils ont facilité l’accès aux opportunités d’affaires pour les entrepreneurs burkinabè dans la région. Enfin, le prestige diplomatique de Compaoré s’est traduit par la nomination de responsables burkinabè à des postes clés dans les institutions régionales et internationales, étendant ainsi l’influence du Burkina Faso [320].

Steve Ballmer - CEO Microsoft corporation

Ouaga 2000, le nouveau quartier entièrement conçu dans les années 1990 selon la vision qu’avait Compaoré d’une capitale du XXIe siècle, a hébergé plusieurs grandes rencontres et conférences internationales, comme le Sommet France-Afrique en 1996, le Sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) de 1998, le Sommet des pays de la Francophonie en 2005 ainsi que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 1998 [321].

Le quartier est également devenu le lieu où Microsoft avait l’habitude d’organiser, depuis 2008, une conférence annuelle sur les meilleures pratiques des TICs en Afrique [322]. De nombreuses autres conférences avec la participation de chefs d’État ou d’autres dirigeants de premier plan se tenaient régulièrement dans la capitale.


Affaires et Accusations[modifier | modifier le code]

Le gouvernement du Président Compaoré traversa deux crises majeures en 25 ans : l’Affaire Norbert Zongo et la crise de 2011. Mais le décès brutal de son prédécesseur, le Président Thomas Sankara, déclencha une controverse politique qui, de nos jours encore, continue d’affecter Blaise Compaoré [323]. Thomas Sankara a été tué en 1987 lors du coup d’État qui amena Blaise Compaoré à la présidence du Burkina Faso jusqu'en 2014[324].

L’Affaire Thomas Sankara[modifier | modifier le code]

Le 5 avril 2006, le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU rejeta et classa selon sa décision n° CCPRI/C/86/D/1159/2003, six des huit arguments avancés par la partie accusatrice, représentée par la veuve de Sankara. Madame Sankara accusait l’État du Burkina Faso de ne pas avoir enquêté sur le décès de Thomas Sankara, et à fortiori ne pas avoir poursuivi les coupables [325]. Ces griefs ne furent pas contestés par l’État [326].

Selon le Pacte international relatif aux droits civiques [327] et politiques ratifié par le Burkina Faso en 1999, seuls deux des huit éléments avancés par l’Accusation furent maintenus par la Commission des Nations Unies, d’après les articles 7 et 14 traitant de l’interdiction de la torture et de l’égalité devant la justice [328]. La décision de la Commission des Nations Unies fut la suivante : l’État du Burkina Faso fut tenu de confirmer le lieu d’inhumation de Thomas Sankara, et de compenser Madame Sankara pour le traumatisme subi [328]. La Commission des Nations Unies ordonna à l’État du Burkina Faso de lui fournir, sous 90 jours, les détails des mesures prises par le Burkina Faso concernant l’identification officielle du lieu d’enterrement de Thomas Sankara, et les indemnités prévues en compensation du préjudice moral causé à sa veuve [328].

Le Burkina Faso s’est conformé à la décision de la Commission des Nations Unies [329].

Pendant le régime de transition, le tribunal militaire Burkinabè lança le 4 décembre 2014, un mandat d’arrêt international à l’encontre de Blaise Compaoré, qui s’était exilé en Côte d’Ivoire, après avoir démissionné le 31 octobre 2014 [330]. Il fut mis en examen pour son implication présumée dans l’assassinat de Thomas Sankara, dans le cadre de l’enquête ouverte fin mars 2015 par les autorités de transition du Burkina Faso. Le mandat d’arrêt international fut annulé le 28 avril 2016 par la Cour Suprême [331].

L’Affaire Zongo[modifier | modifier le code]

Les allégations sur le meurtre de Norbert Zongo ont été l’une des rares fois où le pouvoir de Compaoré a été véritablement contesté et inquiété [332].

Le 13 décembre 1998, de violentes protestations secouèrent le pays suite à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo [333]. Zongo dirigeait son propre hebdomadaire, L’Indépendant, connu du public ouagalais pour ses enquêtes controversées. Dans un article paru plus tôt cette année-là, le journal accusait le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) d’avoir torturé à mort David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré, le frère du Président, le 18 janvier 1998 dans leurs baraquements [334]. Les membres du RSP enquêtaient sur le vol d’une somme en espèces ayant appartenu à l’épouse de François Compaoré[335].

Suite à la mort violente de Zongo, l’administration Compaoré traversa la pire crise politique qu’elle ait connue jusqu’alors [336].

Depuis les années 1980, les Burkinabè étaient las des violences et meurtres commis par les soldats et civils des Comités pour la Défense de la Révolution (CDR) sous les régimes militaires [337]. Le sentiment de frustration augmentait à mesure que les forces armées et de l’ordre continuaient de se comporter violemment en toute impunité. D’importantes manifestations furent organisées par l’opposition et les organisations des droits de l’homme pour protester contre la violence et l’impunité [338].

Le rapport de la Commission d’Enquête Indépendante[modifier | modifier le code]

Au même moment, le Président Compaoré assistait à un sommet sur la situation des réfugiés au Soudan. Dès son retour à Ouagadougou, il instaura une Commission d’Enquête Indépendante (CEI) composée de personnalités respectées pour leurs valeurs morales [339]. Il demanda à Robert Ménard, fondateur et président de Reporters sans Frontières, de faire partie de la commission, lequel accepta [340].

Le meurtre de Zongo ouvrit une brèche dans laquelle s’engouffrèrent les partis de l’opposition, les organismes des droits de l’homme, les groupes de citoyens et les représentants des médias pour mettre en évidence le manque d’implication du gouvernement dans la répression des violences commises par ses propres forces armées [341]. Les manifestations continuèrent pendant la première partie de l’année 1999.

Le rapport de la CEI conclut ainsi :

« en ce qui concerne les auteurs du crime, la Commission d’Enquête Indépendante ne dispose pas de preuves formelles permettant de les désigner. Elle a cependant relevé des contradictions et incohérences dans les auditions d’un certain nombre de personnes suspectées en relation avec leur emploi du temps du 13 décembre 1998. Cela n’en fait pas des coupables mais des sérieux suspects [342]. »

Les six suspects appartenaient au Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP). Le RSP est composé de plus de 1 200 hommes dont 150 hommes étaient affectés à la sécurité du président de la République. Les autres s’occupaient notamment de la lutte contre le terrorisme.

L’agitation anti-gouvernementale s’intensifia. Parallèlement à la procédure judiciaire et afin d’apaiser les manifestations violentes du Collectif des organisations démocratiques de masses et de partis politiques, Compaoré créa, le 21 mai 1999, un Conseil des sages composé de 16 membres, dont 3 chefs d’État à la retraite : Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo et Jean-Baptiste Ouédraogo[343].

Le Conseil des sages avait comme tâche de formuler des recommandations afin d’instaurer un climat de réconciliation et de paix [344]. Suite au rapport du Conseil des sages, un gouvernement d’unité nationale fut mis en place [345] et en novembre 1999, Compaoré créa deux nouveaux organismes : le Conseil consultatif sur les réformes politiques et la Commission vérité justice pour la réconciliation nationale, chargés de faire des propositions concrètes pour résoudre la crise persistante [346].

La mort de Zongo engendra d’importantes réformes politiques. Une commission électorale indépendante fut créée et le code électoral revu [347]. Un système de bulletin unique fut également mis en place afin d’améliorer l’exactitude et la transparence des dépouillements officiels de vote pour les élections de 2002 à venir [347].

Par ailleurs, les partis politiques ayant un candidat aux présidentielles de 2002 purent bénéficier de financements publics, et les dirigeants de l’opposition furent désormais nommés au poste de troisième vice-président à l’Assemblée nationale. Le décès tragique de Zongo en 1998 eut pour conséquence de mettre en lumière certaines défaillances dans l’administration Compaoré, et donna lieu à des élections législatives plus transparentes et équitables en 2002[348].

La Journée nationale du Pardon[modifier | modifier le code]

Suite aux recommandations du Conseil des sages, Compaoré organisa également la Journée nationale du pardon dans le but de rectifier les erreurs commises par tous les régimes ayant été au pouvoir au Burkina. Lors de cette Journée du 30 mars 2001 à laquelle participèrent les trois anciens Présidents encore vivants, Blaise Compaoré demanda pardon, en son nom et au nom de tous ses prédécesseurs, à toutes les victimes et à leurs familles pour les violences politiques et renvois injustifiés commis depuis l’indépendance du pays en ces termes:

« Peuple du Burkina Faso, en cet instant solennel, en notre qualité de Président du Faso assurant la continuité de l’État, nous demandons pardon et exprimons nos profonds regrets pour les tortures, les crimes, les injustices, les brimades et tous autres torts commis sur des Burkinabè par d’autres Burkinabè, agissant au nom et sous le couvert de l’État, de 1960 à nos jours » [349].

Un fonds d’indemnisation fut créé en faveur de la famille des 106 victimes de la violence politique identifiées depuis 1960, Thomas Sankara inclus. Chaque famille recevait 20 millions de FCFA (30 490 ) comme indemnisation pour la victime ainsi que 2 millions de FCFA (3 049 ) par veuve et 1 million de FCFA (1 524 ) par chaque enfant de la victime soit en moyenne 30 millions de FCFA (45 735 ) par victime. À cet effet, 4 144 091 108 FCFA ont été débloqués pour dédommager les victimes ou leurs ayants-droits. Au 30 avril 2009, 3 919 477 437 FCFA avaient été remis à des victimes [350].

Issue de l’Affaire Norbert Zongo : Marcel Kafando et le Sergent Edmond Koama furent condamnés à vingt années d’emprisonnement et le soldat Ousséni Yaro, à dix années d’emprisonnement. Un seul des six suspects identifiés par la Commission d’Enquête Indépendante fut reconnu coupable dans le cadre du meurtre de Zongo ; Marcel Kafando fut inculpé pour assassinat et incendie criminel en février 2001. Mais en juillet 2006, l’affaire fut rejetée pour manque de preuve, après qu’un témoin-clé eut retiré sa déposition sur laquelle reposait l’accusation.

L’Affaire Zongo permit d’ouvrir de nouveaux espaces de liberté jusqu’alors inexistants. L’organisation de la société civile fut améliorée, et les citoyens gagnèrent en assurance pour réclamer le respect de leurs droits [351].

Durant l’ère Compaoré, le gouvernement a très peu interdit les manifestations et n’a jamais détenu de prisonniers politiques [352].

Le rapport de la Commission d’Enquête Indépendante est consultable par tous sur Internet [353].

Accusations de soutien aux « Forces Nouvelles » en Côte d’Ivoire[modifier | modifier le code]

Compaoré fut parfois accusé d’avoir apporté son soutien aux rébellions qui secouèrent l’Afrique de l’Ouest, en particulier celle qui ébranla la Côte d’Ivoire voisine. La révolte des Forces Nouvelles (FN) débuta avec la propagande ethnique menée par Laurent Gbagbo, alors en route vers le pouvoir suprême, contre les Ivoiriens du Nord et les Burkinabè [354]. Dès lors, les conflits ethniques qui sévissaient depuis la fin des années 1990 s’envenimèrent.

Le 19 septembre 2002, des groupes de rebelles attaquèrent trois villes simultanément, dont Abidjan ; ils abandonnèrent cependant le siège de la capitale économique ce même jour. Le 20 septembre 2002, la Côte d’Ivoire fut divisée entre les rebelles au nord, de confession principalement musulmane, et les loyalistes chrétiens au sud [355].

Dans son livre intitulé Wars, Guns and Votes, Paul Collier laisse entendre que Compaoré aurait également financé la milice armée Les Jeunes Patriotes de Gbagbo, lorsque ce dernier était encore leader de l’opposition car, selon Paul Collier, Compaoré était remonté contre le Président Robert Gueï à cause du parti pris xénophobe adopté, dans un revirement politique, par ce dernier [356].

La xénophobie et les conflits ethniques firent leur apparition dans les années 1990 lorsque l’économie ivoirienne, alors très dépendante des prix des matières premières, commença à s’affaiblir. Avant cela, la stratégie de croissance mise en œuvre par le Président Félix Houphouët-Boigny entre l’indépendance et 1980 reposait notamment sur l’immigration [357]. Au début des années 1980, 40 % de la population active était composée d’immigrants, dont une majeure partie de Burkinabè [358].

La crise commença en Côte d’Ivoire avec le décès de son président tout-puissant, Houphouët-Boigny [359]. Un climat anti-Burkinabè s’installa alors et prit des proportions inquiétantes avec l’arrivée au pouvoir de Gbagbo [360]. Crimes et humiliations devinrent le quotidien des Burkinabè résidant et travaillant depuis des générations en Côte d’Ivoire [361].

Avec plus de 3 millions de Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire - les estimations de leur nombre variaient entre 15% et 30 % des 20,3 millions d’habitants en Côte d’Ivoire [362], Compaoré avait toute raison à œuvrer pour garantir leur sécurité [363]. En 2003, le Premier Ministre du Burkina Faso annonça qu’entre 2001 et 2002 un exode massif de Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire avaient regagné la patrie de leurs ancêtres [364]. Les autorités burkinabè redoutaient le retour en catastrophe de plus de 2 millions de réfugiés risquant alors de déstabiliser l’un des pays les plus stables d’Afrique [363].

L’intervention de la France en Côte d’Ivoire, avec son dispositif militaire « Licorne », pour protéger ses 1 000 citoyens résidant sur place, ne fut jamais contestée par la communauté internationale [365]. La communauté burkinabè, elle dépassait les 3 millions de personnes. Le Président Compaoré ne pouvait pas rester immobile dans cette question de survie des Burkinabè et de son pays que de forts liens historiques, culturels et économiques liaient à la Côte d’Ivoire [366]. Il prend le devant et le 4 mars 2007, le Président Laurent Gbagbo et le chef rebelle des Forces Nouvelles, Guillaume Soro signèrent l’Accord Politique de Ouagadougou, négocié par Blaise Compaoré mandaté en tant que médiateur par la CEDEAO [367].

Suite à l’Accord de Ouagadougou, Soro fut nommé premier ministre, un calendrier pour le processus de désarmement fut adopté et une carte nationale d’identité fut attribuée à chaque personne née sur le territoire [367].

Les compatriotes du Président Compaoré appréciaient beaucoup ses prises de position sur la crise en Côte d’Ivoire et sa popularité en sortit grandement renforcée [368]. Déjà en 2002, après la tentative manquée de coup d’État en Côte d’Ivoire, Compaoré facilita le dialogue inter-ivoirien en apaisant les tensions politiques.

Comme l’indiquait RFI en janvier 2003:

« Des dizaines de milliers de ses compatriotes étaient sortis le vendredi 24 janvier pour le soutenir et l’accompagner jusqu'à l’aéroport avant son départ pour le sommet de Paris sur la crise ivoirienne. Même scénario à son retour ce lundi 27 où les Burkinabè lui ont encore réservé une haie d’honneur tout au long des deux kilomètres de l’avenue Kwamé Nkrumah, soit depuis l’aéroport jusqu’à la place des Nations unies [368] ».

Tentatives de destitution[modifier | modifier le code]

La crise de 2011 : mutinerie dans l’armée[modifier | modifier le code]

Le régime Compaoré vacilla pour la première fois lors d’une mutinerie de l’armée en avril 2011. Deux évènements précurseurs en 2006 furent à l’origine de cette mutinerie qui provoquèrent un sentiment de rancœur dans les rangs de l’armée[369].

Premièrement, en janvier 2006, des soldats à la retraite manifestèrent contre leurs conditions de vie, protestant notamment contre une retraite à l’âge de 40 ans, jugé trop précoce pour une mise en inactivité.

Deuxièmement, début 2006, des incidents très violents éclatèrent entre la police et l’armée suite à un règlement de comptes entre policiers et militaires après une agression de policiers sur des militaires lors d’une manifestation culturelle [370].

Dans un tel climat de tensions et de frustrations, la corruption au sein des élites de l’armée et les insuffisances dans le processus de recrutement firent le lit d’une indiscipline grandissante parmi les militaires [371].

Quand le décès de l’élève Justin Zongo, le 20 février 2011, lors d’un interrogatoire de police à Koudougou déclencha une vague des protestations des jeunes dans plusieurs villes, une mutinerie au sein de l’armée s’ensuivit [372].

L’Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB) organisa une marche le vendredi 11 mars 2011, dont l’objectif était de remettre une déclaration au directeur général de la police nationale (DGPN) [373]. Cette manifestation dégénéra en confrontations violentes avec la police. Certains éléments de l’armée profitèrent de cette crise pour lancer une mutinerie, perpétrant de graves actes de vandalisme [374]

La mutinerie s’étendit à tout le pays, instaurant un climat de grande insécurité [375]. En effet, lorsque la mutinerie éclata en 2011, les soldats refusèrent de discuter avec leurs supérieurs hiérarchiques. Toutefois, des discussions ont eu lieu entre un groupe de soldats et le général Honoré Nabéré Traoré au camp militaire Sangoulé Lamizana.

Après plusieurs jours de troubles pendant lesquels les mutins pillèrent des magasins, bloquèrent des rues et violèrent plusieurs femmes et mêmes des religieuses[376], cette rébellion fut finalement matée par le Régime de sécurité présidentielle (RSP), et les derniers coups de feu tombèrent à Bobo - Dioulasso.

Pour résoudre la crise, Blaise Compaoré multiplia les rencontres avec les chefs militaires et les hommes de rang, avant de décider du limogeage de tous les chefs d’état-major hormis le général Gilbert Diendéré, son Chef d’État-major particulier. Des centaines de soldats furent arrêtés et jugés en 2012, et des réformes radicales furent mises en place au sein de l’armée [377].

Par ailleurs, très vite, Blaise Compaoré rencontra le général Honoré Nabéré Traoré afin de discuter de la situation. Le général Honoré devint le nouveau Chef d’État-major général des Armées, et dès le 20 avril 2011, le Président Blaise Compaoré occupa aussi la fonction de Ministre de la Défense[378]. Le calme revint définitivement dans les rangs de l’Armée suite à la décision de limoger 566 mutins dont 346 furent déférés devant la justice et incarcérés[379].

Quant à l’affaire Justin Zongo, fait déclencheur de la crise de 2011 : le procès de trois policiers inculpés s’est tenu le 22 août 2011. Ils furent condamnés à 8 et 10 ans d’emprisonnement ferme [380].

Le général Honoré Nabéré Traoré prit le pouvoir le 31 octobre 2014 [381]. Il fut destitué le lendemain par le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, qui s’autoproclama premier chef d’État de la transition 1er novembre 2014, devenant ainsi Président du Faso [382].

La démission du Président Blaise Compaoré[modifier | modifier le code]

Les événements qui se sont succédé la dernière semaine d’octobre de 2014 au Burkina Faso ont surpris le monde entier, à commencer par les Burkinabè eux-mêmes[383]. Celui qui fut durant trois décennies l’un des acteurs les plus influents de la scène africaine selon le quotidien français Le Monde [384], démissionna le 31 octobre suite à une révolte populaire contre un président démocratiquement élu et un coup d’État de son chef d’État-major général des armées Honoré Nabéré Traoré qui sera à son tour déchu la même soirée par le lieutenant-colonel Isaac Zida [385]: The Economist.

La question de la révision constitutionnelle [386].[modifier | modifier le code]

Blaise Compaoré avait pris le pouvoir en octobre 1987 [387]. Il a été élu au suffrage universel en 1991 puis réélu à trois reprises lors de scrutins de plus en plus ouverts [387].

Suite à la révision constitutionnelle de 2000, la Constitution prévoyait désormais une limite du nombre de mandat présidentiel, ce qui empêchait le Président Compaoré de se représenter aux élections présidentielles prévues en novembre 2015 [388].

L’amendement de l’article 37 de la Constitution, qui limite les mandats présidentiels à deux quinquennats, est néanmoins autorisé par la Constitution. En effet, l’article 164, alinéa 3 de la Constitution prévoit la possibilité de la réviser, soit par référendum, soit en obtenant trois quarts des votes des députés de l’Assemblée nationale. Dans ce second cas, le gouvernement devait donc recueillir 96 votes favorables sur les 127 députés [388].

La Charte africaine de la démocratie des élections et de la gouvernance de l’Union Africaine (UA), préconise de limiter l’amendement de la Constitution, sans pour autant l’interdire, y compris par référendum. Elle stipule, dans son l’article 10.2., que

« les États membres de l’UA doivent s’assurer que le processus d’amendement ou de révision de leur Constitution repose sur un consensus national obtenu, si nécessaire, par référendum [389]».

Le 7 juillet 2013, d’importantes manifestations se sont tenues à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, la deuxième plus grande ville du pays, réclamant l’amendement de la Constitution afin que le Président Compaoré puisse participer aux élections de 2015.

Blaise Compaoré n’a jamais caché son opinion selon laquelle le Burkina Faso avait encore besoin d’un homme fort à sa tête [390], pour faire face à l’instabilité politique qui gagnait les pays voisins et les menaces terroristes qui se multipliaient dans le Sahel [391] avant de passer la main à la nouvelle génération de femmes et hommes politiques.

Le 12 décembre 2013, à l’occasion de la fête de l’indépendance du Burkina Faso à Dori, dans le nord du pays, le Président Compaoré annonçait lors d’une conférence de presse qu’il envisageait d’organiser un référendum si la classe politique ne parvenait pas à d’accorder s’il convenait d’amender– ou non – l’article 37 de la Constitution [392].

Il souhaitait passer la main à une nouvelle génération de leaders politiques, plus jeunes, pour lui succéder, en écartant l’establishment politique existant, composé de ses anciens ministres comme Roch Kaboré et Zéphirin Diabré, pour instaurer une véritable ère nouvelle après son départ. Pour ces raisons, il avait besoin d’un dernier mandat supplémentaire.

Le schisme entre Compaoré et les caciques du pouvoir[modifier | modifier le code]

De ce fait, trois semaines plus tard, le 5 janvier 2014, les caciques du parti au pouvoir – Roch Kaboré, président de l’Assemblée nationale pendant plus de 10 ans et souvent considéré comme le successeur de Blaise Compaoré, Salif Diallo, le tout-puissant ancien ministre de l’Agriculture de Compaoré et son bras droit pendant plus de 20 ans, et Simon Compaoré, maire de Ouagadougou pendant 17 ans – le quittaient pour créer un nouveau parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) [393].

Puis, après que certains membres du gouvernement eurent laissé entendre qu’une révision constitutionnelle serait envisageable par référendum, un immense événement pro-référendum fut organisé le 20 juin 2014, dans le plus grand stade de Ouagadougou, d’une capacité de 35 000 personnes, bondé ce jour-là[394].

Le Conseil des sages recommande une transition de deux ans[modifier | modifier le code]

Pour préserver l’harmonie et la compréhension mutuelle entre les citoyens de tout bord politique confondu, un mérite reconnu à Blaise Compaoré tant par ses admirateurs que par ses détracteurs, le Président convoquait un Conseil des sages qui, suivant la tradition africaine, était chargé de faciliter le dialogue et le consensus entre la classe politique, les personnalités influentes et la société civile autour de cette question d’intérêt national, à savoir la modification – ou pas – de l’article 37 de la Constitution [395].

Ce conseil consultatif était composé de diverses personnalités indépendantes et respectées. Il était dirigé par l’ancien chef d’État, le médecin-commandant Jean-Baptiste Ouédraogo [396].

Le Conseil des sages s’est heurté au boycott de l’opposition. Compte tenu de ce boycott et après avoir entendu toutes les autres parties prenantes, le Conseil des sages décidait de recommander une transition politique progressive, d’une durée de 2 ans, pour préserver la stabilité et les institutions du pays ainsi que sa croissance économique.

Suite au rejet des conclusions du Conseil des sages par une partie de la classe politique, le Président Compaoré rencontrait l’ensemble des leaders politiques pour leur demander de trouver un consensus qui garantirait au Burkina une transition démocratique [397]. Ce dialogue n’a pas abouti [398].

L’Assemblée nationale en cendres[modifier | modifier le code]

De ce fait, le 21 octobre 2014, le gouvernement annonçait qu’il soumettrait à l’Assemblée nationale un projet d’amendement de l’article 37 de la Constitution, assuré du soutien de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), le troisième parti politique burkinabè [399].

Grâce à ce soutien, Blaise Compaoré pouvait compter sur 99 votes favorables : 70 votes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti au pouvoir, 18 votes de l’ADF/RDA et 11 de la Convention des forces républicaines (CFR) [388]. Si les députés de ces partis et groupes politiques suivaient les instructions de vote, le projet d’amendement serait approuvé par plus de 96 votes, soit la majorité qualifiée nécessaire pour modifier la Constitution sans recourir au référendum [400].

Suite à l’annonce du projet de révision de la Constitution, des protestations ont eu lieu à Ouagadougou les 21 et 22 octobre 2014. Les accrochages et les affrontements entre les forces de l’ordre et les opposants à la modification de la Constitution s’intensifiaient le 27 octobre à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Le leader de l’opposition Zéphirin Diabré (UPC) appelait la population à défiler en signe de protestation le 28 octobre [401].

Toutes les manifestations, fussent-elles de masse, furent autorisées par le gouvernement, chose assez rare sur le continent africain et dans le monde. Certains considèrent même que, ironiquement, la chute du Président Compaoré résulta pour partie de sa politique d’ouverture pour faire émerger une presse libre et critique, y compris sur les réseaux sociaux, une société civile dynamique et un débat politique riche, de plus en plus nourri par les frustrations de la jeunesse urbaine dont la croissance explose [402].

Le CDP, le parti au pouvoir, ne disposant pas de la majorité nécessaire pour faire passer seul l’amendement de la Constitution, le débat prévu le 30 octobre à l’Assemblée nationale s’annonçait houleux et riche en marchandages politiques avant l’éventuelle adoption finale [403].

Les délibérations n’ont jamais pu s’achever et le vote parlementaire n’a pas eu lieu car le 30 octobre, jour de présentation du projet controversé, une foule de manifestants faisait irruption dans l’hémicycle, y mettant le feu. L’incendie provoqua la fuite des députés. L’Assemblée nationale, des hôtels, des magasins et des habitations étaient détruits par le feu par cette vague de protestation aussi soudaine que violente [404].

Ce jeudi 30 octobre, les tensions atteignaient un tel niveau que même l’annonce de l’abandon du projet de révision constitutionnelle faite par le Premier ministre Luc-Adolphe Tiao, ne réussissait pas à calmer la foule de protestataires, qui saccageait les locaux de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), avant de brûler la mairie de la capitale et plusieurs autres bâtiments publics [405].

Peu de temps après, des bandes de jeunes s’attaquaient aux résidences privées d’hommes politiques [406] telles que celle du Docteur Assimi Kouanda, historien, Secrétaire Exécutif du parti au pouvoir CDP et proche de Compaoré, dont les importants cartons de manuscrits historiques sur l’Islam partaient en flamme de même que ses pauvres chevaux.

Alassane Ouédraogo, un des députés de l’opposition (Le Faso Autrement), déclarait à l’agence Associated Press:

« la situation est incontrôlable parce que les manifestants ne veulent écouter personne » [407].

Les explosions de violence touchaient également d’autres villes du pays, notamment Bobo-Dioulasso où de nombreux magasins et commerces étaient pillés [408].

En moins de 48 heures, 14 biens publics et 260 biens privés étaient pillés puis détruits par des incendies volontaires. Ce chaos provoquait 19 pertes en vie humaine [409].

Le soir du 30 octobre 2014, les violences se poursuivaient malgré la proclamation de l’état d’urgence sur tout le territoire national par le Président. Les manifestants gagnaient le palais présidentiel de Kosyam, réclamant le départ de Blaise Compaoré. Ce dernier recevait trois d’entre eux dans son bureau, dont Hervé Ouattara, le leader de la Coalition anti-référendum . A leur demande de démission immédiate, le Président répondait que la responsabilité de sa charge et son devoir en tant que Président lui imposaient de préparer sa transition, en faisant sortir le pays du chaos dans lequel il se précipitait. La délégation repartait insatisfaite [410].

Ensuite, le Chef d’État-major général des armées, le général Honoré Nabéré Traoré, prenait les devants en déclarant la dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement. Un couvre-feu national fut instauré de 19h à 6h. Il promit un gouvernement d’union nationale et l’organisation d’élections dans un délai de douze mois [411].

Après quelques heures de confusion, personne ne sachant où le Président se trouvait - des rumeurs folles circulaient sur son compte sur les réseaux sociaux tandis que les informations dans les médias parlaient de coup d’État[412], Blaise Compaoré faisait une déclaration à la télévision nationale. Il confirmait la dissolution du gouvernement, annonçait la levée de l’état de siège et indiquait qu’il allait entamer des discussions avec l’opposition politique et la société civile en vue de former un gouvernement d’union nationale chargé d’organiser des élections. Le Président annonçait également l’abandon du projet de révision constitutionnelle et promettait qu’à la fin de la période de transition qu’il superviserait, il transmettrait le pouvoir à son successeur [413].Le département d’État américain saluait cette décision[414].

Malgré les appels au calme, des manifestations pour le départ immédiat du Président se déroulaient le vendredi 31 octobre 2014 [411]. Bénéwendé Sankara, l’un des chefs de l’opposition, déclarait que le départ immédiat du Président était une condition non-négociable [415].

Le pillage s’intensifiait, gagnant différentes régions du Burkina Faso. Les protestataires, les émeutiers et les membres de l’opposition, qui avaient appelé aux manifestations massives sur les réseaux sociaux, finissaient par atteindre leur objectif. À midi, dans un communiqué officiel, le Président Compaoré annonçait sa démission pour « préserver les acquis démocratiques, ainsi que la paix sociale » et déclarait « la vacance du pouvoir en vue de permettre la mise en place immédiate d’une transition ». Il précisait également que la Constitution prévoyait que le Président de l’Assemblée nationale assurait la transition et que celle-ci devait « aboutir à des élections dans un délai de 90 jours maximum » [416].

Finalement, le compromis soigneusement élaboré n’a pas paru suffisant aux yeux de certains membres de l’opposition, qui appelaient les foules, sur les réseaux sociaux, à descendre dans les rues calcinées de la capitale le vendredi 31 octobre.

Face à la perspective d’une vague de violence encore plus importante [417], Blaise Compaoré prit la décision de démissionner, en appelant dans son discours à la nation, le peuple burkinabè à la retenue et à l’unité afin que les acquis démocratiques soient préservés aux Burkina et que l’avenir des générations futures ne soit pas hypothéqué par cette crise [418].


La prise du pouvoir par l’armée[modifier | modifier le code]

Sa démission a été immédiatement suivie par la prise de pouvoir inconstitutionnelle de l’armée[419]. D’abord, par le chef d’Etat-major des armées, le général Nabéré Honoré Traoré [420] qui le même soir était remplacé par le lieutenant-colonel Isaac Zida. Ce dernier s’autoproclamât à son tour 1er novembre le chef d’État de la transition [421]. Les déclarations du général Nabéré Honoré Traoré sont "caduques", ajoutait le lieutenant-colonel Zida lors d'une interview [422]. Le Burkina Faso aura connu trois dirigeants en moins de vingt-quatre heures, entre vendredi 31 octobre et samedi 1 novembre.

Le 3 novembre 2014, l'Union Africaine appela à mettre en place une « transition dirigée par des civils et consensuelle. Elle a en outre

« déploré la déclaration de l’armée à travers laquelle elle a suspendu la Constitution et a pris le pouvoir, constituant un coup d’État [423]».


Les médiations de Compaoré dans plusieurs conflits dans la région, avaient placé son pays comme un partenaire incontournable dans la résolution de crises en Afrique [424]. Le Burkina Faso considéré comme l’un des rares pays stables dans une région secouée par des crises sécuritaires, politiques et sanitaires, venait à son tour de basculer [425].

Dans une interview accordée à Jeune Afrique le 31 octobre 2014, Compaoré disait à propos de sa démission

« Ils voulaient que je parte, je suis parti. Si le pays va mieux, et c’est tout ce qui m’importe, ils auront eu raison. L’Histoire nous le dira [426] ».

Principales distinctions honorifiques [427][modifier | modifier le code]

  • Docteur Honoris Causa de l’École des Hautes Études Internationales de Paris, 1992
  • Membre associé à l’Académie des Sciences d’Outre-Mer de Paris, 1995
  • Docteur Honoris Causa de l'Université Soka, Japon, 1995
  • Il reçoit la stèle d’Hiroshima pour son engagement en faveur de la Paix à Ouagadougou, en décembre 1997
  • L’Ordre de Mérite de la Confédération africaine de Football, 2001
  • Docteur Honoris Causa de l'Université Jean Moulin de Lyon 3, 2004
  • Docteur Honoris Causa de l'Université Ramkhamhoeng de Bangkok , 2005
  • Diplôme d'honneur et de mérite de la Conférence des institutions d'enseignement et de recherche économique et de gestion en Afrique (CIERA), 2005
  • Commandeur de l'Ordre international des Palmes académiques du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), le 29 avril 2005 puis Grand-Croix en 2012 [428]
  • Docteur Honoris Causa de l'Institut International de l'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement 2iE, 2009
  • Médaille de la gloire de la Fondation pour la démocratie en Afrique pour les efforts accomplis par le Burkina Faso sous sa direction dans le domaine de la sécurité alimentaire, la bonne gouvernance et son leadership dans la sous-région en sa qualité de facilitateur dans la résolution des conflits, 2010 [429]
  • Grand-croix de l’Ordre National du Mérite de Guinée, en reconnaissance, notamment, de sa contribution personnelle déterminante dans la transition engagée en Guinée, 2010
  • Collier d’Or de la grande-croix de la Fédération internationale de volley-ball et le Collier d’Or de la Confédération africaine de volley-ball, 2011
  • Prix CIVIPAX pour l'Afrique de l'Ouest/Espace UEMOA, le 15 décembre 2007
  • Citoyen d'honneur de la ville de Yamoussoukro, le 16 septembre 2009
  • Grand-croix de l'Ordre de la Pléade, francophonie et dialogue des cultures de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie, 2010 [430]
  • Collier d’or de la Confédération africaine du Hand-ball (CAHB), 2012
  • Grand-croix de l’Ordre National du Mérite de la République du Mali, 2013
  • Lauréat du Prix de la Fondation Crans Montana pour ses actions en faveur de la paix, de la démocratie et du développement dans son pays et en Afrique[431],


Références[modifier | modifier le code]

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  63. Le Fasonet, Carrière militaire et parcours politique de Blaise Compaoré, 23 octobre 2007 http://lefaso.net/spip.php?page=impression&id_article=24141 Voir aussi, Courrier des Afrique, Fin de partie pour Blaise Compaoré , 21.10.2016 http://www.courrierdesafriques.net/2014/10/fin-de-partie-pour-blaise-compaore Voir aussi, Bamba Alex Souleymane, Blaise Compaoré, la réincarnation du renouveau, Éditions Dunuya, 1993, p. 31-33 Bamba Alex Souleymane, Blaise Compaoré, la réincarnation du renouveau, Éditions Dunuya, 1993, p. 31-33
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  74. Le Fasonet, Carrière militaire et parcours politique de Blaise Compaoré, 23 octobre 2007 http://lefaso.net/spip.php?page=impression&id_article=24141 Voir aussi, Courrier des Afrique, 21. Octobre 2016 , Fin de partie pour Blaise Compaoré, http://www.courrierdesafriques.net/2014/10/fin-de-partie-pour-blaise-compaore
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  110. Adama Ouédraogo alias Damiss, « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension » (Ouagadougou, August 2016), p. 35 Voir aussi, International Crisis Group, Africa Report No 205, (Brussels 2013) (Paris, 2013) version anglaise p. 8 https://www.crisisgroup.org/africa/west-africa/burkina-faso/burkina-faso-or-without-compaore-times-uncertainty
  111. International Crisis Group, Africa Report No 205, (Bruxelles 2013) (Paris, 2013) p. 8 https://www.crisisgroup.org/africa/west-africa/burkina-faso/burkina-faso-or-without-compaore-times-uncertainty Voir aussi, Adama Ouédraogo alias Damiss, « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension » (Ouagadougou, August 2016), p. 36
  112. International Crisis Group, Africa Report No 205, (Bruxelles 2013) p. 7, https://www.crisisgroup.org/africa/west-africa/burkina-faso/burkina-faso-or-without-compaore-times-uncertainty
  113. a et b International Crisis Group, Africa Report No 205, (Bruxelles 2013) p. 8 et 10 https://www.crisisgroup.org/africa/west-africa/burkina-faso/burkina-faso-or-without-compaore-times-uncertainty
  114. International Crisis Group, Africa Report No 205, (Bruxelles 2013) p 8 et 10 https://www.crisisgroup.org/africa/west-africa/burkina-faso/burkina-faso-or-without-compaore-times-uncertainty Voir aussi Adama Ouédraogo alias Damiss, « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension » (Ouagadougou, August 2016), p. 35 + 36 Voir aussi, Bruno Jaffré, « Les années Sankara, de la révolution à la rectification » (Paris, 1989) p. 245 Voir aussi, Claudette Savonnet-Guyot, État et sociétés au Burkina Faso (Paris 1986), p. 186
  115. http://fasotour.fr/thomas-sankara/ Voir aussi, Étude du Centre de Développement Conflits et Croissance en Afrique, Volume I. par Jean Paul AZAM et Christian Morrisson, (OECD 14.09.1999) pp ; 73-76 Voir aussi, Le Fasonet, 28 janvier 2014, Interview Edouard Ouédraogo, Directeur de Publication de L’Observateur Paalga : « … Blaise Compaoré s’est laissé surprendre par l’échéance de 2015 » http://lefaso.net/spip.php?article57646
  116. Le Fasonet, 28 janvier 2014, Interview Edouard Ouédraogo, Directeur de Publication de L’Observateur Paalga : « … Blaise Compaoré s’est laissé surprendre par l’échéance de 2015 » http://lefaso.net/spip.php?article57646
  117. Politique Africaine, No 28, décembre 1987, Politiques de Santé, Burkina Faso « Quand le tambour change de rythme, il est indispensable que les danseurs changent de pas » (Talence, 1987) p. 121 Voir aussi l’ allocution radiodiffusée du 19 octobre 1987, Blaise Compaoré déclare à propos des circonstances de la mort de Thomas Sankara «  La crise atteint son paroxysme lorsqu’il ( Sankara) décida au mois de juin dernier de dissoudre toutes les organisations de gauche. Je lui fis part de notre opposition à cette vision parce qu’étant une fuite en avant qui aurait pour corollaire la militarisation du pouvoir, la répression certaine des militants de ces organisations qui nécessairement opposeront résistance»
  118. Joseph Joffe, L’hyperpuissance (Paris, 2007), p. 17
  119. Bruno Jaffré, Les années Sankara, de la révolution à la rectification (Paris, 1989), 245
  120. Politique Africaine, No 28, décembre 1987, Politiques de Santé, Burkina Faso « Quand le tambour change de rythme, il est indispensable que les danseurs changent de pas » ( Talence, 1987) p. 118 et 120-121
  121. International Crisis Group, Africa Report No 205, Burkina Faso: Avec ou Sans Compaoré, Le Temps des Incertitudes (Bruxelles 2013) p. 9, https://www.crisisgroup.org/africa/west-africa/burkina-faso/burkina-faso-or-without-compaore-times-uncertainty Voir aussi, Politique Africaine, No 28, décembre 1987, Politiques de Santé, Burkina Faso « Quand le tambour change de rythme, il est indispensable que les danseurs changent de pas » ( Talence, 1987) p. 118 -122 Voir aussi, Jeune Afrique, ”Blaise Compaoré, je n’ai pas changé”, 15 October 2012, Voir aussi, Blaise Compaoré’s declaration radio broadcasted on 19 October 1987
  122. A Venture in Africa, Andrew Sardanis 2007 p. 93
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  360. En septembre 1999, un différend foncier opposant un autochtone et un planteur d’origine burkinabè dégénère en un affrontement au terme duquel l’autochtone trouve la mort. En réaction, les populations autochtones, soutenues par les élites locales, déclenchent des expéditions punitives dans les campements des Burkinabè. Bilan : au moins une centaine de morts parmi les Burkinabè et environ 12 000 expulsés obligés de regagner leur pays natal. Voir le documentaire du sociologue belge Benoît Sheuer, La Côte d’Ivoire, une poudrière identitaire, et A. Schwartz, « Le conflit foncier entre Krou et Burkinabè à la lumière de “l’institution krouman” », Afrique contemporaine, no 193, 2000, p. 56-66. Voir aussi, Sahara Reporters, par Soc Okenwa, 19.04.2011, Laurent Gbagbo, Quel Gachis http://saharareporters.com/2011/04/19/laurent-gbagbo-quel-gachis
  361. Un an après le soulèvement de septembre 2002, le Premier ministre burkinabè présentait un bilan provisoire des dommages subis par ses compatriotes : 42 assassinats, 35 disparitions, 219 cas de tortures et de traitements inhumains, 32 cas de violences exercées sur les femmes et les enfants, 20 000 cas de pillage et de destruction d’habitations, 1 370 cas de spoliation de biens. Bredeloup Sylvie, « Réinstallation à Ouagadougou des « rapatriés » burkinabè de Côte d'Ivoire », Afrique contemporaine 1/2006 (no 217), p. 185-201 URL : http://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2006-1-page-185.htm. Voir aussi, Le Patriote, 05.05.20111, Crimes, tueries, massacre, charniers : La longue liste des crimes impunis de la Réfondation.http://news.abidjan.net/h/398260.html
  362. Zongo Mahamadou, « La diaspora burkinabè en Côte d'Ivoire. Trajectoire historique, recomposition des dynamiques migratoires et rapport avec le pays d'origine», Politique africaine 2/2003 (No 90) , p. 113-126 URL : http://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2003-2-page-113.htm. Voir aussi, Association for Diplomatic Studies and Training (ADST), Moments in U.S. Diplomatic History, The Ivory Coast’s Felix Houphouët-Boigny “A master manipulator and destabilizer”. http://adst.org/2015/04/the-ivory-coasts-felix-houphouet-boigny-a-master-manipulator-and-destabilizer/, Bredeloup Sylvie, « Réinstallation à Ouagadougou des « rapatriés » burkinabè de Côte d'Ivoire », Afrique contemporaine 1/2006 (no 217), p. 185-201 URL : http://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2006-1-page-185.htm Voir aussi, Conseil économique et social (octobre 1998), « Immigration en Côte d’Ivoire : le seuil du tolérable est largement dépassé » (extraits), Politique africaine, no 78, juin 2000, p. 70-74.
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  426. L’Histoire le dira Jeune Afrique, 17.11.2014, Blaise Compaoré, sa version des faits… http://www.jeuneafrique.com/39106/politique/burkina-faso-blaise-compaor-sa-version-des-faits/ Centre Africain de la formation la paix et la sécurité , Nov 11, 2014 L'UA sur «printemps arabe» du Burkina Faso https://www.issafrica.org/acpst/news/the-au-on-burkina-fasos-arab-spring
  427. Guinée.com 17.07.14, Profil : Blaise Compaoré, Président du Faso http://aujourdhui-en-guinee.com/fichiers/fichehomephoto.php?code=calb10277&langue=fr&pseudo=rub2&image=
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  429. Fasozine, 22.07.2010, Blaise Compaoré, médaillé de la gloire http://www.fasozine.com/blaise-compaore-medaille-de-la-gloire/
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Blaise Compaoré
Fonctions
Président du Burkina Faso 1987-2014

(27 ans et 16 jours)
Élection
Réélection

Premier ministre Youssouf Ouédraogo
Roch Marc Christian Kaboré
Kadré Désiré Ouédraogo
Paramanga Ernest Yonli
Tertius Zongo
Luc-Adolphe Tiao
Prédécesseur Thomas Sankara (président du Conseil national révolutionnaire)
Successeur Isaac Zida
(chef de l'État, transition)
Biographie
Date de naissance (73 ans)
Lieu de naissance Ouagadougou,
Nationalité burkinabè
Parti politique Congrès pour la démocratie et le progrès
Père Bila Maurice Compaoré
Mère Tiga Thérèse Bougouma
Fratrie 5 sœurs et un frère
Conjoint Chantal Terrasson de Fougères
Enfants une fille, Djamila Imani
Profession officier de l'armée
Religion catholique

Webworkx64/Brouillon Webworkx64/Brouillon

Blaise Compaoré, est un homme d'État burkinabé [1], né le 3 février 1951 à Ouagadougou [2], Burkina Faso, dont il fut le sixième Président de 1987 à 2014. Il fut un médiateur majeur de l’ONU, l’UA et la CEDEAO dans la résolution des conflits en Afrique de 1998 à 2014 [3].

Arrivé au pouvoir suite à un coup d’Etat [4], il fut élu Président au suffrage universel direct en 1991[5] panapress. Les quatre scrutins présidentiels -1991, 1998, 2005, 2010 - n’ont jamais été contestés par la communauté internationale [6] : International Crisis Group. Compaoré fut le premier président depuis l’indépendance à instaurer un climat de large ouverture sur le plan politique [7].

La liberté de la presse au Burkina Faso fut reconnue comme l’une des meilleures de toute l’Afrique, dépassant même les Etats-Unis en 2014 [8] Reporters Sans Frontières.

Compaoré s’est imposé comme un médiateur aussi sollicité que respecté, œuvrant pour la résolution des conflits en Afrique [9]: Atlantic Council. Des personnalités de renom tels que le Secrétaire Général des Nations Unies [10], le Secrétaire d’État des Etats-Unis [11] et le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel [12] ont félicité Compaoré pour ses nombreuses succès diplomatiques et les avancées économiques et sociales [13].

MARKET: Echanges avec le secteur privé, SIAO nov 2004

L’ère Compaoré marqua l’unique période de stabilité et de croissance économique soutenue de l’histoire postcoloniale de son pays [14]. Le PIB connut une croissance moyenne de 6 % entre 2004 et son départ en 2014 [15].

La pauvreté recula de 30 % pendant sa présidence [16]. En 2010, le Burkina Faso fut classé premier pays d’Afrique et au niveau mondial, dans le top 10 pour les progrès enregistrés par le pays vers les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) [17].

Blaise Compaoré et son épouse Chantal ont démontré qu’il est possible de réduire drastiquement la pratique des mutilations génitales féminines (MGF) en une génération [18] :Atlantic Council). Quant au VIH/SIDA, Compaoré a personnellement mené des campagnes de prévention [19]. La prévalence du VIH/SIDA a chuté de 7,2 % de la population en 1997 à 2 % en 2006, et moins de 1 % depuis 2012. [20] : Banque mondiale.

Mandaté en tant que médiateur par l’ONU, l’Union Africaine et la CEDEAO pour intervenir dans les conflits au Darfour [21], au Mali [22], en Guinée [23], en Côte d’Ivoire [24], au Niger [25], au Togo [26], en République centrafricaine [27], au Liberia [28] et au Tchad [29] entre autres, Compaoré s’est révélé être un allié majeur dans la résolution des crises en Afrique [30]. Le Burkina Faso gagna en leadership sur les plans politique et diplomatique, et son rayonnement lui permit d’en tirer d’importants bénéfices économiques et financiers [31] : International Crisis Group.

Le 4 août 1983, capitaine Blaise Compaoré menant ses troupes d’élite, prit le contrôle de la capitale et installa le capitaine Thomas Sankara au pouvoir [32]. Ensemble, Sankara et Compaoré menèrent une politique pugnace et hardie, inspirée du marxisme-léninisme, afin d’apporter un nouveau souffle au pays [33].


Dans un climat de militarisation, de répression croissante et de tensions sociales sans précédent [34] : African Peer Review Mechanism, les relations entre Sankara et Compaoré se détériorèrent, entrainant des divergences profondes au sein de l’armée [35]. Blaise Compaoré arriva au pouvoir le 15 octobre 1987 à la suite d'un coup d'État [36]. La mort de Sankara qui s’ensuivit le 15 octobre 1987, devint une source de controverse perpétuelle où chacun s’employa à accuser l’autre camp [37] : The Economist.

Compaoré fit désarmer sans délai les Comités de défense de la révolution (CDR), une milice civile mise en cause dans de nombreux cas de graves violations des droits de l’homme pendant la Revolution [38] : African Peer Review Report. Il invita toute personne, sans exclusion, à participer à la création de partis politiques [39], puis plus tard à l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui fut adoptée par référendum le 2 juin 1991 [40].

Compaoré jouissait d’une grande popularité au sein des populations jusqu’au moment où il manifesta sa volonté de lever, par voie légale, les dispositions constitutionnelles qui l’empêchaient de briguer un cinquième mandat [41] : International Business Times. Le 31 octobre 2014, après 27 ans au pouvoir, il doit démissionner à la suite d'un soulèvement populaire [42]. En moins d’une semaine, le Burkina Faso a connu un soulèvement populaire contre un dirigeant élu démocratiquement, un coup d’état, ainsi qu’une lutte pour le pouvoir au sein d’une junte militaire [43] : The Economist.

Pendant deux décennies, Compaoré fut l’un des hommes les plus influents en Afrique [44] : Le Monde.

Antécédents[modifier | modifier le code]

Blaise Compaoré est né le 3 février 1951 à Ouagadougou. Il est l’aîné des sept enfants de Bila Maurice Compaoré et de Tiga Thérèse Bougouma[45]. Il connut une enfance heureuse au sein du noyau familial, entre Ziniaré et Boromo [46]. Il se souvient encore de ces rares moments passés à chasser le lapin avec son père [47]. Ce dernier exerçait la fonction de garde républicain, ce qui l’éloignait souvent de la maison [48]. Le jeune Blaise vouait une grande admiration à son père, lequel engagé dans l’Armée française en tant que tirailleur sénégalais en 1934, avait combattu l’Allemagne nazie [49] pendant le Seconde Guerre mondiale, puis participé à la Libération de Paris, avant de retourner en 1947 au Burkina Faso (alors connu sous le nom de Haute-Volta).

Blaise Compaoré débuta sa scolarité à l’école primaire de Guilongou, dans un quartier populaire de Ziniaré [50]. Ensuite, il intégra le Collège Saint-Joseph dirigé par des missionnaires à Fada N’Gourma, dans l’est du pays, où il se découvrit une passion pour l’histoire, la géographie et les proverbes africains [51]. Sa curiosité intellectuelle le poussait à lire tous les livres qu’il pouvait se procurer auprès des missionnaires [52]. Mais par-dessus tout, il adorait la nature sauvage ; il aimait se perdre dans la savane qu’il explorait pendant des heures, fasciné par sa faune [53].

Il était très proche de sa mère ; le décès de cette dernière alors qu’il n’avait que 15 ans le bouleversa [54]. Son père mourut quelques années plus tard. En sa qualité d’aîné, et malgré les difficultés financières de la fratrie, le jeune Blaise apprit très rapidement à assumer l’entière responsabilité de sa famille.

Il entra à l’École normale de Ouagadougou, à partir de la seconde. Brillant, il décroche le Bac D en 1972 [55]. Compaoré s’engagea dans l’armée en 1973, gagnant ainsi le minimum nécessaire pour subvenir aux besoins de ses sœurs et son frère [56]. En septembre 1973, il réussit au concours d’entrée à l’École Militaire Inter-Armées du Cameroun [57]. Grand sportif, il jouait à la fois dans les équipes militaires nationales de football, handball et basketball [58]. En 1974, il choisit de rejoindre les rangs des parachutistes. Le Capitaine Compaoré fut formé au sein d’académies militaires en France et au Maroc [59]. Lors de son séjour à l’étranger, il développa un intérêt particulier pour différents styles d’architecture, notamment les logements sociaux de Le Corbusier, et les édifices construits par Niemeyer à Brasilia [60].

Blaise Compaoré avec sa fille
Chantal Compaoré 2012

En 1985, Blaise Compaoré épousa la franco-ivoirienne Chantal Terrasson de Fougères [61]. Ensemble, ils eurent une fille, Djamila Imani. Père dévoué, il consacre également sa vie au Burkina Faso ; il est totalement et profondément imprégné des subtilités de son pays, ce qui ne manque jamais d’impressionner ses interlocuteurs [62]. Fin stratège, il développe son pays en s’attachant tout particulièrement à le placer au centre de l’échiquier sous-régional [63] ICG. Parfois admiré, parfois haï, il a toujours été respecté pour ses talents de meneur d’hommes [64].

Pondéré et très discret, peu de personnes connaissent véritablement l’Homme derrière l’homme d’Etat [65].


Carrière militaire et entrée en politique[modifier | modifier le code]

1960-1987, 3 Républiques et 6 coups d’état[modifier | modifier le code]

Compaoré entrait dans l’adolescence lorsque la Haute-Volta, ainsi nommée sous la colonisation française, devint un état indépendant le 5 août 1960. De 1960 jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Compaoré en 1987, le pays connut 6 coups d’état et 3 Républiques différentes. Il fallut attendre 1987 pour que cesse cette succession chaotique de régimes autoritaires [66]. Pendant toute cette période, un seul président fut élu à travers des élections. La gouvernance fut quasiment totalement assurée par des régimes politico-militaires : parmi les 5 présidents à la tête de la jeune République, 4 étaient affiliés à l’armée [67]. Tous furent chassés de la présidence de force, puis envoyés en prison, à l’exception du Capitaine Thomas Sankara qui périt lors du putsch du 15 octobre 1987 [68].

1970-1980, carrière militaire et engagement politique[modifier | modifier le code]

Le régime autoritaire du premier président Maurice Yaméogo provoqua une révolte nationale. Le dirigeant fut renversé par des manifestants le 3 janvier 1966. Dans un coup d’état sans effusion de sang, le chef d’Etat-major de l’armée Sangoulé Lamizana succéda à Yaméogo pour instaurer un gouvernement militaire [69].

1970 fut l’année de la nouvelle Constitution, adoptée le 29 juin [70]. Plusieurs partis politiques participèrent aux premières élections législatives en décembre 1970 [71].

Blaise, initiateur des mouvements étudiants[modifier | modifier le code]

Pendant cette brève mais intense phase d’évolution politique au Burkina Faso, le jeune Blaise était lycéen à Ouagadougou ; à plusieurs reprises, il se retrouva à la tête de mouvements pour les droits des étudiants [72].

Blaise Compaoré enrégimenté de force[modifier | modifier le code]

En 1971, après une manifestation d’étudiants, « l’enfant terrible de Ziniaré » Blaise Compaoré fut enrégimenté de force dans le contingent spécial de l’Armée [73]. Ce qui était censé être une punition se révéla être une aubaine pour le jeune homme, qui rêvait depuis toujours de devenir soldat comme son père [74]. Bientôt, Compaoré fut affecté à la protection de la maison du Président de la République Sangoulé Lamizana[75].

En formation militaire à l’étranger[modifier | modifier le code]

La Deuxième République connut une impasse politique à l’approche des élections présidentielles de 1975. Le 2 février 1974, les syndicats sommèrent le chef d’état de

« mettre fin au plus vite à cette situation intenable » [76].

Un coup d’état s’ensuivit. Le 8 février, Lamizana dissout l’Assemblée Nationale ainsi que le gouvernement, et remilitarisa les institutions [77].

À cette même époque, Compaoré était à l’étranger. En septembre 1973, il réussit le concours d’entrée pour rejoindre l’Académie Militaire Interarmées du Cameroun [78]. Il suivit plusieurs formations militaires loin de chez lui : une spécialisation à l’École d’infanterie de Montpellier, des programmes pour devenir instructeur de commando à Mont-Louis, Collioure, Briançon et Montgenèvre (toutes des communes de France), ainsi qu’à Münsingen (Allemagne), puis un stage dans les Troupes aéroportées de France et une formation pour devenir instructeur parachutiste à Rabat [79] (Maroc).

Compaoré et le Communisme[modifier | modifier le code]

Durant cette période, les effets de la guerre froide dans les pays du tiers-monde influencèrent la vision politique de Compaoré : la guerre du Vietnam, les coups d’état au Chili, en Uruguay et en Argentine, ainsi que les guerres de Yom Kippour et de l’Ogaden en Afrique. Il s’inspira alors du communisme [80].

Les années 1973- 1977 furent également marquées par de fortes tensions à Ouagadougou. Un gouvernement de transition fut instauré le 9 février 1976 et le 30 novembre 1977, une nouvelle Constitution fut adoptée [81].

Lors de la Troisième République, le Président Lamizana, à la tête du parti UDV-RDA, remporta les élections présidentielles avec 56 % des voix, le 28 mai 1978 [82]. Ensuite, aucune élection présidentielle n’aura lieu pendant 14 ans. Ce n’est qu’en 1991, après l’arrivée de Compaoré au pouvoir, que le pays organisera, pour la deuxième fois, des élections présidentielles [83].

La Troisième République ne durera pas longtemps non plus. Un climat d’agitation politique s’abattit de nouveau sur le pays lorsque le Président Lamizana se révéla incapable de former une majorité stable avec laquelle gouverner, ce qui eut pour conséquence d’accroître les tensions politiques [84].

Un tel climat d’instabilité permanente bénéficiera au parti d’extrême gauche, fort d’une longue expérience de la vie politique en Haute-Volta [85]. Le parti communiste « Parti Africain de l’Indépendance de Haute-Volta » fut fondé en 1963.

L’engagement marxiste de Compaoré se renforça au cours de la Troisième République. Après des stages de formation et de perfectionnement en France, au Maroc et en Allemagne, Compaoré retourne au pays pour occuper des fonctions supérieures dans l’armée nationale [86]. En mai 1978, il fut affecté à la Compagnie d’intervention aéroportée (CIA) de Bobo-Dioulasso [87]. En 1980, il devint l’aide-de-camp du chef d’État-major des Armées [88].

1980-1983, un climat de coup d’état permanent[modifier | modifier le code]

Un troisième coup d’état, perpétré le 25 novembre 1980, mit fin à la Troisième République et ouvrit la voie à une décennie de perpétuelle instabilité politique [89]. Il fut mené par le Colonel Saye Zerbo, ancien ministre des Affaires étrangères du Président Lamizana de 1974 à 1978, avec le soutien des forces gauchistes. Le Cardinal Paul Zoungrana, qui désapprouvait la politique pro-arabe de Lamizana, le qualifia de « coup d’état venu du ciel » [90].

Le Président Zerbo instaura son régime d’exception sans délai, avec fermeté, supprimant le droit de grève, limitant la liberté de la presse, et imposant de nouveau un système de parti unique avec le « Comité Militaire de Redressement pour le Progrès National » (CMRPN) [91]. Blaise Compaoré et Thomas Sankara, alors de jeunes officiers dont les idées étaient bien plus progressistes que celles du Président Zerbo, rejoignirent le CMRPN [92]. Sankara fut brièvement nommé secrétaire d’Etat chargé de l’information du pays [93]. Au même moment, Blaise Compaoré dirigeait le Centre National d’Entraînement Commando (CNEC) à Pô, dans le sud-est du pays [94]. C’est à partir de cette période que Compaoré devint un acteur politico-militaire de premier plan [95].

Déçu par l’absence totale de vision du CMRPN, le Capitaine Compaoré envoya sa lettre de démission de ce comité militaire au Président Zerbo, dénonçant officiellement une mauvaise gestion et une stratégie politique improvisée. Ses compagnons les Capitaines Henri Zongo et Sankara suivirent son exemple ; Sankara démissionnera le 12 avril 1982, prenant soin de médiatiser son acte. Henri Zongo l’avait précédé une semaine plus tôt, le 8 avril [96].

Compaoré, Sankara et Zongo furent emprisonnés le 14 mai 1982, respectivement à Bobo Dioulasso, Dédougou et Ouahigouya, pour avoir distribué une copie de leurs lettres de démission dans les casernes. Ils furent relâchés au bout de trois mois, destitués de leurs grades d’officiers [97].

Le coup d’état de novembre 1982[modifier | modifier le code]

Le 7 novembre 1982, un nouveau coup d’état fut perpétré par des membres de l’armée divisée [98]. Au tout dernier moment, Compaoré décida, avec Sankara et Zongo, de soutenir le putsch afin d’en garantir la réussite [99]. Cette même nuit, avec trois hommes et un char d’assaut, Compaoré se mit en route vers la demeure du Président Zerbo , puis alla à la rencontre du Président afin de l’inviter à le suivre.

Compaoré proposa au groupe de rebelles de prendre le nom de « Conseil Provisoire du Salut du Peuple » (CPSP) [100]. Présentant que ces soldats méfiants et aventuriers ne souhaitaient pas son salut, il décida de s’enfuir par le train jusqu’à Bobo Dioulasso où il rejoignit Sankara et Zongo [101]. Ils nommèrent le médecin militaire Jean-Baptiste Ouédraogo président et chef du « Conseil du Salut du Peuple » (CSP). Thomas Sankara devint son premier ministre le 10 janvier 1983 [102].

Très rapidement, le Président Ouédraogo et son Premier Ministre Sankara furent en désaccord. Les tensions qui opposaient les deux hommes s’envenimèrent alors que le premier ministre nourrissait le projet, à peine dissimulé, de prendre la place du président [103].

Pendant cette période, Compaoré fit la connaissance de Mouammar Kadhafi et son Livre vert révolutionnaire, à Tripoli. Kadhafi le présenta à un autre révolutionnaire : Jerry Rawlings. Puis Compaoré présenta Sankara à ce dernier en tant que prochain chef de l’état, s’ils venaient à accéder au pouvoir un jour.

Dans la nuit du 17 mai 1983, des chars d’assaut encerclèrent la maison du premier ministre à Ouagadougou, et Sankara fut emprisonné [104].

Au même moment, Compaoré se trouvait à Bobo Dioulasso. Lorsque les hommes du Président Ouédraogo débarquèrent pour l’arrêter lui aussi, il était déjà en route pour rejoindre, via le Ghana, le Centre National d’Entraînement Commando (CNEC) à Pô, où 500 hommes étaient sous ses ordres [105]. Compaoré envoya une lettre au Président Ouédraogo pour lui signifier que, étant donné que la Charte du CSP n’autorise pas le président à emprisonner son premier ministre, la rupture est consommée [106].

Compaoré, chef de la Résistance[modifier | modifier le code]

Il fit ériger un panneau à l’entrée de la ville annonçant : « République de Pô ». Un bon nombre d’étudiants de l’Université de Ouagadougou rejoignirent Pô, qui devint le lieu de prédilection et festif des jeunes révolutionnaires [107]. Compaoré put compter sur le soutien de la Libye et du Ghana pour fournir Pô en armes [108].

Un duel opposa Ouagadougou et Pô entre mai et août 1983. Compaoré obtenu la libération du Capitaine Thomas Sankara et d’un autre compagnon progressiste le Commandant Jean-Baptiste Lingani le 30 mai 1983 ; en outre, le chef d’Etat-major des Armées le colonel Yorian Gabriel Somé fut remplacé par le colonel Yaoua Marcel Tamini [109].

Le 15 juin, Compaoré quitta Po pour Ouagadougou dans le but de participer à une réunion de réconciliation avec le Président Ouédraogo. Mais ayant été prévenu qu’un attentat se tramait contre lui dans la capitale, il retourna à Pô, puis repartit pour Ouagadougou, accompagné cette fois-ci par 50 de ses hommes [110]. Alors qu’il participait aux discussions de réconciliation, il distribua des tracts révolutionnaires parmi la foule ; de nos jours, nous dirions qu’ils récoltèrent un grand nombre de « Like ».

Sur le chemin du retour vers Pô, il fit un détour par le Ghana afin de demander le soutien de Rawlings. Dans un courrier qu’il lui adressa, il lui annonça que s’il refusait de lui accorder son soutien, le Ghana devrait alors affronter seul le Togo et la Côte d’Ivoire, ses états voisins réactionnaires, ce qui provoquerait à termes une fin certaine de la révolution au Ghana. Rawlings lui conseilla de renforcer Pô ce que fit Compaoré. Puis, le 1er juillet 1983, il distribua de nouveau des tracts appelant à un patriotisme révolutionnaire.

Le 4 août 1983, armé par Kadhafi par le biais du Ghana, et avec 50 camions réquisitionnés de la compagnie privée canadienne, Lavalin, située près de Pô, Compaoré entra à nouveau dans la demeure du président, mais cette fois-ci, dans le but d’emmener Jean-Baptiste Ouédraogo avec lui [111].

Pendant le coup d’état, Sankara était une nouvelle fois assigné à résidence et ignorait tout des évènements en train de se dérouler. Le 4 août 1983, Sankara arriva au pouvoir grâce à Blaise Compaoré et ses commandos de Pô [112].

1983-1987, Essor et déclin d’une révolution intègre[modifier | modifier le code]

Après le coup d’état, qui fut plus sanglant que par le passé, la violence politique se banalisa et une révolution historique se mit en marche [113].

Comme pour le coup d’état de Saye Zerbo en 1980, une majeure partie de la population supporta, dans un premier temps, cette action et le nouveau Chef d’État Thomas Sankara, appréciant notamment sa personnalité franche et peu orthodoxe. Sankara et Compaoré étaient de jeunes hommes idéalistes et volontaristes qui aspiraient à redonner de la dignité et de l’espoir à leur pays [114]. Ils changèrent son nom peu original et d’inspiration purement géographique, Haute-Volta, pour Burkina Faso, ce qui signifie le Pays des hommes intègres [115].

Afin de mobiliser les huit millions de citoyens et de les pousser à compter d’abord sur leurs propres forces, ils élaborèrent un programme de choc privilégiant la production et la consommation de produits locaux [116]. Auparavant tristement célèbre pour son taux élevé de pauvreté, le Burkina Faso fut désormais connu pour sa révolution singulière, ce qui fit la fierté de bon nombre de ses citoyens.

Le « Conseil National de la Révolution » (CNR) organisa la vaccination de trois millions d’enfants en l’espace de trois semaines. De plus, sous son égide, 350 communautés construisirent des écoles de leurs propres mains [117].

Le 3 décembre 1983, le CNR abolit tous les privilèges des chefs traditionnels [118].

Les voitures de luxe, privilèges de l’ancien régime, furent mises en vente, et dorénavant tous les ministres durent voler en classe économique. En défenseur des droits des femmes, Sankara instaura les « journées de marché réservées aux hommes », pendant lesquelles les femmes n’avaient pas le droit de faire les courses, car c’était au tour des hommes de s’en occuper [119]. Il interdit également la prostitution et ferma les boîtes de nuit.

Les idées de Sankara étaient spectaculaires, mais aussi souvent irréalistes et confuses [120] ; par exemple, en 1985 il décréta la gratuité des logements pour tous les habitants du Burkina Faso, et interdit l’importation de fruits et légumes. À cette époque, une grande partie des aliments provenaient de Côte d’Ivoire [121].

Sankara fut acclamé pour ses analyses pertinentes et hautes en couleur sur la pauvreté, le développement et l’ingérence « impérialiste » de puissances internationales dans les pays du tiers-monde ; mais il froissa bon nombre de ses pairs, et ses relations diplomatiques se détériorèrent rapidement [122]. Ses programmes ne parvinrent pas à venir à bout de l’extrême pauvreté du pays. Les pays occidentaux se détournèrent progressivement du Burkina Faso, bien que ce dernier restait très dépendant de l’aide internationale [123].

1983-1987 : une militarisation croissante et une répression grandissante[modifier | modifier le code]

D’emblée, tous les anciens politiciens furent interdits de politique, aussi minime leur engagement fut-il. Ils furent assignés à résidence, avec l’interdiction de recevoir plus de trois visiteurs à la fois [124]. En novembre 1983, le gouvernement nomma des Comités pour la Défense de la Révolution(CDR) pour agir localement au nom du Conseil Révolutionnaire. Ces comités omniprésents avaient pour mission de dénoncer toute personne jugée antirévolutionnaire, d’inspecter le travail des fonctionnaires, et de veiller à l’implication de chacun dans les champs [125].

Les CDR furent accusés d’abuser de méthodes brutales et violentes, d’humiliations publiques, de surveillances et de règlements de comptes [126]. Ces milices civiles et leurs actions répressives marquèrent durablement les populations [127].

Le « Sankarisme » commença les abus de pouvoir meurtriers et l’élimination physique qui se poursuivront au-delà de la révolution [128]. Le Colonel Yorian Gabriel Somé fut exécuté 9 août 1983 [129]. Les « suppliciés de la Pentecôte », un groupe de militaires et civils, accusés d’un complot contre le CNR, sont tués le 11 juin 1984, un lundi de Pentecôte [130].

Les Tribunaux Populaires Révolutionnaires (TPR), troisième institution révolutionnaire après le Conseil CNR et les Comités CDR, avaient compétence pour juger les crimes et délits politiques, les menaces pour la sécurité de l’état, et les détournements de fonds publics. Les accusés ne pouvaient faire appel à aucun procureur ni avocat, et devaient assurer leur propre défense. Leurs procès étaient régulièrement diffusés en direct à la radio, ce qui était très humiliant pour les prévenus [131].

Les classes moyennes, et surtout les fonctionnaires, furent la cible de nombreux abus perpétrés par les TPR [132]. Ces tribunaux annoncèrent le licenciement de plus de 2 000 fonctionnaires [133]. Le 22 mars 1984, 1 300 enseignants du primaire, membres du Syndicat des enseignants (SNEAHV) sont licenciés après avoir fait grève [134].


Sous couvre-feu permanent, le Burkina Faso devint rapidement un pays dans lequel les droits de l’homme étaient bafoués, et qui ne respectait plus les libertés fondamentales d’association et de la presse. Aucun média n’était autorisé, à l’exception de celui appartenant à l’état [135]. Le journal « l’Observateur » fut proscrit, et ses bureaux brûlés [136].

Octobre 1987, La rupture définitive[modifier | modifier le code]

Lorsque Sankara voulut s’attaquer à toutes les formations politiques de gauche telles que les syndicats, un conflit irrémédiable l’opposa à Compaoré qui marqua son opposition ferme et définitive [137]. Compaoré voulut désarmer les CDR. De son point de vue, la situation n’avait pas évolué dans le bon sens. Le pays était isolé, épuisé politiquement et économiquement. En voulant ridiculiser la misère et les pénuries qui ravageaient l’URSS de Léonid Brejnev, le Chancelier allemand Helmut Schmidt prononça ces fameuses paroles :

« L’URSS, c’est la Haute-Volta avec des missiles nucléaires [138] ».

Le climat de surveillance et de méfiance au sein même des membres du conseil CNR s’intensifia. D’amères controverses élargirent encore le fossé qui séparait les deux hommes, à tel point que la rumeur d’une dangereuse scission entre les deux dirigeants se propagea dans les rues de Ouagadougou [139].

Le 2 octobre 1987, dans son discours adressé aux 45 CDR, Sankara demanda aux comités de réaffirmer leur soutien à sa politique. Mais la flamme révolutionnaire était en train de s’éteindre ; seuls 4 des 45 CDR répondirent présents. La Révolution avait échoué, tant dans sa forme que dans sa mise en oeuvre. Au cours de la réunion du Conseil du 4 octobre, le CNR demanda à Sankara de repenser sa politique afin de rectifier la feuille de route de la Révolution. En effet, il fallait soit totalement la revoir, soit l’abandonner car elle était vouée à l’échec. Sankara refusa [140].

Les circonstances exactes de la mort du Président Sankara et de douze de ses hommes, le 15 octobre 1987, sont encore à ce jour sujettes à diverses interprétations [141].

Alors que certains soupçonnent que cet assassinat a été commandé par le Président de la République Française François Mitterrand[142], Compaoré a décrit la mort de Thomas Sankara comme un « accident » [143]. L’allégation que certains pays furent les instigateurs d’un coup d’état reste très controversée [144].

Le violent affrontement entre deux camps militaires d’inspiration marxiste provoqua « une chasse aux coupables » sans fin dans laquelle chaque camp accuse l’autre d’avoir planifié un complot meurtrier. Cela perdure encore de nos jours, alimentant par là même le mythe de deux jeunes révolutionnaires brillants, Blaise et Thomas, et de la fin tragique de leur amitié [145].

Quelque temps plus tard, lorsqu’il fut interrogé sur le déroulement des évènements du 15 octobre 1987, Compaoré répondit :

« Ce qui nous est arrivé n’était guère différent de ce qui se passait ailleurs dans le monde. Les régimes totalitaires et liberticides finissent toujours mal. La Révolution fut une expérience unique, mais elle a montré ses limites. Les révolutions de ce genre qui ne parviennent pas à maintenir la liberté sont vouées à l’échec. Si l’on prend en compte le contexte d’urgence de l’époque, on peut comprendre pourquoi l’enquête sur l’assassinat de Thomas ne fut pas concluante. Le Burkina n’est pas le seul pays à avoir connu de telles affaires non-résolues [146]».

« Le chef révolutionnaire du Burkina Faso fut tué le 15 octobre 1987, peut-être après qu’il ait ordonné à ses fidèles soldats d’éliminer son allié supposé. Il cherchait à redonner de la dignité à son pays, » écrivit The Economist [147]

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La Révolution « rectifiée »[modifier | modifier le code]

Blaise Compaoré devient président du Faso le 15 octobre 1987 suite à l’avènement du mouvement de rectification. La Révolution fut « rectifiée » sans couvre-feu, sans tribunal d’urgence, et sans réaction des populations, épuisées par une idéologie ayant entraîné une grave crise économique et par un climat de coup d’état perpétuel qui aura duré presque trente ans [148].

Le Président Compaoré rectifia la révolution en indemnisant les victimes de violences politiques et de licenciement abusif, et en réhabilitant 2 000 enseignants que le CNR avait renvoyés en 1984 pour avoir fait grève pendant la Révolution [149]. Il ordonna le désarmement et la dissolution immédiate des CDR [150].

Compaoré fut parfois dur, voire sans pitié. Ainsi, Henri Zongo et Jean-Baptiste Lingani, deux autres personnages-clé de la Révolution de 1983, s’opposèrent catégoriquement au désarmement des CDR, puis à la suppression des comités. Les deux hommes furent traduits devant le tribunal militaire, inculpés pour mutinerie, et exécutés en 1989, après avoir dénoncé la dérive droitière du gouvernement [151]. Plus tard, Compaoré se décrivit en ces mots :

« Je ne suis ni un ange, ni un démon » [152].

Dès le départ, il invita tout le monde, sans exclusive, à participer à la création de partis politiques et à l’élaboration d’une nouvelle Constitution [153].

La chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989 venait de marquer l’Histoire. En préconisant le multipartisme, Compaoré avait bien senti l’air du temps et devancé le fameux discours de la Baule de Mitterrand du 20 juin 1990, incitant les chefs d’Etat africains à embrasser la démocratie[154].

1987-1990, le Burkina Faso devance La Baule[modifier | modifier le code]

Le nouveau régime appelé Front Populaire (FP) instaura une période de transition. Le Président Compaoré initia immédiatement un processus de démocratisation qui donna naissance à de multiples partis politiques au cours des années 1988 et 1989 [155]. Alternant entre démocratisation et répression, il consolida son pouvoir en créant, en avril 1989, « l’Organisation pour la Démocratie Populaire/Mouvement du Travail » (ODP/MT), réunissant plusieurs groupuscules de gauche [156].

Une volonté politique commune vit le jour entre les différents partis, de gauche comme de droite afin d’aboutir à la rédaction d’un projet de Constitution en 1990 avec le soutien des chefs traditionnels, des associations pour les droits des femmes, des chefs religieux et autres responsables. Ce travail remarquable ainsi qu’une table ronde rassemblant 22 partis politiques, permirent l’adoption de la Constitution par référendum, le 2 juin 1991 [157]. L’avènement de la Quatrième République ouvrit la voie à l’organisation de sa première élection présidentielle.

Le respect de la Constitution versus Conférence Nationale Souveraine[modifier | modifier le code]

Blaise Compaoré, Gérard Kango du « Mouvement de Regroupement Voltaïque » (MRV), le chef de « l’Union des Verts pour un Développement du Burkina (UVDB) » Ram Ouédraogo, et l’intellectuel progressiste Joseph Ki-Zerbo furent les candidats en lice pour les élections présidentielles. Tous les candidats sauf Compaoré abandonnèrent le principe de suffrage universel pour élire le nouveau président en se regroupant autour du concept de Conférence Nationale Souveraine [158]. Celle-ci était une alternative française au suffrage universel, permettant de nommer “en huis clos” un premier ministre parmi les figures emblématiques existantes.

Selon Compaoré, le suffrage universel était le seul moyen de stabiliser et démocratiser le pays. Mais les autres candidats à la présidentielle, qui avaient quitté la course, ne partageaient pas cet avis. Ils créent le 13 septembre 1991, le groupe de coordination des forces démocratiques (CFD) exigeant la conférence nationale souveraine et l’organisation des élections législatives avant les présidentielles [159]. La réaction de l’autre camp ne tardait pas. L’alliance pour le respect et la défense de la constitution ( ARDC) fut créée le 12 jour avec à sa tête Soumane Touré, une figure de l’appareil d’Etat depuis la Révolution d’août 1983 [160]. Selon l’ARDC, il fallait conserver et agir dans le cadre de la constitution déjà adoptée par référendum [161].

Des propositions du Président Compaoré de trouver un consensus à travers l’organisation d’une table ronde sur la conférence souveraine pour apaiser les tensions n’ont pas abouti [162]. Résultat final, Blaise Compaoré refusant d’organiser une Conférence Nationale Souveraine, fut le seul candidat à se présenter aux élections présidentielles de décembre 1991 [163].

Premières élections présidentielles et législatives[modifier | modifier le code]

Blaise Compaoré a été élu président de la République le 1er décembre 1991. Avec le retour à l’ordre constitutionnel et au multipartisme en 1991, il remporte les premières élections démocratiques avec 86,19% des voix [164]:panapress). Seulement 25 % des burkinabè se sont rendus aux urnes, lasses de ce climat de polémiques et de tensions qui semblait poursuivre le pays depuis son indépendance.

L’opposition ayant boycottée le scrutin, le Président Compaoré, en signe de bonne volonté, invita les partis politiques à le rejoindre pour former un gouvernement d’union nationale [165]. Les partis acceptèrent sa proposition. Des élections législatives eurent lieu en mai 1992. Le parti ODP/MT de Compaoré obtient 78 sièges des 107 sièges de l’Assemblée Nationale. [166].

Sous le long règne de Compaoré (1987-2014), le Burkina Faso consolida ses institutions démocratiques lui conférant la légitimité pour promouvoir la paix et la stabilité en Afrique [167]. Ouagadougou devint ainsi un carrefour de grandes rencontres et conférences internationales.

Politiques intérieures[modifier | modifier le code]

Un système démocratique approuvé par la communauté internationale[modifier | modifier le code]

Malgré le manque de ressources financières et la faible alphabétisation des populations, Compaoré parvint à ériger progressivement un système démocratique et des institutions républicaines qui, dans sa globalité, furent approuvées par la communauté internationale [168]. Bien que considérés comme inachevés, ses efforts constants de démocratisation furent enregistrés par Freedom House comme une évolution positive des droits politiques et des libertés civiles [169].

Entre 2002 et 2014, à l’exception de 2005, le Burkina Faso parvint à répondre aux deux normes nécessaires pour être considéré comme une démocratie, selon les indicateurs en vigueur au Center for Global Development : il obtint 4 au classement de Freedom House, et 0 au classement de Polity IV [170]. Après le départ de Compaoré, le classement Freedom House du pays chuta [171].

L’indice de démocratie créé par l’Economist Intelligence Unit classa le Burkina Faso 112ème sur 167 pays en 2013, en amélioration par rapport au classement de 2012. En 2013, l’Economist Intelligence Unit classe le pays parmi les dix nations africaines tels que le Kenya et la Tanzanie, considérées comme étant un « régime hybride », la dernière étape avant d’intégrer la catégorie de « pleine démocratie ».

Des résultats jamais contestés par la communauté internationale[modifier | modifier le code]

En 1991, Blaise Compaoré introduisit le multipartisme [172]. Il était candidat aux élections présidentielles avec 3 autres membres de l’opposition. Mais au dernier moment, tous les candidats, à l’exception de Compaoré, abandonnèrent le principe du suffrage universel pour défendre le dispositif de Conférence nationale souveraine, une alternative promue par la France aux élections par suffrage universel [173].

Blaise Compaoré refusa cette alternative française, le considérait comme étant anti-démocratique, pour soutenir l’expression du vote populaire à travers le suffrage universel. Selon Compaoré, il fallait respecter la constitution adoptée par référendum [174]. En décembre 1991, avec son parti ODP/MT, il fut le seul candidat à se présenter aux élections présidentielles. Parmi les 25,28 % de la population ayant voté, 86,1 % le choisirent [175].

De nombreux partis politiques virent le jour à partir de 1989 ; 140 furent recensés en 2008 [176]. Face à une telle dispersion politique, Blaise Compaoré n’eut aucune difficulté à gagner quatre élections présidentielles, récoltant à chaque fois plus de 80 % des voix [177]. Les résultats ne furent jamais contestés par la communauté internationale [178]: International Crisis Group.

Élections présidentielles et réformes électorales[modifier | modifier le code]

Le 5 février 1996, Compaoré créa le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), en fusionnant le parti ODP/MT avec treize autres. Avec le CDP, Compaoré fut réélu en 1998 avec 87,5 % des voix, contre deux opposants [179].

En 2000, afin de renforcer la démocratie, les réformes du code électoral inclurent la création d’un organisme de surveillance du nom d’Observatoire National des Élections (ONEL), l’introduction de la représentation proportionnelle aux élections législatives et le bulletin unique [180]. La limitation à deux mandats présidentiels consécutifs fut réinstaurée, mais cette loi n’était pas rétroactive, ce qui permit à Compaoré de se présenter de nouveau aux élections en 2005 malgré ses deux précédents mandats de sept ans chacun.

Les hommes politiques de l'opposition ont déclaré son souhait de se représenter en 2005 comme anticonstitutionnel à cause d'un amendement constitutionnel passé en 2000, limitant un président à deux mandats et réduisant la longueur d'un mandat de sept à cinq années, empêchant ainsi Compaoré d'entreprendre un troisième mandat. Les partisans de Compaoré ont contesté ceci, arguant que l'amendement ne pouvait pas être appliqué rétroactivement [181]. Malgré les objections de l'opposition, en octobre 2005, le Conseil constitutionnel a jugé que Compaoré étant un président en exercice en 2000, l'amendement ne pouvait pas prendre effet avant la fin de son second mandat, l'autorisant ainsi à présenter sa candidature à l'élection de 2005.

Le 13 novembre 2005, Compaoré est réélu face à 13 autres candidats en étant crédité de 80,35 % des votes. Le candidat de l’Union pour la Renaissance/Mouvement Sankariste (UNIR/MS) arriva en seconde position, avec seulement 4,85 % des voix [182]. Bien que 16 partis de l'opposition aient annoncé une coalition pour empêcher Compaoré de garder le pouvoir, personne n'a finalement voulu abandonner son poste à un autre chef de la coalition et l'alliance a échoué. Compaoré a prêté serment pour un autre mandat présidentiel le 20 décembre 2005[183]

Le rapport du Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP) concernant le Burkina Faso fut publié en 2008 ; il louait les efforts et progrès réalisés pour la consolidation de la démocratie, avec 140 partis politiques et plus de 140 000 associations. Il identifiait également comme problématique

« la suprématie omniprésente et écrasante de la majorité, qui semble ‘bloquer’ le système démocratique et asphyxier la politique multipartiste ».

Ce rapport invitait les autorités à « fournir des réponses et solutions appropriées pour permettre aux changements nécessaires d’avoir lieu » [184].

Les réformes de 2009 favorisèrent la transparence et l’équité [185]. L’égalité des chances pour tous les candidats aux présidentielles était censée être désormais garantie grâce à la nouvelle composition de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) : cinq membres de la majorité, cinq membres de l’opposition et cinq membres de la société civile; un représentant d’une organisation des droits de l’homme, un représentant de l’église catholique, un représentant de l’église protestante, un représentant de la communauté musulmane et un chef traditionnel. Le président de la CENI était désormais élu parmi les 5 membres non-politiques de la CENI, par ses 15 membres [186]. La biométrie dans l’enrôlement des électeurs fut introduite. De plus, le droit de vote aux élections présidentielles et référendums fut étendu aux Burkinabè résidant à l’étranger pour les élections présidentielles de 2015.

Le processus électoral fut considérablement amélioré par ces réformes de 2009.

Le 25 novembre 2010, Blaise Compaoré, faisant face à six opposants, fut réélu dès le premier tour de scrutin à la tête du Burkina Faso, avec 80,15 % des suffrages exprimés, pour un dernier mandat [187].

Dernières élections parlementaires et municipales sous Compaoré[modifier | modifier le code]

Compaoré mis en place l’enregistrement biométrique des électeurs, améliorant ainsi la traque à la fraude dans le processus électoral, mais ce dispositif ne concernait que 4,4 millions d’électeurs sur un total estimé à plus de 8 millions selon les calculs de la CENI [188].

La transparence lors des élections de 2012 fut renforcée par la mise en place d’un système moderne comme la biométrie électorale. Les élections parlementaires et municipales se déroulèrent de manière plus efficace et plus libre selon l’opinion locale et internationale [189] ; mais l’opposition arguait que le parti au pouvoir détenait encore un accès privilégié aux ressources de l’état [190].

Les partis suivants participèrent aux élections législatives de 2012 :

  1. Alliance pour la Démocratie et la Fédération/ Rassemblement Démocratique Africain ou ADF/RDA (Gilbert Noël OUEDRAOGO)
  2. Mouvement Africain des Peuples ou MAP (Victorien TOUGOUMA)
  3. Congrès pour la Démocratie et le Progrès ou CDP (Assimi KOUANDA)
  4. Le Faso autrement (Ablassé OUEDRAOGO)
  5. Organisation pour la Démocratie et le Travail ou ODT (Mahamoudou SAWADOGO)
  6. Parti pour la Démocratie et le Progrès – Parti Socialiste ou PDP-PS ( François O. KABORE)
  7. Parti pour la Démocratie et le Socialisme/Metba ou PDS/Metba (Philippe OUEDRAOGO)
  8. Parti de la Renaissance Nationale ou PAREN (Tahirou BARRY)
  9. Rassemblement pour la Démocratie et le Socialisme ou RDS (François OUEDRAOGO)
  10. Parti pour le Développement du Burkina ou RDB (Célestin Saidou COMPAORE)
  11. Rassemblement des Ecologistes du Burkina ou RDEB (Adama SERE)
  12. Union pour le Progrès et Changement ou UPC (Zéphirin DIABRE)
  13. Union pour la Renaissance/ Mouvement Sankariste ou UNIR-MS (Benewende Stanislas SANKARA)
  14. Union pour la République ou UPR (Toussaint Abel COULIBALY)
  15. Alliance des Jeunes pour l’Indépendance et la République ou AJIR (Adama KANAZOE)

En décembre 2012, le parti de Compaoré, le CDP, remporta la majorité des suffrages aux élections parlementaires et municipales. Le CDP obtint 70 des 127 sièges de l’Assemblée Nationale monocamérale. Les deux autres principaux partis, l’ADF/RDA et le nouveau parti l’UPC, remportèrent chacun 19 sièges. Dix autres partis se partagèrent les 38 sièges restants. Au total, les partis pro-Compaoré obtinrent 97 sièges. Le CDP de Compaoré remporta également 320 des 359 municipalités [191].

Ces élections apportèrent quelques réponses aux questions soulevées par la crise de 2011. Tout d’abord, elles démontrèrent la capacité de résistance du CDP, ainsi que la robustesse de ses structures locales. Elles marquèrent également l’émergence d’une nouvelle opposition politique, l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), fondée en 2010 par un ex-membre du régime, Zéphirin Diabré, ancien ministre des finances de Compaoré. Son parti, l’UPC, devint le principal parti d’opposition avec 19 sièges, bien plus que l’Union pour la Renaissance/Parti Sankariste (UNIR/PS) qui remporta quant à lui 4 sièges [192].

L’opposition[modifier | modifier le code]

La Constitution de 1991 garantit le droit de constituer des partis politiques [193]. Beaucoup de partis furent créés à partir de 1991, mais jusqu’aux élections législatives en 2012, aucun d’entre eux ne se démarqua réellement hormis le CDP de Compaoré [194]. L’UPC était alors le principal parti d’opposition, et figurait parmi les trois principaux du pays [195]. Les autres partis opposés au gouvernement étaient modestes en comparaison. 13 partis furent représentés à l’Assemblée nationale au cours de la dernière législature et jusqu’à sa dissolution en octobre 2014 [196].

Avant la participation de l’UPC aux élections de 2012, le principal handicap de l’opposition était la fragmentation de la vie politique résultant de l’explosion des partis politiques au Burkina Faso [197]. De plus, l’opposition manquait de moyens financiers, d’équipes expérimentées et de représentants locaux pour faire campagne. Comme l’International Crisis Group l’indique dans son rapport sur le Burkina Faso publié en 2013,

«  ce manque de compétences entraine une difficulté à formuler des idées nouvelles ou un projet de société réaliste et cohérent[198]

Les partis de l’opposition critiquaient régulièrement Blaise Compaoré, l’accusant de fausser le jeu démocratique du fait de son assise financière et de son pouvoir administratif. Ils réclamaient sa démission sans pour autant proposer de solutions constructives [199].

Paradoxalement, alors que Sankara continuait de représenter un symbole d’intégrité pour les populations, les partis néo-Sankaristes, dont le principal etait le parti UNIR/PS de Bénéwendé Sankara, ne parvinrent jamais à remporter les votes d’électeurs [200]. Quatre candidats néo-Sankaristes participèrent aux élections présidentielles de 2005. Mais, tous réunis, ils ne parvinrent pas à rassembler 10% des votes. Même après la révolution d’octobre et le départ de Compaoré, ils n’obtinrent que 3 sièges sur les 127 de l’Assemblée nationale lors des élections législatives en 2016 [201]. Aux élections présidentielles de 2015, les partis néo-Sankaristes ne furent représentés par aucun candidat [202].

L’instauration d’une gouvernance démocratique[modifier | modifier le code]

Une administration qui rend compte[modifier | modifier le code]

Lutte contre la corruption : Lorsque Compaoré quitta le pouvoir en 2014, Transparency International classait le Burkina dans le Top 10 des pays les moins corrompus en Afrique, et 85ème sur 172 pays à travers le monde examinés par Transparency International, dépassant des pays tels que l’Inde, le Pérou, la Chine et l’Argentine [203].

Il est vrai que le gouvernement intensifia sa lutte contre la corruption en 2012, notamment en destituant le chef notoirement corrompu du bureau des douanes en janvier même si aucun autre licenciement ou arrestation similaire n’eut lieu en 2013 [204].

Évaluation par les pairs : Compaoré fut le premier à promouvoir le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) en Afrique de l’Ouest, plaçant volontairement le Burkina Faso sous surveillance multilatérale dès 2003 [205]. Le rapport fut publié en 2008 ; il indiquait que, malgré l’absence de ressources, le Burkina Faso avait fait des progrès considérables dans plusieurs domaines tels que l’éducation, la santé, et le logement [206].

La liberté de la presse et Internet[modifier | modifier le code]

En 2014, le Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans Frontières plaça le Burkina Faso en 52ème position sur un total de 180 pays, un très bon classement par rapport aux autres pays africains [207]. Lors de la dernière année au pouvoir de Compaoré, le pays dépassa même les États-Unis de 3 points [208]. En 2014, le Burkina comptait 62 organes de presse écrite dont un seul appartenait à l’état, 1 chaîne de télévision privée et 77 stations radio, parmi lesquelles seulement 14 étaient la propriété de l’état [209].

La vision de Compaoré en ce qui concerne Internet est également progressiste. Sous l’administration de Compaoré, il n’y eut point de censure Internet [210]. Le conseil des ministres hebdomadaire présidé par Compaoré entra dans l’ère du numérique en lançant son « e-conseil des ministres » en 2013, favorisant ainsi la transparence. Et de nombreux réseaux sociaux se firent progressivement la vitrine de critiques contre son régime, allant jusqu’à propager des messages d’intolérance et de haine [211].

Droits de l’Homme[modifier | modifier le code]

Tolérance réligieuse et paix sociale[modifier | modifier le code]

Le célèbre indice Global Peace Index qui évalue le degré de tensions sociales et l’absence de violences au sein de 162 pays, classa le Burkina Faso parmi les 5 meilleurs pays africains de 2008 à 2014, devançant, de loin, les autres pays d’Afrique [212]. Après le départ de Compaoré, le classement du pays s’effondra, passant de 48ème en 2014 à 88ème en 2016 [213].

Compaoré, très attaché au principe de laïcité de l’état, s’appliquait à maintenir l’équilibre et préserver l’harmonie dans un pays peuplé à 62 % de musulmans, 23 % de catholiques, 7 % de protestants et 7 % d’animistes [214] ; il y parvenait notamment en favorisant la participation des chefs traditionnels et religieux aux débats sur la vie politique et les questions de société.

L’école publique est laïque, mais l’enseignement dans le privé est de plus en plus confessionnel. En 2014, plus de 60 % des écoles privées étaient des madrasas. En considérant les madrasas comme essentielles pour parvenir à une éducation universelle, le gouvernement Compaoré mit en place un programme (PREFA) afin de renforcer la qualité de l’enseignement prodigué par ces écoles, tout en s’assurant du respect de l’égalité des sexes et des valeurs Burkinabè telles que la tolérance [215].

Tolérance ethnique[modifier | modifier le code]

La fascinante carte de la tolérance raciale en 2013, publiée par le Washington Post, plaçait le Burkina Faso en tête de l’Afrique. Plus de 60 ethnies différentes cohabitaient pacifiquement grâce à l’attention particulière portée à chacune d’entre elles, phénomène rare en ce monde du XXIème siècle [216]. Selon un principe officieux, le partage des postes au sein du gouvernement et de l’administration était réparti de façon relativement équitable entre les différents groupes ethniques [217].

Droits des minorités[modifier | modifier le code]

Les droits des minorités étaient généralement respectés sous la présidence Compaoré [218]. Les relations homosexuelles entre hommes et entre femmes étaient légales au Burkina Faso et, depuis 1996, la majorité sexuelle était la même pour les deux sexes. Le mariage homosexuel n’était pas légal [219].

Droits des femmes[modifier | modifier le code]

Bien que la discrimination en matière de genre fût illégale, elle restait, dans les faits, fréquemment pratiquée, surtout en milieu rural. Compaoré a personnellement promu le rôle des femmes dans la vie publique [220]. En 2009, une loi fixa par décret, à 30 %, le quota minimum de parité homme-femme, pour les élections législatives et municipales. En outre, les femmes victimes de violences ou de violations de leurs droits pouvaient bénéficier d’une assistance juridique gratuite. La discrimination positive dans différentes sphères de la vie publique allant de l’accès aux universités au monde de la politique n’était pas le seul moyen d’œuvrer en faveur de l’égalité pour les femmes. Le code de la famille de 1998 améliora le statut judiciaire et la protection sociale des femmes et enfants. Des textes juridiques révisant le droit à la propriété, notamment à la propriété des terres agricoles, accordèrent les mêmes droits aux femmes et aux hommes [221].

Violation des droits de l’homme[modifier | modifier le code]

Mutilations Génitales Féminines (MGF) : L’engagement personnel de Blaise Compaoré et de son épouse Chantal plaça le Burkina en tête du combat africain contre l’excision [222]. Grâce au soutien financier et juridique du gouvernement, ainsi qu’à l’implication de plus de mille personnes aux niveaux national, provincial et local, la pratique des MGF était sur le point d’être éradiquée, du fait des sévères sanctions adoptées mais également du changement d’attitude des juges, de la police et de la population en général [223].

Le programme gouvernemental “Tolérance Zéro” s’est avéré très efficace. Les associations de défense des droits de l’homme ont noté une baisse significative des cas de MGF depuis que l’excision fut décrétée comme criminelle en 1996 et donc relevant du droit pénal [224]. D’autres ONG, représentants de gouvernement et intellectuels engagés dans la lutte contre les MGF dans d’autres pays africains se rendaient fréquemment au Burkina afin de s’inspirer de l’expérience burkinabè pour identifier les méthodes les plus adaptées pour lutter contre les MGF [225]. Chantal Compaoré a personnellement promu et soutenu la Résolution N° A/RES/67/146 de l’ONU, adoptée le 26 novembre 2012, visant à intensifier l’effort international dans la lutte contre les MGF [226].

Violences militaires et policières : les défenseurs des droits de l’homme au Burkina Faso ont dénoncé à maintes reprises les abus commis impunément par les militaires et la police. La police faisait régulièrement usage excessif de la force et ne tenait insuffisamment compte des limites légales à la détention provisoire. La condamnation en août 2011 de trois officiers de police accusés d’avoir torturé à mort un étudiant dénommé Zongo fut saluée comme une avancée importante face à ces dérives [227].

Numéros verts : l’administration de Compaoré mit à disposition de ses citoyens des numéros verts, anonymes et gratuits, pour dénoncer les actes de violation des droits de l’homme tels que les mutilations génitales féminines [228] et les cas de violence faites aux enfants. En ce qui concerne ces derniers, les autorités enregistrèrent 1 815 appels en 2013 [229].

Traite des êtres humains : en juillet 2005, le Burkina Faso signa un accord de coopération multilatéral afin de combattre le trafic d’enfants. Dans le même temps, le gouvernement a continué de prendre des mesures significatives dans la lutte contre la traite des personnes, dont celle des enfants [230].

L’enseignement des droits de l’homme obligatoire à l’école : depuis 2014, des cours sur les droits de l’homme font partie intégrante du cursus scolaire dans les écoles primaires du pays [231].

Droit à manifester[modifier | modifier le code]

Le Burkina Faso connut de nombreuses manifestations, qui ne furent interdites qu’en de rares occasions sous l’ère Compaoré [232]. Le pays connut d’importantes manifestations à partir de 2011, dont celles de juin et juillet 2013 contre la modification de la Constitution et la création d’un nouveau Sénat. Elles parvinrent à faire reculer la création du Sénat [233].

Des protestations étaient attendues suite à l’annonce, le 21 octobre 2014, du projet de loi controversé relatif au changement de l’Article 37 de la Constitution qui permettait à Compaoré d’effectuer un cinquième mandat ; malgré cela, Compaoré autorisa toutes les manifestations à Ouagadougou et Bobo Dioulasso à partir de cette date du 21 octobre jusqu’au couvre-feu instauré le 30 octobre [234].

Cette totale liberté de manifester sous la présidence de Compaoré fut reconnue par Freedom House [235].

Société civile[modifier | modifier le code]

La liberté d’association a permis le développement d’un tissu associatif particulièrement dense, avec 140 000 associations en 2008 [236], témoignant de la vitalité de l’expression démocratique sous l’ère Compaoré pour ce qui est des droits et des libertés civiques et politiques.

Les principaux groups de pression en 2014 et leurs leaders selon Freedom House [237]:

  • Balai Citoyen [Herve KAM]
  • Confédération Générale du Travail du Burkina ou CGTB [Bassolma BAZIE]
  • Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples ou MBDHP [Chrysigone ZOUGMORE]
  • Société Burkinabè de Droit Constitutionnel ou SBDC [Abdoulaye SOMA]
  • Centre pour la Gouvernance Démocratique ou CGD [Thomas OUEDRAOGO]
  • Citoyen Africain pour la Renaissance ou CAR [Herve OUATTARA]
  • Syndicat Autonome des Magistrats du Burkina (SAMAB)
  • Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et Animale ou SYNTSHA
  • Syndicat National des Travailleurs de l’Education de Base ou SNTEB

Exemples de développement social réussi[modifier | modifier le code]

Mécanismes de prise de décision inclusifs[modifier | modifier le code]

En tant que médiateur, Blaise Compaoré est réputé, tant dans son pays qu’à l’extérieur, avoir une grande capacité d’écoute et de dialogue.

Les politiques qu’il a mises en place reflètent sa méthode de gouvernance, basée sur la concertation et la prise de décision inclusive. Cette méthode inclusive lui a permis de préserver et de consolider la paix sociale et de réaliser les projets de développement sur le terrain avec plus d’efficacité, ce qui lui a valu une reconnaissance internationale [238].

Même si le Burkina Faso n’occupait que la 181e rang sur 187 dans le classement 2014 de l’Indice de développement humain du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) [239], les indicateurs de santé, d’accès à l’eau et à l’éducation enregistrèrent des avancées notables lors des dix dernières années. Le gouvernement a adopté des stratégies ambitieuses pour renforcer ces trois priorités, avec des résultats concrets [240].

En 2010, le Burkina Faso était en tête des pays africains en termes d’avancées vers les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) des Nations Unies et figurait parmi les dix pays en développement les mieux classés dans le monde d’après un nouvel indicateur des progrès vers la réalisation des OMD [241].

Garantir l’accès à l’eau pour tous[modifier | modifier le code]

Bien que pays sahélien, manquant cruellement d’eau et classé parmi les pays les plus pauvres, les partenaires au développement considérèrent l’approvisionnement en eau des zones urbaines au Burkina comme un succès majeur, et rare, dans les politiques de développement conduits par les bailleurs en Afrique subsaharienne [242]. Ainsi, l’accès à un point d’eau amélioré dans les zones urbaines est passé de 73 % en 1990 à 95 % en 2008, tandis que dans les zones rurales, le taux d’accès à l’eau potable s’élevait à 72 % ; des taux en 2008 très proches des OMD des Nations Unies fixés pour 2015 [243].

En septembre 2002, lors du Sommet mondial sur le développement durable, le Président Compaoré a répondu à l’appel lancé par les Nations Unies, encourageant tous les pays à élaborer et mettre en place « un plan d’action pour la gestion intégrée des ressources en eau » d’ici 2005. Le Burkina Faso a adopté son plan en 2003, ce qui en fait l’un des premiers États à avoir relevé ce défi. Cette politique lui a valu d’être considéré comme un pionnier en matière de gestion et développement durable et équitable des ressources en eau, terre et ressources connexes en Afrique [244].

L’approvisionnement en eau, jadis intermittent, est aujourd’hui continu [245]. D’après la Banque mondiale et l’Agence gouvernementale américaine pour le développement international (USAID), l’Office National des Eaux et de l’Assainissement du Burkina (ONEA) était l’un des plus performants en Afrique subsaharienne [246]. Parmi ses principaux partenaires et donateurs figuraient la Banque mondiale, le Programme pour l’eau et l’assainissement (PEA) en Afrique, la Banque africaine de développement (BAD), l’Union européenne (UE) ainsi que les gouvernements danois et allemand [247].

En 2006, Blaise Compaoré a posé la première pierre de l’Institut international d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) qui a permis de former, jusqu’au 2014, 5 000 jeunes de différentes nationalité africaines dans des secteurs stratégiques pour le développement de l’Afrique. L’institut s’est forgé une réputation prestigieuse au niveau international grâce à ses partenariats avec des universités, des entreprises et d’autres institutions de renom de quatre continents [248].

Pose de la première pierre de l’école d’ingénieurs 2iE, la seule d’Afrique subsaharienne reconnue à l’international selon Le Monde

3.4.3. Un taux de scolarisation primaire de 92%[modifier | modifier le code]

En 1991, conscient du classement désastreux du Burkina en matière d’éducation et de taux de scolarisation, le gouvernement Compaoré s’est engagé à améliorer la situation, avec l’aide de la société civile et les partenaires au développement [249]. Les efforts ont été essentiellement dirigés vers les écoles des zones rurales, où se concentrent près de 80 % de la population [250].

En 2007, le gouvernement a supprimé les frais de scolarité, ouvrant la voie à un accès à l’éducation bien plus vaste. En parallèle, il a résolument accru le recrutement d’enseignants qualifiés, a renforcé la formation des professeurs et a distribué plus de manuels scolaires. En 2014, le pays était en passe d’offrir un enseignement primaire universel avec un taux de scolarisation de 92,8 % en 2012-2013, contre à peine 38,6 % en 2000 [251].

En 2013, le gouvernement Compaoré s’est attaqué au renforcement de l’enseignement secondaire [252].

En 2014, les inscriptions dans les établissements secondaires avaient été multipliées par quatre depuis 2000 [253]. Le nombre de filles fréquentant les écoles secondaires publiques et privées avait quasiment triplé entre 2005 et 2012, tandis que celui des garçons avait doublé [254]. En revanche, l’enseignement professionnel, qui accueille seulement 4% des étudiants, aurait pu être mieux soutenu pour lutter contre le chômage des jeunes [255].

En dépit des immenses progrès accomplis dans l’enseignement primaire et secondaire sous la présidence de Compaoré, les universités semblaient n’avoir joué qu’un rôle mineur dans son programme d’éducation. Si l’Institut international d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE)[256] et le Centre de recherche biomoléculaire Pietro Annigoni (CERBA) [257] jouissaient d’une reconnaissance internationale, ce n’est certainement pas le cas de tous les autres établissements d’enseignement supérieur. Même si au cours des dernières années de son mandat, le nombre d’étudiants (hommes et femmes) a doublé, en 2014, il restait encore beaucoup à faire pour améliorer l’enseignement supérieur [258]. De ce fait, cette même année 2014, le gouvernement lançait un Plan national pour le développement de l’enseignement supérieur (PANES), assorti d’un engagement financier de 2,5 milliards de dollars pour la décennie à venir [259].

Autre objectif poursuivi par Blaise Compaoré en 2014 dans le domaine de l’éducation : apporter l’électricité aux écoles grâce au Programme national d’électrification, qui s’était traduit par un lancement d’importants travaux publics en 2013. En 2011, seules 12,9 % des écoles primaires étaient électrifiées [260].

3.4.4. Le bilan de santé[modifier | modifier le code]

Depuis la création du Conseil national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST) en 2001, Blaise Compaoré, en sa qualité de président de cette institution, s’est personnellement investi dans ce combat et a présidé les réunions avec l’ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre ces maladies [261]. En juin 2005, le CNLS-IST a adopté un nouveau Plan Stratégique pour 2006-2010, basé sur un investissement de 277 millions de dollars qui vient s’ajouter aux 135 millions de dollars déjà investis dans le Plan Stratégique précédent couvrant la période 2001-2005 [262].

Sous Compaoré, le Burkina Faso a largement dépassé les objectifs du Millénaire en matière de lutte contre le sida [263]. La prévalence du VIH/SIDA est passée de 7,2 % de la population en 1997 à 2 % en 2006, puis à 1,2 % en 2010, pour atteindre moins de 1 % à partir de 2012 [264]. En 2013, 87,14 % des personnes atteintes du VIH/SIDA recevaient un traitement par antirétroviraux (ARV), soit environ 150 000 personnes [265].

Des efforts considérables ont été déployés pour créer des campagnes de sensibilisation efficaces. En 2002, Président Compaoré a lui-même prêté son image pour une affiche de campagne contre le SIDA qui portait le slogan « Ça me concerne… Et vous ? » [266]. En l’espace de douze ans, de 2000 à 2012, l’utilisation de méthodes contraceptives a presque triplé [267]. En 2000, seule 10,7 % de la population sexuellement active utilisait une contraception. Des campagnes régulières de sensibilisation à la contraception et des campagnes anti-VIH/SIDA destinées aux femmes, aux hommes et aux responsables religieux ont entraîné une augmentation de l’usage des contraceptifs, qui atteignait 29,4 % en 2012 [268].

Des campagnes de sensibilisation au cancer du sein et du col de l’utérus avec initiation à l’auto-examen des seins (AES), ont été régulièrement organisées dans les universités de Ouagadougou. En mars 2014, 2 000 étudiantes ont été examinées, contre 1 000 en 2012, ce qui a permis de dépister 12 cas de cancer du col de l’utérus à un stade précoce et 140 cas de maladies sexuellement transmissibles (MST). Toutes ces jeunes femmes diagnostiquées positives ont été directement traitées et prises en charge gratuitement.

Une part significative des finances publiques a été consacrée à la réduction du taux de mortalité des filles et des jeunes femmes, à travers des investissements pour l’accès à l’eau potable, l’assainissement et les services de santé maternelle [269]. Les aides accordées aux services d’obstétrique et de maternité ainsi que les conseils gratuits prodigués aux femmes enceintes ont permis de réduire la mortalité maternelle de 30 % entre 2005 et 2014 [270] et de 60% entre 1990 et 2014 [271]. Entre 1990 et 2011, le pourcentage d’infirmiers qualifiés par habitant a connu une forte hausse, se rapprochant des normes de l’Organisation mondiale de la santé, (98,9 % des normes de l’OMS) [272]. Ce n’est pas le cas en matière de nombre de médecins (45,4 % des normes de l’OMS), de sages-femmes (39,2 % des normes de l’OMS) et de pharmaciens (20,3 % des normes de l’OMS), malgré quelques améliorations notables [273].

2001 2011
Médecins 1 pour 45 207 habitants 1 pour 22 017 habitants
Sages-femmes 1 pour 40 525 habitants 1 pour 12 754 habitants
Pharmaciens 1 pour 147 362 habitants 1 pour 72 863 habitants


Les accouchements assistés par une infirmière ont presque doublé entre 2005 et 2011, passant de 42,9 % à 78,3 % [274]. Le budget de l’État consacré aux soins obstétriques et néonataux d’urgence a été multiplié par 2,3 entre 2008 et 2010 [275]. Des progrès ont également été faits dans la prévention et l’éradication de la transmission mère-enfant du VIH/SIDA [276]. Les indicateurs de santé ont été en constante amélioration. Les grandes campagnes nationales de vaccination régulièrement organisées sous la présidence du Chef de l’Etat et de son épouse permettent de protéger efficacement les populations contre la poliomyélite ou la rougeole. Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans qui était de 123 pour 1 000 enfants en 1990 a été ramené à 73 pour 1 000 enfants en 2013, ce qui constitue une avancée significative [277]. En outre, 98 % des enfants ont été vaccinés gratuitement en 2013, contre 44 % en 2004 [278].



En décembre 2010, année marquée par 6 000 cas de méningite au Burkina Faso, Blaise Compaoré lance une campagne de vaccination contre la méningite, permettant d’immuniser 12 millions d’enfants et de jeunes adultes âgés de 1 à 29 ans. [279]. L’idée de développer un vaccin pour lutter contre les épidémies de méningite est née en 2001, avec la création du Projet Vaccins Méningite (MVP), un partenariat entre l’OMS et PATH. Financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et par GAVI Alliance, le nouveau vaccin baptisé MenAfriVac a eu pour parrain Blaise Compaoré, qui a usé de son influence pour sensibiliser les autres pays africains à l’importance de la vaccination. Le Burkina Faso a été le premier pays à lancer une campagne de vaccination nationale, suivi par ses voisins, le Niger et le Mali [280]. Cette campagne a marqué une étape importante dans l’éradication de la méningite A dans la sous-région.

Une croissance économique soutenue[modifier | modifier le code]

Diminution du taux de pauvreté de 30 %[modifier | modifier le code]

Après son élection en 1991, Blaise Compaoré s’est attaqué au sous-développement chronique du Burkina Faso en initiant des réformes de libéralisation du marché destinées à réduire la pauvreté [281]. Alors que le pays était en faillite et enregistrait un déficit budgétaire colossale en 1987, le taux de croissance moyen du PIB entre 1990 et 2000 a été multiplié par cinq sous l’ère Compaoré. [282]. Le Burkina Faso est entré dans le XXIème siècle avec une croissance du PIB de 5,8 %, contre 2,3 % pour l’ensemble du continent africain [283].

Pendant ses deuxième et troisième mandats 1998-2005 et 2005-2010), le Président Compaoré a poursuivi quatre objectifs principaux : accélérer une croissance inclusive et équitable, accroître l’accès des populations les plus vulnérables aux services sociaux de base, créer plus de revenus et d’emploi pour les populations les plus vulnérables et promouvoir la bonne gouvernance [284].

En 2000, le Burkina Faso a été l’un des premiers pays à établir un Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) [285]. Dans son deuxième DSRP développé en 2004, l’objectif affiché était de maintenir la croissance supérieure à 6 % par an et de réduire la pauvreté de moitié en 2015, conformément aux Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) [286].

Le taux de pauvreté du Burkina Faso a nettement diminué, passant de 71 % en 1990 à 46.7 % en 2009. En 2014, 40 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté de 154 061 francs CFA, soit l’équivalent de 308 US$ [287], tandis qu’en Afrique subsaharienne, 41 % de la population vivait sous le seuil de pauvreté [288].

De 1996 à 2008, le Burkina Faso a enregistré la plus grande croissance du PIB par habitant par habitant de toute l’Afrique de l’Ouest, avec un taux de 2,8 % [289]. Le PIB par habitant est passé de 240 US$ en 1996 à 400 US$ en 2006, soit une progression en terme réel de près de 30 % en 10 ans [290]. Cette évolution positive s’est poursuivie entre 2007 et 2012, avec une hausse du PIB par habitant de 449 US$ à 603 US$. Ce PIB par habitant reste néanmoins inférieur à la moyenne en Afrique [291].

Cependant, le Burkina Faso restait confronté à deux réalités. Premièrement, il figurait toujours parmi les dix derniers pays du classement, d’après l’indice de développement humain des Nations Unies [292]. Deuxièmement, ses progrès économiques restaient toujours aussi vulnérables aux chocs extérieurs, notamment aux cours à l’exportation des produits de base, au prix de l’énergie, aux conditions météorologiques et au changement climatique [293].

Le bon élève des partenaires au développement[modifier | modifier le code]

Les gouvernements successifs de Compaoré ont mené de profondes réformes tout en préservant une politique économique rigoureuse. De 2007 à 2012, l’inflation est restée modérée (moins de 3 %). Le décollage économique du Burkina Faso reposa sur ce que les économistes appellent une « stabilité dynamique » [294].

En reconnaissance de la bonne gouvernance et des importantes réformes macroéconomiques engagées, l’Agence gouvernementale américaine Millennium Challenge Corporation (MCC) a signé avec Président Compaoré, à Washington, en 2008, un accord portant sur l’octroi de 480,94 millions US$ au Burkina Faso pour une durée de cinq ans [295]. Le MCC octroie des ressources aux pays africains qui ont fait preuve de bonne gouvernance et des politiques économiques ambitieuses [296].

Le Burkina Faso était peu à peu devenu le centre de l’attention de la communauté des donateurs. Face au manque de ressources disponibles, le Président Compaoré était parfaitement conscient de l’importance de l’aide extérieure. Pendant 27 ans, il s’est efforcé de tisser des relations de confiance avec les partenaires tout en diversifiant la coopération avec l’extérieur. Le Burkina Faso bénéficiait également de la présence sur son sol de plusieurs milliers d’ONG nationales et internationales, ce qui s’explique notamment par l’histoire du pays, ses bonnes conditions de travail, son climat de bonne sécurité et son administration plutôt efficace [297].

Un modèle de croissance différent[modifier | modifier le code]

Dans un pays comme le Burkina Faso, où les besoins dépassent de loin les ressources disponibles, seule une volonté réelle et résolue pouvaient faire la différence à long terme dans la vie de plus pauvres. Compaoré a relevé le défi, prêt à prendre des risques et à identifier des nouvelles mesures susceptibles de soutenir la croissance. Certains analystes estiment que le Burkina Faso a suivi un modèle de croissance différent [298].

En effet, après être devenu dans les années 1990 la capitale du cinéma, du théâtre et du design africains, Ouagadougou, la capitale du pays, s’est imposée à partir de 2000 comme le centre des initiatives de paix et de la diplomatie en Afrique subsaharienne [299].

Le gouvernement Compaoré a également réformé et libéralisé la filière coton, faisant ainsi du Burkina Faso le plus grand producteur de coton du continent [300]. En 2003, le Burkina Faso a été le premier pays d’Afrique à se lancer dans la culture du coton Bt à titre expérimental. Ce choix était principalement dicté par la recherche de rentabilité, mais aussi par la volonté de réduire les risques que présentent les pesticides pour la santé et l’environnement. En 2007-2008, le coton transgénique était devenu populaire et en 2009-2010, il couvrait 120 000 hectares [301].

Représentant 20 % des exportations totales, le coton est resté le principal produit exporté par le Burkina Faso depuis son indépendance en 1960 jusqu’en 2009, année à laquelle l’exportation de l’or l’a supplanté [302].

Sous Compaoré, le Burkina Faso a adopté un code des investissements pour la production de l’or, qui a connu une hausse importante, passant de 754 kg en 2007 à 30 tonnes en 2012, plaçant ainsi le Burkina Faso au quatrième rang des producteurs d’or africains. En devenant le premier produit d’exportation national, l’or a davantage contribué à la croissance du PIB, passant de 0,1 % en 2007 à 1,2 % en 2011 [303].

Parmi les 17 pays émergents de l’Afrique subsaharienne[modifier | modifier le code]

Lors des quatre dernières années du mandat présidentiel de Blaise Compaoré, la croissance économique du Burkina a frôlé les 8 % grâce à la hausse de la productivité agricole, du tourisme et des investissements publics dans les infrastructures et le logement [304].


L’augmentation des recettes fiscales et de l’aide publique au développement lors de cette période ont permis au gouvernement de faire davantage de dépenses d’investissement dans les travaux publics et le développement agricole pour accroître la résistance du pays aux chocs extérieurs, stimuler la demande et offrir des opportunités d’emploi [305].

En 2010, le Burkina Faso a fait son entrée dans la catégorie des 17 pays émergents de l’Afrique subsaharienne [306]. Les dépenses sociales ont atteint 7,5 % du PIB en 2012, contre 4,8 % sur la période 2000-2006 [307] Les autorités ont multiplié les mesures de lutte contre la pauvreté, notamment en construisant des cantines scolaires et en instaurant des aides financières pour les personnes âgées et des programmes de sécurité alimentaire [308].

Dans le cadre de sa Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), le gouvernement a massivement investi dans le développement agricole, qui joue un rôle crucial dans la réduction de la pauvreté [309]. Les dépenses d’investissement ont représenté en moyenne 11 % du PIB entre 2007 et 2012, un taux bien supérieur à la moyenne régionale [310].

Dans son rapport sur le Burkina Faso de 2013, l’International Crisis Group écrivait :

« Pays pauvre, le Burkina est pourtant doté d’un réseau routier bien entretenu et fonctionnel, de bonnes télécommunications, d’un approvisionnement en électricité régulier et d’une administration consciencieuse et rémunérée avec régularité [311]

La bataille de Compaoré à l’OMC[modifier | modifier le code]

Malgré les progrès accomplis, le Burkina Faso reste confronté à d’immenses défis tels que l’explosion démographique et une forte urbanisation. Il a connu l’une des plus rapides croissances de la population urbaine de tous les États d’Afrique de l’Ouest, avec une progression de 6,2 % sur la période 2010-2015 [312].

Selon Blaise Compaoré,

« un meilleur accès aux routes, à l’électricité ou à l’eau ne donne pas aux personnes les plus démunis le sentiment d’être riches. Seule une croissance durable et soutenue peut assurer de meilleurs revenus aux couches les plus pauvres. Dans cette perspective, il est vital de faciliter l’accès des produits africains au marché mondial. » [313]

Le coton et le sucre jouent un rôle essentiel dans la réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest. Blaise Compaoré, présidant le Groupe Coton-4 (composé du Bénin, du Burkina Faso, du Mali et du Tchad) a plaidé auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en faveur de règles commerciales plus justes et pour des échanges commerciaux plus équitables [314]. Par exemple, entre 2002 et 2009, les États-Unis ont dépensé 20 milliards de US$ en subventions octroyées à près de 10 000 cultivateurs de coton américains [315]. Pourtant, la survie de millions de producteurs africains dépend des revenus de coton faussés par le non-respect des règles du commerce international. Lors d’une vidéoconférence à Cancun, en octobre 2006, le Président Compaoré a demandé à des membres du Congrès américain de ne pas fausser les règles du commerce mondial, pour la survie des paysans africains les plus pauvres [316].

Politiques étrangères[modifier | modifier le code]

Une petite nation et son Président, leaders du maintien de la paix et de la résolution de conflits en Afrique

Avec de multiples médiations réussies et plusieurs accords de paix à Ouagadougou à son actif, Compaoré possède une expérience unique en matière de paix, de sécurité et de résolution de conflits que peu de chefs d’Etat peuvent se targuer d’égaler. Il a joué un rôle prépondérant pour aider les pays voisins à sortir de leurs pires crises depuis leurs indépendances [317].

Indépendant depuis 1960, c’est seulement au milieu des années 1980 que le Burkina Faso attire l’attention de la communauté internationale après que Compaoré et Sankara aient lancé leur révolution atypique [318]. Durant la “rectification” de la révolution, Compaoré a renoué les relations avec ses voisins, sortant le pays de son total isolement [319]. Présidant une nation enclavée et privée de ressources, il choisit de transformer le Burkina Faso en une puissance diplomatique régionale [320].

L’importance grandissante du Burkina Faso sur le continent africain traduisait la politique étrangère dynamique de Compaoré et reflétait la politique ambitieuse de facilitateur qu’il conduisait auprès de son voisinage [321]. A partir de la fin des années 1990, Ouagadougou devint l’épicentre de la diplomatie régionale et des initiatives pour la paix [322].

La résolution de conflits par Compaoré[modifier | modifier le code]

Compaoré a obtenu la reconnaissance internationale pour avoir réussi à restaurer le calme et la paix en Afrique de l’Ouest, en tant que facilitateur du dialogue interne au Niger et au Mali en 1990-1991, au Tchad en 2003, au Togo en 1993 et 2006, en Côte d’Ivoire en 2008-2010, en Guinée en 2009-2010 mais également comme médiateur de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) au Mali en 2012 jusqu’à son départ du pouvoir en octobre 2014 [323].

Il a également participé à la résolution du conflit entre l’Érythrée et l’Éthiopie en 1998 et contribué à la réconciliation en République centrafricaine en 1997, au Libéria en 1998-2000 et au Soudan en 2008-2009 [324]. 1990-1991, au Niger et au Mali, Compaoré, médiateur de la CEDEAO, a négocié un accord de paix entre les gouvernements respectifs des deux pays et les rebelles Touaregs [325].

1993 : Gnassingbé Eyadema, le président du Togo et l’Opposition ont fait appel au Président Compaoré pour les assister, en tant que médiateur de la CEDEAO, afin de résoudre la grave crise qui ravageait alors le pays lorsque le Togo adhéra au concept de Conférence nationale souveraine, une alternative promue par la France, aux élections au suffrage universel [326].

1997 : En République centrafricaine : Compaoré est intervenu pendant les mutineries qui ont ravagé le pays [327].

1998, le conflit entre l’Érythrée et l’Éthiopie [328] : quand Compaoré présidait l’OUA, son savoir-faire en matière de médiation ont empêché l’intensification du conflit armé entre l’Érythrée et l’Éthiopie, amenant l’ancien président Bill Clinton a demandé au président Compaoré de poursuivre sa médiation pour juguler ce conflit et travailler à sa résolution.


1998-2000, Libéria : Contrastant nettement avec le début des années 90, lorsque le gouvernement Compaoré fut critiqué pour sa prise de position concernant le conflit Libérien en soutien au groupe rebelle le Front national patriotique de Charles Taylor [329], Compaoré contribua personnellement à partir de 1996 au retour de la paix au Libéria [330]. En février 1997, les troupes Burkinabè dans le cadre de l’opération d’ECOMOG participèrent aux préparations pour les élections libériennes, et formèrent de nouvelles forces armées [331].

En 1998, le Président Compaoré, alors Président en exercice de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), plaça le Libéria en priorité au cours du Sommet des Chefs d’état de l’OUA à Ouagadougou. En juillet 2000, Ouagadougou accueillit un conclave rassemblant les acteurs de la crise libérienne. Le président du Libéria, Charles Taylor, refusa d’y assister [332]. Mais les leaders des partis politiques et d’autres acteurs clés de Libéria se rencontrèrent en très grand nombre à Ouagadougou et parvinrent à un accord différent de celui qu’ils avaient conclu plus tôt, à Bethesda, Washington DC [333]. Suite à la « Déclaration de Ouagadougou », les participants au conclave instaurèrent un gouvernement provisoire, ouvrant ainsi la voie à une réconciliation nationale [334].

Compaoré assista à la cérémonie d’investiture d’Ellen Johnson Sirleaf, avec une délégation importante représentant différentes associations et coopératives de femmes du Burkina Faso [335]. La première femme présidente d’Afrique se rendit à Ouagadougou le 17 janvier 2010, dans le cadre d’une visite au Président Compaoré pour le remercier de son rôle positif dans le processus de paix au Libéria [336].

2003, Tchad : Compaoré fut facilitateur du dialogue interne au Tchad. Un Accord de Paix entre le gouvernement et le Mouvement pour la démocratie et la Justice au Tchad (MDJT) fut signé à Ouagadougou le 14 décembre 2003.


2005-2006, Togo : Compaoré fut un médiateur clé dans la longue crise sociopolitique qu’a traversé ce pays. En 2005, à la suite des violences post-électorales qui ont suivi l’élection controversée de Faure Gnassingbé, il lui a été de nouveau demandé de jouer un rôle de médiateur [337].

Le 26 juillet 2006, il a été désigné comme le médiateur du Dialogue intertogolais, qui s'est tenu à Ouagadougou en août 2006 [338] et qui a abouti sur un accord entre le gouvernement et les partis de l'opposition( [339]. Fruit de sa médiation, un accord politique global a été signé le 20 août 2006, traduisant les consensus trouvés entre les parties notamment sur la formation d’un gouvernement d’union nationale et l’organisation du processus électoral permettant l’organisation d’élections parlementaires en 2007 qui se sont déroulées sans incident majeur. Ces succès de Compaoré au Togo consolidèrent son aura de principal médiateur en Afrique de l’Ouest [340].


2007, Côte d’Ivoire : déjà en 2002, après la tentative manquée de coup d’État en septembre, Compaoré facilita le dialogue inter-ivoirien en apaisant les tensions politiques entre les différents acteurs à savoir le président Laurent Gbagbo, l’ancien président Henri Konan Bédié et l’ancien premier ministre Alassane Ouattara. Mais son plus grand succès en tant que médiateur a sans doute été l’Accord Politique de Ouagadougou, signé par le Président Laurent Gbagbo et le Secrétaire général des Forces Nouvelles, Guillaume Soro, le 4 mars 2007.[341]).

Compte tenu des liens historiques et culturels entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, du fait des plus de 4 millions de burkinabè vivant et travaillant en Côte d’Ivoire, et considérant l’importance stratégique de la Côte d’Ivoire pour son pays enclavé, Compaoré avait un intérêt majeur à ce que sa médiation aboutisse à un accord de paix [342].

Il a réussi là où beaucoup avant lui – Thabo Mbeki, Kofi Annan et Jacques Chirac – avaient échoué, en apaisant un conflit qui avait ébranlé l’économie la plus importante de la région et avait détruit des milliers de vies humaines depuis septembre 2002. Cet accord a permis d’organiser les élections présidentielles de 2010 remportées par Alassane Ouattara.

2008-2009, Darfour : la reconnaissance de l’expertise de Compaoré en matière de médiation engendra la nomination, en juillet 2008, de Djibrill Bassolé, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, comme chef médiateur de la mission conjointe des Nations Unies et de l'Union Africaine au Darfour (MINUAD). Comme John Kerry, alors sénateur présidant la Commission des Affaires étrangères, l’a déclaré :

« le Burkina Faso est en train de prouver qu’un pays aux ressources limitées peut tout à fait ‘jouer dans la cour des grands’ quand il s’agit de paix : les bataillons burkinabè sont déployés au Darfour et le médiateur en chef de la MINUAD est burkinabè [343]. »

2008, Conseil de sécurité des Nations Unies : le Burkina Faso a obtenu un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies (2008-2009) qu’il a présidé. Alors Président du Conseil de sécurité des Nations Unies, Compaoré a dirigé le premier débat de haut niveau sur la médiation et la résolution des conflits [344]. Et le Burkina Faso a été membre à deux reprises du Conseil de la Paix de l’Union Africaine, en 2006-2007 et en 2008-2009 [345].

2009, Guinée : quand la situation en Guinée a dégénéré en 2009 et que des dizaines de manifestants ont été blessés et des femmes violées, la médiation de Compaoré a contribué de manière décisive à mettre un terme aux années d’agonie du pays, le menant aux premières élections libres depuis son indépendance [346].

2012, Mali : un accord de paix signé entre le gouvernement de transition et les représentants de groupes armés séparatistes fut négocié en juin 2013 par Compaoré, médiateur de la CEDEAO. Cet accord permit d’organiser des élections présidentielles en 2013 et de poursuivre les pourparlers en vue de restaurer l’intégrité territoriale du Mali [347]. La médiation de Compaoré a redonné l’espoir que les décennies de révoltes Touaregs allaient prendre fin. Mais cette médiation a progressivement été critiquée par les autorités maliennes qui doutaient de l’impartialité de Compaoré [348].


Compaoré a été médiateur de la CEDEAO dans le conflit au Mali jusqu’à son départ du pouvoir en octobre 2014 [349]. Il estimait que le dialogue politique, et non la force, était essentiel pour aborder les causes profondes de la crise dans le nord du Mali. De ce fait, il a exhorté les autorités de transition maliennes à mettre en place une structure nationale menant à un dialogue direct avec les groupes armés.

Toutefois, il était convaincu que, vu la violence des actions perpétrées par les extrémistes, terroristes et criminels opérant dans le nord du Mali, l’utilisation de la force demeurait nécessaire pour les neutraliser [350].

Septembre 2013, la Cour pénale internationale (CPI) : du fait de l’expertise que Compaoré avait démontré dans le déploiement des enquêteurs de la CPI au Mali, le procureur de la CPI souhaita l’intervention du président du Burkina Faso dans la résolution de la situation au Kenya [351].

Maintien de la paix[modifier | modifier le code]

Depuis 1993, des troupes provenant du Burkina Faso sont intervenues sur plusieurs théâtres africains dans des opérations de maintien de la paix [352]. Dans un cadre bilatéral, le pays a contribué au maintien de la paix au Togo et au Niger [353]. A travers la participation des troupes burkinabè à la Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la CEDEAO (ECOMOG) le Burkina a participé à des opérations de maintien de la paix au Libéria et en République Démocratique du Congo [354]. En RDC l'envoi d'observateurs militaires est décidée par la loi 017-2000/AN du 26 juin 2000.

Le Burkina Faso a également participé dans un cadre multilatéral à des opérations en République centrafricaine, au Burundi et en Haïti [355]. En Centrafrique, la première participation à la mission d'opérations de la paix (MISAB) du contingent burkinabè se fait sur la base de la loi 009/97/ADP du 4 février 1997.

La contribution burkinabè à la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) est réalisée à partir de la loi 018/99/AN du 4 mai 1999.

À partir de 2009, le Burkina Faso a participé à des bataillons conjoints ONU-Union Africaine au Darfour et au Mali, déployant 8 445 hommes et femmes sur les théâtres d’opérations [356]. Le Burkina Faso était alors, le quatrième pourvoyeur de troupes pour les opérations de maintien de la paix sur le continent [357]. Il a également contribué aux forces de police [358].

Alors que le Nigeria et le Sénégal constituaient les principales forces de maintien de la paix, le Burkina Faso a retenu l’attention de la communauté internationale grâce à son professionnalisme et à sa discipline [359].

Combattre le terrorisme[modifier | modifier le code]

Compaoré était un indispensable allié sahélien pour l’Occident, menant discrètement mais efficacement la bataille contre le terrorisme et la criminalité dans la région. Avec ses plus proches conseillers, il a négocié la libération de plusieurs otages occidentaux détenus par des groupes islamistes dans la région saharo-sahélienne [360]. Le Burkina Faso a également accordé des facilités à des détachements de forces d’opérations spéciales françaises et des forces spéciales de l’Armée de l’air américaine, qui effectuaient des missions de surveillance à travers le Sahel [361].

Le 26 septembre 2013, lors d’une réunion de haut niveau des Nations Unies concernant le Sahel, Compaoré a exprimé sa vision quant à la façon de combattre le terrorisme, les rebellions et la criminalité transfrontalière dans le Sahel [362]. Il estimait qu’il fallait dépasser la vision répandue qui consistait à considérer qu’il suffit de dépenser beaucoup d’argent et de déployer une force militaire importante pour résoudre les problèmes. Au contraire, il faut engager un dialogue entre les parties prenantes pour permettre une meilleure compréhension des problèmes spécifiques auxquels les régions et les pays sont confrontés.

Selon Compaoré,

« dans de nombreux pays d’Afrique, les tensions politiques intérieures et la faiblesse des institutions contribuent à la montée du terrorisme et de la criminalité. Par conséquent, les États africains doivent s’assurer que, dans leurs propres pays, une gouvernance politique et économique appropriée et inclusive soit mise en œuvre. Dans le cas contraire, l’État échouera, comme cela a été le cas au Mali et au Nigeria [363] ».

Les relations avec les États-Unis[modifier | modifier le code]

A la Maison Blanche, 16-07-2008

Les relations entre les États-Unis et le Burkina Faso se sont constamment améliorées grâce aux nombreux efforts de médiation pilotés par le président Compaoré qui ont permis aux africains de résoudre entre eux leurs problèmes [364]. Lorsque Compaoré a effectué sa première visite à la Maison Blanche, le 16 juillet 2008, le président George W. Bush l’a personnellement remercié d’être

« une force constructive pour la paix et la stabilité dans la région, partageant les objectifs de faire avancer la démocratie et les droits de l’homme en Afrique, notamment au Zimbabwe et au Soudan [365]. »

Les succès enregistrés par le Burkina Faso en matière de gouvernance et dans la mise en œuvre de politiques économiques rigoureuses ont permis l’octroi, en 2009, par l’Agence gouvernementale américaine Millenium Challenge Corporation d’un programme Compact de 484 millions de dollars qui furent investis dans l’irrigation des terres, la construction de routes, la réforme de l’agriculture et l’éducation [366]

En 2013, la coopération militaire entre les États-Unis et le Burkina Faso a été mutuellement qualifiée d’exemplaire et dynamique, comme l’affirmaient le Président Blaise Compaoré et le Secrétaire de la Défense Charles Hagel, lors de leur rencontre le 23 septembre 2013 [367].

Avec le Min. de la Défense Chuck Hagel au Pentagon, 23-09-2013 130923-D-BW835-090

En 2014, les États-Unis étaient le partenaire au développement le plus important du Burkina Faso [368].

Blaise a fait du Burkina une marque déposée[modifier | modifier le code]

Au fil des ans, Compaoré a développé une sorte « d’entreprise de la médiation », qui a généré des dividendes politiques et économiques pour le pays [369]. Ces succès rencontrés en matière de médiation ont permis de renforcer les relations avec les partenaires au développement. Par ailleurs, ils ont facilité l’accès aux opportunités d’affaires pour les entrepreneurs burkinabè dans la région. Enfin, le prestige diplomatique de Compaoré s’est traduit par la nomination de responsables burkinabè à des postes clés dans les institutions régionales et internationales, étendant ainsi l’influence du Burkina Faso [370].


Steve Ballmer - CEO Microsoft corporation

Ouaga 2000, le nouveau quartier entièrement conçu dans les années 1990 selon la vision qu’avait Compaoré d’une capitale du XXIème siècle, a hébergé plusieurs grandes rencontres et conférences internationales, comme le Sommet France-Afrique en 1996, le Sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) de 1998, le Sommet des pays de la Francophonie en 2005 ainsi que la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de 1998 [371].

Le quartier est également devenu le lieu où Microsoft avait l’habitude d’organiser, depuis 2008, une conférence annuelle sur les meilleures pratiques des TICs en Afrique [372]. De nombreuses autres conférences avec la participation de chefs d’État ou d’autres dirigeants de premier plan se tenaient régulièrement dans la capitale.


Affaires et Accusations[modifier | modifier le code]

Le gouvernement du Président Compaoré traversa deux crises internes majeures en 25 ans, l’Affaire Norbert Zongo et la crise de 2011. Mais le décès brutal de son prédécesseur, le Président Thomas Sankara, déclencha une controverse politique qui, de nos jours encore, continue d’affecter Blaise Compaoré [373]. Thomas Sankara a été tué en 1987 lors du coup d’État qui amena Blaise Compaoré à la présidence du Burkina Faso jusqu'en 2014 [374].

L’Affaire Thomas Sankara[modifier | modifier le code]

Le 5 avril 2006, le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU rejeta et classa selon sa décision n° CCPRI/C/86/D/1159/2003, six des huit arguments avancés par la partie accusatrice, représentée par la veuve de Sankara. Madame Sankara accusait l’État du Burkina Faso de ne pas avoir enquêté sur le décès de Thomas Sankara, et à fortiori ne pas avoir poursuivi les coupables [375]. Ces griefs ne furent pas contestés par l’État [376].

Selon le Pacte international relatif aux droits civiques [377] et politiques ratifié par le Burkina Faso en 1999, seuls deux des huit éléments avancés par l’Accusation furent maintenus par la Commission des Nations Unies, d’après les articles 7 et 14 traitant de l’interdiction de la torture et de l’égalité devant la justice [378]. La décision de la Commission des Nations Unies fut la suivante : l’Etat du Burkina Faso fut tenu de confirmer le lieu d’inhumation de Thomas Sankara, et de compenser Madame Sankara pour le traumatisme subi [379]. La Commission des Nations Unies ordonna à l’Etat du Burkina Faso de lui fournir, sous 90 jours, les détails des mesures prises par le Burkina Faso concernant l’identification officielle du lieu d’enterrement de Thomas Sankara, et les indemnités prévues en compensation du préjudice moral causé à sa veuve [380].

Le Burkina Faso s’est conformé à la décision de la Commission des Nations Unies [381].

Pendant le régime de transition, le tribunal militaire Burkinabè lança le 4 décembre 2014, un mandat d’arrêt international à l’encontre de Blaise Compaoré, qui s’était exilé en Côte d’Ivoire, après avoir démissionné le 31 octobre 2014 [382]. Il fut mis en examen pour son implication présumée dans l’assassinat de Thomas Sankara, dans le cadre de l’enquête ouverte fin mars 2015 par les autorités de transition du Burkina Faso. Le mandat d’arrêt international fut annulé le 28 avril 2016 par la Cour Suprême [383].

L’Affaire Zongo[modifier | modifier le code]

Les allégations sur le meurtre de Norbert Zongo ont été l’une des rares fois où le pouvoir de Compaoré a été véritablement contesté et inquiété [384].

Le 13 décembre 1998, de violentes protestations anti-gouvernement secouèrent le pays suite à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo [385]. Zongo dirigeait son propre hebdomadaire, L’Indépendant, connu du public Ouagalais pour ses enquêtes controversées. Dans un article paru plus tôt cette année-là, le journal accusait le Régiment de sécurité présidentielle (RSP) d’avoir torturé à mort David Ouédraogo, le chauffeur de François Compaoré, le frère du Président, le 18 janvier 1998 dans leurs baraquements [386]. Les membres du RSP enquêtaient sur le vol d’une somme en espèces ayant appartenu à l’épouse de François Compaoré. [387].

Suite à la mort violente de Zongo, l’administration Compaoré traversa la pire crise politique qu’elle ait connue jusqu’alors [388].

Depuis les années 80, les Burkinabè étaient las des violences et meurtres commis par les soldats et civils des Comités pour la Défense de la Révolution (CDR) sous les régimes militaires [389]. Le sentiment de frustration augmentait à mesure que les forces armées et de l’ordre continuaient de se comporter violemment en toute impunité. D’importantes manifestations furent organisées par l’opposition et les organisations des droits de l’homme pour protester contre la violence et l’impunité [390].

Au même moment, le Président Compaoré assistait à un sommet sur la situation des réfugiés au Soudan. Dès son retour à Ouagadougou, il instaura une Commission d’Enquête Indépendante (CEI) composée de personnalités respectées pour leurs valeurs morales [391]. Il demanda à Robert Ménard, fondateur et président de Reporters sans Frontières, de faire partie de la commission, lequel accepta [392].

Le meurtre de Zongo ouvrit une brèche dans laquelle s’engouffrèrent les partis de l’opposition, les organismes des droits de l’homme, les groupes de citoyens et les représentants des médias pour mettre en évidence le manque d’implication du gouvernement dans la répression des violences commises par ses propres forces armées [393]. Les manifestations continuèrent pendant la première partie de l’année 1999.

Le rapport de la CEI conclut ainsi :

« en ce qui concerne les auteurs du crime, la Commission d’Enquête Indépendante ne dispose pas de preuves formelles permettant de les désigner. Elle a cependant relevé des contradictions et incohérences dans les auditions d’un certain nombre de personnes suspectées en relation avec leur emploi du temps du 13 décembre 1998. Cela n’en fait pas des coupables mais des sérieux suspects [394]. »

Les six suspects appartenaient aux Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP). Le RSP est composé de plus de 1 200 hommes dont 150 hommes étaient affectés à la sécurité du Président de la République. Les autres s’occupaient notamment de la lutte contre le terrorisme.

L’agitation anti-gouvernementale s’intensifia. Parallèlement à la procédure judiciaire et afin d’apaiser les manifestations violentes du Collectif des organisations démocratiques de masses et de partis politiques, Compaoré créa, le 21 mai 1999, un Conseil des sages composé de 16 membres, dont 3 chefs d’état à la retraite : Sangoulé Lamizana, Saye Zerbo et Jean-Baptiste Ouédraogo [395].

Le Conseil des sages avait comme tâche de formuler des recommandations afin d’instaurer un climat de réconciliation et de paix [396]. Suite au rapport du Conseil des sages, un gouvernement d’unité nationale fut mis en place [397] et en novembre 1999, Compaoré créa deux nouveaux organismes : le Conseil consultatif sur les réformes politiques et la Commission vérité justice pour la réconciliation nationale, chargés de faire des propositions concrètes pour résoudre la crise persistante [398].

La mort de Zongo engendra d’importantes réformes politiques. Une commission électorale indépendante fut créée et le code électoral revu [399]. Un système de bulletin unique fut également mis en place afin d’améliorer l’exactitude et la transparence des dépouillements officiels de vote pour les élections de 2002 à venir [400]. Par ailleurs, les partis politiques ayant un candidat aux présidentielles de 2002 purent bénéficier de financements publics, et les dirigeants de l’opposition se virent désormais nommés au poste de troisième vice-président à l’assemblée nationale. Le décès tragique de Zongo en 1998 eut pour conséquence de mettre en lumière certaines défaillances dans l’administration Compaoré, et donna lieu à des élections législatives plus transparentes et équitables en 2002 [401].

Suite aux recommandations du Conseil des sages, Compaoré organisa également la Journée nationale du pardon dans le but de rectifier les erreurs commises par tous les régimes ayant été au pouvoir au Burkina. Lors de cette Journée du 30 mars 2001 à laquelle participèrent les trois anciens Présidents encore vivants, Blaise Compaoré demanda pardon, en son nom et au nom de tous ses prédécesseurs, à toutes les victimes et à leurs familles pour les violences politiques et renvois injustifiés commis depuis l’indépendance du pays en ces termes:

« Peuple du Burkina Faso, en cet instant solennel, en notre qualité de Président du Faso assurant la continuité de l’Etat, nous demandons pardon et exprimons nos profonds regrets pour les tortures, les crimes, les injustices, les brimades et tous autres torts commis sur des Burkinabè par d’autres Burkinabè, agissant au nom et sous le couvert de l’Etat, de 1960 à nos jours » [402].

Un fonds d’indemnisation fut créé en faveur de la famille des 106 victimes de la violence politique identifiées depuis 1960, Thomas Sankara inclu. Chaque famille recevait 20 millions de FCFA (30 490 €) comme indemnisation pour la victime ainsi que 2 millions de FCFA (3 049 €) par veuve et 1 million de FCFA (1 524 €) par chaque enfant de la victime soit en moyenne 30 millions de FCFA (45 735 €) par victime. A cet effet, 4 144 091 108 FCFA ont été débloqués pour dédommager les victimes ou leurs ayants-droits. Au 30 avril 2009, 3 919 477 437 FCFA avaient été remis à des victimes [403].

Issue de l’Affaire Norbert Zongo : Marcel Kafando et le Sergent Edmond Koama furent condamnés à vingt années d’emprisonnement et le soldat Ousséni Yaro, à dix années d’emprisonnement. Un seul des six suspects identifiés par la commission d’enquête indépendante fut reconnu coupable dans le cadre du meurtre de Zongo ; Marcel Kafando fut inculpé pour assassinat et incendie criminel en février 2001. Mais en juillet 2006, l’affaire fut rejetée pour manque de preuve, après qu’un témoin-clé eut retiré sa déposition sur laquelle reposait l’accusation.

L’Affaire Zongo permit d’ouvrir de nouveaux espaces de liberté jusqu’alors inexistants. L’organisation de la société civile fut améliorée, et les citoyens gagnèrent en assurance pour réclamer le respect de leurs droits [404].

Durant l’ère Compaoré, le gouvernement n’a jamais interdit la moindre manifestation, et n’a jamais détenu de prisonniers politiques [405].

Le rapport de la Commission d’Enquête Indépendante est consultable par tous sur Internet [406].

Accusations de soutien aux « Forces Nouvelles » en Côte d’Ivoire[modifier | modifier le code]

Compaoré fut parfois accusé d’avoir apporté son soutien aux rébellions qui secouèrent l’Afrique de l’Ouest, en particulier celle qui ébranla la Côte d’Ivoire voisine. La révolte des Forces Nouvelles (FN) débuta avec la propagande ethnique menée par Laurent Gbagbo, alors en route vers le pouvoir suprême, contre les Ivoiriens du Nord et les Burkinabè [407]. Dès lors, les conflits ethniques qui sévissaient depuis la fin des années 1990 s’envenimèrent.

Le 19 septembre 2002, des groupes de rebelles attaquèrent trois villes simultanément, dont Abidjan ; ils abandonnèrent cependant le siège de la capitale économique ce même jour. Le 20 septembre 2002, la Côte d’Ivoire fut divisée entre les rebelles au nord, de confession principalement musulmane, et les loyalistes chrétiens au sud [408].

Dans son livre intitulé Wars, Guns and Votes, Paul Collier laisse entendre que Compaoré aurait également financé la milice armée Les Jeunes Patriotes de Gbagbo, lorsque ce dernier était encore leader de l’opposition car, selon Paul Collier, Compaoré était remonté contre le Président Robert Gueï à cause du parti pris xénophobe adopté, dans un revirement politique, par ce dernier [409].

La xénophobie et les conflits ethniques firent leur apparition dans les années 1990 lorsque l’économie ivoirienne, alors très dépendante des prix des matières premières, commença à s’affaiblir. Avant cela, la stratégie de croissance mise en œuvre par le Président Félix Houphouët-Boigny entre l’indépendance et 1980 reposait notamment sur l’immigration [410]. Au début des années 1980, 40 % de la population active était composée d’immigrants, dont une majeure partie de Burkinabè [411].

La crise commença en Côte d’Ivoire avec le décès de son président tout-puissant, Houphouët-Boigny [412]. Un climat anti-Burkinabè s’installa alors et prit des proportions inquiétantes avec l’arrivée au pouvoir de Gbagbo [413]. Crimes, meurtres, massacres, enlèvements, viols, tortures et humiliations devinrent le quotidien des Burkinabè résidant et travaillant depuis des générations en Côte d’Ivoire [414].

Avec plus de 3 millions de Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire - les estimations de leur nombre variaient entre 15% et 30 % des 20,3 millions d’habitants en Côte d’Ivoire [415] -, Compaoré avait toute raison à œuvrer pour garantir leur sécurité [416]. En 2003, le Premier Ministre du Burkina Faso annonça qu’entre 2001 et 2002 un exode massif de Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire avaient regagné la patrie de leurs ancêtres [417]. Les autorités burkinabè redoutaient le retour en catastrophe de plus de 2 millions de réfugiés risquant alors de déstabiliser l’un des pays les plus stables d’Afrique [418].

L’intervention de la France en Côte d’Ivoire, avec son dispositif militaire « Licorne », pour protéger ses 1 000 citoyens résidant sur place, ne fut jamais contestée par la communauté internationale [419]. La communauté burkinabè, elle dépassait les 3 millions de personnes. Le Président Compaoré ne pouvait pas rester immobile dans cette question de survie des Burkinabè et de son pays que de forts liens historiques, culturels et économiques liaient à la Côte d’Ivoire [420]. Il prend le devant et le 4 mars 2007, le Président Laurent Gbagbo et le chef rebelle des Forces Nouvelles, Guillaume Soro signèrent l’Accord Politique de Ouagadougou, négocié par Blaise Compaoré mandaté en tant que médiateur par la CEDEAO [421].

Suite à l’Accord de Ouagadougou, Soro fut nommé premier ministre, un calendrier pour le processus de désarmement fut adopté et une carte nationale d’identité fut attribuée à chaque personne née sur le territoire [422].

Les compatriotes du Président Compaoré appréciaient beaucoup ses prises de position sur la crise en Côte d’Ivoire et sa popularité en sortit grandement renforcée [423]. Déjà en 2002, après la tentative manquée de coup d’État en Côte d’Ivoire, Compaoré facilita le dialogue inter-ivoirien en apaisant les tensions politiques.

Comme l’indiquait RFI en janvier 2003:

« Des dizaines de milliers de ses compatriotes étaient sortis le vendredi 24 janvier pour le soutenir et l’accompagner jusqu'à l’aéroport avant son départ pour le sommet de Paris sur la crise ivoirienne. Même scénario à son retour ce lundi 27 où les Burkinabè lui ont encore réservé une haie d’honneur tout au long des deux kilomètres de l’avenue Kwamé Nkrumah, soit depuis l’aéroport jusqu’à la place des Nations unies [424] ».

Tentatives de destitution[modifier | modifier le code]

La crise de 2011 : mutinerie de l’armée[modifier | modifier le code]

Le régime Compaoré vacilla pour la première fois lors d’une mutinerie de l’armée en avril 2011. Deux évènements précurseurs en 2006 furent à l’origine de cette mutinerie qui provoquèrent un sentiment de rancœur parmi les rangs de l’armée [425].

Premièrement, en janvier 2006, des soldats à la retraite manifestèrent contre leurs conditions de vie, protestant notamment contre une retraite à l’âge de 40 ans jugé trop jeune pour une mise en inactivité. Deuxièmement, début 2006, des incidents très violents éclatèrent entre la police et l’armée suite à un règlement de comptes entre policiers et militaires après une agression de policiers sur des militaires lors d’une manifestation culturelle [426].

Dans un tel climat de tensions et de frustrations, la corruption au sein des élites de l’armée et les insuffisances dans le processus de recrutement firent le lit d’une indiscipline grandissante parmi les militaires [427].

Quand le décès de l’élève Justin Zongo, le 20 février 2011, lors d’un interrogatoire de police à Koudougou déclencha une vague des protestations des jeunes dans plusieurs villes, une mutinerie au sein de l’armée s’ensuivit [428].

L’Association nationale des étudiants du Burkina (ANEB) organisa une marche le vendredi 11 mars 2011, dont l’objectif était de remettre une déclaration au directeur général de la police nationale (DGPN) [429]. Cette manifestation dégénéra en confrontations violentes avec la police. Certains éléments de l’armée profitèrent de cette crise pour lancer une mutinerie, perpétrant de graves actes de vandalisme [430]

La mutinerie s’étendit à tout le pays, instaurant un climat de grande insécurité [431]. En effet, lorsque la mutinerie éclata en 2011, les soldats refusèrent de discuter avec leurs supérieurs hiérarchiques. Toutefois, des discussions ont eu lieu entre un groupe de soldats et le général Honoré Nabéré Traoré au camp militaire Sangoulé Lamizana.

Après plusieurs jours de troubles pendant lesquels les mutins pillèrent des magasins, bloquèrent des rues et violèrent plusieurs femmes [432], cette rébellion fut finalement matée par le Régime de sécurité présidentielle (RSP), et les derniers coups de feu tombèrent à Bobo Dioulasso.

Pour résoudre la crise, Blaise Compaoré multiplia les rencontres avec les chefs militaires et les hommes de rang, avant de décider du limogeage de tous les chefs d’état-major hormis le général Gilbert Diendéré, son Chef d’Etat-major particulier. Des centaines de soldats furent arrêtés et jugés en 2012, et des réformes radicales furent mises en place au sein de l’armée [433].

Par ailleurs, très vite, Blaise Compaoré rencontra le général Honoré Nabéré Traoré afin de discuter de la situation. Le général Honoré devint le nouveau Chef d’Etat-major des Armées, et le Président Blaise Compaoré occupa désormais aussi la fonction de Ministre de la Défense le 20 avril 2011 [434]. Le calme revint définitivement dans les rangs de l’Armée suite à la décision de limoger 566 mutins dont 346 furent déférés devant la justice et incarcérés [435].

Quant à l’affaire Justin Zongo, fait déclencheur de la crise de 2011 : le procès de trois policiers inculpés s’est tenu le 22 août 2011. Ils furent condamnés à 8 et 10 ans d’emprisonnement ferme [436].

Le général Honoré Nabéré Traoré prit le pouvoir le 31 octobre 2014 [437]. Il fut destitué le lendemain par le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, qui s’autoproclama premier chef d’Etat de la transition le 1er novembre 2014, devenant ainsi Président du Faso [438].

La démission du Président Blaise Compaoré[modifier | modifier le code]

Les événements qui se sont succédés la dernière semaine d’octobre de 2014 au Burkina Faso ont surpris le monde entier, à commencer par les Burkinabè eux-mêmes [439]. Celui qui fut durant trois décennies l’un des acteurs les plus influents de la scène africaine selon le quotidien français Le Monde [440], démissionna le 31 octobre suite à une révolte populaire contre un président démocratiquement élu et un coup d’Etat de son chef d’Etat-major général des armées Honoré Nabéré Traoré qui sera à son tour déchu la même soirée par le lieutenant-colonel Isaac Zida [441]: The Economist.

L’origine de sa destitution, le naam [442].[modifier | modifier le code]

Blaise Compaoré avait pris le pouvoir en octobre 1987 [443]. Il a été élu au suffrage universel en 1991 puis réélu à trois reprises lors de scrutins de plus en plus ouverts [444].

Suite à la révision constitutionnelle de 2000, la Constitution prévoyait désormais une limite du nombre de mandat présidentiel, ce qui empêchait le Président Compaoré de se représenter aux élections présidentielles prévues en novembre 2015 [445].

L’amendement de l’article 37 de la Constitution, qui limite les mandats présidentiels à deux quinquennats, est néanmoins autorisé par la Constitution. En effet, l’article 164, alinéa 3 de la Constitution prévoit la possibilité de la réviser, soit par référendum, soit en obtenant trois quarts des votes des députés de l’Assemblée nationale. Dans ce second cas, le gouvernement devait donc recueillir 96 votes favorables sur les 127 députés [446].

La Charte africaine de la démocratie des élections et de la gouvernance de l’Union Africaine (UA), préconise de limiter l’amendement de la Constitution, sans pour autant l’interdire, y compris par référendum. Elle stipule, dans son l’article 10.2., que

« les États membres de l’UA doivent s’assurer que le processus d’amendement ou de révision de leur Constitution repose sur un consensus national obtenu, si nécessaire, par référendum [447]».

Le 7 juillet 2013, d’importantes manifestations se sont tenues à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso, la deuxième plus grande ville du pays, réclamant l’amendement de la Constitution afin que le Président Compaoré puisse participer aux élections de 2015.

Blaise Compaoré n’a jamais caché son opinion selon laquelle le Burkina Faso avait encore besoin d’un homme fort à sa tête [448], pour faire face à l’instabilité politique qui gagnait les pays voisins et les menaces terroristes qui se multipliaient dans le Sahel [449] avant de passer la main à la nouvelle génération de femmes et hommes politiques.

Le 12 décembre 2013, à l’occasion de la fête de l’indépendance du Burkina Faso à Dori, dans le nord du pays, le Président Compaoré annonçait lors d’une conférence de presse qu’il envisageait d’organiser un référendum si la classe politique ne parvenait pas à d’accorder s’il convenait d’amender– ou non – l’article 37 de la Constitution [450].

Il souhaitait passer la main à une nouvelle génération de leaders politiques, plus jeunes, pour lui succéder, en écartant l’establishment politique existant, composé de ses anciens ministres comme Roch Kaboré et Zéphirin Diabré, pour instaurer une véritable ère nouvelle après son départ. Pour ces raisons, il avait besoin d’un dernier mandat supplémentaire.

Le schisme entre Compaoré et les caciques du pouvoir[modifier | modifier le code]

De ce fait, trois semaines plus tard, le 5 janvier 2014, les caciques du parti au pouvoir – Roch Kaboré, président de l’Assemblée nationale pendant plus de 10 ans et souvent considéré comme le successeur de Blaise Compaoré, Salif Diallo, le tout-puissant ancien ministre de l’Agriculture de Compaoré et son bras droit pendant plus de 20 ans, et Simon Compaoré, maire de Ouagadougou pendant 17 ans – le quittaient pour créer un nouveau parti, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) [451].

Puis, certains membres du gouvernement laissaient entendre qu’une révision constitutionnelle serait envisageable par référendum. Le 21 juin 2014, un immense événement pro-référendum fut organisé dans le plus grand stade de Ouagadougou, d’une capacité de 35 000 personnes, bondé ce jour-là [452].

Le Conseil des sages recommande une transition de deux ans[modifier | modifier le code]

Pour préserver l’harmonie et la compréhension mutuelle entre les citoyens de tout bord politique confondu, un mérite reconnu à Blaise Compaoré tant par ses admirateurs que par ses détracteurs, le Président convoquait un Conseil des sages qui, suivant la tradition africaine, était chargé de faciliter le dialogue et le consensus entre la classe politique, les personnalités influentes et la société civile autour de cette question d’intérêt national, à savoir la modification – ou pas – de l’article 37 de la Constitution [453].

Ce conseil consultatif était composé de diverses personnalités indépendantes et respectées. Il était dirigé par l’ancien chef d’Etat, le médecin-commandant Jean-Baptiste Ouédraogo [454].

Le Conseil des sages s’est heurté au boycott de l’opposition. Compte tenu de ce boycott et après avoir entendu toutes les autres parties prenantes, le Conseil des sages décidait de recommander une transition politique progressive, d’une durée de 2 ans, pour préserver la stabilité et les institutions du pays ainsi que sa croissance économique.

Suite au rejet des conclusions du Conseil des sages par une partie de la classe politique, le Président Compaoré rencontrait l’ensemble des leaders politiques pour leur demander de trouver un consensus qui garantirait au Burkina une transition démocratique [455]. Ce dialogue n’a pas abouti [456].

L’Assemblée nationale en cendres[modifier | modifier le code]

De ce fait, le 21 octobre 2014, le gouvernement annonçait qu’il soumettrait à l’Assemblée nationale un projet d’amendement de l’article 37 de la Constitution, assuré du soutien de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), le troisième parti politique burkinabè [457].

Grâce à ce soutien, Blaise Compaoré pouvait compter sur 99 votes favorables : 70 votes du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti au pouvoir, 18 votes de l’ADF/RDA et 11 de la Convention des forces républicaines (CFR) [458]. Si les députés de ces partis et groupes politiques suivaient les instructions de vote, le projet d’amendement serait approuvé par plus de 96 votes, soit la majorité qualifiée nécessaire pour modifier la Constitution sans recourir au référendum [459].

Suite à l’annonce du projet de révision de la Constitution, des protestations ont eu lieu à Ouagadougou les 21 et 22 octobre 2014. Les accrochages et les affrontements entre les forces de l’ordre et les opposants à la modification de la Constitution s’intensifiaient le 27 octobre à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso. Le leader de l’opposition Zéphirin Diabré (UPC) appelait la population à défiler en signe de protestation le 28 octobre [460].

Toutes les manifestations, fussent-elles de masse, furent autorisées par le gouvernement, chose assez rare sur le continent africain et dans le monde. Certains considèrent même que, ironiquement, la chute du Président Compaoré résulta pour partie de sa politique d’ouverture pour faire émerger une presse libre et critique, y compris sur les réseaux sociaux, une société civile dynamique et un débat politique riche, de plus en plus nourri par les frustrations de la jeunesse urbaine dont la croissance explose [461].

Le CDP, le parti au pouvoir, ne disposant pas de la majorité nécessaire pour faire passer seul l’amendement de la Constitution, le débat prévu le 30 octobre à l’Assemblée nationale s’annonçait houleux et riche en marchandages politiques avant l’éventuelle adoption finale [462].

Les délibérations n’ont jamais pu s’achever et le vote parlementaire n’a pas eu lieu car le 30 octobre, jour de présentation du projet controversé, une foule de manifestants faisait irruption dans l’hémicycle, y mettant le feu. L’incendie provoqua la fuite des députés. L’Assemblée nationale, des hôtels, des magasins et des habitations étaient détruits par le feu par cette vague de protestation aussi soudaine que violente [463].

Ce jeudi 30 octobre, les tensions atteignaient un tel niveau que même l’annonce de l’abandon du projet de révision constitutionnelle faite par le Premier ministre Luc-Adolphe Tiao, ne réussissait pas à calmer la foule de protestataires, qui saccageait les locaux de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), avant de brûler la mairie de la capitale et plusieurs autres bâtiments publics [464].

Peu de temps après, des bandes de jeunes s’attaquaient aux résidences privées d’hommes politiques [465] telles que celle du Docteur Assimi Kouanda, émérite Professeur d’Histoire et Islamologue, Secrétaire général du parti au pouvoir CDP et proche de Compaoré, dont les milliers de manuscrits historiques sur l’Islam dans le Sahel partaient en flamme et dont les huit chevaux étaient brulés vifs.

Alassane Ouédraogo, un des députés de l’opposition (Le Faso Autrement), déclarait à l’agence Associated Press « la situation est incontrôlable parce que les manifestants ne veulent écouter personne » [466]. Les explosions de violence touchaient également d’autres villes du pays, notamment Bobo-Dioulasso où de nombreux magasins et commerces étaient pillés [467].

En moins de 48 heures, 14 biens publics et 260 biens privés étaient pillés puis détruits par des incendies volontaires. Ce chaos provoquait 19 pertes en vie humaine [468].

Le soir du 30 octobre 2014, les violences se poursuivaient malgré la proclamation de l’état d’urgence sur tout le territoire national par le Président. Les manifestants gagnaient le palais présidentiel de Kosyam, réclamant le départ de Blaise Compaoré. Ce dernier recevait trois d’entre eux dans son bureau, dont Hervé Ouattara, le leader de la Coalition anti-référendum . A leur demande de démission immédiate, le Président répondait que la responsabilité de sa charge et son devoir en tant que Président lui imposaient de préparer sa transition, en faisant sortir le pays du chaos dans lequel il se précipitait. La délégation repartait insatisfaite [469].

Ensuite, le Chef d’Etat-major général des armées, le général Honoré Nabéré Traoré, prenait les devants en déclarant la dissolution de l’Assemblée nationale et du gouvernement. Un couvre-feu national fut instauré de 19h à 6h. Il promit un gouvernement d’union nationale et l’organisation d’élections dans un délai de douze mois [470].

Après quelques heures de confusion, personne ne sachant où le Président se trouvait l- des rumeurs folles circulaient sur son compte sur les réseaux sociaux tandis que les informations dans les médias parlaient de coup d’État [471] -, Blaise Compaoré faisait une déclaration à la télévision nationale. Il confirmait la dissolution du gouvernement, annonçait la levée de l’état de siège et indiquait qu’il allait entamer des discussions avec l’opposition politique et la société civile en vue de former un gouvernement d’union nationale chargé d’organiser des élections. Le Président annonçait également l’abandon du projet de révision constitutionnelle et promettait qu’à la fin de la période de transition qu’il superviserait, il transmettrait le pouvoir à son successeur [472]. Le département d’État américain saluait cette décision [473].

Malgré les appels au calme, des manifestations pour le départ immédiat du Président se déroulaient le vendredi 31 octobre 2014 [474]. Bénéwendé Sankara, l’un des chefs de l’opposition, déclarait que le départ immédiat du Président était une condition non-négociable [475].

Le pillage s’intensifiait, gagnant différentes régions du Burkina Faso. Les protestataires, les émeutiers et les membres de l’opposition, qui avaient appelé aux manifestations massives sur les réseaux sociaux, finissaient par atteindre leur objectif. À midi, dans un communiqué officiel, le Président Compaoré annonçait sa démission pour « préserver les acquis démocratiques, ainsi que la paix sociale » et déclarait « la vacance du pouvoir en vue de permettre la mise en place immédiate d’une transition ». Il précisait également que celle-ci devait « aboutir à des élections dans un délai de 90 jours maximum » [476].

Finalement, le compromis soigneusement élaboré n’a pas paru suffisant aux yeux de certains membres de l’opposition, qui appelaient les foules, sur les réseaux sociaux, à descendre dans les rues calcinées de la capitale le vendredi 31 octobre.

Face à la perspective d’une vague de violence encore plus importante [477], Blaise Compaoré prit la décision de démissionner, en appelant dans son discours à la nation, le peuple burkinabè à la retenue et à l’unité afin que les acquis démocratiques soient préservés aux Burkina et que l’avenir des générations futures ne soit pas hypothéqué par cette crise [478].


La prise du pouvoir par l’armée[modifier | modifier le code]

Sa démission a été immédiatement suivi par la prise de pouvoir inconstitutionnelle de l’armée [479]. D’abord, par le chef d’Etat-major des armées, le général Nabéré Honoré Traoré [480] qui le même soir était remplacé par le lieutenant-colonel Isaac Zida. Ce dernier s’autoproclamât à son tour le 1er novembre le chef d’Etat de la transition [481]. Les déclarations du général Nabéré Honoré Traoré sont "caduques", ajoutait le lieutenant-colonel Zida lors d'une interview [482]. Le Burkina Faso aura connu trois dirigeants en moins de vingt-quatre heures, entre vendredi 31 octobre et samedi 1er novembre.

Le 3 novembre 2014, l'Union Africaine appela à mettre en place une « transition dirigée par des civils et consensuelle. Elle a en outre

« déploré la déclaration de l’armée à travers laquelle elle a suspendu la Constitution et a pris le pouvoir, constituant un coup d’Etat [483]».


Les médiations de Compaoré dans plusieurs conflits dans la région, avaient placé son pays comme un partenaire incontournable dans la résolution de crises en Afrique [484]. Le Burkina Faso considéré comme l’un des rares pays stables dans une région secouée par des crises sécuritaires, politiques et sanitaires, venait à son tour de basculer [485].

Dans une interview accordée à Jeune Afrique le 31 octobre 2014, Compaoré disait à propos de sa démission

« Ils voulaient que je parte, je suis parti. Si le pays va mieux, et c’est tout ce qui m’importe, ils auront eu raison. L’Histoire nous le dira [486] ».

Principales Distinctions honorifiques [487][modifier | modifier le code]

  • Il reçoit la stèle d’Hiroshima pour son engagement en faveur de la Paix à Ouagadougou, en décembre 1997
  • Diplôme d'honneur et de mérite de la Conférence des institutions d'enseignement et de recherche économique et de gestion en Afrique (CIERA), 2005
  • Commandeur de l'Ordre international des Palmes académiques du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), le 29 avril 2005 puis Grand-Croix en 2012 [488]
  • Docteur Honoris Causa de l'Institut International de l'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement 2iE, 2009
  • Médaille de la gloire de la Fondation pour la démocratie en Afrique pour les efforts accomplis par le Burkina Faso sous sa direction dans le domaine de la sécurité alimentaire, la bonne gouvernance et son leadership dans la sous-région en sa qualité de facilitateur dans la résolution des conflits, 2010 [489]
  • Grand-croix de l’Ordre National du Mérite de Guinée, en reconnaissance, notamment, de sa contribution personnelle déterminante dans la transition engagée en Guinée, 2010
  • Collier d’Or de la grande-croix de la Fédération internationale de volley-ball et le Collier d’Or de la Confédération africaine de volley-ball, 2011
  • Prix CIVIPAX pour l'Afrique de l'Ouest/Espace UEMOA, le15 décembre 2007
  • Citoyen d'honneur de la ville de Yamoussoukro, le16 septembre 2009
  • Collier d’or de la Confédération africaine du Hand-ball (CAHB), 2012
  • Lauréat du Prix de la Fondation Crans Montana pour ses actions en faveur de la paix, de la démocratie et du développement dans son pays et en Afrique, [491]

Références[modifier | modifier le code]

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  37. http://www.economist.com/node/13337926 Voir aussi, Basile Guissou, Burkina Faso, un espoir en Afrique, l’Harmattan, (Paris 1995, pp 75-76) les propos du parlementaire italien Marci Pannella, en 1984, permettent de se faire une idée sur la fin du CNR. “Monsieur le Président, écoutez-moi bien. Je viens juste de vous connaître. Je ne connais pas Blaise Compaoré et les autres dirigeants. Si vous refusez d’élaborer et adopter une constitution et de vous faire élire, sachez que vous vous tuerez entre vous. Les morts seront présentés comme les bons et les vivants comme les méchants, par les esprits simples…La vérité sera ailleurs. Elle est inscrite dans la logique de votre action commune. Vous êtes en train de jouer une tragédie grecque.” Voir aussi, Jimmy Kandeh, Coups from Below : Armed Subalterns and State Power in West Africa ( New York 2004), p.134, Voir aussi, International Crisis Group, Burkina Faso: With or Without Compaoré, Times of Uncertainty, Africa Report N° 205,( Brussels 2013) p.8, Voir aussi, Bruno Jaffré, Les années Sankara, de la revolution à la rectification (Paris, 1989), p 218-219. Voir aussi, Fasonet, http://lefaso.net/spip.php?article24313 “Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise Compaoré devait mourir” (November 8th 2007) Voir aussi Ludo Martens, Sankara, Compaoré, et la révolution burkinabè ( Anvers, 1989),pp 60-68.
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  137. Politique Africaine, N° 28, Décembre 1987, Politiques de Santé, Burkina Faso « Quand le tambour change de rythme, il est indispensable que les danseurs changent de pas » (Talence, 1987) p. 121 Voir aussi l’ allocution radiodiffusée du 19 octobre 1987, Blaise Compaoré déclare à propos des circonstances de la mort de Thomas Sankara «  La crise atteint son paroxysme lorsqu’il ( Sankara) décida au mois de juin dernier de dissoudre toutes les organisations de gauche. Je lui fis part de notre opposition à cette vision parce qu’étant une fuite en avant qui aurait pour corollaire la militarisation du pouvoir, la répression certaine des militants de ces organisations qui nécessairement opposeront résistance»
  138. Joseph Joffe, L’hyperpuissance (Paris, 2007), p.17
  139. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées REF-139
  140. Politique Africaine, N° 28, Décembre 1987, Politiques de Santé, Burkina Faso « Quand le tambour change de rythme, il est indispensable que les danseurs changent de pas » ( Talence, 1987) p. 118 et 120-121
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  145. Les propos du parlementaire italien Marci Pannella, en 1984, permettent de se faire une idée sur la fin du CNR. “Monsieur le Président, écoutez-moi bien. Je viens juste de vous connaître. Je ne connais pas Blaise Compaoré et les autres dirigeants. Si vous refusez d’élaborer et adopter une constitution et de vous faire élire, sachez que vous vous tuerez entre vous. Les morts seront présentés comme les bons et les vivants comme les méchants, par les esprits simples…La vérité sera ailleurs. Elle est inscrite dans la logique de votre action commune. Vous êtes en train de jouer une tragédie grecque.” Propos cités dans Basile Guissou, Burkina Faso, un espoir en Afrique, l’Harmattan, (Paris 1995, pp 75-76) Voir aussi, la déclaration de Blaise Compaoré diffusé par la radio le 19 Octobre 1987 V. Voir aussi, Fasonet, “Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise Compaoré devait mourir” (November 8th 2007) http://lefaso.net/spip.php?article24313 Voir ausi, Jimmy Kandeh Coups from Below : Armed Subalterns and State Power in West Africa ( New York 2004), P.134, Voir aussi, Bruno Jaffré, Les années Sankara, de la revolution à la rectification (Paris, 1989), p 218-219. Voir aussi, Ludo Martens, Sankara, Compaoré, et la révolution burkinabè (Anvers, 1989),pp 60-68.
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  147. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées REF-147
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  154. Issa Cissé, Histoire du Burkina Faso de 1960 à nos jours, (POU Ouagadougou 2015) p. 381 Voir aussi, Adama Ouédraogo alias Damiss, « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension » (Ouagadougou, August 2016), p. 51
  155. Issa Cissé, Histoire du Burkina Faso de 1960 à nos jours, (POU Ouagadougou 2015) p. 381-382 Voir aussi, African Peer Review Mechanism, Burkina Faso, Country Review Report N°9, May 28, p. 54-55 Voir aussi, Adama Ouédraogo alias Damiss, « Blaise Compaoré : De l’ascension à la descension » (Ouagadougou, August 2016), p 49-51
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  172. African Peer Review Mechanism, Burkina Faso, Country Review Report N°9, (May 28, 2008) p. 68 et 98-99 http://aprm-au.org/view-publication?nxtpbdi=10&&pubId=160
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  207. African Peer Review Mechanism, Burkina Faso, Country Review Report N°9, (May 28, 2008) p.ii http://aprm-au.org/view-publication?nxtpbdi=10&&pubId=160 Les partenaires stratégiques de l’APRM sont les suivants: BAD, ONU, CEA et of the APRM are the following: ADB, UN, PNUD
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  413. En septembre 1999, un différend foncier opposant un autochtone et un planteur d’origine burkinabè dégénère en un affrontement au terme duquel l’autochtone trouve la mort. En réaction, les populations autochtones, soutenues par les élites locales, déclenchent des expéditions punitives dans les campements des Burkinabè. Bilan : au moins une centaine de morts parmi les Burkinabè et environ 12 000 expulsés obligés de regagner leur pays natal. Voir le documentaire du sociologue belge Benoît Sheuer, La Côte d’Ivoire, une poudrière identitaire, et A. Schwartz, « Le conflit foncier entre Krou et Burkinabè à la lumière de “l’institution krouman” », Afrique contemporaine, n° 193, 2000, pp. 56-66. Voir aussi, Sahara Reporters, par Soc Okenwa, 19.04.2011, Laurent Gbagbo, Quel Gachis http://saharareporters.com/2011/04/19/laurent-gbagbo-quel-gachis
  414. Un an après le soulèvement de septembre 2002, le Premier ministre burkinabè présentait un bilan provisoire des dommages subis par ses compatriotes : 42 assassinats, 35 disparitions, 219 cas de tortures et de traitements inhumains, 32 cas de violences exercées sur les femmes et les enfants, 20 000 cas de pillage et de destruction d’habitations, 1 370 cas de spoliation de biens. Bredeloup Sylvie, « Réinstallation à Ouagadougou des « rapatriés » burkinabè de Côte d'Ivoire », Afrique contemporaine 1/2006 (n° 217), p. 185-201 URL : http://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2006-1-page-185.htm. Voir aussi, Le Patriote, 05.05.20111, Crimes, tueries, massacre, charniers : La longue liste des crimes impunis de la Réfondation.http://news.abidjan.net/h/398260.html
  415. Zongo Mahamadou, « La diaspora burkinabè en Côte d'Ivoire. Trajectoire historique, recomposition des dynamiques migratoires et rapport avec le pays d'origine», Politique africaine 2/2003 (N° 90) , p. 113-126 URL : http://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2003-2-page-113.htm. Voir aussi, Association for Diplomatic Studies and Training (ADST), Moments in U.S. Diplomatic History, The Ivory Coast’s Felix Houphouët-Boigny “A master manipulator and destabilizer”. http://adst.org/2015/04/the-ivory-coasts-felix-houphouet-boigny-a-master-manipulator-and-destabilizer/, Bredeloup Sylvie, « Réinstallation à Ouagadougou des « rapatriés » burkinabè de Côte d'Ivoire », Afrique contemporaine 1/2006 (n° 217), p. 185-201 URL : http://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2006-1-page-185.htm Voir aussi, Conseil économique et social (octobre 1998), « Immigration en Côte d’Ivoire : le seuil du tolérable est largement dépassé » (extraits), Politique africaine, n° 78, juin 2000, pp. 70-74.
  416. Zongo Mahamadou, « La diaspora burkinabè en Côte d'Ivoire. Trajectoire historique, recomposition des dynamiques migratoires et rapport avec le pays d'origine», Politique africaine 2/2003 (N° 90) , p. 113-126 URL : http://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2003-2-page-113.htm.
  417. Bredeloup Sylvie, « Réinstallation à Ouagadougou des « rapatriés » burkinabè de Côte d'Ivoire », Afrique contemporaine 1/2006 (n° 217), p. 185-201 URL : http://www.cairn.info/revue-afrique-contemporaine-2006-1-page-185.htm
  418. Zongo Mahamadou, « La diaspora burkinabè en Côte d'Ivoire. Trajectoire historique, recomposition des dynamiques migratoires et rapport avec le pays d'origine», Politique africaine 2/2003 (N° 90) , p. 113-126 URL : http://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2003-2-page-113.htm.
  419. Voir aussi, Congressional Research Service, Nicolas Cook, 29.03.2011, Côte d’Ivoire’s Post Election Crisis p. 10 http://www.operationspaix.net/DATA/DOCUMENT/175~v~Cote_dIvoires_Post-Election_Crisis.pdf Voir aussi, http://www.slate.fr/story/32215/francais-cote-ivoire-expatries-economie
  420. (420) International Crisis Group, Burkina Faso: Avec ou Sans Compaoré, Temps des Incertitudes, Africa Report N° 205,( Bruxelles 2013) p. 24-27 https://www.crisisgroup.org/africa/west-africa/burkina-faso/burkina-faso-or-without-compaore-times-uncertainty
  421. (421) http://www.ouestaf.com/L-integralite-de-l-accord-politique-de-Ouagadougou-EXCLUSIF_a298.html Voir aussi, Congressional Research Service, Nicolas Cook, 29.03.2011, Côte d’Ivoire’s Post Election Crisis p. 7 http://www.operationspaix.net/DATA/DOCUMENT/175~v~Cote_dIvoires_Post-Election_Crisis.pdf
  422. http://www.ouestaf.com/L-integralite-de-l-accord-politique-de-Ouagadougou-EXCLUSIF_a298.html Voir aussi, Congressional Research Service, Nicolas Cook, 29.03.2011, Côte d’Ivoire’s Post Election Crisis p. 7 http://www.operationspaix.net/DATA/DOCUMENT/175~v~Cote_dIvoires_Post-Election_Crisis.pdf
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  424. RFI, Alpha Barry, 28.01.2003, Retour triomphal de Compaoré http://www1.rfi.fr/actufr/articles/037/article_19639.asp
  425. Jeune Afrique, 21.04.2011, Armée burkinabè : les raisons de la colère http://www.jeuneafrique.com/191886/politique/arm-e-burkinab-les-raisons-de-la-col-re/ Vois aussi, Chronique d’un mouvement social, Lila Chouli, p. 269-272 ( David : attached file)
  426. http://www.Afrik.com, 21.12.2006, Burkina Faso : Quand militaires et policiers s’affrontent http://www.afrik.com/article10897.html Voir aussi, Radio France Internationale 27.12.2006, Militaires et policiers ; la paix des braves après cinq morts http://www1.rfi.fr/actufr/articles/084/article_48468.asp Voir aussi, International Crisis Group, Burkina Faso: Avec ou Sans Compaoré, Temps des Incertitudes, Africa Report N° 205,( Bruxelles 2013) https://www.crisisgroup.org/africa/west-africa/burkina-faso/burkina-faso-or-without-compaore-times-uncertainty p.34
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  428. Lawrence Rupley, Lamissa Bangali, Boureima Diamitani Historical Dictionary of Burkina Faso, Third Edition, The Scarecrow Press, Plymouth 2013 P.42-44 Voir aussi, Issa Cissé, Histoire du Burkina Faso de 1960 à nos jours dans Hamidou Diallo et Moussa Willy Batenga, Le Burkina Faso Passé et Présent, Presses Universitaires de Ouagadougou, 2015, p. 389
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  432. International Crisis Group, Burkina Faso: Avec ou Sans Compaoré, Temps des Incertitudes, Africa Report N° 205,( Bruxelles 2013) https://www.crisisgroup.org/africa/west-africa/burkina-faso/burkina-faso-or-without-compaore-times-uncertainty p.35 Voir aussi, Issa Cissé, Histoire du Burkina Faso de 1960 à nos jours dans Hamidou Diallo et Moussa Willy Batenga, Le Burkina Faso Passé et Présent, Presses Universitaires de Ouagadougou, 2015, p. 390
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  438. France Info, Nov 1 2014, Burkina Faso, le colonel Zida s’autoproclame chef d’Etat de transition, http://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/burkina-faso/burkina-faso-le-colonel-zida-s-autoproclame-chef-de-l-etat-de-transition_733719.html Voir aussi, MEDIAF, 15.11 2014, Burkina Faso : un colonel de l’armée s’autoproclame chef de l’Etat http://mediaf.org/?p=6385 Voir aussi, The Economist, Nov 8 2014, Burkina Faso, Not so Pretty Now, The departure of “ Beau” Blaise Compaoré has left a gaping hole. http://www.economist.com/news/middle-east-and-africa/21631201-departure-beau-blaise-compaor-has-left-gaping-hole-not-so-pretty-now Voir aussi, Le Monde avec l’AFP, Nov 1 2014, Burkina Faso : l'armée soutient Zida pour conduire la transition http://www.lemonde.fr/afrique/article/2014/11/01/burkina-faso-un-lieutenant-colonel-de-l-armee-dit-avoir-pris-les-commande-du-pays_4516451_3212.ht
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  442. naam signifie le pouvoir en mooré, la langue de la communauté moaga ( mossi) de Burkina Faso. Voir aussi, Histoire, Espaces et Marges de l’Antiquité I, Monique Clavel – Léveque, Presses Universitaires Franc-Comtoises 2003, p. 189
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  444. https://freedomhouse.org/report/freedom-world/2014/burkina-faso
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  446. La Constitution du Burkina Faso de 1991 http://unpan1.un.org/intradoc/groups/public/documents/cafrad/unpan002916.pdf
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  449. Le Figaro, 16.10.2016, Burkina Attaque, le corps d’un soldat retrouvé porte le bilan des tueries à six. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/10/16/97001-20161016FILWWW00194-burkinaattaque-le-corps-d-un-soldat-retrouve-porte-le-bilan-des-tues-a-six.php Voir aussi, The Atlantic Council by Dr. Peter Pham, 31.11.2014 , Burkina Faso : The conséquences of Burning Down the House http://www.atlanticcouncil.org/blogs/africasource/burkina-faso-the-consequences-of-burning-down-the-house Voir aussi, The Economist, Burkina Faso, Nov 8 2014, Not so pretty now, The departure of “Beau” Blaise Compaoré has left a gaping hole http://www.economist.com/news/middle-east-and-africa/21631201-departure-beau-blaise-compaor-has-left-gaping-hole-not-so-pretty-now
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  454. AOuaga.com, 30.01.2014 , Jean-Baptiste Ouédraogo, ancien chef d’Etat, sur la situation nationale : "Les ingrédients d’une possible explosion sociale se trouvent réunis" http://news.aouaga.com/h/20848.html
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Further reading[modifier | modifier le code]

  • (en) Jean R. Guion, Blaise Compaoré: Realism and Integrity: Portrait of the Man Behind Rectification in Burkina Faso, Paris, Berger-Levrault International, (ISBN 2701310008)

{{DEFAULTSORT:Compaore, Blaise}} [[Catégorie:Président du Burkina Faso]] [[Catégorie:Médiation politique]] [[Catégorie:Docteur honoris causa de l'université Lyon-III]] [[Catégorie:Naissance en février 1951]] [[Catégorie:Naissance en Afrique-Occidentale française]] [[Catégorie:Afrique]]