Le Barcarès

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Port-Barcarès)

Le Barcarès
Le Barcarès
Le port Saint-Ange.
Blason de Le Barcarès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Alain Ferrand
2020-2026
Code postal 66420
Code commune 66017
Démographie
Gentilé Barcarésien(ne)s
Population
municipale
6 049 hab. (2021 en augmentation de 13,79 % par rapport à 2015)
Densité 519 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 47′ 21″ nord, 3° 02′ 11″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 4 m
Superficie 11,65 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Laurent-de-la-Salanque
(ville-centre)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Côte salanquaise
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Barcarès
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Barcarès
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Le Barcarès
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Le Barcarès
Liens
Site web www.lebarcares.fr

Le Barcarès Écouter (en catalan El Barcarès), aussi appelé Port Barcarès, est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Agly. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « complexe lagunaire de Salses » et le « complexe lagunaire de Salses-Leucate »), deux espaces protégés (le « Mas de l'Isle » et l'étang de Salses-Leucate) et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Barcarès est une commune rurale et littorale qui compte 6 049 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Saint-Laurent-de-la-Salanque et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Barcarésiens ou Barcarésiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune du Barcarès se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 15 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 4 km de Saint-Laurent-de-la-Salanque[2], bureau centralisateur du canton de la Côte salanquaise dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Laurent-de-la-Salanque[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Saint-Laurent-de-la-Salanque (4,0 km), Torreilles (5,0 km), Saint-Hippolyte (5,6 km), Sainte-Marie-la-Mer (7,0 km), Claira (7,2 km), Villelongue-de-la-Salanque (7,9 km), Canet-en-Roussillon (9,5 km), Bompas (10,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Le Barcarès fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Leucate, Saint-Hippolyte, Saint-Laurent-de-la-Salanque, Salses-le-Château et Torreilles.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 1 165 hectares. L'altitude de la commune varie entre 0 et 4 mètres[7]. Le centre du village est à une altitude de 2 m[8].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9]. Cependant le risque n'est pas à exclure.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Petit échassier au bord de l'étang; Le Barcarès au loin.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 557 mm, avec 5,1 jours de précipitations en janvier et 2,3 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torreilles à 5 km à vol d'oiseau[12], est de 15,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 554,7 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17]. Dans ce cadre, la commune fait partie[18].

Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[23].

  • le « complexe lagunaire de Salses », d'une superficie de 7 818 ha, une zone littorale associant des milieux dunaires caractéristiques du littoral roussillonnais et des milieux humides littoraux. Elle comporte plusieurs bassins différemment alimentés en eau ce qui favorise l'installation de formations végétales très variées, tant aquatiques, herbiers de Zostère naine, tapis de charas, que palustres, sansouires, roselières, scirpes, jonçaies[24] et au titre de la directive oiseaux[23],
  • le « complexe lagunaire de Salses-Leucate », d'une superficie de 7 701 ha, comprend un ensemble de zones humides périphériques plus ou moins salées (sansouires, roselières) et plusieurs îlots suffisamment isolés et quelques espaces dunaires qui constituent des espaces de grand intérêt pour la nidification de diverses espèces de grand intérêt patrimonial (Butor étoilé, Sterne naine...)[25].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[26] :

  • l'« embouchures de l'Agly, du Bourdigou et de l'Auque » (488 ha), couvrant 4 communes du département[27] ;
  • l'« étang de Salses-Leucate » (4 964 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[28] ;
  • « la Corrège et les Dosses » (227 ha), couvrant 3 communes dont une dans l'Aude et deux dans les Pyrénées-Orientales[29] ;
  • le « Lido des Portes du Roussillon » (103 ha)[30] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[26] :

  • le « complexe lagunaire de Salses- Leucate » (7 769 ha), couvrant 6 communes dont deux dans l'Aude et quatre dans les Pyrénées-Orientales[31] ;
  • le « lido et marais de Toreilles » (703 ha), couvrant 4 communes du département[32].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Barcarès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[33],[I 2],[34]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Laurent-de-la-Salanque, une agglomération inter-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 24 430 habitants en 2021, dont elle est ville-centre[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[35]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[36],[37].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (42,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (42,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (25,9 %), zones urbanisées (25,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (15,1 %), zones humides côtières (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %)[38]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune est très étendue et est divisée en de nombreux quartiers à l'identité particulière.

Logement[modifier | modifier le code]

Le Barcarès comprend en 2018 16 065 logements, parmi lesquels 19,2 % sont des résidences principales, 80,6 % sont des résidences secondaires et 0,2 % sont vacants. 67,6 % des ménages sont propriétaires de leur logement[I 8].

Faute d'avoir respecté l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec 68 réalisés sur les 85 requis (soit un taux de réalisation de 80 %), la commune se voit sanctionnée par la préfecture en 2015 d'une pénalité de 83 000 [39].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies cyclables[modifier | modifier le code]

La ville est traversée par la Vélitorrale qui conduit du Barcarès à Canet-Plage[40]. Longue de 10 kilomètres, la piste cyclable qui relie les quartiers de la station est entièrement balisée. Elle devient ensuite la "voie verte" de l’Agly sur près de 14 kilomètres[41].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La ligne 13 au Barcarès.

Le Barcarès est desservie toute l'année par la ligne 10 du réseau Sankéo, et en été par les lignes 36 et 37[réf. nécessaire].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune duBarcarès est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[42],[43].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de l'Agly. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[44]. Du fait de son exposition marine, la commune est soumise également à un risque d'érosion fort et de submersion marine, due à l'action conjuguée de la montée des eaux par surélévation du plan d’eau lors des tempêtes attaquant la côte et de l’action dynamique de la houle[45].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit de l'érosion littorale[46]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[47].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations[48].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le barrage de Caramany sur l'Agly, un ouvrage de 57 m de hauteur construit en 1994[49].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En roussillonnais (dialecte catalan), le nom de la commune est El Barcarès[50]. Il désigne en langue catalane, le lieu de mouillage d'une flotte de barques[51]. À noter qu'en occitan, langue voisine, le mot barcarés connaît exactement la même définition[52],[53],[54].

« Port Barcarès » (ou Port-Barcarès) est l'appellation touristique de la station balnéaire.

Au début simplement nommé comme plage de Sanct Lorens en 1481, on trouve l'appellation Port de Barques dès 1750 puis el Barcarés en 1866[8].

Histoire[modifier | modifier le code]

Mémorial érigé pour les espagnols de la retirada, internés dans le camp du Barcarès en 1939.

Cette étroite bande de terre située entre l’étang et la mer est longtemps restée insalubre et quasi déserte. Alors qu’aux alentours du XIVe siècle, les Templiers font assécher une partie de la Salanque, le Lido barcarésien est laissé de côté, faute de moyens techniques.

L’intérêt pour le site prend naissance au XVIIe siècle. En 1659 le traité des Pyrénées est signé, déplaçant la frontière sur les Pyrénées. À cette époque, l’économie de la vallée de l’Agly se développe, et avec elle les moyens de transport. Un port est aménagé au Barcarès. Sous la dépendance naturelle de Saint-Laurent-de-la-Salanque, ce port voit transiter de nombreuses marchandises : vin, huile, fruits, poissons.. et le sel, denrée réglementée.

Cabanes de pêcheurs faites en sanils (roseaux)

Se développant peu à peu, Le Barcarès devient dans la seconde moitié du XIXe siècle un port de pêche important, ayant même ses propres installations de constructions navales où l’on fabrique les fameuses barques catalanes. De plus, à cette époque, la mode est aux bains de mer. Des nombreuses familles viennent passer du temps sur ses plages improvisant d’éphémères villages de fortune le temps d’un été.

La commune du Barcarès est créée le à partir de territoires distraits de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque et rattachée au canton de Rivesaltes, puis en 1935 au canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque[55].

Guerre d'Espagne et Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Transit des réfugiés républicains du camp d'Argelès-sur-Mer à celui du Barcarès en mars 1939.

L'histoire contemporaine du Barcarès est marquée par l’arrivée en 1939, à la fin de la guerre d'Espagne, de dizaines de milliers de républicains franchissant la frontière et enfermés par les autorités françaises dans un camp d’internement, qui devint ensuite, sous le régime de Vichy, un Centre de rassemblement des étrangers[56],[57].

Comme les camps de Rivesaltes, d'Argelès et d'Agde, le camp du Barcarès a vu ainsi l'internement dans ses murs de nombreux exilés de la Retirada, comme le peintre Antoni Garcia i Lamolla[58].

D'autres réfugiés sont aussi recrutés dans les trois Régiments de marche de volontaires étrangers formés au Barcarès entre 1939 et 1940.

Développement touristique contemporain[modifier | modifier le code]

À partir de 1953, la nouvelle municipalité entame une série de travaux de développements : assainissement, eau potable, électrification, voirie urbaine, ainsi que la construction des premiers lotissements en front de mer et les premiers travaux de réaménagement du port, notamment au Grau Saint-Ange, pour y améliorer l'accueil des bateaux de pêche et de plaisance. Mais c'est surtout avec la mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon (mission Racine), lancée en 1963 que se développe vraiment la station balnéaire. Sont engagées à la fois une vaste opération de lutte anti-moustiques, le reboisement du littoral, la construction de routes, de nouveaux aménagements du port et le lancement d'importantes opérations immobilières. Symbole de la station, le navire le Lydia est ensablé en juin 1967[59].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Canton[modifier | modifier le code]

Lors de sa création, la commune du Barcarès est rattachée en 1929 au canton de Rivesaltes. Elle rejoint le canton de Saint-Laurent-de-la-Salanque en 1935 et ne le quitte plus par la suite[7].

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de la Côte salanquaise.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Mairie annexe du Barcarès.
Liste des maires successifs[60]
Période Identité Étiquette Qualité
19 mai 1929 16 octobre 1941 Amédée Jean Got    
16 octobre 1941 25 février 1942 Honoré Baxas    
25 février 1942 1er janvier 1945 Joseph Llung    
1erjanvier 1945 1er avril 1945 Sylvain Lasserre    
1er avril 1945 18 mai 1945 Joseph Llung    
18 mai 1945 août 1949 Aimé Henric    
août 1949 mai 1953 Joseph Canal    
mai 1953 mars 1983 Albert Got    
mars 1983 mars 1989 Yvon Blanc    
mars 1989 juin 1995 Claude Got PS Pharmacien
juin 1995 mars 1999 Alain Ferrand RPR Professeur de gestion puis restaurateur et tenancier de casino
mai 1999 juin 2011 Joëlle Iglesias-Ferrand[61] RPR puis UMP
puis CNIP
Vice-présidente de la CA Perpignan Méditerranée
juin 2011 août 2011 Marie Roses[62] DVD Commerçante
août 2011 En cours Alain Ferrand[63],[64] UMP-LR Administrateur de société

Alain Ferrand a été interdit de gestion de casino dans les années 1990 pour les liens entre le groupe de casinos dont il était PDG et des groupes maffieux[65]. Déjà conseiller municipal, il est élu maire en 1995, élection invalidée pour une paella offerte aux électeurs, mais qui ne l'empêche pas d'être réélu en 1996. En , il est condamné pour abus de biens sociaux à 3 ans d'inéligibilité, puis à 5 ans pour prise illégale d'intérêts dans une autre affaire. En 2001, il est à nouveau condamné pour fraude fiscale à 300 000 francs d'amende[65]. Son épouse, présente au conseil municipal, lui a succédé. Réélue deux fois, elle a aussi été condamnée pour prise illégale d'intérêts et condamnée à cinq ans d'inégibilité (peine définitive après le rejet de son pourvoi en cassation le ). Elle avait fait draguer le port de nuit, pour faciliter le passage du bateau du frère du premier adjoint[66],[65]. Alain Ferrand a alors repris sa succession[66]. Après avoir été exclu de l'UMP, Alain Ferrand a été réintégré[65]. Le couple de maires a multiplié les affaires, la cour régionale des comptes relevant encore des dépenses festives excessives en 2013 et des investissements hasardeux[67],[68]. Alain Ferrand est en 2014 sous le coup d'une enquête pour faux électeurs[65].

Le 6 mai 2021, Alain Ferrand est mis en examen pour « extorsion en bande organisée, concussion et complicité de destruction de preuves » pour des « faits, commis sur la période 2015-2020 (qui) ont consisté à faire usage de la contrainte pour, d'une part, recouvrer auprès d'exploitants de campings des droits et taxes indus pour financer des travaux de voirie et d'autre part, imposer à des commerçants la location de parasols auprès de la mairie » selon le communiqué du parquet de Marseille. Il est laissé en liberté, mais interdit de paraître dans le département des Pyrénées Orientales[69].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1931. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[71].

En 2021, la commune comptait 6 049 habitants[Note 7], en augmentation de 13,79 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
4855083445767751 1971 3472 2082 422
1999 2006 2011 2016 2021 - - - -
3 5144 0334 1085 9156 049----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[72].)
Histogramme de l'évolution démographique

Note : Avant 1931, la population est comptée avec celle de Saint-Laurent-de-la-Salanque.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[73] 1975[73] 1982[73] 1990[73] 1999[73] 2006[74] 2009[75] 2013[76]
Rang de la commune dans le département 49 40 31 31 25 23 25 26
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : [77] ;
  • Electrobeach Music Festival : festival de musiques électroniques ayant lieu chaque été depuis 2009.
  • Village de Noël (du 3e week-end de novembre au 1er week-end de janvier) : un des plus importants villages de Noël du Sud de la France[réf. nécessaire] au Lydia, où se mêlent chalets, bodegas, feux d'artifice, patinoire, luge, parade féérique, animalerie, etc.

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Téléski Nautique, Stade de glisse, Parc des dosses, Le Barcarès.

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 2 967 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 5 085 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 330 [I 9] (19 350  dans le département[I 10]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] (42,1 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 11] 13,2 % 13,9 % 17,9 %
Département[I 12] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 176 personnes, parmi lesquelles on compte 64,9 % d'actifs (47,1 % ayant un emploi et 17,9 % de chômeurs) et 35,1 % d'inactifs[Note 10],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 1 472 emplois en 2018, contre 1 262 en 2013 et 1 374 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 536, soit un indicateur de concentration d'emploi de 95,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 39,1 %[I 15].

Sur ces 1 536 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 688 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 83,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 8,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

692 établissements[Note 11] sont implantés au Barcarès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 18].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 692 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
24 3,5 % (8,7 %)
Construction 56 8,1 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
342 49,4 % (30,5 %)
Information et communication 6 0,9 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 17 2,5 % (3 %)
Activités immobilières 69 10 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
60 8,7 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
57 8,2 % (13,9 %)
Autres activités de services 61 8,8 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 49,4 % du nombre total d'établissements de la commune (342 sur les 692 entreprises implantées au Le Barcarès), contre 30,5 % au niveau départemental[I 19].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 9 1 0 3
SAU[Note 13] (ha) 56 5 0 5

La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[78]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de fleurs et/ou horticulture diverse[Carte 3]. Trois exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (neuf en 1988). La superficie agricole utilisée est de 5 ha[80],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Dans les années 1970-1980 a existé au Barcarès un zoo marin-delphinarium.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Miquel Abós Serena (1889-1940) : anarchiste espagnol mort au camp du Barcarès ;
  • Manolo Valiente (1908-1991), peintre et sculpteur espagnol, interné au camp du Barcarès ;
  • Georges Candilis (1913-1995) : architecte et urbaniste grec ayant travaillé à la conception de Port-Barcarès ;
  • Abel Paz (1921-2009) : anarchiste espagnol interné au camp du Barcarès.

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Littérature
Gastronomie

La bouillinade du Barcarès est une recette à base de poissons et de pommes de terre avec une sauce pimentée[82].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Le Barcarès

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur à la barque catalane d'or, au chef du même chargé de quatre pals de gueules.

Le blason du Barcarès rappelle la vocation maritime de la ville. La partie haute porte les couleurs catalanes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[79].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune du Barcarès » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Saint-Laurent-de-la-Salanque » (consulté le ).
  4. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  5. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction duPerpignan » (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  8. [1]
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Barcarès » (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  11. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Barcarès » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 au Barcarès » (consulté le ).
  16. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  17. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  18. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 au Barcarès » (consulté le ).
  19. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Le Barcarès et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Le Barcarès et Saint-Laurent-de-la-Salanque », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches du Le Barcarès », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, , 637 p. (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  8. a et b Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
  9. « Plan séisme » (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  12. « Orthodromie entre Le Barcarès et Torreilles », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Torreilles » (commune de Torreilles) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Torreilles » (commune de Torreilles) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  16. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  17. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « le « Mas de l'Isle » », sur le site du conservatoire du littoral (consulté le ).
  20. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  23. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune duBarcarès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « site Natura 2000 FR9101463 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « site Natura 2000 FR9112005 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune duBarcarès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF l'« embouchures de l'Agly, du Bourdigou et de l'Auque » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « ZNIEFF l'« étang de Salses-Leucate » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF « la Corrège et les Dosses » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF le « Lido des Portes du Roussillon » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF le « complexe lagunaire de Salses- Leucate » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF le « lido et marais de Toreilles » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  36. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  37. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  38. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  39. Frédérique Michalak, « Logement social : 7 communes des P.-O. sanctionnées », L'Indépendant,‎ .
  40. Vélittorale (EV8)
  41. Voir le site : http://portbarcares.com/fr/menu/activites/les-pistes-cyclables
  42. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  43. « Les risques près de chez moi - commune du Barcarès », sur Géorisques (consulté le ).
  44. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site du service public d’information sur l’eau et les milieux aquatiques dans le bassin Rhône-Méditerranée, (consulté le ).
  45. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  46. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  47. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  48. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
  49. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
  50. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  51. Gran enciclopèdia catalana : https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0083245.xml
  52. Toponymes occitans en Pays Catalan - Fenouillèdes : https://fenouilledes.fr/toponymes-occitans-en-pays-catalan/
  53. Dictionnaire Français → Occitan languedocien (Christian Laux, IEO 2004) : barcarés = lieu où sont les barques.
  54. Dictionnaire Occitan languedocien ⇄ Français (André Lagarde, 2012) : barcarés = flotte ; mouillage.
  55. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
  56. Le Camp du Barcarès : quelques instantanés 1939-1942, diaporama de documents historiques sur le camp d'internement.
  57. René Grando, Jacques Queralt, Xavier Febrés, Camps du mépris : des chemins de l’exil à ceux de la Résistance (1939-1945). 500 000 républicains d’Espagne indésirables en France, Llibres del Trabucaire, Perpignan, 1991, 2e édition. (ISBN 2-905828-32-3), p. 62.
  58. Centre France, « Patrimoine - Le peintre Lamolla a vécu 40 ans à Dreux et est exposé au musée de Barcelone », sur lechorepublicain.fr, .
  59. Guide du Roussillon et de l'Andorre : touristique, historique, social, économique, Perpignan, Sud Roussillon, , 286 p..
  60. Liste des maires du Barcarès de 1929 à 1999 sur MairesGenWeb
  61. Le Figaro, Démission de la maire UMP de Barcarès , 29 juin 2011
  62. Ouillade.eu, Port-Barcarès : Les élus de la Majorité municipale ont exprimé publiquement leur soutien à Joëlle Ferrand… et lancent un appel à une candidature d’Alain Ferrand, 8 juillet 2011
  63. Réélection 2014 : « Maires », sur le site de la Préfecture du département des Pyrénées-Orientales (consulté le ).
  64. Réélection 2020 : « Le Barcarès : installation du nouveau conseil municipal autour d'Alain Ferrand », L'Indépendant,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  65. a b c d et e Jean-Michel Décugis, Philippe Simon, « Le Barcarès, Dallas à la française  », Le Point, 16 mai 2013.
  66. a et b AFP, « P-.O.: des journalistes condamnés en appel pour diffamation », Le Midi libre, 2 octobre 2014.
  67. Estelle Devic, « Épinglé par la Cour des comptes, Alain Ferrand au Barcarès : "Je dérange qui ?" », L'Indépendant, 10 avril 2014.
  68. « Le Barcarès : le maire Alain Ferrand en garde à vue », Le Midi libre, 6 décembre 2013.
  69. Laure Moysset, « Le Barcarès : le maire Alain Ferrand laissé libre mais interdit de département des Pyrénées-Orientales », L'Indépendant,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  70. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  71. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  72. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  73. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  74. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  75. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  76. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  77. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  78. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  79. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  80. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune du Le Barcarès - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  81. « La Bastos du Barca », sur Mare Nostrum éditions (consulté le ).
  82. Fabricio Cardenas, « Boullinada du Barcarès », sur Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]