Aller au contenu

Camino francés

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Chemin des Francs)

Chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle : Camino francés et chemins du nord de l’Espagne *
Image illustrative de l’article Camino francés
Cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Subdivision Aragon, Navarre, La Rioja, Castille-et-León, Galice
Type Culturel
Critères (ii) (iv) (vi)
Numéro
d’identification
669
Région Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription 1993 (17e session)
Année d’extension 2015 (39e session)
Image illustrative de l’article Camino francés
Camino francés et Camino aragonés en Espagne ; chemins contemporains en France.
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Le Camino francés (en latin : Iter francorum, galicien : Camiño francés ou « chemin des Francs » ou, par extension, « chemin des Français » en français) est aujourd'hui l'itinéraire le plus fréquenté en Espagne pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Il était également appelé « Ruta Interior », par opposition à la « Ruta de la Costa » ou Camino del Norte, itinéraire du nord par les villes de la côte atlantique.

Au sens strict, le Camino francés commence juste en amont de Puente la Reina, à la jonction entre le Camino aragonés et le Camino navarro. Selon une autre acception, il inclut le Camino navarro et commence donc au pied du franchissement des Pyrénées, c'est-à-dire initialement à Saint-Michel et aujourd'hui à Saint-Jean-Pied-de-Port. Au sens le plus large comme pour le Camino navarro, il débute encore plus en amont, à Ostabat, au point de jonction des trois itinéraires venant de Tours, Vézelay et Le Puy-en-Velay, voire dès l'entrée en Basse-Navarre[1], territoire qui faisait autrefois partie du Royaume de Navarre.

Le tracé de cet itinéraire possède quelques variantes historiques ; de nouvelles variantes sont également instaurées de nos jours par les collectivités locales pour s'adapter aux évolutions de l'urbanisation et du tourisme notamment.

Cet itinéraire est inscrit, depuis 1993, au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il fait partie également des Itinéraires culturels européens (ICE), label créé par le Conseil de l'Europe pour promouvoir une culture européenne commune.

Avant le XIe siècle

[modifier | modifier le code]

Peu d'informations sont disponibles sur les chemins que suivaient jusqu'au XIe siècle les pèlerins de Saint-Jacques une fois franchies les Pyrénées. Contrairement à une idée très répandue, il n'y avait pas de chemins spécifiques pour les pèlerins ; ces derniers empruntaient les routes de tous les voyageurs. Les efforts des souverains pour l'aménagement des routes n'étaient pas réalisés particulièrement pour les pèlerins mais plutôt pour les déplacements commerciaux, fiscaux et militaires.

Nul ne sait par quel itinéraire passa exactement l'évêque du Puy, Godescalc[2], en 950, lorsqu'il alla à Saint-Jacques-de-Compostelle si ce n'est qu'il fit étape au monastère Saint-Martin d'Albelda (proche de Logroño).

XIe siècle

[modifier | modifier le code]

Une indication est donnée, toutefois, dans la Chronique de Silos, rédigée en 1110 : il y est précisé que le roi de Navarre, Sanche III le Grand (1000-1035), « des Pyrénées au château de Nájera, ayant éliminé la présence païenne des terres qui les séparaient, fit passer, tout droit, le chemin de Saint-Jacques, quand, auparavant, les pèlerins faisaient le détour par l'Alava. » L'argument de l'occupation de ce territoire par les Maures est peu recevable, quand on sait que les chrétiens l'avaient reconquis depuis longtemps. Mais il est certain que, dans sa politique d'expansion vers l'Ouest, Sanche avait besoin d'un axe de communication établi, fréquenté et important entre Nájera et Burgos, pour faire passer ses troupes et qu'à ce titre il encouragea le passage, par cet axe, d'un flux de pèlerins de plus en plus important.

Avant Sanche III, les voyageurs allaient de Roncevaux à Pampelune, puis passaient par Salvatierra, Vitoria, traversaient l'Èbre près de Miranda de Ebro, gagnaient Briviesca puis Burgos.

Après Sanche III, de Pampelune, ils suivaient un itinéraire moins direct qui les faisait passer par Puente la Reina, Estella, Logroño, Nájera, Burgos. Ce chemin, stable, sûr et quasiment unique, qui allait de Puente la Reina à Saint-Jacques-de-Compostelle, fut rapidement appelé Iter francorum ou Camino francés, parce que beaucoup de pèlerins venaient du nord des Pyrénées, mais aussi parce beaucoup de Francos, clercs, moines, artisans ou marchands, vinrent s'établir le long de ce chemin qui fut une voie de peuplement plus qu'un chemin de pèlerinage.

Après Sanche III, deux rois, contemporains, jouèrent un rôle important dans l'aménagement, la consolidation et la sécurité de cette voie : Alphonse VI (1072-1109), roi de Castille, et Sanche 1er Ramirez (1063-1094), roi d'Aragon.

Alphonse VI fit supprimer des péages qui entravaient la circulation. Il encouragea la fondation d'hôpitaux à O Cebreiro, Burgos, Foncebadón. Il soutint les efforts de Santo Domingo de la Calzada dans la construction de ponts et de chaussées. Il fit venir des Francos à Sahagún, Logroño et Villafranca del Bierzo. Sous son règne, le pont de Ponferrada fut construit et le monastère de San Zoilo à Carrión de los Condes fut fondé.

Quant à Sanche Ier d'Aragon, il supprima également des péages, fonda Estella, aida à la création des hôpitaux de Jaca et de Pampelune, céda domaines et églises à de grandes abbayes comme Sainte-Foy de Conques et La Sauve Majeure, près de Bordeaux.

XIIe siècle

[modifier | modifier le code]

Dès la prise de la ville de Saragosse le , le roi Alphonse Ier d'Aragon incite les pèlerins français, se rendant à Saint-Jacques, à passer par les nouvelles villes conquises[3]. Il crée ainsi une nouvelle route de pèlerinage que les Espagnols nommeront Camino francés[4]. Ainsi, en 1240, quand le moine Aimery Picaud se rend à Saint-Jacques puis rédige son Guide du Pèlerin[5], il indique les villes étapes du Camino francés, sans indiquer l’existence du camino del Norte[6].

Au début du XIIe siècle, l'infrastructure du Camino francés est créée. Au fil des événements et du temps, certains voyageurs, après l'intégration au XIIIe siècle de l'Alava et du Guipuscoa au royaume de Castille, franchissent la Bidassoa à Irun et rejoignent Burgos par Tolosa, San Adrián et Vitoria-Gasteiz ; d'autres suivent la route côtière (le Camino del norte), coupée d'obstacles naturels et mal équipée. Mais le Camino francés reste cette grande voie de communication du nord de l'Espagne.

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]
  • En 1977, la publication du livre Priez pour nous à Compostelle[7] rencontre un grand succès en librairie et relance l'intérêt autour de ce chemin de randonnée.
  • En , le pape Jean-Paul II, organise les IVes JMJ à Saint-Jacques, et invite les chrétiens et les Européens à faire le pèlerinage jacquaire[8]. Le nombre de pèlerins reçus à Saint-Jacques connaît depuis cette date une croissance rapide.
  • En 1993, l'Espagne obtient de l'UNESCO l'inscription au patrimoine mondial du Camino francés au titre « d’un paysage culturel linéaire continu qui va des cols des Pyrénées à la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle. » Outre 166 villes ou villages et plus de 1 800 bâtiments, a été classée une bande de trente mètres de part et d’autre du chemin.

Le Camino francés fait partie également des Itinéraires culturels européens (ICE), label créé par le Conseil de l'Europe pour promouvoir une culture européenne commune.

Un axe de développement économique

[modifier | modifier le code]

Dès sa création, le chemin de pèlerinage devient un axe de développement pour les villes et régions traversées : il entraîne la création de ponts, de routes, d'auberges et de monastères pour accueillir et héberger les pèlerins[9]. Du XIIIe siècle au XVe siècle il est une artère commerciale majeure pour les royaumes espagnols et pour le reste de l'Europe[10]. C'est aussi une occasion de repeuplement de ces régions fraîchement reconquises par les souverains ibériques : ils proposent des avantages (fiscaux) et offrent des terres aux pèlerins qui voudraient bien s'installer dans les nouvelles villes établies le long du camino[11].

Aujourd'hui, avec un nombre de pèlerins annuels dépassant les 170 000 (en 2015)[12], et un taux de croissance de près de 10% par an[13], le pèlerinage devient un enjeu commercial et financier pour toutes les villes situées sur son parcours. On observe une augmentation croissante du nombre de gîtes, auberges et restaurants sur tout le tracé du Camino francès. Cette hausse de fréquentation ne se limite pas à ce chemin, mais s'étend à toutes les routes de pèlerinage menant à Santiago[14].

Extraits du Guide du Pèlerin

[modifier | modifier le code]

Le Guide du Pèlerin, ouvrage de référence datant du XIIe siècle et constitutif du Codex Calixtinus, est l'œuvre du moine Aimery Picaud. Les extraits ci-après proviennent du Guide du Pèlerin de Jeanne Vielliard, édition Protat, 1938. Le texte du XIIe siècle y est traduit en français d’après les manuscrits de Compostelle et de Ripoll. Le titre de Guide du Pèlerin n'existe pas dans le manuscrit. Il date de 1938. Ce document n'a pas été connu avant 1882 (édition en latin du P. Fita).

Chapitre II

[modifier | modifier le code]
Les étapes du chemin de Saint-Jacques. Calixte pape.

« Depuis les ports de Cize jusqu'à Saint-Jacques, il y a treize étapes : la première va depuis le Village de Saint-Michel qui est au pied des ports de Cize, sur le versant gascon, jusqu'à Viscarret, et cette étape est courte ; la seconde va de Viscarret jusqu'à Pampelune et elle est petite ; la troisième va de la Ville de Pampelune à Estella ; la quatrième d'Estella à Najera, se fait à cheval ; la cinquième, de Najera à la ville de Burgos, se fait également à cheval ; la sixième va de Burgos à Fromista; la septième de Fromista à Sahagun ; la huitième va de Sahagun à la ville de Leòn ; la neuvième va de Leòn à Rabanal ; la dixième va de Rabanal à Villafranca, à l'embouchure du Valcarce, après avoir franchi les ports du Monte Irago ; la onzième va de Villafranca à Triacastela, en passant par les cols du mont Cebrero ; la douzième va de Triacastela à Palaz de Rey ; quant à la treizième, qui va de Palaz de Rey jusqu'à Saint-Jacques, elle est courte. »

Chapitre III

[modifier | modifier le code]
Nom des villes et des bourgs sur le chemin de Saint-Jacques

Dans le chapitre III du Guide du Pèlerin, la description du Camino francés est des plus sommaires ; à chacun de s’y retrouver. Les 53 points de passage explicitement cités dans le Guide du Pèlerin sont soulignés dans la citation ci-dessous.

La dernière phrase dément le mythe selon lequel le pèlerinage se faisait en mendiant le gîte et le couvert.

« Depuis les ports de Cize, voici les bourgs les plus importants qu'on rencontre sur le chemin de Saint-Jacques jusqu'à la basilique de Galice : d'abord, au pied même du mont de Cize, sur le versant gascon, il y a le bourg de Saint-Michel ; ensuite, après avoir franchi la crête de ce mont [de Cize], on atteint l'hospice de Roland, puis la ville de Roncevaux ; on trouve ensuite Viscarret, puis Larrasoaña, puis la ville de Pampelune, puis Puente la Reina, puis Estella où le pain est bon, le vin excellent, la viande et le poisson abondants et qui regorge de toutes délices.

On passe ensuite par los Arcos, Logroño, Navarrete, puis on trouve la ville de Najera, Santo Domingo [de la Calzada], Redecilla [del Camino], Belorado, Villafranca, la forêt d'Oca, Atapuerca, la ville de Burgos, Tardajos, Hornillos deI Camino, Castrogeriz, le pont d'Itera [del Castillo], Frómista, Carrión, qui est une ville industrieuse et prospère, riche en pain, en vin, en viande et en toutes sortes de choses; puis il y a Sahagún, où règne la prospérité ; là est un pré où, dit-on, les lances étincelantes des guerriers victorieux, plantées là pour glorifier Dieu, se mirent autrefois à verdoyer.

Puis il y a Mansilla et la ville de León, résidence du roi et des cours, pleine de toutes sortes de félicités. Ensuite c'est Órbigo, puis la ville d'Astorga, puis Rabanal [del Camino] surnommé le Captif, puis Puerto Irago, Molina Seca, puis Ponferrada, Cacabelos, Villafranca sur la bouche du Valcarce, puis le camp des Sarrasins, Villa Us, le col du mont Cebrero et l'hospice au sommet de ce mont, puis Linarés, puis Triacastela au pied de ce mont, en Galice, là où les pèlerins reçoivent une pierre qu'ils emportent avec eux jusqu'à Castañola pour faire de la chaux qui servira à la construction de la basilique apostolique.

Puis c'est le bourg de San Miguel, puis Barbadelo, puis le pont sur le Miño, [Puerto Marin], puis Sala Regina, Palaz de Rey, Leboreiro, puis Saint-Jacques de Boente, Castañola, Villanova, Ferreiros, enfin Compostelle, la très excellente ville de l'apôtre, pleine de toutes délices, qui a la garde du précieux corps de saint Jacques et qui est reconnue pour cela comme étant la plus heureuse et la plus noble de toutes les villes d'Espagne.

Et si j'ai énuméré rapidement les dites villes et étapes, c'est afin que les pèlerins qui partent pour Saint-Jacques puissent, étant ainsi informés, prévoir les dépenses auxquelles leur voyage les entraînera. »

Il faut aussi connaître les conditions du pèlerinage de Godescalc, en 950 ; c'est une véritable troupe qui se déplace ! Outre l'évêque et les membres du clergé l'accompagnant, on y compte des troubadours, jongleurs, pages au service des ecclésiastiques, des barons et sénéchaux, tous ces beaux messieurs étant protégés par de nombreux gens d’armes : archers et lanciers.

Chapitre VIII

[modifier | modifier le code]
Corps saints qui reposent sur la route de Saint-Jacques et que les pèlerins doivent visiter

« On doit de même rendre visite aux corps des saints Facond, et Primitif dont la basilique fut élevée par Charlemagne; près de leur ville (Sahagun), il y a des prés plantés d'arbres dans lesquels, dit-on, les hastes des lances des guerriers fixées en terre verdoyèrent. Leur fête se célèbre le 27 novembre.

De là, il faut aller voir à Leòn le corps vénérable du bienheureux Isidore, évêque, confesseur et docteur, qui institua pour les clercs ecclésiastiques une très pieuse règle, imprégna de sa doctrine tout le peuple espagnol et honora la sainte Église tout entière par ses ouvrages féconds.

Enfin, c'est au très saint corps du bienheureux apôtre Jacques, dans la ville de Compostelle, qu'on doit surtout et avec le plus de dévotion rendre visite.

Que tous ces saints ainsi que tous les autres saints de Dieu nous aident de leurs mérites et de leurs prières auprès de Notre-Seigneur Jésus-Christ qui vit et règne en Dieu dans l'éternité des siècles. Ainsi soit-il. »

Crédencial d'un pèlerin du Camino francés

Les étapes, haltes et points de passage ou d'intérêt contemporains

[modifier | modifier le code]
Camino Francés
Localisation
Localisation
Désignation
Autre nom
Type
Patrimonialité
Itinéraire culturel européen
Bien d'intérêt culturel ()
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Tracé
Partie de
Point de départ
Sections
Camino aragonés, Camino navarro, Camino francés en Navarre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Extrémités
Longueur
environ 680 km
Alt. maximale
Peña de la Escurpia (Molinaseca) (1507 m)
Alt. minimale
Connecté avec
Camino navarro, Camino aragonés, Chemin de Saint-Jacques de l'Èbre (d), Ruta de la Lana (d), Ruta Jacobea de la Plata (d), Ruta Jacobea de Madrid (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Utilisation
Saison
Printemps à automne
Mois
Mars à octobre
La statue moderne du pèlerin, à Puente la Reina / Gares.

Le Guide du Pèlerin donne seulement treize étapes entre Roncevaux et Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais il est mentionné que certaines se faisaient à cheval comme celle de 100 kilomètres entre Najera et Burgos et seraient donc à diviser en deux pour les marcheurs. Si on dénombre sept étapes comme celle-ci cela ferait vingt étapes en tout. Dans cette hypothèse les pèlerins auraient parcouru alors entre 30 et 60 kilomètres par jour.

Aujourd'hui, les étapes quotidiennes recommandées dans les guides sont plus courtes. Elles représentent en moyenne 20 à 30 kilomètres par jour. La connaissance des services disponibles dans les différentes localités permet aux pèlerins et randonneurs modernes de choisir leurs étapes pour la nuit ou leurs haltes pour un bref repos.

Les autres lieux mentionnés dans la liste ci-dessous sont alors de simples points de passage permettant de se repérer et de choisir d'éventuelles variantes.

Dans la liste des villes et autres jalons mentionnés ci-dessous :

  • Les 53 mentions en gras sont les points de passages du Guide du Pèlerin, rappelés dans la traduction du chapitre III ci-dessus ;
  • Les mentions en italique, parfois situées hors du cheminement principal, indiquent les lieux qui abritent une relique ou un « corps saint ».
  • Les kilométrages indiqués devant certains jalons indiquent la distance approximative restant à parcourir avant Saint-Jacques-de-Compostelle.

Le trajet qui passe par le col de Roncevaux et qui arrive à Puente la Reina est appelé « Camino navarro », ainsi nommé puisqu’il traversait le royaume de Navarre.

Puente la Reina / Gares,
le pont sur le río Arga.

À Obanos, juste avant l'étape de Puente la Reina, le Camino navarro rejoint le Camino aragonés, achevant la rencontre des quatre chemins partis de France. C'est à cet endroit précis que commence vraiment le « Camino francés » stricto sensu, qui mène jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle.

Les points de passage restant du Camino francés en Navarre sont alors :

Estella / Lizarra,
le pont de la prison.
La cathédrale Santa Maria la Redonda à Logroño.
Fonts baptismaux en pierre du XIIe siècle, à Redecilla del Camino'.
Cathédrale de Burgos.
Église de Saint-Martin de Tours à Frómista.
Carrión de los Condes.
Monastère de San Miguel de Escalada.
Léon, Basilique de Saint-Isidore.
Cathédrale Santa Maria d'Astorga : massif occidental.
Peñalba de Santiago
Monastère des Pères Pauls à Villafranca del Bierzo.

Municipio de Pedrafita do Cebreiro

[modifier | modifier le code]
Église de Santa Maria à O Cebreiro.

Municipios de Triacastela, Samos et Sarria

[modifier | modifier le code]
Église de Santiago de Barbadelo.

Municipio de Paradela

[modifier | modifier le code]
Église de Santa María de Ferreiros, Paradela.

Municipio de Portomarín

[modifier | modifier le code]
Église de San Nicolás de Portomarín.

Municipio de Monterroso

[modifier | modifier le code]

Municipio de Palas de Rei

[modifier | modifier le code]
Église de San Tirso de Palas de Rei.
Église Santa María do Leboreiro.

Municipio de Melide

[modifier | modifier le code]

Municipio de Arzúa

[modifier | modifier le code]
A Castañeda, Pazo de Sedor.

Municipio de O Pino

[modifier | modifier le code]

Municipio de Santiago de Compostela

[modifier | modifier le code]
Le Porche de la Gloire, cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Galice - Chemin de Finisterre

[modifier | modifier le code]

Nombre de pèlerins choisissaient de pousser jusqu'« au bout de la Terre », comme l'atteste le proverbe : « Quen va Santiago e non va a Padrón, Ofaz romeria o non. ».

Le but du pèlerinage catholique étant officiellement le tombeau de l'apôtre à Saint-Jacques-de-Compostelle, ce parcours dans le cadre du Camino francés est, au sens strict, une hérésie.

En revanche, ce parcours dans le sens inverse : de Finisterre (en fait de Ferrol ou La Coruña) vers Saint-Jacques-de-Compostelle, est un chemin historique des pèlerins arrivant par mer ; c'est le Chemin des Anglais (Camino de los Ingleses).

Dans les arts

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Cette entrée en Basse-Navarre se fait aujourd'hui par la ville de Saint-Palais ; du temps d'Aimery Picaud, elle devait se faire par Garris.
  2. Humbert Jacomet, La redécouverte de Gotescalc; évêque du Puy (Xe siècle), « premier pèlerin connu de Saint-Jacques » et le renouveau du pèlerinage de Compostelle aux XIXe siècle et XIXe siècle : in Cahiers de la Haute-Loire 2009, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
  3. Nompar de Caumont 2009, p. 192-193.
  4. Ce nom de "Camino francés", est dû au nombre important de pèlerins français (ou venant de France) empruntant cette route.
  5. Son guide"Codes de Saint-Jacques de Compostelle", livre IV n'a été publié qu'en 1882 chez Maisonneuve à Paris.
  6. Nompar de Caumont 2009, p. 141-144.
  7. Pierre Barret, Priez pour nous à Compostelle, Hachette, , 348 p. (ISBN 978-2-01-004949-1).
  8. Nompar de Caumont, Chemins de Compostelle : Trois récits de pèlerins partis vers Saint-Jacques 1417- 1726- 1748, Paris, Cosmopole, , 227 p. (ISBN 978-2-84630-043-8), p. 195.
  9. Nompar de Caumont 2009, p. 206-207.
  10. Nompar de Caumont 2009, p. 207-208.
  11. Nompar de Caumont 2009, p. 205.
  12. (es) Oficina del Peregrino, « Informe estadístico Año 2015 » [PDF], sur Oficina de Acogida al Peregrino, peregrinossantiago.es, (consulté le ).
  13. (es) Oficina de Acogida al Peregrino, « La Peregrinación a Santiago en ---- », sur Oficina de Acogida al Peregrino, /peregrinossantiago.es (consulté le ).
  14. Voir en particulier la page des statistiques de pèlerinage de Saint Jacques.

Sources et bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Camino de Santiago Francés » (voir la liste des auteurs).
  • Grégoire, J.-Y. & Laborde-Balen, L. , « Le Chemin de Saint-Jacques en Espagne - De Saint-Jean-Pied-de-Port à Compostelle - Guide pratique du pèlerin », Rando Éditions, mars 2006, (ISBN 2-84182-224-9)
  • « Camino de Santiago St-Jean-Pied-de-Port - Santiago de Compostela », Michelin et Cie, Manufacture Française des Pneumatiques Michelin, Paris, 2009, (ISBN 978-2-06-714805-5)
  • « Le Chemin de Saint-Jacques Carte Routière », Junta de Castilla y León, Editorial Everest

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]