Aller au contenu

Lycée Lamartine

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 octobre 2012 à 23:04 et modifiée en dernier par Rémih (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Lycée Lamartine

Description de l'image Lycée Lamartine.JPG.
Histoire et statut
Fondation
Type Établissement public local d'enseignement (EPLE)
Administration
Académie Paris
Études
Population scolaire ~1 000 élèves
Formation Collège
Lycée général (S et L)
CPGE littéraires
Options théâtre, danse, arts plastiques, MPI, SES, LV3
Langues anglais, allemand, espagnol, russe, hébreu, danois
Localisation
Ville 9e arrondissement de Paris et Paris
Pays Drapeau de la France France
Site web http://lyc-lamartine.scola.ac-paris.fr/
Coordonnées 48° 52′ 42″ nord, 2° 20′ 56″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Lycée Lamartine

Le lycée Lamartine est un établissement scolaire public du 9e arrondissement de Paris. Il comprend un collège, un lycée ainsi qu'une classe préparatoire. Il porte le nom du poète, écrivain, historien, et homme politique français Alphonse de Lamartine.

Modèle:Station du métro de paris

Situation

Le lycée Lamartine est situé au 121, rue du Faubourg-Poissonnière, dans le 9e arrondissement. Cette rue faisant la limite avec le 10e arrondissement, le trottoir d’en face (où se situe le lycée privé Rocroy) est situé dans le Xe arrondissement.

À proximité se trouvent la gare du Nord, l’église Saint-Vincent-de-Paul et le square Montholon.

Le lycée Lamartine est desservi par la ligne 7 du métro, station Poissonnière, et par la ligne 48 du bus, arrêt Poissonnière dans la direction Palais Royal. Il est aisément accessible par les lignes de métro comme de bus passant par la gare du Nord, ainsi que les lignes de bus empruntant la rue La Fayette, notamment 26, 32, 42 et 43.

Historique

Le lycée fut fondé en 1893 à l’emplacement d'une maison de plaisance bâtie vers 1697 par Pierre Beauchamps, célèbre maître de ballet de Louis XIV et directeur de l’Académie royale de danse. Elle fut rebâtie et augmentée en 1740 par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart, petit-fils du célèbre Jules Hardouin-Mansart, pour Louis Phélypeaux de La Vrillière, comte de Saint-Florentin, ministre de Louis XV. Les bâtiments sur rue et en retour sur la cour, les terrasses et l’escalier de l’ancien jardin vers la cour du lycée datent de cette époque. Rachetée en 1891 par le ministère de l’Éducation nationale, la maison devient un lycée de jeunes filles. De nombreux travaux sont réalisés à cet effet, mais certaines parties furent conservées, tels l’ancien salon sur jardin (actuel secrétariat) et une chambre sur la rue (ancien bureau du proviseur) dont les boiseries sont classées monuments historiques par arrêté du 4 décembre 1923[1].

En 1914, des filles sont présentées et reçues au baccalauréat, dans une filière scientifique. L’une d’elle, Jeanne Lévy, deviendra la première femme professeure à la faculté de médecine de Paris, en 1934.

De juin à août 1940, le lycée est transformé en centre de réfugiés lors de l’Exode. Il retrouve sa fonction première dès octobre. La guerre est une période néfaste pour le lycée, car la minorité juive est fortement touchée par la collaboration et des dizaines d’élèves seront déportées.

Dans les années 1960, l’abandon de l’examen d'entrée en 6e et le baby boom font fortement augmenter le nombre d’élèves. Le lycée annexe la filature de coton du numéro 119. Cette partie est encore aujourd’hui surnommée « la cour coton ». Les troubles de mai 1968 n’épargnent pas Lamartine, et les élèves réussissent à faire réécrire le règlement intérieur, jugé trop strict et obsolète.

À cette période d’agitation suit une période de transition qui fera de Lamartine ce qu’il est aujourd’hui, avec la création des classes artistiques.

Actualité

L'établissement est à dominante littéraire, avec des spécialités artistiques. Le collège accueille une classe à horaires aménagés. Les élèves suivent des cours au collège le matin, et des cours au conservatoire (CRR)de Paris l'après-midi. L'enseignement se poursuit jusqu'au bac.

Le lycée propose des options Théâtre, Arts plastiques et Musique pour lesquelles il est réputé. Sa filière littéraire obtient chaque année autour de 90% de réussite au baccalauréat.

On peut aussi noter la grande diversité des langues proposées. Anglais, allemand en LV1; anglais, allemand, espagnol, hébreu en LV2; espagnol en LV3; hébreu et danois en langues vivantes hors programmes. La présence de l'enseignement de l'hébreu s'explique par la proximité d'un quartier où résident de nombreuses personnes de confession juive (Cadet/rue Richer) dont les enfants fréquentent l'établissement.

La classe préparatoire forme aux concours d'entrée de l'École normale supérieure (Lyon et Ulm). Elle n'assure cependant que la première année (hypokhâgne).

Lien externe

Notes et références

-Philippe CACHAU : Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1711-1778), thèse d'histoire de l'art soutenue à Paris-I en 2004, t. II, p. 1130-1133.

-Jeanne BONNARDOT : Un lycée de jeunes filles dans un vieil hôtel parisien, Paris, 1933.

-A. FIERARD : Le lycée Lamartine, s.l.n.d.