Carspach
Carspach | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Altkirch |
Intercommunalité | Communauté de communes Sundgau |
Maire Mandat |
Rémi Spillmann 2020-2026 |
Code postal | 68130 |
Code commune | 68062 |
Démographie | |
Population municipale |
2 083 hab. (2021 ) |
Densité | 121 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 36′ 58″ nord, 7° 12′ 46″ est |
Altitude | Min. 283 m Max. 397 m |
Superficie | 17,17 km2 |
Type | Petite ville |
Unité urbaine | Altkirch (banlieue) |
Aire d'attraction | Mulhouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Altkirch |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Carspach [kaʁspak] Écouter est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Ses habitants sont appelés les Carspachois et les Carspachoises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Sismicité
[modifier | modifier le code]La commune est située en zone 4 : sismicité moyenne[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Ill, le Dorfbaechle[2], le ruisseau de l'Étang Bas[3], le ruisseau de l'Étang de Marbach[4], le Belzbaechelein[5] et le Zipfelgraben[6],[7],[Carte 1].
L'Ill, d'une longueur de 217 km, prend sa source dans la commune de Winkel et se jette dans le Grand Canal d'Alsace à Offendorf, après avoir traversé 68 communes[8]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Ill sont données par la station hydrologique située sur la commune d'Altkirch. Le débit moyen mensuel est de 2,37 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 71,6 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 93,5 m3/s, atteint le même jour[9].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : Niederweiher (3,7 ha) et Oberweiher (12,7 ha)[Carte 1],[10].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Largue ». Ce document de planification concerne le bassin versant de la Largue et une zone située à l'ouest du périmètre (la région de Montreux). Ce territoire s'étend sur 385 km2. Le périmètre a été arrêté le 4 mars 1996 et le SAGE proprement dit a été approuvé le puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte pour l'aménagement et la renaturation du bassin versant de la Largue et du secteur de Montreux, qui a évolué en Epage le , sous le nom de Epage Largue[11].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Risque d'inondation
[modifier | modifier le code]La vallée de l'Ill comme l'ensemble du département a connu plusieurs inondations importantes. On peut citer au 20e siècle, les crues de 1910, 1919, 1947, 1955, 1983 et 1990 notamment qui ont causé de nombreux dégâts (destructions de ponts, inondations de zones industrielles et d’ agglomérations). Les inondations de l’Ill ont lieu essentiellement en période hivernale et printanière à la suite de pluies abondantes parfois associées à la fonte du manteau neigeux. Les crues de 1983 et de 1990 ont présenté une période de retour entre 20 et 50 ans. Afin d'anticiper et de gérer une éventuelle inondation, un Plan de prévention des risques d'inondation de l'lll a été approuvé par arrêté préfectoral du 27 décembre 2006[12]. Dans le nouveau PPRI de l'Ill approuvé le 30 janvier 2020, le commune ne figure plus dans les communes à risques[13].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 827,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,7 °C, atteinte le [Note 3],[16],[17].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −0,5 | −0,4 | 1,9 | 5,5 | 9,2 | 12,9 | 14,2 | 13,4 | 10,3 | 6,9 | 3 | 0,1 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 2,3 | 3 | 6,4 | 11 | 14,5 | 18,5 | 20,2 | 19,3 | 15,9 | 11,5 | 6,3 | 2,9 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 5 | 6,4 | 10,9 | 16,5 | 19,8 | 24 | 26,1 | 25,1 | 21,5 | 16,1 | 9,7 | 5,7 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,8 30.01.05 |
−17,7 05.02.12 |
−16,3 01.03.05 |
−3,5 06.04.21 |
−0,8 06.05.19 |
2,4 03.06.06 |
6,8 02.07.11 |
5,8 30.08.09 |
2,2 27.09.10 |
−3,3 22.10.10 |
−10,8 30.11.10 |
−16,2 20.12.09 |
−17,7 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,1 01.01.23 |
19,9 25.02.21 |
27,2 31.03.21 |
28,6 21.04.18 |
32,6 25.05.09 |
36 19.06.22 |
38 24.07.19 |
38,1 04.08.22 |
33,4 11.09.23 |
29,6 13.10.23 |
23,6 07.11.15 |
17,3 05.12.06 |
38,1 2022 |
Précipitations (mm) | 60,5 | 57,8 | 53,1 | 61,6 | 81 | 75,6 | 62,3 | 93 | 64,8 | 76,6 | 60,6 | 80,8 | 827,7 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
5 −0,5 60,5 | 6,4 −0,4 57,8 | 10,9 1,9 53,1 | 16,5 5,5 61,6 | 19,8 9,2 81 | 24 12,9 75,6 | 26,1 14,2 62,3 | 25,1 13,4 93 | 21,5 10,3 64,8 | 16,1 6,9 76,6 | 9,7 3 60,6 | 5,7 0,1 80,8 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[18]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]Le réseau routier du Pays du Sundgau est structuré par les relations à Bâle et à Mulhouse d’une part et par la position centrale d’Altkirch d’autre part[20].
Voies ferroviaires
[modifier | modifier le code]Les gares les plus proches sont : l'ancienne Ligne d'Altkirch à Ferrette (Ligne 134 000), Ballersdorf, Walheim, Tagolsheim, Illfurth.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Une étude sur les déplacements et les transports collectifs de proximité à l’échelle du Pays du Sundgau a été réalisée[21].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Carspach est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Altkirch[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[23],[24]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[24]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[25],[26].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49 %), terres arables (33,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), zones urbanisées (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Environnement
[modifier | modifier le code]- L'inventaire national du patrimoine naturel réalisé sur la commune a permis de recenser 339 taxons terminaux (espèces et infra-espèces).
- La commune bénéficie de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) continentales[28] :
- Ruisseau du Dorfbaechle et de ses affluents à Carspach ;
- Vallée de l'Ill et de ses affluents de Winkel à Mulhouse ;
- Cours de l'Ill et de ses affluents en amont de Mulhouse ;
- Bois du Hirtzbach et étangs du Sundgau alsacien.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]La plus ancienne orthographe du nom du village est Karoldespach, citée en 837 parmi les biens du couvent de Hohenbourg fondé par sainte Odile, fille du duc Etichon, de la souche des comtes d'Eguisheim. En 1144, elle figure dans les possessions des prieurés de Feldbach, de Saint-Morand et de l'abbaye de Lucelle sous le patronyme de Heroldespach. Les seigneurs de Zaessingue, de Reinach et d'Andlau, le prieuré de Saint-Ulrich, les clarisses de Bâle, les comtes de Ferrette y ont également des terres. Au XIIIe siècle, Conrad de Karolspach y administrait une cour colongère. À la même époque, quelques nobles de Carspach sont recensés parmi les clarisses de Mulhouse.
Dès 1324, le comté de Ferrette fut transmis à la dynastie des Habsbourg par le mariage de la dernière comtesse, Jeanne de Ferrette. Inféodée au domaine autrichien en 1365, par le duc Léopold, la commune eut à souffrir de la guerre civile des Armagnacs et des Bourguignons. Les premiers incendièrent le village. Ensuite, ce fut le conflit entre les Habsbourg et les Confédérés, après l'invasion des troupes commandées par le général Colloredo (it) pendant la guerre de Trente Ans.
Il n'y avait pas de château à Carspach avant 1400. C'est à cette époque que le chevalier-administrateur du village Ullmann de Ferrette transforma sa cour en château. Il y résida avec ces descendants depuis la destruction du Liebenstein par un tremblement de terre en 1356. Ce château, appelé Altschloss (vieux château) ou Niederschloss (du bas ou inférieur), était situé au sud du Krebsbächlein (ruisseau à écrevisses).
Un deuxième château fut construit entre 1590 et 1610. On l'appelait château supérieur (Oberschloss), et il était délimité par les actuelles rue du Château et rue des Brebis. Des vestiges subsistèrent jusqu'au XIXe siècle. Le château du bas fut abandonné après la construction du château supérieur. Le château du bas était ruiné au XVIIIe siècle et le château supérieur disparut à l'époque de la Révolution.
En 1648, selon les traités de Westphalie, le Sundgau autrichien, dont fit partie Carspach, fut donné à la couronne de France. En 1674, la guerre éclata à nouveau. Turenne passa à Carspach pour gagner Brunstatt, où livra bataille.
Le 30 juillet 1789, les révolutionnaires s'acharnèrent sur les châteaux de Montjoie à Hirsingue et du Landenberg à Seppois, mais épargnèrent ceux de Carspach et de Hirtzbach.
En 1814-1815, Carspach eut encore à souffrir des cantonnements de cosaques. Les nobles de Ferrette-Carspach s'étaient réfugiés à Fribourg-en-Brisgau. Le dernier seigneur de Carspach et du Liebenstein, Jean Népomucène de Ferrette, mourut en 1818.
Le grand incendie de 1818 n'empêcha pas le village de se développer. En 1826 s'éteignit, à Fribourg, Suzanna-Xaviera, abbesse de Masevaux, et avec elle disparut la dynastie des nobles de Ferrette. Des deux châteaux de Carspach, ruinés pendant la Révolution, il ne reste à peu près rien. En 1841 fut érigée la mairie-école. En 1881-1882, on créa le corps des pompiers. En 1891, la ligne de chemin de fer Altkirch-Ferrette traversa Carspach. D'abord adonnée à l'élevage et à la culture de blé, de chanvre et de colza, peu à peu la commune s'industrialisait, avec l'installation d'une manufacture textile (D.M.C. Mulhouse) et la création, en 1919, de l'usine mécanique Alimann Frères.
Pendant la guerre de 1870-1871, le village fut grevé de lourdes réquisitions par les Prussiens, qui annexèrent l'Alsace-Lorraine.
La période entre 1871 et 1914 favorisa maintes réalisations : l'établissement hydrothérapique Kneipp en 1895, le nouveau cimetière en 1906, l'école des garçons en 1909...
Pendant la guerre de 1914-1918, la ligne de front traverse la commune de septembre 1914 jusqu'à la fin du conflit. Un grand abri souterrain est construit au niveau du « Lerchenberg » entre fin 1915 et début 1916 par les troupes allemandes. Ce dernier, appelé Kilianstollen (galerie Kilian en français), est partiellement détruit le 18 mars 1918 par l'artillerie française. Le site est retrouvé en 2010 puis fouillé en 2011 par une équipe du Pôle d'archéologie interdépartemental rhénan. Les corps des 21 soldats allemands du 94e régiment d'infanterie de réserve qui n'avaient pas pu être exhumés pendant les combats sont retrouvés.
La commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918[29].
La guerre ayant occasionné, une fois de plus, des dégâts considérables, on commença, à partir de 1919, à reconstruire le village, et notamment l'église et les édifices publics.
En 1931, on aménagea la rivière et on renouvela le cadastre. Grâce à la donation Rieter et Keller, on construisit la maison des sœurs gardes-malades. En 1932, on érigea le monument aux morts. Dans les années 1934-1935, la canalisation fut posée. Les rues et les rigoles étaient refaites.
Héraldique
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Les armes de Carspach se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2016
[modifier | modifier le code]En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :
- total des produits de fonctionnement : 14 440 000 €, soit 669 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 1 071 000 €, soit 497 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 784 000 €, soit 364 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 526 000 €, soit 244 € par habitant ;
- endettement : 1 879 000 €, soit 873 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 14,76 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,52 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 74,83 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 50,60 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 18,05 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 25 464 €[34].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2021, la commune comptait 2 083 habitants[Note 7], en évolution de +1,81 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église paroissiale Saint-Georges[39],
- Le Sonnenberg, château de Carspach qui était autrefois un centre thermal reconnu[44].
- Pensionnat et école ménagère Sonnenberg[45].
- L'ancien château Oberschloss[46].
- Caserne, quartier Plessier[47].
- Monuments commémoratifs :
- Croix :
Sites touristiques
[modifier | modifier le code]- Le Seiblonn (à côté de l'ancien Cocorouri) où l'on peut distinguer 7 clochers des villages environnants.
- La Bruchala, à mi-chemin en longeant le chemin parallèle à la voie ferrée entre le blocus (ferme Mundi) et le village, et qui débouche sur la rue du Château.
- La Ross-schwemma, passage dans l'Ill où les chevaux peuvent se désaltérer.
- Le Rüaijbank, où nos anciens pouvaient se reposer entre Fulleren et Altkirch en allant au marché.
- Le Himmelreich, étang dans un endroit idyllique en pleine forêt.
- Le château d'eau sur l'Illberg, daté de 1933.
- L'ancienne carrière de sable toujours sur l'Illberg en prolongeant votre promenade derrière la rue des Vignobles.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Benoît Hartmann (1865-1945), artiste peintre, auteur de l'aquarelle du Moulin de Carspach (1890) qui orne le livre de la commune.
- Joseph Walch (1870-1958), docteur vétérinaire et historien sundgauvien.
- Charles Hartmann (1881-1956), syndicaliste, conseiller général de Saint-Amarin et député de Thann. Il fut le président des expulsés réfugiés de Thann.
- Gérard Hartmann (1907-1956), sénateur.
Ronde des Étangs
[modifier | modifier le code]La Ronde des Étangs est une randonnée VTT annuelle qui arpente les chemins du Sundgau au départ de Carspach. Cette randonnée est organisée par le football club[56] et a lieu chaque lundi de Pentecôte. C'est, par le nombre de participants, la plus grande manifestation de VTT du Haut-Rhin.
En 1998, les footballeurs de la Saint Georges Carspach, désireux de diversifier leurs manifestations, ont voulu s'essayer à une discipline alors en pleine expansion : le VTT loisir. La Ronde des Étangs était née.
Le départ est fixé au stade, et après inscription, les randonneurs sont guidés par un fléchage très précis le long des chemins du Sundgau. La randonnée est traditionnellement ouverte à tout le monde, du plus jeune au plus âgé, avec des parcours très variés (5 circuits), allant en général de 10 à 80 km.
Année | Participants | |
---|---|---|
1998 | 340 | |
1999 | 520 | |
2000 | 800 | |
2001 | 1 100 | |
2002 | 1 423 | |
2003 | 650 | Canicule |
2004 | 530 | Intempéries |
2005 | 500 | Intempéries |
2006 | 420 | Jour travaillé |
2007 | 350 | Intempéries |
2008 | 1 150 | |
2009 | 1 450 | |
2010 | 1 700 | |
2011 | 1 400 | |
2012 | 1 920 | |
2013 | 855 | Intempéries 12 °C |
2014 | ||
2015 | ||
2016 | ||
2017 | ||
2018 | 1 500 | Temps couvert le matin, ensoleillé l'après midi |
La randonnée a très vite su se faire un nom auprès des vététistes. Cela dit, la canicule de 2003, les intempéries de 2004, 2005 et 2007, ainsi que le lundi de Pentecôte travaillé de 2006 ont nui à la participation de la randonnée.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Carspach, un village du Sundgau, coécrit par Roger Sollinger et Raymond Bach, édité par le Crédit mutuel de Carspach.
- Un village du Sundgau sous l'ancien régime : Carspach, écrit et publié en 2010 par Bruno Ramirez, (ISBN 978-2-7466-2129-9), réédité en 2014, (ISBN 978-2-9540585-0-4).
- Les habitants de Carspach au XIXe siècle, écrit et publié en 2014 par Bruno Ramirez, (ISBN 978-2-9540585-1-1).
- Carspach, un « Pompéi » de la Grande Guerre en Alsace
- L’archéologie, reflet d'une boucherie sans nom, Tunnels de Carspach
- Cavités souterraines : ouvrages militaires
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel de la commune de Carspach
- Carspach sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 736 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1963 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Altkirch comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Carspach » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Le risque sismique
- Sandre, « le Dorfbaechle »
- Sandre, « le ruisseau de l'Étang Bas »
- Sandre, « le ruisseau de l'Étang de Marbach »
- Sandre, « le Belzbaechelein »
- Sandre, « le Zipfelgraben »
- « Fiche communale de Carspach », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « l'Ill »
- « Station hydrométrique L'Ill à Altkirch », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Largue », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Commune de Caspach », sur bas-rhin.gouv.fr (consulté le ).
- « Plan de Prévention des Risques d'Inondation (PPRi) de l'Ill - approuvé le 30 jenvier 2020 », sur bas-rhin.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Carspach » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Carspach » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
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- Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
- Archives Départementales du Haut-Rhin
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- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église paroissiale Saint-Georges », notice no IA68005897, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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- Notice no IM68011043, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue
- Carspach, St-Georges
- « Château Sonnenberg », notice no IA68006102, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Pensionnat et école ménagère Sonnenberg », notice no IA68006101, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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- « Caserne, quartier Plessier », notice no IA68006113, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Monument aux morts
- Notice no IM68011035, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Ensemble de 2 monuments aux morts
- Le monument aux morts
- Notice no IM68011048, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Monument funéraire des époux Allimann-Hartmann
- Notice no IM68011047, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Croix de cimetière : Christ en croix
- Notice no IM68008094, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Croix de chemin
- Notice no IM68008093, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Croix de chemin : Saint Georges terrassant le dragon
- Notice no IM68011053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture Croix de chemin : Saint Georges terrassant le dragon, de 1764
- Site officiel de la Saint Georges Carspach, section football, organisateur de la randonnée VTT