Bisel
Bisel | |
La mairie-école. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Altkirch |
Intercommunalité | Communauté de communes Sundgau |
Maire Mandat |
Joseph Berbett 2020-2026 |
Code postal | 68580 |
Code commune | 68039 |
Démographie | |
Population municipale |
542 hab. (2021 ) |
Densité | 67 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 32′ 10″ nord, 7° 13′ 09″ est |
Altitude | Min. 386 m Max. 431 m |
Superficie | 8,1 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bale - Saint-Louis (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Altkirch |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Bisel est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace au pied du massif du Jura.
Ses habitants sont appelés les Biselois et les Biseloises.
Géographie[modifier | modifier le code]
Commune située dans le massif du Huebwald en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Elle bénéficie par ailleurs d'un site Natura 2000[1].
Hydrographie et eaux souterraines[modifier | modifier le code]
- Bassin de rétention des crues du Largitzenbach à Bisel[2].
En Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique :
- l'étang du Bindelessweither ;
- l'étang du vallon du Steinbach.
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 879 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carspach », sur la commune de Carspach à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 827,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,7 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Bisel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,2 %), forêts (33,4 %), zones urbanisées (6,3 %), prairies (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Les différentes mentions du village au cours des siècles :
1280 : Bisol ;
1303 : Bysol ;
1341 : Bisel ;
1370 : Pysul ;
1485 : Bisel ;
1495 : Bysol ;
1567 : Bisell ;
1651 : Byszell.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le village entre dans l’Histoire tardivement. La plus ancienne mention se trouve dans un document cité par J. Trouillat et daté de 1280[16]. Il s’agit d’un document notarial concernant un notable de Mulhouse, un certain Nieblung, vendant ses biens situés « in villa Bisol et banno eiusdem villae ».
Quelque temps plus tard, en 1303, le village est mentionné dans l’Urbaire de la maison de Habsbourg sous le nom Bysol.
Une noblesse locale semble apparaître à cette période puisqu’en 1395 un certain Ulricus von Bysol était prieur de Saint-Niklaus zu Enschingen. Il dirigera en 1411, en tant que supérieur, le couvent Saint-Alban de Bâle.
La commune a été décorée de la croix de guerre 1914-1918[17].
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Bisel se blasonnent ainsi : |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2021, la commune comptait 542 habitants[Note 4], en augmentation de 0,37 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église de Saint-Colomban[24],[25] et son orgue de Valentin Rinkenbach[26].
- Presbytère[27].
- La mairie-école[28].
- Monument aux morts[29].
- Un Wasserschloss dont la situation est inconnue a été un fief des Habsbourg. Confié aux Hagenbach en 1361 puis aux Eptingen au XVe siècle.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie
- Bisel sur le site de l'Institut géographique national
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)
- Le Sundgau à travers les guerres
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- Cavités souterraines : ouvrages militaires
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Document d'objectifs du site Natura 2000 N°FR4201811 « Sundgau, région des étangs »
- Bassin de rétention des crues du Largitzenbach à Bisel
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bisel et Carspach », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Carspach », sur la commune de Carspach - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Carspach », sur la commune de Carspach - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Trouillat, 1852
- Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
- Archives Départementales du Haut-Rhin
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « église paroissiale Saint-Colomban », notice no IA68002730, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Soutien de la Fondation du patrimoine à la rénovation de l’église Saint-Colomban
- Inventaire de l'orgue
- « presbytère », notice no IA68002732, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « mairie, école », notice no IA68002731, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Monument aux morts