Hirtzbach
Hirtzbach | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Haut-Rhin |
Arrondissement | Altkirch |
Intercommunalité | Communauté de communes Sundgau |
Maire Mandat |
Arsène Schoenig 2020-2026 |
Code postal | 68118 |
Code commune | 68139 |
Démographie | |
Population municipale |
1 462 hab. (2019 ![]() |
Densité | 105 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 35′ 51″ nord, 7° 13′ 22″ est |
Altitude | Min. 298 m Max. 417 m |
Superficie | 13,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bale - Saint-Louis (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Altkirch |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Hirtzbach est une commune française située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace en plein cœur du Sundgau.
Hirtzbach se situe :
- à 5 km au sud-ouest d'Altkirch - direction Ferrette ;
- à 40 min de Bâle et de la Suisse ;
- à 35 min de l'Allemagne ;
- à 30 min de Mulhouse ;
- à 40 min de Belfort ;
- à une heure de Colmar, du vignoble et des Vosges.
Le village se divise en deux parties : on distingue d'une part le village du bas, traversé par la rivière qui a donné son nom à la commune, le « Hirtzbach », où les maisons à colombages sont les plus nombreuses ; d'autre part, le village du haut, surnommé « la Montagne » du fait de sa hauteur, où se trouve la chapelle Saint-Affre. Cette distinction est aujourd'hui purement toponymique et non administrative, l'urbanisation reliant progressivement les deux parties du village[1].
![]() |
Ballersdorf | Carspach et Altkirch | Altkirch | ![]() |
Fulleren | N | Hirsingue | ||
O Hirtzbach E | ||||
S | ||||
Largitzen | Heimersdorf |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Hirtzbach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bale - Saint-Louis (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,7 %), terres arables (25 %), zones agricoles hétérogènes (12,1 %), zones urbanisées (6,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
Occupé à l’époque préhistorique et romaine, Hirtzbach apparaît sous son nom actuel en 1274.
C’est à l’origine un village double : Hirtzbach-le-Haut, sur la colline au lieu-dit « La Montagne » et Hirtzbach-le-Bas, dans la vallée avec le château qui, cité depuis le début du XVe siècle, appartient à la famille de Reinach sous sa forme actuelle depuis le XVIIIe siècle, famille dont l’intérêt historique est intimement lié à celui de la commune[1].
En marge du village, la chapelle Saint-Léger, située à la lisière de la forêt du Glueckerwald, rappelle le village de Saint-Léger, mentionné dès 1188 et disparu entre 1376 et 1469 selon les sources.
Autant de sites qui témoignent d’un passé riche en événements et font partie intégrante du patrimoine communal.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Hirtzbach se blasonnent ainsi :
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2019, la commune comptait 1 462 habitants[Note 3], en augmentation de 4,65 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +1,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Hirtzbach possède un vaste patrimoine architectural, historique et naturel :
- l'église Saint-Maurice (1834). Dans l'entrée principale, sous le clocher, on peut voir un grand Christ en croix et, en face, une œuvre de Sébastien Gutzwiller (1798-1872) relatif au martyre de saint Maurice ;
- le château de la famille de Reinach Hirtzbach, classé Monument Historique, et le jardin anglais. Ce jardin a été aménagé par Charles de Reinach au début du XIXe siècle, sous la Restauration. Il est peuplé de hêtres, de frênes, de pins et d'autres arbres plus rares (chêne pédonculé d'une hauteur de 31 mètres et d'une circonférence de 5,40 mètres, chêne partant en faisceau de 6 troncs, entièrement ceinturé par un banc circulaire).
Le parc abrite également la dernière glacière du Sundgau[15], recouverte d'un dôme parfaitement isolé. Ce parc est loué à la commune et est ouvert gratuitement au public.
- la chapelle Saint-Affre ;
- la chapelle Saint-Léger ;
- de magnifiques maisons à colombages, certaines datant de trois siècles.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références[modifier | modifier le code]
- « Origine de la commune de Hirtzbach en Alsace (68) », sur www.hirtzbach.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bâle - Saint-Louis (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Archives Départementales du Haut-Rhin
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- La dernière glacière du Sundgau