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La Llagonne

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La Llagonne
La Llagonne
Vue aérienne de la Llagonne.
Blason de La Llagonne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées catalanes
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Astruch
2020-2026
Code postal 66210
Code commune 66098
Démographie
Population
municipale
218 hab. (2021 en diminution de 3,54 % par rapport à 2015)
Densité 9,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 31′ 38″ nord, 2° 07′ 18″ est
Altitude 1 657 m
Min. 1 546 m
Max. 2 196 m
Superficie 23,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.lallagonne.fr

La Llagonne Écouter (catalan : La Llaguna) est une commune française située dans le sud-ouest du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays du Capcir, un haut plateau constitué d'une ancienne cuvette glaciaire resserrée entre les massifs granitiques du Carlit et du Madrès.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Têt et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (le « massif de Madres-Coronat » et « Capcir, Carlit et Campcardos ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

La Llagonne est une commune rurale qui compte 218 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 482 habitants en 1841. Ses habitants sont appelés les Llagonnais ou Llagonnaises.

Géographie

Localisation

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Llagonne se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 66 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 27 km de Prades[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Mont-Louis (2,0 km), La Cabanasse (2,8 km), Sauto (2,9 km), Saint-Pierre-dels-Forcats (3,5 km), Planès (4,1 km), Bolquère (4,4 km), Fontpédrouse (5,1 km), Caudiès-de-Conflent (5,6 km).

Sur le plan historique et culturel, La Llagonne fait partie de la région du Conflent (ancienne comarque).

Situation de la commune.

Géologie et relief

Le col de la Quillane marque la limite de la commune avec Matemale à 1 713 m d'altitude.

La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[5].

Hydrographie

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[7].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 12,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,1 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 753 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983[11] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 571,7 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 66 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[15], à 15,7 °C pour 1981-2010[16], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[17].

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[20],[21].

Réseau Natura 2000

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 5]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[23] :

  • le « massif de Madres-Coronat », d'une superficie de 21 363 ha, offre une multitude de faciès de végétation avec aussi bien des garrigues supra-méditerranéennes, des pinèdes à Pin sylvestre ou à Pin à crochet, que des hêtraies pures ou des hêtraies-sapinières, des landes à Genêt purgatif ou à Rhododendron, ou encore des pelouses alpines[24] ;
  • « capcir, Carlit et Campcardos », d'une superficie de 39 688 ha, présentent de nombreux habitats naturels alpins (pelouses, landes) et des milieux rocheux majoritairement siliceux. Le site héberge certaines espèces d'intérêt communautaire : Botrychium simplex, Ligularia sibirica pour les plantes, Desman des Pyrénées et Loche pour les animaux[25] ;

et au titre de la directive oiseaux[23]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 6] sont recensées sur la commune[27] : la « forêt de Llivia et ruisseau de la Têt » (992 ha), couvrant 5 communes du département[28] et les « prairies du Col de la Quillane » (230 ha), couvrant 2 communes du département[29] et une ZNIEFF de type 2[Note 7],[27] : la « forêt de pins à crochets de la périphérie du Capcir » (13 788 ha), couvrant 12 communes du département[30].

Urbanisme

Typologie

La Llagonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[31],[I 2],[32]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,7 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), zones urbanisées (1,3 %)[33].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

L'ancienne voie royale du Capcir se détachant de celle de Perpignan à La Cabanasse et construite sous Louis XIV traversait le bourg et la station de ski de la Quillanne.

La ligne 561 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Puyvalador, et la ligne 562 relie la commune à Latour-de-Carol et à Puyvalador.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Llagonne est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[34],[35].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt[36].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[37]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[38].

Risques technologiques

Sur le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, le Barrage des Bouillouses sur la Têt, un ouvrage de 17,5 m de hauteur construit en 1910[39].

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Llagonne est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].

Toponymie

Première mention du nom en 942, ipsa Laguna, puis villa Lacuna (1011), ça Laguna (1267), La Leguna, La Laguna (XIVe siècle), La Llaguna (1632) et enfin La Llagonne. Le terme latin lacuna renvoie à lagune, cette lagune ayant été asséchée au XXe siècle pour y faire passer la RN118, l'ancienne voie royale la contournant par l'ouest.

Le nom catalan de La Llagonne est la Llaguna[41].

Histoire

Moyen Âge

Le bourg et les Cortals, vus de l'ouest.
Tour à signaux, La Llagonne

Un premier village se trouvait autrefois à 700 m plus à l'ouest, au lieu-dit « Iglesia Vella » (« vieille église », mentionné dans le cadastre de 1834) où se trouve encore un antique sanctuaire[précision nécessaire].

L’histoire du village débute en 811 à la conquête du Roussillon par Charlemagne.

En 866 est fondée l’église Saint-Vincent.

En 942, La Llagonne (le vilar de La Llagona) et son église Saint-Vincent, sont donnés par le comte de Cerdagne Sunifred II à l’abbaye Saint-Michel de Cuxa qui conserve les lieux comme fief jusqu’à la Révolution. Cette donation est confirmée par le pape Serge IV en 1011 (« Villam Lacunam cum eglesia sancti Vincentii »).

En 1267, on retrouve la mention d’un castrum de ça Laguna, désignant une fortification. La tour circulaire de l’église fortifiée en est probablement un vestige. La tour la surplombant est nommée « le Capil ». Elle fut construite en 1267 en même temps que les fortifications de la ville dans le but de prévenir les invasions françaises. La frontière franco-aragonaise se trouvait alors plus au nord, au col, juste après Puyvalador. La tour avait un rôle d'alerte, elle était le maillon central d'un dispositif qui était complété par la tour des Angles, celle de Prats-Balaguer, celle de Fetges, celle de la Quillane et celle d'Ovansa.

Hameau des Cortals

Le hameau des Cortals situé à l’est du village appartient à la baronnie de Nyer, et donc à la famille de Banyuls de 1340 à la Révolution.[réf. nécessaire]

Cortals est érigée en commune à la Révolution française, puis absorbée par La Llagone le [42].

Époque contemporaine

La Communauté de communes Capcir Haut-Conflent est créée par arrêté préfectoral du par les communes de Caudiès-de-Conflent, Fontrabiouse-Espousouille, La Llagonne, Matemale et Réal-Odeillo[43].

Politique et administration

Canton

La mairie.

En 1790, la commune de La Llagonne est intégrée dans le canton d'Olette. Elle en est rapidement détachée pour rejoindre en 1793 le nouveau canton de Mont-Louis, dont elle fait partie jusqu'en 2015[42],[44].

À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

Administration municipale

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[45].

Liste des maires

Liste des maires successifs[46]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1794 Laurent Parasols    
1794 1800 Jean Corrieu    
1800 1805 Michel Vergès    
1805 1810 Jean-Baptiste Viader    
1810 1818 Pierre Basso    
1818 1822 Antoine Roger    
1822 1826 Antoine Corrieu    
1826 1830 Antoine Roger    
1830 1832 Paul Roger    
1832 1837 Gilles Viader    
1837 1847 Jean-Antoine Corrieu    
1847 1848 Laurent Aspero    
1848 1852 Paul Roger    
1852 1852 Jacques Delcasso    
1852 1853 Isidore Claverie    
1853 1855 Pierre Basso    
1855 1873 Jacques Delcasso    
1873 1878 Sauveur Delcasso    
1878 1881 Jacques Aspero    
1881 1884 Sauveur Delcasso    
1884 1900 Antoine Roger    
1900 1904 Antoine Romeu    
1904 1913 Isidore Aspero    
1913 1914 Baptiste Fonbère    
1914 1917 Martin Corrieu    
1917 1919 Baptiste Fonbère    
1919 1925 Antoine Trilles    
1925 1929 Gilles Nobet    
1929 1939 Jean Aspero    
1939 1940 Isidore Puig    
1940 1983 Jean Aspero    
1983 1989 François Corrieu    
1989 1995 Philippe Massot    
juin 1995 mars 2008 Guy Milani[47] SE  
mars 2008 mars 2014 Marcel Fourcade SE (Puis EE-LV)  
mars 2014 En cours Jean-Pierre Astruch[48]    

Population et société

Démographie ancienne

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1424 1515 1553 1709 1720 1767
56 f20 f11 f4 f5 f4 f27 f21 f273 H
1774 1789 - - - - - - -
50 f50 f-------
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].

En 2021, la commune comptait 218 habitants[Note 9], en diminution de 3,54 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
295303331414447475482480450
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
466470468442455451407411345
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
376375343285259225226206212
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
171164138214243263285288246
2014 2019 2021 - - - - - -
230220218------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Note : à partir de 1826, la population de Cortals est recensée avec celle de La Llagonne.

Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[52] 1975[52] 1982[52] 1990[52] 1999[52] 2006[53] 2009[54] 2013[55]
Rang de la commune dans le département 155 149 123 129 125 131 136 137
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

L'école communale.

L'école est un regroupement pédagogique intercommunal entre La Llagonne, Saint-Pierre-dels-Forcats, Mont-Louis et La Cabanasse. Saint-Pierre, Mont-Louis et La Cabanasse accueillent chacune une section maternelle. L'école élémentaire est partagée entre Saint-Pierre pour le CP, Mont-Louis pour le CE1, La Llagonne pour le CE2, et La Cabanasse pour le CM1 et CM2[56]. L'école est située au bourg, sur la route de Mont-Louis.

Le secteur du collège est Font-Romeu[57].

Manifestations culturelles et festivités

  • Fête patronale : [58] ;
  • Fête communale : 1er dimanche d'octobre[58].

Santé

La santé des habitants de La Llagonne est réputée comme en témoigne une lettre de Vauban datant de 1679[59] :
"On y jouit d'un air un peu froid à la vérité, mais si sain que les habitants m'ont dit leur être ordinaire d'y vivre 80 ou 90 et jusqu'à 100 ans. Les hommes y sont très bien proportionnés dans leur taille, et tous ont les jambes bien faites, les dents blanches, les yeux vifs, de l'esprit et entendent à demy-mot ce qu'on leur veut dire, au surplus un peu pendarts et gens à escoupeter leurs ennemis sans beaucoup de façon.

Sports

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 109 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 220 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 620 [I 5] (19 350  dans le département[I 6]).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 3,4 % 7,8 % 5,8 %
Département[I 8] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 139 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 5,8 % de chômeurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 11],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 10]. Elle compte 114 emplois en 2018, contre 101 en 2013 et 91 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 102, soit un indicateur de concentration d'emploi de 112 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %[I 11].

Sur ces 102 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1 % les transports en commun, 9,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

33 établissements[Note 12] sont implantés à la Llagonne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 33
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
1 3 % (8,7 %)
Construction 4 12,1 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 33,3 % (30,5 %)
Activités financières et d'assurance 2 6,1 % (3 %)
Activités immobilières 2 6,1 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
3 9,1 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 9,1 % (13,9 %)
Autres activités de services 7 21,2 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 33 entreprises implantées à La Llagonne), contre 30,5 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

  • Station de ski alpin La Quillane.
  • Agriculture, élevage de chevaux.
  • Hôtel.

Agriculture

1988 2000 2010 2020
Exploitations 5 9 5 5
SAU[Note 14] (ha) 231 284 306 493

La commune est dans le Capcir, une petite région agricole située à l'extrême ouest du département des Pyrénées-Orientales[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est l'élevage d'équidés et/ou d' autres herbivores[Carte 3]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (cinq en 1988). La superficie agricole utilisée est de 493 ha[62],[Carte 4],[Carte 5].

Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques

  • Église Saint-Valentin d'Espona.
  • L'église paroissiale Saint-Vincent : elle est fondée en 866 puis est reconstruite au XIIe siècle. Elle est bâtie sur les restes d'un ancien château. Elle est de style roman, son portail est sobre. Son abside autrefois circulaire a été remplacé par une abside rectangulaire au XVIIIe siècle. Le départ de l'ancienne abside est toutefois toujours visible. En 1742 est créée la sacristie. En 1801 est refait le côté droit du portail, détruit par un tir d'obus de l'armée du général Dagobert lors des guerres de la Révolution, en 1793. Le vieux clocher effondré en 1842 est reconstruit en 1843, et doté de cloches neuves.

Le mobilier comporte notamment un antependium datant du XIIIe siècle. Celui-ci représente le Christ peint dans une mandorle, assis en majesté lors du jugement dernier. Il mesure 1,65 m sur 96 cm de large. En plus de l'antépendium, l'église de La Llagonne possède un baldaquin richement décoré du XIIIe siècle et un Christ romano-byzantin du XIIe siècle. Ces pièces sont classées aux monuments historiques.

  • La tour du Capil : ancienne tour de guet bâtie en 1267 servant à prévenir des invasions françaises du temps où le Roussillon faisait partie de la couronne d'Aragon, elle est actuellement en ruine.

Modèle:Message galerie

Personnalités liées à la commune

  • Simon Fourcade (1984-) : biathlète français, fils du maire Marcel Fourcade.
  • Martin Fourcade (1988-) : biathlète français, frère du précédent.

Héraldique

Blason de Llagonne (La) Blason
Fascé d'argent et de sable, au chef d'azur chargé d'une meule d'or.
Détails
La partie inférieure de l'écu est une référence aux armes de la famille de Banyuls de Montferré, seigneur des Cortals, hameau à l'Est de la Llagonne dépendant de la baronnie de Nyer, du XIVe siècle à la Révolution. En 1822, le village des Cortals, n'ayant pas une taille suffisante pour constituer une commune à lui seul, est rattaché à La Llagonne.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Histoire du Roussillon et Œuvres posthumes de Jean de Gazanyola, augmenté des notes recueillies et classées par Clément de Lacroix
  • Histoire de la maison des chevaliers de Banyuls, barons de Nyer, marquis de Montferré, seigneurs de La Rocha, Porcinyans, Fornols, Puig, Réal, Odeillo, Leca, Millepetit 1132-1922, par M. l'abbé Jean Capeille, curé à Banyuls-dels-Aspres

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[22].
  6. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  7. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

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  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
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  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à la Llagonne » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à la Llagonne » (consulté le ).
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  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à la Llagonne » (consulté le ).
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  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à la Llagonne » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).

Autres sources

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  2. Stephan Georg, « Distance entre La Llagonne et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
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  4. Carte IGN sous Géoportail
  5. « Plan séisme » (consulté le ).
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  7. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
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  62. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de La Llagonne - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).