Bairols

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Bairols
Bairols
Le village perché sur le rocher.
Blason de Bairols
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Jacques Demaurizi
2023-2026
Code postal 06420
Code commune 06009
Démographie
Gentilé Bairolois
Population
municipale
124 hab. (2021 en augmentation de 18,1 % par rapport à 2015)
Densité 8,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 58′ 57″ nord, 7° 07′ 41″ est
Altitude Min. 280 m
Max. 1 803 m
Superficie 15,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vence
Législatives 2e circonscription des Alpes-Maritimes
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bairols
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Bairols
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Voir sur la carte topographique des Alpes-Maritimes
Bairols
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Bairols

Bairols [bɛʁɔl] est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Bairols est un village en nid d'aigle perché sur une arête rocheuse situé au-dessus de la route de la Tinée à 830 mètres d'altitude, à 60 kilomètres de Nice et 13 kilomètres de Clans.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Clans, Ilonse, Marie, Massoins et Tournefort.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Village perché de la vallée de la Tinée[1], construit à 830 mètres d'altitude, sur une arête rocheuse, dominé par la Pointe des Quatre Cantons[2],[3].

La partie forestière couvre 74 % de la surface de la commune[4].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte hydrographique de la commune.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[5] :

  • rivière la Tinée, un affluent du fleuve côtier le Var,
  • ruisseau de Belous,
  • vallons de la Serre, du Pas de Masse, de la Chaudane, de Bairols, de Laus,
  • ravin de la Médecine.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 982 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rimplas_sapc », sur la commune de Rimplas à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 908,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −10,7 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bairols est une commune rurale[Note 2],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (84,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,5 %)[18].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le village, qui s’est développé sur un éperon rocheux vers le tout début de l’époque moderne, présente un plan linéaire, des rues pavées, et des maisons-remparts[19].

La particularité du mode de construction des maisons du village est l’utilisation de matériaux locaux extraits à proximité. Les murs sont faits de pierres de couleur rouge, des pélites du Permien du Dôme de Barrot, et les toits sont en lauzes du pays[20].

Le village depuis la route des Châtaigners.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 85, alors qu'il était de 86 en 2015 et de 79 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 51,6 % étaient des résidences principales, 44,9 % des résidences secondaires et 3,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 74,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 25,6 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bairols en 2020 en comparaison avec celle des Alpes-Maritimes et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (44,9 %) très supérieure à celle du département (25,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,2 % en 2015), contre 55,3 % pour les Alpes-Maritimes et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Bairols en 2020.
Typologie Bairols[I 1] Alpes-Maritimes[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 51,6 66,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 44,9 25,3 9,7
Logements vacants (en %) 3,5 8,4 8,2

Planification de l'aménagement[modifier | modifier le code]

La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[21].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la route départementale M 26 vers Tournefort et Marie, et route départementale M 56 depuis Pont-de-Clans[22].

Bairols est desservie par le réseau Lignes d'Azur[23].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, Saint-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement touchés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[24]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Bairols, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[25].

Commune située dans une zone de sismicité moyenne[26].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Bairolium au XIe siècle, in Bairolo vers 1040, Bairoliis au XIe siècle[27], Bairols en 1066, Bairol en 1152, Baiorols en 1160, apud Bayrolos en 1286, de Bayrolis en 1333, in villa Bairolii en 1388[28].

Lo localité est dénommée Bairòls en occitan.

Ce toponyme pourrait dériver d'une racine ligure Ber- rappelant un plateau élevé, bar qui signifie « lieu dominant » et rols « rochers », ce qui correspondrait à la morphologie des lieux.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

« Bairolo » est cité vers 1040. Le village est alors donné à l'abbaye de Lérins puis un château-fort (castrum) y est mentionné[19]

Un prieuré bénédictin Saint-Martin, possession de l’abbaye de Lérins est mentionné. En 1353 il abrite un prieur et un religieux[19].

Le village devient vers le XIVe siècle un fief des Grimaldi de Beuil[19].

Au XIVe siècle, c'est un fief de la Reine Jeanne[29].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Bairolms a été affecté par tous les conflits se passant dans la région de la Tinée, notamment la guerre de Succession d'Espagne et le passage des Gallispans et des Austro-sardes[19]

Le village, difficilement accessible par de mauvais chemins, a vécu essentiellement de l'exploitation de la forêt pour la Marine, ainsi que d'une activité agricole et pastorale, parfois déficitaire pour nourrir la population du village, qui, en 1752, comptait 140 habitants[19]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Le village faisait partie du comté de Nice du Royaume de Sardaigne jusqu'à son rattachement à la France part le Traité de Turin en 1860.

Le village n'a été relié par une route carrossable qu'en 1939.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Nice du département des Alpes-Maritimes.

Elle faisait partie du canton de Villars-sur-Var[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Vence

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Bairols était membre de la communauté de communes de la Tinée, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a créé une forme particulèrement intégrée d'intercommunalité, celle-ci a fusionné avec sses voisines et la communauté urbaine Nice Côte d'Azur pour former, le , la métropole Nice Côte d'Azur, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1861 1871 Ferdinand Blanc[31]    
         
1874 1888 Marcellin Blanc[31]    
1888 1892 Théophile Isoard[31]    
1892 1896 Ferdinand Blanc[31]    
1896 1900 Michel Barnouin[31]    
1900 1908 Xavier Blanc[31]    
1908 1916 Paul Blanc[31]    
1916 1922 Michel Barnouin[31]    
1922 1945 Vitalin Champoussin[31]    
1945 1952 César Roux[Note 4],[31]    
1952 1954 Robert Blanc[31]    
1954 1959 Hilarion Champoussin[31]    
1959 1965 Robert Blanc[31]    
1965 1977 Charles Ardisson[31]    
1977 janvier 1982 Albert Boetti[Note 4]   Mort en fonction
1982 août 2021[32] Angelin Buerch[33] DVD Retraité
Mort en fonction
octobre 2021 mai 2022[34] Claude Mercanti   Chauffeur de bus scolaire retraité
Mort en fonction
juillet 2023[35] En cours
(au 30 novembre 2023)
Jacques Demaurizi[36]   Électromécanicien sur les moteurs des mégas yachts

Budget et fiscalité 2018[modifier | modifier le code]

En 2018, le budget de la commune était constitué ainsi[37] :

  • total des produits de fonctionnement : 241 000 , soit 2 321  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 186 000 , soit 1 786  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 341 000 , soit 3 282  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 301 000 , soit 2 894  par habitant ;
  • endettement : 290 000 , soit 2 790  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 7,41 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,11 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 26,79 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Bairols[38].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Des commerces de proximité se trouvent au hameau limitrope de Pont de Clans, à 7 kilomètres du village : boulangerie, supérette, bureau de tabac.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Établissements d'enseignements :

  • Écoles maternelles à Clans, Villars-sur-var, Malaussène,
  • Collèges à Saint-Sauveur-sur-Tinée, Roquebillière, Saint-Martin-du-Var,
  • Lycée de Valdeblore.

Santé[modifier | modifier le code]

Professionnels et établissements de santé :

  • Médecins à Villars-sur-Var, Saint-Sauveur-sur-Tinée,
  • Pharmacies à Saint-Martin-Vésubie, Roquebillière, Levens,
  • Hôpitaux à Villars-sur-Var, Saint-Martin-Vésubie, Roquebillière.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Bairolois.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[40].

En 2021, la commune comptait 124 habitants[Note 5], en augmentation de 18,1 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
176185211225253268257259273
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
270263223229225215191185162
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
12910292573230253730
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
3873114109103106106109124
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • L'Auberge du Moulin[43], avec ses vestiges : la meule et ses presses hydrauliques, ainsi que son moulin à farine[44].
  • Gîtes d’alpage.
  • Nombreux sentiers de randonnées[45].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Vestiges de l'ancien village, au-dessous du village actuel, restauré sous les mandats du maire Angelin Buerch[29],[46].
  • Église médiévale Sainte-Marguerite[47] dont la forme en S est due à la topographie.
    À l'intérieur, il y a deux fresques dans le chœur sur le thème du « Baptême du Christ ». L'église abrite une toile de Jean Rocca, Vierge au Rosaire et Mystères, datée de 1645[48],[49] et un groupe sculpté du XVIIIe siècle consacré à Sainte Marguerite et la Tarasque[50].
  • Ruines du château[51],
  • Deux anciens moulins[19] à huile et à grains[52],
  • Monument aux morts, une stèle placée sur la façade de l'église[59]
  • La « stèle au cercle », une stèle néolithique en bloc en grès jaune apparemment local découverte en 2003 à l’extérieur de la chapelle ruinée de Saint-Martin par Marie Marel et présentée désormais en position verticale à l'entrée du village[19]. Une seconde stèle, qui pourrait remonter au Ier siècle apr. J.-C., en grès marron, est découverte en 2003, ainsi que de nombreux vestiges archéologiques[60].
  • Randonnées pédestres, au lieu-dit du lac[29]
  • Panoramas depuis la route menant à Bairols[19].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bairols Blason
Coupé-crénelé d’argent et de gueules le 1er, à l'étoile de huit rais du 2e[61].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 1077 p. (ISBN 2-84234-071-X)
    Canton de Villars-sur-Var : pp. 969 à 972 : Bairols
  • Philippe de Beauchamp, Le haut pays méconnu. Villages & hameaux isolés des Alpes-Maritimes, p. 81, éditions Serre, Nice, 1989, (ISBN 2-86410-131-9) ; p. 159
  • Dr Michel Bourrier, Villages de montagne à l'heure de la grande guerre, Le canton de Villars-sur-Var, Nice, Lou Savel, , 278 p. (ISBN 2-9510630-1-6)
    Chapitre XVI : Bairols, pp. 227 à 229
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. a et b Une rue de la commune porte le nom de ce maire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Bairols » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Bairols - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Bairols - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans les Alpes-Maritimes » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Reliefs et sols
  2. Bairols, petit village perché de la vallée de la Tinée
  3. La Pointe des 4 Cantons
  4. Zone forestière de la commune
  5. L'eau dans la commune
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Bairols et Rimplas », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Rimplas_sapc », sur la commune de Rimplas - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Rimplas_sapc », sur la commune de Rimplas - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a b c d e f g h i et j « Bairols », Patrimoine culturel des Alpes-Maritimes > Patrimoine par commune, sur https://www.departement06.fr/ (consulté le ).
  20. Une architecture minérale
  21. Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
  22. Accès à la commune
  23. Lignes d'Azur
  24. Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
  25. Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
  26. Didacticiel de la règlementation parasismique
  27. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - page 130 - (ISBN 2600028838).
  28. André Compan - 1990 - Illustration du nissart et du provençal : recueil d'articles paru dans Nice-Matin, 1970-1975, - Page 52.
  29. a b et c « Bairols », sur https://www.provenceweb.fr/f/ (consulté le ).
  30. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. a b c d e f g h i j k l m et n Thierry Jan, « Dictionnaire des élus du comté de Nice », sur https://www.sourgentin.org/ (consulté le ).
  32. Pauline Thurier, « Angelin Buerch, le doyen des maire des Alpes-Maritimes, est décédé : Le maire de Bairols dans le haut-pays niçois est décédé à 90 ans dans la nuit de vendredi à samedi 7 août. », France 3 Provence-Alpes,‎ 7/8/2021 mis à jour le 8/8/2021 (lire en ligne, consulté le ).
  33. Pauline Ben Ali, « À 83 ans, il est le maire le plus âgé des Alpes-Maritimes : Charles-Angelin Buerch est devenu maire par intérim de Bairols en 1982. Élu en 1983, il est à la tête de la commune depuis 31 ans et se présente pour un nouveau mandat », France Bleu Azur,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Le maire de Bairols Claude Mercanti est décédé : Pour la deuxième fois en deux ans, le village de Bairols a perdu son maire. Claude Mercanti, 77 ans, est mort. Il avait succédé en 2021 à Angelin Buerch », Monaco-Matin,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ) « Élu en octobre 2021, il avait succédé à Angelin Buerch, maire pendant 38 ans, dont il était le premier adjoint ».
  35. « "On m’a parlé de malédiction, mais on n’y pense pas": après le décès de deux maires, ce village de l’arrière-pays niçois élit son troisième édile du mandat : Après les décès d’Angelin Buerch et de Claude Mercanti, le village de Bairols a élu son troisième maire. Il veut avant tout achever le mandat », Nice-matin,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  36. Alexandre Ori, « "Je voulais être sûr que leurs projets soient menés à bien avant 2026": à Bairols, la maire veut rendre hommage à ses deux prédécesseurs morts en fonction : Les lundis des maires. Au-dessus de la Tinée: Bairols. Après le décès de ses deux maires, le village se relève avec Jacques Demaurizi. Un premier mandat pour celui qui a pris le relais », Nice-matin,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  37. Les comptes de la commune
  38. Chiffres clés. Dossier complet
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Paroisse Notre-Dame de la Tinée
  43. L'Auberge du Moulin et son patrimoine rural
  44. L'Auberge du Moulin
  45. Sentiers de randonnées
  46. Gwendal Chabas, « Balade dans le Pays de Nice : à la découverte du village de Bairols, cité magnifique et préservée », Nice-Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. Église Sainte Marguerite
  48. Charles Astro, Luc F. Thévenon, La peinture au XVIIe siècle dans les Alpes méridionales, p. 58, éditions Serre (collection Patrimoines), Nice, 1985 (ISBN 2-86410-048-7)
  49. Christiane Lorgues-Lapouge, René Lorgues, Comté de Nice baroque - Tome 1 : La vallée de la Tinée, p. 27-31, Encyclopædia Niciensis, Volume V, Serre éditeur, Nice, 2004 (ISBN 2-86410-416-4) ; p. 99
  50. « Groupe sculpté, dais de procession : Sainte Marguerite et la Tarasque », notice no PM06001491, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  51. Ruines du château
  52. Bairols : le Comté de Nice en 1850 ; mythe des têtes humaines ; chapelles ; moulins
  53. « Chapelles de Bairols 06420 », sur https://www.archeo-alpi-maritimi.com (consulté le ).
  54. Chapelle Saint-Roch
  55. Chapelle Saint-Roch, XVIIIe siècle
  56. Marianne Verrando, « Quel est ce dictionnaire qui va intégrer une chapelle du village de Bairols ? : L’Institut de préhistoire et d’archéologie Alpes Méditerranée travaille à la rédaction du Dictionnaire des chapelles des Alpes-Maritimes. La chapelle de la Madone, à Bairols, sera une des 1950 chapelles à y être référencées », Nice-matin,‎ (lire en ligne Accès limité, consulté le ).
  57. Chapelle Saint Martin
  58. Chapelle Sainte Anne (ruines)
  59. « 06009 - Bairols - Morts aux guerres », sur https://fr.geneawiki.com/ (consulté le ).
  60. Claude Salicis et Stéphane Morabito, « Découvertes de deux stèles gravées à Bairols (06) », Mémoires de l'Institut de Préhistoire et d’Archéologie Alpes Méditerranée, t. XLVI,‎ , p. 215-2021 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  61. Dominique Cureau, « La Tinée : Bairols », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).