Assas (Hérault)

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Assas
Assas (Hérault)
Le château d'Assas.
Blason de Assas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup
Maire
Mandat
Benoît Amphoux
Juin 2022-2026
Code postal 34820
Code commune 34014
Démographie
Gentilé Assadins / Assadines
Population
municipale
1 455 hab. (2021 en diminution de 2,94 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 10″ nord, 3° 54′ 00″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 164 m
Superficie 19,11 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Montpellier
(banlieue)
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Gély-du-Fesc
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Assas
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Assas
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Assas
Liens
Site web Site officiel

Assas [a.sas] (en occitan Assaç, [a.ˈsas]) est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault en région Occitanie. Elle fait partie de la communauté de communes du Grand Pic Saint-Loup.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Salaison, le ruisseau de Cassagnoles et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Assas est une commune urbaine qui compte 1 455 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Montpellier et fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Assadins ou Assadines.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Assas est située à quelques kilomètres au nord de Montpellier.

Carte.

Communes limitrophes et proches[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Assas
(Distances : à vol d'oiseau / par la route)[1]
St-Mathieu-de-Tréviers (8.10 / 11,55 km)
Le Triadou (5.76 / 9,03 km)
Saint-Vincent-de-Barbeyrargues
(1.76 / 2,16 km)
Sainte-Croix-de-Quintillargues
(8.02 / 8,43 km)
Guzargues (2.99 / 3,90 km)
Saint-Drézéry (7.05 / 8,33 km)
Sussargues (8.43 / 10,63 km)
Argelliers
(18.23 / 32,82 km)
Assas Saint-Geniès-des-Mourgues
(10.70 / 15,81 km)
Prades-le-Lez (3.08 / 4,48 km)
Montferrier-sur-Lez (4.99 / 8,66 km)
Clapiers (5.09 / 6,83 km)
Commune de Montpellier
(10.21 / 13,41 km)
Castries (7.43 / 10,90 km)
Teyran (2.83 / 6,32 km)
Jacou (4.55 / 6,03 km)

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Parcouru de nombreux ruisseaux[Lesquels ?], dont le Salaison à l'est, Assas peut être considéré comme un village irrigué[réf. nécessaire]. La végétation est changeante. On y trouve de la garrigue, des prairies, des vignes et de la forêt méditerranéenne[réf. nécessaire].

Le village d'Assas s'organise autour du château, élevé au sommet d'une colline, à l'instar de nombreux villages de l'Hérault.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Hydrographie et les eaux souterraines[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 796 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prades-le-Lez à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 869,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Assas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montpellier, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[11] et 440 997 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (48,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (40,9 %), forêts (39,1 %), zones urbanisées (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Assas est traversée dans l'axe nord-sud par la D 109, avec une traversée du centre étroit qui peut être difficile. Un contournement du centre par l'ouest est prévu mais seule la moitié nord-ouest est réalisée[réf. nécessaire].

La D 109 relie Assas à la D 68 (dite « le lien ») au nord et à Clapiers et Jacou au sud. La D 109E1 part du centre vers l'est et rejoint à nouveau la D 68, tandis que la D 109E2 relie Assas à Saint-Vincent de Barbeyrargues à l'ouest.

Pistes cyclables[modifier | modifier le code]

Assas est reliée à Saint-Vincent de Barbeyrargues par un chemin piétonnier et cyclable, longeant la D 109E2[réf. nécessaire].

La commune est jalonnée de nombreux chemins, du plus étroit aux larges pistes balisées de la Défense de la forêt contre les incendies (DFCI), dont ceux du Réseau Vert du département de l'Hérault, pour la randonnée et le VTT[réf. nécessaire].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Le village est desservi par la ligne de car no 610 du réseau Hérault Transport. La ligne relie Sainte-Croix-de-Quintillargues à Montpellier en passant par Guzargues, Assas et Clapiers. Elle assure le transport des élèves de Guzargues qui sont scolarisés dans les écoles maternelles et primaires d’Assas, le transport vers le collège François-Mitterrand de Clapiers et vers le lycée Frédéric-Bazille-Agropolis de Montpellier. Elle effectue son terminus à la station de tramway de Saint-Éloi, en correspondance avec la ligne 1 du réseau de tramway des Transports de l'agglomération de Montpellier. La ligne 610 souffre cependant d'une faible fréquence de passage des cars en journée[réf. nécessaire].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Assas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Salaison. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 2003, 2005 et 2014[19],[17].

Assas est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Assas.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 630 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 630 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes de Arsads vers 1103[24], de Arzas en 1129[25], apud Arzacium[24] en 1156, castrum de Arsacio en 1167, de Arssacio fin du XIVe siècle, de Assacio en 1529, de Assassio en 1550, Assas en 1622, Assaz en 1626[26].

Assaç en occitan.

L'abbé Valentin, dans sa monographie historique[27], évoque les noms successifs d'Arsas, Arsacium, Assassium puis enfin Assas. Il évoque l'hypothèse que cela vienne de Arx ou Arcis, signifiant forteresse.

Histoire[modifier | modifier le code]

Remparts d'Assas.

Du Moyen Âge central à la Révolution[modifier | modifier le code]

L'histoire d'Assas[27] est ancienne puisqu'un château féodal (aujourd'hui disparu), une église et des remparts y existaient au XIe siècle. Mais rien ne retrace l'histoire de ce château, ni du village autour à l'époque. Le 1er document qui mentionne Assas est daté de 1103. En cette année, le seigneur d'Assas, désigné sous le nom de Rostagnus de Arsads, dépend du comte de Melgueil.

En 1215, après la guerre des Albigeois, le pape Innocent III transfère le comté de Melgueil, dont Assas, à l'évêque de Maguelone.

En 1486, Rostang d'Assas, dernier seigneur à porter le nom de la seigneurie, vend à un riche marchand de Montpellier, Guillaume de Bonnail, la moitié de la seigneurie d'Assas dont il est co-seigneur. L'acheteur reconnaît l'évêque de Maguelonne comme suzerain et lui paie le droit de mutation. Guillaume II succède à son père et lègue ses terres à son fils Gaspard, lui substituant en cas de décès prématuré son neveu Jacques de Salomon, docteur en médecine, lui substituant s'il n'a pas de descendance mâle un autre neveu, lui-même substitué par le plus proche parent mâle de Guillaume II s'il est également sans postérité masculine. Jacques de Salomon prend possession de la seigneurie en 1565. En 1572, Jacques étant sans héritier mâle, et l'autre neveu sans enfants, Loïs de Pluviers engage un procès contre l'héritière Salomon pour, suivant le testament de Guillaume II, réclamer la succession. Ce qu'il obtient en 1573 au profit de Jacques de Pluviers de Bonnail, le fils qu'il eut avec Marguerite de Bonnail[réf. nécessaire].

En 1592, Jacques de Pluviers vend la seigneurie d'Assas à Timothée de Montchal, trésorier de France. Sa petite-fille Anne en hérite et épouse Gaspard de Murviel.

La seigneurie échoit ensuite à Joseph de Boyer, qui a épousé Jacquette de Murviel, fille de Gaspard. En 1720, Joseph de Boyer la vend à Guillaume de Castagnier, secrétaire du roi, qui paie le droit de mutation à l'évêque de Montpellier. Il est financé pour cette acquisition par Jean Mouton, hôtelier et banquier de Montpellier. Non remboursé, ce dernier garde la seigneurie. Son fils Jacques Mouton de la Clotte, magistrat financier, lui succède. C'est à lui que l'on doit l'actuel château d'Assas, érigé en 1759 à l'emplacement de l'ancien château féodal. Jean-Jacques fils de Jacques, conseiller du roi et mort célibataire en 1810 à Saint-Germain-en-Laye, est le dernier seigneur d'Assas, chassé par la révolution[réf. nécessaire].

Pendant cette période révolutionnaire, des gens de Baillarguet et Montferrier, deux communes voisines, veulent s'emparer du seigneur qui leur échappe, défendu par les assadins en reconnaissance de ses bienfaits. Les deux tours Est du château furent détruites en leur sommet, ainsi que les armoiries sur la façade. L'église, le clocher, le presbytère, le château et divers autres biens, sont confisqués et déclarés biens nationaux. En 1797, André Crépin Bouschet, de Montpellier, achète successivement tous les anciens biens religieux. La commune rachètera 2000 francs l'église à sa veuve, Françoise de Grolée, et à leur fille Clotilde Gabrielle, en 1822. Puis ce fut en 1861 le rachat du presbytère.

XXe siècle et XXIe siècle[modifier | modifier le code]

L'ouverture des frontières le génère une arrivée massive de vins italiens sur le marché français, ce qui provoque la colère de maires de l'Hérault et le , ils occupent jour et nuit pendant deux jours le Pavillon populaire de Montpellier, sur lequel le maire d'Assas, Henri Moynier, hisse le drapeau de sa commune. Un an après, ils firent le serment, sur le drapeau d’Assas, de « rester unis pour soutenir totalement et de toutes leurs forces, la profession de l'agriculture et tout particulièrement la viticulture, certains qu'en défendant le vin, ils travaillent pour une juste cause » et de renouveler ce serment dit d'Assas chaque année dans une commune différente, le . Ce qui fut fait encore en 2016[28].

Faits historiques[modifier | modifier le code]

À titre d'anecdote, la prestigieuse Université Paris-Panthéon-Assas, située rue d'Assas à Paris, tient elle-même son nom du chevalier d'Assas, dont les origines sont reliées à l'histoire de la commune. Natif du Vigan, descendant de la famille seigneuriale basée à Assas. Ainsi, le chevalier d'Assas a donné son nom, indirectement, à cette université droit.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason d'Assas

Les armes d'Assas se blasonnent ainsi : écartelé, au premier d'azur à une tour d'argent maçonnée de sable, au second d'or à un rameau d'olivier de sinople fruité de sable posé en barre, au troisième d'or à une grappe de raisin de sable feuillée de sinople, au quatrième d'azur à une fleur de lys d'or[29].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1965 André Brun    
1965 1975 Henri Moynier    
1975 mars 2005 Jean Gelly SE  
mars 2005 en cours Jacques Grau[30],[31] DVD Ancien cadre et retraité[32]
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

En 2016, la municipalité se déclare candidate[33][réf. à confirmer] au label Terre saine, commune sans pesticides, délivré par le Ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Elle sera labellisée en 2017[réf. nécessaire].

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

En 2021, la commune comptait 1 455 habitants[Note 4], en diminution de 2,94 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
197106268263257305328352347
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
338346399395294258249287285
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
338362366383397420400337362
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3523525068159921 3051 4831 5091 505
2017 2021 - - - - - - -
1 5201 455-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le PLU d'Assas, approuvé par délibération du , table sur 2 000 habitants en 2030[38], avec trois zones de développement de l'habitat. Bien que proche de Montpellier, mais hors de sa métropole et sans continuité urbaine avec elle, Assas a conservé un caractère rural, source de contestations[39] quant à son développement. D'ailleurs, à la suite des recours contentieux par plusieurs requérants, le juge du Tribunal Administratif de Montpellier a annulé partiellement le PLU[40] en reconnaissant le caractère inondable du quartier de la Frênais.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Assas relève de l'académie de Montpellier. Elle est dotée d'un groupe scolaire, partagé avec Guzargues dans le cadre d'un SIVU et composé de :

  • une école élémentaire publique, composée de 5 classes ;
  • une école maternelle publique, composée de 2 classes.

Les collégiens sont en majorité scolarisés au collège François-Mitterrand de Clapiers. Les lycéens sont au lycée général et agricole Frédéric-Bazille-Agropolis de Montpellier.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Choral'Pic, festival annuel (en mai) de chorales dans les rues du vieux village ;
  • Cinéma, théâtre et concerts (le Trio Chemirani en 2012, Emmanuel Pi Djob en 2014, le groupe Ange en 2015, Tom Novembre en 2016) à la salle des Crouzets ;
  • Concerts à l'église organisés par Les amis de l'orgue et de la musique d'Assas ;
  • Concerts au château d'Assas (privé) ;
  • Festival Scott Ross, en juin au château d'Assas ;
  • Fête votive annuelle, mi juillet pendant 4 jours, avec la participation d'une manade assadine (abrivado, bandido et encierro) ;
  • Vide-greniers annuel, fin mai / début juin ;
  • Exposition artistique annuelle Vivre Assas au présent, organisée par 2 associations en mai ;
  • Salon artistique chaque année, organisé par la municipalité en décembre.

Santé[modifier | modifier le code]

Sur la commune d'Assas sont localisés un cabinet médical, une pharmacie, un dentiste, un kinésithérapeute, un ostéopathe et des infirmières.

Sports[modifier | modifier le code]

  • Association de tennis d'Assas, avec 3 courts ;
  • École d'équitation et écurie de propriétaires ;
  • Club de tambourin ;
  • Boule assadine (pétanque).

Économie[modifier | modifier le code]

La proximité de la métropole de Montpellier laisse peu d'activités économiques à la commune, hormis la viticulture réservée aux communes rurales, avec à Assas une part remarquable en agriculture biologique[réf. nécessaire].

Commerces et artisans locaux[modifier | modifier le code]

La commune bénéficie de commerces, épicerie, brasserie, boulangerie et salon de coiffure.

Des jardiniers-paysagistes, des artisans du bâtiment et un garage automobile complètent l'offre locale de services.

Viticulture[modifier | modifier le code]

Le territoire d'Assas entre dans la dénomination géographique Grès-de-Montpellier, qui s'inscrit dans l'AOC Languedoc[réf. nécessaire] et en appellation Pic-Saint-Loup sur le Nord de la commune.

La cave coopérative d'Assas fut construite en 1939, suivant le modèle d'architecture reconnaissable qui prévalut dans l'Hérault pendant la 1re moitié du XXe siècle[41].

Plusieurs caves sont situées sur la commune[réf. nécessaire] :

  • Domaine de la Vrille.

Équipements[modifier | modifier le code]

  • Boulodrome ;
  • Salle de la place des fêtes ;
  • Salle polyvalente Les Crouzets ;
  • Salle de la Pierre Rouge ;
  • Terrain de basket ;
  • Skate-Park ;
  • Terrains de tennis.
  • Parc pour les enfants

Services publics[modifier | modifier le code]

  • Agence postale communale ;
  • Caserne de sapeurs-pompiers, faisant partie du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de l'Hérault ;
  • Comité Communal d’Action Social (CCAS).

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

  • Bibliothèque ;
  • Chœur d'Assas ;
  • École de musique ;
  • Mieux Vivre à Assas : Association loi 1901 qui a pour objet de promouvoir la qualité de vie au sein de la commune d’Assas : préservation du patrimoine, architectural et environnemental, développement de la vie associative et de la communication entre les habitants, organisation de manifestations diverses[42].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments laïcs[modifier | modifier le code]

  • Château d'Assas, folie montpelliéraine du XVIIIe siècle, attribué à l'architecte Jean-Antoine Giral (1713-1787), et édifié en 1759/1760, sur les ruines du château féodal. Classé et inscrit au titre des Monuments historiques, pour différentes parties.
  • Restes d'enceinte fortifiée du Xe ou XIe siècle, vestiges de l'ancien château féodal.
  • Vieux village.

Monuments religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le film La Belle Noiseuse de Jacques Rivette, avec Michel Piccoli et Emmanuelle Béart, récompensé du Grand Prix du Jury du Festival de Cannes 1991, a été tourné dans sa presque totalité à Assas[44].

L'année suivante y fut tourné Le retour de Casanova, d’Édouard Niermans, avec Alain Delon[45].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Distances vers : Sainte-Croix-de-Quintillargues, Guzargues, Saint-Drézéry, Sussargues, Saint-Geniès-des-Mourgues, Castries, Teyran, Jacou, Montpellier, Clapiers, Montferrier-sur-Lez, Prades-le-Lez, Argelliers, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, Le Triadou et Saint-Mathieu-de-Tréviers, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Assas et Prades-le-Lez », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Prades Le Lez » (commune de Prades-le-Lez) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Valentin Durand, Histoire de la paroisse et seigneurie d'Assas, Montpellier, Impr. de la manufacture de la Charité, , 184 p.
  • A Chazaud, « Le château d'Assas », Bulletin du Syndicat d'initiative de Montpellier, 1re,‎
  • Marcel Maurel, « Excursion géologique dans le bassin tertiaire d'Assas », Annales de la Société d'Horticulture et d'Histoire Naturelle de l'Hérault,‎ , p. 51-53
  • Michel Gras, Trois églises romanes de la région montpelliéraine : Assas, Guzargues, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues [thèse],
  • Jean Arnal et Annick Robert, « Assas gallo-romain », Revue archéologique de Narbonnaise, Paris, De Boccard, t. V,‎ , p. 179-184 (lire en ligne)
  • Librairie Hachette et société d'études et de publications économiques, Merveilles des châteaux de Provence, Paris, Collection Réalités Hachette, , 324 p.
    Préface du Duc de Castries vice-président de l'Association des Vieilles maisons françaises : Languedoc méditerranéen : Assas, Nom glorieux de notre histoire militaire..., pages 208 à 211
  • Abbé Valentin Durand, Histoire de la paroisse et seigneurie d'Assas, Paris, Le Livre d'Histoire, coll. « Monographies de villes et villages de France », , 184 p. (ISBN 978-2-84373-728-2, BNF 40025356)
  • Jean Gelly, Bernard Boissier et Marie-Anne Boissier, « Scènes de la vie à Assas de 1930 à 1950 », Les cahiers de la mémoire sur la vie à Assas, nos 1 à 5,‎

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]