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Juifs et Judaïsme
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Etoile de David

Populations importantes par région
Israël 7 740 900
Autres
Langues Hébreu, Araméen, Yiddish
Religions Hébraïque (monothéisme)
Ethnies liées Juifs

Le Judaïsme en Europe a une longue histoire, commençant avec la conquête de la Méditerranée orientale par Pompée en 63 AJC, ceci étant le début de l'Histoire des Juifs dans l'Empire romain, quoique comme les Juifs d'Alexandrie ont migré vers Rome peu après la conquête par Pompée de tout l'Orient.

La population de Juifs européens dans la période précédant la 2e Guerre mondiale est estimée à 9 millions. On pense qu'autour de 6 000 000 de juifs européens a péri dans la Shoah de 1940-1945. Du fait de flux migratoires ultérieurs, la population de Juifs en Europe est estimé à 2 millions (0,34%) composée de :


Histoire[modifier | modifier le code]

Juifs d'Allemagne, XIIIe siècle

Présence ancienne[modifier | modifier le code]

le Judaïsme hellénistique, originaire d'Alexandrie, fut présent à traers l'Empire romain, même avant les Guerres judéo-romaines. Tôt, au milieu du IIe siècle AJC, l'auteur juif du 3e livre des oracles de la Sybille, s'adressant au "Peuple élu " disait "Chaque terre est remplie de toi et chaque mer."es auteurs les plus divers tels que Strabon, Philon, Sénèque, Cicéron et Josèphe, tous mentionnent la Diaspora juive dans les villes du Bassin méditerranéen. La plupart des centres de peuplement juifs étaient cependant dans l'Est (Judée et en Syrie et aussi en Égypte (Alexandrie était la plus importante communauté, les Juifs du temps de Philon habitaient deux des cinq quartiers de la ville). Cependant, au début du règne de César Auguste (27 AJC) il y avait 7 000 Juifs à Rome : ceci est le nombre qui escortait les envoyés venus pour demander la déposition d'Hérode Archélaus.

Dans l'empire romain, la présence de juifs en Croatie date du IIe siècle, en Pannonie du IIIe au IVe siécles. Il a été a été décrit en 2001 une bague avec une Menorah trouvée à Augusta Raurica (Kaiseraugst, Suisse) et qui atteste la présence juive en Germanie supérieure. [1] On trouve la présence juive dans les villes au nord de la Loire ou dans la Gaule narbonnaise au Ve et VIe siècles. [2]

Moyen âge[modifier | modifier le code]

Expulsions de Juifs en Europe de 1100 à 1600.

Début du Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Dans la période médiévale ancienne, il fut un temps où la culture juive fut florissante. La vie des Juifs et Chrétiens évoluait dans des directions diamétralement opposées dans les dernirs siècles de l'Empire romain. La vie des Juifs devint autonome, décentralisée, centrée sur le communautarisme. La vie des Chrétiens devint un système hiérarchiquement rigide sous l'autorité supème du Pape et de l'Empereur romain.[3]

La vie juive peut être considérée comme démocratique. Les Rabbins dans le Talmud interprêtent Deut. 29:9 : "vos chefs, vos tribus, vos aînés et vos officiers et même tous les hommes d'Israël" et "Cependant, j'ai choisi pour vous chefs, aînés et officiers, vous êtes tous égaux devant moi" (Tanhuma) pour exercer un pouvoir partagé. Le pouvoir partagé donne des responsabilités : "vous êtes tous responsables les uns des autres. S'il y a seulement un homme droit parmi vous, vous tous profiterez de ses mérites et pas seulement vous seul, mais le monde entier. Mais s'il y en a un de vous qui triche, toute la génération souffrira.”[4]

Entre 800 et 1100 il y avait 1,5 millions de Juifs en Europe chrétienne. Ils avaient la chance de ne pas être inclus dans le système féodal comme serfs de nobles donc à l'abri de l'état de guerre constant qui rendait la vie misérable à bien des chrétiens.

Dans les relations avec la société chrétienne, ils étaient protégés par les rois, princes et même par les évêques, à cause des services cruciaux qu'ils fournissaient dans leurs zones d'influence : finances, adminstration et médecine. Les lettrés chrétiens intéressés par la Bible consultaient les rabbins talmudiques. Tout ceci changea avec la réforme et le resserreemnt de l'Eglise romaine et la montée des jalousies et de la compétition des classes moyennes des citadins chrétiens des villes. Vers 1 300 les religieux et les prêtres utilisèrent la représentation de la Passion à Pâques, laquelle décrivait les Juifs en costumes d'époque mettant à mort le Christ. Ils enseignaient à la grande populace à haïr et à tuer les Juifs (déicide). Ce fut à ce point que les persécutions et l'exil devinrent endémiques. Finalement, vers 1500, les Juifs trouvèrent la sécurité et un renouveau de propsèrité en Pologne.[5]

Haut Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les persécutions de Juifs commencèrent dans le haut Moyen Âge, dans le contexte des Croisades. Lors de la Première croisade (1096) des communautés florissantes sur le Rhin et le Danube furent sauvagement détruites (voir Croisades germaniques (1096)). Lors de la Seconde croisade (1147), les Juifs de France furent l'objet de fréquents massacres. Les Juifs étaient aussi l'objet d'attaques lors des Croisades des Pastoureaux de 1252 et 1320. Les croisades furent suivies par des expulsions, y compris en 1290, le bannissement de tous les Juifs anglais. En 1396, 100 000 furent expulsés de France et en 1421 des milliers furent expulsés d'Autriche. Le majorité des Juifs expulsés fuirent en Pologne.[6]

Dans la Fin du Moyen Âge, alors que des épidémies de Peste noire dévastaient l'Europe, au milieu du XIVe Siécle, anhihhilant plus de la moitié de la population [7] C'est un vieux mythe, cependant, que du fait de leur meilleure nourriture et propreté, les Juifs n'étaient pas infectés dans les mêmes proportions que leurs voisins non-juifs.[8] Alors, ils étaient la cible de la politique du bouc émissaire. Les rumeurs couraient qu'ils causaient la maladie en empoisonnant des puits délibérément. Des centaines de communautés juives furent détruites par la violence. Mais le Pape Clément VI essaya de protéger le Juifs par une Bulle pontificale du , plusieurs mois après que 900 juifs furent brûlés vifs à Strasbourg où pourtant l'épidémie n'avait pas affecté la ville.[9]

La survie des Juifs, face aux pressions extérieures de l'Empire Romain Catholique et l'Empire Perse Zoroastrien, est une énigme pour les historiens.[10]

Baron explique cela par huit facteurs :

  1. Foi messianique : croyance en une ultime et positive venue et restauration d'Israël.
  2. La doctrine de la croissance ci-après en augmentation : réconcilier les Juifs avec la souffrance en ce monde et les aider à résister à la tentation de la conversion.
  3. La souffrance reçoit une signification à travers l'espoir induit par leur histoire et leur destin.
  4. La doctrine du martyrologe et de l'impossibilité d'échapper aux persécutions trasformée en une source de solidarité communautaire.
  5. La vie quotidienne juive est très satisfaisante : les Juifs vivent parmi les Juifs. En pratique, dans la vie d'un individu, les persécutions ne se rencontrent qu'en quelques rares occasions dramatiques. Les juifs sont constamment sous des discriminations qui affectent chacun et auxquels ils sont habitués. La vie quotidienne est gouvernée par de multiples régles rituelles, de sorte que les Juifs vient sous la crainte de Dieu tout au long de la journée. "Pour la majorité, ils trouvent que ce mode de vie juifs si compassé est si méminement satisfaisant qu'elle les prépare à se sacrifier pour la préservation des ces fondamentaux."[11] Ces commandements auxquels les Juifs ont sacrifié leurs vies tels que le défi de l'idolâtrie, la non consommation du porc, l'observance de la circoncision sont parmi ceux auwuels les individus adhèrent.[12]
  6. Le développement communautaire et les politiques de ségrégation des derniers Empire romain et Perse aida les Juifs à conserver une organisation communautaire forte.
  7. Le Talmud fournit une force réelle pour soutenir l'éthique, la loi et la culture juives, ainsi que les système judiciaire, de bien être, d'éducation universelle, de régulation de vie familiale forte et de vie religieuse, de la naissance à la mort.
  8. La concentration de masses juives dans la "basse classe moyenne",[13] avec les vertus de la classe moyenne de régulation des naissances. Il y a une voie médiane entre l'ascétisme et le libertinage. Le mariage est considéré comme le socle fondamental de la vie ethnique et éthique.

L'hostilité extérieure est le seul ciment qui a aidé l'unité, la force et l'engagement intérieurs juifs.

Age d'or de la culture juive en Espagne[modifier | modifier le code]

L'Âge d'Or de la culture juive en Espagne se rapporte à une période de l'histoire pendant laquelle, selon la loi islamique en Ibèrie les Juifs étaient généralement acceptés dans la société. La religion, la culture et la vie économique juives s'épanouirent. Cet Âge d'Or est daté de manière variable entre les VIIe et XIIe siècles.

Al-Andalus était un centre clef de vie juive pendant le Moyen Âge, produisant d'importants universitaires et une des communautés juives les plus stables et les plus prospères. Un nombre de philosophes juifs et universitaires fleurissent pendant ce temps, notamment Maïmonide.

L'Inquisition en Espagne[modifier | modifier le code]

Navire amiral de Kemal Reis (Sultan Bayezid II) envoyé pour sauver les Arabes et Juifs séfarades d'Espagne de l'Inquisition espagnole en 1492, en leur donnant la permission de s'établir dans l'Empire ottoman.

L'Inquisition espagnole fut instituée en 1478 par les Rois catholiques Ferdinand et Isabelle Ire de Castille pour maintenir l'orthodoxie catholique dans leur royaume et était placée sous le contrôle de la monarchie espagnole. Elle ne fut pas abolie définitivement qu'en 1834, pendant le règne d'Isabelle II d'Espagne.

L'Inquisition, comme tribunal écclésiastique, avait juridiction seulement sur les Chrétiens baptisés. Cependant, depuis que les Juifs (en 1492) et les Musulmans (Maures) (en 1502) ont été bannis d'Espagne, la juridiction de l'Inquisition pendant une grande partie de son histoire, s'étendit sur tous les sujets royaux. L'Inquisition travailla en grande partie pour assurer de l'orthodoxie des récents convertis comme les conversos ou les marranes.

La Pologne centre du monde juif[modifier | modifier le code]

L'expulsion des juifs d'Espagne en 1492, ainsi que celle des Juifs d'Autriche et des Juifs d'Allemagne stimula une émigration largement étendue vers des pays plus tolèrants comme la Pologne. Même, avec l'expulsion des Juifs d' Espagne, la Pologne devint le havre reconnu des éxilés de l'Europe de l'Ouest et le résultat en est l'accession de la Juiverie polonaise comme centre culturel et spirituel du peuple juif.

La période la plus prospère pour les Juifs polonais suivit ce nouveau flux de Juifs avec le règne de Sigismond Ier (1506–1548), qui protégea les Juifs de son royaume. Son fils, Sigismond II (1548–1572), suivit principalement la politique tolérante de son père et garantissait aussi l'autonomie des Juifs en matière d'administraion communale et posa les fondations de la communauté juive autonome. La période voit la création d'un proverbe sur la Pologne qui est un "paradis pour les Juifs". Selon certaines sources, au moins trois quart des Juifs vivaient en Pologne au milieu du XVIe siècle.[14][15][16] A milieu du XVIe siècle, la Pologne accueillit les nouveaux-arrivants juifs, principalement des juifs d'origine Séfarades, cependant que certains immigrants de l'Empire ottoman sont toujours appelés Mizrahims. La vie des Juifs religieux prospéra dans beaucoup de communautés polonaises. En 1503, la monarchie polonaise nomma Rabbi Jacob Polak comme rabbin officiel de Pologne. Le Rabbin en chef avait le pouvoir sur la loi et les finances, nommant les juges et autres officiers. Certains pouvoirs étaient pargagés avec les conseils locaux. Le gouvernement polonais permit aux Rabbinats de grandir en pouvoirs dans le domaine de la perception des taxes. Seulement 30% de l'argent levé par le Rabbinat servait la cause juive, le reste était envoyé à la Couronne pour sa protection. Dans cette période la Pologne-Lithuanie devint le principal centre des Juifs ashkénases et leurs Yeshivot eurent une réputation établie à la fin du XVIe siècle.

Moïse Isserlès (1520–1572), un éminent Talmudiste du XVIe siècle établit sa yeshiva à Cracovie. En plus d'être renommée comme talmudique et universitaire en droit, Isserlès etait aussi connu pour ses études sur la Kabbale, l'histoire, l'astronomie et la philosophie.

Développement du Judaïsme en Pologne dans la République des Deux Nations[modifier | modifier le code]

Un couple Juif en Pologne vers 1765

La culture et le rayonnement intellectuel de la communauté juive en Pologne eut un impact profond sur le Judaïsme dans son ensemble. Quelques historiens juifs ont relaté que le mot « Pologne » est prononcé Polania ou Polin en langue hébraïque et translittéré en Hébreu, ces termes utilisés pour Pologne pouvant être interprêtés comme "bon hommes" car Polania peut être divisé en trois mots hébreux : po ("ici"), lan ("résidence") et ya (Dieu ; Polin peut être divisé en po ("ici") et lin ("[vous devez] résider"). Le message était que la Pologne était consdérée comme un lieu favorable pour les Juifs. Pendant le temps des lois de Sigismond Ier de Pologne (l'ancien) jusqu'à la Shoah des Nazis, la Pologne sera au centre de la vie religieuse juive.

Late renaissance synagogue de Zamość (1610-1620).

Les Yeshivot furent établies sous la direction des rabbins, dans les plus importantes communautés. De telles écoles furent officiellement connues comme gymnasiums et leurs rabbins principaux comme recteurs d'académie. Les plus importantes furent à Cracovie, Poznań et autres villes. Les imprimeries juives existèrent dans le premier quart du XVIe siècle. En 1550, un Pentateuque (Torah) en Hébreu furent imprimés à Cracovie. A la fin du siècle les imprimeries juives de cette ville et celles de Lublin produisirent un grand nombre de livres juifs, principalement à caractère religieux. Le développement de l'étude du Talmud en Pologne coïncida avec la grande prospérité des Juifs polonais. A cause du développement de leur autonomie communale, le développement de l'éducation fut pleinement dans le sens de la ligne talmudique. Cependant, des exceptions ont été enregistrées là où la jeunesse juive suivit l'instruction séculière des Universités européennes. Les rabbins éduqués devinrent des propagateurs de la loi, mais aussi des conseillers spirituels, des professeurs, des juges et des législateurs. Leur autorité leur permit de contraindre les dirigeants communaux de se familiariser avec des questions abstruses de la loi juive. La Juiverie polonaise trouva sa conception de la vie façonnée par l'esprit du Talmud et de la littérature rabbinique dont l'influence fut ressentie à la maison, à l'école et à la synagogue.

A la fin de la première moitié du XVIe siècel les graines de l'enseignement talmudique avaient été transplantées en Pologne depuis la Bohême, particulièrement de l'école de Jacob Pollak, créateur du Pillpul ("raisonnement pointu"). Shalom Shachna (cf. 1500–1558), un élève de Pollak, est compté parmi les pionniers de l'étude du Talmud en Pologne. Il vécut et mourut à Lublin, où il fut à la tête de la yeshivah qui produisit des célébités rabbiniques du siècle suivant. Israël, le fils de Shachna devint rabbin de Lublin à la mort de son père et l'élève de Shachna Moshe Isserles (connu comme le ReMA) (1520–1572) acheva une réputation internationale parmi les Juifs comme co-auteur de Shulkhan Arukh, (le "Code de la loi Juive"). Son contemporain et correspondant Solomon Luria (1510–1573) de Lublin jouit aussi d'une grande réputation parmi ses coreligionnaires ; leur autorité fut reconnue par les Juifs à travers l'Europe. De chaudes controverses devinrent fréquentes et les universitaires juifs y prirent part. Pendant ce temps, la Kabbalah s'était retranchée sous la protection du Judaïsme rabbinique ; des universitaires comme Mordecai Jaffe et Yoel Sirkis se consacrèrent à son étude. Cette pèriode de grande vie universitaire fut interrompue par le soulèvement de Khmelnytsky et le Déluge polonais.

Israel ben Eliezer, fondateur du Hassidisme.

La montée du Hassidisme[modifier | modifier le code]

La décade du soulèvement des Cosaques jusqu'au guerre suédoise (1648–1658) laissa une impression profonde et durable on seulement sur la vie sociales des Juifs Polonais et Lithaniens aussi bien que sur leur vie spirituelle. La production intellectuelle des Juifs de Pologne fut réduite. L'étude du Talmud qui jusque là avait été l'apanage de la majorité du peuple ne devint acessible qu'à un nombre restreint d'étudiants. Pourquoi les études religieuses devinrent restreintes est le fait de quelques rabbins qui s'occupèrent à des querelles concernant les lois religieuses. D'autres rédigèrent des commentaires sur différentes parties du Talmud où des arguments relevant de la coupure de cheveux en quatre furent dressés, générant des discussions interminables et animées sur des sujets sans importance pratique. Au même moment, des "faiseurs de miracles" firent leur apparition parmi les Juifs de Pologne, le summum étant atteint dans une série de mouvement de faux "Messies", le plus fameux étant le sabbatisme qui fut suivii par le Franckisme.

Dans ces temps de mysticisme et au-dessus du rabbinisme formel vinrent les enseignements d'Israël ben Eliezer, connu comme le Baal Shem Tov ("Maître du Bon Nom") ou BeShT, (1698–1760), qui eut un effet profond sur les Juifs d'Europe de l'Est et ceux de Pologne en particulier. Ses disciples enseignaient et encourageaint la nouvelle vague de Judaïsme connue comme Hassidisme. La montée du Hassidisme entre les fontières de la Pologne et au-delà eut une grande influence sur l'émergence du Judaïsme Haredim dans le monde avec une influence continue sur les Dynasties hassidiques, y comris celles de Habad-Loubavitch, Aleksander, Bobov, Gour, Nadvorna, entre autres. Plus récemment, des rebbes d'origine polonaire incluant Rabbi Yosef Yitzchok Schneersohn (1880–1950), le 6e chef du mouvement Loubavitch de Varsovie vers les USA. Voir aussi la Liste de Rabbins polonais.

XIXe Siècle[modifier | modifier le code]

Les Juifs d'Europe Centrale (1881)

Dans les États du Pape, qui existaient jusqu'en 1870, Les Juifs étianet obligés de vivre seulement dans des quarties appelés ghettos. Jusqu'en 1840, ils furent priés régulièrment d'assister à des sermons pour les contraindre à se convertir au Christianisme. Seulement les Juifs furent taxés pour soutenir des écoles pour la conversion des Juifs au Christianisme. Il était interdit de se convertir du Christianisme au Judaïsme. Parfois des Juifs étaient baptisés involontairement, et, même si un tel baptème était illégal, étaient forcés ensuite de pratiquer la religien chrétienne. Dans de nombreux cas l'Etat les séparait de leurs familles. Voir Edgardo Mortara pour un décompte d'une des plus répandue de sources d'acrimonie entre Catholiques et Juifs dans les Etats pontificaux dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Le mouvement du Sionisme vient de la fin du XIXe siècle. En 1883, Nathan Birnbaum fonde Kadimah, la première association d'étudiants à Vienne. En 1884, la première édition de Selbstemanzipation (Auto-Émancipation des Juifs) parut, imprimé par Birnbaum lui-même.

L'Affaire Dreyfus, qui fit irruption en France en 1894, choqua profondément les Juifs émancipés. La profondeur de l'antisémitisme dans un pays qui a été le berceau des lumières et de la liberté laissa beaucoup de questions pendantes sur leur sécurité en Europe. Parmi ceux qui suivirent l'affaire, il y avait un Austro-Hongrois qui vivait à Vienne, Théodore Herzl, lequel publia un libelle Der Judenstaat ("L'état juif") en 1896 [17] et Altneuland et The Old Newland ("La vieille nouvelle terre") en 1897.[18] Il décrit l'Affaire comme un tournant personnel. Après l'affaire, Herzl avait été un Anti-sioniste ; après coup, il devint un ardent pro-Sioniste. En phase avec les idées du XIXe siècle, le nationaliste allemand Herzl croyait en un état juif pour une nation juive. Dans ce sens, il arguait que les juifs pouvaient devenir un peuple comme les autres et l'antisémitisme cesserait alors d'exister.[19]

Théodore Herzl infusa au Sionisme politique une urgence nouvelle et pratique. Il amena la création de l'Organisation sioniste mondiale et, avec Nathan Birnbaum, planifia le premier congrès à Bâle (Suisse) en 1897.[20]

Dans les premières quatre années, l'Organisation Sioniste Mondiale (OSM/WZO) se réunit chaque année. Ensuite, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, il se réunirent chaque seconde année. Depuis la guerre, le Congrès s'est réuni tous les quatre ans.

Seconde guerre mondiale et Shoah[modifier | modifier le code]

L'Holocauste (du Grec ὁλόκαυστον (holókauston) : holos, "complétement" and kaustos, "brûlé" est le nom donné aux massacres et tueries commis par le nazisme de 1939 à 1945. Le terme de Ha-Shoah (hébreu : השואה), Churben (yiddish : חורבן), est le terme généralement utilisé pour désigner la tuerie et le massacre de près de 6,000,000 de Juifs d'Europe pendant la Seconde Guerre mondiale comme faisant partie d'un programme d'extermination délibérèe planifié et exécuté par le régime du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) en Allemagne nazie dirigée par Adolphe Hitler et son successeur éphémère Karl Dönitz.

Données démographiques[modifier | modifier le code]

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Données démographiques par pays
Pays population (approx.) groupes juifs Histoire juive Célébrités juives
Drapeau de l'Albanie Albanie 200 - 300 Albanie Sud-Est européen
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 200 000 Juifs ashkenases Allemagne Allemagne
Drapeau d'Andorre Andorre 100 Andorre
Drapeau de l'Autriche Autriche 15 000 Autriche Autriche
Drapeau de la Belgique Belgique 42 000 Communauté juive d'Anvers Belgique Europe de l'Ouest
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie 13 000 Biélorussie | Biélorussie
Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine 500 Bosnie-Herzégovine Europe du Sud-Est
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie Bulgarie Europe du Sud-Est
Drapeau de Chypre Chypre 1 800 Chypre Europe du Sud-Est
Drapeau de la Croatie Croatie 2 500 Croatie Europe du Sud-Est
Drapeau du Danemark Danemark 6 000 ... ...
Drapeau de l'Espagne Espagne Espagne et Âge d'or
Drapeau de l'Estonie Estonie 1 900 ... ...
Drapeau de la Finlande Finlande 1 300 ... ...
Drapeau de la France France 493 000 France
Drapeau de la Géorgie Géorgie Juifs géorgiens Géorgie
Drapeau de Gibraltar Gibraltar 550 - 700 Juifs séfarades
et
Juifs britanniques
Gibraltar
Drapeau de la Grèce Grèce ... ... ...
Drapeau de la Hongrie Hongrie ... ... Hongrie
Drapeau de l'Islande Islande ... ... ...
Drapeau de l'Italie Italie ... ... Italie
Drapeau du Kosovo Kosovo ... ... ...
Drapeau de la Lettonie Lettonie ... ... ...
Drapeau du Liechtenstein Liechtenstein ... ... ...
Drapeau de la Lituanie Lituanie ...
Drapeau du Luxembourg Luxembourg ... ... ...
Drapeau de la Macédoine Macédoine ... ... ...
Drapeau de Malte Malte ... ... ...
Drapeau de la Moldavie Moldavie ... ... ...
Drapeau de Monaco Monaco ... ... ...
Drapeau du Monténégro Monténégro ... ... ...
Drapeau de la Norvège Norvège ... ... ...
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas ... ... Pays-Bas
Drapeau de la Pologne Pologne ... ... Pologne
Drapeau de la Tchéquie République tchèque 4 000 ... ...
Drapeau de la Roumanie Roumanie ... ... Roumanie
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 297,000 Grande-Bretagne Royaume-Uni
Drapeau de la Russie Russie ... ... Russie
Drapeau de Saint-Marin Saint-Marin ... ... ...
Drapeau de la Serbie Serbie ... ... Serbie
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie ... ... ...
Drapeau de la Slovénie Slovénie ... ... Slovénie
Drapeau de la Suède Suède ... ... ...
Drapeau de la Suisse Suisse ... ... ...
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 80 000 Ukraine

Subdivisions ethniques juives d'Europe[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. (de)The Kaiseraugst Menorah Ring. Jewish Evidence from the Roman Period in the Northern Provinces Augusta Raurica 2005/2, accessed November 24, 2009. (german)
  2. (en)Eli Barnavi: The Beginnings of European Jewry. The genesis of Ashkenazi identity My Jewish Learning, accessed November 24, 2009.
  3. (en)Salo Wittmayer Baron, “A Social and Religious History of the Jews,” Volume II, Ancient Times, Part II. p 200 Jewish Publication Society of America, 1952.
  4. Salo Wittmayer Baron, “A Social and Religious History of the Jews,” Volume II, Ancient Times, Part II. p 200 Jewish Publication Society of America, 1952.
  5. Cantor, Norman F.. The Last Knight: The Twilight of the Middle Ages and the Birth of the Modern Era. (ISBN 0-7432-2688-7) Free Press 2004
  6. Why the Jews? Holocaust Center of the United Jewish Federation of Pittsburgh, accessed November 24, 2009.
  7. Voir article Wikipedia sur la Peste noire.
  8. Jane S. Gerber, “The Jews of Spain,” p 112 The Free Press, 1992.
  9. See Stéphane Barry and Norbert Gualde, La plus grande épidémie de l'histoire ("The greatest epidemics in history"), in L'Histoire magazine, n°310, June 2006, p.47 Modèle:Fr icon
  10. Salo Wittmayer Baron, “A Social and Religious History of the Jews,” Volume II, Ancient Times, Part II. p 215 Jewish Publication Society of America, 1952.
  11. Baron, p. 216
  12. Baron, p. 216-17
  13. Baron, p. 217
  14. George Sanford, Historical Dictionary of Poland (2nd ed.) Oxford: The Scarecrow Press, 2003. p. 79.
  15. European Jewish Congress - Poland
  16. The Virtual Jewish History Tour - Poland. Jewishvirtuallibrary.org. Retrieved on 2010-08-22.
  17. Theodor Herzl: The Jewish State, english translation WZO, The Hagshama Department, accessed November 24, 2009.
  18. Theodor Herzl : Altneuland, english translation WZO, The Hagshama Department, accessed November 24, 2009.
  19. Hannah Arendt, 1946, ' Der Judenstaat 50 years later', also published in: Hannah Arendt, The Jew as pariah, NY, 1978, N. Finkelstein, 2002, Image and reality of the Israel-Palestine conflict, 2nd ed., p. 7-12
  20. First Zionist Congress: Basel 29 - 31 August 1897 The Herzl Museum, Jerusalem, accessed November 24, 2009.

Liens externes[modifier | modifier le code]

cs:Židé v evropských zemích en:Jews and Judaism in Europe he:יהדות אירופה sk:Európske židovstvo