Route nationale 5 (France métropolitaine)

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Route nationale 5
Cartouche de la route
Image illustrative de l’article Route nationale 5 (France métropolitaine)
Caractéristiques
Longueur 567 km
Direction Nord-Ouest/Sud-Est
Extrémité Nord-Ouest Paris
Intersections A 38 à Sombernon,
A 39 et A 31 à Dijon
A 36E60 à Saint-Vivant
à Genève
A 40 à Bonneville
Extrémité Sud-Est Drapeau de la France France et Drapeau de la Suisse Suisse
Poste frontière à Saint-Gingolph
Réseau Route nationale
Villes principales Dijon
Dole
Genève
Thonon-les-Bains

La route nationale 5, ou RN 5, est une route nationale française qui reliait Paris à la frontière entre la France et la Suisse vers Genève dans l'Ain, puis en Haute-Savoie de la frontière vers Genève à frontière suisse à Saint-Gingolph. À la suite de la vague de renumérotation des années 1970 elle ne reliait plus Paris mais Dijon, et depuis le transferts des routes nationales aux départements de 2006, elle a été déclassée entre Dijon et Poligny et entre Les Rousses et Saint-Gingolph.

Voir le tracé de la RN5 sur Google Maps

Historique[modifier | modifier le code]

De toutes les grandes routes nationales, la RN 5 est l'une de celles (avec la RN 16) qui a été le plus réduit avec la vague de renumérotation des années 1970. En effet jusqu'à 1978, celle-ci reliait Paris à Genève. Elle comportait aussi un itinéraire bis, la RN 5bis (aujourd'hui RN 105, renumérotée RD 605 depuis 2007) entre Melun et Montereau afin d'éviter la traversée de Moret-sur-Loing aux poids lourds. La vague de déclassements de 2006 a encore réduit la longueur de cette route, qui mesure à présent quelques dizaines de kilomètres dans le Jura.

La section entre Sens et Dijon n'a jamais été vraiment appréciée des usagers, en raison de la traversée de nombreux villages : ceux-ci préféraient pour rejoindre Dijon emprunter la RN 6 régulièrement à 3 voies jusqu'à Avallon, puis la RN 70. L'arrivée de l'A6 et surtout de l'A38 marquèrent le coup de grâce pour le tronçon central qui fut finalement déclassé en D 905 en 1978. Par souci de cohésion, la section Paris - Sens fut renommée en RN 6, mais pour de nombreux habitants des régions de Melun ou Fontainebleau par exemple, il n'est pas rare de faire encore l'amalgame entre la 5 et la 6.

De nos jours, seul subsiste le tronçon allant de Poligny aux Rousses, maintenu dans le réseau national après les déclassements de 2006 pour conserver une liaison directe Dijon-Genève, non assurée entièrement par autoroute.

Depuis le , Dijon Métropole récupère la gestion des routes départementales présentes sur son territoire, la RD 905 étant renommée M 905 sur ce périmètre[1].

Sécurité routière[modifier | modifier le code]

Dans le Jura, sur la période 2006/2015, avec 19 tués pour 65 kilomètres, soit une accidentalité de 0,29 tués par kilomètre, la RN 5 est la troisième route la plus accidentogène du Jura par kilomètre parcouru[2].

Parcours[modifier | modifier le code]

L'originalité de cette route était d'être coupée par le canton de Genève en Suisse, avant de terminer son parcours à Saint-Gingolph à la frontière franco-suisse avec le canton du Valais.

De Paris à Sens[modifier | modifier le code]

Plaque cochère située à Villemanoche.
Borne située à Sens.

Ce tronçon repris par la RN 6 a été partiellement déclassé en route départementale en 2006. Les communes traversées sont :

De Sens à Dijon (RD 905)[modifier | modifier le code]

Traversée d’Arces.
Borne kilométrique de l'ancienne RN 5 sise sur le pont au-dessus de la rivière Armançon entre les communes d'Aisy-sur-Armançon (département de l'Yonne) et Rougemont (département de la Côte-d'Or).

Les communes traversées sont :

Métropole du Grand Dijon (M 905)[modifier | modifier le code]

Les communes traversées sont :

De Dijon à Dole (RD 905)[modifier | modifier le code]

Les communes traversées sont :

De Dole à Genève (partiellement déclassé)[modifier | modifier le code]

Les communes traversées sont :

De Genève à Saint-Gingolph (RD 1005)[modifier | modifier le code]

Les communes traversées sont :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le transfert de compétences vers Dijon métropole a été acté », sur cotedor.fr, (consulté le ).
  2. « Jura (39) : la carte des routes à la mortalité la plus élevée », tableau de la page 2, accessible après avoir passé la souris sur la carte, sur violenceroutiere.fr, article du (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]