Route nationale 126 (France)

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Route nationale 126
Cartouche de la route
Historique
Déclassement Après la réforme de 2005 :
D 826 entre Vallesvilles et Maurens-Scopont
(puis M 826 entre Toulouse et Drémil-Lafage)
Caractéristiques
Longueur 70 km
Direction ouest / est
Extrémité ouest Toulouse
Intersections A61 à Toulouse
D 1 à Montauriol
D 11 aux Quatre Coins
D 42 près d'Esclauzolles
D 84 à Puylaurens
D 622 D 621 à Soual
N 112 au Mélou
Extrémité est D 612 à Castres
Réseau Route nationale, partiellement déclassée
Territoire traversé
Régions Occitanie
Départements Haute-Garonne, Tarn
Villes principales Cuq-Toulza, Puylaurens
Exploitation
Gestionnaire DIR Sud-Ouest sur la RN subsistante entre la D 20 et Castres
Conseils départementaux sur les sections déclassées
Toulouse Métropole entre Toulouse et Drémil-Lafage
Notes
Deuxième tracé avant la réforme de 2005

La route nationale 126, ou RN 126, est une route nationale française reliant jusqu'en 2006 Toulouse à Castres. Elle correspond aux anciennes RN 621 pour le trajet Toulouse — Soual et RN 622 pour le trajet Soual — Castres.

Avant la réforme de 1972, la RN 126 reliait Caussade à Villefranche-de-Rouergue et, après un tronc commun avec les routes nationales 111, 122 et 120, Aurillac à Saint-Flour. Elle a été déclassée en RD 926 sauf le tronçon entre Aurillac et Murat qui fait maintenant partie de la nouvelle RN 122.

Histoire[modifier | modifier le code]

La liaison de Toulouse à Castres est la deuxième version de la route nationale, sans aucun lien avec l'ancienne route nationale 126 ; elle réutilise une partie des anciennes routes nationales 621 (entre Toulouse et Soual) et 622 (entre Soual et Castres).

Le décret no 2005-1499 du conserve dans le réseau routier national la portion de la route nationale 126 comprise entre la route départementale 42 et la route nationale 112, au titre de la liaison entre Toulouse, Castres et Mazamet, et précise également que « la continuité de l'itinéraire sera assurée par la route départementale 20 en Haute-Garonne et la route départementale 42 dans le Tarn, sous réserve de leur reclassement dans le domaine public routier national »[1].

La section de Toulouse à Maurens-Scopont par Quint-Fonsegrives et Drémil-Lafage est déclassée et reversée dans la voirie départementale : elle devient la D 826. Sur le territoire communautaire de Toulouse Métropole, la section a été renommée M 826.

La portion de la route départementale 42 du Tarn située sur les communes de Teulat, Montcabrier, Bannières, Villeneuve-lès-Lavaur et Maurens-Scopont (10 146 mètres) est classée dans le réseau routier national par un arrêté du [2].

Dans le cadre de la modernisation de l'axe routier, deux déviations ont été construites, à Puylaurens et à Soual :

  • la déviation de Puylaurens, longue de 7 km et contournant la ville par le sud, est ouverte à la circulation le [3]. La traversée du bourg devient la D 926. Elle comprend un échangeur avec la D 84 desservant aussi Blan et Revel ;
  • la déviation de Soual, longue de 3,4 km et contournant la ville par le nord, est ouverte à la circulation le . Les travaux ont commencé en et ont coûté 85,6 millions de francs[4].

Cette liaison a vocation à être remplacée par une autoroute[5],[6]. Le projet de liaison à 2 × 2 voies entre Castres et Verfeil a été déclaré d'utilité publique le et sera classé dans la voirie autoroutière, sous le numéro A69[7].

Gestion et exploitation[modifier | modifier le code]

La portion de la route nationale 126 subsistante est gérée par la Direction interdépartementale des Routes du Sud-Ouest[8]. Les sections reversées aux départements sont gérées par les conseils départementaux. La section de Toulouse à Drémil-Lafage est quant à elle gérée par Toulouse Métropole.

Tracé[modifier | modifier le code]

Les communes traversées sont :

Accidentalité[modifier | modifier le code]

Avant la construction de l'A 69 entre Verfeil et Castres, le principal axe était la RN 126. L'axe connaît un trafic moyen journalier annualisé[Quand ?] compris entre 7016 et 23 924 véhicules suivant les sections.

Sur la période 2003-2007, la RN 126 compte, hors agglomération, 38 accidents, dont 6 mortels et 23 graves, soit 15,466 millions d’euros[9][réf. non conforme].

La route connait deux zones d'accumulation d'accidents, situées à Cambounet-le-Sor et à Castres[9].

Sur cette même période, la RN126 compte, sur l'ensemble de l'itinéraire, 76 accidents dont 38 en agglomération. 29% de ces accidents incluaient une manœuvre de dépassement[9].

« Environ 24 % des accidents ont eu lieu contre (des) obstacles fixes et ont fait 8 tués et 36 blessés hospitalisés. Ces accidents se sont tous déroulés sur la RN 126. Lors de ces 20 accidents, 7 véhicules ont heurté un arbre et 5 une glissière (de sécurité)[9]. »

Caussade – Saint-Flour (tracé d'origine)[modifier | modifier le code]

Route nationale 126
Cartouche de la route
Historique
Déclassement N 122, D 926
Caractéristiques
Longueur 224 km
Direction sud-ouest / nord-est
Extrémité sud-ouest D 820 à Caussade
Intersections D 926e à Monteils
D 5 à Septfonds
D 19 à Caylus
D 33 à Saint-Martin
D 911 à Souyri
D 1 à Souyri
D 920 à Aurillac
D 117 près de Giou-de-Mamou
D 54 à Vic-sur-Cère
D 67 près des Chazes et près du Lioran
D 3 à Murat
N 122 à Murat
D 34 à Ussel
Extrémité nord-est D 921 à Saint-Flour
Réseau Ancienne route nationale partiellement déclassée
Territoire traversé
Régions Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes
Départements Tarn-et-Garonne, Aveyron, Cantal
Villes principales Caylus, Villefranche-de-Rouergue, Aurillac, Vic-sur-Cère, Murat

En 1824, la route royale 126 était définie « de Montauban à Saint-Flour par Aurillac ». Elle succède à la route impériale 146, créée par le décret du [10].

De Caussade à Villefranche-de-Rouergue (D 926)[modifier | modifier le code]

La section de Montauban à Caussade était assurée par la route no 20 de Paris à Toulouse[10].

Les communes traversées étaient :

La RN 126 était ensuite en tronc commun avec les RN 111 (5 km entre Souyri et Villefranche-de-Rouergue déclassés en RD 911), RN 122 (102 km entre Villefranche-de-Rouergue et Aurillac déclassés en RD 922 au sud de Figeac) et RN 120 (quelques hectomètres dans Aurillac renumérotés en RN 122).

D'Aurillac à Saint-Flour (N 122 et D 926)[modifier | modifier le code]

Les communes traversées étaient :

La déviation nord de Saint-Flour, prévue depuis les années 1990, est entièrement ouverte à la circulation depuis le [11] (une première partie était ouverte depuis le )[12]. Longue de 7,1 km, elle permet le désengorgement de la traversée de Saint-Flour et sa sortie ouest par la montée des Orgues et de l'avenue de Verdun[13] (15 000 véhicules par jour dont une part importante de camions)[12]. Les travaux ont été réalisés grâce à un partenariat public-privé avec l'entreprise NGE[13].

Cette déviation contribue au désenclavement routier du département du Cantal « depuis et vers l'A75 », selon Martine Guibert, adjointe au maire de Saint-Flour et vice-présidente du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes chargée des transports[12]. Elle a coûté 30 millions d'euros, financé en partie par le département du Cantal et la région Auvergne-Rhône-Alpes[12].

La route (qui s'appelle D 926) comprend un échangeur avec la D 679 (vers Talizat et Neussargues en Pinatelle) et un carrefour giratoire avec la D 40 (vers Andelat). L'ancien tracé devient D 921 (numéro utilisé après le déclassement de la RN 121 en 1972) et D 621.

Roffiac est également déviée ; l'ancien tracé de la D 926 devient la D 540.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Décret no 2005-1499 du relatif à la consistance du réseau routier national (NOR : EQUR0501219D) », sur Légifrance, Journal officiel de la République française no 283, texte no 22, (consulté le ).
  2. « Arrêté du portant classement de la route départementale no 42 dans le réseau routier national (NOR : DEVT0923046A) », sur Légifrance, Journal officiel de la République française no 0276, texte no 1, (consulté le ).
  3. Serge Boulbès, « La déviation de Puylaurens ouvre ce matin » Accès libre, sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  4. Lionel Laparade, « Soual : ouverture de la déviation » Accès libre, sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  5. Débat public - Projet d'accélération de l'aménagement de la RN 126 entre Castres et Toulouse
  6. Décision consécutive au débat public sur le projet d'achèvement de la mise à 2x2 voies de la liaison Castres-Toulouse par mise en concession autoroutière
  7. « Décret no 2018-638 du déclarant d'utilité publique les travaux de création d'une liaison à 2 × 2 voies entre Castres (Tarn) et Verfeil (Haute-Garonne), conférant le statut autoroutier à la liaison nouvellement créée et portant mise en compatibilité des documents d'urbanisme des communes de Castres, Cuq-Toulza, Maurens-Scopont, Puylaurens, Saint-Germain-des-Prés et Saïx et de la communauté de communes de Sor et Agout dans le département du Tarn (NOR : TRAT1809561D) », sur Légifrance, Journal officiel de la République française no 0165, texte no 50, (consulté le ).
  8. « Le réseau, les implantations », sur dir.sud-ouest.developpement-durable.gouv.fr, Direction interdépartementale des Routes du Sud-Ouest (consulté le ).
  9. a b c et d DREAL Midi-Pyrénées STID / DTD Etude sécurité routière, RD20, RD42 et RN 126, Juillet 2009, Départements du Tarn et de la Haute-Garonne
  10. a et b Louis Becquey, Ministère de l'Intérieur – Administration générale des ponts et chaussées et des mines, Statistique des routes royales de France, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne), p. 418.
  11. Isabelle Barnérias, « Rocade de Saint-Flour, un gain de temps indéniable » Accès libre, sur lamontagne.fr, La Montagne, (consulté le ).
  12. a b c et d Aurélie Albert, « Cantal : une mise en service imminente du contournement routier de Saint-Flour », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  13. a et b C. Fournier, « Le contournement de Saint-Flour a été officiellement inauguré » Accès libre, sur lunion-cantal.com, L'Union du Cantal, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]