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Gare de Rouen-Rive-Droite

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Rouen-Rive-Droite
Image illustrative de l’article Gare de Rouen-Rive-Droite
La façade de la gare et son entrée principale, vues depuis la place Bernard-Tissot.
Localisation
Pays France
Commune Rouen
Quartier Gare Jouvenet
Adresse Place Bernard-Tissot
76000 Rouen
Coordonnées géographiques 49° 26′ 56″ nord, 1° 05′ 39″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87411017
Site Internet La gare de Rouen-Rive-Droite, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Services TGV inOui
TER Normandie
Caractéristiques
Ligne(s) Paris-Saint-Lazare au Havre
Voies 6 (+ voies de service)
Quais 3
Transit annuel 4 070 897 voyageurs (2020)
Altitude 26 m
Historique
Mise en service
Architecte William Tite
(gare de 1847)
Adolphe Dervaux
(gare de 1928)
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1975)
Correspondances
Tramway M (Gare-Rue Verte)
TEOR T4
FAST F2
Autobus   8   11 Noctambus
Autres Cy'clic

Carte

La gare de Rouen-Rive-Droite est une gare ferroviaire française de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, située sur la rive droite de la Seine, en haut de la rue Jeanne-d'Arc, à proximité du centre-ville de Rouen, préfecture du département de la Seine-Maritime et de la région Normandie.

En 1843, la gare de Rouen-Saint-Sever est mise en service, sur la rive gauche de la Seine, par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Rouen. La station voyageurs de la rue Verte, à l'emplacement de la gare actuelle, est mise en service en 1847 par la Compagnie du chemin de fer de Rouen au Havre. Le bâtiment voyageurs de style Art nouveau, inauguré en 1928, est inscrit au titre des monuments historiques en 1975.

Rouen-Rive-Droite est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), du réseau TER Normandie, principalement desservie par des trains en relation avec la région, ainsi que l'Île-de-France et les Hauts-de-France. Elle permet aussi des correspondances avec la station souterraine de tramway Gare-Rue Verte.

À partir du milieu des années , un projet prévoit l'aménagement d'une deuxième gare rouennaise, sur la rive gauche de la Seine, pour soulager le trafic ferroviaire. Cette gare supplémentaire ne devrait pas être mise en service avant .

Situation ferroviaire

Établie à 26 mètres d'altitude, la gare de Rouen-Rive-Droite est située au point kilométrique (PK) 139,468[1] de la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre, entre les gares de Sotteville et de Maromme. Elle est implantée en tranchée, entre le tunnel de Beauvoisine à l'est (1 354 m) et celui de Saint-Maur à l'ouest (1 065 m). Sans être véritablement une gare de bifurcation, elle est directement reliée à la gare d'Amiens par la ligne de Saint-Roch à Darnétal-Bifurcation, dont la gare précédente en service est celle de Morgny (s'intercalent celles fermées de Préaux - Isneauville, de Saint-Martin-du-Vivier et de Darnétal).

Par ailleurs, du fait de sa situation entre deux tunnels, la longueur disponible pour les trains de voyageurs est limitée. Le quai le plus long mesure 311 m[2].

Histoire

L'arrivée du chemin de fer à Rouen a lieu en mai 1843, sur la rive gauche de la Seine dans le quartier Saint-Sever, avec la mise en service d'un débarcadère, par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Rouen, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de Paris à Rouen[3].

Station de la rue Verte

Lors de la conception du tracé du chemin de fer de Rouen au Havre, il apparaît impossible de relier directement cette ligne située sur la rive droite de la Seine avec la gare de Rouen-Rive-Gauche[3].

Le choix se porte sur une gare située à proximité du centre-ville de Rouen et un contournement de la ville, pour rejoindre la ligne de Paris sur la rive gauche. Ce contournement débute par un embranchement situé aux ateliers de Sotteville. La voie franchit la Seine par le viaduc d'Eauplet, composé de huit arches en bois posées sur des piliers en pierres, long de 370 mètres ; elle passe sous la colline Sainte-Catherine par un tunnel de 1 056 m[4] puis traverse, sur un remblai, la vallée de Darnétal, avant d'entrer dans le tunnel de Beauvoisine, long de 1 354 m[4], qui permet d'atteindre une tranchée de 200 mètres de longueur, où est établie la nouvelle station voyageurs, avant le tunnel de Saint-Maur, long de 1 075 m et le tunnel du Mont-Riboudet, long de 357 m, qui achèvent le contournement de la ville[3].

Le bâtiment est construit en 1843 par l'architecte anglais William Tite[5]. Cette nouvelle station, constituée des deux voies de la ligne et desservant deux quais, est destinée uniquement à la desserte voyageurs de la ville, l'ancienne gare de Saint-Sever devenant la gare marchandises. La station, dite alors de la rue Verte, est inaugurée avec la ligne le . La Compagnie du chemin de fer de Rouen au Havre ouvre le service voyageurs le [3].

Dès la fin du XIXe siècle, la gare est devenue insuffisante en espaces et accès. La reconstruction de la gare est déclarée d'utilité publique le . Après la faillite de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, en 1909, elle devient une gare de l'Administration des chemins de fer de l'État.

La gare actuelle

Horloge du campanile.

Le chantier de la nouvelle gare est ouvert en 1913 par des travaux de terrassement destinés à agrandir l'espace disponible entre les deux tunnels. Le chantier de l'aménagement de l'espace et de la reconstruction du bâtiment voyageurs, dirigé par l'architecte Adolphe Dervaux, débute avec la pose de la première pierre le dimanche . La structure, en béton armé, est due au bureau d'étude Pelnard Considère Caquot[6].

La Première Guerre mondiale va retarder l'avancement du chantier, qui va durer jusqu'en 1928. La nouvelle gare est conditionnée par la disposition du bâtiment sur le bord de la tranchée dans laquelle se trouvent les voies et les quais, desservis par trois passerelles parallèles. Le bâtiment est monumental dans un style Art nouveau tardif, auquel s'ajoute l'affirmation moderniste d'une structure en béton apparente[5]. La tour de l'horloge a une hauteur de 37 mètres.

Poste d'aiguillage (2013).

La nouvelle gare est inaugurée le par le président de la République, Gaston Doumergue, et le maire de Rouen, Alfred Cerné[Note 1] D'abord nommée Gare de l'Ouest ou Gare de la rue Verte, elle s'appelle aujourd'hui « Gare de Rouen-Rive-Droite ».

En 1967, l'artiste Robert Savary peint deux fresques ornant un mur de la « salle des pas perdus » : la première représente le Vieux Rouen tandis que la deuxième évoque le port de la ville. Entre ces deux œuvres, une plaque commémorative rappelle la mémoire des cheminots morts pendant la Seconde Guerre mondiale[7].

La gare est inscrite au titre des monuments historiques par décret du . Entre 1982 et 1987, le cabinet de l'architecte Louis Arretche dirige l'aménagement d'un parking au-dessus des voies[8], qui nécessite une restructuration de la circulation des piétons et des accès aux quais ; les galeries et les passerelles d'origine sont modifiées[6],[9]. Le , une station souterraine du tramway — dit « métro » — de Rouen, baptisée Gare-Rue Verte, est mise en service ; celle-ci dispose d'une sortie sur le parvis de la gare.

Au début des années 2000, les prévisions de l'évolution du trafic reposent le problème de la saturation de la gare et des difficultés de l'extension de ses installations. La situation actuelle est caractérisée par un espace ferroviaire restreint entre les deux entrées des tunnels et les deux murs de soutènement. Depuis 1928, elle dispose d'un plan comprenant quatorze voies dont six seulement permettent une desserte des quais dans les deux sens. Les quais sont courts, entre 170 m et 320 m, et seulement trois d'entre eux peuvent recevoir des trains de onze voitures de type Corail. Cette configuration pose également le problème du passage des trains de marchandises, car il n'y a pas de voies centrales sans quais et cela représente une moyenne de 85 convois quotidiens dans chaque sens. Le système de gestion des aiguilles est également ancien[10].

Le , le TGV reliant Le Havre à Strasbourg, depuis plus d'un an auparavant, est supprimé[11].

À partir de , des travaux d'un montant de 16 millions d'euros sont réalisés afin de permettre l'accessibilité des personnes à mobilité réduite (par l'installation d'ascenseurs), de mettre en place une nouvelle signalétique, de réaménager les guichets et d'installer une connexion Internet pour le public (par Wi-Fi)[12].

Fréquentation

De 2015 à 2020, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[13] :

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020
Voyageurs 6 129 661 5 801 845 6 047 544 5 808 945 6 434 230 4 070 897
Voyageurs et non voyageurs 8 756 659 8 288 350 8 639 349 8 298 493 9 191 757 5 815 567

Service des voyageurs

Accueil

Fresques de Robert Savary, dans le hall du bâtiment voyageurs.

Gare SNCF, elle est ouverte tous les jours, ainsi que le bâtiment voyageurs et les guichets[14]. Ce bâtiment dispose de distributeurs automatiques de titres de transport[14], d'un bureau d'accueil avec un service d'objets trouvés[15], de vélos permettant de recharger un objet connecté (We-Bike) en pédalant[16],[17], de toilettes payantes[18], de salles d'attente[19], du Wi-Fi gratuit[20], d'un piano en libre service[21] et d'un point Relay[22].

Gare « Accès Plus », elle comporte des aménagements, des équipements et des services spécialement conçus pour des personnes à mobilité réduite[14]. L'accès aux quais s'effectue par des escaliers à partir du bâtiment voyageurs surplombant les voies[14].

En , après plusieurs mois de travaux, un magasin Intermarché doté d'une surface de 300 m2 ouvre ses portes dans une aile du bâtiment auparavant occupée par des points de vente[23],[24].

Desserte

Desserte TER en 2013.

Rouen-Rive-Droite est une gare de grandes lignes, desservie par des TGV inOui à destination des gares du Havre et de Marseille-Saint-Charles, mais également de Bourg-Saint-Maurice certains week-ends en hiver[14].

C'est également une importante gare régionale, desservie par des trains du réseau TER Normandie à destination des gares du Havre, de Dieppe, d'Yvetot, de Caen, et, au-delà de la région, à destination des gares de Paris-Saint-Lazare, d'Amiens et de Lille-Flandres[14].

Intermodalité

Un espace consacré à l'information du réseau de transports en commun de l'agglomération rouennaise (Réseau Astuce) est implanté dans le bâtiment voyageurs. Ce réseau dessert la gare par le tramway de Rouen, localement appelé « métro », à la station Gare-Rue Verte. L'accès s'effectue par l'ascenseur situé sur le parvis de la gare ou par les escaliers situés dans le bâtiment voyageurs. Le réseau Astuce dessert aussi la gare par les bus des lignes T4, F2, 8, 11 et Noctambus[25].

La station Gare du réseau de vélopartage Cy'clic est installée devant l'entrée principale du bâtiment.

La gare est équipée d'un parking ouvert tous les jours et permettant notamment la recharge des véhicules électriques[26].

Patrimoine ferroviaire

Situé sur l'une des principales artères de la ville, le bâtiment voyageurs inauguré en 1928, de style Art nouveau, se distingue par son campanile caractéristique. La gare fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [6].

En 2019, les horloges du campanile sont restaurées par les établissements Bodet Campanaire[27].

Galerie de photographies

Modèle:Message galerie

Au cinéma

La gare est visible dans le film Sous le signe du taureau de Gilles Grangier[28]. Le personnage principal, incarné par Jean Gabin, y accompagne son ancienne maîtresse (Colette Deréal) puis l'embrasse une dernière fois dans la salle des pas perdus après lui avoir acheté son billet.

Projet « Saint-Sever Nouvelle Gare »

Un projet[29] prévoit la création d'une nouvelle gare sur la rive gauche de la Seine, dont la mise en service, longtemps annoncée vers 2030, ne cesse d'être repoussée[30]. La gare de la rive droite serait alors desservie par le tram-train Barentin – Elbeuf[31]. La gare de la rive gauche se situerait à l'emplacement de l'ancienne gare de Saint-Sever[Note 2], qui serait reconstruite[32], avec une correspondance avec la gare Rive-Droite via le prolongement de la ligne de tramway au-delà de la station Boulingrin.

Notes et références

Notes

  1. La plaque commémorative, en pierre de Comblanchien, est située à la base du campanile.
  2. Seuls les quais de la gare de Rouen-Préfecture subsistent à l'emplacement de l'ancienne gare de Saint-Sever.

Références

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, volume 1, éditions La Vie du Rail, 2011 (ISBN 978-2-918758-34-1), p. 131.
  2. Annexe 7.1 au document de référence du réseau ferré national, horaire de service 2013.
  3. a b c et d François et Maguy Palau, « 3.16 Rouen-Le Havre et jonction Rouen Sotteville », dans Le Rail en France : les 80 premières lignes 1828-1851, éditeur Palau, Paris, 2003 (ISBN 2-950-9421-0-5), p. 143.
  4. a et b « Liaison rapide Normandie - vallée de Seine - réseau TGV » [PDF], .
  5. a et b François Caron, Alain Gernigon, « Gare de Rouen 1914-1928 », dans Le Patrimoine de la SNCF et des chemins de fer français, tome 1, Flohic éditions, Paris, 1999 (ISBN 2-84234-069-8), pp. 394-395.
  6. a b et c « Gare rive droite », notice no PA00100832, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (consultée le ).
  7. « Gare de Rouen-Rive-Droite à Rouen (76) », petit-patrimoine.com (consulté le 22 janvier 2021).
  8. Vue de l'arrière de la gare avant les travaux, fonds Arretche à la Cité de l'Architecture.
  9. « 1982-1987. Aménagement urbain, Gare SNCF de Rouen », vue de la maquette, fonds Arretche à la Cité de l'Architecture.
  10. Noémie Piaskowski, Agnès Sander (directeur de PFE), « 1- Une gare actuelle limitée » [PDF], dans Une nouvelle gare pour Rouen, projet de fin d'études, formation des architectes-urbanistes de l'État, promotion 15 2008-2009, École nationale des ponts et chaussées, École de Chaillot, juillet 2009, pp. 10-11.
  11. « SNCF : Le Havre - Strasbourg à l'arrêt », sur paris-normandie.fr, (consulté le ) ; cette page est une archive.
  12. « La gare SNCF de Rouen se refait une beauté », sur constructioncayola.com, (consulté le ).
  13. « Fréquentation en gares : Rouen Rive Droite », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  14. a b c d e et f Site SNCF TER Normandie : Gare de Rouen-Rive-Droite (consulté le ).
  15. Site SNCF, « Objets trouvés - Rouen Rive Droite ».
  16. Alexandra, « WeBike recharge les batteries à la force des mollets », sur consoglobe.com, (consulté le ) : « Après les vélos d’appartement, voici les vélos de gare. Ces stations appelées Webike permettent de recharger ses batteries de téléphone portable […] en pédalant… ».
  17. « Rouen-Rive Droite : Power Station (Faire du vélo pour recharger ses batteries !) » (consulté le ).
  18. Site SNCF, « Toilettes 2TheLoo ».
  19. Site SNCF, « Que se passe t-il dans ma gare ? », publié le (consulté le ).
  20. « Le Wi-Fi gratuit et illimité débarque à la gare de Rouen », Tendance Ouest, 17 septembre 2015.
  21. Site SNCF, « Piano en gare ».
  22. Site SNCF, « Relay ».
  23. « Nouveau. Bientôt un magasin Intermarché de 300 m² dans la gare de Rouen », actu.fr, 30 octobre 2020 (consulté le 22 janvier 2021).
  24. « Intermarché express a ouvert ses portes en mars 2021 dans la gare de Rouen », Paris-Normandie, (consulté le 17 mai 2021).
  25. D'après les plans du réseau Astuce (consultés le ).
  26. Gares et connexions - Site SNCF, « Parking Gare P1 - Rouen Rive Droite » (consulté le 24 janvier 2021).
  27. « Rouen : le grand départ des horloges de la tour de la gare », France 3 Normandie, .
  28. « Jean Gabin et la Normandie », Patrimoine Normand, .
  29. « Contournement Est de Rouen et nouvelle gare ferroviaire rive gauche : les dossiers avancent », .
  30. « L’arrivée de la future gare Saint-Sever à Rouen repoussée de plusieurs années », Paris-Normandie, .
  31. Vers une nouvelle gare à Rouen [PDF], n. d.
  32. « Saint-Sever Nouvelle Gare », Métropole Rouen Normandie, .

Voir aussi

Bibliographie

  • L'Architecture, no 1, 15 janvier 1930.
  • Michel Croguennec, Le Chemin de fer dans l'agglomération rouennaise de 1843 à aujourd'hui, no 17, (histoire(s) d'agglo). - Agglomération de Rouen, 2001 (ISBN 2-913914-27-6).
  • Patrice Quéréel (préf. Patrice Pusateri et Michel Nouvellon), XXe un siècle d'architectures à Rouen, Rouen, ASI, , 157 p. (ISBN 2-912461-03-0), p. 108-109.
  • Yvon Pailhès, Rouen : un passé toujours présent : rues, monuments, jardins, personnages, Luneray, Bertout, , 285 p. (ISBN 2-86743-219-7, OCLC 466680895), p. 106-107.
  • Patrice Macqueron et Pierre Nouaud, Rouennais des deux rives : 1890-1914, éd. des Falaises, Fécamp, 2006 (ISBN 2848110546).

Articles connexes

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Liens externes

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Le Havre
ou Terminus
Le Havre
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ou Terminus
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Terminus Terminus TER Normandie
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(Krono)
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ou Paris-Saint-Lazare
Terminus
ou Paris-Saint-Lazare
Terminus Terminus TER Normandie
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ou Montérolier - Buchy
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Terminus Terminus TER Normandie
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(Citi)
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Terminus Terminus
Terminus Terminus TER Normandie
(Proxi)
Elbeuf - Saint-Aubin Caen
Dieppe Maromme TER Normandie
(Proxi)
Terminus Terminus
Terminus Terminus TER Normandie
(Proxi)
Morgny Amiens