Utilisateur:Abel Sauvaneix/Brouillon

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Marie Sauvaneix
Marie Sauvaneix, en 2018, par Frank de Martini.
Biographie
Naissance
(57 ans)
Nom de naissance
Marie Alice Jeanne Sauvaneix
Nationalité

Marie Sauvaneix est une comédienne, metteuse en scène, dramaturge, régisseuse et machiniste française, née le à Paris (Île-de-France).

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Marie Sauvaneix est la fille d'Hélène Sauvaneix (1922-2004), comédienne et danseuse, et la nièce de Nicole Anouilh et de Serge Bouillon.

Après une formation d'éclairagiste au CFPTS, elle est prise de passion par le théâtre à 23 ans et s'y consacre dès lors avant de rentrer à l'École supérieure d'art dramatique de Paris en 1992.

Débuts professionnels[modifier | modifier le code]

Sous la direction de Jean Darnel à l'ESAD, elle travaille en parallèle dans différents théâtres avant de croiser la route de Laurent Terzieff en 1995, avec qui elle travaillera pendant 8 ans, comme comédienne et assistante à la mise en scène.


Yves Montand le fait engager pour un court rôle, au cinéma dans le film de Louis Saslavsky, Premier mai, en 1958. Puis l'ayant remarqué dans la fiction télévisée L'Affaire Weidmann, Marcel Carné l'engage, en 1958, pour l'un des rôles principaux du film Les Tricheurs. Cette première apparition sur grand écran le rend célèbre, sa personnalité atypique, son charisme et son talent étant immédiatement salués.

En 1961, il rencontre l'actrice Pascale de Boysson et fonde avec elle la compagnie Laurent Terzieff.

Passion pour le théâtre[modifier | modifier le code]

Laurent Terzieff voua sa vie au théâtre, sa véritable passion, assoiffé de faire partager par l'intermédiaire de cet art, sa passion pour la poésie, et recherchant à travers lui « à contribuer à élargir la conscience de l'autre ». Selon lui, le théâtre était le lieu où l'on peut « faire se rencontrer le visible et l'invisible » : « Je pense que le monde visible n’est qu’une infime partie de la réalité. Comme pour l’iceberg, tout ce qui nous apparaît de l’univers n’est qu'une infime partie de la réalité. Il y a une autre réalité, le monde invisible. C'est ce monde invisible que le théâtre peut permettre d'entrapercevoir[1]. »

Pour lui, le théâtre était aussi un moyen de faire « s'interroger l'homme sur lui-même et sur le monde dans lequel il vit » ; il disait :

« Faire du théâtre, c'est se mettre à l'écoute du monde, pour en être la caisse de résonance. »

C'est dans cette quête, dans cette recherche qui ne cessa de lui tenir à cœur, que ses choix de metteur en scène et de comédien s'orientèrent presque exclusivement vers des auteurs contemporains. Il a ainsi brillamment contribué à faire connaître nombre d'entre eux, la plupart anglo-saxons (notamment Ronald Harwood, Brian Friel, Eugène O'Neill, Murray Schisgal).

Sa dernière interprétation au théâtre fut cependant celle de Philoctète, dans une version française écrite par Jean-Pierre Siméon.

Laurent Terzieff reçut le Molière du metteur en scène à deux reprises (Ce que voit Fox en 1988 et Temps contre temps en 1993), et à trois reprises le Molière du théâtre privé (Ce que voit Fox en 1988, Temps contre temps en 1993 et L'Habilleur en 2010).

Il reçoit également le Molière du comédien, en 2010[2], pour ses rôles dans L'Habilleur et Philoctète.

Il a également contribué au succès du Lucernaire au côté de Christian Le Guillochet[3].

Carrière au cinéma[modifier | modifier le code]

Parallèlement au théâtre, il poursuit une carrière cinématographique.

Sollicité par les meilleurs réalisateurs italiens, il joue le rôle d'un désœuvré dans Les Garçons de Bolognini (1959), écrit par Pasolini, qui lui confie plus tard le rôle du Centaure dans Médée. En 1961, il incarne un révolutionnaire dans Vanina Vanini de Roberto Rossellini et apparaît, en 1976, dans Le Désert des Tartares de Valerio Zurlini.

En France, il tourne, entre autres, trois films avec Claude Autant-Lara (dont Tu ne tueras point), puis La Prisonnière avec Henri-Georges Clouzot. Dans À cœur joie, il est le partenaire de Brigitte Bardot. Luis Buñuel le fait tourner dans La Voie lactée en 1969.

Terzieff travaille avec d'autres réalisateurs relevant du cinéma d'auteur ou d'art et d'essai, comme Philippe Garrel (quatre films dont Le Révélateur, tourné en mai 1968), et Jean-Luc Godard (Détective en 1985).

Après les années 1980, bien que plus rare sur les écrans, il tourne dans différents films, en particulier le rôle d'un trotskiste dans Rouge Baiser, d'un militant anarchiste dans Germinal (1993), d'un personnage ambivalent dans Mon petit doigt m'a dit de Pascal Thomas (2005).

Engagements[modifier | modifier le code]

Politiquement engagé, il signe, en 1960 le manifeste des 121 contre la guerre d'Algérie » et, en 2002, la pétition « Pas en notre nom » contre la guerre d'Irak, sans pourtant appartenir, selon ses propres mots, à la « race des signeurs ».

Tombe de Laurent Terzieff au cimetière du Montparnasse (division 11).

Humaniste[4], Laurent Terzieff signe un appel demandant qu'une délégation du Comité des droits de l'enfant de l'ONU rende visite à un enfant tibétain en résidence surveillée depuis 1995 en Chine, Gedhun Choekyi Nyima, reconnu comme 11e panchen-lama par le 14e dalaï lama[5].

Théâtre[modifier | modifier le code]

Comédienne[modifier | modifier le code]

Assistante à la mise en scène[modifier | modifier le code]

Metteuse en scène[modifier | modifier le code]

Autrice[modifier | modifier le code]


Technique[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Laurent Terzieff et Olivier Schmitt, Laurent Terzieff, entretien, Flammarion, Paris, 2001, 179 p.
  • Laurent Terzieff, Marie-Noëlle Tranchant, Seul avec tous, Presses de la Renaissance, coll. « Chemin faisant », , 200 p. (ISBN 978-2-7509-0628-3)
  • Laurent Terzieff, Danièle Sastre, Cahiers de vie, éditions Gallimard,

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses et nominations[modifier | modifier le code]

Décorations[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Laurent Terzieff sur Fabrique de sens.net.
  2. « Terzieff, la consécration », Directmatin,‎ , p. 17.
  3. .lefigaro.fr/theatre
  4. Benoît Fauchet, « Laurent Terzieff, le feu sacré du théâtre », AFP, 3 juillet 2010.
  5. Appel pour le plus jeune prisonnier politique du monde, Site de France-Tibet.
  6. « Une place Laurent Terzieff et Pascale de Boysson à Paris », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. http://www.lucernaire.fr/-prix-lucernaire

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Claude Mauriac, Laurent Terzieff, Stock, 1980, 298 p. (ISBN 2-234-01049-7)
  • Charlette Darmon-Le Pogam, Laurent Terzieff aventurier du théâtre, L'Harmattan, Paris, 2001, 327 p. (ISBN 2-7475-0790-4) (texte remanié d'une thèse de doctorat de Littérature et civilisation française, soutenue à l'Université de Montpellier 3 en 1999)
  • Catherine Terzieff, Une vie pour le théâtre : Laurent Terzieff, mon frère, éditions Le Bord de l'eau, 2015 (ISBN 2356873759 et 978-2356873750)

Documentaire[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Famille :

  • Jean Terzieff (1894-1978), son père, sculpteur,
  • Marina Terzieff (1905-1988), sa mère, plasticienne,

Liens externes[modifier | modifier le code]

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