Philippe Caubère
Naissance | Marseille, Bouches-du-Rhône, France |
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Nationalité | ![]() |
Profession | Acteur Auteur de théâtre Metteur en scène de théâtre |
Films notables | Molière La Gloire de mon père Le Château de ma mère |
Philippe Caubère est un comédien, auteur de théâtre et metteur en scène français, né le à Marseille.
Sommaire
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille[modifier | modifier le code]
Philippe Caubère est le frère aîné de la comédienne Isabelle Caubère (1954-2010), du directeur de la photographie Pascal Caubère ainsi que de l'infographiste David Caubère.
Carrière artistique[modifier | modifier le code]
Il commence le théâtre en 1968, au Théâtre d'essai d'Aix-en-Provence. Entre 1970 et 1977, il est un des piliers du théâtre du Soleil que dirige Ariane Mnouchkine où il participe aux spectacles 1789, 1793 et l'Âge d'or comme acteur-improvisateur, puis au film Molière dont il joue le rôle-titre et au Dom Juan du même auteur, qu'il joue et met en scène, avant de choisir de voler de ses propres ailes.
Après un passage à l'Atelier Théâtre Jean Vilar de Louvain-la-Neuve, dirigé par Armand Delcampe en 1978-79, où il joue Lorenzaccio d'Alfred de Musset au festival d'Avignon et Les Trois Sœurs de Tchékhov dans une mise en scène d'Otomar Krejča, il se tourne vers l'écriture. Partant d'improvisations autobiographiques dirigées par Jean-Pierre Tailhade et de Clémence Massart, il crée en juillet 1981 au Festival d'Avignon La Danse du diable, une « pièce comique et fantastique » sur sa mère et son enfance marseillaise.
Le Roman d'un acteur, auquel il consacrera les 10 années suivantes, est une œuvre autobiographique monumentale, qu'il écrit, met en scène et joue avec la collaboration de Clémence Massart, Véronique Coquet (avec laquelle il fonde en 1985 la société de production La Comédie nouvelle) et Pascal Caubère (son frère). Composée de onze spectacles de 3 heures chacun, elle raconte la vie du jeune Ferdinand Faure - alter ego de Caubère - depuis son arrivée au théâtre du Soleil jusqu'à sa décision d'écrire et de produire lui-même ses spectacles.
L'auteur Caubère ne renie pas les influences de Proust et de Céline, ni celles de la commedia dell'arte et de Fellini : l'ampleur de l'œuvre, le monde qu'elle met en scène (les années 1950 à 70), la multitude de personnages peuvent donner le vertige, surtout lorsqu'on songe qu'après avoir créé les spectacles au fur et à mesure, de 1981 à 1993, il les a ensuite joués en même temps au rythme d'un par jour. Cela suppose de posséder, outre les déplacements, les effets de mise en scène et les voix et attitudes de tous les personnages, près de 36 heures de texte en mémoire. Mais Le Roman d'un acteur est plus qu'un simple marathon théâtral. Le ton de ses spectacles oscille, dit-il, « entre Tintin et la recherche du temps perdu » et passe du comique burlesque au pathétique.
En 1999, Philippe Caubère publie chez Denoël Les carnets d'un jeune homme 76/81 qui retracent au jour le jour la genèse de l'œuvre ; ceci après avoir mis en scène et joué Aragon (en deux parties, Le communiste et Le fou) en 1996 ; comme il créera en 2003 Recouvre-le de lumière d'Alain Montcouquiol et Urgent crier ! d'André Benedetto en 2011.
En 2000, vingt ans après le premier spectacle, Philippe Caubère remet sur le métier l'œuvre-matrice, La Danse du diable, en repartant des improvisations de l'époque, pour faire de ce spectacle de 3 heures un nouveau cycle, L'Homme qui danse, comprenant cette fois huit spectacles de 3 heures chacun, dont les deux derniers, La Ficelle et La Mort d'Avignon, constituent, de son propre aveu, l'épilogue à une "autobiographie théâtrale, comique et fantastique".
En 2012, il crée Marsiho d'André Suarès, deuxième spectacle du Sud (après Urgent crier !).
En juillet 2013, il condamne, dans le quotidien Libération, la politique menée par la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, notamment le limogeage de différents directeurs d'institutions culturelles[1].
Enquête préliminaire[modifier | modifier le code]
En avril 2018, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour viol à la suite d'une plainte déposée par Solveig Halloin[2], une ex-militante des Femen[3]. Dans cette plainte est indiqué qu'elle s'est rendue chez le comédien pour boire un verre en février 2010. Il essaie de l'embrasser. Elle tente de se soustraire à son étreinte. Il ne peut avoir de relation sexuelle avec elle, étant en panne d'érection. Par la suite, Solveig Halloin reçoit des messages de « pressions psychologiques » de la part de Caubère et se dit sous son « emprise ». En mars 2010, elle accepte de le suivre dans sa chambre d'hôtel à Béziers, alors qu'il semble ivre et très excité. Elle décrit une scène de violences physiques, où il l'aurait frappée et aurait tenté de l'étrangler en criant "maman maman" suivie de violences sexuelles. Lorsqu'elle a voulu arrêter de le voir, elle affirme qu'il ne l'a pas accepté et l’a menacée de mort. Elle l'aurait aussi informer qu'elle voulait porter plainte pour viol, ce à quoi le comédien aurait répondu : « Je ne comprends pas pourquoi tu me fais du chantage, je connais du monde, il va t’arriver des bricoles »[4],[5]. Le comédien ne nie pas les relations sexuelles mais rejette fermement les accusations de viol. Il parle d'une relation consentie, « amoureuse », « fleur bleue ». Et il ajoute : « Je serais totalement incapable de commettre ces actes de violence dont elle m'accuse. Je serais même incapable d'avoir une érection dans ces conditions. Ce qui me fait bander, c'est la tendresse »[5],[6]. Il émet l'hypothèse d'un règlement de compte lié à son engagement sur la pénalisation du client des prostituées.
En effet, Philippe Caubère est un client auto-proclamé de prostituées. En 2011, il publie dans Libération une tribune intitulée « Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et client de prostituées » en réaction d'une proposition de loi prévoyant la pénalisation des clients de prostituées initié par Roselyne Bachelot, alors ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale[7]. Il y décrit son rapport au sexe en lien avec la relation avec sa mère en déclarant : « Cette femme, cette pauvre femme, c’était ma mère. Intelligente, brillante, charmante, amoureuse, généreuse, féministe avant l’heure, (...) Mais dès qu’il s’agissait de sexe et de plaisir, elle devenait folle, méchante, abrutie, assassine, moyen-âgeuse (...) Et j’ai dû, tout au long de ma longue, si longue adolescence en subir les effets, les tourments, le martyre (...) ». Il dénonce également un texte « attentant de plein fouet aux libertés publiques », voulant « pointer le retour de l'ordre moral » tout en précisant qu'« il faut évidemment régler le problème des réseaux de prostitution »[8]. Il est alors invité sur différents plateaux de télévision pour exposer son point de vue.
En octobre 2013, il fait également partie des 19 signataires de « Touche pas à ma pute ! Le manifeste des 343 "salauds" » pour protester contre les sanctions qui pourraient toucher les clients des prostituées[9].
Filmographie[modifier | modifier le code]
Cinéma[modifier | modifier le code]
- 1974 : 1789 d'Ariane Mnouchkine : Molière
- 1978 : Molière d'Ariane Mnouchkine : Molière
- 1980 : La Femme flic d'Yves Boisset : L'abbé Henning
- 1980 : Retour à Marseille de René Allio : Monsieur André
- 1990 : La Gloire de mon père d'Yves Robert : Joseph Pagnol
- 1990 : Le Château de ma mère d'Yves Robert : Joseph Pagnol
- 1995 : Les Enfants du soleil
- 1997 : Ariane ou l'Âge d'or : Lui-même
- 1997 : Jours de colère : Lui-même
- 1997 : Les Marches du palais
- 1999 : Aragon - L'an 2000 n'aura pas lieu
- 2002 : La Fête de l'amour
- 2002 : Le Triomphe de la jalousie
- 2006 : L'Étoile du soldat de Christophe de Ponfilly : Voix
- 2007 : Truands de Frédéric Schoendoerffer : Claude Corti
- 2011 : The end de Daniel Barcelo, court-métrage
- 2013 : L'Harmonie familiale de Camille de Casabianca
- 2013 : Ava pas aller bien loin de Thomas Pedeneau : Joseph
- 2015 : Laurette 1942, une volontaire au camp du Récébédou de Francis Fourcou : la voix du narrateur
Télévision[modifier | modifier le code]
- 1981 : Molière, ou la vie d'un honnête homme (Série TV) : Molière
- 2010 : Victor Sauvage (Série TV)
- 2010 : La femme du boulanger (Téléfilm) : Le marquis Castan de Venelles
Théâtre[modifier | modifier le code]
Acteur[modifier | modifier le code]
- 1970 : 1789, création collective du Théâtre du Soleil sous la direction d'Ariane Mnouchkine, Piccolo Teatro di Milano puis Cartoucherie de Vincennes
- 1972 : 1793, création collective du Théâtre du Soleil sous la direction d'Ariane Mnouchkine, Cartoucherie de Vincennes
- 1975 : L’Âge d'or, création collective du Théâtre du Soleil sous la direction d'Ariane Mnouchkine, Cartoucherie de Vincennes
- 1977 : Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière, Cartoucherie de Vincennes
- 1979 : Lorenzaccio d'Alfred de Musset, Palais des Papes, Festival d'Avignon : Lorenzo
- Les Trois Sœurs de Tchékhov, Atelier théâtral de Louvain-La-Neuve, tournée : Touzenbach
- 1981 : La Danse du diable de Philippe Caubère, La Condition des Soies, Festival d'Avignon
- 1986 : Ariane ou l'Âge d'or de Philippe Caubère, Théâtre Tristan-Bernard
- Jours de colère (Ariane 2) de Philippe Caubère, Théâtre Hébertot
- 1988 : Les Enfants du Soleil[10] de Philippe Caubère, Théâtre Hébertot
- 1989 : La Fête de l'amour et Le Triomphe de la jalousie de Philippe Caubère, Théâtre Hébertot
- 1991 : Le Chemin de la mort et Le Vent du gouffre de Philippe Caubère, Théâtre de la Renaissance
- 1992 : Le Champ de betteraves, Le Voyage en Italie et Le Bout de la nuit, Théâtre de la Renaissance
- 1993 : Les Marches du Palais[11] de Philippe Caubère, Théâtre Daniel-Sorano (Toulouse)
- Le Roman d'un acteur (intégrale) de Philippe Caubère, Cloître des Carmes, Festival d'Avignon
- 1996 : Aragon de Philippe Caubère, Festival des Îles (Marseille)
- 1999 : Suarès de Philippe Caubère d’après André Suarès, Théâtre des Salins (Martigues)
- 2000 : Claudine et le Théâtre de Philippe Caubère, carrière Boulbon, Festival d'Avignon
- 2001 : 68 selon Ferdinand de Philippe Caubère, Théâtre du Chêne Noir, Festival d'Avignon
- 2003 : Recouvre-le de lumière de Philippe Caubère d'après Alain Montcouquiol, Arènes de Nîmes
- 2005 : Ariane et Ferdinand de Philippe Caubère, Théâtre de la Minoterie (Marseille)
- 2006 : L'Homme qui danse ou la Vraie Danse du diable (3 premiers volets)
- 2007 : L'Épilogue de Philippe Caubère, Théâtre du Rond-Point
- 2009, 2010 : Jules et Marcel d'après la correspondance entre Raimu et Marcel Pagnol, mise en scène Jean-Pierre Bernard, Théâtre Hébertot, avec Michel Galabru, tournée en 2011
- 2010 : La Femme du boulanger de Marcel Pagnol, mise en scène Alain Sachs, Théâtre André Malraux, représentation du 30 décembre 2010 retransmise en direct sur France 2
- 2010 : Urgent crier à partir de textes et poèmes d'André Benedetto, Théâtre des Carmes à Avignon pour une avant-première puis en 2011, dans le cadre du festival Off pendant un mois toujours au théâtre des Carmes.
- 2011 : Urgent crier, Maison de la Poésie
- 2012 : Marsiho de André Suarès, mise en scène Philippe Caubère, Théâtre des Carmes Festival d'Avignon, tournée en 2013
- 2013 : Jules et Marcel, Théâtre Silvain (Marseille)
- 2013 : La Danse du diable de Philippe Caubère, Festival d'Avignon
Auteur[modifier | modifier le code]
- 1981 : La Danse du diable – Histoire comique et fantastique, La Condition des Soies (Avignon)
- 1986 - 1992 : Le Roman d'un acteur Épopée burlesque en onze épisodes
- L'Âge d'or (1re partie) « Les Enfants du Soleil, La Fête de l'amour et Le Triomphe de la jalousie composent La Trilogie amoureuse, qui raconte l'histoire d'amour de Cléménce et Ferdinand au Théâtre du Soleil. Ariane 1 et 2 évoquent la création de L'Âge d'or à la Cartoucherie, et Les Marches du Palais la rupture d'Ariane et Ferdinand après la présentation de Molière au Festival de Cannes. » Pièces sur le site de Philippe Caubère.
- Les Enfants du Soleil – septembre 1988
- Ariane ou l'Âge d'or – avril 1986
- Jours de colère (Ariane 2) – octobre 1986
- La Fête de l'amour – janvier 1989
- Le Triomphe de la jalousie – janvier 1989
- Les Marches du Palais – janvier 1993
- La Belgique (2e partie) « Les aventures de Bruno et Ferdinand à l'Atelier théâtral de la Nouvelle Belgique dirigé par Armand Delbarre. Le Champ de betteraves, Le Voyage en Italie et Le Bout de la nuit composent La Trilogie belge qui raconte l'errance de Ferdinand au pays des betteraves après l'échec de Lorenzaccio au Palais des Papes. » Pièces sur le site de Philippe Caubère.
- Le Chemin de la mort (Le Vent du gouffre 1) – avril 1991
- Le Vent du gouffre (2) – avril 1991
- Le Champ de betteraves – janvier 1992
- Le Voyage en Italie – janvier 1992
- Le Bout de la nuit – janvier 1992
- L'Âge d'or (1re partie) « Les Enfants du Soleil, La Fête de l'amour et Le Triomphe de la jalousie composent La Trilogie amoureuse, qui raconte l'histoire d'amour de Cléménce et Ferdinand au Théâtre du Soleil. Ariane 1 et 2 évoquent la création de L'Âge d'or à la Cartoucherie, et Les Marches du Palais la rupture d'Ariane et Ferdinand après la présentation de Molière au Festival de Cannes. » Pièces sur le site de Philippe Caubère.
- 1996 : Aragon, Festival des Îles (Marseille)
- Le Communiste
- Le Fou
- 1999 : Suarès d’après André Suarès, théâtre des Salins (Martigues)
- Marsilho - 1931
- Vues sur l’Europe - 1939
- 2000 - 2007 : L'Homme qui danse ou la Vraie Danse du diable – Autobiographie théâtrale, comique et fantastique en sept épisodes
- Claudine et le Théâtre (1er volet) – carrière Boulbon, Festival d'Avignon, juillet 2000
- Claudine ou l'Éducation
- Le Théâtre selon Ferdinand
- 68 selon Ferdinand (2e volet) – théâtre du Chêne Noir, Festival d'Avignon, septembre 2001
- Octobre
- Avignon
- Ariane et Ferdinand (3e volet) – théâtre de la Minoterie (Marseille), janvier 2005
- Ariane
- Ferdinand
- L'Épilogue (4e volet) – théâtre du Rond-Point, septembre 2007
- La Ficelle
- La Mort d'Avignon
- Claudine et le Théâtre (1er volet) – carrière Boulbon, Festival d'Avignon, juillet 2000
- 2003 : Recouvre-le de lumière d'après Alain Montcouquiol, Arènes de Nîmes
Metteur en scène[modifier | modifier le code]
- 1977 : Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière, Cartoucherie de Vincennes
- 1981 : La Danse du diable, La Condition des Soies, Festival d'Avignon
- 1986 - 1992 : Le Roman d'un acteur
- 1995 : Que je t'aime ! de et par Clémence Massart, théâtre des Carmes (Avignon) puis théâtre Tristan-Bernard
- 1996 : Aragon, Festival des Îles (Marseille)
- 1999 : Suarès d’après André Suarès, théâtre des Salins (Martigues)
- 2000 - 2007 : L'Homme qui danse ou la Vraie Danse du diable
- 2003 : Recouvre-le de lumière d'après Alain Montcouquiol, Arènes de Nîmes
- 2010 : Urgent crier à partir de textes et poèmes d'André Benedetto, Théâtre des Carmes à Avignon pour une avant-première puis en 2011, dans le cadre du festival Off pendant un mois toujours au théâtre des Carmes.
Distinctions[modifier | modifier le code]
- Molières 1987 : Molière du théâtre privé pour Ariane ou l'Âge d'or
- Molières 1987 : Molière de la révélation théâtrale masculine pour Ariane ou l'Âge d'or
- Molières 1987 : nomination au Molière de l'auteur pour Ariane ou l'Âge d'or
- Molières 2015 : nomination au Molière du comédien dans un spectacle de théâtre public pour La Danse du diable
- Molières 2017 : Molière du comédien dans un spectacle de théâtre public pour Le Bac 68
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices d'autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France (données) • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Bibliothèque royale des Pays-Bas • WorldCat
- Site officiel
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Aurélie Filippetti : une année de couacs à la Culture, Maxime Pargaud, lefigaro.fr, 15 juillet 2013
- « Affaire Philippe Caubère: Le témoignage de la plaignante, Solveig Halloin », sur https://www.huffingtonpost.fr,
- « Accusé de viol, Philippe Caubère se dit « horrifié » », sur lepoint.fr,
- « Le comédien Philippe Caubère accusé de «viol» : ce que dit la plainte de la victime présumée », sur leparisien,
- « VIDÉO EXCLUSIVE - La plaignante qui accuse Philippe Caubère de viol témoigne de l'emprise qu'avait le comédien sur elle », Le Huffington Post, (lire en ligne)
- « Accusé de viol, Philippe Caubère réagit sur RTL : "C'est complètement faux !" », sur rtl.fr
- « Moi, Philippe Caubère, acteur, féministe, marié et «client de prostituées» », sur http://www.liberation.fr, (consulté le 18 avril 2018)
- Éric Libiot, Philippe Caubère: "Le sexe n'est pas uniquement ce qui salit", interview dans L'Express.
- Causeur.fr
- Selon les conventions typographiques, « Soleil » prend une majuscule car le mot fait ici référence au théâtre du Soleil.
- Selon les conventions typographiques, « Palais » prend une majuscule car le mot fait ici référence au palais des festivals de Cannes.