Rouge Baiser

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Rouge Baiser

Réalisation Véra Belmont
Scénario Véra Belmont
Guy Konopnicki
David Milhaud
Acteurs principaux
Sociétés de production Aldo Lado
C&H-Film Berlin
Farena Films
Films A2
Stéphan Films
Pays de production Drapeau de la France France
Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Genre Comédie dramatique
Durée 112 minutes
Sortie 1985

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Rouge Baiser est un film français réalisé par Véra Belmont, sorti en 1985.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Paris, 1952. Nadia, adolescente révoltée de quinze ans, milite aux jeunesses communistes avec plusieurs camarades. Lors d'une manifestation où elle est blessée, elle rencontre Stéphane, photographe pour Paris Match. Une histoire d'amour commence alors. Les engagements politiques et les sentiments de Nadia vont être bouleversés, d'autant plus que Moishe, l'ancien grand amour de sa mère, revient d'URSS où il a été prisonnier dans un camp de Sibérie et a subi des sévices. Surprenant une conversation entre sa mère et Moishe, elle apprend qu'elle pourrait bien être la fille de ce dernier…

Production[modifier | modifier le code]

Le film, de nature autobiographique[1], reflète la division de la France des années 1950, lorsque la guerre froide divise le pays entre les soutiens communistes à l'Union soviétique et les anticommunistes.

Le titre est une allusion au rouge à lèvres Rouge Baiser créé en 1927 par le chimiste Paul Baudecroux qui développe le slogan publicitaire « Rouge Baiser permet le baiser ».

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Commentaire[modifier | modifier le code]

Lors du décès de Charlotte Valandrey, Guy Konopnicki, qui fut co-scénariste du film, écrit[3] :

« […] Je me souviens de cette ado, sans la moindre expérience du cinéma, que Véra Belmont avait choisie après des dizaines d'auditions, pour incarner un personnage inspiré de sa propre histoire. […] L'actrice choisie par Véra découvrait elle-même cette époque dont elle ignorait tout. Quand je suis venu sur le tournage, […] il y avait là un monstre sacré, Laurent Terzieff et Charlotte, la petite débutante, jouant avec un naturel époustouflant. […] J'ai compris que le choix de Véra était le bon, Charlotte portait bien cette candeur qui, trente ans plus tôt, s'exprimait par l'engagement communiste. […] Charlotte, avait réussi un exploit, porter le film de bout en bout, être cette jeune stalinienne de 1952-53, découvrant l'amour et un peu de l'atroce réalité cachée sous le mensonge stalinien. […] »

Incohérences[modifier | modifier le code]

La scène où Nadia est renversée par une voiture (une Peugeot 203) se passe sur le pont Saint-Louis qui relie l'île Saint-Louis à l'île de la Cité. Or l'histoire se passe en 1952, date à laquelle ce pont n'existait pas. Construit en 1969, il a été inauguré en 1970 en remplacement d'une passerelle « pont-cage » qui avait été posée provisoirement en 1941 et qui était donc encore en place en 1952[réf. souhaitée].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques Siclier, « Vera Belmont filme ses années 50 » Accès payant, sur Le Monde, (consulté le ).
  2. Avec Marcélia Cartaxo dans A Hora da Estrela (1985).
  3. Voir sur facebook.com.

Liens externes[modifier | modifier le code]