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Izernore

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Izernore
Izernore
La mairie.
Blason de Izernore
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Nantua
Intercommunalité Haut-Bugey Agglomération
Maire
Mandat
Sylvie Comuzzi
2020-2026
Code postal 01580
Code commune 01192
Démographie
Gentilé Izernois
Population
municipale
2 267 hab. (2021 en évolution de −0,35 % par rapport à 2015)
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 13′ 00″ nord, 5° 33′ 00″ est
Altitude Min. 380 m
Max. 762 m
Superficie 20,86 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Montréal-la-Cluse
(ville-centre)
Aire d'attraction Oyonnax
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-d'Ain
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Izernore
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Izernore
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Izernore
Liens
Site web izernore.fr

Izernore est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est chef-lieu de canton de l'Ain. Ses habitants sont les Izernois ou les Izernoises[1].

La ville est située à l'extrême nord du Haut-Bugey entre les monts Berthiand et la Plastics Vallée. On y trouve une activité industrielle importante, avec des dizaines d'usines de plastiques installées dans le sud de l'agglomération. La commune bénéficie d'une vie associative florissante : plus d'une vingtaine d'associations[2] bénévoles aident le village à se développer. Depuis 1990, la population a plus que doublé passant de 967 habitants à 2 100 habitants. Les ruines du temple gallo-romain et le musée d'archéologie sont les principales attractions touristiques de la commune.

Géographie

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Localisation

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La commune d'Izernore est le chef-lieu du canton d'Izernore depuis 1827, elle contient sept hameaux : Bussy, Cessiat, Charbillat, Intriat, Pérignat, Tignat, le Voërle mais également des fermes isolés : Beauregard, la Grange du Mont, l'Allongeon, le Moulin d'Intriat-La Tournerie, les Trablettes, Surfontaine, la Tour, la Tuilerie et la Ferme des Prés.

La commune, qui s'étend sur 2 085 hectares, a son altitude qui varie entre 380 et 762 mètres au sommet du Molard aux Biches à l'est. La plaine a une altitude moyenne de 460 mètres et est le lieu des principales habitations, des industries et des terres cultivées. Les pentes aux reliefs karstiques sont recouvertes de forêt, d'espaces herbus et de masses rocheuses.

La commune est traversée par l'Oignin venant de Nurieux-Volognat par l'ouest, et par le ruisseau de l'Anconnans à l'est. L'Oignin est stoppée par le barrage d'Intriat, qui alimente l'usine électrique des Trablettes grâce à une conduite forcée. Elle descend ensuite vers la commune de Matafelon-Granges.


Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 452 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vieu », sur la commune de Vieu-d'Izenave à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 610,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports

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Le village se trouve à environ 6 km de l'entrée « La Croix Châlon » de l'autoroute A 404. Celle-ci rejoint l'autoroute A 40 en 6 km.

Izernore est desservie par trois routes départementales[9]. La route départementale 18 est la voie principale du village. Elle permet de rejoindre par le sud la route départementale 979 qui permet de rejoindre Bourg-en-Bresse en passant par le col du Berthiand. Les deux autres voies sont la route départementale 11 qui relie Cerdon à Matafelon-Granges en passant par le hameau Intriat, et la route départementale 85 qui permet d'aller à Oyonnax par la côte de Ceyssiat.

Au , Izernore est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montréal-la-Cluse, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oyonnax, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (47,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,6 %), prairies (28,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), terres arables (1,9 %), zones humides intérieures (1,4 %), eaux continentales[Note 2] (0,1 %)[15].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Le nombre total de logements dans la commune est de 666[16]. Parmi ces logements, 91,4 % sont des résidences principales, 5,7 % sont des résidences secondaires et 2,9 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 77,8 % des maisons individuelles, 17,6 % sont d'autre part des appartements et enfin seulement 4,6 % sont des logements d'un autre type. La part d'habitants propriétaires de leur logement est de 56 %[16]. Ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. En conséquence, la part de locataires est de 39,7 % sur l'ensemble des logements qui est inversement inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[16]. On peut noter également que 4,3 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 2,6 % sont des studios, 10,2 % sont des logements de deux pièces, 15,4 % en ont trois, 38,1 % des logements disposent de quatre pièces, et 33,7 % des logements ont cinq pièces ou plus[16].

Héraldique

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Armes d'Izernore

La commune d’Izernore porte :

Écartelé d'argent et d'azur[17].

Le nom du village est attesté sous la forme Isarnodori au VIIIe siècle[18] ; Ysernodero en 1299 - 1369 ; Yzernore vers 1350[19].

Albert Dauzat a suggéré en son temps un nom d'homme gaulois Isarnos (sur isarno « fer »), suivi de durum « marché »[18]. En revanche, le toponymiste Ernest Nègre et le celtisant Xavier Delamarre proposent directement le vieux celtique continental (gaulois) isarnon (*īsarno-) « fer » et duro- « forteresse » pour le premier[19] et « porte » pour le second (cf. breton dor, gallois « porte »), c'est-à-dire *Īsarnoduro- soit « porte de fer »[20]. X. Delamarre se fonde sur la glose latine : « Gallica lingua Isarnodori, id est ferrei ostii » (« en langue gauloise Isarnodore, c'est-à-dire porte de fer »)[20] et sur le fait qu’*isarno- soit particulièrement bien attesté dans la toponymie (cf. Yzernay, Isarno, etc.) et conserve des cognats dans toutes les langues celtiques (vieil irlandais íarnn, vieux breton hoiarn, gallois haearn, tous issus d’*īsarno-), ainsi que duro-, qui possède généralement le sens de « marché enclos, place, forum, ville close, bourg », mais qui est bien attesté au sens de « porte » dans le Glossaire de Vienne en tant que doro : osteo, c'est-à-dire ostium « porte »[20].

Le linguiste Jacques Lacroix émet une autre hypothèse : Izernore serait plutôt un ancien « Bourg de la Rivière du Sud » (*Īsarnoduro). La localité se situait près de l'extrémité sud-ouest du territoire des Séquanes face aux Ambarres. L'Oignin, coulant dans la zone sud frontalière des Séquanes, a pu ainsi être considérée comme l'eau de la « limite basse ». Le nom initial était composé de trois éléments gaulois : *is- (« bas »), *arno- (« eau en mouvement ») et duron (« bourg »)[21].

Remarque : la terminaison -ore s'explique plus précisément par le -o final d’isarno-, suivi de -duru-, d'où -o-duru- (ó accentué de liaison[19]), puis amuïssement régulier du [d] intervocalique.

Temple gallo-romain d'Izernore.

L'histoire d'Izernore est marquée par l'époque gallo-romaine. Durant cette période, la commune était l'un des principaux bourgs du Bugey. Le temple d'Izernore en est le témoin. Les érudits ont longtemps discuté sur le dieu honoré par ce temple. La thèse d'une dédicace à Mars repose sur des preuves ténues : un ex-voto trouvé dans la commune voisine de Matafelon-Granges dédié à Mars[22], une autre inscription venant du village de Mornay[23], un microtoponyme local champ de mare réinterprété en champ de Mars[réf. nécessaire][Note 3]. La partie inférieure d'un autel dédié à Mercure[24] a été découverte dans le périmètre du temple, ce qui justifie une attribution possible à cette divinité[25].

Des fouilles ont également permis de retrouver d'autres ruines. Un inventaire des monnaies trouvées sur le site publié en 1963 recense trente-trois monnaies gauloises, dont vingt potins et une monnaie d'argent séquanes[26], preuve qu'il était habité à l'époque gauloise.

Izernore fait partie des sites qui prétendent au titre de lieu du siège d'Alésia. Quelques auteurs, comme Jacques Maissiat en 1865, Alexandre Bérard en 1906[27] ou Férréol Butavand en 1930 ont essayé, en vain, d'en apporter la preuve.

Isarnodurum (l'ancien Izernore) se situe au croisement des voies romaines venant de Genève et de Lyon, ce qui en fait une cité développée de l'époque. Des fouilles ont notamment permis de mettre au jour l'emplacement de plusieurs villas gallo-romaines à Bussy et à Pérignat.

La commune a été la proie de plusieurs pillages au cours des siècles[28]. À la fin du IVe siècle, les Alamans incendièrent la ville. Cette époque est également marquée par la naissance des frères saint Romain et saint Lupicin au hameau de Cessiat. Ils sont entre autres les fondateurs de l'abbaye de Condat (aujourd'hui Saint Claude). Un autre habitant d'Izernore, né en 450, devint l'abbé de Condat, saint Oyand.

Inclus dans le royaume burgonde, puis franc, Isardonorum est le siège d'un atelier monétaire, productif au VIIe siècle[29]. Des pièces retrouvées ont permis de justifier le fait que la bourgade était encore développée à l'époque mérovingienne.

Au Xe siècle les Hongrois ravagent le bourg.

L'agriculture était la principale source d'activité de ce village au Moyen Âge. Il appartenait aux seigneurs de Bussy qui étaient les vassaux des sires de Thoire, puis est passée entre les mains des seigneurs de Matafelon au XVe siècle vassaux des ducs de Savoie.

Lors de la Révolution, le clocher de l'église fut abattu, on confisqua les cloches et détruisit le château du Voërle. De cette époque, cinq statues de bois ont été retrouvées en 1988, lors de travaux dans le tombeau des prêtres situé sous le chœur de l'église. On suppose qu'elles avaient été « mises à l'abri » pour éviter leur destruction.

Époque contemporaine

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Le passage nazi

La région étant montagneuse et boisée, elle fut favorable à l'implantation des résistants et des maquisards. C'est pour cela, qu'en 1944, les Allemands exercèrent des représailles. Le château d'Intriat fut bombardé et partiellement détruit, mais ce fut une erreur, car l'objectif était la destruction du château du Voërle situé de l'autre côté de la vallée. Peu après, il fut tout de même incendié, ainsi que plusieurs maisons du village.

Politique et administration

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Bâtiment historique de la mairie.

Tendances politiques

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Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :

Référendums :

Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 1878 juin 1878 Laurent Barrier    
Les données manquantes sont à compléter.
1919 1936 Charles Bertrand    
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1945 décembre 1968
(décès)
Jules Donier[31] SFIO Industriel
Conseiller général du canton d'Izernore (1945 → 1968)
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 mars 2001 Michel Carminati UDF-PR
puis DL
Gérant de société
Conseiller général du canton d'Izernore (1982 → 2001)
mars 2001 mars 2008 Jacques Dheyriat DVD  
mars 2008 mai 2020 Michel Colletaz SE[32] Retraité
Vice-président de Haut-Bugey Agglomération (? → 2020)
25 mai 2020 En cours Sylvie Comuzzi SE-DVD Retraitée
6e vice-présidente de Haut-Bugey Agglomération[33] (2020 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives

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Après avoir occupé divers bâtiments privés, la gendarmerie d'Izernore s'est installée dans le bâtiment actuel en 1967. Elle se situe le long de la route départementale 18 à proximité du centre du village.

La commune n'a pas développé d'association de jumelage.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

En 2021, la commune comptait 2 267 habitants[Note 4], en évolution de −0,35 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9419781 0161 0571 0059851 0111 1031 103
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0841 0441 0111 0211 0641 0791 1291 016932
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
879757660633601563593553557
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
5485206829751 1701 6562 1402 2942 257
2021 - - - - - - - -
2 267--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Après 1970, qui correspond au tournant industriel d'Izernore, le besoin de main d'œuvre a permis une forte augmentation démographique, avec une population qui a quadruplé en une quarantaine d'années. La vie associative, les habitations se sont ainsi développées[38].

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 24,3 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 1 139 hommes pour 1 128 femmes, soit un taux de 50,24 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,35 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,8 
4,4 
75-89 ans
6,8 
13,7 
60-74 ans
13,9 
25,1 
45-59 ans
25,1 
17,5 
30-44 ans
20,4 
19,0 
15-29 ans
13,2 
20,0 
0-14 ans
19,8 
Pyramide des âges du département de l'Ain en 2021 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
6,3 
75-89 ans
8,1 
15,5 
60-74 ans
16,2 
21 
45-59 ans
20,4 
19,8 
30-44 ans
19,8 
16,4 
15-29 ans
15 
20,4 
0-14 ans
18,9 

Enseignement

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L'école primaire d'Izernore.
Le groupe scolaire d'Izernore (les classes maternelles et la cantine).

Enseignement primaire

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Avant le milieu du XIXe siècle, les écoles des garçons et des filles étaient séparées. Les garçons étant dans le presbytère et les filles derrière la mairie dans les dépendances de la maison Peloux[41].

Par la suite, une école est construite en 1956 et comporte trois classes ainsi qu'un préau couvert. La croissance démographique de la commune a permis de développer le groupe scolaire à une dizaine de classes dont quatre sont des maternelles.

Collège et lycée

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Le collège le plus proche d'Izernore est le collège Théodore-Rosset de Montréal-la-Cluse. Le département de l'Ain met à disposition un transport scolaire gratuit le matin et le soir qui passe par plusieurs arrêts dans les différents hameaux de la commune.

Il en est de même pour le transport jusqu'au lycée. Les différents lycées possibles sont le lycée Xavier-Bichat de Nantua, au Campus Arbez-Carme de Bellignat ou Paul-Painlevé d'Oyonnax.

Manifestations culturelles et festivités

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Il existe une pharmacie à Izernore, ainsi qu'un médecin et un cabinet infirmier. Ils se situent dans la Grande Rue.

Izernore se situe dans le secteur du centre hospitalier du Haut Bugey à Oyonnax. Ce bâtiment ouvert en 2007 a permis le regroupement des hôpitaux d'Oyonnax et de Nantua qui dataient de l'avant-guerre, mais également une mise aux normes de leurs infrastructures.

Sports et loisirs

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Izernore compte plus de vingt associations[42] aussi bien dans les domaines culturels que sportifs ou de loisirs. Il existe des clubs de football, de tennis, de basket, d'hippisme, de gymnastique, de pétanque.

Voici la liste des autres associations culturelles ou de loisirs :

  • Acti Jeunes
  • Amicale Pompier
  • Association Pédestre Monts et Vallée de l'Ain
  • La Cantonade
  • Club Photos
  • Comité des Fêtes
  • Côté BB
  • Creatiz
  • Fleurs d Automne
  • Histhoiria
  • SEP - Boute en Train
  • Sou des écoles
  • Société de Tir des Monts Berthiand
  • Office de Tourisme
  • Les Grillons
  • Les petits plus
  • Société de chasse
  • The Black Eagles

Le calendrier des manifestations[43] est également très rempli, ce qui fait d'Izernore une commune attractive et dynamique. On peut citer par exemple la fête artisanale chaque année en octobre ou la fête patronale aux alentours de la mi-août.

En 2005, le championnat de France de caisse à savon s'est déroulé à Izernore[44].

Le journal Le Progrès propose une édition locale aux communes du Haut-Bugey. Il parait du lundi au dimanche et traite des faits divers, des évènements sportifs et culturels au niveau local, national, et international.

Le journal La Voix de l’Ain est un hebdomadaire qui propose des informations locales pour les différentes régions du département de l'Ain.

La chaîne France 3 Rhône Alpes Auvergne est disponible dans la région.

Personnalités liées à la commune

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(par ordre chronologique de naissance)

Comme la plupart des communes de la région, l'agriculture était l'activité principale du village jusqu'à la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, onze exploitations agricoles existent à Izernore[46].

Le début du XXe siècle voit la commune changer de visage est devenir petit à petit une cité industrielle. La première industrie de matières plastiques s'est implantée en 1920, elle confectionnait des articles de celluloïd tel des hochets, des boutons ou des articles de coiffure. Une seconde entreprise (Ets Jules Donier) s'installe en 1928, elle est la pionnière en France pour la confection de balles de ping-pong. Le travail à domicile est très répandu durant cette période.

Après 1970, avec les décentralisations des entreprises oyonnaxiennes, la commune voit son activité industrielle ainsi que sa démographie augmenter fortement. La plupart sont des usines de travail de matières plastiques ainsi que les secteurs qui en dérivent, mécaniciens moulistes, polisseurs.

Revenus de la population et fiscalité

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Selon l'enquête de l'Insee en 1999[47], les revenus moyens par ménage sont de l'ordre de 17 362 euros par an, alors que la moyenne nationale est de 15 027 euros par an. Par contre, aucun foyer n'est soumis à l'impôt de solidarité sur la fortune.

En 1999, la population d'Izernore se répartissait à 52,3 % d'actifs, bien supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, 12,1 % de retraités, un chiffre inférieur au 18,2 % national. On dénombrait également 26,6 % de jeunes scolarisés et 9 % d'autres personnes sans activité.

Les chiffres de l'emploi par secteur d'activité à Izernore démontre bien l'importance de l'industrie pour la commune, car 45 % de la population active est de la catégorie ouvrière.

Le taux de chômage, en 1999, n'est que de 5,1 % alors que la moyenne nationale est de 12,9 %.

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Izernore 1,9 % 8,1 % 9 % 17,1 % 19 % 45 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[47]

Entreprises de l'agglomération

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Les principales industries[48] en 2004 sont les entreprises « Plastibell » et « Goiffon » avec, respectivement, un chiffre d'affaires de 16 et 12 millions d'euros.

Sur les 109 entreprises recensées en 2004 à Izernore, le tiers, soit 36, sont des industries des biens intermédiaires, notamment spécialisées dans les matières plastiques. Les services aux entreprises sont également répandus puisqu'il en existe 17 établissements. La part des commerces et des entreprises de construction est également importante.

Izernore possède deux boulangeries, une boucherie, deux fleuristes, une épicerie, un hôtel-restaurant et entre autres une station-service, ce qui offre aux habitants une grande quantité de services.

Le bureau de poste actuel date de 1955, il a été construit à la place d'un ancien café par la mairie d'Izernore car celui-ci était sinistré depuis la guerre. La perception y était installée jusqu'en 1978[41].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Monuments civils

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Les ruines du temple gallo-romain.

Monuments religieux

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Église Notre-Dame-de-l'Assomption.

L'église d'Izernore datant de la fin du XVe siècle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1926[51]. Son chœur gothique flamboyant a été restauré en 1988. On peut y observer un caveau avec des fresques, des cercueils et des statues de bois polychrome[52].

  • Chapelle de Cessiat.

Patrimoine naturel

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Patrimoine culturel

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Le musée archéologique d'Izernore[53] se trouve au cœur du village, dans un bâtiment communal qui abrite également l'Office du Tourisme, à proximité de l'église. Il est labellisé « Musées de France ».

Son inauguration a eu lieu en 1912, mais les Allemands l'ont pillé en 1940 et s'y sont procurés un « butin de guerre ». D'autres musées archéologiques ont également emprunté des objets de la collection.

On y retrouve les divers objets découverts sur le site du temple et répertoriés depuis 1910. Pour la période pré-romaine, les visiteurs peuvent voir des armes, des outils, des bijoux, de la vaisselle en os mais également des matériaux comme du métal ou de l'argile. Pour la période gallo-romaine les objets en exposition sont des outils métalliques à usage domestique, des céramiques, des verreries, des panneaux de fresques, des fragments de mosaïques, des bijoux ainsi qu'une collection de pièces datant des époques séquanes à mérovingienne. Tout ceci provient de fouilles ou de découvertes fortuites.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Le Dictionnaire topographique du département de l'Ain d’Édouard Philipon, Paris, 1911, p. 87, indique un autre Le Champ de Mars, lieu-dit de la commune de Sainte-Julie dans le même département.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.


  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  30. Les résultats de ces élections ne sont disponibles que pour l'ensemble du canton d'Izernore.
  31. La fiche de DONIER Jules, Jean, Frédéric sur le Maitron en ligne
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  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. Développement d'Izernore, sur izernore.fr
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  49. Notice no PA00116413, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  51. Notice no PA00116412, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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  53. Le musée, sur tourisme-izernore.com (Rubrique “À découvrir à Izernore” : “Le Musée Archéologique”)

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • C. Baron, R. Bergeret, S. Gonnet, M. Gouilloux, P. Perruchot de la Bussière, Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton d'Izernore, ITALIQ, 1998, p. 50 - 79 (ISBN 2-907656-29-5)
  • Georges Vicherd dir., « Izernore, Saint-Vulbas et Vieu-en-Valromey. Trois bourgades antiques dans l'Ain. Bilan archéologique et historiographique », Cahiers René de Lucinge, 31, 1996, 108 p., ill.
  • Djamilla Fellague, Emmanuel Ferber, Daniel Parent, Izernore, retour au temple , dans Archéologia, no 529, , p. 50–57.

Articles connexes

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Liens externes

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