Aller au contenu

Saab JAS 39 Gripen

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Gripen)

Saab JAS 39 Gripen
Vue de l'avion.
Un JAS 39 Gripen de la Force aérienne suédoise.

Constructeur Saab
Rôle Avion multirôle
Statut En production
Premier vol
Mise en service
Date de retrait Toujours en service
Nombre construits Plus de 180 livrés sur 306 commandés
Équipage
1 C et E ou 2 D et F
Motorisation
Moteur Volvo Aero RM12
Gripen E/F : General Electric F414
Nombre 1
Type Turboréacteur avec postcombustion
Poussée unitaire 50,4 kN (80,5 kN avec postcombustion)
Gripen NG : 63,5 kN (98 kN avec postcombustion) Développement de General Electric 105 kN[1]
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 8,4 m
Gripen E/F : 8,6 m
Longueur 14,1 m;
Gripen F : 15,9 m
Hauteur 4,5 m;
Gripen E/F  : 4,5 m
Surface alaire 25,54 m2;
Gripen E/F : 31,1 m2
Masses
À vide 6 600 kg;
Gripen E : 6 990 kg
Carburant 3 400 kg
Avec armement 8 720 kg ;
Gripen E/F : 11 000 kg
Maximale 13 971 kg;
Gripen E/F : 16 500 kg
Performances
Vitesse de croisière Mach 1,1 ;
Gripen E/F : Mach 1,2
1 168 km/h
Vitesse maximale 2 125 km/h (Mach 2)
Plafond 15 000 m;
Gripen E/F : 15 800 m
Rayon d'action 800 km;
Gripen E/F : 1 300 km
Facteur de charge −3/+9g
Armement
Interne 1 canon de 27 mm
Externe 4 200 kg de charge sur 6 pylônes et 2 rails de missiles en bouts-d'aile;
Gripen NG: 5 300 kg de charge sur 8 pylônes et 2 rails de missiles en bouts-d'aile

Le JAS 39 Gripen (« griffon ») est un avion multirôle de quatrième génération développé par la Suède dans les années 1980. Mis en service en 1996 dans la Force aérienne suédoise, il a été exporté en Hongrie, en République tchèque, en Afrique du Sud, en Thaïlande et au Brésil (où il prend le nom de F-39 Gripen[2]) avec [Quand ?] 306 exemplaires commandés au total dont 204 pour la Suède. L'utilisation importante de composants étrangers en font un appareil dont l'exportation est soumise à l'accord des gouvernements américain et britannique[3].

Vol d'un JAS 39C suédois en Finlande le .

À la fin des années 1970, la Suède commença à réfléchir au successeur des J35 Draken et J37 Viggen qui équipaient alors sa force aérienne. Après avoir examiné la possibilité d'acheter des avions d'origine américaine comme le F-16 ou le F/A-18, un cahier des charges à destination des industriels suédois est finalement émis en 1980. Le , le commandant suprême des forces armées suédoises remet un rapport au gouvernement recommandant le développement et l'acquisition du projet Saab 2110[4]. Le projet est accepté en 1982 et baptisé Gripen (Griffon en suédois) à l'issue d'un concours public qui eut lieu en 1982. Le griffon est à la fois l’animal héraldique qui orne le logo de Saab, le constructeur, et qui convenait aux caractéristiques multirôles de l'avion (l'animal chimérique est en effet un mélange d'aigle et de lion).

Le Gripen est développé conformément au concept national Base 90 qui prévoit, en cas de guerre, le desserrement maximal des moyens de combat aérien de la Force aérienne suédoise sur des aérodromes rudimentaires dispersés sur toute l'étendue du territoire suédois[5]. Cela consiste à utiliser, sans préparation, des portions d'autoroutes équipées comme des pistes de décollage et d’atterrissage afin d'échapper aux coups de l'adversaire[5].

Le réacteur RM12 est dérivé du General Electric F404 du F/A-18 Hornet avec diverses améliorations apportées par Volvo Aero pour augmenter sa puissance et sa résistance. Les objectifs recherchés sont :

  • la polyvalence : les trois initiales JAS renvoient aux missions qu'il peut accomplir : Chasse, Attaque, Reconnaissance (en suédois : Jakt, Attack och Spaning) ;
  • un prix abordable pour un avion de chasse doté d'un système d'armes moderne ;
  • une envergure faible pour tenir compte de l'étroitesse des hangars et des casernes militaires de la Suède ;
  • la rusticité pour être capable de décoller à partir d'une portion de route droite de 800 mètres de long ;
  • La réduction du bruit au décollage, mais selon l'Armée suisse l’un des points faibles du Gripen C/D est son manque d’autonomie à pleine vitesse, le Gripen est contraint à plus de rotations que ses concurrents et les riverains ont droit à plus d’atterrissages et de décollages[6].

Le développement du projet et la construction du premier prototype entrainent des retards et des dépassements de coûts qui manquent de faire annuler le programme. Le premier prototype effectue finalement son vol inaugural le sur l'aéroport de Linköping mais est sérieusement endommagé lors d'un atterrissage moins de deux mois plus tard, le , à la suite d'un dysfonctionnement des commandes de vol électriques[7].

Ces problèmes de jeunesse sont résolus avant le premier vol du deuxième des 5 prototypes, le . Le développement de la version biplace JAS 39B est lancé en 1992, alors que 110 exemplaires du Gripen sont déjà commandés par la Suède (96 monoplaces et 14 biplaces). Le premier avion de série décolle en mai 1993 mais s'écrase quelques mois plus tard de nouveau à cause d'un problème de commandes de vol électriques. Tous les Gripen sont alors suspendus de vol, le temps de corriger le défaut.

Le premier exemplaire biplace sort d'usine le  : le JAS 39B est allongé de 67 centimètres par rapport au monoplace et dispose de la même capacité en carburant mais est dépourvu de canon de 27 mm. Cette version biplace vole pour la première fois le [5].

Le premier exemplaire monoplace amélioré (Batch 2, avec un nouveau générateur électrique, un système de contrôle de vol amélioré et un affichage tête haute (head up display ou HUD) modifié) est livré fin 1996 et déclaré opérationnel en 1997, alors qu'une nouvelle série Batch 3 est déjà commandée.

Cette nouvelle série (version Gripen C) dispose d'une perche de ravitaillement en vol, d'un tableau de bord modernisé avec écrans couleurs et compatible avec les systèmes de vision nocturne, d'un nouveau système de navigation, d'un réacteur RM12UP avec Fadec et d'autres améliorations des systèmes électroniques.

Le Gripen NG (Gripen E/F)

[modifier | modifier le code]
Démonstrateur Saab Gripen NG au RIAT 2010 (Angleterre).

Un démonstrateur biplace a été dérivé du Gripen[8] et dévoilé le . Par rapport au Gripen d’origine, il comporte, parmi d’autres améliorations, des réservoirs de kérosène de capacité accrue, un nouveau moteur plus puissant, une charge utile plus importante et une avionique mise à niveau. Le nouvel appareil reçoit la dénomination de Gripen NG (pour Next Generation), ou parfois « Gripen Demo »[9],[10], « Gripen E/F » ou encore MS 21[11],[12].

Le Gripen NG contient nombre de nouvelles pièces et est motorisé par le General Electric F414G, un développement du turboréacteur américain qui équipe le F/A-18E/F Super Hornet. Le moteur génère environ 20 % de poussée en plus, atteignant 98 kN, permettant à l’avion, au prix d’un léger agrandissement des entrées d’air, d’atteindre la supercroisière à Mach 1,1 avec des missiles air-air[13]. Son carburant aviation est du Jet A1 utilisé par l’aviation commerciale, ce qui est un excellent choix pour un pays. Il doit ajouter des additifs pour utiliser le carburant utilisé par l’aviation militaire américaine.

Comparé au Gripen D, la masse maximale au décollage du Gripen NG passe de 14 000 à 16 000 kg pour une augmentation du poids à vide de seulement 200 kg. Le déplacement du train d'atterrissage principal permet d’augmenter la capacité maximale en carburant de 40 % (1 000 l environ), ce qui a logiquement pour effet d’augmenter le rayon d’action à 1 300 km avec six missiles air-air et des réservoirs largables, et le séjour sur le théâtre d’opérations de 30 minutes[14]. L’allonge maximale atteindra 4 070 km avec réservoirs largables. La reconfiguration des points d’emport sous les ailes permet d’ajouter deux points d'ancrage au fuselage[15]. Le Gripen NG Demonstrator reprend ses vols d’essais le à la suite d’une modification comprenant l’installation d’un radar à balayage électronique actif Selenium Galileo (AESA). Il reçoit aussi un détecteur infrarouge d’approche missile, un système de communication par satellite, une liaison de données en bande large UHF et une remise à niveau du système de guerre électronique EWS39[16].

Le premier vol du Gripen NG a lieu le . Le vol dure 30 minutes au cours desquelles une altitude maximale de 6 400 mètres est atteinte[17]. Le , le Gripen NG tient la vitesse de Mach 1,2 sans la post-combustion au cours des essais de ses capacités de supercroisière[18],[19],[20].

Saab a également mené des travaux d’étude sur une version aéronavale dans les années 1990. En 2009, Saab lance le projet Sea Gripen en réponse à la demande d’informations du gouvernement indien sur un avion pouvant opérer depuis un porte-avions[21],[22] mais aucun prototype n'est développé. Le gouvernement suédois a signé avec Saab un contrat de quatre ans en 2010 en vue d’améliorer le radar du Gripen et que d’autres équipements ainsi que de diminuer son coût opérationnel[23]. En , Saab annonce que la Suède compte s’équiper de 80 Gripen NG[24] sous la désignation JAS 39 E/F. La nouvelle variante doit entrer en service en 2017 voire plus tôt si des commandes export sont enregistrées. Après la perte de la compétition MRCA en Inde face au Rafale[25], le projet de Gripen E/F dépend notamment des résultats du programme F-X2 de renouvellement des chasseurs de la force aérienne brésilienne, ainsi que des progrès du programme MS20 de modernisation des Gripen actuellement en service en Suède. Le programme MS20 consiste en l’adjonction aux Gripen du missile à longue portée Meteor de MBDA qui entre service opérationnel le [26] et du missile de courte portée IRIS-T.

Selon Aviation Week[27], le Gripen block 19 doit être équipé de la liaison 16.

Selon la Basler Zeitung, le coût d'exploitation de l'appareil est nettement supérieur aux 10 000 francs suisses par heure de vol annoncés par le constructeur lorsque l'appareil avait été présenté au gouvernement suisse et a été estimé par le journal à plus de 24 000 francs suisses en incluant des frais de personnel (24 millions de francs), de maintenance (51 millions) et de carburant (21 millions) et des 180 heures de vols effectuées chaque année par appareil[28].

Selon Jane's Information Group, le coût opérationnel du Gripen est évalué à 4 700 dollars par heure de vol[29]. Cette valeur prend en compte le coût de maintenance et d'entretien, le soutien technique, les pièces et le carburant, la préparation et la réparation prévol, l'entretien régulier au niveau de l'aérodrome et les coûts de personnel, mais pas le coût en armements, propre à chaque pays et dépendant des opérations6,7.

Caractéristiques

[modifier | modifier le code]

1 Canon de 27 mm Mauser BK-27

8 pylônes et 2 rails en bouts-d'aile pour 5 300 kg d’armement[30],[31]:

Un Gripen biplace tchèque.
Gripen C. Sur le F-16V seulement l'écran central est grand.
Gripen E Brésilien. La Suède veut encore 3 grands écrans.
JAS 39 A
Monoplace aux standards de série (Batch) 1 et 2. Première version à avoir été livrée à la Force aérienne suédoise en 1996. Dans le cadre d'un programme de rénovation 31 appareils doivent être portés au standard 3[36].
JAS 39 B
Version biplace du JAS 39 A. Rallongée de 0,66 m par rapport à la version monoplace. La place arrière n'est pas équipée d'affichage tête haute, la capacité en carburant a été réduite et le canon interne a été supprimé.
JAS 39 C
Monoplace au standard de série 3 au standard OTAN. Capacité d'emport en armement accrue, avionique modernisée et capacité de ravitaillement en vol.
JAS 39 D
Version biplace du JAS 39 C.
Gripen Demo
Démonstrateur technologique biplace utilisé pour présenter les innovations technologiques développées pour la version NG.
Gripen NG
Version export propulsée par le dernier réacteur de la série F404 : le F414G. La charge utile et la capacité d'emport en carburant sont améliorées tandis que l'avionique est totalement refondue.
Gripen IN
Variante de la version NG proposée à l'Inde dans le cadre de la compétition MRCA.
Sea Gripen
Version navalisée du Gripen NG actuellement en développement[21],[37].
Gripen E/F
Versions mono et biplace de production du Gripen NG.

Pays utilisateurs

[modifier | modifier le code]
  • Utilisateurs actuels
  • En attente de livraison
Un Saab JAS 39A Gripen anciennement en service dans l'aviation suédoise donné par Saab au musée de la force aérienne royale thaïlandaise et peint aux couleurs de ce pays le 26 août 2013.
Drapeau de la Suède Suède
175 monoplaces et 29 biplaces (96 JAS 39A monoplaces, 14 JAS 39B biplaces, 80 JAS 39C monoplaces, 14 JAS 39D biplaces).
Drapeau de la Hongrie Hongrie
12 monoplaces et 2 biplaces livrés entre 2006 et le , loués jusqu'en 2026. À l’issue, Budapest sera propriétaire des appareils[38]. Après les deux accidents survenus en trois semaines, les et la Hongrie ne dispose plus que de 11 monoplaces et 1 biplace[39].
Drapeau de la Tchéquie République tchèque
12 monoplaces et 2 biplaces livrés en 2005, loués pour 10 ans, contrat renouvelé.
Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
26 exemplaires (dont 9 biplaces) livrés à partir d'avril 2008[40].
Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
12 exemplaires commandés (2 version C et 10 D), livrés à partir de [41], un troisième lot de 6 appareils a été commandé en . Un appareil a été perdu dans un accident en . En est annoncée la modernisation des Gripen de la Royal Thai Air Force au standard MS20[42].
Drapeau du Brésil Brésil
36 JAS Gripen E MS21 commandés, 26 monoplaces et 8 biplaces, qui seront livrés de [43] à . Les 15 premiers appareils seront produits en Suède, les autres avions seront produits au Brésil. La première livraison est prévue entre fin 2019 et la dernière en 2024. Au total, il est prévu d’acquérir 108 Gripen E en trois lots allant de 2019 jusqu'à 2032. Les autres lots seront probablement entièrement assemblés au Brésil[44].
En , le Brésil sélectionne trois finalistes pour son programme de modernisation F-X2 qui vise à remplacer ses Northrop F-5EM et ses 12 Mirage 2000 : le Dassault Rafale B/C, le Boeing F/A-18E/F Super Hornet et le Saab JAS 39E/F Gripen NG. Le , un quotidien local affirme que le rapport d'évaluation final de la Force aérienne brésilienne plaçait le Gripen devant ses concurrents, le facteur décisif étant le prix de l'avion et le coût de son entretien. Le F/A-18 SuperHornet vient en seconde position et le Rafale en dernier, alors que celui-ci est le choix du président Luiz Inacio Lula da Silva et du ministre de la défense Nelson Jobim en raison d'une volonté d'un partenariat stratégique avec la France[45]. Le , le Brésil annonce la sélection du Gripen NG. Le contrat pour 36 appareils est signé le pour un montant de 39,3 milliards de couronnes suédoises (environ 4,5 milliards de dollars)[46]. En plus du coût unitaire et d'entretien plus faible, les facteurs décisifs ont été les opportunités de fabrication locale, la participation au développement du Gripen (notamment le Sea Gripen destiné à l’aéronavale qui n'est plus depuis d'actualité), et les possibilités d'exportation en Amérique latine (notamment en Argentine, Équateur et Mexique), en Afrique et en Asie. En , le Sénat approuve l’accord de financement pour l'achat de 36 Gripen E pour un montant de 4,6 milliards de dollars. Selon l'accord, signé entre le Ministère brésilien de la Défense et le Swedish Export Credit Corporation (FMV), le Brésil a 25 ans pour rembourser le prêt, avec une période de grâce de huit ans et un taux d'intérêt annuel fixé à 2,19 %, contre 2,54 % initialement demandé par le gouvernement suédois[44].
Le , dans le contexte politique du scandale Petrobras, un procureur fédéral brésilien lance une enquête concernant de potentielles opérations de corruption avec une différence de 900 millions d’euros constatée entre la proposition faite par Saab en 2009 et le prix final validé lors de la signature de contrat[47]. Le , le parquet fédéral brésilien accuse formellement l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva (dit Lula), qui préférait très clairement le Rafale au contraire des militaires[45], d’avoir usé de son influence pour favoriser l’offre de Saab aux dépens de Dassault Aviation et de Boeing. En échange de ce coup de pouce, le fils de l’ex-président, Claudio Lula da Silva aurait reçu 700 000 euros de la part de la société de conseil Marcondes & Mautoni, qui compte le constructeur suédois parmi ses clients[48],[49].

Prospections en cours

[modifier | modifier le code]
Drapeau de l'Autriche Autriche
L'Autriche analyse actuellement le remplacement de ses Eurofighter par des Gripen pour des raisons d'obsolescence et de coût car ce sont des appareils de la Tranche 1 qui devraient faire l'objet d'une mise à jour[50],[51].
Drapeau du Botswana Botswana
Le Botswana analyse en 2016 l'achat de 8 Gripen C/D d'occasion, avec une possible extension à 16[52]. Rien de concret en 2022.
Drapeau du Chili Chili
Le Chili analyse actuellement l'achat du Gripen C/D[53].
Drapeau de la Colombie Colombie
La Colombie analyse actuellement l'achat du Gripen C/D/E[54].
Drapeau des Philippines Philippines
12 appareils. Le Gripen C est en concurrence avec le F-16V de Lockheed Martin dans le cadre du programme MRF (Multi Role Fighter) budgétisé à hauteur de 61,2 milliards de PHP (environ 1,25 milliard de $)[55].

Échec des négociations

[modifier | modifier le code]
Drapeau de l'Argentine Argentine
Les négociations avec l'Argentine ont été interrompues après le veto du Royaume-Uni à la vente de 24 Gripen E dont l'avionique utilise beaucoup de technologie britannique de Leonardo[3] et des sièges éjectables Martin-Baker.
Drapeau de l'Australie Australie
En 2002 le gouvernement australien a considéré le Gripen C/D[56] mais ils ont finalement décidé de joindre le programme F-35[57],[58].
Drapeau de l'Autriche Autriche
En 2002, Gripen International a proposé à l'Autriche 30 Gripen C/D pour remplacer ses Saab 35 Draken[59] mais finalement il a été décidé d'acheter 15 Eurofighter Typhoon[60].
Drapeau de la Belgique Belgique
La Suède s'est retiré de la compétition Belge pour remplacer le F-16 à cause d'incompatibilité de sa politique extérieure[61]. Plus tard ils ont commandé le F-35.
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie
16 appareils C/D[62] puis 8 envisagés en . Le , opte finalement pour 8 F−16 V[63].
Drapeau du Canada Canada
Le Canada a analysé l'achat du Gripen E[64] avant d'opter finalement en 2022 pour le F-35A Lightning II de Lockheed Martin.
Drapeau du Chili Chili
En 1999, Saab a proposé au Chili un lot d'avions Gripen mais finalement il a été décidé d'acheter le F-16.
Drapeau de la Croatie Croatie
12 appareils[65]. Le , le gouvernement croate passe commande de 12 F-16C/D Barak d'occasion auprès d'Israël mais la décision est annulée en pour des raisons de transfert de technologies[66]. Le 28 mai 2021, le gouvernement croate annonce que le Rafale de Dassault remporte le contrat avec 12 appareils d'occasion.
Drapeau du Danemark Danemark
48 appareils version E[67]. En , le Danemark annonce vouloir acquérir 27 F-35.
Drapeau de la Finlande Finlande
La Finlande a analysé l'achat du Gripen E[68] mais opte finalement en 2022 pour le F-35A de Lockheed Martin.
Drapeau de l'Inde Inde
Le Gripen « NG » (E) a participé à la compétition MRCA en vue de la livraison de 126 appareils à l'Indian Air Force[69]. Le , le gouvernement indien annonce avoir retenu l'offre de Dassault Aviation et être entré en négociation exclusive avec l'avionneur français pour l'achat de Rafale[25]. En septembre 2016, l'IAF a acquis 36 Rafale[70] puis en 2017 les autorités indiennes manifestent leur intérêt pour acquérir 36 Rafale supplémentaires.
Drapeau de l'Indonésie Indonésie
16 appareils. Le , Saab a annoncé son intention de faire au gouvernement indonésien une offre formelle pour un « Swedish air power package » incluant la dernière version du Gripen, son « Erieye Airborne Early Warning & Control system » et une coopération industrielle avec un transfert de technologie et une production locale, pour remplacer les 6 vieux F-5 Freedom Fighter de son 14e escadron[71]. Mais en février 2022, Djakarta signe un contrat qui porte sur l'acquisition de 42 Dassault Rafale français[72].
Drapeau de la Norvège Norvège
En novembre 2008, le Gripen « NG » (E), en lice pour 48 appareils, est retoqué face au F-35[73], avion dans lequel l'industrie de défense norvégienne est impliquée.
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Le gouvernement a préféré acheter des Lockheed Martin F-35 Lightning II[74], avion dans lequel l'industrie de défense néerlandaise est impliquée.
Drapeau du Pakistan Pakistan
Pakistan était intéressé par le Gripen C/D, mais la Suède a réfusé la vente en 2004[75].
Drapeau de la Pologne Pologne
La Pologne avait considéré le Gripen C/D mais a préféré acheter le F-16C/D Block 50/52+ en 2002[76]. Plus tard, ils étaient intéressés par le "NG" (E) mais ils ont finalement commandé le F-35[77].
Drapeau de la Roumanie Roumanie
48 appareils C/D étaient envisagés par Saab en 2008[62]. Mais la Roumanie a acheté 12 F-16 d'occasion au Portugal en 2013 pour une livraison à partir de 2016[78].
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie
La Slovaquie a considéré le Gripen C/D mais finalement commandé 14 F-16V[79].
Drapeau de la Suisse Suisse
22 appareils Gripen E. La Confédération a évalué le Gripen dans le cadre d'un contrat visant au remplacement de sa flotte de F-5 Tiger II[80]. Dans ce cadre, des essais au sol et en vol ont eu lieu à partir du sur la base d'Emmen[81]. Le Conseil fédéral a décidé le de proposer l'achat de 22 Gripen dans le cadre du programme d'armement 2012[82]. Saab a annoncé début 2012 revoir à la baisse le prix de vente de l'appareil afin de répondre aux concessions faites par la société Dassault[83]. Par référendum, les citoyens suisses ont refusé le mode de financement des 22 avions de combat Gripen par 53,4 % des voix le [84].
Le , le ministre suisse de la Défense a déclaré, dans un entretien diffusé par la Radio télévision suisse, que l'achat de nouveaux avions de combat sera évalué dès 2017[85]. Le , le DDPS a publié les exigences auxquelles doivent satisfaire le nouvel avion de combat et le futur système de défense sol-air (programme Air2030). Pour ce marché, le Gripen E MS22 a pour concurrent l'Eurofighter Typhoon II T3 d'Airbus, le Rafale F4 de Dassault, le F/A-18E/F Super Hornet de Boeing et le F-35A Lightning II de Lockheed Martin. Ces exigences donneront lieu d'ici l'été 2018, à une demande d'information complète qui sera envoyée aux différents concurrents. Puis avant la fin de l'année le calendrier des essais avec les avionneurs en course sera planifié[86]. Le Gripen E est finalement écarté, car cette version n’est pas encore entièrement opérationnelle, la Suisse voulant tester les avions dès 2019[87],[88]. Le , la Suisse choisit le F-35A[89]. L'achat doit être encore approuvé par le Parlement et probablement par referendum national.

Engagements

[modifier | modifier le code]

Le JAS 39 Gripen a participé à l'intervention militaire de 2011 en Libye. Huit avions suédois ont effectué environ 2 000 heures de vol lors de 650 sorties consacrées à la reconnaissance, réalisant près de 150 000 clichés. 140 militaires ont été mobilisés sur la base de Sigonella[90].

À la mi-novembre 2015, l'exercice Falcon Strike 2015, exercice conjoint des forces aériennes thaïlandaises et chinoises, s'est déroulé sur la base aérienne royale thaïlandaise de Korat. Les résultats de l'exercice n'ont été révélés qu'en 2019. Lors des deux premiers jours de l'exercice, dans les combats à portée de vue, les J-11 chinois, sans subir de pertes ont « abattu » 16 Gripen. Les JAS39 Gripen Thai étaient armés de missiles à guidage infrarouge AIM-9 et d'un canon interne, tandis que les J-11 étaient armés de missiles à courte portée à guidage infrarouge PL-8. En revanche, les jours suivants, l'exercice porte sur les combats hors de portée visuelle et là, les JAS 39 Gripen C/D thaï, armés de missiles à moyenne portée AIM-120 ont « abattu » 41 J-11 (armés probablement des missiles à moyenne portée PL-12) au prix de 6 Gripen perdus. Le résultat final de l'exercice donne un résultat de 42 J-11 contre 34 Gripen[91].

Le premier bombardement en opération de l'aviation suédoise a lieu le lorsqu'un JAS 39 a largué une bombe GBU-49 pour lutter avec succès contre un feu de forêt sur le champ de tir de Trängslet (Älvdalen). L'intervention a été demandée par les services de secours locaux en raison du risque d’explosion de munitions non explosées[92].

  • Le , le premier prototype du Gripen est endommagé à l'atterrissage à la suite d'un défaut des commandes de vol électriques. Le pilote est légèrement blessé.
  • Le , le second Gripen de série s'écrase lors d'un meeting aérien, après être devenu incontrôlable à la suite d'un défaut des commandes de vol électriques. Le pilote s'éjecte à temps[93].
  • Le , lors d’un entraînement au combat aérien entre deux Gripen suédois, le pilote de l'avion attaquant reçoit une alarme de collision avec le sol après être passé dans les turbulences produites par l’avion poursuivi et, conformément aux procédures, s'éjecte[94].
  • Le , lors d'un entraînement au combat aérien, le pilote d'un Gripen suédois est contraint à l’éjection, car il n'arrive pas à sortir son avion de sa situation de décrochage.
  • Le , le pilote d'un Gripen suédois est involontairement éjecté de son avion lors de la phase d’approche. Il semble qu'un élément de sa combinaison anti-G ait accroché la commande d’éjection[95].
  • Le , le Gripen biplace hongrois JAS 39D no 42 s'écrase en République tchèque alors qu’il participait à l’exercice « Lion Effort ». Les deux membres d'équipage s’éjectent sans blessure[96],[97].
  • Le , le Gripen monoplace hongrois JAS 39C no 30 s'écrase en Hongrie[39]. Le pilote s’éjecte et souffre de blessures et son état est stable selon le ministre hongrois de la défense[98].
  • Le , lors d'un spectacle aérien à l'occasion de la Journée de l'enfance en Thaïlande, un JAS 39 Gripen s'écrase à Hat Yai, tuant le pilote.
  • Le , lors d'un vol d'entrainement, un Jas Gripen de la F 17 Kallinge (en) s'est écrasé dans le sud de la Suède après être entré en collision avec des oiseaux, obligeant le pilote à s'éjecter. L'appareil s'est écrasé dans un endroit isolé à huit km au nord de sa base aérienne à proximité de la ville de Ronneby[99].

Dans la culture populaire

[modifier | modifier le code]

Jeux vidéo

[modifier | modifier le code]

Le Gripen est mis en scène dans les jeux vidéo suivants :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Saab JAS 39 Gripen » (voir la liste des auteurs).
  1. (sv) « Flygplan » [« Aéronefs »](Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), SE, Nyteknik.
  2. « Le Gripen s’envole au Brésil », sur air-cosmos.com (consulté le ).
  3. a et b Yannick Smaldore, « Gripen E/F le dernier appareil suédois ? », sur areion24.news (consulté le ).
  4. « Actualités du monde aérospatial : Suède », Le moniteur de l'aéronautique, no 49,‎ , p. 7.
  5. a b et c « JAS 39 Gripen – Conçu pour la Suède, il vise une carrière internationale », Air et Cosmos, vol. Hors série : Les avions de combat,‎ , p. 38-40 (ISSN 1240-3113).
  6. « Les Gripen feront plus de bruit à Payerne et à Sion », sur 24heures.ch (consulté le ).
  7. « Le chasseur léger suédois », Air et Cosmos « Hors série : Avions de combat »,‎ , p. 30-35 (ISSN 1240-3113).
  8. (en) « Gripen Demo − Trail-blazing the future », Gripen International, .
  9. (en) Craig Hoyle, « Saab reveals Gripen Demo aircraft » [« Saab dévoile l’avion Gripen demo »], Flight global,‎ (lire en ligne).
  10. (en) « Gripen Demonstrator – The Future has Arrived! », Gripen International, .
  11. (en) Bill Sweetman, « New Gripen Firms Up » [« Nouveau Gripen en cours de finition »], Aviation Week,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (en) Bill Sweetman, « New Swedish Gripen Firms Up » (subscription en ligne), Aerospace Daily & Defense Report,‎ (lire en ligne).
  13. (en) Craig Hoyle, « Saab's Demo aircraft to highlight Gripen NG capabilities » [« Le démonstrateur de Saab soulignera les capacités du Gripen NG »], Flight global,‎ (lire en ligne).
  14. (en) « Gripen NG for the RNLAF » [« Le Gripen NG pour la RNLAF »], JSF nieuws, NL,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  15. Guillaume Steuer, « Le "Gripen NG" décolle », Air et Cosmos, no 2144,‎ , p. 24-27 (ISSN 1240-3113).
  16. (en) « Gripen NG demo returns to the skies » [« Le Gripen NG rentre le ciel »] [html], Gripen international, (consulté le ).
  17. (en) « Gripen Demo makes its maiden flight » [« Le Gripen Demo fait son vol inaugural »], Gripen International, .
  18. (en) « Gripen Supercruises » [« Le Gripen supercroise »], Gripen International, .
  19. (en) Craig Hoyle, « Saab celebrates 'supercruise' test success for Gripen Demo » [« Saab célèbre le succès du test de ‘supercroisière’ du Gripen demo »], Flight International,‎ (lire en ligne).
  20. (en) « Gripen supercruises », Saab, (consulté le ).
  21. a et b (en) « Saab offers naval Gripen to India » [« Saab propose le Gripen marine à l’Inde »], Strat post,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (en) « Naval Gazing » [« Observation maritime »] (blog post), Aviation Week,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. (en) Craig Hoyle, « Sweden funds new weapons, radar boost for Saab Gripen », Flight global,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « La Suède commande des viseurs de casque pour ses futurs Gripen E », Le journal de l'aviation,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. a et b « Dassault retenu pour vendre 126 Rafale à l’Inde »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Le Figaro Online, .
  26. « Le Meteor en service », Air et cosmos, no 2509,‎ , p. 22.
  27. (en) Robert Wall, « For Saab, the Challenge Is Gaining Traction for the Gripen NG » [« Pour Saab, le défi est gagner traction pour le Gripen NG »](Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Aviation Week, (consulté le ).
  28. Marc-Henri Jobin, « Le Gripen, un rafistolage d'appareils existants », sur 24 heures, .
  29. Saurabh Joshi, « Gripen operational cost lowest of all western fighters: Jane's » [« Coût opérationnel du Gripen le plus bas entre tous les chasseurs occidentales : Jane’s »], Strat Post,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le ).
  30. (sv) « Mer fakta om JAS 39 Gripen », sur www.fmv.se (consulté le )
  31. (sv) « Reaktionsmotor 12 - både vacker och stark », sur TechWorld (consulté le )
  32. a et b (en) « All About Gripen’s Lethality », sur Start (consulté le )
  33. a b c et d « Saab JAS 39 Gripen », sur jnpassieux.fr (consulté le )
  34. « The South African Air Force », sur www.saairforce.co.za (consulté le )
  35. « JAS-39 Gripen | Strategic Bureau of Information », sur www.strategic-bureau.com (consulté le )
  36. (sv) « Klart för nya Super-Gripen » [« Prête pour le nouveau Super Gripen »], E24 Näringsliv, SE,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. (en) Gerald O'Dwyer, « Sweden Looks Abroad for Sea Gripen Partners » [« La Suède cherche des partenaires étrangers pour le Gripen marine »], Defense News,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. (en) « Hungary to Continue to Use Gripen » [« Hongrie continuera à utiliser le Gripen année= 30 janvier 2011 »], Defense aerospace (consulté le ).
  39. a et b « Les avions JAS-39 Gripen de la force aérienne hongroise cloués au sol », sur Zone Militaire (consulté le ).
  40. Air et Cosmos, numéro 2097, 26 octobre 2007 (ISSN 1240-3113).
  41. (en) Greg Waldron, « Thailand's first six Gripens arrive in Asia » [« Les six premiers Gripen thaïlandais arrivent en Asie »], Flight International, Flight global,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « Nouveau contrat pour le Gripen... et pour MBDA », Air Cosmos,‎ (lire en ligne)
  43. (en) « Saab and Brazil sign contract for Gripen NG », Saab, .
  44. a et b « Brésil, le sénat approuve le financement du Gripen ! », sur Avia News, (consulté le ).
  45. a et b Jean-Pierre Langellier, « Au Brésil,l'armée de l'air ne veut pas du Rafale, et préfère le Gripen suédois », sur lemonde.fr, .
  46. « Le Brésil choisit le Gripen aux dépens du Rafale et du F/A-18 », sur rts.ch, .
  47. Helen Chachaty, « Soupçons de corruption autour des futurs Gripen brésiliens », Le journal de l'aviation,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  48. « Brésil : L’ex-président Lula accusé d’avoir favorisé l’avion JAS-39 Gripen aux dépens du Rafale et du F-18 », sur Zone Militaire (consulté le ).
  49. Reuters, « Brésil-Lula accusé d'avoir favorisé le chasseur Gripen de Saab », sur fr.reuters.com (consulté le ).
  50. (de-AT) « Eurofighter steht jetzt auf der Abschussliste », sur kurier.at, (consulté le ).
  51. (de-AT) « Saab bietet „den perfekten Jet für Österreichs Bundesheer“ », sur ORF.at, (consulté le ).
  52. (sv) « Eventuell Gripen-affär med Botswana » [« Possible Gripen deal with Botswana »], sur Sydsvenskan, SE, .
  53. https://www.infodefensa.com/latam/2019/08/23/noticia-ofrece-fuerza-aerea-chile-gripen.html(es) Óscar E. Aránguiz, « Saab ofrece a la Fuerza Aérea de Chile un lote de Gripen MS20 », sur infodefensa.com, (consulté le ).
  54. (es) Ricardo Monsalve Gaviria, « Empresa sueca le ofreció a Colombia unos aviones que le dan cara a los Sukhoi que tiene Venezuela », sur El Colombiano, (consulté le ).
  55. (en) « Multi-role jet fighter asquisition on track: Lorenzana | Daily Express Online - Sabah's Leading News Portal », sur dailyexpress.com.my (consulté le ).
  56. (en) « Gripen submits response to Australia », Gripen International, (consulté le ).
  57. (en) « Jet fighter requirements of current Joint Strike Fighter (JSF) partner countries » [archive du ], CEO World, (consulté le ).
  58. (en) Graham Warwick, « Australian Plan Relates F-35 Details »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Aviation Week, (consulté le ).
  59. (en) « Austria offered up to 30 new Gripen fighters », Gripen International, (consulté le ).
  60. (en) « Eurofighter for Austria Industry and Government reach Agreement » [archive du ], Eurofighter, (consulté le ).
  61. https://www.defensenews.com/air/2017/07/10/sweden-pulls-out-of-belgian-fighter-battle/
  62. a et b « Communiqué de presse » [PDF], Saab, .
  63. rLaurent Lagneau L, « La Bulgarie confirme son intention d’acquérir 8 avions F-16V pour au moins 900 millions d’euro », sur OPEX360, (consulté le ).
  64. « Swedish firm says it can build Gripen fighters in Canada to provide maximum jobs and technology transfer », sur Ottawa Citizen, Ottawa, .
  65. « Communiqué de presse » [PDF], Saab, .
  66. Laurent Lagneau, « La Croatie renonce officiellement à acquérir 12 avions F-16 d’occasion auprès d’Israël », sur Opex360, (consulté le ).
  67. « Communiqué de presse » [PDF], Saab, .
  68. « Saab Presents Best and Final Offer for the HX Programme in Finland », .
  69. Communiqué de presse de Saab du 10 septembre 2008 [lire en ligne].
  70. Anne Bauer, « L'Inde valide enfin sa commande pour l'achat de 36 Rafale », sur Les Échos, (consulté le ).
  71. Jon Grevatt, "Saab offers Indonesia 'Swedish air power package'", IHS Jane's Defence Industry, 25 octobre 2015.
  72. Laurent Lagneau, « L’Indonésie signe une commande de 42 avions Rafale de « dernière génération » », sur Opex360, .
  73. (en) « The Joint Strike Fighter recommended to replace the F-16 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Regjeringen, NO, Ministère de la Défense norvégien, (consulté le ).
  74. « Les Pays-Bas s'offrent 37 avions de combat américains F-35 », sur La Tribune, (consulté le ).
  75. http://www.defense-aerospace.com/articles-view/release/3/41949/sweden-won%E2%80%99t-sell-gripen-jets-to-pakistan-(july-8).html
  76. (pl) « Polish F‐16 cz I » [« Polski F-16 part I »] [archive du ], PL, Ministertwo Obrony Narodowej (consulté le ).
  77. Jaroslaw Adamowski, « Poland sends formal request to buy F-35s » [archive du ], sur Defense News, (consulté le ).
  78. « La Roumanie achète douze F-16 portugais », sur journal-aviation.com, (consulté le ).
  79. « Obrana podpísala zmluvy na stíhačky za 1,59 miliardy eur », sur Pravda.sk, .
  80. Le Gripen de Saab AB, associé à Rheinmetall Schweiz et Pilatus Aircraft, est en concurrence avec l'Eurofighter Typhoon et le Rafale selon « Suisse, remplacement des F-5 : Boeing se retire », dans Défense & Sécurité Internationale (ISSN 1772-788X), no 38 (juin 2008).
  81. « Essais en vol et au sol du Gripen en cours », Département fédéral de la Défense, de la protection de la population et des sports, (consulté le ).
  82. « Le Conseil fédéral décide d’acquérir 22 Gripen » [archive du ], Département fédéral de la Défense, de la protection de la population et des sports, (consulté le ).
  83. (en) « Saab to Cut Swiss Gripen Fighter Price: Report », sur Defense aerospace, Suisse, (consulté le ).
  84. « Le peuple dit non au Gripen », news admin.
  85. « L'achat d'avions de combat pour la Suisse sera à nouveau évalué dès 2017 », sur rts.ch, .
  86. « Exigences fixées pour le nouvel avion de combat et le système sol-air ! », sur psk.blog.24heures.ch (consulté le ).
  87. « L'armée suisse ne testera pas et n'achètera pas le Gripen de Saab », sur rts.ch, (consulté le ).
  88. « Le Gripen E ne concourra pas pour les nouveaux de combat », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
  89. La Suisse choisit le F-35A américain au détriment du Rafale français
  90. Romain Mielcarek, « Retour sur les résultats du Gripen suédois en Libye », sur Actu Défense, (consulté le ).
  91. (en) Apoorva Jain, « Saab Gripen ‘Rips Apart’ Chinese J-11 Fighters In War Games; Experts Call Them ‘Sitting Ducks’ For Rafales », The Eurasian Times,‎
  92. (sv) « Flygvapnet har släppt en bomb över bränderna », sur aftonbladet.se, (consulté le ).
  93. (en) « JAS 39 Gripen crash in Stockholm 1993 Aug 8 report summary »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), SE, Canit.
  94. « About the Gripen crash in 1999 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), SE, Canit.
  95. (en) « Gripen crash caused by pilot's outfit », Air attack.
  96. (cs) Gripen crash at Čáslav Air Force Base LKCV (lire en ligne).
  97. (hu) « Gripen crash at Čáslav Air Force Base LKCV », sur You tube, (consulté le ).
  98. (en) « Hungary: Pilot stable after crash landing Gripen fighter jet », AP (consulté le ).
  99. « Un Gripen heurte des oiseaux et s'écrase », 24 Heures, .

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) Amitav Acharya, Constructing a security community in southeast Asia : ASEAN and the problem of regional order [« Construire une communauté de sécurité en Asie du sud-est : Asean & le problème d’ordre regional »], Milton Park, Abingdon, Oxon, NY, Routledge, , 322 p. (ISBN 978-0-415-41428-9 et 0-415-41428-8).
  • (en) Christopher Chant et Michael Jogn Haddrick Taylor, Role of the fighter & bomber [« Rôle du chasseur et du bombardier »], Philadelphie, Chelsea House, , 60 p. (ISBN 0-7910-5419-5).
  • (en) Michael Cross, « Swedes unveil New Combat craft » [« Les Suéodois présentent un nouvel avion de combat »], New Scientist, vol. 109, no 1495,‎ , p. 27 (lire en ligne).
  • (en) Paul Eden (éditeur), Encyclopedia of modern military aircraft [« Encyclopédie des avions militaires modernes »], Londres, Amber, , 512 p. (ISBN 978-1-904687-84-9), « Saab JAS 39 Gripen ».
  • (en) Gunnar Eliasson, Advanced public procurement as industrial policy : the aircraft industry as a technical university [« Achat avancé comme politique industrielle : le secteur d'avions comme une université technique »], New York, Londres, Springer, (ISBN 978-1-4419-5848-8 et 1-4419-5848-7, lire en ligne).
  • (en) Randall Forsberg, The arms production dilemma : contraction and restraint in the world combat aircraft industry [« Le dilème de la production d’armes : contraction & restriction dans le secteur mondial de avions de combat »], Cambridge, MA, MIT Press, , 300 p. (ISBN 0-262-56085-2, lire en ligne).
  • (en) Gerard Frawley, The international directory of military aircraft 2002/03 [« L'annuaire des avions militaires 2002/3 »], Fishwick, ACT; Osceola, WI, Aerospace Publications Motorbooks, , 200 p. (ISBN 1-875671-55-2).
  • (en) John C Fredriksen, International Warbirds : an illustrated guide to world military aircraft, 1914–2000 [« Oiseaux de guerre internationaux : un guide illustré aux avions militaires mondiaux, 1914-2000 »], Santa Barbara, CA, ABC-CLIO, , 387 p. (ISBN 1-57607-364-5, lire en ligne).
  • (en) Bo Frisberg, Lecture Notes in Computer Science [« Notes de lecture en informatique »], (lire en ligne), « Ada in the JAS 39 Gripen flight control system », p. 1411.
  • (en) William Green et Gordon Swanborough, « The Gripen… an ambitious 'Jack of all Trades' » [« Le Gripen, un passepartout ambitieux »], Air International, Bromley, Royaume-Uni, Fine Scroll,‎ , p. 224–230 (ISSN 0306-5634).
  • (en) Dave Griffiths, « AFM Evaluates the Gripen » [« AFM évalue le Gripen »], Air Forces Monthly, no 144,‎ .
  • (en) Dan Henk, South Africa's armaments industry : continuity and change after a decade of majority rule [« Le secteur de l'armement en Afrique du Sud : continuité et changement depuis une décennie de pouvoir de la majorité »], Lanham, MD, University Press of America, , 199 p. (ISBN 0-7618-3481-8).
  • (en) Dennis Jenkins, F/A-18 Hornet : a Navy success story [« F/A-18 Hornet : une histoire de succès de la marine »], New York, McGraw Hill, , 225 p. (ISBN 0-07-134696-1).
  • Jon Lake, « Gripen C/D » (supplément), Air International, Londres, Key Publishing,‎ .
  • (en) F Stephen Larrabee, NATO's eastern agenda in a new strategic era [« L’agenda oriental de l'Otan dans une nouvelle ère stratégique »], Santa Monica, CA, Rand Project Air Force, (ISBN 0-8330-3467-7, lire en ligne), chap. 1744.
  • Jörgen Larsson et Richard Ekrot, « The Cobra Helmet Mounted Display System for Gripen », dans 27th International Congress of the Aeronautical Sciences [« Le système d’écran sur le casque du Cobra pour le Gripen »], (lire en ligne [PDF]).
  • (en) Gunnar Lindqvist et Bo Widfeldt, Rikets flygplanköp : JAS 39 Gripen [« Achats d’avions du royaume : JAS 39 Gripen »], Nässjo, SE, Air Historic Research, (ISBN 91-973892-5-0).
  • (en) Mark A Lorell, Going global? US government policy and the defense aerospace industry [« Globaliser ? La politique du gouvernement américain et le secteur aérospatiale de défense »], Santa Monica, CA, RAND, Project Air Force, (ISBN 0-8330-3193-7), chap. 1537.
  • (en) Janne Haaland Matláry et Ø̈sterud Ø̈yvind, Denationalisation of defence, convergence and diversity [« Dénationalisation de la défense, convergence & diversité »], Aldershot, Angleterre ; Burlington, VT, Ashgate, , 183 p. (ISBN 978-0-7546-7119-0 et 0-7546-7119-4, lire en ligne).
  • (en) Mike Spick, The great book of modern warplanes : featuring full technical descriptions and battle action from Baghdad to Belgrade [« Le grand livre d’avions de guerre modernes : avec description techniques complètes & les opérations de Bagdad à Belgrade »], Osceola, WI, MBI, , 520 p. (ISBN 0-7603-0893-4), « Saab JAS 39 Gripen ».
  • (en) Wesley Spreen, Marketing in the international aerospace industry [« Marketing dans le secteur international aérospatial »], Aldershot, ENG ; Burlington, VT, Ashgate, , 297 p. (ISBN 978-0-7546-4975-5 et 0-7546-4975-X, lire en ligne).
  • (en) Rachel Stohl et Suzette Grillot, The international arms trade [« Le commerce international des armes »], Cambridge Malden, MA, Polity, (ISBN 978-0-7456-4154-6 et 0-7456-4154-7).
  • Signal, Volume 49. Armed Forces Communications and Electronics Association, 1994.
  • (en) Bill Sweetman, « Bargin fighter » [« Chasseur bon marché »], Popular Science, vol. 242, no 3,‎ , p. 37 (lire en ligne).
  • (en) Williams Mel (éditeur), Superfighters : The Next Generation of Combat Aircraft [« Superchasseurs : la prochaine génération d’avions de combat »], Londres, AIRtime, , 144 p. (ISBN 978-1-880588-53-6, LCCN 2006355469).
  • (en) Jim Winchester, Modern military aircraft [« Avions militaires modernes »], Rochester, Kent, Royaume-Uni, Grange Books, coll. « Aviation Factfile », (ISBN 1-84013-640-5).

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Ordre de désignation

Saab B3 - Saab B5 - Saab 17 - Saab 18 - Saab 20 (sv) - Saab 21 - Saab 21R - Saab 29 - Saab 32 - Saab 35 - Saab 37 - Saab 38 (en) - Saab 39 - Saab 105