Georges van Parys

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Georges van Parys
Nom de naissance Georges Eugène Émile Van Parÿs[1]
Naissance
Paris 10e
Décès (à 68 ans)
Paris 7e
Activité principale compositeur de musiques de films
compositeur d'opérettes
compositeur de chansons
Activités annexes vice-président de la Sacem
Années d'activité 1924-1969
Collaborations René Clair, Philippe Parès
Maîtres groupe des Six, Ravel, Debussy
Récompenses Grand prix de la musique de la Sacem (1968).

Georges van Parys, né Georges Eugène Émile Van Parÿs le dans le 10e arrondissement de Paris[2], ville où il est mort le dans le 7e arrondissement[3], est un compositeur français de musique de film, d'opérette et de musique légère. Il a marqué son époque par des chansons populaires à l'image de sa personnalité : un musicien de Paris. Sa carrière s'étend des années 1930 aux années 1970.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pianiste talentueux, Georges van Parys découvre, vers seize ans, le groupe des Six, Ravel et Debussy.

En 1924, il débute au cabaret Chez Fyscher, comme accompagnateur au piano des vedettes telles qu'Yvonne George, Gaby Montbreuse, Lucienne Boyer et Arletty[4]. À partir de 1927, il signe ses premières opérettes, notamment avec Serge Veber et Philippe Parès : Lulu[5], L'Eau à la bouche[6], Louis XIV avec Dranem, Morton, Pauline Carton, Loulou Hegoburu, Davia[7].

Sa rencontre avec René Clair, en 1930, est déterminante à une époque où le cinéma connaît un tournant majeur, celui du parlant. René Clair l'engage pour le premier film sonore musical français, Le Million. La partition est co-signée par Philippe Parès et Armand Bernard. C'est un précurseur de cette nouvelle invention qu'est la musique au cinéma. Il signe plus de trois cents partitions de films, dont certaines font maintenant partie des classiques du cinéma français.

Plusieurs de ses compositions deviennent des standards de la chanson française telles Comme de bien entendu (chantée par Arletty et Michel Simon), C'est un mauvais garçon (chantée par Henry Garat), La Complainte de la Butte (chantée par Cora Vaucaire), La Complainte des infidèles (chantée par Mouloudji), etc. La liste de ses interprètes est vertigineuse. Parmi eux, Danielle Darrieux, Albert Préjean, Damia, Fréhel, Maurice Chevalier, Georges Brassens, Ginette Garcin, et plus récemment Patrick Bruel, Rufus Wainwright, Hélène Ségara, etc.

En 1960, il apparaît dans le court-métrage Le Rondon d'André Berthomieu.

Sa carrière est récompensée en 1968 par le Grand prix de la musique de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), dont il était vice-président.

Georges Van Parys était marié avec l'artiste peintre et illustratrice Blanche Van Parys[8].

Il est enterré au cimetière de Villiers-sur-Marne.

Opérettes[modifier | modifier le code]

  • 1922 Madame la Comtesse
  • 1923 Une bonne à rien faire
  • 1927 Voilà le printemps
  • 1936 Prends la route
  • 1941 Petites Annonces
  • 1941 L'École buissonnière
  • 1943 Une femme par jour
  • 1946 Virginie Déjazet
  • 1946 Les Chasseurs d'images
  • 1949 La Tour Eiffel qui tue
  • 1950 Tristoeil et Brunehouille
  • 1951 L'Affaire Fualdès
  • 1951 La Reine-Mère
  • 1953 Que d'eau, que d'eau
  • 1956 Minnie-Moustache
  • 1960 Le Jeu des dames
  • 1961 La Belle de Paris

Avec Philippe Parès :

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Compositeur

Télévision[modifier | modifier le code]

Publication[modifier | modifier le code]

  • Georges van Parys, Les Jours comme ils viennent, Paris, Plon, 1969 (BNF 33207479)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Anonyme, « Entretien avec Georges van Parys compositeur de musique », Téléciné, no 97, Paris, Fédération des loisirs et culture cinématographique (FLECC), juin-, (ISSN 0049-3287)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La graphie Van Parÿs est celle des actes de naissance et de décès.
  2. Acte de naissance no 2566 du 9 juin 1902 sur le site des archives de Paris.
  3. Acte de décès no 128 du 30 janvier 1971 sur le site des archives de Paris.
  4. Gaby Montbreuse
  5. Page sur Lulu
  6. Page sur L'eau à la bouche
  7. Page sur Louis XIV
  8. « Courrier », L'Intransigeant,‎ , p.6

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]