Championnat de France de rallycross

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Championnat de France de rallycross
Description de cette image, également commentée ci-après
Le logo du Rallycross France est rouge et représente un coq muni d'un casque.
Généralités
Sport Compétition automobile
Création 1977
Autre(s) nom(s) Rallycross France
Organisateur(s) FFSA, AFOR
Édition 45 (en 2023)
Catégorie Rallycross
Périodicité Annuelle
Lieu(x) France métropolitaine
Participants Supercar : 17
Super 1600 : 13
Division 3 : 26
Division 4 : 16
Total : 72
Épreuves 8
Site web officiel www.rallycrossfrance.com

Palmarès
Tenant du titre Supercar : Samuel Peu
Super 1600 : Anthony Paillardon
Division 3 : Nicolas Beauclé
Division 4 : Jean-François Blaise
Vainqueur Supercar : Samuel Peu
Super 1600 : Jimmy Terpereau
Division 3 : Benoit Morel
Division 4 : Anthony Mauduit
Plus titré(s) Jean-Luc Pailler (11)
Pour la compétition en cours voir :
Championnat de France de rallycross 2023

Le championnat de France de rallycross est une compétition de rallycross créée en France par la Fédération française du sport automobile (FFSA) en et organisé par l'Association Française des Organisateurs de Rallycross (AFOR), sous la marque Rallycross France.

Créé en 1977, le championnat comporte plusieurs catégories de puissance : Supercar, Super 1600, Division 3 et Division 4. La compétition se déroule sur des circuits alternant terre et asphalte, avec l'ajout d'un « tour joker », une déviation plus lente que le tracé normal, favorisant les stratégies.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le championnat de France de rallycross est le plus ancien championnat de rallycross au monde. Il est aussi le championnat le plus important au monde avec 8 manches réparties sur toute la France métropolitaine. Tout au long de son histoire, le championnat a connu de nombreux changements de règlement, afin de rendre la compétition plus dynamique. Au début administré par le FAR (France Association Rallycross), le championnat est depuis 1982, administré par l’AFOR (Association Française des Organisateurs de Rallycross) et labellisé par la FFSA (Fédération Française du Sport Automobile).

Le Championnat est depuis sponsorisé par de nombreuses marques, comme Yacco, les pneus Coopertires, la chaîne l'Équipe, et le magazine Échappement.

Les débuts (1976-1977)[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Lefebvre sur sa Peugeot 104 ZS 1 400 cm3.

Après une épreuve « test » à Lohéac le née de l'initiative de Michel Hommell[1], un championnat national de rallycross est organisé dès le mois de septembre de l’année suivante. Au total, le championnat de France de rallycross 1977 est composé de onze circuits en plus de Lohéac. La plupart des circuits sont tracés sur d'anciens aérodromes ou sont des créations spécifiques pour le nouveau championnat[2]. Renault et Peugeot s'intéressent immédiatement à la nouvelle discipline. Renault annonce deux Alpine A310 V6 pour Jean Ragnotti et Marie Claude Beaumont, avant qu'elle ne décide d'arrêter la compétition en acceptant un poste d’attachée de presse chez Renault Sport. De son côté, Peugeot construit une Peugeot 104 ZS 1 400 cm3 pour Jean-Claude Lefebvre. Deux catégories de voitures sont créées, une série de moins de 1 600 cm3 nommée Classe 1 (comparable à l'actuelle Super 1600) et une autre de plus de 1 600 cm3, appelée Classe 2 (similaire à la catégorie Supercar). En totalité, cinquante-quatre pilotes participent au challenge BP-Autohebdo international, pour moitié des pilotes français, l’autre étant constituée de pilotes européens majoritairement britanniques ou néerlandais[3].

Inspiration rallye (1978-1987)[modifier | modifier le code]

Les années 80 sont marqués par l'utilisation de voitures dérivés du Championnat du monde des rallyes, notamment du Groupe 4.

Les années Groupe B (1988-1990)[modifier | modifier le code]

Alors que la FIA banni le Groupe B du championnat du monde des rallyes, le championnat de France de rallycross, muni d'un règlement sécuritaire plus souple, autorise l'homologation de cette catégorisation. Ainsi, les années 1988, 1989 et 1990 voient la suprématie des Peugeot 205 T16 Évo 2[4], suivie par d'autres voitures marquantes du Groupe B comme l'Audi Quattro S1, la MG Metro 6R4, la Lancia Delta S4, la Ford RS200, la Renault 5 Maxi Turbo ou encore la Citroën BX Turbo 4×4[5].

Domination de Jean-Luc Pailler (1991-1999)[modifier | modifier le code]

Pendant moins d'une décennie, Jean-Luc Pailler domine totalement le championnat avec 8 titres en 9 ans. Seul Christian Ménier arrive à lui voler le titre de champion en 1997. D'abord au volant d'une Citroën BX Turbo 4×4, Jean-Luc Pailler opte pour une Citroën Xantia Turbo 4x4 en 1994.

Un esprit WRC (2002-2014)[modifier | modifier le code]

En 2002, le championnat calque ses catégories sur celles utilisées en championnat du monde des rallyes, et les voitures gagnantes sont souvent celles qui s'illustrent aussi en rallye.

Une nouvelle ère (depuis 2014)[modifier | modifier le code]

En , Le championnat de France de rallycross bénéficie d’une communication unitaire représentée par une seule marque, « Rallycross France ». Une campagne de communication numérique amène à la création d'un nouveau site web et d'une présence sur les réseaux sociaux comme YouTube[6], Twitter[7], Facebook ou Instagram[8],[9]. La même année est créé le Championnat du monde de rallycross par la FIA. Dès lors, les constructeurs automobiles comme Peugeot ou Renault conçoivent des voitures badgés RX afin de s'illustrer en rallycross mondial. Les pilotes du Rallycross France utilisent alors ces voitures, s'approchant du Groupe R5 en WRC.

La Rallycross France en période de crise sanitaire[modifier | modifier le code]

En , la pandémie de maladie à coronavirus de 2019-2020 crée une situation totalement inédite pour le championnat de France de rallycross : les cinq premières courses programmées dans la saison sont annulées : c'est le cas de l'épreuve de Châteauroux annulée le [10], puis des épreuves de Lessay, Pont-de-Ruan et de Faleyras[11], d'abord reportés puis annulés le [12]. Le comité directeur de la FFSA décide deux semaines plus tard de ne disputer que les épreuves de Mayenne, Kerlabo, Essay et Dreux[13], avant que les organisateurs respectifs des épreuves ne se retirent par la suite, provoquant une annulation du championnat 2020[14].

Autour de la course[modifier | modifier le code]

Format d'un week-end[modifier | modifier le code]

Essais libres[modifier | modifier le code]

Ils ne sont plus qualificatifs depuis , ils permettent uniquement aux pilotes de découvrir la piste et de connaître leur temps chronométré pour se faire une idée de leurs performances face à la concurrence. Ils sont aussi l’occasion de faire le point sur la préparation de la voiture et de faire les derniers réglages. La règle du placement sur la grille de la première manche qualificative se fait à la suite d'un tirage au sort[15].

Manches qualificatives[modifier | modifier le code]

Entre 3 et 5 voitures s'élancent pour 4 tours, le pilote le plus rapide sur le total des 4 tours prend la tête d'un classement. Des points intermédiaires sont attribués suivant l'ordre de ce classement. À la fin des 4 manches, les points sont additionnés et les 16 premiers pilotes se qualifient pour les phases finales. Les 2 premières manches se déroulent le samedi, puis les 2 autres le dimanche.

Demi-finales[modifier | modifier le code]

Les qualifiés pour les 2 demi-finales sont placés sur les grilles par rapport à leur nombre de points cumulés sur les 4 manches. Chaque demi-finale se fait par huit, sur 6 tours. Les huit meilleurs sont répartis sur les deux demi-finales (1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15 et 2, 4, 6, 8, 10, 12, 14 partent ensemble).

Finale[modifier | modifier le code]

Départ de la finale Super 1600 lors de l'épreuve de Rallycross de Dreux 2021.

Les 4 premiers des 2 demi-finales sont qualifiés pour la finale, qui se déroule sur 7 tours. Les 3 premiers de la finale monteront sur le podium de la manche, et le vainqueur de la finale remporte l'épreuve[16].

Speaker[modifier | modifier le code]

Jean-Jacques Guibal en 2022.

Depuis 1988, Jean-Jacques Guibal est le commentateur (ou speaker) officiel du Rallycross France[17]. Le speaker commente les courses depuis sa tour, généralement placée à côté de la ligne droite de départ-arrivée, là où la visibilité du tracé est la plus bonne.

Attribution des points[modifier | modifier le code]

Attribution des points des manches qualificatives[modifier | modifier le code]

Position  1er   2e   3e   4e   5e  -
Points 50 45 42 40 39 0

L'ordre d'arrivée décide de l'attribution des points : 50 points pour le premier, 45 pour le deuxième, 42 pour le troisième, 40 au quatrième, et 39 pour le cinquième.

Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e 9e 10e 11e 12e 13e 14e 15e 16e -
Points 16 15 14 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0

A l'issue des quatre manches qualificatives, un classement est établi : 16 points pour le premier, 15 pour le deuxième, 14 pour le troisième, 13 au quatrième, 12 au cinquième, 11 au sixième, 10 au septième, 9 au huitième, 8 au neuvième, 7 au dixième, 6 au onzième, 5 au douzième, 4 au treizième, 3 au quatorzième, 2 au quinzième et 1 pour le seizième. Les pilotes placés après la seizième place ne reçoivent aucun point.

Attribution des points des demi-finales[modifier | modifier le code]

Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e
Points 10 8 6 5 4 3 2 1

A l'arrivée, les points sont attribués ainsi : 10 points pour le premier, 8 pour le deuxième, 6 pour le troisième, 5 au quatrième, 4 au cinquième, 3 au sixième, 2 au septième et 1 pour le huitième.

Attribution des points de la finale[modifier | modifier le code]

Position 1er 2e 3e 4e 5e 6e 7e 8e
Points 15 12 9 7 6 5 4 3

A l'issue de la course, les points sont distribués ainsi : 15 points pour le premier, 12 pour le deuxième, 9 pour le troisième, 7 au quatrième, 6 au cinquième, 5 au sixième, 4 au septième et 3 pour le huitième. En fonction des points marqués entre les manches, la demi-finale et la finale, les premiers sur le podium ne sont pas forcément les premiers du classement général.

Tour joker[modifier | modifier le code]

Chaque circuit dispose d'un « tour joker », il s'agit d'une déviation du circuit plus lente que le tracé normal, qui allonge le temps du tour de 2 à 3 secondes, favorisant les stratégies de course. Le pilote doit le prendre une fois par course, sous peine de disqualification. Les pilotes dans les dernières places le prennent généralement dans les premiers tours de la course, tandis que les premiers le prennent vers la fin[18].

Réglementation[modifier | modifier le code]

Pole position[modifier | modifier le code]

Le pilote ayant eu le meilleur temps peut choisir son couloir de départ (obligatoirement sur la première ligne), il n'est donc pas obligé de partir en couloir intérieur (1re, 2e ou 3e place)[16].

Zone de chauffe[modifier | modifier le code]

Ligne de départ du circuit de Dreux.

Nommée aussi « décrassage » et située entre deux lignes rouges quelques mètres avant la ligne de départ, cette zone permet de chauffer les pneumatiques en effectuant des burns[19],[16].

Spotter[modifier | modifier le code]

Un spotter avant la course.

Les pilotes peuvent avoir un spotter également appelé « manager radio ». En constante liaison radio avec le pilote, le spotter évalue les différentes options et guide son pilote dans ses choix stratégiques, il lui donne des informations générales concernant la course, comme le meilleur moment pour prendre le tour joker, ou l’informer du positionnement de ses concurrents. Il est généralement installé sur une tour dominant le circuit ou un point en hauteur, afin d'avoir un visuel sur toute la piste[18],[20].

Progression[modifier | modifier le code]

En rallycross, comme dans beaucoup de disciplines en sport automobile, il n’existe pas de parcours obligatoire à suivre pour gravir les échelons. Tout pilote peut s’engager en catégorie Supercar pour sa première course.

Faux départ[modifier | modifier le code]

  • Faux départ : le pilote doit réaliser deux tours Joker au lieu d'un, dont un durant le premier tour de course[20].
  • Un deuxième faux départ du même pilote entraîne une disqualification.

Sécurité[modifier | modifier le code]

Drapeaux en championnat de France de rallycross[modifier | modifier le code]

Les drapeaux sont utilisés en championnat de France de rallycross pour transmettre des informations aux pilotes. Les commissaires de course les agitent à l'abri derrière les rambardes de sécurité, ou sur la piste pour annoncer le départ.

Drapeaux en championnat de France de Rallycross[20]
Drapeau Signification
Drapeau vert : indique le départ de la course aux pilotes sur la piste.
Drapeau jaune : danger sur la piste, ralentir et se préparer à s'arrêter si nécessaire.
Drapeau rouge : interruption de la course, retour à la ligne de départ.
Drapeau noir et blanc : indique à un pilote qu'il a réalisé un faux départ. Il doit alors réaliser deux tours Joker, dont un durant le premier tour.
Drapeau à damier : arrivée de la course ou fin de séance d'essai ou de qualification.

Pneumatiques[modifier | modifier le code]

À l'instar du Championnat du monde de Rallycross FIA, le manufacturier américain Cooper Tire & Rubber Company fournit tous les pilotes en pneumatiques[21]. Trois qualités de pneus sont proposées : ACB11 (sec), M&S (pluie/boue) et RXW (pluie), disponibles en diamètre 16, 17 et 18 pouces.

Sculptures des pneumatiques Cooper Tires
Pneus sec Pneus pluie

ACB11

(sec)


M&S

(Division 3 et Division 4)


RXW

(Supercar et Super 1600)

Épreuves[modifier | modifier le code]

Liste des épreuves du Championnat de France de rallycross 2022
Manche Épreuve Circuit Commune Longueur % de terre % d'asphalte
#001 Épreuve de rallycross de Lessay Circuit de Lessay Lessay 886 m 45 % 55 %
#002 Épreuve de rallycross de Faleyras Circuit de Faleyras Faleyras 1 013 m 74 % 26 %
#003 Épreuve de rallycross de Châteauroux Circuit des Tourneix[22] Saint-Maur 962 m 70 % 30 %
#004 Épreuve de rallycross de Pont-de-Ruan Circuit de la Châtaigneraie / Touraine[23] Pont-de-Ruan / Saché 951 m 54 % 46 %
#005 Épreuve de rallycross de Kerlabo Circuit de Kerlabo Cohiniac 968 m 58 % 42 %
#006 Épreuve de rallycross de Lohéac Circuit de Lohéac Lohéac 1 050 m 66 % 33 %
#007 Épreuve de rallycross de Mayenne Circuit Maurice Forget / Mayenne[24] Châtillon-sur-Colmont 1 143 m 32 % 68 %
#008 Épreuve de rallycross de Dreux Circuit mixte de rallycross de l'Ouest Parisien / Philippe Chanoine[25] Dreux 938 m 70 % 30 %
Voir l’image vierge
Localisation des épreuves du championnat 2019.

Répartis dans toute la France métropolitaine[15], le championnat 2022 comporte huit circuits fermés d'environ 1 000 mètres. La répartition terre/asphalte est variable selon les circuits mais tend vers une majorité de terre. Un circuit typique de rallycross compte une ligne droite bitumée de départ/arrivée d'environ 100 à 250 mètres, suivi d'une série de courbes et de virages. La configuration du reste du circuit peut varier, cependant, en principe, le sens de la rotation est celui des aiguilles d'une montre. Peu de circuits tournent « à l'envers » ou en sens contraire, la majorité des virages tournent donc vers la droite. Tous les circuits du championnat disposent d'un « tour joker » (une déviation sur la piste souvent plus lente que le tracé normal, favorisant les stratégies de course) que le pilote doit prendre une fois pendant la course.

Calendrier saison par saison[modifier | modifier le code]

Calendrier saison par saison
Saison 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 Total
1977 REI
DRE
AUX
ESS
BEA
LUR
LOH
ESS 2
USS
LAM
SAI
LUC
CHE
13
1978 MAR
REI
USS
DRE
AUX
ESS
CHE
BEA
MUR
CON
MAG
JUN
10[26]
1979 MUR
MAR
CHE
OBE
CON
BEA
JUV
LOH
DRE
JUN
MU2
11
1980 OBE
MAR
CHE
ESS
CON
BEA
JUV
LOH
JUN
MAY
9
1981 MAY
CHE
ESS
CON
BEA
LOH
MAR
JUN
8
1982 MAY
OBE
ESS
CON
BEA
JUV
LOH
JUN
CHE
8
2001 ESS
ABB
FAL
CHE
BER
LAV
KER
MAY
DRE
ESS
10
2002 ESS
CHE
BER
LAV
KER
LOH
MAY
ES2
DRE
9
2003 ALL
FAL
CHE
BER
LAV
CHA
KER
LOH
MAY
DRE
ESS
11
2004 BER
FAL
ESS
CHE
CHA
LAV
KER
LOH
MAY
ES2
DRE
11[27]
2005 BER
FAL
CHE
CHA
LAV
KER
LOH
MAY
ESS
DRE
10[28]
2006 ESS
MAY
FAL
CHE
CHA
LAV
KER
LOH
BER
DRE
ESS
11[29]
2007 FAL
CHE
LAV
CHA
KER
BER
LOH
MAY
DRE
ESS
10
2008 ESS
FAL
CHE
BER
LAV
CHA
LOH
MAY
DRE
ESS
10
2009 DRE
ESS
FAL
CHA
BER
LAV
KER
LOH
MAY
ES2
DR2
11[30]
2010 ESS
KER
FAL
CHA
DRE
LAV
LOH
MAY
ES2
DRE
10
2011 DRE
FAL
ESS
CHA
LAV
LES
KER
LOH
MAY
ESS 2
DR2
11
2012 ESS
DRE
FAL
CHA
LAV
LES
KER
LOH
MAY
DRE 2
NOR
11
2013 ESS
CHA
FAL
LAV
LES
KER
PON
MAY
NOR
DRE
10
2014 ESS
LES
CHA
FAL
LAV
PON
KER
MAY
DRE
9
2015 ESS
LES
CHA
FAL
LAV
PON
KER
MAY
ES2
DRE
10
2016 ESS
CHA
FAL
LAV
PON
KER
MAY
DRE
LES
9
2017 ESS
FAL
CHA
LAV
KER
PON
MAY
LES
DRE
9
2018 ABB
ESS
CHA
FAL
LAV
PON
KER
MAY
LES
DRE
10
2019 LES
CHA
ESS
FAL
LAV
KER
PON
MAY
DRE
9
2020 LES
ESS
FAL
CHA
PON
KER
MAY
DRE
8
2021 CHA
ESS
LES
KER
PON
MAY
DRE
FAL
8
2022 LES
FAL
CHA
PON
KER
LOH
MAY
DRE
8
2023 LES
FAL
CHA
PON
KER
LOH
MAY
DRE
8
Légende : Épreuves annulés

Catégories[modifier | modifier le code]

Le championnat est composé de quatre catégories[31], le bruit est limité à 100 dB pour toutes les voitures[32] :

Supercar[modifier | modifier le code]

Catégorie reine du championnat, il s'agit de voitures de série largement modifiées dans un esprit WRC/R5, avec quatre roues motrices et un poids de moins de 1 300 kg, elles sont propulsées par un moteur de 2 litres turbocompressé développant entre 520 et 550 ch et 850 N m de couple, le 0 à 100 km/h est en moyenne abattu en moins de 2,5 secondes, tandis que leur vitesse de pointe peut être supérieure à 235 km/h. La catégorie Supercar est descendante de la Classe 2 (voitures de plus de 1 600 cm3), elle était anciennement appelée Division 1[3].

Performances[31],[33]
Puissance maximale Cylindrée Poids à vide Vitesse maximale Accélération Transmission
Jusqu’à 550 ch 2 000 cm3 > 1 300 kg ~ 235 km/h 0 à 100 km/h en moins de 2,5 s Intégrale (4x4)

Super 1600[modifier | modifier le code]

Voitures de série modifiées (de type JWRC/Groupe A), réservées aux voitures de moins de 1 600 cm3 à moteur 4 cylindres atmosphérique[32], les Super 1600 sont dotées d'une transmission aux roues avant, elles développent une puissance allant de 220 à 250 ch. Elle était anciennement appelé Classe 1, Division 1A, puis Division 2 depuis la saison 2006[34].

Performances[31],[33],[35]
Puissance maximale Cylindrée Poids à vide Vitesse maximale Accélération Transmission
Jusqu’à 250 ch 1 600 cm3 > 950 kg (pilote inclus) ~ 190 km/h 0 à 100 km/h en moins de 5 s Traction

Division 3[modifier | modifier le code]

Catégorie la plus proche des Supercar, les voitures sont aux réglementations T3F, tous les pilotes ont la même base, un châssis tubulaire qui sera ensuite recouvert d’une carrosserie plastique ou composite pour habiller la monture. Elles comportent un moteur atmosphérique (sans turbocompresseur) inférieur à 3 500 cm3, dont grande majorité sont des V6 VQ Nissan 3 500 cm3. En 4 ou 2 roues motrices, elles développent 450 ch, pour un 0 à 100 km/h en moins de 3,5 secondes.

Performances[31],[33]
Puissance maximale Cylindrée Poids à vide Vitesse maximale Accélération Transmission
Jusqu’à 450 ch > 3 500 cm3 1 050 kg ~ 210 km/h 0 à 100 km/h en moins de 3,5 s 4 ou 2 roues motrices

Division 4[modifier | modifier le code]

Catégorie la plus représentée, il s'agit de voitures de série type F2000 allant de 1 600 à 2 000 cm3, toutes à deux roues motrices, équipée d'un moteur 2 litres atmosphérique. Leur moteur pouvant aller jusqu’à 250 ch, le 0 à 100 km/h se fait en moins de 5,5 secondes.

Performances[31],[33]
Puissance maximale Cylindrée Poids à vide Vitesse maximale Accélération Transmission
Jusqu’à 250 ch Entre 1600 et 2000 cm3 1 100 kg ~ 200 km/h 0 à 100 km/h en moins de 5,5 s Traction

Figures emblématiques[modifier | modifier le code]

Jean-Pierre Beltoise grand nom de la Formule 1, a remporté le championnat en 1979.

Pilotes[modifier | modifier le code]

A l'occasion de l'arrivée en France du rallycross à la fin des années 1970, de nombreux pilotes issus d'autres disciplines automobiles se feront une réputation en rallycross. C'est par exemple le cas de Jean Ragnotti, Bruno Saby et Jean-Pierre Beltoise.

Place des femmes[modifier | modifier le code]

Jessica Tarrière aux paddocks du circuit de Mayenne.

Contrairement à la majorité des sports mécaniques, les femmes sont très représentés en Championnat de France de Rallycross. Parmi les pilotes féminines de en Rallycross France on note notamment Maïté Poussin, Jessica Tarrière et Adeline Sangnier. La franche réussite de ces pilotes permettront à beaucoup de femmes de rejoindre la compétition les années suivantes, poussant même la FFSA à créer une coupe de Rallycross Féminine.

Palmarès, bilans et records[modifier | modifier le code]

Records[modifier | modifier le code]

Records de titres par constructeur Supercar (depuis 1977)[modifier | modifier le code]

Il n'existe pas officiellement de championnat de France de rallycross des constructeurs ; puisque le choix de la voiture revient au pilote, les marques n'ont pas directement de lien avec la compétition[36]. Cependant, le public y accorde de l'importance, aboutissant à la création d'un championnat officieux[37],[38]. La marque nommée vainqueur est celle de la voiture du champion pilote. Les marques françaises règnent sur la compétition depuis sa création. Sur les 42 éditions du championnat, seules sept ont été remportées par des marques d'origines étrangères.

La marque Citroën est en tête du palmarès du Championnat de France de Rallycross des constructeurs avec seize titres obtenus en , , , , , , , , , , , , , , et . Elle a particulièrement brillé pendant la période 1991-1996 et la période 2003-2005 grâce à Jean-Luc Pailler et Laurent Terroitin.

Citroën Xantia Turbo 4×4 de Jean-Luc Pailler en Division 2 européenne, voiture avec laquelle il gagne le Championnat de France 1994, 1995 et 1996.

Non loin derrière Citroën, Peugeot marque le championnat depuis les années avec treize titres de champion en , , , , , , , 2012, , , , , .

Records de titres par pilote Supercar[modifier | modifier le code]

Jean-Luc Pailler a marqué durablement le Rallycross France, en remportant à onze reprises le titre de champion de France de Rallycross : en , , , , , , , , , et .

Records de titres par pilote Super 1600[modifier | modifier le code]

Sur l'entièreté des éditions du championnat, toutes catégories confondues, une seule a été remportée par un pilote étranger, Goran Johansson (pilote suédois), sur une Saab 900 Turbo Division 1 (Super 1600) en 1984.

  • 3 fois : Pierre Brunetti, Sylvain Poulard, Laurent Chartrain, Samuel Peu
  • 2 fois : Bruno Saby, Christian Ménier, Pierre Llorach, Éric Guillemette, Yvonnick Jagu

Records de titres par pilote Division 3[modifier | modifier le code]

Marc Morize est le pilote avec le plus titré en Division 3 (6 titres) suivis de près par Christophe Saunois qui remporte le championnat 5 fois de suite entre 2013 et 2017.

  • 6 fois : Marc Morize
  • 5 fois : Christophe Saunois
  • 3 fois : Gaëtan Sérazin
  • 2 fois : Jean-Luc Le Duigou, Eddy Bénézet, Fabrice Morize, David Vincent, Nicolas Beauclé

Records de titres par pilote Division 4[modifier | modifier le code]

  • 2 fois : Marc Morize, Thierry Jan, Xavier Goubill

Palmarès[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous recense les titres attribués depuis sa création, en 1977 pour les pilotes des catégories Supercar, Super 1600, Division 3 et Division 4[39] :

Saison Classe 2[Note 1] Classe 1
1977[3] Jean Ragnotti (1er)
Alpine A310
Bruno Saby
Alpine A110 1600 Squale
1978[40] Bertrand Lenoir (2e)
Porsche 911 Carrera 3L
Bruno Saby (1er) (2)
Alpine A110 1600 Squale
1979[41] Jean-Pierre Beltoise (1er)
Alpine A310 1600
Pierre Brunetti (2e)
Simca 1000 Rallye 2
1980[42] Raymond Touroul (2e)
Porsche 911 Carrera 3L
Pierre Brunetti (1er) (2)
Simca 1000 Rallye 2
1981[43] Raymond Touroul (1er)
Porsche 911 Carrera 3L
Roger Chevreton (2e)
Simca 1000 Rallye 2
1982[44] Max Mamers (1er)
Matra Murena
Michel Gambillon (3e)
Simca 1000 Rallye 3
Division 2 Division 1 Division 3
1983[45] Max Mamers (1er) (2)
Matra Murena
Pierre Brunetti (3e) (3)
Simca 1000 Rallye 3
Daniel Archambault
Porsche 911
1984[46] Roger Chevreton (1er)
Citroën Visa 1600 4×4
Goran Johansson (3e)
Saab 900 Turbo
Philippe Pouzol
Porsche 911 2.7L
1985[47] Jacques Aïta (1er)
Audi Quattro S2
Jean-Jacques Bénézet (5e)
Renault 11 Turbo
Pierre Moure
Simca 1000 Rallye 3
1986[48] Max Mamers (2e) (3)
BMW 325i 4×4
Alain Coppier (1er)
BMW 325i
André Patier
Alpine A310 Politecnic 1600
1987[49] Gérard Roussel (1er)
Renault 5 Maxi 4×4
Max Mamers (3e)
BMW M3 E30
Dominique Mériglier
Volkswagen Golf II GTI
1988[50] Guy Fréquelin (1er)
Peugeot 205 Turbo 16 Évo 2
Jean-Luc Pailler (3e)
Citroën BX Turbo 4×4
Jacky Pivert
Alpine A310 V6
1989[51] Philippe Wambergue (1er)
Peugeot 205 Turbo 16 Évo 2
Christian Ménier (2e)
Ford Sierra RS Cosworth
Yves-Henri Maillerie
BMW 325i
Division 2 Division 1 Division 3 Division N-Production
1990[52] Jean-Manuel Beuzelin (1er)
Peugeot 205 Turbo 16 Évo 2
Christian Ménier (3e) (2)
Ford Sierra RS Cosworth
Patrick Fiault
Alpine A310 Politecnic 1600
Pascal Leboucher
Renault Super 5 GT Turbo
1991[53] Jean-Luc Pailler (1er)
Citroën BX Turbo 4×4
Christophe Vaison (2e)
Ford Sierra Cosworth RS500
Jean-Luc Le Duigou
Porsche 911 SC 3.5L
Didier Lohézic
Renault 21 Turbo
1992[54] Jean-Luc Pailler (1er) (2)
Citroën BX Turbo 4×4
Alain Sturm (2e)
BMW M3 E30
Christian Lefeuvre
Porsche 911 SC 3.5L
Patrick Stalin
Renault Super 5 GT Turbo
1993[55] Jean-Luc Pailler (1er) (3)
Citroën BX Turbo 4×4
Hervé « Knapick » Lemonnier (2e)
BMW M3 E30
Jean-Luc Le Duigou (2)
Porsche 911 SC 3.5L
David Meslier
Ford Sierra RS Cosworth
1994[56] Jean-Luc Pailler (1er) (4)
Citroën Xantia Turbo 4x4
Michel Crespel (3e)
Renault Clio I Williams
Denis Moreaux
Renault 5 Turbo
Marc Morize
Ford Sierra RS Cosworth
1995[57] Jean-Luc Pailler (1er) (5)
Citroën Xantia Turbo 4x4
Sylvain Poulard (2e)
Citroën ZX 16V
Christian Ménier
Ford Sierra RS Cosworth
Marc Morize (2)
Ford Sierra RS Cosworth
Maxi-Tourisme Tourisme Tourisme-Spécial Production
1996[58] Jean-Luc Pailler (6)
Citroën Xantia Turbo 4x4
Sylvain Poulard (2)
Citroën ZX 16V Kit-Car
Hervé « Knapick » Lemonnier
BMW 318 Ti 4x4
Alain Sturm
BMW M3 E30
1997[59] Christian Ménier
Ford Escort Cosworth
Sylvain Poulard (3)
Citroën ZX 16V Kit-Car
Christophe Vaison
Renault Mégane Quadra
Franck Déborde
BMW M3 E30
Division 1 Division 2 Division 3
1998[60] Jean-Luc Pailler (7)
Citroën Xantia Turbo 4x4
Marc Amourette
Citroën Saxo Kit-Car
Michael Poirier
Renault Clio I Williams
Division 1 Division 2 Tourisme Division 2 Production
1999[61] Jean-Luc Pailler (8)
Citroën Xantia Turbo 4x4
Pierre Llorach
Citroën Saxo Kit-Car
Eddy Bénézet
Peugeot 306 S16
2000 Laurent Terroitin
Citroën Xsara WRC
Pierre Llorach (2)
Citroën Saxo Kit-Car
Eddy Bénézet (2)
Peugeot 306 S16
2001 Jean-Luc Pailler (9)
Peugeot 206 WRC
Jean-Claude Lemoine
Peugeot 306 Maxi
Mickaël Poirier
Renault Clio II RS
Division 1 Division 2 Division 3 Division 4
2002 Jean-Luc Pailler (10)
Peugeot 206 WRC
Olivier Anne
Renault Clio II RS
Fabrice Morize
Peugeot 205 Turbo 16
Pascal Dahirel
Peugeot 306 Maxi
2003 Laurent Terroitin (2)
Citroën Xsara WRC
Philippe Solaire
Renault Clio II RS
Fabrice Morize (2)
Peugeot 205 Turbo 16
Kévin Jacquinet
Peugeot 306 Maxi
2004 Laurent Terroitin (3)
Citroën Xsara WRC
Éric Guillemette
Honda Civic 7 Type R
Marc Morize
Peugeot 206 V6 T3F
Pascal Gloux
Citroën Xsara VTS 16V
2005 Olivier Anne
Citroën Xsara WRC
Marc Laboulle
Honda Civic 7 Type R
Gaëtan Sérazin
Peugeot 307 V6 T3F
Thierry Jan
Renault Megane II 16V
2006 Alexandre Theuil
Volkswagen Golf IV WRC
Laurent Chartrain
Honda Civic 7 Type R
Gaëtan Sérazin (2)
Peugeot 307 V6 T3F
Bertrand Divaret
Citroën Saxo Kit-Car
2007[62],[63] Jean-Luc Pailler (11)
Peugeot 207 WRC
Éric Guillemette (2)
Honda Civic 7 Type R
Gaëtan Sérazin (3)
Peugeot 307 V6 T3F
Thierry Jan (2)
Renault Clio II
2008 David Meslier
Renault Clio II WRC
Sébastien Tertrais
Honda Civic 7 Type R
Marc Morize (2)
Peugeot 207 V6 T3F
David Deslandes
Citroën Saxo Kit-Car
Division 1 Division 1A Division 3 Division 4
2009 Marc Laboulle
Citroën Xsara WRC
Samuel Peu
Citroën Saxo Kit-Car
Marc Morize (3)
Peugeot 207 V6 T3F
Yvonnick Jagu
Audi A3 I
2010 Davy Jeanney
Citroën Xsara WRC
Steven Bossard
Citroën C2 S1600
Marc Morize (4)
Peugeot 207 V6 T3F
David Vincent
Renault Clio II
Supercar Super 1600 Division 3 Division 4
2011 Samuel Peu
Peugeot 207 WRC
David Olivier
Renault Clio II S1600
Marc Morize (5)
Peugeot 207 V6 T3F
Yvonnick Jagu
Audi A3 I
2012[64] Gaëtan Sérazin
Peugeot 207 WRC
Laurent Chartrain (2)
Citroën Saxo Kit-Car
Marc Morize (6)
Peugeot 207 V6 T3F
David Vincent
Renault Clio III RS
2013[65] Jérôme Grosset-Janin
Renault Clio III RS
Jean-Baptiste Dubourg
Renault Clio II S1600
Christophe Saunois
Toyota Corolla E120 V6 T3F
Jimmy Terpereau
Audi A3 I
2014[66] Fabien Pailler
Peugeot 208 I RX
Cyril Raymond
Renault Twingo II S1600
Christophe Saunois (2)
Toyota Corolla E120 V6 T3F
Emmanuel Anne
Renault Clio II
2015[67] Gaëtan Sérazin (2)
Peugeot 208 I RX
Laurent Chartrain (3)
Citroen C2 1600
Christophe Saunois (3)
Toyota Corolla E120 V6 T3F
Steven Lefrançois
Peugeot 206
2016[1] Firmin Cadeddu
Citroën C4 Coupé RX
Samuel Peu (2)
Citroën Saxo Kit-Car
Christophe Saunois (4)
Toyota Corolla E120 V6 T3F
Sébastien Le Ferrand
Peugeot 306 Maxi
2017[33],[68] Fabien Pailler (2)
Peugeot 208 I RX
Samuel Peu (3)
Citroën Saxo Kit-Car
Christophe Saunois (5)
Toyota Corolla E120 V6 T3F
Stéphane Hameau
Peugeot 306 Maxi
2018[69] Antoine Massé
Peugeot 208 I RX
Yvonnick Jagu
Škoda Fabia II S1600
David Vincent
Renault Clio IV V6 T3F
Xavier Goubill
Peugeot 306 Maxi
2019[70] Samuel Peu (2)
Peugeot 208 I RX
Yvonnick Jagu (2)
Škoda Fabia II S1600
David Vincent (2)
Renault Clio IV V6 T3F
Xavier Goubill (2)
Peugeot 306 Maxi
2020[14] Annulé à cause de la pandémie de Covid-19
2021[71] Samuel Peu (3)
Peugeot 208 I RX
Jimmy Terpereau
Citroën C2 S1600
Benoit Morel
Ford Fiesta MkVII Rallycross
Anthony Mauduit
Renault Clio II F2000
2022 Samuel Peu (4)
Peugeot 208 I RX
Anthony Paillardon
Citroën C2 S1600
Nicolas Beauclé
Mercedes-Benz Classe A Type 176
Jean-François Blaise
Renault Clio IV
2023 Davy Jeanney (2)
Drapeau de la Corée du Sud Hyundai i20 II WRX
Julien Meunier
Škoda Fabia III S1600
Nicolas Beauclé (2)
Mercedes-Benz Classe A Type 176
Tom Daunat
Peugeot 206+

Médias[modifier | modifier le code]

Médias audiovisuels[modifier | modifier le code]

Interview de Jimmy Terpereau après sa victoire en Super 1600 lors de l'Épreuve de Rallycross de Dreux.

Jusqu'en 2021, le championnat de France de Rallycross est retransmis sur la chaîne L'Équipe en replay ainsi que sur la chaîne YouTube Rallycross France[72]. À partir du début de la saison 2021, toutes les épreuves sont diffusées en live sur le site officiel du Rallycross France, pour 15€ la course et 79€ la saison[73]. En plus du live, la chaîne Sport en France diffuse la semaine d'après une émission consacrée à la course précédente.

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Anciens logos[modifier | modifier le code]

Avant , le Championnat de France de Rallycross n'était pas doté d'un logo officiel, jusqu'à la création du nouveau site internet[74],[75].

Nouvelle charte graphique[modifier | modifier le code]

En , le championnat change totalement sa charte graphique pour se lancer sur le terrain de la communication digitale afin de mieux partager avec son public. Plusieurs logotypes aux dimensions et couleurs différentes seront créés, afin de s’intégrer sur des affiches, des avatars, etc[76],[77],[72].

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Le circuit de Lohéac, ne faisant pourtant plus partie du championnat de France de rallycross de à 2021 au profit du Championnat du monde de rallycross FIA, est très représenté dans les jeux vidéo de course d'arcade et de simulation.

Jeux de course contenant le circuit de Lohéac :

Jeux de course contenant le Circuit d'Essay :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Jusqu'en 1995, les deux Divisions (ou Classes) concourraient en même temps dans le même championnat. Ainsi, certains pilotes premiers de leur catégorie n'ont pas gagné le championnat.

Références[modifier | modifier le code]

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  10. « Le Rallycross de Châteauroux annulé », sur rallycrossfrance.com (consulté le )
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  22. « Châteauroux », sur rallycrossfrance.com (consulté le )
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  24. « Mayenne », sur rallycrossfrance.com (consulté le )
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  28. « Calendrier 2005 », sur forum-peugeot.com,
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  65. Carnet d'Autographes Rallycross France,
  66. « Kerlabo 2014 »,
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  68. « Saison 2015 Archives », sur RallycrossFrance.info (consulté le )
  69. Serge Duquesnoy, « Un final en apothéose ! », sur RallycrossFrance.info, (consulté le )
  70. « Dreux à l'heure de la Suisse », sur RallycrossFrance.info, (consulté le )
  71. « Une cuvée 2021 sensationnelle ! », sur rallycrossfrance.com, (consulté le )
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  73. « Live Stream », sur live.rallycrossfrance.com (consulté le )
  74. « Le Rallycross Saison 2004 », sur rallycross.free.fr:80, (version du sur Internet Archive)
  75. « Wayback Machine », sur rallycross.free.fr:80, (version du sur Internet Archive)
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  77. « Classements Rallycross France | », sur rallycrossfrance.com, (version du sur Internet Archive)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]