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Régiment Mestre de Camp Général cavalerie

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Régiment Mestre de Camp Général cavalerie
Image illustrative de l’article Régiment Mestre de Camp Général cavalerie
Étendard du régiment Mestre de Camp Général cavalerie, revers

Création 1635
Dissolution 1803
Pays France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Type régiment
Rôle cavalerie

Le régiment Mestre de Camp Général cavalerie[1] est un régiment de cavalerie du royaume de France créé en 1635 devenu sous la République française et le Premier Empire, le 23e régiment de cavalerie.

Création et différentes dénominations

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  • 1635 : création du régiment Mestre de Camp Général cavalerie
  •  : renforcé par incorporation du régiment de Seyssel cavalerie[2]
  •  : licencié
  •  : reconstitué sous le nom de 24e régiment de cavalerie
  • 1792 : renommé 23e régiment de cavalerie
  • 1er vendémiaire an XII () : licencié

Équipement

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Ornements extérieurs du régiment Mestre de Camp Général cavalerie.

Le régiment Mestre de Camp Général avait des étendards de soie rouge semé de flammes d'or, brodés et frangés d'or avec un soleil d'or et la devise Nec pluribus impar.

Habillement

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L’habit a été majoritairement noir et gris.

Mestres de camp généraux

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En 1635, a lieu un premier essai d'organisation des régiments. Dans les trente années qui suivent, plusieurs mestres de camp généraux se succèdent :

  • de 1633 à 1637, Charles d'Escoubleau, marquis de Sourdis et d'Alluye ;
  • de 1637 à 1641, Roger de Choiseul, marquis de Praslin ;
  • de 1641 à 1646, Jean de Gassion ;
  • de 1646 à 1652, Philippe de Clérambault, comte de Palluau ;
  • du au , Roger de Rabutin, comte de Bussy-Rabutin, maréchal de camp le , lieutenant général le , † [3].

Et les régiments que possèdent ces détenteurs de la charge portent tour à tour le nom de Mestre de Camp Général. En 1665, Armand du Cambout, duc de Coislin, succède à Bussy-Rabutin. Le régiment Coislin (levé en 1638 par son père, César du Cambout) devient donc en 1665 le Mestre de Camp Général.

  •  : Jean Jacques Chaumejan, marquis de Fourilles, brigadier de cavalerie le , maréchal de camp le , lieutenant général le , †  ;

En 1671, les régiments sont organisés d'une façon permanente et définitive[3]. À partir de cette date, c'est toujours le même régiment, attaché à la charge, qui porte le nom de Mestre de Camp Général : l'acquéreur de la charge achète en même temps le régiment.

  •  : Louis Clermont d'Amboise, marquis de Resnel, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le , †  ;
  •  : Balthazar de la Cardonnière, maréchal de camp le , lieutenant général le , †  ;
  •  : Joseph de Pons de Guimera, baron de Montclar, brigadier de cavalerie le , maréchal de camp le , lieutenant général le , †  ;
  •  : Conrad, marquis de Rosen, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le , maréchal de France le , †  ;
  •  : Léonor François, marquis de Montpeyroux ;
  •  : Charles François de La Baume Le Blanc, duc de La Vallière, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le , †  ;
  •  : Alexis Madeleine Rosalie, comte de Châtillon, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le , †  ;
  •  : Gaspard, marquis de Clermont-Tonnerre, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le , maréchal de France le , †  ;
  •  : Anne Louis Henry de Thiard, marquis de Bissy, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le , †  ;
  •  : Armand Louis de Béthune, brigadier le , déclaré maréchal de camp en par brevet expédié le , lieutenant général le , † 1788[4];
  •  : Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries, brigadier le , déclaré maréchal de camp en par brevet expédié le , lieutenant général le , †  ;
  •  : Charles Louis Hector (1743 † 1820), marquis d'Harcourt ;
  •  : Charles de La Croix de Castries ;
  •  : Louis Edmond, vicomte de Menou du Mée ;
  •  : Louis Charles Mollerat de Garsault ;
  •  : colonel Gabriel Désombs de Fajac ;
  •  : Nicolas Alban Davigneau ;
  •  : François Royer ;
  •  : Claude Tiercé ;
  •  : Pierre Noizet ;
  •  : Édouard Mortier  ;
  •  : Noirot .

Le régiment du duc de Coislin est plus ancien que celui de Bussy-Rabutin (levé en 1652) et il porte le nom de Mestre de Camp Général pendant 125 ans. Il serait donc, de l'avis du général Susane, le « véritable » Mestre de Camp Général de la cavalerie[3].

Batailles et casernements

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: bataille de Spire

Lors de la guerre de Succession de Pologne, le régiment part pour l’Italie où il participe au siège de Pizzighettone, à la prise de Gera d'Adda[5],[6] et du château de Milan. En 1734, il est à la bataille de Guastalla et à Parme ; en 1735, il est aux batailles de Reggiolo et de Reverse, puis revient en garnison à Belfort.

Lors de la guerre de Succession d’Autriche, il repart en Bohème en 1741, participe à la bataille de Sahay puis revient tenir garnison à Pontarlier. Combat à Wissembourg, au siège de Fribourg en 1744 puis passe en Flandre. Il est à la bataille de Fontenoy et à la prise de Tournai en 1745. Lors de la bataille de Raucoux et de la prise de Bruxelles avant d'être particulièrement remarqué à la bataille de Lauffeld. Il est encore aux sièges de Berg en Zoom et de Maastrich où de Bissy perd la vie.

Alors qu'il est en garnison à Sedan, il part pour la guerre de Sept Ans participe à la conquête du duché de Juliers et du duché de Berg à la bataille de Hastenbeck avec le maréchal d'Estrées. En 1757, première bataille de Minden, puis bataille de Krefeld et deuxième bataille de Minden en 1759 occupation du Hanovre.

En 1790, impliqué dans l’affaire de Nancy, il est cassé. Il est reconstitué en 1791 sous le nom de 24e régiment de cavalerie. En 1792, il est renommé 23e régiment de cavalerie.

Le 23e régiment de cavalerie fait les campagnes de 1792 et 1794 à l’armée des Ardennes, où il se fait remarquer à la bataille de Nerwinde le . De 1794 à 1796 à l’armée de Sambre-et-Meuse avant de passer à l’armée de Mayence en 1797. Il stationne sur le Rhin et sur le Danube, il revient à Saint-Germain et Paris avec la paix de Lunéville.

Licencié par décret du , son 1er escadron est versé dans le 5e régiment de cavalerie, le 2e dans le 6e régiment de cavalerie, et le 3e dans le 7e de cavalerie, devenus 5e, 6e et 7e régiments de cuirassiers en vertu d'un décret du même jour.

Notes et références

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Références

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  1. Le Mestre de Camp Général est, dans l’armée française de l’Ancien Régime, le régiment attaché à la charge de mestre de camp général. Comme il y a deux mestres de camp généraux, l'un de la cavalerie, l'autre des dragons, il y a deux régiments du même nom : chacun a le deuxième rang dans son arme, après le Colonel-Général (il existe un régiment Colonel-Général cavalerie et un régiment Colonel-Général dragons).
  2. Ordonnance du 1er décembre 1761, État militaire de France pour l’année 1762, p. 380.
  3. a b et c Général Susane, « Régiment du Mestre de camp général », sur ancestramil.fr, Histoire de la cavalerie française, Hetzel, 1874, t. II, p. 12-23, transcrit par Paul Chagnoux, juin 2008.
  4. de 1748 à 1788 les mestres de camp généraux laissèrent le commandement à des mestres de camp commandants
  5. Carte du Campement des Troupes du Roy à Piciguiton. La Tranchée ouverte la Nuit du 17 au 18 9bre 1733
  6. Mémoires de la guerre d'Italie, depuis l'année 1733, jusqu'en 1736, page 38

Bibliographie

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  • Cinquième abrégé de la carte générale du militaire de France, sur terre et sur mer - Depuis , jusqu’en , Pierre Lemau de La Jaisse, Paris 1739
  • État militaire de France pour l’année 1762, par MM. Montandre-Longchamps, chevalier de Montandre, et de Roussel, cinquième édition, chez Guyllin, Paris 1762
  • Chronique historique-militaire, Pinard, tomes 3, 4 et 5, Paris 1761, 1761 et 1762

Article connexe

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Lien externe

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