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Grand port maritime de Dunkerque

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Grand port maritime de Dunkerque
Terminal à conteneurs.
Présentation
Type
Construction
1700
Statut
Trafic

53 Mt (2019)[1]

44 Mt (2023)
Activités
minerai de fer, charbon, pétrole et conteneurs
Places
88e port mondial et 3e de France (2019)[2]
Flotte de pêche
18 bateaux
Équipement
terminaux minéralier, pétrolier, conteneurs et ferry
Géographie
Coordonnées
Pays
France
Région
Département
Commune (France)
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)

Le grand port maritime de Dunkerque (GPMD), issu de la transformation du port autonome de Dunkerque (PAD) situé à 90 minutes de navigation du pas de Calais est un établissement public. Doté des missions de service public administratif et des missions de service public industriel et commercial, il est géré comme un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) sous la Tutelle administrative de l'État, exercée par la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer[3] du ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.

Ce port a une vocation énergétique affirmée (centrale électrique, terminaux pétroliers et terminal méthanier gazoduc, proximité de la plus grande centrale nucléaire d'Europe de l'Ouest, industrie lourde très consommatrices d'énergie..).

Le port maintient aussi un trafic roulier vers la Grande-Bretagne avec la compagnie DFDS Seaways[4] (12 départs par jour) et fait l'objet d'un projet dit « CAP 2020 » de nouveau terminal à conteneurs, accessible aux plus grands navires.

Histoire et statut

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Le premier port de Dunkerque date du XIe siècle, il est alors destiné à la pêche au hareng. À partir de 1350, le port développe une activité commerciale grâce aux relations avec la Hollande et l'Angleterre.

Au XVIe siècle, le port se résume à son entrée, deux longues jetées de 350 m et un quai de 450 m de long. Les navires qu'ils abritent sont destinés alors à la course.

Le siècle des Lumières

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plan de la galiote de Dunkerque, XVIIIe siècle du Mémoires d'artillerie...[Quoi ?] par Pierre Surirey de Saint-Remy.

Au début du XVIIIe siècle, la ville et ses corsaires sont si redoutés que lors du traité d'Utrecht mettant fin à la guerre de Succession d'Espagne, Louis XIV est contraint d'approuver la destruction des fortifications et du port de Dunkerque. Le trafic commercial est alors quasiment réduit à néant.

Au cours du règne de Louis XV, il est entrepris des réparations des quais et des bassins. Au milieu du siècle, la paix permet à la ville de redévelopper son commerce, de nouvelles industries sont créées : verrerie, faïencerie, fabrique de toiles.

Mais les Anglais détruisirent le port lors de la guerre de Sept Ans quelques années plus tard. Louis XVI souhaita reconstruire le port. Vu le niveau des finances locales, le port passe sous la direction des Ponts et Chaussées.

Entre 1669 et 1792, Christian Pfister-Langanay a repéré l’existence de 57 navires négriers dunkerquois, entrainant la déportation d’un nombre d’esclaves estimé entre 6858 et 7074 personnes[5]. Les frères Cailliez font partie des principaux armateurs négriers de la ville, parmi lesquels on trouve aussi Jean-Etienne de Chosal, ou les capitaines Maginel et Teste[6].

Du fait de la Révolution française, et surtout du siège de 1793, l'activité du port est fortement réduite.

XIXe siècle

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Le Dock Hollandais, Dunkerque
Eugène Boudin, 1889
Fitzwilliam Museum, Cambridge

À la suite de la Paix d'Amiens, le trafic commercial avec le Royaume-Uni est de nouveau possible, l'activité redémarre rapidement dans le port. Cependant, il n'y aura pas de grands travaux dans le port au cours du Premier Empire car Napoléon préfère développer le port d'Anvers (qui est alors français). En 1822, la rénovation du port de Dunkerque, décidée par le ministre des Finances Joseph de Villèle, constitue le premier investissement public de la Caisse des dépôts et consignations.

En 1848, l'arrivée du chemin de fer à Dunkerque permet de doubler le trafic du port. Quelques années plus tard, la compagnie de remorquage est créée.

La fin du XIXe siècle voit la réalisation de nombreux travaux qui donnèrent l'agencement du Port-Est que l'on connait aujourd'hui. En 1880 a lieu l'inauguration du Bassin de Commerce. À l'initiative de Charles de Freycinet, les darses II, III et IV sont creusées. Il fait également construire quatre forme de radoub. Enfin en 1896, l'écluse Trystram est achevée. Elle permet le passage de bateau de 170 m de long pour 25 m de large.

XXe siècle

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Le port, avant 1914.
Autre vue du port, à la même époque.

Au début du XXe siècle, le port de Dunkerque est le 3e port de France. L'installation de diverses entreprises favorise l'activité : huilerie (trafic d'oléagineux), scierie, industrie du jute, les Ateliers et Chantiers de France, usine de Borax, usine Lesieur, métallurgie.

Le port de Dunkerque devient également une plateforme majeure de transport pour la région. Il voit transiter la laine d'Argentine pour l'industrie textile de Roubaix, le lin de Russie pour Armentières et Lille, et les minerais pour les industries métallurgiques du bassin houiller du Valenciennois.

Au cours de la Première Guerre mondiale, les forces de la Triple-Entente arrêtent les Allemands dans leur course à la mer au cours de la bataille de l'Yser. Le port de Dunkerque ne pouvant être pris, la ville est sévèrement bombardée. Les Anglais voulant détruire le port pour qu'il ne tombe pas entre les mains allemandes, les installations portuaires encore intactes doivent leur salut au général Foch qui a convaincu les Anglais de garder le port.

L'ancien port et la ville étaient autrefois réunis dans une enceinte fortifiée considérée par les militaires comme d'enjeu stratégique dans les années 1920, époque à laquelle elle a perdu son utilité en raison des progrès de l'artillerie et de l'aviation. Le port, trop à l'étroit pour se développer industriellement s'est étendu dans les dunes à l’Ouest de la ville, les fortifications ayant été détruites lors de la reconstruction et entre 1928 - 1931.

Durant l'entre-deux-guerres, on entreprend de nouveaux aménagements dans le port. On construit un nouvel avant-port. L'écluse Watier plus grande que Trystram est percée. Une gare maritime voit également le jour, elle permet à des ferrys d'assurer la liaison Dunkerque-Douvres. Enfin les autorités portuaires font l'acquisition d'un dock flottant et d'un silo à grain.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Dunkerque est bombardée par les forces allemandes. La ville est détruite à plus de 90 %. Le port n'est plus qu'une lagune envasée pleine d'épaves de navire. À la fin de la guerre, les travaux de reconstruction du port sont estimés à 1 200 000 000 francs, soit 1 830 000 euros.

En 1958, l'augmentation des besoins de matières sidérurgiques pousse l’État à construire une usine sidérurgique "les pieds dans l'eau". Le port rafle la mise, l'installation d'Usinor nécessite la construction d'un nouveau bassin maritime de 100 ha ainsi qu'une nouvelle écluse, l'écluse Watier pouvant accueillir des bateaux de 55 000 tonnes. Le développement du port provoque la naissance de villes-champignons telles que Grande-Synthe et Petite-Synthe.

De plus, le bassin maritime est relié au canal de Bourbourg via une dérivation de 11 km, cela permet de mettre au gabarit européen l'axe Dunkerque-Escaut.

Un timbre postal, d'une valeur de 95 centimes, a été émis en 1961 pour célébrer le tricentenaire du port.

Le décret no 65-935 du modifié créé au port de Dunkerque un établissement public, placé sous le régime de la loi du , qui reçoit la dénomination de port autonome de Dunkerque.

Le directeur de l'établissement public avait, lors de la création, autorité sur trois entités :

  • le port autonome de Dunkerque,
  • le service maritime du Nord,
  • le service annexe des voies navigables.

Le , le premier ministre Jacques Chaban-Delmas inaugure l'écluse Charles de Gaulle pouvant accueillir des navires de 100 000 tonnes. Trois ans plus tard, l’achèvement du Port-Ouest permet de recevoir des pétroliers de 300 000 tonnes.

XXIe siècle

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En 2008, son fonctionnement et son administration ont été revus, dans le cadre de la réforme des grands ports français voulue par le gouvernement français. Le port autonome est ainsi devenu un grand port maritime à la suite du décret no 2008-1038 du . La circonscription du grand port maritime est déterminée par un décret en Conseil d'État.

En vertu des nouveaux statuts, il est administré par un directoire de trois membres[7]. Son conseil de surveillance comprend notamment des représentants de l'État, du personnel, des collectivités territoriales (Nord-Pas-de-Calais, département du Nord, Dunkerque Grand Littoral, commune de Dunkerque) et de la Chambre de commerce et d'industrie Côte d'Opale. Un conseil de développement de trente membres assiste les organes statutaires.

Mercredi , les travaux du nouveau terminal transmanche ont été officiellement lancés par une cérémonie de pose de première pierre.

En 2009, le territoire se doté d'un outil d'aide à la décision : la Toile industrielle permet de visualiser le tissu industriel dunkerquois. Depuis 2018, de la Toile énergétique retrace les flux énergétiques ,permettant d’élaborer un plan d’actions pour contribuer à la transition énergétique territoriale.

De 2010 à 2021, le trafic conteneur a triplé dans ce port (750 000 EVP en 2022). Dans les années 20210, un nouveau terminal à conteneurs, est envisagé, accessible aux plus grands navires. Ce projet, dit « CAP 2020 », est soumis à débat public en 2017. Il vise 2 millions d’EVP en 2035 (soit un doublement de la part de marché de Dunkerque dans le range nord européen, en utilisant un hinterland étendu par le projet de Canal Seine Nord Europe et une hausse du flux ferroviaire. Le bassin de l’Atlantique sera étendu, des quais et terre-pleins seront construit ainsi qu'une dessertes routières et ferroviaires supplémentaire. Selon un Rapport d'orientation (2023) du COI, intitulé "Investir plus et mieux dans les mobilités pour réussir leurs transitions"[8].

Fonctions du grand port maritime

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Le grand port maritime est chargé de la gestion de l'ensemble des installations portuaires de sa circonscription, ainsi que du curage, traitement et stockage (ou clapage en mer si les seuils de pollution le permettent) des sédiments des avant-ports, chenaux, bassins, darses et autres plans d’eau du port.

Peu à peu, la pêche, le tourisme et les chantiers navals ont perdu de l'importance, au profit des ports de Calais et Boulogne, alors que Dunkerque se recentrait sur le fret et l'industrie lourde, devenant le troisième port de commerce de France en termes de tonnage global.

Le GPMD est responsable de[9]:

  • la réalisation, l'exploitation et l'entretien des accès maritimes ;
  • la police, la sécurité et la sûreté du port ;
  • la gestion du domaine ;
  • la gestion et la préservation des espaces dont il est propriétaire ou gestionnaire ;
  • la construction et l'entretien des infrastructures portuaires ;
  • la promotion de l'offre de dessertes ferroviaires et fluviales ;
  • l'aménagement et la gestion de l'aire industrielle ou logistique liée à l'activité portuaire ;
  • les actions en faveur de la promotion générale du port.

Les principales ressources du GPMD proviennent :

  • des droits de ports perçus sur les navires, les passagers et les marchandises ;
  • de l’utilisation par les entreprises des installations et équipements portuaires ;
  • des recettes domaniales (locations de terrain).
Le port de Dunkerque

Développement durable

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En lien avec l'Agenda 21 dunkerquois, le PAD s'est doté d'un plan dit « PADIA 21 » (Port autonome de Dunkerque-industrie-Agenda 21) pour la période 2006-2015, qui en partenariat avec la CCI et la Communauté urbaine de Dunkerque se donne pour objectifs d'améliorer le caractère soutenable de ses activités et impacts en particulier concernant la gestion des sédiments de dragage portuaire et leurs impacts différés potentiels ou avérés sur les milieux, dont les zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique et zones Natura 2000, qui en aval s’étendent de Dunkerque à la Belgique. Les boues polluées au-delà des seuils et normes d'écotoxicité par les métaux lourds, hydrocarbures aromatiques polycycliques, d’hydrocarbures, TBT et autres antifoolings, pesticides, etc. doivent être traitées différemment de celles qui sont susceptibles d'être valorisées.

Le PADIA s'est donné sept priorités :

  1. Identifier et cartographier les pollutions des sédiments (en aval, à la sortie des effluents), incluant les aspects physiques, physico-chimiques et biotoxiques ( à ), cartographie des sédiments (prévu pour 2006)
  2. Draguer (par aspiration) les sédiments en évitant la remise en suspension de toxiques, sans augmenter la turbidité de l'eau.
  3. Stocker de manière intermédiaire les vases, pour les déshydrater et mieux les traiter (prévu pour les années 2007 et suivantes)
  4. Valoriser les sédiments traités qui peuvent l'être (matériaux BTP, etc.)
  5. Identifier et cartographier les réseaux et sources d'effluents
  6. Identifier les sources de pollution diffuse et les fortes pollutions ainsi que leur origine
  7. Maîtriser et réduire les pollutions à la source (ex : limiter les envols de poussières et ruissellement de toxiques)

Une CLIS permanente vise à informer les acteurs intéressés de l'avancée des travaux et de la démarche.

Le projet "CAP2020"

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Le projet CAP 2020 vise à affirmer la place du Port Dunkerque dans l'activité maritime et industrialo-portuaire. Il prévoit la création d'un nouveau bassin, de 2000 mètres de quais et terre-pleins supplémentaires et 350 hectares de zones logistique permettant l'installation de 170 hectares d'entrepôts[10].

Débat public
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La Commission nationale du débat public a été saisie par le Grand Port Maritime de Dunkerque le , sur le projet appelé "CAP2020". Cette saisine a été considérée comme recevable par la CNDP et la décision a été prise d'organiser un débat public le [11]. Le président de la commission particulière, Jacques Archimbaud, a été nommé le . Le débat public se déroule du au . Le compte rendu est présenté par le président de la commission particulière du débat public en date du [12].

Enquête publique
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Par décision du le Grand port maritime de Dunkerque décide la poursuite du projet suivant les caractéristiques présentées lors du débat public, et prépare le dossier à soumettre à l'enquête publique[13].

Trafic portuaire

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Actuellement, Dunkerque est le[14] :

  • Premier port français d’importations de minerais et de charbon ;
  • Premier port français de trafic de fruits ;
  • Premier port français du trafic hors produits pétroliers ;
  • Deuxième port français pour les échanges avec la Grande-Bretagne.

En termes de volume de marchandises, au GPMD en 2009, ont transité[14] :

  • Pour les vracs liquides, 12,4 millions de tonnes ;
  • Pour les vracs solides, 17,5 millions de tonnes ;
  • Pour les marchandises divers, 15,1 millions de tonnes,

soit un total de 45 millions de tonnes de marchandises (pour un trafic de 6 540 navires), ce qui représente une diminution de 22 % par rapport à l’année 2008.

MAJ Janvier 2020

Le trafic annuel du port atteint 53 MT, en hausse de 3% par rapport à 2018 (51,6 MT). Sur les 5 dernières années, la progression de trafic atteint 22 % (43,50 MT en 2013). Dans le domaine des conteneurs, la hausse significative des volumes traités au port de Dunkerque s’inscrit également dans la dynamique observée ces dernières années (450 000 EVP, + 7 % / 2018 & + 54 % / 2013).(source port de Dunkerque)


Les marchandises diverses : elles sont quasi stables à 20,1 MT. Le trafic Transmanche (15 MT) est en repli sur fond de préparation du marché au Brexit : le nombre de camions et remorques est en baisse de 2% à 583 000 unités de fret tandis que celui des voitures de tourisme s’établit à 579 000 véhicules (- 16%). Les passagers sont en repli de 11 % à 2 341 000 voyageurs. Les conteneurs affichent une nouvelle année record à 450 000 EVP, en progression de 7 %. Le positionnement de Dunkerque en tant que hub de transbordement est notamment à l’origine de cette hausse. Les marchandises conventionnelles affichent une belle performance (1,2 MT, +9%).


Les vracs solides : ils sont en retrait de 9% à 23,5 MT. La mauvaise conjoncture que rencontre actuellement l’industrie sidérurgique européenne pèse sur les trafics de minerai et de charbon qui baissent respectivement de 10 % et 19 % à 13,3 MT et 5,3 MT. La filière charbon subit en outre l’effet plus structurel de la baisse de la demande en charbon vapeur. Portées par un bon début de saison

2019/2020, les céréales affichent une hausse sensible de 43 % à 2 MT. le trafic des « petits » vracs solides est quant à lui en retrait de 9 % (2,9 MT)


Les vracs liquides : ils sont en hausse très prononcée de 71 % à 9,4 MT, portés par une très forte activité GNL. Le nouveau terminal méthanier a accueilli en année pleine 72 escales pour un trafic total de 5,1 MT (+ 320%). Au total, les trafics de gaz (GNL + gaz industriels) affichent un gain de 232% à 5,6 MT. Les produits pétroliers baissent de 2% à 3,3 MT, tandis que les autres vracs liquides affichent une progression de 4 % à 0,5 MT.

Trafic du port[15]
Types de chargement Unités 2020 2019 2018 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 2010
Vrac liquide[16] Tonnes 7 165 000 6 866 000
Pétrole brut Tonnes 40 000
Produits raffinés Millions de Tonnes 3,33 3,40 3,37 3,44 3,34 3,51 4,73 7,98 5,36 6,20 4,20
Gaz liquéfiés Millions de Tonnes 3,84 5,57 1,70 1,25 0,49 0,29 0,19 0,16 0,21 0,22 0,10
Autres liquides Millions de Tonnes 0,41 0,38 0,40 0,36 0,44 0,41 0,73 0,95 1,30 1,66 1,30
Vrac solide[17] Tonnes 23 500 000 24 402 000
Céréales Tonnes 3 310 000 1 054 000
Charbon Tonnes 3 480 000 8 147 000
Minerai de fer Tonnes 8 780 000 12 131 000
Autres solides Tonnes 2 580 000 3 020 000
Marchandises diverses[18] Tonnes 630 000 16 360 000
Conteneurs Tonnes
et EVP
3 950 000 2 299 000
260 283
Rouliers[19] Tonnes 14 820 000 13 076 000
Autres cargaisons Tonnes 985 000
Total Tonnes 45 100 000 47 629 000
Passagers Personnes 1 077 326 2 498 828
Mouvements Fret (navires) 607 413 523 470
Tourisme (navires) 173 521 743 831

Traffic de gaz liquéfié au GPMD

Lignes commerciales

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Mi-2007, les lignes régulières (hors-Europe) joignaient 18 pays de la façade atlantique de l'Afrique et du Maghreb, 10 pays méditerranéens orientaux et de la mer Noire, 11 pays du Proche-Orient, de la Mer Rouge et du Golfe persique, 11 pays de la partie Sud et Est de l'Afrique et de l'océan Indien, 4 pays du sous-continent indien, les États-Unis, 12 pays de l’Extrême-Orient, 8 pays de l’Océanie, 8 pays d'Amérique centrale et des Antilles, 11 pays d'Amérique du Sud.

En 2007, il reste 18 bateaux de pêche artisanale à Dunkerque. L'économie de la pêche a été reportée vers Boulogne, premier port de pêche de France.

Infrastructures

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Terminal méthanier

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EDF est l'entreprise qui a été retenu pour la construction et l’exploitation du terminal méthanier sur le site du Clipon du Port Ouest. En phase projet, ce site a créé des tensions entre les autorités et les ornithologues car le Clipon est un espace naturel utilisé par de nombreux oiseaux lors de leurs migrations. Il s'agit du 14e site Seveso du port de Dunkerque.

Dunkerque LNG (filiale à 65 % du groupe EDF, 25 % de Fluxys et 10 % du groupe TOTAL), maître d'ouvrage pendant la construction est devenu le , propriétaire et exploitant du terminal méthanier de Loon-Plage.

Se rajoute un projet d'aménagement du « Port du Grand Large » de Dunkerque, suivi par le syndicat mixte Dunkerque Neptune.

Notes et références

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  1. « Port de Dunkerque : trafic en très légère hausse en 2016, année “plutôt positive” », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  2. Référence non définie
  3. « FICHE QUESTION », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  4. DFDS Seaways
  5. Christian Pfister-Langanay, La traite négrière des ports du nord, Revue du Nord, , p. 811-827
  6. Agathe Leyssens, « Dunkerque, port négrier au XVIIIe s. », Revue de l'Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie,‎ (lire en ligne [archive])
  7. Décret 2008-1038 du 9 octobre 2008, art. 5.
  8. COI, Investir plus et mieux dans les mobilités pour réussir leur transition, (lire en ligne) (186 pages) ; ce document est accompagné d'un Rapport annexe (compléments sur les programmes et revue des projets) et d'un Résumé pour décideurs (PDF : éditorial, messages clés, chiffres-clés, synthèse, carte et tableau de programmation)
  9. « Grand Port Maritime de Dunkerque : volet de la relance portuaire », sur Dunkerque port (consulté le ).
  10. Jeanne Blanquart, « Port de Dunkerque : avec le projet CAP 2020, l'espoir de 16 000 emplois créés », sur france3-regions.francetvinfo.fr, .
  11. « décision de débat public ».
  12. « Projet de création de nouveaux bassins portuaires "Cap 2020" DÉBAT PUBLIC TERMINÉ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur debatpublic.fr (consulté le ).
  13. Décision du 16 mars 2018 du grand port maritime de Dunkerque sur la poursuite du projet de nouveau bassin pour le conteneur « CAP 2020 » texte n° 34 JORF n°0115 du 20 mai 2018 NOR: TRAT1809751S
  14. a et b « données statistiques concernant le Grand port maritime de Dunkerque », sur Dunkerque port (consulté le ).
  15. [PDF] (en) European Sea Ports Organisation, « Traffic data of year 2012 », sur espo.be, p. 312.
  16. Le vrac liquide (liquid bulk en anglais) regroupe le pétrole brut, les produits pétroliers raffinés, les biocarburants, les huiles végétales, le gaz naturel liquéfié, etc.
  17. Le vrac solide (solid bulk en anglais) regroupe le minerai de fer, la ferraille, le charbon, les céréales, le fourrage, les oléagineux, la biomasse, les engrais, les gravats, le sable, les granulats, etc.
  18. Les Marchandises diverses (general cargo en anglais) regroupent les produits manufacturés (textile, électronique, agro-alimentaire, etc.) contenus dans des conteneurs, ceux contenus dans des poids lourds, les marchandises transportés à l'unité (véhicules, grumes, rouleaux d'acier ou de papier, etc.) et les formats non conventionnels (blocs de granite, tubes d'acier, grandes machines) y compris des colis lourds et encombrants (locomotives, bateaux, éoliennes, grues, etc.).
  19. Les rouliers (roll on / roll off en anglais, ou « RoRo ») sont chargés à l'horizontal par une rampe d'accès, et non à la verticale par une grue ou un portique : ils regroupent les transporteurs de véhicules (sortes de parkings flottants), les ferry et les petits navires collecteurs polyvalents (souvent RoRo et conteneurs).

Bibliographie

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  • Livre ancien scanné (en 2013) par le projet London : Forgotten Books ;
    livre de Henri Malo . pp. Nos Trois Ports du Nord ; (publiée en 1920)
  • Agathe Leyssens, « Dunkerque, port négrier au XVIIIe s. », Revue de l'Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie,‎ (lire en ligne [archive])

Articles connexes

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Liens externes

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