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= [[Charles Léon Ernest Le Clerc de Juigné]] =
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{{Infobox Politicien
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| nom = Ernest Le Clerc de Juigné
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| fonction1 = [[Conseiller général]] de [[département de la Sarthe|la Sarthe]]
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| nom naissance = Charles Léon Ernest Le Clerc de Juigné
| naissance = {{date|16|avril|1825|en France}}
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| liste = [[Liste des conseillers généraux de la Sarthe]]<br />[[Liste des députés de la Sarthe]]<br />[[Liste des députés à l'Assemblée nationale de 1871]]
| père = [[Jacques Marie Anatole Le Clerc de Juigné]]
}}
'''Charles Léon ''Ernest'' Le Clerc, marquis de Juigné''' ({{Paris Xe}}, {{date|16|avril|1825|en France}} – {{Paris VIIe}}, {{date|6|juin|1886|en France}}), est un [[militaire]] et [[homme politique]] [[France|français]] du {{XIXe siècle}}.

== Biographie ==
Ernest Le Clerc de Juigné était propriétaire dans [[département de la Sarthe|la Sarthe]], membre du [[conseil général de la Sarthe|conseil général de ce département]] depuis [[1865]], lorsqu' il fut élu<ref>Par {{formatnum:48990}} voix sur {{formatnum:84400}} votants et {{formatnum:135095}} inscrits</ref>, le {{date|8|février|1871}}, [[député de la Sarthe|représentant de la Sarthe]] à l'[[Assemblée nationale (1871)|Assemblée nationale]], le {{8e}} sur 9.

[[Légitimiste]] et [[catholique]], inscrit à la [[réunion Colbert]] et à celle [[Cercle des Réservoirs|des Réservoirs]], il vota :
* ''pour'' [[Armistice franco-allemand (1871)|la paix]],
* ''pour'' les [[prière]]s publiques,
* ''pour'' le [[24 mai]],
* ''pour'' la démission de Thiers,
* ''pour'' l'arrêté sur les enterrements civils,
* pour la [[wikt:prorogation|prorogation]] des pouvoirs du [[Patrice de Mac-Mahon|maréchal Mac-Mahon]],
* ''pour'' la loi des [[maire]]s,
* ''pour'' le ministère de Broglie,
* ''contre'' l'[[amendement]] [[Félix Barthe|Barthe]],
* ''contre'' le retour à Paris,
* contre la [[Dissolution parlementaire (France)#La crise du 16 mai 1877 : première et dernière utilisation de la dissolution|dissolution]],
* ''contre'' la [[proposition de loi|proposition]] du [[centre gauche]],
* ''contre'' l'[[amendement Wallon]],
* ''contre'' les [[lois constitutionnelles de 1875]].

Au [[Élections législatives françaises de 1876|renouvellement]] du {{date|20|février|1876}}, il échoua<ref>Avec {{formatnum:8460}} voix, contre {{formatnum:13121}} à l'élu républicain.</ref>dans l'[[arrondissement de La Flèche]] contre l'élu républicain, [[Auguste Léopold Frédéric Clément Galpin|M. Galpin]], et ne fut pas plus heureux le {{date|14|octobre|1877}}, aux [[Élections législatives françaises de 1877|élections]] qui suivirent la [[Dissolution parlementaire (France)|dissolution]] de [[Chambre des députés (Troisième République)|la Chambre]] par le [[Gouvernement Albert de Broglie (3)|cabinet du 16 mai]], n'ayant obtenu, malgré l'appui officiel, que {{formatnum:10985}} voix, contre {{formatnum:13380}} au député {{page h'|républicain}} sortant, M. Galpin.

== Ascendance et postérité ==
== Ascendance et postérité ==
Ernest Le Clerc était né du second mariage (1824) de [[Jacques Marie Anatole Leclerc de Juigné|Jacques-Marie-Anatole Leclerc]] (°&nbsp;1788 † 1845), marquis de Juigné, officier de cavalerie, et d'Armande Pauline Marie (Paris, {{date|27|juin|1788}} - [[château de Juigné]], [[Juigné-sur-Sarthe]], {{date|6|janvier|1833}}), fille d'André Joseph Marie Gaspard [[maison de Castellane|de Castellane]] (né en 1758), marquis de Majastres.
Ernest Le Clerc était né du second mariage (1824) de [[Jacques Marie Anatole Leclerc de Juigné|Jacques-Marie-Anatole Leclerc]] (°&nbsp;1788 † 1845), marquis de Juigné, officier de cavalerie, et d'Armande Pauline Marie (Paris, {{date|27|juin|1788}} - [[château de Juigné]], [[Juigné-sur-Sarthe]], {{date|6|janvier|1833}}), fille d'André Joseph Marie Gaspard [[maison de Castellane|de Castellane]] (né en 1758), marquis de Majastres.
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x Parijs 10-12-1901
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19. Marie Madeleine Schneider * Le Creusot 26-4-1879 + Juigné-sur-Sarthe 29-10-1967
19. Marie Madeleine Schneider * Le Creusot 26-4-1879 + Juigné-sur-Sarthe 29-10-1967



== Notes et références ==
{{Références}}

== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Élections législatives françaises de 1871]] ;
* [[Élections législatives françaises de 1876]] ;
* [[Élections législatives françaises de 1877]] ;

=== Liens externes ===
* {{Lien web
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* {{Lien web
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|titre=Charles Léon Ernest Le Clerc de Juigné
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* {{Lien web
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* {{Lien web
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* {{Lien web
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=== Bibliographie ===
{{légende plume}}
* {{DicoParlement|id=8965|article=Juigné (Charles-Léon-Ernest Le Clerc, marquis de}} {{plume}} ;

{{Portail|Sarthe|France au XIXe siècle|Politique française}}
{{DEFAULTSORT:Le Clerc de Juigné, Charles-Léon-Ernest}}
[[Catégorie:Famille Leclerc de Juigné|Ernest]]
[[Catégorie:naissance en 1825]]
[[Catégorie:naissance dans le 10e arrondissement de Paris]]
[[Catégorie:Marquis français du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Ancien conseiller général de la Sarthe]]
[[Catégorie:Ancien député de la Sarthe (troisième République)]]
[[Catégorie:Député à l'Assemblée nationale (1871)‎]]
[[Catégorie:décès en 1886]]

= [[Charles Étienne Gustave Leclerc de Juigné]] =
JUIGNÉ (Charles-Etienne-Gustave Leclerc, comte de), 1825-1900 : Propriétaire et homme politique. Né à Paris le 15 juin 1825, le comte de Juigné est élu député monarchiste et catholique de la Loire-Inférieure de 1876 à 1898, date à laquelle il ne se représente pas. Il est élu sénateur de la Loire-Inférieure en 1900 et décède en cours de mandat à Paris le 13 octobre 1900. Il était l’oncle du marquis Jacques de Juigné, lui aussi parlementaire.
http://loubet-allaire.ludovic.chez-alice.fr/J.html

http://books.google.fr/books/about/Soci%C3%A9t%C3%A9_du_canal_de_Buzay_Am%C3%A9lioratio.html?id=vJooQwAACAAJ&redir_esc=y

http://books.google.fr/books?id=XFA9QwAACAAJ&dq=inauthor:%22Gustave+Leclerc+de+Juign%C3%A9+(Cte,+Charles-%C3%89tienne-Gustave.)%22&hl=fr&sa=X&ei=fIkNT7WrGZLa8QO5qZGeBg&ved=0CDQQ6AEwAQ

http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Charles+L%C3%A9on+Ernest+Le+Clerc+de+Juign%C3%A9&t=PN

http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=4091

http://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/leclerc_de_juigne_charles1283r3.html



Madeleine Le Clerc de Juigné

(Madeleine Leclerc de Juigné)
(Madeleine Anne Marie Le Clerc de Juigné)
Née le 8 mai 1847 - Paris Xème ancien
Décédée le 14 janvier 1934
À l'âge de 86 ans
Inhumée en 1934 - Saint-Patrice (Indre et Loire)
Parents

Charles Le Clerc, marquis de Juigné 1825-1886
Charlotte de Percin de Montgaillard de La Valette 1825-1897
Mariages et enfants

Mariée le 3 avril 1866, Paris 7ème, avec Antoine, marquis de Castellane 1844-1917, dont

{{base Léonore|19800035/118/14943}}

* {{Base Léonore|19800035/118/14943}} : Madeleine Le Clerc de Juigné (8 mai 1847 - Paris Xème ancien
Décédée le 14 janvier 1934
À l'âge de 86 ans
Inhumée en 1934 - Saint-Patrice (Indre et Loire))

= [[Jacques Auguste Marie Le Clerc de Juigné]] =
http://books.google.fr/books?id=KiLk7HcpUuQC&pg=PA196&lpg=PA196&dq=Jacques+de+Juign%C3%A9+s%C3%A9nateur&source=bl&ots=1HlU6635dC&sig=1PI7K5wmDjsdqA1ozLOI9ecOTTQ&hl=fr&sa=X&ei=FZf4TumtOIbE8gPnoNzYDQ&ved=0CDsQ6AEwBA#v=onepage&q=Jacques%20de%20Juign%C3%A9%20s%C3%A9nateur&f=true

{{DicoParlement1889|id=4090|article=Juigné (Jacques-Auguste-Marie Leclerc, marquis de)}}

http://poche.st.nazaire.pagesperso-orange.fr/Rappel%20historique%20et%20politique%20sur%20le%20pays%20de%20Retz.html

http://books.google.fr/books?id=46CZRtG5VDoC&pg=PA311&lpg=PA311&dq=Jacques+de+Juign%C3%A9+s%C3%A9nateur&source=bl&ots=7XO4j1ytOQ&sig=chmCztVxa3B8E4kIFoZ3QM8TMlw&hl=fr&sa=X&ei=FZf4TumtOIbE8gPnoNzYDQ&ved=0CD4Q6AEwBQ#v=onepage&q=Jacques%20de%20Juign%C3%A9%20s%C3%A9nateur&f=true

http://books.google.fr/books?id=ayZ3BF3h6OcC&pg=PA244&lpg=PA244&dq=Jacques+de+Juign%C3%A9+s%C3%A9nateur&source=bl&ots=Hwo7FL_aHg&sig=JspdmVyM30bX9XvKsz3QPmBrtTI&hl=fr&sa=X&ei=FZf4TumtOIbE8gPnoNzYDQ&ved=0CEIQ6AEwBg#v=onepage&q=Jacques%20de%20Juign%C3%A9%20s%C3%A9nateur&f=true

http://www.genea-bdf.org/BasesDonnees/genealogies/schneider.htm

http://books.google.fr/books?id=ayZ3BF3h6OcC&pg=PA244&lpg=PA244&dq=Jacques+de+Juign%C3%A9+senat.fr&source=bl&ots=Hwo7FL-dKk&sig=r0oIxWE-Hv-gujxncGx-9fwq8E8&hl=fr&sa=X&ei=TJz4Tt7qF8qS8gPw1vCfAQ&ved=0CEYQ6AEwBQ#v=onepage&q=Jacques%20de%20Juign%C3%A9%20senat.fr&f=true

http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Jacques+Auguste+Marie+Le+Clerc+de+Juign%C3%A9&t=PN

= [[Famille Le Clerc de Juigné]] =
[[Famille Leclerc de Juigné]]

{{homonymes|Leclerc|Juigné}}
{{Infobox Famille noble
| nom=Le Clerc<br /><small>''Leclerc''</small>
| blason=Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg
| blasonnement=D'argent, à la croix de gueules, bordée-engrêlée de sable et cantonnée de quatre aigles du même, becquées et armées du second.
| devise={{Citation étrangère|langue=la|Ad alta}}
| familles=
| branches=de Juigné<br />de Lassigny
| période=
| origine={{Anjou}}<br />{{comté du Maine}}
| allégeance={{France monarchie}}<br />{{Armée des Princes}}<br />{{France (1815-1830)}}
| fiefs=[[Juigné-sur-Sarthe]]
| vassaux=
| château=
| fonc. civiles=
| fonc. militaires=
| fonc. ecclésia=1 [[Archevêque de Paris]]
| récomp. civiles=
| récomp. militaires=
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| réformation=
| honneurs=[[1770]] et [[1783]]
| autres=
}}

== Généralités ==
http://books.google.fr/books?id=iU8VAAAAQAAJ&pg=PA297&dq=Histoire+de+l'ordre+royal+et+Militaire+de+Saint-Louis+Juign%C3%A9&hl=fr&sa=X&ei=GIH5TojKJsXf8gO2yqTMAQ&ved=0CEEQ6AEwAw#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=_p9vZcBBn08C&pg=PA565&lpg=PA565&dq=Leclerc+de+Juign%C3%A9&source=bl&ots=ICAnFeIeol&sig=CcsTCqBYxPXUumqo38FrLcqh7R4&hl=fr&ei=HibGSfvAItTIjAfY04GGCw&sa=X&oi=book_result&resnum=6&ct=result#v=onepage&q=Leclerc%20de%20Juign%C3%A9&f=false

http://books.google.fr/books?id=GvZGAAAAcAAJ&pg=PA194&lpg=PA194&dq=Charles+Philibert+Gabriel+Le+CLERC+de+JUIGN%C3%89&source=bl&ots=c4STzOTQRX&sig=ecIuquC6f59yklDJmfIVv3mbPn4&hl=fr&sa=X&ei=qG74TuuaE4TIsgacg4zkDw&ved=0CCoQ6AEwAzgK#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=VfZLAAAAMAAJ&pg=PA542&dq=Juign%C3%A9+pr%C3%A9fet&hl=fr&sa=X&ei=PbLyTuD6FsHd8APut-muAQ&ved=0CDcQ6AEwATgy#v=onepage&q=Juign%C3%A9%20pr%C3%A9fet&f=false

http://p.fingonnet.free.fr/armoiries.php3

A partir de [[1750]], les Leclerc de Juigné sont de riches détenteurs de terres et de forêts et du [[Lac de Grand'Lieu]].<ref name="Touvois">{{Lien web
|url=http://www.infobretagne.com/touvois.htm
|titre=Touvois
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|série=[[Canton de Legé]]
|auteur=
|lien auteur=
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|site=www.infobretagne.com
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|en ligne le=
|consulté le=23 décembre 2011
}}</ref>

Seigneurie de

http://www.odile-halbert.com/Paroisse/images/LECLERC_jpg_view.htm



* {{ouvrage
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|prénom1=Hyacinthe-D.
|nom1=de Fourmont
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|titre=L'Ouest aux [[croisades]]
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|éditeur=impr. de la Vve Forest
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}} ;
* {{ouvrage
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|nom1=Aubert de La Chesnaye des Bois
|lien auteur1=François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois
|titre=Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique
|sous-titre=contenant l'origine et l'état actuel des premières Maisons de France... de l'Europe... les familles nobles du royaume...
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* {{ouvrage
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|titre=Nobiliaire universel de France
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* {{ouvrage
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|lien auteur1=Nicolas Viton de Saint-Allais
|titre=Nobiliaire universel de France
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* {{ouvrage
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|titre=Dictionnaire Géographique, Historique Et Politique Des Gaules Et De La France
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* {{ouvrage
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|consulté le=
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* {{ouvrage
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|prénom1=Julien Rémy
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[[Poillé-sur-Vègre]]

http://www.chateau-verdelles.com/Histoire.htm

* {{ouvrage
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|prénom1=François-Alexandre
|nom1=Aubert de La Chesnaye des Bois
|lien auteur1=François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois
|titre=Dictionnaire de la noblesse
|sous-titre=contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des [[familles nobles de France]]
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* {{ouvrage
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|titre=Histoire littéraire du Maine
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== Origines ==
== [[Généalogie]] ==
=== Branche de Juigné ===
==== Rameau aîné ====
==== Rameau cadet ====
{{Arbre début}}
* '''[[Léon Marguerite Le Clerc de Juigné|Léon Marguerite Le Clerc, comte de Juigné]]''' (1733-1810), [[maréchal-de-camp]], épousa, le {{date|5|mars|1769}} à [[Saint-Germain en Laye]], Adelaïde Elizabeth Olive (°&nbsp;vers 1750), fille de Jacques Étienne Antoine de Saint-Simon-Courtomer ( † 1768), vicomte de [[Courtomer (Orne)]]. Ils eurent cinq enfants qui formèrent la branche cadette de la [[famille Le Clerc de Juigné]] :
** '''''Jacques Gabriel Olivier''''' (°&nbsp;{{date|19|novembre|1769}} † {{date|20|avril|1823}}), capitaine au [[1er régiment de cuirassiers|{{1er}} Cuirassiers]] ({{date|12|juillet|1808}}, démissionnaire le {{date|23|octobre|1810}}), [[chef d'escadron]] à l'[[état-major]] de la [[Garde royale du roi de France|Garde royale]] ({{date|20|septembre|1815}}), vicomte de Juigné, [[légionnaire (Légion d'honneur)|légionnaire]]<ref>{{Base Léonore|LH/1531/28}}</ref> ({{date|13|août|1809}}), marié avec Étiennette Authède Sophie Févret de Saint-Mémin, dont :
*** {{Arbre/Branche finale}} ''Léon Victor '''Raoul''''' (°&nbsp;{{date|18|janvier|1796}} - [[Fribourg (Suisse)]] † {{date|5|mai|1866}} - [[Dijon]]), vicomte de Juigné, marié, le 11 avril 1825 à Dijon, avec Irène (1806-1888), fille de Simon Pierre Bernard Ranfer (1766-1841), baron de Bretenières, conseiller d'État, premier président de la cour royale, dont :
**** {{Arbre/Branche finale}} '''''Victoire Marie Mathilde''''' (°&nbsp;{{date|6|octobre|1828}} - [[Dijon]] † tuée le {{date|4|mai|1897}} - Paris, lors de l'incendie du [[Bazar de la Charité]]), vicomtesse de Damas, mariée, le 11 février 1850, avec Paul-Marie [[maison de Damas|de Damas]] (1826-1900), sans postérité ;
** [[Olivier Le Clerc de Juigné|''Charles Étienne '''Olivier''''']] (°&nbsp;{{date|30|juillet|1776}} - [[Versailles]] † {{date|6|janvier|1831}} - [[Château de Plain-Marais]], [[Beuzeville-la-Bastille]]), {{page h|chevalier de Malte}}, [[député de la Manche]], marié avec Andrée Louise Aimée (°&nbsp;1782), fille de Jean Léon de Thiboutot (°&nbsp;1734), comte de Montgommery, dont :
*** '''''Marie Elisabeth Rose Léontine''''' (°&nbsp;{{date|16|juin|1806}} - [[Château de Plain-Marais]] † [[1836]]), mariée avec Alfred Julien Philippe (°&nbsp;1805), marquis de Beauffort, dont postérité ;
*** {{Arbre/Branche finale}} '''''Antoinette Geneviève Caroline Claudine''''' (°&nbsp;{{date|16|août|1795}}), mariée le 22 septembre 1815 à Paris, avec Charles Auguste Marie de Beauffort, dont postérité ;
** '''''Pauline Henriette''''' (°&nbsp;{{date|15|octobre|1778}} † [[1861]]), mariée le 12 avril 1812 avec [[Edouard Victurnien Colbert]] (1754-1839), marquis de Maulévrier, [[maréchal de camp]], dont postérité ;
** [[Victor Le Clerc de Juigné|''Antoine Éléonor '''Victor''''']] (°&nbsp;{{date|17|août|1783}} † [[1871]] - [[Blois]]), comte Leclerc de Juigné, [[sous-préfet]] de l'[[arrondissement de Blois]] ({{date|2|août|1815}}), puis de [[arrondissement d'Autun|celui d'Autun]] ([[1817]]), [[préfet du Cantal]] (1818-1820), [[préfet du Cher]] (1820<ref>[[Ordonnance du roi]] du {{date|19|juillet|1820}}.
; Source : {{ouvrage
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|titre=L' ami de la religion et du roi
|sous-titre=journal ecclésiastique, politique et littéraire
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}}</ref>-1823), [[maître des requêtes]] (en service extraordinaire le {{date|9|janvier|1822}}), [[préfet de la Haute-Garonne]] (1823-1828), [[préfet du Doubs]] (1828-1829), [[préfet d'Indre-et-Loire]] (1829-1830), [[officier de la Légion d'honneur]]<ref>{{Base Léonore|LH/1386/73}}</ref>, titulaire de la [[Décoration du Lys]], marié en 1809 avec Nathalie Grimoard de Beauvoir du Roure de Beaumont (1786-1858), dont :
*** ''Antoine Léon '''Paul''''' (°&nbsp;{{date|4|avril|1812}} - Paris † {{date|30|décembre|1863}}), capitaine au [[2e régiment étranger d'infanterie|{{2e}} régiment de la {{1ère}} Légion étrangère]], [[chevalier de la Légion d'honneur]]<ref>{{Base Léonore|LH/1531/26}}</ref> ({{date|12|janvier|1856}}), marié avec Henriette ( † 1881), fille d'[[Alexandre Émeric de Durfort-Civrac]] (1770-1835), [[Famille de Durfort#Branche de Civrac|marquis de Civrac]], [[colonel]], [[député de Maine-et-Loire]] puis [[Pair de France (Chambre des pairs)|Pair de France]], [[chevalier de la Légion d'honneur]] et [[chevalier de Saint-Louis|de Saint-Louis]], sans postérité ;
*** '''''Marie''''' (°&nbsp;[[1815]] - [[Bourges]] † {{date|19|janvier|1835}}), mariée en [[1834]] avec [[Eugène Auguste de Caffarelli|Eugène-Auguste, {{2e}} comte de Caffarelli]] (1806-1878), dont postérité ;
*** {{Arbre/Branche finale}} '''''Alix''' Charlotte Camille Fanny'' (°&nbsp;[[1822]] - Bourges † {{date|30|octobre|1858}} - [[Vienne (Autriche)]]), mariée, en [[1846]] à Blois, avec [[François-Adolphe de Bourqueney|François-Adolphe, comte de Bourqueney]] (1799-1869), dont postérité ;
** {{Arbre/Branche finale}} '''''Elisabeth Olive Félicité''''' (°&nbsp;[[1784]] † {{date|30|juin|1854}}), [[dame pour accompagner]] la reine [[Marie-Amélie de Bourbon]] (1831), mariée, le 14 avril 1806, avec Auguste François Louis Scipion [[Famille du Roure|Grimoard de Beauvoir du Roure de Beaumont]] (1783-1858), [[lieutenant-colonel]], officier des [[gardes du corps du Roi|gardes du roi]], dont postérité.
{{Arbre fin}}

=== Branche de Lassigny ===
* {{plume}}{{ouvrage
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|prénom1=Nicolas
|nom1=Viton de Saint Allais
|lien auteur1=Nicolas Viton de Saint-Allais
|titre=Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume
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* {{Lien web
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|titre=Le Clerc de Juigné de Lassigny
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* {{Lien web
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* {{Lien web
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|titre=Le CLERC de LASSIGNY de JUIGNÉ
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|consulté le=17 janvier 2012
}} ;

=== Alliances notables ===

La famille Le Clerc s'est alliée aux :

* [[Famille de Castellane]] ;
* Famille de La Roche Fontenilles (marquis [[Château de Rambures|de Rambures]]) ;
* [[Maison de Damas]] ;
* [[Famille Colbert]] ;
* [[Famille de Durfort]] ;
* Famille {{page h|Caffarelli}} ;
* [[Famille de Percin de Montgaillard]]

{{boîte déroulante début|alignT=center|titre='''[[Armoiries d'alliance]]'''}}
{| class="wikitable" style="text-align:center; width:80%;"
! Monsieur
! [[Armoiries d'alliance]]<br />Nom&nbsp;de&nbsp;la&nbsp;famille&nbsp;alliée&nbsp;∞&nbsp;Date&nbsp;de&nbsp;l'union
! Madame
|-----

||René '''Le Clerc de Juigné''', baron de Champagne
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason fam fr Compaing.svg|80|Compaing|∞ {{date|29|août|1593}}}}
||Marie Compaing (née vers [[1560]])
|-

||Georges '''Le Clerc, baron de Juigné'''<br /><small>( † avant [[1669]])</small>
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason fam fr Nouhes de La Tabarière (des).svg|80|(des) Nouhes [[Château de Sainte-Hermine|de Sainte-Hermine]]|∞ {{date|9|décembre|1633}}}}
||Elizabeth des Nouhes (née en [[1615]]), dame de La Lande
|-

||Jacques '''Le Clerc, baron de Juigné'''
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason Haroué 54.svg|80|[[Ancienne noblesse de Machecoul#Seconde maison (capétienne) de Machecoul|(de) La Lande de Machecoul]]|∞&nbsp;}}
||Henriette de La Lande de Machecoul
|-

||Jacques '''Le Clerc, baron de Juigné'''
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason Jean de Montmorency (+1563).svg|80|[[Maison de Montmorency|(de) Montmorency]]-[[Bours (Pas-de-Calais)|Bours]]|∞ [[15 septembre]] [[1674]]}}
||Madeleine de Montmorency
|-

||Jacques '''Le Clerc, baron de Juigné'''
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason Bacqueville-en-Caux.svg|80|{{page h|Martel}}''' de [[Bacqueville-en-Caux|Bacqueville]]|∞ }}
||Catherine Charlotte Martel, dame de [[Tonnay-Boutonne]], comtesse de [[Marennes]]
|-

||Samuel-Jacques '''Le Clerc, baron de Juigné'''<br /><small>( † 1734)</small>
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason fam fr Le Cirier de Neufchelles.svg|80|Le Cirier de [[Neufchelles]]|∞ {{date|25|juin|1725}}}}
||Marie Gabrielle Le Cirier de Neufchelles (1706-1763)
|-

||[[Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné|Jacques Gabriel Louis '''Le Clerc, marquis de Juigné''']]<br /><small>(1727-1807)</small>
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason Crosne.svg|80|[[Thiroux]] de Chammeville|∞ {{date|17|mars|1760}}}}
||Claude-Charlotte Thiroux de Chammeville (1743-1827), dame de [[Brétigny-sur-Orge]]
|-

||[[Charles Philibert Gabriel Le Clerc de Juigné|Charles Philibert Gabriel '''Le Clerc, marquis de Juigné''']]<br /><small>(1762-1819)</small>
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason de la Maison de Guines.svg|80|[[Adrien Louis de Bonnières|(de) Bonnières]] [[duc de Guînes|de Guînes]]|∞ [[1782]]}}
||Marie Louise Charlotte de Bonnières de Souastre ( † [[1792]])
|-

||[[Charles Marie Le Clerc de Juigné|Charles Marie '''Le Clerc, marquis de Juigné''']]<br /><small>(1762-1826)</small>
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason fam fr Floquet (du).svg|80|(du) {{page h|Floquet}}|∞ {{date|13|février|1787}}}}
||Anne Eléonore Eulalie du Floquet de Réals (&nbsp;†&nbsp;[[1803]])
|-

||[[Olivier Le Clerc de Juigné|Étienne-Charles-Olivier '''Le Clerc, comte de Juigné''']]<br /><small>(1776-1831)</small>
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason fam fr Thiboutot.svg|80|(de) Thiboutot|∞ {{date|29|juillet|1805}}}}
||Andrée Louise Aimée de Thiboutot (°&nbsp;{{date|16|avril|1782}})
|-

||[[Jacques Marie Anatole Le Clerc de Juigné|Jacques Marie Anatole '''Le Clerc, marquis de Juigné''']]<br /><small>( 1788-1845)</small>
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason Brou-en-Chantereine.svg|80|(de) {{page h|Feydeau (homonymie)|Feydeau}} de [[Brou-sur-Chantereine|Brou]]|∞ {{date|25|février|1813}}}}
||Marie Anne Jeanne Caroline de Feydeau (&nbsp;†&nbsp;[[1822]])
|-

Fichier:Castelanne.svg

||[[Jacques Auguste Anne Léon Le Clerc de Juigné|Jacques Auguste Anne Léon '''Le Clerc, vicomte de Juigné''']]<br /><small>(1774-1850)</small>
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason Seigneurs de Noyelles (selon Gelre).svg|80|[[Étienne Narcisse de Durfort |(de) Durfort-Deyme]]|∞ {{date|10|juin|1816}}}}
||Antoinette Louise de Durfort (née en [[1779]])
|-

||Jean-Baptiste de [[Famille de Percin de Montgaillard|Percin de Montgaillard]], marquis de La Valette<br /><small>(1767-1846)</small>
||{{double image|center|Blason fam fr Percin de Montgaillard (de).svg|80|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|[[Famille de Percin de Montgaillard|(de) Percin de Montgaillard]]|∞ {{date|8|septembre|1822}}}}
||Anne-Eulalie-Agathe '''Le Clerc, vicomte de Juigné'''<br /><small>(°&nbsp;{{date|6|février|1801}})</small>
|-

||[[Christian Henri Anatole Le Clerc de Juigné|Christian ''Henri'' Anatole '''Le Clerc, marquis de Juigné''']]<br /><small>(1845-1893)</small>
||{{double image|center|Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|80|Blason fam fr de Talhouët de Bonamour.svg|80|[[Famille de Talhouët|(de) Talhouët]]|∞ {{date|18|mai|1867}}<ref name="MuséeDobrée">{{Lien web
|url=http://www.loire-atlantique.fr/jcms/cg_11089/culture-portail-blason?idBlason=866
|titre=Base de données du [[Musée Dobrée]]
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|éditeur=[[Conseil général de Loire-Atlantique]]
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|consulté le=9 janvier 2012
}}</ref>}}
||Marie de Talhouët-Roy (1849-1934)
|-
|}
{{boîte déroulante fin}}

== Titres ==
* Barons de Champagne (Champagne-Hommet), permuté en de [[Juigné-sur-Sarthe]]
* Seigneurs de La Lande ;
; Titres obtenus par [[Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné]] :
* {{1er}} Marquis de Juigné ({{date|17|mars|1762}}<ref name="Annuaire de la noblesse">{{ouvrage
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|prénom1=André-François-Joseph
|nom1=Borel d'Hauterive
|lien auteur1=André-François-Joseph Borel d'Hauterive
|prénom2=Albert
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|lien auteur2=Albert Révérend
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|lien auteur3=Georges de Morant
|prénom4=Howard Horace, comte d'
|nom4=Angerville
|lien auteur4=Howard Horace
|titre=Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe
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|lire en ligne=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36578b/f314.image.r=.langFR
|consulté le=
}}</ref>), baron de Champagne et de La Lande ;
* Petit-fils de Louise-Henriette de Crux :
** Il hérita de son aïeule des seigneurie et château de [[Montaigu (Vendée)]]<ref>{{pdf}}{{Lien web
|url=http://montaiguvendee.fr/cms/uploads/pdf/Chroniques%20paroissiales/Montaigu%20Chroniques%20paroissiales.pdf
|titre=[[Canton de Montaigu]]
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|consulté le=19 décembre 2011
}}</ref>. En {{date||mai|1800}}, à son arrivée à Montaigu, le [[sous-préfet]] [[Pierre-Paul Clemenceau]]<ref>Bisaïeul du {{Citation|''[[Georges Clemenceau|Tigre]]''}}</ref>, doit prendre pension chez l'habitant et le seul endroit où l'on peut établir la sous-préfecture est le château. Propriété du marquis de Juigné, émigré amnistié, il a été mis sous [[wikt:séquestre|séquestre]]<ref name="Sous-préfecture de Montaigu">{{pdf}}{{Lien web
|url=http://montaiguvendee.fr/cms/uploads/pdf/39%20communes/Montaigu%20sous-prefecture.pdf
|titre=La [[Sous-préfecture]] de [[Montaigu (Vendée)|Montaigu]]
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|auteur=Sylvie Yavchitz-Koehler
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|consulté le=19 décembre 2011
}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.terresdemontaigu.fr/terres.php?categorie_id=165
|titre=Décrouvrir - Terres de… - Terres d'Histoire - Patrimoine civil
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|éditeur=[[Communauté de communes Terres de Montaigu]]
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|consulté le=19 décembre 2011
}}</ref>{{,}}<ref>En [[1844]], [[Jacques Marie Anatole Leclerc de Juigné|Jacques Leclerc, marquis de Juigné]], vendit le château de Montaigu et ses dépendances à la municipalité
; Source : {{Lien web
|url=http://www.vendee1.eu/tourisme-visites/chateaux-en-vendee/101-le-chateau-de-montaigu-chateaux-en-vendee.html
|titre=Le château de Montaigu
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** Il hérita de Augustin de Rochechouart, comte de Vihiers, seigneur de Vieillevigne en 1742, décédé le 31 octobre 1755. Le marquis de Juigné fit hommage au roi le 9 août 1774, pour ses châtellenies de [[Vieillevigne (Loire-Atlantique)|Vieillevigne]], [[Saint-Étienne-de-Mer-Morte]], [[Touvois]] et [[lac de Grand-Lieu|Grandlieu]]. Il émigra quand vint la Révolution et sa terre de Vieillevigne fut vendue nationalement<ref>{{Lien web
|url=http://www.infobretagne.com/vieillevigne.htm
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}}</ref>.
* Seigneur de [[Brétigny-sur-Orge]] du chef de son épouse, le couple vendit la seigneurie en [[1788]] à [[Anne Louis Alexandre de Montmorency]], {{7e}} [[prince de Robech]], pour {{unité|1080000|[[livre (monnaie)|livres]]}}.
; Titres obtenus par [[Antoine-Éléonor-Léon Le Clerc de Juigné]] :
* {{Citation étrangère|langue=la|[[Ex officio]]}} :
** Évêque comte et [[Pairie_de_France_(Ancien_Régime)#Pairs_eccl.C3.A9siastiques|pair (ecclésiastique primitif)]] de Châlons ;
** Dernier {{lien|trad=Duke of Saint-Cloud|fr=Duc de Saint-Cloud}} et pair de France (comme [[archevêque de Paris]]) ;
* [[comte de l'Empire|Comte Le Clerc de Juigné et de l'Empire]] ([[lettres patentes]] du {{date|7|juin|1808}}, signées à [[Bayonne]], avec transmission à l'un de ses neveux<ref name="Révérend1E3">{{ouvrage
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}}</ref>) ;
; Pairs de France<ref name="heraldica">{{Lien web
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|titre=Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30)
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|série=Lay Peers
|auteur=François Velde
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|date=27 septembre 2005
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|consulté le=18 juin 2011
}}</ref> (membres de la [[Chambre des pairs]]) au {{XIXe siècle}} (1815-1830) :
* [[Ordonnance royale]] du {{date|17|août|1815}} ;
* [[Marquis]]-pair héréditaire le {{date|31|août|1817}} ([[Charles Philibert Gabriel Le Clerc de Juigné|Charles Philibert Gabriel Le Clerc]]) ;
* [[Baron (noblesse)|Baron]]-pair [[hérédité de la pairie|à titre héréditaire]] le {{date|23|décembre|1823}} avec institution de [[majorat]] par [[lettres patentes]] du {{date|16|juillet|1824}} ([[Charles Marie Le Clerc de Juigné|Charles Marie Le Clerc]]).

== [[Armoiries]] ==

{| border=1 cellspacing=5 width="100%"
|- valign=top align=center
| width="206" | '''Figure'''
| '''Armes de la [[famille Le Clerc de Juigné]]'''

|- valign=top
|align=center | [[Image:Blason fam fr Leclerc de Juigné.svg|100 px]]
| ''D'argent, à la croix de gueules, bordée d'une engrêlure de sable, et cantonnée de quatre aigles du même, becquées et armées de gueules.''<ref name="RIETSTAP">{{Ref-Rietstap-Armorial}}</ref>{{,}}<ref name="Courcelles-pairs"/>{{,}}<ref name="heraldica"/>
; [[Cimier]] : un coq essorant<ref name="Courcelles-pairs"/>.
; [[devise (phrase)|Devise]] : {{Citation étrangère|langue=la|Ad alla<ref name="Courcelles-pairs"/>.}} ({{en fr|Au plus haut}})
; [[Cri de guerre|Cri]] : BATTONS ET ABATTONS !<ref name="Courcelles-pairs">{{Courcelles-pairs
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|notice=<!--titre de la notice citée (facultatif)-->Le Clerc, marquis De Juigné, (Charles-Philibert-Gabriel)
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|lire en ligne=http://books.google.fr/books?id=4EoWAAAAYAAJ&pg=RA1-PA177&dq=Le+CLERC,+marquis+De+JUIGN%C3%89,+(Charles-Philibert-Gabriel),+n%C3%A9+l%C3%A9+5%C3%A9+'7%C2%BBo%C3%BBt+.8.5.+septembre+1762,+entra+au+service+comme+sous-Iicutenant+au+r%C3%A9giment&hl=fr&sa=X&ei=znPsTquKOO2Q4gSYkYXkCA&ved=0CDQQ6AEwAA#v=onepage&q&f=true
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Selon [[François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois]] et [[Nicolas Viton de Saint-Allais]], {{citation|''la croix vient du tems des [[Croisades]].''<ref>{{ouvrage
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|prénom1=François-Alexandre
|nom1=Aubert de La Chesnaye Des Bois
|lien auteur1= François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois
|titre=Dictionnaire De La Noblesse
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}}</ref>{{,}}<ref name="Nobiliaire">{{ouvrage
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|prénom1=Nicolas
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|lien auteur1=Nicolas Viton de Saint-Allais
|titre=Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume
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}}</ref>}}

|- valign=top
|align=center | {{Armoiries avec ornements communs
|Comte Archevêque de l'Empire
|blason=Blason à dessiner.svg
|coef =0.6
}}
|'''[[Armes de comte de l'Empire|Armes]] d'[[Antoine-Éléonor-Léon Le Clerc de Juigné|Antoine-Éléonor-Léon]], [[comte de l'Empire|comte Leclerc de Juigné et de l'Empire]]'''

''D'argent à la croix engrelée de gueules cantonnée de quatre coqs à ailes ouvertes de sable becqués et onglés de gueules ; quartier des comtes-archevêques brochant sur le tout.''<ref name="PLEADE"/>{{,}}<ref name="Révérend1E3"/>
* [[Livrée (uniforme)|Livrées]] : blanc, rouge & noir nuancé<ref name="PLEADE">{{Lien web
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|série=[[Titre de noblesse|Titre]] de [[comte]], accordé à Antoine, Eléonore, Léon Le Clerc de Juigné. [[Bayonne]] ({{date|7|juin|1808}}).
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|éditeur=Centre historique des [[Archives nationales (France)]]
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|consulté le=4 juin 2011
}}</ref>.
|}

== Membres illustres de la famille ==
=== Les ecclésiastiques ===
=== Les militaires ===
==== Anne Léon Antoine Le Clerc de Juigné ====
'''Anne-Léon-Antoine Le Clerc'''<ref>{{Courcelles-pairs
|1=<!--numéro du tome (facultatif)-->VI
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}}</ref> (°&nbsp;{{date|28|décembre|1767}} † {{date|2|février|1846}}), comte ''Léon'' de Juigné. Il entra au service, en qualité d'[[enseigne]] au régiment des [[Gardes-Françaises]], en [[1784]].

[[Émigrés|Émigré]] en [[1791]], il servi les Bourbons, en pays étranger, pendant onze ans.

Il fut créé, par [[Louis XVIII]], [[chevalier de Saint-Louis]] le {{date|8|juillet|1814}}, et nommé, le {{date|19|août|1815}}, [[colonel]] de la {{page h|légion}} (de [[garde nationale (France)|gardes nationales]]) [[département de la Seine|de la Seine]].

[[Chevalier de la Légion d'honneur]]<ref>{{base Léonore|LH/1531/25}}</ref> depuis de {{date|18|mai|1821}}, le comte Léon de Juigné était, l'année suivante, [[colonel]] du [[55e régiment d'infanterie de ligne|55{{e}} régiment de ligne]]. Il commanda, en [[1823]], le {{2e}} corps de [[réserve (militaire)|réserve]] à l'[[armée des Pyrénées (1823)|armée des Pyrénées]], sous les ordres du [[Louis de France (1775-1844)|duc d'Angoulême]].

=== Les politiques ===
=== Galerie de portraits ===
{{message galerie}}
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</gallery>
== Châteaux & hôtels ==
* Châteaux de [[Montaigu (Vendée)]]

Henriette de Crux, fille du précédent, porta par mariage le marquisat de Montaigu dans la familleLeclerc de Juigné, Les marquis de Juigné sont les derniers seigneurs de Montaigu
Le château de Montaigu et son enceinte furent vendu, par la famille de Juigné, à l'audience descriées du Tribunal de première instance du département de la Seine, à Paris

apprécier, vient en 1844, d'acheter ces ruines de M. Jacques-Marie-Anatole Leclerc, marquis de. Juigné, qui les tenait de ses ancêtres. 7 Il est remplacé par ...

http://montaiguvendee.fr/cms/uploads/pdf/Chroniques%20paroissiales/Montaigu%20Chroniques%20paroissiales.pdf ;
* [[Château de Plain-Marais]] ;
*
http://books.google.fr/books?id=d0stAAAAYAAJ&pg=PA31&dq=Plain-Marais+Juign%C3%A9&hl=fr&sa=X&ei=PoX5TpmBCJPH8gO80M3JBg&ved=0CEMQ6AEwBA#v=onepage&q=Plain-Marais%20Juign%C3%A9&f=true

* Châteaux de [[Brou-sur-Chantereine]] : Marie Anne Jeanne Caroline de Feydeau ( † 30 mars 1822), [[Jacques Auguste Anne Léon Le Clerc de Juigné|marquise de Juigné]], avait hérité du château de Brou ([[Charles-Henry de Feydeau|son père]] le lui légua, car il était insatisfait de la conduite de son fils aîné). Le château de Brou sera vendu en [[1844]], soit vingt ans après la mort de la marquise, par son fils Charles Marie Chrétien Le Clerc de Juigné ;

; En Provence :
* Château de [[Vidauban]] ;
* Château de Saint-Martin de [[Taradeau]] ;

* [[Hôtel Salé]] ({{Paris IIIe}}) ;

== Seigneuries & terres ==
* [[Beuzeville-la-Bastille]] ;
* [[Vieillevigne (Loire-Atlantique)]] ;
* [[Touvois]] ;
* [[Lac de Grand-Lieu]] ;
== Notes et références ==
{{Références}}

== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Liste historique des marquisats de France]] ;
* [[Familles subsistantes de la noblesse française]] ;
* [[Armorial de familles nobles et notables de France]] ;
* [[Armorial des familles du Maine]] ;
* [[Devises (héraldique)]] ;

=== Liens externes ===


=== Bibliographie ===

{{portail|généalogie|Royaume de France|Anjou|Maine}}
{{DEFAULTSORT:Le Clerc de Juigné, Famille}}
[[Catégorie:famille noble française]]

= [[Jean-Charles Musquinet de Beaupré]] =

http://books.google.fr/books?id=UH5TXjv6lYcC&pg=PA523&dq=MUSQUINET+de+BEAUPR%C3%89+Jean&hl=fr&ei=cUfgTrHwIMGnsAbz6sDeCA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7&ved=0CEkQ6AEwBjgK#v=onepage&q&f=true

Jean-Charles Musquinet de Beaupré

baron Musquinet de Beaupré et de l'Empire (1er, 28 janvier 1809)
Général de brigade
Né le 21 mai 1749 - Pontoise, ND
Décédé le 26 février 1813 - Berlin
À l'âge de 63 ans
Parents

Nicolas Marin Musquinet 1714-1798
Jeanne Marie Louise Le Vasseur ca 1720-1784
Notes

Commandeur de la Légion d'honneur, donataire en Westphalie (1808).

http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Jean-Charles+Musquinet+de+Beaupr%C3%A9&t=PN

http://www.souvenir-davout.com/spip.php?article171

Baron (28/01/1809) MUSQUINET de BEAUPRE Jean-Charles. Général de brigade.

Dates: 21/05/1749-26/02/1813 (meurt en Allemagne des suites de ses fatigues endurées pendant la retraite de Russie).

Côte S.H.A.T.: 8 Yd 1 122.

Photographie:

Arme: Cavalerie.

Grades:

- 14/09/92 capitaine.

- 12/06/00 chef d'escadron à titre provisoire.

- 26/10/00 chef d'escadron.

- 04/03/07 général de brigade.

Décorations Françaises:

- Légion d'honneur: Officier (06/08/11).

- Saint-Louis: Chevalier (20/08/14).

Postes:

- 04/03/07-12/10/08 affecté à l'état-major du 3 corps de la Grande Armée.

- 12/10/08-30/04/09 commandant d'une brigade de cavalerie légère de l'armée du Rhin.

- 21/04/09-30/04/09 commandant à Ingolstadt.

- 30/04/09-30/06/09 commandant du dépôt de cavalerie de Passau.

- 30/06/09-06/07/09 commandant d'une brigade de cavalerie légère de la Grande Armée.

- 10/08/10-14/06/11 commandant à Glogau.

- 21/11/11-1812 en congé.

- 1812-26/02/13 affecté au corps d'observation de l'Elbe puis 1 corps de la Grande Armée.

LH/1969/42

BB/29/966 page 314 . Titre de baron, accordé par décret du 19 mars 1808 , à Jean, Charles Musquinet de Beaupré. Paris ( 28 janvier 1809 ).
État civil du bénéficiaire
Né le 21 mai 1749 à Pontoise.

Armoiries
Ecartelé : le premier d'or à la tête de nègre de sable allumée d'argent ; le deuxième des barons tirés de l'armée ; le troisième d'azur au tube de canon d'or posé en pal, chargé de la lettre L de sable et accompagné de quatre étoiles d'argent deux à dextre deux à sénestre ; le quatrième d'or aux deux têtes de cheval de sable allumées du champ et posées en bande ; et pour livrées : les couleurs de l'écu.

http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-23b1-20090531-chan-pleade-2/pl/doc-tdm.xsp?id=BB_29_1er_EMPIRE_d0e19724&fmt=tab&base=fa

= [[Famille Leclerc (Pontoise)]] =
{{ébauche|généalogie|Révolution française|Premier Empire}}
{{famille|Leclerc}}
{{homonymes|Leclerc}}
{{Infobox Famille noble
| nom=Leclerc
| blason=
| blasonnement=
| devise=
| familles=Alliés aux [[famille Bonaparte|Bonaparte]], [[maison Friant|Friant]] et [[Davout]]
| branches=
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| origine=[[Île-de-France]]<br />{{France monarchie}}
| allégeance={{France (1792-1804)}}<br />{{Empire français}}
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| récomp. civiles=2 Membres de la [[Légion d'honneur]]
| récomp. militaires=1 [[Chevalier de Saint-Louis]]
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| honneurs=
| autres=
}}
La '''famille Leclerc''' est une famille originaire de [[Pontoise]] ([[province d'Ancien régime|province]] d'[[Île-de-France]]), [[anobli]]e [[noblesse d'Empire|sous l'Empire]], qui s'est notamment illustrée, sous le [[Consulat (histoire de France)|Consulat]] et le [[Premier Empire]], dans la carrière [[militaire|{{Citation|des armes}}]] et par de brillants mariages.

== [[Généalogie]] ==
'''Jean Paul Leclerc''' (°&nbsp;{{date|10|mars|1735}} - Pontoise, paroisse Notre-Dame † {{date|30|août|1790}} - Pontoise), [[conseiller du roi]] au [[grenier à sel]] de Pontoise, épousa, le {{date|19|novembre|1765}} en l'église Notre-Dame de Pontoise, Louise Musquinet (née en 1743), fille d'un ancien [[échevin]] et conseiller du roi en l'élection de Pontoise et sœur du [[Jean-Charles Musquinet de Beaupré|général Musquinet de Beaupré]].
{{Arbre début}}
* Ensemble, ils eurent :
** ''[[Jean-Louis Leclerc (député de Seine-et-Oise)|Jean Louis]]'' (1767-1822), [[député de Seine-et-Oise]] au [[Corps législatif (Consulat)]], [[préfet napoléonien]] ;
** ''Jean Nicolas Marin'' (né le {{date|14|novembre|1768}} à [[Paris]], mort en bas âge) ;
** [[Nicolas Marin Leclerc des Essarts|''Nicolas Marin'', comte Leclerc des Essarts]] (1770-1820), [[général d'Empire]], marié, le {{date|16|octobre|1809}} à {{Paris VIIIe}}, avec Alexandrine Suzanne Daumy ( † {{date|15|janvier|1862}}), veuve du général [[Jean Joseph Ange d'Hautpoul |Jean Joseph Ange, comte d'Hautpoul]] (1754-1807), sans postérité ;
** ''[[Charles Victoire Emmanuel Leclerc|Emmanuel]]'' (1772-1802), [[général de la Révolution française]], marié le 14 juin 1797 à [[Mombello]], avec [[Pauline Bonaparte]] (1780-1825), dont :
*** {{Arbre/Branche finale}} ''Louis Napoléon Dermid'' (°&nbsp;{{date||avril|1798}} - [[Milan]] (alias à Paris) † {{date|14 |août|1804}} - [[Frascati]], Italie) ;
** ''Louise Françoise Charlotte'' (°&nbsp;{{date|27|janvier|1776}} - Pontoise † {{date|6|mars|1853}} - château de Gaillonnet, [[Seraincourt (Val-d'Oise)|Seraincourt]]), mariée, le 22 décembre 1804, avec [[Louis Friant|Louis, comte Friant]] (1758-1829), dont :
*** {{Arbre/Branche finale}} Louise Friant (°&nbsp;[[1815]] - Paris † {{date|9|avril|1869}} - [[Clermont (Oise)]]) ;
** {{Arbre/Branche finale}} ''Louise '''Aimée''' Julie'' (°&nbsp;{{date|19|juin|1782}} - Pontoise † {{date|17|décembre|1868}} - [[rue Saint-Dominique]], {{Paris VIIe}}), [[dame pour accompagner]] {{Citation|[[Madame Mère]]}} (1804-1810), mariée, le 12 novembre 1801, avec [[Louis-Nicolas Davout]] (1770-1823), [[maréchal d'Empire|maréchal]]-[[duc d'Auerstaedt]], dont elle eut au moins 10 enfants, dont 4 morts en bas âge :
*** {{Arbre/Branche finale}} Les [[Famille Davout|Davout]] [[duc d'Auerstaedt|d'Auerstaedt]].
{{Arbre fin}}

== Titres ==
; De Jean-Louis Leclerc :
* [[Baron de l'Empire|Baron Leclerc et de l'Empire]]<ref name="Révérend1E3">{{ouvrage
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}}</ref> ([[lettres patentes]] du {{date|27|novembre|1808}}<ref name="Révérend1E3"/>) ;
* [[wikt:donataire|Donataire]] (revenus : {{formatnum:4000}} fr.) en [[Hanovre]] par [[décret en France|décret]] du {{date|3|décembre|1809}})<ref name="Révérend1E3"/> ;
* [[comte de l'Empire|Comte Leclerc et de l'Empire]] (titre accordé par [[décret en France|décret]] du {{date|15|août|1809}} et [[lettres patentes]] du {{date|31|décembre|1809}}, signées à [[Paris]]) ;
; De Nicolas Marin Leclerc :
* [[wikt:donataire|Donataire]] (revenus : {{formatnum:14000}} fr.) en [[Westphalie]] par [[décret en France|décret]] du {{date|17|mars|1808}})<ref name="Révérend1E3"/> ;
* [[Baron de l'Empire|Baron Leclerc et de l'Empire]] (titre accordé par [[décret en France|décret]] du {{date|19|mars|1808}} et [[lettres patentes]] du {{date|27|novembre|1808}}, signées au [[Camp impérial d'Aranda de Duero]]) ;
* [[comte de l'Empire|Comte ''Leclerc Desessarts'' et de l'Empire]] (titre accordé par [[décret en France|décret]] du {{date|15|août|1809}} et [[lettres patentes]] du {{date|9|décembre|1809}}, signées à [[Paris]]) ;
== [[Armoiries]] ==

{| border=1 cellspacing=5 width="100%"
|- valign=top align=center
| width="206" | '''Figure'''
| '''Armoiries de la famille Leclerc'''

|- valign=top
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|Comte de l'Empire OLH
|blason=Blason à dessiner.svg
|coef =0.6
}}
|'''[[Armes de comte de l'Empire|Armes de Jean-Louis, comte Leclerc et de l'Empire]]'''

''Écartelé au premier de comtes pris pami les préfets, au deuxième d'azur à la pensée d'or, surmontée d'un soleil levant, cantonné à dextre en chef du même, au troisième d'argent à la tête de maure de sable tortillée et colletée d'or ; au quatrième d'azur à trois têtes de cheval d'argent.''<ref name="PLEADE"/>{{,}}<ref name="Révérend1E3"/>
* [[Livrée (uniforme)|Livrées]] : les couleurs de l'écu<ref name="PLEADE">{{Lien web
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|titre=Registres de [[lettres patentes]] de collation de titres et d'armoiries et armorial.
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|Baron de l'Empire OLH
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|coef =0.6
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|'''[[Armes de baron de l'Empire|Armes de Nicolas Marin, baron Leclerc et de l'Empire]]'''

''Écartelé, le premier d'azur à la pensée d'or en pointe aussi d'or et au soleil naissant en chef à dextre ; le deuxième des barons militaires ; le troisième d'argent à la tête de maure de sable, tortillée et colletée d'or ; le quatrième d'azur au trois têtes de cheval d'argent posées deux et une.''<ref name="PLEADE"/>{{,}}<ref name="Révérend1E3"/>
* [[Livrée (uniforme)|Livrées]] : les couleurs de l'écu<ref name="PLEADE">{{Lien web
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|'''[[Armes de comte de l'Empire|Armes de Nicolas Marin, comte ''Leclerc Desessarts'' et de l'Empire]]'''

''Écartelé au premier des comtes tirés de l'armée, au deuxième d'azur à la pensée d'or surmontée d'un soleil levant d'or. Cantonné à dextre en chef : au troisième d'argent à la tête de maure de sable tortillée et colletée d'or ; au quatrième d'azur à trois têtes de cheval d'argent deux et une.''<ref name="PLEADE"/>{{,}}<ref name="Révérend1E3"/>
* [[Livrée (uniforme)|Livrées]] : les couleurs de l'écu<ref name="PLEADE"/>.
|}

== Membres {{Citation|illustres}} de la famille ==
=== Les militaires ===
* [[Nicolas Marin Leclerc des Essarts|Nicolas Marin, comte Leclerc des Essarts]] (1770-1820), [[général d'Empire]] ;
* [[Charles Victoire Emmanuel Leclerc]] (1772-1802), [[général de la Révolution française]]
=== Les politiques ===
* [[Jean-Louis Leclerc (député de Seine-et-Oise)|Jean Louis Leclerc]] (1767-1822), [[député de Seine-et-Oise]] au [[Corps législatif (Consulat)]], [[préfet napoléonien]], [[maire]] de [[Montiers]] ([[département de l'Oise|Oise]])
=== Galerie de portraits ===
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== Châteaux, terres, etc… ==
* Château de [[Montiers]]

== Notes et références ==
{{Références}}

== Annexes ==
=== Articles connexes ===
* [[Noblesse d'Empire]]

=== Liens externes ===
* {{Lien web
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=== Bibliographie ===
* {{ouvrage
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|prénom1= Vicomte Albert
|nom1=Révérend (1844-1911)
|lien auteur1=Albert Révérend
|titre=Armorial du Premier Empire
|sous-titre=titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier
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|consulté le=16 nov. 2009
}} ;

----
{{Portail|généalogie|Val-d'Oise|Révolution française|Premier Empire}}
{{DEFAULTSORT:Leclerc}}
[[Catégorie:Famille noble française]]
[[Catégorie:Noblesse d'Empire]]
[[Catégorie:Pontoise]]

= [[Jacques Lecapitaine]] =

Lecapitaine (jacques, baron), né le 4 novembre 1765 à Penly (Manche), servit d'abord comme soldai dans le régiment de Neuslrie (10' d infanterie) du 31 mai 1784 au 14 octobre 1790, cl entra le 28 décembre au bataillon de chasseurs corses (4e de l'arme), qu'il quitta le 6 février 1791 pour passer dans l'infanterie de la garde constitutionnelle soldée du roi. Licencié avec le corps le 1er août 1792, il fut élu sous-lieutenant au 4e bataillon de Paris le 3 septembre, y devint lieulenaul le 13 du même mois, et partit pour l'armée de la Moselle, où il obtint le grade de capitaine le 1er février 1793. A Laybach, près de Sarrelibrc, le 22 octobre, étant coupé de sa division avec un détachement de 300 hommes, il combattit pendant trois jqurs contre un ennemi supérieur eu nombre

qui le tenait cerué et parvint à rejoindre le gros de l'armée, où il reçut les félicitations du général Hoche. Incorporé dans la 59e demi-brigade en floréal an H, puis dans la 102e en vcniose an iv, il continua de faire la guerre aux armées de Sambre-etMeuse, d'Allemagne et du Danube jusqu'à la fin de l'an VII, fui détaché comme adjoint aux adjudansgénéraux, à la division Championne!, du 1" brumaire au 24 thermidor an y, cl rentra à la 102e, où il obtint le grade de chef de bataillon en Helvétie le 1er floréal an vin. Passé en Italie avec le général Brune, il fit de nombreux prisonniers au combat de Mozenbano, le 30 frimaire an IX, et décida le succès de la journée. Le 30 nivose, il culbuta l'ennemi dans les gorges de Roveredo, et par une manœuvre à la fois sage el hardie, il le contraignit à quitter la position d'Alla. Brévelé d'un sabre d'honneur par arrêté des consuls du 26 fructidor an X, et compris comme officier de la Légion-d'Honneur dans la promotion du 25 prairial an xil, élant à Alexandrie, il fil la campagne de l'an Xiv en Italie, et fut autorisé, le 11 juillet 1806, à passer au service du roi de Naples Joseph Napoléon. En 1808, il suivit ce prince en Espagne, devint son aide-de-camp avec le grade de maréchal-de-camp en 1810, et quilla Madrid pour rentrer en France en février 1812. Le 17 février 1814, Napoléon l'appela au quartier-général de la grande armée et lui confia le commandement d'une brigade d'infanterie à la 8e division de jeune garde, avec laquelle il combattit à Airis-sur-Aube, à Sézanne et à Craone, prit le 14 mars le commandement d'une autre brigade à la lrc division déjeune garde, fut nommé baron de l'Empire à la prise de Reims le 17, et se trouva le 26 au combat de Saint-Dizier, le dernier de celte campagne. Chevalier de Saint-Louis le 29 juillet, il entra quelque tempsaprèscomme inspecteur à l'état-major de la garde nationale de Paris, et quitta cet emploi après le 20 mars 1815. Nommé le 31 commandant de la lre brigade de la 13e division d'infanterie au 4e corps de l'armée du Nord, il fut tué d'un coup de feu en attaquant le centre de l'armée prussienne à Ligny, le 16 juin de la même année.
http://books.google.fr/books?id=1dtkAAAAMAAJ&pg=PA578&dq=Lebrun+Louis+9e+dragons&hl=fr#v=onepage&q&f=true

http://napoleon-monuments.eu/Napoleon1er/Lecapitaine.htm
http://www.ligny1815.org/histoire/lecapitaine.htm

Baron (17/03/1814) LECAPITAINE Jacques. Général de brigade.

Dates: 03/11/1765-16/06/1815 (tué en Belgique).

Côte S.H.A.T.: 8 Yd 1 803.

Photographie:

Arme: Infanterie.

Grades:

- 03/09/92 sous-lieutenant.

- 13/09/92 lieutenant.

- 01/02/93 capitaine.

- 20/04/00 chef de bataillon.

- 01/08/06 colonel (Italie).

- 06/08 colonel (Espagne).

- 1810 maréchal de camp (Espagne).

- 23/01/14 colonel.

- 07/02/14 général de brigade.

- 09/09/14 confirmé maréchal de camp avec effet rétroactif au 17/02/14.

Décorations Françaises:

- Légion d'honneur: Commandant (14/06/04).

- Saint-Louis: Chevalier.

Postes:

- 11/07/06 passe au service d'Italie puis 06/08 d'Espagne.

- 1809-1814 aide de camp du roi Joseph.

- 23/01/14 réadmis en service de la France.

- 14/03/14-04/14 commandant de la 1 brigade de la 1 division de la Jeune Garde Impériale.

- 20/03/15-31/03/15 en disponibilité.

- 31/03/15-16/06/15 commandant de la 1 brigade de la 13 division d'infanterie du 4 corps de l'armée du Nord.

= [[François-Joseph Lecat]] =
LH/2788/119
LH/1526/15

LECAT (françois-joseph), naquit le 18 novembre 1764 à Gand. Volontaire dans la garde nationale parisienne ( bataillon des Carmes ) en 1789, et nommé caporal en 1790, il prit part aux événemens de cette époque et entra le 22 janvier 1792 comme sous-lieuienant au 103e régiment d'infanterie de nouvelle formation. I) partit pour l'armée de la Moselle en 1792, passa adjoint aux adjudans-génératix le 11 juillet 1793, servit en celle qualité auprès du général de brigade Jacopin depuis le 8 frimaire jusqu'au 21 nivose an II, se distingua dans toutes les affaires, notamment à Freichweiller, près Nidcrbron où, sous les yeux du général en chef Hoche, il fit des prodiges de valeur, et les 5 et 6 nivose à l'évacuation forcée des lignes de la Lauler et de Weissembourg, et à la levée du blocus de I Jndau par l'ennemi. Nommé adjudant-général chef de bataillon le 29 thermidor an il, il combattit à l'armée de Rhin-et-Moselle, mais n'ayant pas été compris dans l'organisation ï des états - majors du 25 prairial an m, il reçut ordre de rejoindre le corps auquel il appartenait avant sa nomination d'adjudant-général. Ce corps n'existant plus, Lecat réclama, et, sur la demande du général Hoche, il fut réintégré par arrêté du Directoire du 12 floréal an IV dans le grade de capitaine d'infanterie, et mis à la disposition du général Hoche, qui l'employa provisoirement le 26 brumaire an v dans le grade d'adjudant-général à l'armée de l'Ouest, puis à la première expédition d'Irlande même année, enfin à l'armée de Sambreel-Meuse. Après la mort de son protecteur, il servit aux armées d'Allemagne et du Rhin jusqu'à la suppression de cette dernière en l'an xi, fut attaché à la deuxième expédition d'Irlande rassemblée à Brest, et resta un moment sans destination, celte expédition n'ayant pas eu lieu. Confirmé adjudant-général chef de brigade le 25 nivose an vu, il fit les campagnes des ans vu, vm et ix aux armées d'Italie, des Alpes et d'Italie, continua ses services en Italie pendant les ans x et xi, et en dernier lieu (xil et xm) comme adjudant-commandant chef de l'étal-major de la 3e division à Brescia, et fut compris comme officier de la Légion-d'Honneur dans la promotion du 25 prairial an XII. Attaché au corps d'Italie qui opéra d'une manière si brillante pendant la campagne de l'an xiv, il servit sans interruption dans ce royaume jusqu'en 1814 , période pendant laquelle il suivit l'année en Allemagne en 1809, combattit encore en 1813, et fut nommé, lors du blocus de Venise en 1814, général de brigade provisoire par le général-gouverneur Seras. De retour à Paris et mis en demi-solde d'adjiidant-commandant, Lecat obtint la croix de Saint-Louis le 20 août de la même année, puis le 3 janvier 1815 le grade honorifique de maréchal-de-camp, avec solde de retraite de colonel. Confirmé général de brigade par l'Empereur le 15 juin de la même année, il n'exerça que temporairement ces fonctions, et, malgré les plus justes réclamations, il ne put obtenir le maximum de la retraite de colonel ; mais à la révolution de 1830 il lit valoir avec plus de fruit ses anciennes prétentions; il fut donc tilulairement élevé au grade de maréchal-de-camp par ordonnance du 19 novembre 1831, pour prendre rang de ce jour. Il est mort le 30 janvier 1842.

http://books.google.fr/books?id=1dtkAAAAMAAJ&pg=PA578&dq=Lebrun+Louis+9e+dragons&hl=fr#v=onepage&q&f=true

LH/2788/119

Baron LECAT François-Joseph. Maréchal de camp.

Dates: 18/11/1764 (en Belgique)-30/01/1842.

Côte S.H.A.T.: 8 Yd 1 918.

Photographie:

Arme: Infanterie.

Grades:

- 22/01/92 sous-lieutenant.

- 16/08/94 adjduant général chef de bataillon.

- 01/05/96 capitaine.

- 16/11/96 adjudant général chef de brigade à titre provisoire.

- 14/01/99 adjudant général chef de brigade.

- 10/02/14 général de brigade à titre provisoire.

- 03/01/15 maréchal de camp (honoraire).

- 30/06/15 maréchal de camp.

- 18/10/15 redevient colonel.

- 19/11/31 maréchal de camp.

Décorations Françaises:

- Légion d'honneur: Légionnaire (24/09/03), Officier (14/06/04).

- Saint-Louis: Chevalier (20/08/14).

Postes:

- 01/10/13-06/14 affecté à l'armée d'Italie.

- 07/14 en non-activité comme adjudant commandant.

- 03/01/15 admis en retraite.

- 07/03/15 naturalisé français.

- 21/06/15-01/09/15 chef d'état-major de la défense de Paris.

- 01/09/15 en demi-solde.

- 01/01/32 réadmis en retraite.

= [[Louis Nicolas Marin Leclerc des Essarts]] =
LECLERC Des ESSARTS (mcoljls-marih, covite), naquit le 25 avril 1770 à Ponloise (Seineel-Oise). Volontaire en 1792, puis aide-de-camp du général Saboureux au camp de Meaux, il fut nommé capitaine sur le champ de bataille, au siège de Toulon, le 27 nivose an II, passa le 26 germinal suivant adjoint à l'adjudant-général Leclerc (armée de la Moselle), et combattit en cette qualité à Flcurus le 8 messidor de la même année. Destitué le 8 fructidor an iv, il obtint la confirmation de son grade de capitaine au 6e régiment de hussards le 12 fructidor an vil, fut nommé adjoint à l'clat-major général de l'armée du Blun le 4 nivose an vm, et se distingua à Mœrskirch et à Biberach les 15 et 19 floréal de la même année. Aidede-camp du général Leclerc le 12 frimaire an IX, il mérita par sa conduite à l'armée de Saint-Domingue d'être élevé, le 18 pluviôse an X, au grade de chef de bataillon, grade qu'il avait refusé trois années auparavant à l'armée du Bhin, et dans lequel il fut confirmé le 29 prairial. Promu adjudant-commandant le 9 fructidor an XI, il reçut un ordre de service pour le camp de Bruges le 12 du même mois, et compris comme officier de la Légiond'Honneur dans la promotion du 25 prairial an XII, il servit au 3e corps de la grande armée pendant les deux campagnes de l'an xiv, et celles de 1806 et 1807 en Autriche, en Prusse et en Pologne, combattit à Austerlitz et à Eylau, où il eut trois chevaux tués sous lui, fut élevé au grade de général de brigade le 29 septembre 1808, et fut employé le 12 octobre suivant à l'armée du Rhin (3e corps de l'armée d'Allemagne en 1809), dernière campagne pendant laquelle il se fil remarquer, notamment à Wagram, où il reçut une blessure grave dans les reins et eut un cheval tué sous lui. Resté à l'armée d'Allemagne par ordre de service du 13 juillet 1810, puis, attaché le 1er novembre 1811 au corps d'observation de l'Elbe (1er corps de la grande armée), et en 1812 en Russie, Leclerc dans la retraite eut, à Mojaïsk, où il commandait l'arrièrcgarde, 3 chevaux tués sous lui, et fut frappé au talon par un boulet. Présent a l'ouverture de la campagne de 1813 en Saxe, étant au 13e corps, il prit part au siège de Hambourg en 1814, y commanda les postes avancés tout le temps que dura le siège, sans jamais rentrer dans la ville, revint en France à la paix, obtint la croix de Saint-Louis le 26 octobre, et fut mis en non-aclivité le 1er septembre 1814. Nommé le 26 mars 1815 membre de la commission chargée du placement des officiers en demi-solde, et promu lieutenant-général le 15 mai,

11 commanda la lrc division de gardes nationales à Sainte-Ménéhould, et remis en non-activité le 1" août suivant, puis compris comme disponible dans le cadre d'orgjuisat'on de l'élat-major général le 30 décembre 1818, le général Leclerc mourut à Paris le 18 mai 1820. E-h.


http://books.google.fr/books?id=1dtkAAAAMAAJ&pg=PA578&dq=Lebrun+Louis+9e+dragons&hl=fr#v=onepage&q&f=true

Nicolas Marin Leclerc des Essarts
comte Leclerc des Essarts et de l'Empire (15 août 1809)


Lieutenant général (15 mai 1815)
Né le 25 mai 1770 - Pontoise (Seine-et-Ouse)
Décédé le 18 mai 1820 - Paris (75)
À l'âge de 49 ans
Parents
Jean Paul Leclerc 1735-1790
Louise Musquinet 1743
Mariages et enfants
Marié le 16 octobre 1809, Paris (75), VIIIe, avec Alexandrine Suzanne Daumy +1862 (sans postérité)
Notes
Capitaine (1794) ; chef de bataillon (1802) ; général de brigade à l'Armée du Rhin (1808).

http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Nicolas+Marin+Leclerc+des+Essarts+&t=PN

http://www.souvenir-davout.com/spip.php?article80

http://lesapn.forumactif.fr/t7985-leclerc-des-essarts-louis-nicolas-marin

http://napoleon-monuments.eu/ACMN/Leclerc.htm







Comte (09/12/1809) LECLERC des ESSARTS Louis-Nicolas-Marin. Lieutenant général.

Dates: 25/04/1770-18/05/1820.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 857.

Photographie:

Relation: frère du général de division Victor Leclerc.

Arme: Infanterie.

Grades:

- 16/01/94 capitaine à titre provisoire.

- 30/08/99 capitaine.

- 07/02/02 chef de bataillon à titre provisoire.

- 18/06/02 chef de bataillon.

- 27/08/03 adjudant-commandant.

- 29/09/08 général de brigade.

- 15/05/15 lieutenant général.

- 01/08/15 redevient maréchal de camp.

Décorations Françaises:

- Légion d'honneur: Légionnaire (05/02/04), Officier (14/06/04), Commandant (21/09/09).

- Saint-Louis: Chevalier (26/10/14).

Postes:

- 30/08/05-30/11/08 chef d'état-major de la 2 division du 3 corps de la Grande Armée.

- 12/03/09-20/05/09 affecté à l'armée du Rhin.

- 20/05/09-01/06/09 commandant de la 2 brigade de la 3 division du 3 corps de l'armée d'Allemagne.

- 01/06/09-01/04/11 commandant de la 1 brigade de la 3 division du 3 corps de l'armée d'Allemagne.

- 01/04/11-18/06/11 commandant de la 3 brigade de la division Gudin de l'armée d'Allemagne.

- 18/06/11-01/11/11 commandant de la 1 brigade de la division Gudin de l'armée d'Allemagne.

- 01/11/11-25/06/12 affecté au corps d'observation de l'Elbe.

- 25/06/12-16/07/13 affecté au 1 corps de la Grande Armée.

- 16/07/13-06/14 commandant de la 2 brigade de la 3 division du 13 corps de la Grande Armée.

- 01/09/14 en non-activité.

- 15/04/15-14/05/15 commandant à Marseille.

- 14/05/15-01/08/15 commandant de la 1 division de réserve de grenadiers de la Garde nationale.

- 01/08/15 en non-activité.

- 30/12/18-18/05/20 en disponibilité.

= [[Jean-Baptiste-Jacques-Alexandre Le Boursier]] =

LEBOURSIER (alexandre-jeah-baptisteJacqies), né le 11 avril 1777 à Mortain (Manche). Soldat le 5 août 1792 au 5' bataillon de volontaires de la Manche (109e demi-brigade), il obtint le grade de sergent le 15 du même mois, et servit jusqu'à la fin de l'an v aux armées du Nord, de l'Ouest, de la Moselle et du Rhin. Sergent-major en Helvétie le 11 prairial an VII, il reçut deux blessures à la jambe et au poignet droits à la prise du fort de Mayenlhal le 18 thermidor, et fut nommé sous-lieutenant à l'armée du Rhin le 22 floréal an vin. Admis en celte qualité aux chasseurs à pied de la garde consulaire, il y obtint le grade de lieutenant en second le 5 nivosc an xn, et reçut la décoration de membre de la Légion-d'Honneur, au camp de Boulogne, le 25 prairial suivant. Employé en Autriche, en Prusse et en Pologne, il devint lieutenant en 1er, après Eylau, le 16 février 1807, servit en Espagne en 1808, et entra comme capitaine, le 5 avril 1809, au 4e régiment de voltigeurs, avec lequel il fit la campagne de Wagram. Chevalier de l'Empire Ie25 mars 1810, il prit part à l'expédition de Russie en 1812, fut nommé chef de bataillon au 10e régiment de voltigeurs le 8 avril 1813, chevalier de l'ordre de la Réunion le 28 novembre, et se trouva à tous les combats livrés par la jeune garde en Saxe et en France jusqu'à la paix de 1814. Major.à la suite du 41e régiment, à la réorganisation du 1er octobre, il reçut la croix de Saint-Louis le 3 mars 1815, rentra dans ses foyers au licenciement de l'armée le 16 septembre, et obtint la pension de retraite le 30 juin 1818. Il est mort à Morlain le 15 décembre 1821.

http://books.google.fr/books?id=1dtkAAAAMAAJ&pg=PA578&dq=Lebrun+Louis+9e+dragons&hl=fr#v=onepage&q&f=true

= [[Jacques-François Le Boys des Guays]] =

Jacques, François LE BOYS DES GUAYS
(1740 - 1822)



Informations générales
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
Biographie

Informations générales
M. Jacques, François LE BOYS DES GUAYS
Né le 07/12/1740 à MONTARGIS (LOIRET - FRANCE)
Décédé le 18/03/1822 à BLÉNEAU (YONNE - FRANCE)
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
18/03/1789 - 30/09/1791 : Montargis (Bailliage)
BIOGRAPHIE
Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)

député en 1789, né à Montargis (Loiret) le 7 décembre 1740, mort à Bléneau (Yonne) le 18 mars 1832, était lieutenant particulier au bailliage de Montargis, quand il fut élu, le 18 mars 1789, député du tiers du bailliage de Montargis aux Etats-Généraux, par 44 voix (72 votants). Il protesta contre la formule de serment de l'évêque de Clermont, parla sur l'avancement des militaires députés, et sur un placard demandant l'abolition de la royauté, et répondit à la dénonciation de Goupil contre les Jacobins. Commissaire près le tribunal criminel d'Auxerre en l'an VIII, puis procureur général prés la cour criminelle de l'Yonne, il fut créé chevalier de l'empire le 18 juin 1809.
http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=13276

http://www.banqueimages.crcv.fr/search.aspx?showtype=single&first=184&token=&type=search&searchform=&advanced=&sortField=&searchfield1=AuthorOrCreator&query1=%5BDejabin%5D&searchfield2=&query2=&searchfield3=&query3=


http://books.google.fr/books?id=chQ-z_5EYIkC&pg=PA157&lpg=PA157&dq=Jacques-Fran%C3%A7ois+Le+Boys+des+Guays&source=bl&ots=laRMqjIwDx&sig=LiPwfVYdmTWU1S6im0o9p8GriZk&hl=fr#v=onepage&q&f=true

BB/29/970 page 432
. Titre de chevalier, accordé à Jacques, François Le Boys de Guays, à la suite du décret du 17 messidor an XII le nommant membre de la Légion d'honneur. Schoenbrunn ( 18 juin 1809).
État civil du bénéficiaire Né le 7 décembre 1740 à Montargis ( Loiret).
Armoiries De sable, à l'agneau pascal d'argent tenant une croisette d'argent au pennon du même chargée d'une croix surmontée de trois étoiles en fasce de sable ; bordures de gueules au tiers de l'écu au signe des chevaliers posé au second point en chef. Livrées : les couleurs de l'écu.


http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-23b1-20090531-chan-pleade-2/pl/doc-tdm.xsp?id=BB_29_1er_EMPIRE_d0e150226&fmt=tab&base=fa

Sceau en bronze de Jacques-François Le Boys des Guais, rond et ciselé des armes de Chevalier de l'Empire : de sable à l'agneau pascal d'argent, tenant une croisette aussi d'argent, au pennon du même chargé d'une croix surmontée de trois étoiles, le tout de sable ; à la bordure de gueules chargée du signe des chevaliers légionnaires. Bonnet des chevaliers de l'Empire et croix de chevalier de la Légion d'honneur du troisième type présentant son revers. Manche en bois tourné verni.
Diamètre du plateau du sceau : 28 mm - Hauteur avec le manche : 102 mm.
France, vers 1809.

Note - Jacques-François Le Boys des Guais (alias de Guays. Montargis 1740 - Blenay 1832), Lieutenant au Baillage et au siège présidial de Montargis, député aux États-Généraux, Procureur général à la cour de l'Yonne, fut anobli par Lettres patentes du 18 juin 1809.

http://www.piasa.fr/FR/vente_numismatique_et_philatelie/v9907_piasa/l1349296_sceau_en_bronze_de_jacques_francois_le_boys_des_guais.html

LEBOIS-DES-GUAYS (h.), légionnaire du 25 prairial an xu.élaitlicutenant particulier auprésidial de Monlargis, lorsqu'il fut nommé par le bailliage de cette ville député aux États-Généraux. Le2 janvier 1791, il s'éleva contre la formule du serment de l'évéque de Clermont, et quelque temps après il prit la parole pour accuser les jacobins de tendre au renversement de la monarchie. La session de l'Assemblée constituante terminée, il rentra dans sa famille et ne reparut aux affaires qu'es l'an VIII, en qualité de commissaire près le tribunal criminel d'Auxerre ; plus tard, procureur-général près la cour criminelle de l'Yonne, il ne fut pas compris dans la réorganisation des tribunaux de 1811.

http://books.google.fr/books?id=1dtkAAAAMAAJ&pg=PA578&dq=Lebrun+Louis+9e+dragons&hl=fr#v=onepage&q&f=true

= [[Armand Lebrun de La Houssaye]] =
LA HOUSSAYE Caumvtm, LE BHI N .

baron, puis eomfe De), né le 20 octobre 1768 à Paris (Seine), entra comme sous-lieutenant ilans le 82" régiment d'infanterie le 15 septembre 1791, passa en la même qualité au 5e régiment de dragons le 10 mars 1792, et fui nommé capitaine à la légion de la Moselle et aide-dc-camp du général en chef Bcurnonville le 6 novemlire suivant. Il fit avec distinction les campagnes de 1792 a l'an iv aux armées du Nord et de la Moselle, fut nommé chtï d'escadron le 27 février 1793, et cessa ses fonctions d'aide-de-camp le 15 mars suivant pour passer avec son grade dans le 3e régiment de hussards. Il se fit remarquer aux combats de Garlsberg et de Kaiscrlaulern en l'an II. IvC 2 nivose de celle minée, à Krechevillcr, il commandait le régiment et entra le premier à sa léle dans une redoute ennemie. A celle même affaire, il fit metlre bas les armes à 1,500 grenadiers hongrois, prit 28 pièces de canon cl fut blessé d'un coup de biscaïen au pied droit. Le l*r germinal an II, il fut élevé au grade de chef de brigade dans le même corps. Passé en l'an V à l'armée de Sambre-et-Mcusc, il servit en l'an vi à celle d'Angle-' terre, fit partie en l'an VII de l'expédition contre les révoltés de la Belgique et de l'armée d'obser* vatiou du Bbin, et prit part aux campagnes des ans VIII et IX avec les années du Bhiu et du Danube. Le 13 vendémiaire an VIII, à Hoescht, prés de Francfort, il fut blessé d'un coup de feu qui lui travers:i le talon. De l'an x à l'an xi, il fut employé dans k< 1TM division militaire , et le 12 vendémiaire an xil nommé commandant et inspecteur des cotes de la Manche et du Calvados. Créé membre de la Légion-d'Honneur le 19 frimaire suivant, il fut promu, le 11 pluviôse, au grade de général de brigade, en conservant ses fonctions, cl reçut la décoration de commandant de l'Ordre le 25 prairial de la même année. Désigné, le 9 floréal au xili, pour présider une commission chargé d'un projet de règlement pour la cavalerie légère, il fut employé le 25 messidor à la division de cavalerie de réserve, devenue lre division de grosse cavalerie de la grande armée. Il en commanda la 2* brigade pendant les guerres de l'an xiv à 1807, en Autriche en Prusse et en Pologne, prit part à toutes les affaires qui eurent lieu à cette époque, et obtint le grade de général de division par décret du 14 mai 1807. L'Empereur lui confia, le 1er juin suivant, le commandement de la 4e division de dragons, avec laquelle il continua la campagne jusqu'au traité de Tilsitt.

Gréé baron de l'Empire en 1808, il reçut plus tard le litre de comte. Au mois d'octobre 1808, il taisait partie de l'armée d'Espagne avec sa division de dragons; il contribua à la prise de Madrid, le 4 décembre suivant, et s'empara de vive force de l'Escurial le lendemain 5 du même mois. Passé au 2e corps de 1.11 mer d'Lspaguu lu 1 tKU9, il servil avec distinction sous les ordres du maréchal duc de D:ilnialic. Le 5 de ce mois, à Ferreira, |>ar une charge habilement conduite et vigoureusement exécutée, il empêcha l'arrière-garde ennemie, qui se retirait, de l'aire sauter le |Htul jeté sur la petite rivière qui coule en avant du village Le 21 avril 1810, h l'affaire de la Rocca, il chargea j la lêlc des 17* et 27* régimens tic dragons, el fil perdre à l'ennemi 800 hommes tues el 600 prisonniers. Vers cette époque, plusieurs liandes d'insurgés s étant réunies dans la province de Cuença, sous les ordres d'uu chef appelé don Juan Martin, le général La Houssayc marcha sur elles avec une colonne d'environ 1,500 hommes tant infanterie (m- cavalerie. Son avant-garde surprit à Villa del Arnaud la bande dite de UuUières, et la détruisit presque eu entier. Cuillères et son lieutenant Ximenès furent failprisonniersy Le même jour, à quatre heures de l'api es midi, la cavalerie française rencontra en avant de Cucnça les avant-|x>sles de la masse des bandes réunies cl les culbuta. I,es gueitlhis, au nombre de 3,000 hommes d'infanterie et de 400 chevaux, occupaient une hauteur garnie de relrancliemens. Le général La Houssayc lit porter son artillerie sur un mamelon, à gauche, d'où elle battait d'écharpe la position ennemie, pendant que l'inlànlcrie l'attaquait de boni à la baïonnette et que la cavalerie se dirigeait sur la roule de Pricjo pour couper toute retraite aux Espagnols. Le cliamp de bataille fut bientôt jonché de cadavres ennemis; un bataillon entier mit bas les armes. I.c reste ayant voulu traverser le Xucar fui acculé .1 celle rivière par la cavalerie. Plus de 500 hommes s'y noyèrent; l'obscurité seule de la nuit permit à quelques-uns de s'échapper. 600 prisonniers, donl 20 officiers, ainsi que tous les l>agagos, les > et les munitions, tombèrent au pouvoir La Houssaye. La 4e division de d rasons étant passée à l'année dite du centre, il joignit à son commandement le litre de gouverneur de la de Tolède, au mois d'aoùl de la même Le 21 octobre suivant, il battit el dispersa i) Taraneon cl à Vêler 1,200 guérilleros qui, ayant voulu attaquer l'escorte d'un convoi destiné |>our l'orija, avaient élé mis en déroule par le général Hugo au Val de Sas, ciuq jours auparavant. Ils penlirent dans ces deux remontres près de 400 hommes tués, cl le général La Houssaye leur lit en outre une centaine de prisonniers. Gouverneur de la province de Cuença.en avril 1811, il y maintint l'ordre el la Iranquillité. l a junte de Valence ayant ordonné au général Zav as de se mettre à In lèle de tous les parlis réunis de la province de Cuença, ce général lit le 3 juillet un mouvement sur Jadraquc. Le général Hugo, informé de ce mouvement, se mit en mesure de le chasser de ses positions et de le rejeter sur la rive gauche du Tage, pendant que le général l-a Houssave avant pour couper la retraite aux Ks Zav as ne les aliènent pas; il évacua ses positions avec la totalité de son corps, fort d'environ 7,000 hommes. Le général Hugo le poursuivit dans la

janvier i direction du Tage, Parti le 10 juillet de Guada

laxara, le général Lu Houssaye s'avança de son coté à marches forcées sur le pont d'Aufton, dans l'iulentiun de fermer le passage aux Espagnols, mais ceux-ci qui avaient déjà passé le Tage, étaient en position à Val de Olivar. Le général La Houssayc passa le fleuve le 11, et au débouché du pont sou avantgarde tomba sur la cavalerie commandée par el Monco, el la poursuivit jusqu'à Saccdon. Ixs Français el le gros des troupes de Zayas se rencontrèrent entre Aleoher cl Val de Olivar. 3 bataillons cl 2 escadrons espagnols qui occupaient une position avantageuse opposèrent d'abord une vive el longue résistance, mais \\ cavalerie française parvint à les enfoncer. Tout ce qui ne fui pas sabré sur la place fui pris; 600 morts, 1,000 prisonniers, un drapeau, tous les bagages, un parc considérable de bestiaux, 209 chevaux cl l'ambulance, tombés en notre pouvoir, furent les résultais de celte brillante affaire. Zayas, avec les débris de son corps, se relira en desordre sur Valence el fui vivement poursuivi par le général La Houssaye, qui lui lit encore éprouver quelques pertes. Appelé ai: commandement de la 6e division du 3e corps de cavalerie de la réserve le 9 janvier 1812, il commanda momentanément le 3e corps pendant l'expédition de Russie. Le 7 septembre, à la Moskovva, il fut grièvement blessé. Le 10 décembre suivant, l'année française évacuait VVilna, abandonnant dans celle ville plus de 10,000 isolés, malades ou blessés, donl un grand nombre d'ofliciers de tous grades, parmi lesquels se trouvait le général La Houssaye. Tous furent faits prisonniers à l'entrée des Russes dans Wilna. Rentré en France après la paix de 1814, La Houssaye fut nomme chevalier de Saint-Louis le 19 juillet de celte même année et mis en non-activité le 1er septembre suivant. Commandant la 2e division de cavalerie du 1" corps le 6 avril 1815, cl disponible le 5 juin suivant, il fui de nouveau mis en non-activité après le second retour de Louis KTHI. Il figura comme disponible dans le cadre d'organisation de I état-major général de l'armée, le 30 décembre 1818, et le gouverncme.nl royal lui confia le commandement de la 14'' division militaire (^Cacn) le 13 janvier 1819. Depuis le 30 mars 1820 jusqu'au 23 juillet 1823, il demeura sans fonctions, et à celle dernière époque il fui nommé inspecteur-général de gendarmerie. Disponible de nouveau le lrr jauvier 1824, il fui membre de la commission d'examen des armes à percussion depuis le lrr janvier jusqu'au 1er avril 1828. Compris dans le cadre d'activité de létal - major général le 7 février 1831, le général \a Houssaye fut admis dans le autre de réserve le 25 mai 1832, mais il fui replacé dans le cadre d'activité comme disponible le 3 janvier 1833, cl enfin admis à la retraite à compter du 1er noveubre suivant. Son nom est inscrit sur le coté Nord de l'arc-deiriomphe de l'Étoile. B-c.


http://books.google.fr/books?id=KdpkAAAAMAAJ&pg=PA328&dq=Lebrun+de+La+Houssaye&hl=fr#v=onepage&q&f=true


== LE CAMUS (Jean-Denis-François), ==
évêque d'Aix-la-Chapelle, baron de l'Empire par lettres patentes du 16 décembre 1810. Règlement d'armoiries :

D'azur semé d'étoiles d'argent sans nombre ; franc-quartier des barons évêques ; et pour livrées : les couleurs de l'écu.

Informations plus précises sur http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/
BB/29/974 page 225. Titre de baron accordé à Jean, Denis, François Lecamus. Paris (16 décembre 1810).
B/29/1061 page 148. M. le baron Le Camus, évêque d'Aix la Chapelle.

http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-23b1-20090531-chan-pleade-2/pl/doc-tdm.xsp?id=BB_29_1er_EMPIRE_d0e219736&fmt=tab&base=fa&qid=sdx_q2&n=1

== LECAT-BAZANCOURT (Jean-Baptiste-Joseph-Antoine), ==
LH/150/23
général de brigade, baron de l'Empire par lettres patentes du 10 février 1809. Règlement d'armoiries :

Coupé : le premier parti d'azur à trois besants d'or deux et un et de gueules au signe des barons tirés de l'armée, le deuxième d'or au sphinx de sable soutenu de gueules, brochant sur un palmier de sinople, accosté à dextre et à sénestre d'un croissant de gueules surmonté d'une étoile de même. Livrées : les couleurs de l'écu. Le verd en bordure seulement.

Informations plus précises sur http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/
BB/29/966 page 329. Titre de baron, accordé par décret du 19 mars 1808 , à Jean, Baptiste, Joseph, Antoine Le Cat Bazancourt. Paris (10 février 1809).
BB/29/1063 page 190. M. le baron Le Cat Bazancourt.
http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-23b1-20090531-chan-pleade-2/pl/doc-tdm.xsp?id=BB_29_1er_EMPIRE_d0e20659&fmt=tab&base=fa&qid=sdx_q6&n=2

= [[Charles de Mesnard]] =

http://books.google.fr/books?id=1apBAAAAcAAJ&pg=PA343&lpg=PA343&dq=La+Ville-sur-Illon,+Ferdinand+de&source=bl&ots=Hp8vwJtiVX&sig=lhc69wsDA_iVMWu73REHKTKY-oE&hl=fr#v=onepage&q&f=true
ne faut pas le confondre avec le comte De Mesnard (Louis-Charles-BonaventurePierre). Ce dernier, né à Luçon (Vendée) le 18 septembre 1769, était en 1789 capitaine dans le régiment de Conti. Il rejoignit l'armée des princes, à Coblentz, et fit la campagne de 1792 dans les gardes du corps du roi, en Champagne. Lors du licenciement de cette armée il se retira en Angleterre. Rentré en France avec les Bourbons, il fut nommé colonel et aide de camp, gentilhomme d'honneur du duc de Berri. En 1815, le comte de Mesnard suivit Louis XVIII à Gand, et fut chargé d'une mission près du duc de Wellington, qui lui donna des communications pour le duc de Berri et pour le duc de Feltre. Nommé en 1816 premier écuyerde la duchesse de Berri, puis aide de camp du duc de Bordeaux, le comte de Mesnard fut appelé à la pairie en 1823. En 1828, il accompagna la duchesse de Berri dans le grand voyage qu'elle entreprit dans l'Ouest et dans les Pyrénées. Il la suivit en Angleterre en 1830, et dans son voyage en Italie, et plus tard à Florence, à Rome et à Naples, et enfin dans son voyage en France en 1832. Arrêté à Nantes, en même temps que cette princesse, il fut emprisonné à Montbrison, sous le poids d'un procès criminel. Acquitté, il sollicita mais obtint avec peine de rejoindre à Blaye la duchesse de Berri, qu'il suivit ensuite successivement à Palerme, à Rome, à Florence. Le comte de Mesnard, dont le dévouement n'a pas failli un seul jour à la cause des Bourbons, est mort à Paris le 18 avril 1842. Madame Mélanie Waldor a publié, après sa mort : Souvenirs intimes du comte de Mesnard, Paris, 184*, 3 vol. in-8°. Z.
http://books.google.fr/books?id=FEo_AAAAcAAJ&pg=PA99&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

De MESNARD, (Louis-Charles-Bouavenlure-Pierre, comte), baronet a3 décembre pair, né le 19 septembre 1769, reçu de minorité chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, le 21 août 1774, a émigré en 1791. Rentré en France avec le roi, il a été créé maréchal des camps et armées de S. M. le 4 juin 1814» chevalier de l'ordre de Saint-Louis et officier de la Légion-d'Honneur le 26 février i8i5. Nommé gentilhomme et aidede-camp de S. A. R. Mgr le duc de Berry, il a accompagné ce prince pendant les cent-fours. Lors de la formation delà maison de Madame, duchesse de Berry, en mars 1816, le comte de Mesnard a été attaché à cette princesse, en qualité de premier écuyer, fonctions qu'il remplit encore aujourd'hui. Il est devenu commandeur de l'ordre royal de la Légiond'Honneur le 3o avril 1821, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 20 août i8a3, pair de France le a3 décembre de la même année, et grand'-croix de l'ordre Constantinien des Dcux-Siciles. Le comte de Mesnard a épousé, par contrat du 17 avril 1806, miss Sarah Mason, d'une ancienne famille de Shrewsbury, en Angleterre, et veuve du général Blondell. De ce mariage sont issus:

i°. Charles-Ferdinand-Windsor de Mesnard, né le 3i mai 1809, repu page du roi
au mois d'août 1825;



W Élisabelh-Aglaé do Mesnard, née le 17 avril 1807, mariée, le 37 juin i8a5,
'avec Ludovic le Peletier, comte de Rosanbo, fils de Louis le Peletier, marquis
de Rosanbo, pair de France, et de Henrietle*Geneviève d'Andlau.


http://books.google.fr/books?id=EJ6oYQCH66MC&pg=PA285&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

Louis-Charles-Bonaventure-Pierrc, comte De Mesnard 7 ne le 19 septembre 1769 , reçu , de minorité, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, le 21 août 1774,' ( Voyez les preuves à la fin de celte généalogie), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, commandeur de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, a émigré, et est rentré en France avec S. M. Louis XVIII, qui l'a nommé maréchal de ses camps et armées, le 4 juin 1814- Le comte de Mesnard a été gentilhomme et aide-de-camp de feu S. A. R. monseigneur le duc de Bcrry, et Masos- est aujourd'hui premier écuyer de S. A. R. madame la duchesse, d'hermine, au chef veuve de ce prince. Du mariage qu'il a contracté, le 17 avril

de gueules, chargé . .

•le trois léopards 1806, avec mis Sarah Mason, d une ancienne famille de Shrewshonnes à or. bury, en Angleterre, veuve du général Blondell, il a :

i°. Charles-Ferdinand-Windsor de Mesnard, né le 3i mai 1809;
a0. Elisabclh-Aglaé de Mesnard, née le 17 avril 1807.


http://books.google.fr/books?id=xkoWAAAAYAAJ&pg=RA2-PA76&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

De MESNARD (Louis-Charles-Bonaventure-Pierre, comte) , marêchal-de-camp, chevalier de Malte et de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, officier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, a émigré, et est rentré en France avec le roi, qui l'a nommé maréchal de ses camps et armées, le 4 juin '814. Le comte de Mesnard a été gentilhomme et aide-de-camp de feu S. A. R. Mgr. le duc de Berry. Il est aujourd'hui premier écuyer de S. A. R. madame la duchesse de Berry. [Etats et brevets militaires, Histoire généalogique des pairs de France et des grands-dignitaires de la Couronne, par le chevalier de Courcelles, t..II.) Dd MESNIL , voyez Bottot.


http://books.google.fr/books?id=LM45AAAAcAAJ&pg=PA429&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=CgA9AQAAIAAJ&pg=PA257&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=9GE_AAAAcAAJ&pg=PA124&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=0U7a-h-dFg8C&pg=PA77&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

{| class="wikitable sortable"
! Nom (Prénom)
! [[Titre de noblesse|Titre]]
! Entrée à la Chambre
! Sortie de la Chambre
! Rang à la Chambre
! Occupation<hr />Fonction précédente
! Observations
|-

|[[Charles de Mesnard|Mesnard<br />(Charles de)]]
||Comte de Mesnard
||{{tri date|23|décembre|1823}}
||{{tri date||juillet|1830}}
||Baron-pair<br /><small>([[Lettres patentes]] du {{date|6|avril|1824}})</small>
||[[Colonel]]<br />Gentilhomme d'honneur du duc de Berry<br />[[Premier écuyer]] de la [[duchesse de Berry]]
||[[Sénateur du Second Empire]]
|-

|}

{| class="wikitable" style="text-align:center; width:80%;"
! Nom
! [[Portrait]]
! [[Titre de noblesse|Titre]]
! [[Armoiries]]
! [[Blasonnement]]
|-----

|[[Charles de Mesnard]]<br /><small>(° 1769 † 1842)</small>
||[[File:Louis-Charles-Bonaventure-Pierre de Mesnard, pair de France.jpg|150px]]
||<small>Comte de Mesnard, baron-[[pair de France (Chambre des pairs)|pair héréditaire]], premier écuyer de Madame la duchesse de Berri.</small>
||{{Armoiries avec ornements communs
|Comte baron-pair OSE
|blason=Blason ville fr Plougasnou (Finistère).svg
|coef =0.6
}}
||''D'argent fretté d'azur.''<ref name="heraldica"/>
|-

|}

= [[Famille de Fay]] =
Les derniers descendants de la famille Fay de Latour-Maubourg sont enterrés dans un mausolée dans la commune de [[Saint-Maurice-de-Lignon]], mausolée qui aurait été construit à partir des plans de l'architecte lyonnais Carra (archives de Glareins)

LA TOUR-MAUBOURG (Famille FAY De). La maison de Fay, d'ancienne chevalerie du Vélay, a pris son nom -d'une terre seigneuriale et paroissiale située dans le diocèse du Puy. Ce fief considérable était possédé vers la fin do onzième siècle par Pierre de Capdeuil, qui prit la croix en 1096 avec Pons, son frère ou son cousin. Dom Vaissette, historien du Languedoc, les appelle Pierre et Pons de Fav; mais leurs armoiries ayant été placées au musée de Versailles dans la galerie des croisades, on a inscrit au-dessous le nom de Capdeuil, que les preuves de cour, faites devant Chérin par le chef de la famille, ont établi être leur nom primitif.

Pons de Capdeuil, célèbre troubadour, engagea par ses chants une foule de seigneurs languedociens à suivre Philippe-Auguste en Palestine. Les descendants de ces premiers seigneurs de Fay ont formé cinq à six branches, dont l'aînée s'est perdue dans la maison de Saint-Priest, en 1717, et dont les autres se sont éteintes dans ie courant du même siècle, à l'exception de celle des barons, puis marquis de Latour-Maubourg, qui a donné quatre commandeurs de Malte et un maréchal de France.

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223. FAY-PERAUT.

De gueule à la bande d'or chargée d'une fouine d'azur. Fay est un bourg situé en Yivarais sur les frontières du Velay. J.a maison de Fay est connue par filiation authentique depuis Pons de fay, chev. de Saint-Jean de Jérusalem en 1200, grand prieur d'Auvergne en 1294, frire d'Artaud, d'Arnaud et d'EusIache de Fay. Artaud fut perc d'Audcutard , alias Gaudcniaid, sénéchal de l'eaiinnie et de i\îmt*s 13tiD, qui eut deux fils : Guillaume, auteur de la branche ainée de Fay-Pciaul. et Raymond, auteur des branches de l-'ay de la Tour-Maubourg. Guillaume, dit Coquart, bailli du Forez, du Velay et Yivarais, acheta, en 1329. de Jean de rtoussillou, la Sgrie de Peraut; il ép. Marine de Truchet ; François de Fay. son fils, ép. Alix de Solignac en 1393, et eut pour lils : Cliquet, Sgr de Peraut, et Guillaume, Sgr de S)lignac uiaiié à Antoinette de Tournon, auteur des branches d'Eslables et de Saint-Romain, éteintes. (UtM. imp. visa. Long., 11, 105.) La maison de Fay a donné dix-sept chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem de 127U à 1710. [Arcliiv. de Lyon. — Ilist. de Malle de Bosio cl (Ici Pozzo. — Math, De Goissakcoi Ht, 290, 325.) Les armes de Fay sont à la salle des Croisades sous le nom de Capdcuil, qui parait être le nom primitif de cette maison. Pierre el Pons (le Gapdeuil, ou de Chaptcuil, prirent la croix en 109G [Preuves de cour lie la branche de la TourVlaubourg 1776.) Giquel de Fay, Sgr de Peraut, ép. en 1G37 FJisabelh de Bretle, et il en eut:

I. Hector de Fay, Sgr de Peraut, ép. le 10 juill. 1476 Catherine de Rebé, dont il eut:

II. Noël de Fay, Sgr de Peraut, lieut. de roi en Dauphinë 1521, avait ép. le 10 juin 1518 Françoise de Sainl-Gelais, dont il eut: 1. Antoine qui suit; 2. Jean, marié à Louise de Varin de Virieu.

III. Antoine de Fay, Sgr de Peraut, gouv. de Montpellier, ép. le 22 sept. 1540 Françoise de la Baume de Suze, et il en eut:

IV. Jean de Fay, marquis de Peraut, baron de Vézenobre, chev. de Tordre du Roi, sénéchal de Beaucairc, capit. de cinquante hommes d'armes des ordonnances du roi, lieutenant général du roi au pays de Bresse 1505, ép. le 5 Mars 1573 Marie de Montmorency, tille naturelle de Henri, connétable de France, et il en eut : 1. Henri qui suit; 2. Paul.

V. Henri de Fay, Sgr et baron de Peraut, tué en 1637 au siège de Lcucate, avait ép. le 23 juin 1607 Jeanne de Chambon de Saint(Christophe; 2° IS\.. de la Fare, et il en eut: i. Henri, marquis de Peraut et Vézenobre, marié à Esprite de Vissée de la Tude, mort sans enfants; 2. Gédéon; 3. Jules qui suit: maintenus dans leur noblesse par jugement souverain du 3 juill. 166!).

VI. Jules-César de Fay, marquis de Peraut, ép. en 1680 JeanneMarie de Muas, dont il eut : Marie-Jeanne, fille unique et héritière du marquisat de Peraut, en qui finit la brandie aînée de la maison de Fay. Marie-Jeanne, dame de Peraut, ép. le 1er nov. 1719 DenisEmmanuel de Guignard, vicomte de Saint-Priest, président à mortier au parlement de Grenoble.

224. FAY LA TOUR MAUBOURG.

Mêmes armes.

Raymond de Fay, Sgr de Uierai et de Saint-Quentin, était frire, de Guillaume, auteur de la branche aînée de Peraut, et de Artaud, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de \esset, bailli de Lyon, grand prieur d'Auvergne; il ép. vers 1360 Marguerite de Saint-Quentin, héritière de Saint-Quentin par son père Aymar, et de IJierm, par Catherine de Utérin sa mire; Renaud, son lils, ép. Catherine de Saussac en 1381, et fut père d'Arnaud, qui eut pour fils \rtaud de Fay, Sgr de IJierm et de Saint-Quentin, marié i Blanche de Valgeulas, héritière de Gerlande en 1wi9. Artaud eut deux fils : Jean, héritier des biens de Utérin et Saint-Quentin qui suit; Renaud, héritier des biens de Gerlande, qui a fait la branche de Fay-Gerlande. (Bibl. imp. ms*. Ijxnguerioc, II, 105.) l.a branche de !a Tour-Maubourg a fait ses preuves de cour en 1776.

I. Jean de Fay, damoiseau, Sgr de Lherm et de Saint-Quentin, ép. le 10 déc. 1480 Charlotte de la Tour, et il en eut:

II. Christophe de Fay de la Tour, Sgr de Lherm et Chabrespine, ép. le 23 mai 1527 Margucritede la Tour, et enfaveur de ce mariage Jacques Malet, alias Maillet, Sgr de la Tour-Maubourg et de Chabrespine , donna ses terres audit Christophe, à condition qu'il porterait le nom et les armes de la Tour; il eut de son mariage:

III. Jean de Fay de la Tour, Sgr de la Tour-Maubourg, Chabrespine, Lherm et Saint-Quentin, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, eommand. dans le pays de Vclay, ép. le 24 avril 1358 Marguerite du Pelous, et il en eut: 1. Hector qui suit; 2. Jean, chev. de Malte, bailli de Lyon; 3. Jacques, Sgr de Lhcrm et SaintQuentin, qui a fait la Br. C. ; -1. Guillaume, qui a fait la Br. B.

IV. Hector tic Fay, Sgr et baron de la Tour-Maubourg et Chabrespine, sénéchal du Puy, ép. le 7 fév. 1588 Marguerite de la Roche-Chamblas et il en eut:

V. Jean de Fay, baron de la Tour-Maubourg, Sgr de la Garde, Sainte-Sigolène et Chabrespine, qui, après avoir été reçu chev. de Malte et fait ses caravanes, ép. le 28 juillet 1631 Jeanne de la Mot le Vachères, et il en eut : 1. Jacques qui suit; 2. Jean Hector, commandeur de Celles, commandant un bataillon de Malte au siège de Candie 1668-1669; 3. Antoine, commandant les galères de Malle en 1679, et receveur général de son ordre à Lyon 1710-1712.

VI. Jacques de Fay, comte de la Tour-Maubourg, maintenu dans sa noblesse, avec ses frères, par jugement souvorain du 31 oct.1669, ép. en 1671 Éléonore Palatine de Dio Montperroux, dont il eut: 1. Jean-Hector qui suit; 2. Jean-Philibert, chev. de Malte, capit. de grenadiers dans le régi de Maubourg; 3. Joseph, chev. de Malle.

VU. Jean-Hector de Fay, marquis de Maubourg, colonel d'un régt de son nom, puis colonel du régt de Ponthieu infanterie, ép. en 1709 : 1° Marianne-Thérèse de la Vieuville; 2° en 1716, N. de Bazin de Bezons, fille du maréchal de Bezons, gouv. de Gravelines.

Jean-Hector de Fay, marquis de la Tour-Maubourg, reçut le bâlon Je maréchal de France en 1757 et mourut sans enfants en 1764.

Br. B. IV. Guillaume de Fay, Sgr de Pousols et la Bastie, ép. le 7 oct. 1612 Isabeau de Baile de Pousols, et il en eut : 1. AntoineJacques qui suit; 2. Hector; 3. Jean; i. Jacques; S. Alexandre; 6. François; 7. Anne.

V. Antoine-Jacques de Fay-Baile de Pousols, Sgr de la Bastie, ép. le 15 oct. 1651 Magdeleine de Truchetde Chambarlhac, cl fut maintenu dans sa noblesse, avec ses frères, parjugcmenl souverain du 31 octobre 1669. Cette branche était éleinle en 1710.

Hr. C. IV. Jacques de Fay, Sgr de Lherm et de Sainl-Quenlin, ép. en 1594 N.... de Coisse, dont il eut:

V. Nicolas de Fay, Sgr de Lherm et de Saint-Quentin, ép. Claire <le Chavagnac, dont il eut:

VI. Ballhazar de Fay, Sgr de Lherm, de Saint-Quentin et de Coisse, ép. N.... de Truchct de Chambarlhac, dont il cul:

VII. Claude-Florimond de Fay, Sgr de Coisse, comte de la TourMaubourg, capil. dans le régt de Ponthieu, ép. Jacquclte de Boulieu duMazel; il fut héritier de Charles-César de Fay-Gerlande, baron de tour aux états de Languedoc pour la baronic de Iîoulogne. à la charge de rendre son entière hérédité à César de Fay, son fils et filleul du testateur. Le comte de la Tour-Maubourg entra aux étals de Languedoc le 5 mars 1761 ; il eut de son mariage : 1. MarieCharles-César qui suit; 2. Marie-Victor-Nicolas, comte, puis marquis de la Tour-Maubourg par lett. pat. du 20 déc. 1817, pair de France 1811, grand-croix de Saint-Louis, grand-cordon de la Lég. dThonneur, ambassadeur à Londres, ministre de la guerre 1820, commandeur des ordres du roi, gouverneur des Invalides 1821, démissionnaire en 1830, ministre d'État, membre du conseil privé; 3. Just-Cliarles-César de Fay, comte de la Tour-Maubourg, colonel de cavalerie, chev. de Saint-Louis, off. de la Lég. d'honn., lieut. aux gardes du corps du roi, mort en 1846, avait ép. Anastasic de la Fayette, dont : a. Gélestine, mariée au baron de Brigode, pair de France; h. Jenny, mariée au baron Hector de Perron.

VIII. Marie-Charles-César de Fay, comte de la Tour-Maubourg, né en 1757, colonel d'infant, dans le régi de Soissonnais 1780, chev. de Saint-Louis, député de la noblesse de Velay aux états généraux, sénateur 1800, pair «le France 1814, lieut. général, grand-croix de la Lég. d'honn., commandeur de Saint-Louis, ép. N. Motier de la Fayette, dont il eut : 1. Just-Pons-Florimond qui suit; 2. Seplime, pair de France, mort en 1845; 3. Rodolphe, maréchal de camp, gentilhomme de la chambre du roi, pair de France en 1845, marié à la veuve du comte Andréossy.

IX. Just-Pons-Florimond de Fay de la Tour-Maubourg, marquis de la Tour-Maubourg, anc. ambassadeur à Londres et à Constanlinople, ép. N... de Perron, dont il eut : N..., députe de laHauleLoire au corps législatif, lieut. de vénerie de l'empereur, et trois autres enfants.

22:>. FA\-GKKLA\Ï)E.

Mêmes armes.

La brandie de Fay-fierlande acquit par mariage, eii 1692, la barouie de Boulogne en Vivrais, qui donnait uni' entrée de tour aux étals généraux de Languedoc. La branche de la TourUaubourg en hérita eu 1763. (G. Df. La Tour, 133. — Proc. verb. (tes états (te Languedoc, 5 die. 1778.)

I. Artaud de Fay, chevalier, co-Sgr de Saint-Quentin, chambellan du roi 1444, maître d'hôtel de M. le Dauphin 1450, et du roi 1461, avait ép. le 5 juillet 1433 Blanche de Gerlandc, et il en eut:

IL Renaud ou Arnaud de Fay, écuyer, Sgr de Gerlandc, ép. le 17 nov. 1482 Diane d'Adhémar de Monteil de Grignan, et il en eut:

III. Christophe de Fay, Sgr de Gerlandc, maître d'hôtel du due d'Anjou, ép. le 21 fév. 1546 Guionne de Saussac, et il en eut: 1. Gabriel qui suit; 2. Just, chev. de Malte 1578.

IV. Gabriel de Fay, Sgr de Gcrlande et de Saussac, écuyer du duc d'Anjou, 1578, puis écuyer du roi et chevalier de son ordre,

ép. le 18 nov. 1588 Catherine du Pelous-Gourdan, dont i! eut: 1. Jnsl-François qui suit; 2. Just-Hené, chev. de Malte 1600, bailli de Lyon.

V. Jusl-François de Fay, Sgr de Gerlandc, la Molte-de-Galaure, Saussac et Vertamisc, ép. le 6 janvier 1024 Françoise de la Baume de Suze, et il en eut : 1. Gabriel qui suit ; 2. Alexandre; 3. Charles; 4. Just ; 5. Louis : maintenus dans leur noblesse par jugement souverain du 16 janvier 1669. •

VI. Gabriel de Fay, Sgr de Gerlandc et de Saussac , ép. le 3 août 1655 Hélène de Groléc de Yirville-Monlbreton, et il en eut:

VIL Jusl-François de Fay, marquis de Gerlandc, ép. le 21 février 1692 Bibiane de Senneterre; elle apporta dans la maison de Fay la baronic de Boulogne, qui donnait entrée de tour aux états de Languedoc; il eut de son mariage:

VIII. Charles-César de. Fay, marquis de Gerlandc , vicomte de Lcstrange, baron de Boulogne, Sgr du Monchat et de Bourlaticr, mourut sans postérité le 30 mare 1703.

Il avait institué héritier de ses biens Claudc-Florimond de Fay, Sgr de Coisse, comte de laTour-Maubourg, par testament du 20juillct 1760.

22C. FAY-SOLIG.NAC.


I. Antoine de Fay, Sgr de Solignac, ép. le 20 août 1526 Françoise Duport, dont il eut:

II. Jean de Fay, Sgr de Solignac, ép. le 5 mars 1570 Antoinette Desbots, dont il eut : 1. Jean qui suit; 2. autre Jean, Sgr de Felain.

III. Jean de Fay, Sgr de Solignac, ép. le 30 septembre 1625 Lionette de Chomcl, dont il eut : 1. Jean qui suit; 2. François; 3. César.

IV. Jcan-Annet de Fay, Sgr de Solignac et de Dol, maintenu

dans sa noblesse par jugement souverain du 5 juin 1669, ép. le 18 avril 4672 Lucrèce de la Condamine, dont il eut:

V. Louis-Charles de Fay, Sgr de Solignac, ép. le 19 septembre 1695 Isabeau de Corcial, dont il eut:

VL Claude de Fay, Sgr de Solignac, ép. le 20 sept. 1731 Magdcleine de Coubladour, dont il eut : 1. Louis-Charles, cfpit. aide major aurégt de Foix; 2. Marie-Magdeleinc, mariée le 23 avril 1753 à Paul de Ravel; 3. Marie-Louise; et trois autres tilles (1765).


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FAY DE LA TOUR-MAUBOURG.

La maison de Fay , d'ancienne chevalerie du Velay, a pris son nom d'une terre seigneuriale et paroissiale située dans le diocèse du Puy. Ce fief considérable était possédé vers la fin du onzième siècle par Pierre de Capdeuil ou de Chapteuil, qui prit la croix en 1096 avec Pons son Irère ou son cousin. Dom Vaissete, historien du Languedoc, les appelle Pierre et Pons de Fay; mais leurs armoiries ayant été placées dans la galerie des Croisades du musée de Versailles, on a inscrit au-dessous de leur écusson le nom de Capdeuil, qui est le premier qu'ait porté la maison de Fay, à laquelle ils appartenaient, comme Chéiin l'a constaté et reconnu en dressant les preuves de cour du comte de La Tour-Maubourg en 1776. Pons de Capdeuil, célèbre troubadour, engagea par ses cliants une foule de chevaliers languedociens à prendre la croix avec Philippe-Auguste en 1190.

La filiation de la maison de Fay de La Tour-Maubourg est authentiquement établie depuis Artaud de Fay, chevalier, vivant en 1280, dont les descendants ont formé deux lignes principales.

I. Celle des seigneurs de Peiraud, barons de Vezenobre, qui s'est éteinte, après avoir produit un grand prieur d'Auvergne en 1380, un grand bailli de Morée en 1459, un évêque de Poitiers en 1568 et un évêqne d'Uzès en 1614. Son dernier rejeton fut marié en 1719 à Denis-Emmanuel Guignard deSaint-Priest, président au parlement de Grenoble.

II. Celle des seigneurs de Saint-Quentin, barons, puis marquis de La Tour-Maubourg, qui a donné un sénéchal du Puy, quatre commandeurs de l'ordre de Malte et un maréchal de France , chevalier des ordres du roi. Elle s'est subdivisée en deux rameaux, dont l'alné s'est éteint en 1764 par la mort de Jean-Hector de Fay, marquis de La Tour-Maubourg. Ce gentilhomme fit ses premières campagnes à l'armée de Flandre en 1701 et passa ensuite a l'armée de Savoie. Il y empêcha le blocus de Briançon et repoussa l'ennemi au delà du mont Genèvre, après avoir franchi un défilé encore inexploré. Il contribua à la soumission de Majorque en 1715, et commanda sur les bords du Rhin en 1743. Le marquis de La Tour-Maubourg fut grièvement blessé à la journée de Raucoux, et combattit à celle de Lawfeld et au siége de Maestricht. Il reçut le bâton de Maréchal en 1757 et mourut en 1764.

L'autre rameau de La Tour-Maubourg, seul subsistant aujourd'hui , était représenté à la fin du siècle dernier par trois frères.

a. Marie-Charles-César de Fay, comte de La Tour-Maubourg, né en 1767 , était colonel lorsqu'il fut député aux états-généraux par la noblesse du Velay. 11 fit partie de la minorité de son ordre qui se réunit au tiers-état. Lors de l'arrestation du roi Louis XVI à Varennes, le comte de La Tour-Maubourg fut un des commissaires chargés par l'Assemblée constituante de le ramener à Paris. En 1792, il quitta l'armée française avec le général La Fayette, dont il partagea la captivité en Autriche. Mis en liberté, en 1797, par l'entremise du Directoire, le comte de La Tour-Maubourg siégea au corps législatif, puis au sénatconservateur. Créé pair de France le 4 juin 1814 , il fut mo

raentanément écarté de la chambre héréditaire pour avoir accepté de Napoléon la même dignité pendant les Ont-Jours. Il est mort en 1831, laissant trois fils : 1° Just-Pons-Florimond, marquis de La Tour-Mauhourg, ancien ambassadeur à Londres et à Constantinople; il avait épousé mademoiselle de Perron , d'une famille originaire du pays de Gex, et en avait eu quatre enfants, dont l'aîné Just de Fay, marquis de La Tour-Maubourg, est le chef actuel du nom et des armes; 2° Septime de Fay, comte de La Tour-Maubourg, créé pair de Fiance le 20 juillet 1841, mort le 18 avril 1845; 3° Rodolphe de Fay, comte de La Tour-Maubourg, lieutenant-général, membre du comité consultatif d'artillerie, qui fut appelé à siéger à la chambre des pairs le lendemain du jour de la mort de son frère.

b. Marie-Ficior-Nicolas, comte, puis marquis de La TourMaubourg, né le 22 mai 1768, fut d'abord officier dans les régiments de Beaujolais et d'Orléans, d'où il passa sous-lieutenant dans les gardes-du-corps. A la journée du 5 octobre 1789, il était de service au château de Versailles, et donna les plus grandes preuves de dévouement à la famille royale. Le comte de La Tour-Maubourg commanda ensuite, comme colonel, un régiment de chasseurs à cheval de l'armée de La Fayette. L'orage révolutionnaire le força d'émiprer en 1792 , et il ne rentra en France qu'après le 18 brumaire. Il reprit alors ses épauleltes de colonel, fit partie de l'expédition d'Egypte comme aide-de-camp du général Kléber, se signala à Austerlitz, Friedland , Mérida, Cuença et Santa-Marta. En 1812 le comte de La Tour-Maubourg, général de brigade, passa à la grande armée de Russie, dans le 3e corps de cavalerie. Sa conduite brillante à la journée de la Moskowa, à l'arrière-garde de la retraite de Moscou, à Lutzen et à Dresde, mit le sceau à sa réputation militaire. A la bataille de Wachau près Leipsick il eut une cuisse emportée par un boulet de canon. La Restauration le retrouva dévoué à la cause de ses souverains légitimes. Louis XVIII le créa pair de France, lui confia l'ambassade de Saxe en 1817 et celle de Londres en 1819. Nommé ministre de la guerre vers la fin de la même année, il céda le portefeuille au maréchal duc de Bellune, en décembre 1821, et prit possession du gouvernement de l'hôtel royal des Invalides, dont il avait été pourvu quelques mois auparavant par la mort du duc de Coigny. Il s'est démis de son gouvernement, et s'est retiré de la chambre des pairs en 1830.

c. Just-CAarto-César, comte de La Tour-Mauhourg , lieutenant aux gardes-du-corps du roi, compagnie de Luxembourg, chevalier de Saint-Louis et officier de la Légion-d'Honneur, est mort en février 1846.

Just de Fay, marquis de La Tour-Maubourg, attaché à l'ambassade de France à Rome.

Frère et sœurs.

1»N...; 2°N...: 3» N....

Oncle et tante.

I. Rodolphe de Fay, comte de la Tour-Maubourg, lieute

nant-général , pair de France.

II. N..., veuve d'Antoine-François, comte Andréossy.

Grands-oncles.

I. Marie-K/'ctor-Nicolas de Fay, comte, puis marquis de

la Tour-Maubourg, pair de France et gouverneur des Invalides, démissionnaire en 1830, né 22 mai 1768.

II. Just-Char\es-César de Fay, comte de Latour-Maubourg,

ancien colonel de cavalerie, marié â. Anastasie de La Fayette, veuve en février 1846. De ce mariage: 1°Célestine de Fay de La Tour-Maubourg, mariée

au baron de Brigode, pair de France.

2° Jenny de Fay de la Tour-Maubourg, mariée au

baron Hector de Peron, son beau-frère, veuf

de sa sœur aînée.

Akmes : de gueules, à la bande d'or, chargée d'unefouined'a

5wr(voyezpl.M.). Couronne de marquis. Supports : deux lions.



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La maison de Fay, d'ancienne chevalerie du Velay, a pris son nom d'une terre, paroisse et seigneurie considérable, située dans le diocèse du Puy, et que possédait, vers la fin du onzième siècle, Pierre, seigneur deFay, bienfaiteur de l'église de Chanac , dépendante de l'abbaye de Pibrac, en l'année 1100. [Gall. Christ, t. II, col. 45g. ) Cette charte, datée de la première année depuis la prise de Jérusalem (qui avait eu lieu en 1099 ), donne lieu de croire que Pierre de Fay avait pour frère ou pour fils Pons de Fay, cité dans la chronique de Raimond de Agiles et de Pons deBalazuc, parmi les seigneurs qui, en 1096, accompagnèrent Raimond de Saint-Gilles , comte de Toulouse, à la première croisade. Pons II, seigneur de Fay et de la Voûte, marié , en 1145, avec Agnès de Polignac, fut père de Pons III, qui laissa deux fils, i° Guillaume surnommé Jourdain, seigneur de Fay, de la Voûte, etc., père d'une seule fille, nommée Philippe, mariée, en. 1239, avec Aimar II de Poitiers, comte de Valentinois et de Diois, auquel elle porta les terres de Fay et de la Voûte, et plusieurs autres situées en Vivarais. [Art de vérifier les Dates, nouvelle édition in-8, t. X, p. 471) ; 20 Pierre II de Fay, seigneur de Chapteuil, damoiseau , qui eut deux fils , Artaud , qui a continué la descendance, et Pons de Fay, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1290, puis commandeur du même ordre. Les branches formées par les descendants d'Artaud de Fay, chevalier, seigneur de Chapteuil, sont :

I. Les seigneurs De Peiraud et De Joxas, barons De Vezenobre, dont l'héritière fut mariée, en 1719, avec M. de Guignard de Saint-Priest, président au parlement de Grenoble. Cette branche avait donné un grand prieur d'Auvergne en i38o, un grand bailli de la Morée en i45g, un commandeur de Bellecombe en i54o, un autre des Échelles en 1554 > un_ lieutenant de roi en Dauphiné, et au gouvernement de Montpellier, un évêque de Poitiers en i568, et unévêque d'Uzès en 1614;

II. Les seigneurs De La Cuèze, en Poitou, branche établie dans cette province depuis l'année i568 environ , et sortie de la branche de Peiraud. Elle existait encore en 1780;

III. Le rameau De La Gibotière , sorti de la branche de la Chèze, et subsistant en 1770 ;

IV. Les seigneurs De Solignac , sortis de la branche de Peiraud vers l'année 1420, et éteints vers la fin du 18" siècle;

V. Les seigneurs De Saint-qdentin et De L'herm, barons, puis marquis De La Tour-macbourg, sortis de la tige de Peiraud en 136o. Cette branche a donné quatre commandeurs de l'ordre de Malte, un sénéchal du

' Puy, et un maréchal de France, chevalier des ordres du Roi, Jean-Hector de Fay (i), marquis de la Tour-Maubourg, né en 1684, créé maréchal de France le 24 février 1767, et décédé à Paris le i5 mai 1764, a lage de 80 ans, le dernier rejeton mâle de sa ligne ;

VI. Les seigneurs De Coîsse , seconde branche De La Tour-maubourg, séparée de la première depuis i6o3. Nous en avons donné l'état actuel au commencement de cette notice;

VII. Les seigneurs, puis marquis De Gerlande, bamns De Boulogne et des états de Vivarais, sortis de la branche de Saint-Quentin en 1482. L'héritière de cette branche, qui avait aussi donné quatre commandeurs de l'ordre de Malte, en a porté tous les biens par mariage, en 1752 , dans la branche de Coïsse.

Il y a eu encore deux ou trois rameaux qui ont existé trop peu de temps pour qu'assoit nécessaire de les citer.

Armes : De gueules, à la bande d'or, chargée d'une fouine d'azur. Couronne de marquis. Supports : deux lions.


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[[Fichier:Just Charles César de Faÿ de La Tour-Maubourg.jpg|180px|right]]
Just-Charles-César de Fay, comte de la Tour-Maubourg, colonel de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, lieutenant des gardes-ducorps du roi, compagnie de Luxembourg, et créé officier de la Légion-d'Honneur le 20 septembre 1825.


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[[Fichier:Portrait présumé d'Anastasie de La Fayette.jpg|180px|right]]
Marié le 9 mai 1798, Witmold (Allemagne), avec Anastasie Motier de La Fayette 1777-1863 (5 enfants dont 3 vécurent), dont
Célestine 1799-1893
Ne +1799
Louise 1801-1828
Jenny 1812-1897
Marie +


Juste-Charles de Fay de La Tour Maubourg, colonel de l'armée française sous l'Ancien Régime, est déclaré traître à la Nation le 19 août 1792, en même temps que son frère aîné "Charles" César et le marquis de La Fayette. Ils choisissent de s'exiler et sont capturés par les Autrichiens en territoire belge. Si Juste-Charles est libéré peu après, le marquis et Charles César sont remis aux Prussiens et échouent, après de nombreux transferts, dans la prison d'Olmütz.

L'épouse du marquis, Adrienne de Noailles, refuse de s'exiler aux Etas-Unis et demande à rejoindre son mari en prison. Sa requête est acceptée par l'empereur François Ier d'Autriche et elle choisit de se rendre à Olmütz en compagnie de ses deux filles, Anastasie et Virginie. Après leur libération en 1798, ils se rendent à Witmold, en Allemagne, chez madame de Testé, tante d'Adrienne.

C'est là qu'Anastasie fait la rencontre de Juste-Charles de Fay de La Tour Maubourg, venu rejoindre son frère aîné, qu'il n'a pas vu depuis six ans. Ils se marient la même année. Clémentine, leur fille aînée, naît en 1799.



http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Just+Charles+C%C3%A9sar+de+Fa%C3%BF+de+La+Tour-Maubourg&t=PN

Just Charles César de Fay, comte de La Tour Maubourg, naît en 1763 à La Motte (Drôme) et décède en 1846. Colonel de cavalerie, chevalier de St Louis, chevalier de Malte, officier de la Légion d’Honneur, il épouse Anastasie, la fille aînée du général de La Fayette en 1798. Il devient maire de La Chapelle-Rablais en 1830 et propriétaire du manoir de chasse jusqu’en 1846.

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.chateau-des-moyeux.com/images/tour-maubourg.jpg&imgrefurl=http://www.chateau-des-moyeux.com/historique.htm&usg=__qx9vIkKt43xjJBQ2w0RQziUk8L0=&h=357&w=254&sz=30&hl=fr&start=5&zoom=1&tbnid=jTg3hyR0Dw6QxM:&tbnh=121&tbnw=86&ei=nFS_ToGABcqG4gTTo5SVBA&prev=/search%3Fq%3DAnastasie%2Bde%2BLa%2BFayette%26hl%3Dfr%26sa%3DX%26tbm%3Disch%26prmd%3Divnso&itbs=1

http://chapellerablais.pagesperso-orange.fr/site%20archives/html_conseil/bio_charles_latourmaubourg.htm

[[Hector Perron de Saint-Martin]]

== [[Jean-Hector de Fay de Latour-Maubourg]] ==
Jean-Hector De Fay, marquis De Latour-maubourg, fit ses premières campagnes à l'armée de Flandres en 1701, et passa ensuite à l'armée de Savoie. Il empêcha le blocus de Briançon, et repoussa l'ennemi au delà du mont Genèvre, après avoir franchi un défilé jusque alors inexploré. Il contribua à la soumission de Majorque en 1715, et commanda sur le Rhin en 1743. Le marquis de La Tour-Maubourg fut grièvement blessé à la bataille de Raucoux, et se trouva à celle de Lawfeld et au siège de Maëstricbt. Il reçut le bâton de maréchal en 1757, et mourut en 1764, sans [K>stérité.

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== [[Victor de Faÿ de La Tour-Maubourg]] ==
http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=13&FP=4704017&E=2K1KTSU839HRN&SID=2K1KTSU839HRN&New=T&Pic=11&SubE=2C6NU0KOFOFO



marquis de La Tour-Maubourg
(Marie Victor Nicolas de Faÿ de La Tour-Maubourg)


Général sous le Ier Empire, ministre de la Guerre sous la Restauration (1819-1821), gouverneur des Invalides (1821-1830)
Ministre de la Guerre (1819-1821)
Né le 22 mai 1768 - Grenoble (38, Isère)
Décédé le 11 novembre 1850 - Dammarie-Les-Lys (77, Seine-et-Marne)
À l'âge de 82 ans

Distinction et Carrière


Émigré durant la Révolution française,
Grand'croix de l'Ordre de la Réunion,
Général de division ,
Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile, à Paris,
Ambassadeur de France au Royaume-Uni (1817-1819).

LATOUR-MAÜBOURG (lhsrs-Visron-Ni-cizas ni: Far, naaquis un), pairde France, nes la biotte-Galande (Dordogne) le 22 mai 1768,mort s la Hotte-Galande le 8 novembre 1850,était sous-lieutenant aux gardes du corps en1789.1] émigra après le 10 août 1702, ne servitpoint a l'armée des princes, et rentra en Francesous le Directoire. Attache a l'armée d'Orientcomme aide-de-camp de Kléber, il se signaleau Mont-Tliabor et la bataille dhaboukir, futmis a la tête du 22° chasseurs à cheval, et reçutune rave blessure a la révolte iVAlexandrie.Memîre de la Légion d'honneur (19 frimairean Xll), général de brigade en 1805, il assistaà Austerlitz, fit la campagne de Prnsse, chargeaà Iéna, et fut blessé a Deypen et a Friedlaud.du commenct fixent de la campagne de Pologne,il avait été nommé général de division. Créébaron de l'empire le juin 1808, il fut, la mêmeannée, envoyé EiVarmée d'Espagne, où il com-manda la cavalerie du corps du Midi, se dis-tingna à Cuença et au siège de Badajoz, et nefut rappelé qu'au moment de la campagne deBussie. Commandant une des divisions de laréserve de cavalerie, il prit part à la célèbrechar e contre la grande redoute de Borodino etfut au moment où ses cuirassiers y pé-nétraient. Pendant la retraite sur Vilna, ilcommanda les débris de notre cavalerie, fit lacampagne de Saxe, assista à la bataille de Dresde et eut la cuisse emportée par un bouleta Leipzig’ Créé comte de l'empire le 22 mars1814, il adhéra à. la déchéance de l'em rsur,et fut nommé par Monsieur, frére d): roi,membre de la commission de réorganisation del'armée’ Pair de France du 4 iuin 1314, il restasans emploi pendant les Cent-Jours, vota pourla mort aus le procès du maréchal Ne , et futnommé commandeur de Saint-Louis, clyievalierdu Saint-Es rit, marquis en 1817, et ambassa-deur à Lonäres. Il occupait ce dernier postelorsqu'il fut appelé au ministère de la Guerre,le9 novembre 819. Des troubles ayant éclatéa Paris au mois de juin 1820, à propos du votede la loi sur les élections, les ultra-royalistestrouvèrent que le ministre de la Guerre n'avaitpies répdrime usez énergiquement l'émeute, et. de atour-Maubourg rut quitter le minis-tère avec le duc de Richelieu le 14 décembre1821. En 1822, après la mort du maréchal ducde Loigny, il devint gouverneur des Invalides,donna sa démission e pair à la révolution de1830, se retira a Melon, puis alla rejoindre lesBourbons en exil. Gouverneur du duc de Bor-deaux en 1835, il ne rentra en France qu'en1848

* {{DicoParlement}}
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Marie-Victor~Nieolas De Fat, comte, puis marquis De Latour-maubourg, cousin du précédent, naquit le 22 mai 1758. Il fut d'abord officier dans les régiments de Beaujolais et d'Orléans, d'où il pafsa sous-lieutenant dans les gardes du corps. A la journée du 5 octobre 1789, il était de service au château de Versailles, et donna des preuves de dévouement à la famille royale. Le comte de Latour-Manbourg commanda ensuite, comme colonel, un régiment de chas

seurs à cheval de l'armée de La Fayette. L'orage révolutionnaire le força d'émigrer en 1792, et il ne rentra en France qu'après le 18 brumaire. H'reprit alors ses épaulettes de colonel, fit partie de l'expédition d'Egypte, comme aide de camp du général Kléber, se signala à Austerlitz, Friedland, Mérida, Cuença et Santa-Martha. K,n 1812 le comte de Latour-Maubourg, général de brigade, passa à la grande armée de Russie, dans le 3e corps de cavalerie. Sa brillante conduite à la Moscowa, durant la retraite, à Lut/on et à Dresde, mit le sceau à sa réputation. Un boulet de canon lui emporta la cuisse à la journée de Wachau, près Leipzig. La Restauration le retrouva dévoué à sa cause. Louis XVIII ' le créa pair de France, lui confia l'ambassade de Saxe en 1817 et celle de Londres en 1819. Nommé ministre de la guerre vers la fin de la même année, il céda le portefeuille au maréchal duc de Bellunc en décembre 1821, et prit possession du gouvernement de l'hôtel des Invalides, dont il avait été pourvu quelques mois auparavant, à la mort du maréchal duc de Coigny. Il donna sa démission en 1830, et se retira de la chambre des paire. Il habitait près de Melun, et mourut en 1850.


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Vicomte puis 31/07/1817 (lettres patentes 20/12/1817) Marquis de LA TOUR-MAUBOURG (Baron de l'Empire (03/06/1808) puis 22/03/1814 Comte de l'Empire) Marie-Victor-Nicolas de FAY. Général de division. cf: Dynastie de Fay.


Dates: 22/05/1768-11/11/1850.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 453.

Photographie:

Arme: Cavalerie.

Grades:

- 06/03/89 lieutenant-colonel.

- 05/02/92 colonel.

- 22/03/00 chef de brigade à titre provisoire.

- 30/07/02 chef de brigade.

- 24/12/05 général de brigade.

- 14/05/07 général de division.

Décorations Françaises:

- Légion d'honneur: Légionnaire (11/12/03), Officier (14/06/04), Commandant (14/05/07), Grand Officier (20/05/11), Grand Cordon (23/08/14).

- Réunion: Grand Croix (03/04/13).

- Saint-Louis: Grand Croix (30/09/18).

- Saint-Esprit: Chevalier Commandeur (30/09/20).

Postes:

- 16/08/92-1799 émigre.

- 1805-03/10/05 affecté à la Grande Armée.

- 03/10/05-31/12/05 commandant de 3 brigade de dragons de la 3 division de dragons du corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée.

- 31/12/05-14/05/07 commandant de la 1 brigade de cavalerie de la division de cavalerie du 6 corps de la Grande Armée.

- 14/05/07-15/11/08 commandant de la 1 division de dragons de la Cavalerie de réserve de la Grande Armée.

- 15/11/08-05/11 affecté à l'armée d'Espagne.

- 05/11-13/06/11 commandant en chef du 5 corps de l'armée d'Espagne.

- 13/06/11-05/11/11 commandant d'une division de cavalerie de l'armée d'Andalousie.

- 05/11/11-09/01/12 commandant de la réserve de l'armée d'Andalousie.

- 09/01/12-28/01/12 commandant du 3 corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée (n'a pas rejoint).

- 07/02/12-20/03/12 commandant de la 2 division de cavalerie de l'armée du Midi (Espagne).

- 24/03/12-15/02/13 commandant du 4 corps de cavalerie de la Grande Armée.

- 15/02/13-16/10/13 commandant du 1 corps de cavalerie de la Grande Armée.

- 04/06/14 pair de France.

- 18/10/15 admis en retraite.

- 29/01/19-19/11/19 ambassadeur de France au Royaume-Uni.

- 19/11/19-15/12/21 ministre de la Guerre.

- 15/12/21 ministre d'Etat.

- 15/12/21-11/08/30 (démissionne) gouverneur de l'Hôtel des Invalides.

- 11/08/30 démissionne de la pairie.

- 1830 rejoint les Bourbons en exil.

- 1835-1848 gouverneur du duc de Bordeaux.

- 1848 rentre en France.

- Son nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.

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De FAY, comte, puis marquis De TOUR-MAUBOURG, (Marie- < 181 *■ .Victor-Nicolas), est né le 22 mai 1758. Entré au service en 1782* comme sous-lieutenant dans le régiment de Beaujolais, infanterie., il fut nommé., en 1786, capitaine de cavalerie dans le régiment d'Or» . léans ,*e\ passa erfsuitc sous-licutenanl danS Jea^gard^s-du corps du roi, avec rang de lieutenant-colonel de cavalerie. De service au château de Versailles et près de la personne de Loiiis XVI, dans la journée du 5 , octobre 1789, M. de la Tour-Muiibourg donna des preuves de son dévouement à la famille royale dans celte circonstance déplorable. Nommé colonel de l'un des douze régiments de chasseurs à cheval, après le règlement du 1" janvier 1791, il le commanda sur la frontière du nord,

en 1792 , à l'armée de M. de la Fayette; et, dans l'affaire de Glisecclle, en avant de Maubeuge, le i5 juin, il fit dans une charge une centaine de prisonniers à l'ennemi. M. de la Tour-Maubourg émigra après la journée du 10 août, et ne rentra en France qu'après la journée du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799). La France cherchait alors à couvrir par des lauriers la honte, et naguères l'horreur de ses dissensions civiles, et quelques campagnes, plus glorieuses que décisives, lui avaient conservé son rang parmi les nations. Dans la force de l'âge, et nu commencement de sa carrière, M. de la Tour-Maubourg accepta l'offre qui lui fut faite d'être encore utile à son pays. Il rentra dans l'armée avec son grade de colonel, et fut aide-de-camp du général Kléber dans l'expédition d'Egypte. Devenu chef de brigade et commandant du 22° régiment de chasseurs à cheval, il fut blessé dans une charge à la bataille d'Alexandrie, le aa maTs 1800. M. de la Tour-Maubourg rentra en France avec les débris de l'armée d'Égypte, après la convention d'Alexandrie, signée le 27 juin 1801. La conduite distinguée qu'il avait tenue dans toutes les affaires importantes de cette expédition, lui valut la décoration d'officier delà Légion-d'Honneur, et il-fut compris dans la première promotion, faite le 14 juin i8o/|. L'année suivante, il commanda son régiment dans la campagne contre l'Autriche,-.combattit à ' Enns, et déploya à la bataille d'Austerlitz un sang-froid et une capacité qui lui méritèrent le grade de général de brigade, auquel il fut promu le.25 décembre. Chargé du commandement d'un corps de cavalerie, pendant les campagnes en Prusse et en Pologne de 1806 et 1807, il se signala aux combats de Bergfried et'de Deppen, les 3 et 5 février 1807, et fut atteint d'une balle au bras dans la dernière action. Le grade de général de division lui fut donné le g mai-de la mérité- année. Le 10 juin, à la bataille de Heilsbergx il exécuta sur l'armée russe diverses •charges dont le succès^fut cité avec éloge dans le bulletin de la grande armée. A la tète d'une division de dragons et de deux brigades de cavalerie, il poursuivit l'arrière-garde de l'ennemi sur la rive droite de lAUe, et fit un grand nombre de prisonniers. Il donna de nouvelles preuves de valeur ot d'activité à la bataille de Friedland, le i3 du même mois de juin , et fut blessé dans cette journée. M. de la TourMaubourg fut créé commandant de la Légion-d'Honneur le 14 niai 1807. Il eut sous ses ordres en Espagne, de 1808 à 1812, la cavalerie de l'année Hitedu Midi, et fut du nombre des officiers généraux qui, parleur belle conduite à la bataille de Mérida, le 28 mars 1809, méritèrent

d'être cités avec des éloges particuliers. M. de la Tour-Maubourg le fut encore aux batailles de Cuença et d'Occana, et.aux combats de SantaMartha et de Villalba. Le 19 février 1811, il passa la Gebora à gué, dé» borda rapidement l'aile gauebe de l'armée espagnole, la mit en déroute, et contribua au gain de la. bataille. La croix de grand officier de la Légion-d'Honneur, que le maréchal Soult avait demandée pour M. de la Tour-Maubourg, et qui lui fut décernée le 20 mai suivant, fut la récompense de la valeur et des talents qu'il avait déployés dans cette journée. Dès le i5 mars précédent, il s'élàit emparé du fort d'Albuquerque. Placé en observation près de Campo-Mayor, avec 5oo chevaux et deux bataillons d'infanterie, il se replia, le 27, sur Badajoz, en présence de. i5,ooo Anglo-Portugais qu'il tint long-temps en échec par plusieurs charges heureuses. Cette retraite fille plus grand honneur au général français, qui ramena sa petite troupe à Badajoz, sans avoir éprouvé de perte notable. A la bataille d'Albuhera, le 16 mai de la même année 1811, M. de la Tour-Maubourg soutint, à la tête de sa cavalerie, le feu de l'artillerie espagnole, et repoussa toutes les charges que la cavalerie ennemie voulut essayer pendant l'action. Après avoir contribué à la levée du blocus de Badajoz, M. de la Tour-Maubourg fut chargé, par le duc de Dalmatie, de faire une reconnaissance sur la rive droite de la Guadiana. Le 23 juin, les dragons français tendirent une embuscade à 600 chevaux de l'armée de Wellington près d'Elvar, et firent 4oo prisonniers. Cette reconnaissance compléta les opérations du maréchal Soult en Estramadure, et l'armée se porta successivement en Andalousie et dans le royaume de Grenade. Le 10 août, M. de la TourMaubourg attaqua, prèsBaza, et mit dans une déroute complète, l'arrière-garde de l'armée espagnole, à laquelle il enleva 5oo cavaliers avec leurs chevaux. La modération et l'intégrité de ce général, et la belle discipline de ses troupes, lui valurent de touchants hommages d'estime et de reconnaissance de la part de tous les Espagnols dont il avait occupé militairement le pays durant cette guerre sanglante, et si désastreuse pour tous les partis. En 1812, M. de la Tour-Maubourg passa à la grande armée de Bussie, et fut employé dans le 3' corps de cavalerie, commandé par le général Grouchy. 11 se distingua dans toutes les occasions importantes de cette campagne, notamment, le 7 septembre, à la bataille de la Moskowa, où il eut un cheval tué sous lui, en faisant exécuter une charge des plus brillantes. Il fit ensuite la retraite de Moscou , à la tête des débris de la cavalerie qu'il commandait, et qu'il sut maintenir eu aussi bon ordre que les circonstances pouvaient le permettre. 11 fut créé grand'eroix de l'ordre de la Réunion le 3 avril i8i3. On lui donna le commandement du 1" corps de la cavalerie, à la téte duquel il contribua à la victoire de Lulzen, le a mai. Le 22 du même mois, il enfonça l'arrière-garde russe à Reichembach, et se signala, le 27 août, à la bataille de Dresde, puis , le 16 octobre suivant, à la bataille de Wachau, près Léipsick. Dans cette dernière journée, il eut une cuisse emportée parmi boulet de canon. En 1814, après l'abdication de Buonaparte, M. de la Tour-Maubourg fut nommé, le 20 avril, par S. A. R. Monsieur, membre delà commission du contentieux, près du ministère de la guerre, pour la cavalerie. 11 fut créé successivement chevalier de l'ordre de Saint-Louis et pair de France (1) les i"et4 juin, grand-cordon de la Légion-d Honneur le 23 août, et membre du comité de la guerre le 18 décembre de la même année. En mars 1815, lors de l'invasion de Buonaparte, M. de la Tour-Maubourg fut chargé, conjointement avec le marquis de Vioménil, d'organiser les bataillons royaux qui devaient servir sous les ordres de S. A. R. Mgr. le duc de Berry. Le roi nomma M. de la Tour-Maubourg commandeur, puis grand'eroix de l'ordre de Saint-Louis les 3 mai 1816 ct3i août 1817, et ambassadeur à la cour de Saxe. Au mois de janvier 1819, il fut appelé à l'ambassade de Londres, en remplacement du marquis d'Osmond, puis nommé ministre secrétaire d'état au département delà guerre le 19 novembre suivant. Le marquis de la Tour-Maubourg fut créé chevalier commandeur des ordres du Roi le 3o septembre 1820. Remplacé au ministère de la guerre par le maréchal duc deBellune au mois de décembre 1821, il prit possession du gouvernement de l'hôtel royal des invalides, dont il avait élépourvu le 10 août de cette année, après la mort du maréchal duc deCoigny,et fut nommé minisire d'état, membre du conseil privé le 15 du même mois. [Dictionnaire historique des Généraux Français, t. VI, pp. 35 à 4<>; Moniteur, annales du temps. )

(1) Le tilre de marquis a été attaché héréditairement à sa pairie par ordonnance royale du 3i août et lettres-patentes du 20 décembre 1817.


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LATOLR - MAUBOU RG [Marte- VictorFay, comte, puis marquis de) lieutenantgénéral , pair de France, ancien ministre de la guerre, gouverneur des Invalides, chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit , grand'eroix de la Légion-d'Honneur, et commandeur de l'Ordre de Saint-Louis, naquit dans le château de ses pères, près d'Yssingeauv (Haute-Loire), en 175b. Il entra au service en 1782, dans le régiment de Beaujolais , infanterie, avec le grade de sous-licutenant ; en 1786 , il devint capitaine dans celui d'Orléans, cavalerie; en 1789, Latour-Maubourg était sous-lieutenant des gardes-du-corps. Dans la nuit du 5 au 6 octobre , lui et MM. d'Aguesscau ctdcSaint-Aulaire furent les seuls officiers qui ne se couchèrent pas. Ce fut lui qui reçut la reine dans la salle où il veillait, lorsque cette princesse s'y réfugia, poursuivie par des brigands auxquels la trahison avait livré une porte communiquant du théâtre de la demoiselle Montansicr avec les mansardes du château. Le Jeune officier supérieur conduisit Marie-Antoinette auprès du roi. A l'âge de vingt-trois ans, M. de Latour-Maubourg fut nommé colonel du 3" régiment de chasseurs à cheval, et fit la campagne de 1792, à l'avant-gardc de l'armée- que commandait Lafayette, son compatriote et son ami. Cet officier eut l'honneur de faire les cent premiers prisonniers dans la guerre de la révolution, au combat de Griswel , près de Maubeugc.

Après le 10 août, Lalour-Maubourg, enveloppé dans la proscription de son général et de son frère, sortit de France avec eux, et n'émigra point, comme il est dit dans l'Annuaire de la Haute-Loire , de 1836, mais subit une captivité d'un mois, après laquelle il résida quelque temps en pays neutre, ce qui n'avait rien de commun avec l'émigration. Au moment où le général Bonaparte négociait pour la mise en liberté des prisonniers d'Olmutz, Lafayette, Bureau de Puzy et Latour-Maubourg, le frère de ce dernier, Marie-Victor, se rendit au quartier-général de l'armée d'Italie, et obtint le commandement du 22e régiment de chasseurs à cheval. En Egypte, il se distingua à la tète de ce corps, et notamment pendant la descente des anglais, où il fut blessé grièvement. Sa plaie était à peine fermée lorsqu'il traversa le désert avec ses chasseurs, et rendit à l'armée les plus signalés sérvices. Devenu général de brigade, puis général de division, Latour-Maubourg se fit également admirer par sa valeur, ses talents militaires, l'exacte discipline des corps qu'il commandait, et leur conduite modérée en pays ennemi. Durant la guerre de Prusse en 1800 et 1807, le général Latour-Maubourg fut blessé à la bataille de Friedland, et contribua à la victoire de cette journée décisive. Employé ensuite en Espagne, il se fit remarquer dans ce pays par son dévouement, sa valeur et son intégrité: en un mot, il fut du petit nombre des généraux que les espagnols ne prirent pas en haine. On assure que Latour-Maubourg pouvait marcher avec sécurité et sans escorte au milieu de cette nation , sans cesse occupée d'aiguiser des poignards contre ses dominateurs , et qui armait jusqu'à la galanterie passionnée de ses femmes, pour détruire les troupes françaises. Voici une preuve de la vénération que ce général lui inspirait: Un jour, des guérillas ayant saisi les dépèches dont un courrier était chargé , reconnurent parmi ces papiers un brevet et un congé pour un militaire du nom de LatourMaubourg; cédant soudain à l'ascendant de ce nom , qu'ils révéraient , ils se hâtèrent de renvoyer ces pièces au quartier-général français. Bappelédans le nord, lors de la guerre de Bussie, le comte de Lalour-Maubourg s'associa à tous les succès de la conquête, et supporta stoï

quement tous les revers de ses frères d'armes. Enfin , à la bataille de Leipsick , il eut la cuisse brisée par un boulet. Comme on le transportait sur un brancard en un lieu où l'on pût procéder immédiatement à l'amputation , son domestique marchait à ses côtés en sanglottant: « Console-toi, mon ami, lui » dit Latour-Maubourg , avec un ton » plaisant plus héroïque en ce moment » que la sloïcité antique, l'événement » n'est pas si malheureux pour toi que tu » pourrais le croire: désormais, tu n'auras » plus qu'une botte à cirer. » La retraite de l'armée nécessita le transport rapide de l'amputé quarante-huit heures après l'opération, et il eut à supporter des douleurs inouïes pendant ce voyage. Bentré en France, Latour-Maubourg fût resté volontiers éloigné de la carrière politique; mais ses talents, sa loyauté et sa naissance le recommandèrent à la restauration. Il fut nommé, en avril 1814, membre de la commission pour la réorganisation de l'armée , et participa, sans doute à regret, à la violation de droits acquis qui mit 22,000 officiers aux prises avec le besoin , pour prix des services qu'ils avaient rendus à la patrie, et de leur sang versé sur tous les champs de bataille de l'Europe. Nommé pair de France le 2 juin, Latour-Maubourg ne prit pas de service dans les cent jours. Appelé en 1820 au ministère de la guerre , il n'eut pas le temps de réparer, dans cette gestion, le mal auquel il avait participé: si, durant ses fonctions , les médiocrités intrigantes qui dirigeaient ce département cessèrent de dominer, ce fut une éclipse d'iniquités dont l'armée ne s'aperçut pas. En 1821 , le comte de Lalour-Maubourg succéda au duc de Coigny dans les fonctions de gouverneur des Invalides, et se fit aimer de ses vieux subordonnés. Ce général illustre mourut à ce dernier poste de l'homme de guerre dans la vie, et les honneurs funèbres lui furent rendus sous les trophées des drapeaux qu'il avait aidé à conquérir.

http://books.google.fr/books?id=p20DAAAAYAAJ&pg=PA391&dq=Latour-Maubourg+(Marie-Charles-C%C3%A9sar+de+Fay,+comte+de)&hl=fr#v=onepage&q&f=true
LATOUR -MAUBOURG (marie-victor-nicolas Fat, marquis De), général français, frère du Latour-Maubourg qui partagea la captivité de Lafayette, naquit à Lamotte de Galande le 22 mai 1768. 11 entra en 1782 comme sous-lieutenant dans le régiment de Beaujolais, infanterie, et devint en 1786 capitaine dans le régiment d'Orléans, cavalerie. 11 passa en 1789 dans les gardes du corps, et se trouvait à Versailles lors des journées des 5 et 6 octobre; il donna alors au roi des preuves de fidélité et de dévouement. Il suivit son frère, lorsque celui-ci accempagna Lafayette dans sa fuite, et ne rentra en France qu'avec lui en 1797. Il reprit alors son grade dans l'armée et se rendit en Egypte, où il fut attaché comme aide de camp à la personne de Kléber. Il fut grièvement blessé en défendant la place d'Alexandrie contre les Anglais. Revenu en France, il fut nommé, par le gouvernement consulaire, colonel du 22e de chasseurs à cheval, et se distingua à la bataille d'Austerlitz, à la suite de laquelle l'empereur le fit général de brigade. Il continua de servir, l'année d'après, dans les campagnes de Prusse et de Pologne. Blessé à Deypen, sa conduite brillante lui valut à la suite de la bataille d'Eidelberg le grade de général de division. Il fut encore blessé à Friedland. En 1808, il passa à l'armée d'Espagne et reçut le commandement du corps du Midi. Il prit une grande part aux affaires de Cuença, de Santa-Martha et de Villalba, au siège de Badajoz, à la bataille de Gebora. La Xïffl.

modération, la prudence, dont il fit preuve durant cette campagne lui attirèrent l'estime des Espagnols, qui lui en donnèrent les marques les plus flatteuses, notamment lors de la retraite de Cordoue. Il quitta l'Espagne, en 1812, pour se rendre à la grande armée, et déploya dans les campagnes de Russie et d'Allemagne cette même bravoure dont il avait déjà donné tant de preuves; sa conduite fut des plus remarquables à Mojaïsk, et il eut le bonheur d'opérer sa retraite en bon ordre, sans que sa division eût beaucoup à souffrir. En 1813, il prit le commandement du premier corps de cavalerie, et se couvrit de gloire devant Dresde, le 27 septembre, et à la bataille de Leipsick le 18 octobre. L'empereur reconnut ses éclatants services, en le créant successivement comte de l'empire et grand-croix de la Légion d'honneur. Latour-Maubourg adhéra à la déchéance de Napoléon et s'empressa d'offrir ses services aux Bourbons. Le comte d'Artois le nomma, le 24 avril 1814, membre d'une commismission chargée de réorganiser l'armée, et le 2 juin Louis XVIII l'appela à la chambre des pairs. Pendant les cent-jours, Latour-Maubourg se tint à. l'écart, et, dès le retour du roi, il reprit ses fonctions à la chambre haute; il se mêla souvent aux discussions. Appelé en 1819 au ministère de la guerre, il ne garda pas longtemps son portefeuille, et, à la mort du duc de Coigny, en 1820, il fut appelé au gouvernement des Invalides qu'il garda jusqu'en 1830, avec le titre de ministre d'Etat. Latour-Maubourg, qui avait repris depuis le retour des Bourbons son titre de marquis, ne voulut pas reconnaître la nouvelle dynastie et sortit, par refus de serment, delà chambre des pairs. Il a vécu depuis lors dans la retraite jusqu'à sa mort-arrivée le H novembre 1850. Une notice sur Latour-Maubourg, par M. A. Sala, a été publiée en 1850. Z.


http://books.google.fr/books?id=vRIJAAAAQAAJ&pg=PA328&dq=Latour-Maubourg+(Marie-Charles-C%C3%A9sar+de+Fay,+comte+de)&hl=fr#v=onepage&q&f=true

LATOUR - MAUBOURG ( Marie-Victor Fa Y , marquis de ), un des généraux qui ont fait le plus d'honneur à nos armes par l'élévation et la générosité de son caractère, non moins que par l'intrépidité de son courage. Il n'a cependant pas pris part aux premières guerres de notre révolution; né le 11 février 1756 d'une ancienne famille du Vivarais, il était, en 1780, sous-licutenant des gardes du corps, et émigra après le 10 août 1792. Il était de service auprès du roi dans la journée du 5 octobre, et il eut, dit-on, l'occasion de lui donner les preuves de son dévouement à sa famille. M. le marquis de Latour-Maubourg rentra eu France à l'époque du 18 brumaire an 8 (9novembre 1799 ) ; il fut attaché sur-lecliamp au général Rléber, en qualité d'aide de camp, et Je suivit dans l'expédition d'Egypte ; dans cette expédition même , on ne tarda pas à lui donner le commandement du 22» régiment de chasseurs à cheval, à la tête duquel il fut grièvement blessé en défendant la place d'Alexandrie contre les Anglais qui venaient de débarquer. C'est à l'éclat de ce début qu'il dut d'être fait officier de la Légion-d'Honneur à la création de cet ordre. Il fut fait général de brigade à la bataille d'Austerlitz, servit également dans les campagnes de Prusse et de Pologne en 1807, et y fut blessé au bras le 5 février, au combat de Deypen; à Eidelberg , sa rare intrépidité lui valut le grade de général de division; à Friedland , il reçut une nouvelle blessure; en 1808, il passa en Espagne avec le commandement de l'armée du midi; il s'y distingua comme il l'avait fait auparavant dans toutes les affaires auxquelles il fut appelé à prendre pan,

à Cuença, à Santa-Martha, à Villalba, au siége de Badajoz , etc. ; mais il s'acquit surtout une gloire nouvelle par la sagesse de sa conduite envers les Espagnols, et par l'intégrité de sou administration; à cet égard, telle etait la-réputation qu'il s'était faite dans le pays pendant les quatre années environ qu'il y a passées, que lors de sa retraite de Cordoue, la population l'accompagna , dit-on , hors de la ville , et que, pendant une route de quarante lieues, il fut spontanément escorté par des piquets d'Espagnols qui se relevaient de ville en ville , parce qu'il n'avait pas voulu, voyageant au milieu d'eux, se faire escorter par ses troupes. Appelé en 1812 à la fatale campagne de Russie, il s'y distingua également, et dans la bataille de Mojaïsk et dans la retraite , où il sut toujours maintenir le meilleur ordre dans le corps qu'il commandait. En 1813, à Dresde, à Leipsick, il se battit avec le plus intrépide courage , et, dans la dernière affaire , il eut la cuisse emportée d'un boulet de canon. En 1814, M. le marquis de Latour-Maubourg adhéra à la déchéance de l'empereur, et , dès le 24 avril même année, fut nommé par Monsieur, frère du roi, membre d'une commission chargée

de l'organisation de l'armée. Le 2 juin suivant, il fut appelé par le roi à la chambre cles pairs ; dans les cent jours, il n'eut aucune activité et ne fut point compris par Napoléon dans sa nouvelle chambre des pairs. Après la seconde restauration , il a été nommé par le roi commandeur de l'ordre de SaintLouis, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit; il a été chargé, en 1820, du portefeuille de la guerre , et est passé, après la mort du maréchal duc de Coigny , aux fonctions de gouverneur de l'hôtel royal des invalides.


http://books.google.fr/books?id=abYUAAAAQAAJ&pg=RA1-PA29&dq=Latour-Maubourg+(Marie-Charles-C%C3%A9sar+de+Fay,+comte+de)&hl=fr#v=onepage&q&f=true

LATOTJR MAUBOURG (marie- VicTor-nicolas De FAY, marquis de), frère du précéd', général, ministre de la guerre, naquit à La Motte de Galaure (Drôme), le 23 mai 1768. Après avoir rempli, depuis le 15 juillet 1782, les fonctions d'officier dans divers régiments, il entra, le 6 mars 1789, dans les gardes du corps avec le grade de sous-lieutenant, équivalent à celui de lieutenant-colonel de l'armée de ligne. Le 6 octobre 1797, lorsque le peuple envahit le château de Versailles, il protégea Marie-Antoinette et la conduisit auprès du roi. Nommé colonel du 3e chasseurs, le 5 février 1792, il fil partie, avec son frère César, de l'avantgarde de l'armée de Lafayette, fut proscrit à la suite de la journée du 10 août et arrêté, comme eux, dans sa fuite, par les Autrichiens. Sa captivité ne dura qu'un mois, et il se retira ensuite en Hollande, où il vécut pendant les orages de la révolution sans se mêler aux intrigues des émigrés et sans

prendre, comme quelques biographes l'ont dit par erreur, du service dans l'armée de Condé. Rentré en France, après le 18 brumaire, il fut chargé par le 1er consul, le 22 niv.an vin, de porter en Egypte la nouvelle de ce coup d'Etat. Successivementaide decamp de Kléber et deMenou, il se distingua, le 21 niv. an xi, devant Alexandrie, où il fut grièvement blessé d'un éclat d'obus. Il ne quitta l'Egypte qu'avec les débris de l'armée et conserva, à son retour en France, le commandement du 22e chasseurs qui lui avait été donné pendant l'expédition. Créé chevalier de la Lég. d'honn. le 19 frim. an xn, il adressa, le 12 vent., au nom des légionnaires de son régiment, au grand chancelier de l'ordre, une lettre pleine de protestations de dévouement à la personne de Bonaparte, à propos de l'affaire de Georges Cadoudal; il y exprime la profonde indignation dont lui et ses camarades « étaient pénétrés de l'atlen« tat affreux qui a dû se commettre « contre le 1er consul, et qui, sans les « destinées qui président à sa conser« vation, devait nous plonger, ainsi que f tous les bons Français, dans le deuil « et dans la douleur. > Nommé général de brigade le 3 niv. an xiv, et général de division le 14 mai 1807, il fut l'un des plus brillants généraux de cavalerie dts guerres de l'empire. 11 s'est particulièrement fait remarquer à la bataille d'Austerlitz (1805), dans les campagnes de Prusse et de Pologne (1807), en Espagne(1808-11) et dans la campagne de Russie, où il commandait le 1er corps de cavalerie. A la bataille de Leipzig, le 16 mai 1813, il eut la cuisse emportée par un boulet, au moment où il exécutait une charge désespérée contre les Russes, à la tête du 1er corps de cavalerie. C'est en cette occasion qu'il dit à son domestique, qui se désolait, ce mot plaisant: «Console« toi... désormais tu n'auras plus « qu'une botte à cirer. » En 1811, il se ralli? à Louis XVIII et lui resta fidèle. Il fut nommé, le20avril, membre d'une commission pour l'organisation de l'armée, et chargé, le 12 mars 1815, avec le comte de Vioménil, de former des bataillons de volontaires, pour s'opposer à la marche de Napoléon sur P.iris. Elevé à la pairie par ordonnance royale du 14 juin 1814, puis éliminé par l'empereur, il ne reprit son siège a la Chambre qu'après les Cent-Jours. Le 19 nov. 1819, il remplaça GouvionSaint-Cyr au ministère de la guerre, qu'il quitta en décembre 1821 pour prendre le gouvernement desinvalides. Après la révolution de 1830, il refusa de prêter serment à Louis-Philippe.

11 était grand-cordon de la Légion d'honneur (23 août 1814), grand'croix de l'ordre de la Réunion (3 avril 1813), et de Saint-Louis (12 octobre 1818), chevalier du Saint-Esprit (26 septembre 1820); il avait reçu de Napoléon le litre de baron (1808), et de Louis XVIII ceux de comte, puis de marquis le 31 août 1817.

Bio-bibliographie. — Le général de Maubourg, par A. Sala. Paris, 1850, in-8°.

On a de lui : Lettre à M. le maréchal duc de Bellune, en réponse à l'introduction de son dernier Mémoire. Paris, Didot, 1826, in-8J de 16 pages. Relative aux marchés Ouvrard.



http://books.google.fr/books?id=e3tmHwShhHsC&pg=PA40&dq=Latour-Maubourg+(Marie-Charles-C%C3%A9sar+de+Fay,+comte+de)&hl=fr#v=onepage&q&f=true

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|'''[[Victor de Faÿ de La Tour-Maubourg]]'''


LA TOUR-MAUBOURG (Marie-Victor-Nicolas de Fay), général de division, baron de l'Empire par lettres patentes de mai 1808. Règlement d'armoiries :

De gueules à la cotice d'or, chargée en abisme d'une fouine d'azur, quartier de baron sorti de l'armée. Livrées : jaune, bleu, et rouge.

Comte de l'Empire par lettres patentes du 22 mars 1814. Règlement d'armoiries :

De gueules à la bande d'or chargée d'une fouine passant d'azur ; franc-quartier des comtes tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu ; pour livrées les couleurs de l'écu.


LA TOUR-MAUBOURG (Marie-Victor-Nicolas de Fay), général de division, baron de l'Empire par lettres patentes de mai 1808. Règlement d'armoiries :

De gueules à la cotice d'or, chargée en abisme d'une fouine d'azur, quartier de baron sorti de l'armée. Livrées : jaune, bleu, et rouge.

Comte de l'Empire par lettres patentes du 22 mars 1814. Règlement d'armoiries :

De gueules à la bande d'or chargée d'une fouine passant d'azur ; franc-quartier des comtes tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu ; pour livrées les couleurs de l'écu.

BB/29/966 page 16
. Titre de baron, accordé par décret du 19 mars 1808 , à Marie, Victor, Nicolas de Fay Latour Maubourg. Bayonne ( mai 1808 ).
État civil du bénéficiaire Né le 22 mai 1768 à La Motte-de-Galaure ( Drôme).
Armoiries De gueules à la cotice d'or, chargée en abisme d'une fouine d'azur, quartier de baron sorti de l'armée. Livrées : jaune, bleu, et rouge.
BB/29/969 page 226
. Titre de comte, accordé par décret du 3 septembre 1813, à Marie, Victor, Nicolas Defay Latour Maubourg. Les Tuileries 22 mars 1814).
Note

État civil du bénéficiaire Né le 28 mai 1768 au château de la Motte ( Drôme).
Armoiries De gueules à la bande d'or chargée d'une fouine passant d'azur ; franc-quartier des comtes tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu ; pour livrées les couleurs de l'écu.

* [[Pair de France (Chambre des pairs)|Pair de France]]<ref name="heraldica">{{Lien web
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|titre=Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30)
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** Pair {{Citation|à vie}} par l'ordonnance du {{date|4|juin|1814}} ;
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''De gueules à la bande d'or, chargée d'une fouine d'azur.''<ref name="RIETSTAP">{{Ref-Rietstap-Armorial}} {{Lien web
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= [[La Rochefoucauld]] =
LA ROOHE-LAMBERT (Hsssl-hlicssn-Svi-mon, IJIQUIS ne), sénateur du second empire,né a Paris le 29 décembre 1789, mort à Thé-ville (Manche) le 11 février 1863, d’une anciennefamille dätuvergne, fit partie, sous la Restau-ration, des gentilshommes honoraires de lachambre’ La chute de Charles X l'avait renduàla vie rivés, lûîsälŸllll décretimpérialduQ ‘uin.1857 Pdieva a la ignité de sénateur. ll étaitretraité, comme officier, avec le grade de chefd'escadron. Le Dictionnaire des contemporains-de Va ereau (édition de 1858) signalait le mar-quis dia Laroclie-Lambert comme a le seulmembre du Sénat qui n'eût point reçu de déco-ration. » Mais en 1859, il fut promu chevalieret, en 1861, officier de la Légion d'honneur.LA ROCHE-SMNT-QNDRÉ (Qu AIL n s ‘Hsuai), député de 1322 a 1827, ne a’ Montaign.(Vendee) le 11 mars 1765, mort en sa terre deChambette (Veudée) le 20 juin 1856, entra dans»la marine à 12 ans, devint garde de marine,enseigne, lieutenant de vaisseau, et fit en cettequalité la guerre iYAmérique. A la Révolution,i émigre, prit du service a l'armée ues princes,et fut versé comme lieutenant au réîiment Hec-tor, escadron de la marine. Blessé Quiberon,il parvint cependant à regagner ii la nage l'es-ca re anglaise. A peine couvalesoent, il quittaPAügleterre, et revint en France guerroyer dansle aine, sous les ordres de M. de Bocliecote.En 1799, il commanda la division de Montaiäu‘Aussi, à la Restauration se hata-t-il de e-mander un commandement actif, mais il‘ne-reçut que sa mise à la retraite avec le "rado-de maréchal-de-camä (2 octobre 1816). Elu, le13 novembre 1822, épaté du 1" arrondisse-ment électoral de la Vendée (Bourbon-Yensdée), par 173 voix (244 votants, êllä inscrits),et réé u, le 26 février 1824, par 186 voix (248-votants, 312 inscrits), il soutint et défendit à.Fextrême-drnite lœ préroîatives de la royauté-de droit divin. A la révo ution de juillet, ilsœretira dans ses terres.LA ROCHEFOUGAQJLD (Donnons on), se.puté en 1789, né à Saint-llpèze (Haute-Loiro)e 26 septembre 1712, mort Munster (Allema-gne) le 23 septembre 1800, appartenait à unebranche pauvre de l'ancienne famille ducalefrançaise de La Rochefoucauld, qui a réunisuccessivement, depuis 1517, les titres de baron,comte, due et pair, avec le nom de Liaucourt,héréditaire pour le fils aîné de la maison, et quifut aussi nombreuse qu'illustre. Originaire deLa Rochetoucauld, tite ville de PAngoumois,elle fint pendant pldsieurs siècles une placeéminente dans l'histoire. Ce fut Ghoiseul, évê-que de Monde, qui découvrit, au cours d'unea ses visites pastorales, l'existence du jeuneDominique. Frédéric-Jérôme de La Bocbefou-cauld, archevêque de Bourges, se chargea dediriger les études de ce parent qu'il avait lîllûfé,le plaça au séminaire de Saint-Sulpicemt epritensuite ur son grand vicaire, puis le fit nom-mer (lïi?) archevêque d’Alby. Dominique sedistingue, dans les assemblées du clerîé en 1750et 1755, par son ardeur a défendre es droitsde PEälise gallicane. Archevêqpg de Bousn en‘1759,i fut fait cardinal en 1 . Le 23 avril178, le bailliage de Rousn, par 783 voix, Peint;député du clergé aux États-Généraux. Partisan.obstiné de l'ancien régime, il se ‘prononça net-tement contre la Révolution presids. _a cham-bre du clergé, opiiia avec la mmoritede ‘cetordre, se montra opposé é la délibération partête et ne se décida a s se réunir aux travauxde rAseemblée s aprèsle ltjuillet, que pour imieux défendre les institutions de lancioii r Ÿ
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Page 10
LAR 600 LAR‘fime. Le cardinal de La Rochefoucauld signaa protestation du 12 septembre 1791 contre lesinnovations faites par ‘Assemblée en matièrede discipline religieuse. Une instruction pas-torale uliliée par lui la même année fut lacé-rée et huilée par le tribunal de Rouen commecontraire aux lois; mais la procédure futabandonnée et il fut déchargé d accusation. Ilémigre. après le 10 août 17 2 et se retira enAllemagne, oii il mourut.LÀ ROCHEFOÜCÀÜLD (Alsacien-Pouv-cuirs: on), _niJc on IDOUDIËAUVILLE, pair deFrance et ministre, ne à Paris le avnl 1761},mort îiMpntinirail (Sarthe) le 2 Jlllfl 1841,etaitlOJIÜQÊÎÊ-hiivflll marquis de ‘Surgeres, dont Vol-taire a cite le nom avec eloges et le fils duvinointhe lJÊlll-Fràllçûltñ âlî La ËOIÏÎJQÏCËIËIÜËÔmarec a e cain e ' nne a ine- sa ‘e(àmuveiin, ÜOÎBÏËIiIBdËÜÏ} deboGerniain-Louisuve in marquis e ros is ga de dessceaux de 'France. A quatorze ans‘, Aiiibroise-Ëolycarpe de La Rocliefoncauld-Doudeauvillegpousaiine descendante de Louvois, Mile deontmirail. Fäntre, deux ans apres, au servicecomme sous-lieutenant de dragons, il appartint‘ËË ä"îà‘îîdnä"iîîllîïqfeîä’.äïg‘ié îrïîiï-Épïil'l ‘gmiära et selivra à une suite de voy es d'étii-des ans divers pays de l'Europe. lîgentré enFrancesous le Consulat, il se tint à l'écart deisszt‘ai‘î‘s‘ir'if ‘s: îïäïä°"’°‘î""°‘éä"'du coiiseil générail de la Marnénniliaa ïiäelillièh:Restauration Fuppela, le 4 juin 18143 la Cham-hre deî pairp. M. de La Rochefoucauld y siégeaparmi es p us ardents royalistes, ‘ t lmort dans le procès du maréchal ltlléya, légusllatîtaclia particulièrement à combattre la liberté dela presse, où il voyait une source de ruine pourle pays. Nommé, le 22 se tembre 1822, direc-iàenr ggânéral Posâesñiällacâinit ladréputadtionun minis ra eur a e e t ‘ ‘tsoirserviwdes améliorations noltléliliaslliî 4 113g:1824, il fut fait par Charles X ministre de lamaison du roi en remplacement du maréchalde Lanriston; il conserva ce titre 'usqu’aii 2 mai1827. Un‘des principaux actes de son sageaux alïaires fut l'acquisition, pour le Æaineroyal, de la terre de Gri noii et l'établissementgains cette terre deäElâoŸe d'agriculture aujour-ui si pro ‘re. a a ‘t fl'attitude diîpiîouvoir òllinûllâèfllllgâhdzvîâll ËËËÏsin François-Alexandre-Frédéric de la Roche-foucauld-Liancourt (Voy. ce nom), combattitégalement, en 1828, le licenciement dela gardenationale, et, lors ne cette mesure eut étéadoptée, donna sailémission de ministre pourse livrer tout entier a la direction d'établisse-ments de bienfaisance. Très attaché a la bran-che aînée des Bourbons, il vit avec tristesse larévolution de 1830. A rès avoir ris la aroledans la Chambre des ‘pairs, contiîe les plioposi:tiens qui tendaient au bannissement perpétuelde? pziëces qu'il apàaaigserviiî, il écrivit au pî-é-si en _ Janvier qui ne siégerait usgmriâiàiip‘, xan 51:81]] fut, a de GBÊËEÎBËCB,pairs e rance. neA‘-P’ de La Rochefoucauld-Doudeauville étaitälllîvllifll‘ de Saint-Louis, officier de la LégionLA ÜOCHEFOÜOAÜLD (LOUIS-FRANÇOIS-Sos-rm-zns ne), nus m: DOUÜRAUVILLE, députéide 1815 i 1816 et de 1827 à 1830 né_ , a Paris le1_9 févner 1785. mort au château d‘Armanvil-hors (Selne-et-Marne) le 5 octobre 1864, fils duprécédent et de Bénigne-Augustine Le Tellier' e Louvois, dame de Montmirail, fut nomméaide-de-camp du général Dessolle immédiate-ment après ‘entree des alliés à’ Paris. llreçntla mission d'aller a Nancy annonceraMonsieiir,lieutenant-général du royaume, la formationdu gouvernement provisoire et la déchéancede onaparte. Pendant les Cent-Jours, il accom-pagna Louis XVlll à Gand, et. au retour, de-vint colonel de la b‘ légion de la garde natio-nale de Paris, et aide de camp du comte d'ér-tois’ Elu, le 22 août 1815, député de la Marne,au collège de département, par 119 voix (171votants, 282 inscrits), il vota avec la majoritéde la Chambre introuvable et proposa des céré-monies expiatoires pour l'anniversaire du21 janvier 1793. Il prit la parole, sans grandsuccès, sur la loi re ative au: cris et écnts sé-ditieux, et sur la loi électorale, ne put se faireréélire en 1816, parce qu'il n’avait pas l'âgenouvellement requis, et fut nommé, en aout1824, directeur général des beaux-arts, desthéâtres royaux et des manufactures. Un arrêté,pris par lui dans l'exercice de ses fonctions etqui avait pour but de réglementer la longueures jiäpes des danseuses de POpéra, est restélégen aire. Promu maréchal de camp en mai1825 et commandeur de la Légion d'honneur le4 novembre 1826, il revint, le 24uovembre 1827,à la Chambre des députés, comme député dugrand collège de la Marne, élu par 105 voix sur209 votants et 239 inscrits. Ses opinions furentjusqu'au bout celles de la droite. Il vota contreles 221, pour le ministère Polignac, et rentradans la vie privée en 1830.LA ROCHEFOÜCAULD (JULsi-ALsxauoiii-z-Jossrn), cours: IŸEsiussac nu, député de 1830à 1837, et pair de France, né à’ Mollo (Oise) le22 ianvier 1796, mort à Paris le 21 avril 1856,« tils de sieurFrançois-Alexandre de La Roche-foucauld, bpropriétaire, domicilié en la coni-mnne de ello, et de dame Adélaïde-Marie-Françoise Pivart de Chatelet n, entra en 1812à l'École militaire de Saint-Germain. En 1814,il fut nommé par Napoléon ofiicier au 4° réfi-ment de chasseurs à’ cheval; il prit part (18 ô)aux divers engagements qui eurent lieu sousles murs de Paris, et fut spécialement chargé,sous les ordres du général de Gally. de défen-idre Neuilly, Sèvres et Saint-Cloud. En 1819, lemaréchal Gouvion Saint-Cyr, ministre de laGuerre, lui confia la rédaction d'une des par-ties historiques du dépôt de la guerre, celle quiconcernait la campagne dK-illemagne. Aide decamp du duc d’0rleans en 1828, il rdit l'an‘,née suivante son beau-père, le géngsal Dessol-les (Voy. ce rwnz). Or, à l'époque de son ma-riage, il avait en_ paraît-il, verbalement, lapromeue d'hériter dela pairie du général; maises relations du comte de La Rochefoucauldavec le duc d'Orléans, détouruèrent Charles Xde lui accorder cette faveur. Lors de la révo-lution de 1830., le comte était s ïuinze lieuesde Paris. Il acconrut a la gpremi re nouvelledes événements, arriva le à Neiiilly, et nequitta plus Louis-Philippe qui le garda auprèse lui comme aide-de-camp. Elu, le 28 octobresuivant. député du Loiret, au collège de dépar-tement, par 600 voix sur 936 votants et 1.406inscrits, en remplacement de M. de Riccé nom-mé préfet, il prit place dans la majorité conser-vatrice et gouvernementale, avec laquelle ilvota régulierement jusqu'en 1837, ayan obtenusa réélection, le 5 juillet 1831, dans le l" col-lège du Loiret (Pithiviers) par 193 voix (Hgvotants, 449 inscrits), contre 170 a M. Laisue

de Villévêque et, le 21 iuin 1834, par 175 voix(316 votants, 394 inscrits), contre 126 au mêmeconcurrent. Ala Chambre, il demanda que lesmembres de l'institut fussent électeurs, a lacondition de payer la moitié du cens électoral;il appuya l'augmentation du traitement desambassadeurs, et vota les lois de septembre1835. M. de La Rocliefoucauld échoua au re-nouvellement de 1837, et fut remplace’ parM. Lejenne. Le 7 novembre 1839, une ordon-nance royale l’éleva à la’ pairie. ll soutintde ses votes, au Luxenibourg, la monarchie dejuillet, et fut rendu à la vie privée par la ré-volution de 1848. Oflicier de la Légion d'hon-neur, il fut admis a la retraite avec le gradede colonel d'état-major.URE-FRÉDÉRIC na), ouc ou Liauconiir, viconr’:DE Russes, ssicinsua on BAUD, Canons inQumivni, rlépnté a PAssemblée constituantede 1789, pair en 1814, représentant à la Cham-bre des Gent-Jours, ne à la Roche-Guyon(Seine-et-Oise) le 11 ‘siivier 1747, mort à. Parisle 27 mars 1827 fils de François-Armand de laRochefoucauld de Roye, duc d‘Estissac, grand-maître de la garde-robe, et de Marie, secondefille du duc Louis-Alexandre de La‘ Rochefou-cauld, prit d'abord du service dans les carabi-niers et se maria fort jeune en 1764. Connudans sa jeunesse sous le titre de comte de LaRochefoucauld, il obtint les honneurs du Lou-vre le 13 mars 1765 et prit le nom de duc deLiancouit. Il devint colonel d'un régiment decavalerie de son nom le 3 janvier 1770, briga-dier de dragons le 5 décembre 1781, puis grand-niaître de a garde-robe du roi et duc hérédi-taire dilflstissac, par succession paternelle, le28 mai 1763. Comme survivancier de son pèreen la charge de grand-maître de la garde-robe, il en remplit les fonctions dans les der-nières années e Louis XV, et les continuapendant le règne de Louis XVI. Mais il ne tit à‘ersailles que de courtes apparitions, visitaPAngleterre en 1769, et vint mettre en prati-que, dans sa terre de Liancourt, les amé iora-tions industrielles et agricoles i u’il avait obser-vées dans ses voyapes. Il fonda d'abord uneterne modèle dans aqiielle il chercha. a propa-ger la culture des rairies artificielles, a sup-pèiper le système dpes jachères, et à élever desiaux venus de Suisse et d’Angleterre. llfonda en même temps à Liancourt une école‘adhrts et métiers en faveur des enfants des ini-. îitaires suvres: cette institution, à laquelle«Afitnyotjlétiers de Chalons doit sonorigine, prit bientôt une grande extension etcompta en 1788 jusqu’à 130 élèves. Le ducde Liancourt visita ensuite lu Suisse, et, en1786, fit à Louis XVI les honneurs des établis-sements agricoles et industriels de cette con-trée. Lorsque les Enta-Généraux furent convo-qués, il fut élu, le 13 mars 1789, député de lanoblesse aux Enta-Généraux ‘p? le bailliagede Glermont-eii-Beauvoisis. ‘fepseur, danslhàssemblée, de ls monarchie constitutionnelle,il essuya de concilier les idées nouvelles avec‘l'ancien régime. Son mot au roi, le 12 juillet1789 est bien connu: « Mais c'est donc unerévolte ? » skicriait Louis xvi ssfsyé defsgi-tation du ‘peuple. - <2 Non, sire, lit gravementle duc ; cest une révolution l » Apres 1s prisede la Bastille, il fut investi de-la présidence del'assemblée, qui accueillir avec faveur ses rap-rts sur la‘ mendicité, sur l'état des hôpitauxidiiroyaunie, sur ls formation dhteliers de secourspour les indigents, etc‘ Adversaire de la loir‘LA ROOHEFOUGAULD (FaAxçois-ALsxanÄ’ contre les émi rés, il se prononça, d'autreLARpart, pour la lilgene de conscience et pour laiberte individuelle, et s’honora, en proposent,le pi-einier, Pabolition du supplice de lscorde.En meme temps, il continuait de s’occuper avecardeur de la fondation à Liancourt d'une fila-tu_re de coton, où de nouveaux procédés furentinis en œuvre. Chargé, après la session, ducommandement’ d_’une divisioir militaire enÏorniandie, il_s eflorça (äa/‘Yïâclfiflr les espnts‘pres avmi aide Louis _ Y de ses conseils etmeme de sa fortune, il emigra, au lendemain duIOaoût, et îlagiiaPAngleterre, oiiil se lia avec lecélebre Art ni‘ Youiig. De l'exil, il écrivit, lorsdu Jugement du i'oi,_ à Barere, président de laConvention, pour lui demander a temoigner enfaveur dejŸouis; mais cette démarche ne futpñäflûûllôllllû‘ duc dc_ La Rccnefoucauld (ilavait repris ce titre depuis la mort de son cou-sin germain tué à Gisors en 1792) quitta alorsI‘E_urope, et parcourut_e_n observateur et. enphilosophe les_Etats-l;nis. <5 Vers cette epo-32°gîïêî.‘.îlî.b‘i‘ïf’lîi°a‘ËÆËŒËVÜI’ du fmffî, i r, comme siavait été déjà. sur son trône, de renoncer à‘ lacharge de grand-maître de la_garde-robe, quesonÆere avait payes 400,000 livres‘ Le duc re-pou it aussitot par un respectueux refus, ettelle fut sans doute l'origine e la disgrâce danslaquelle il tomba plus tard sous la Restaura-tion. » En l'an V ,étant à Hambourg, il fit«les démarches et rédigea un Blémoire polir ren-trer e1i_ France_: << Cette démarche, écrivait-il,me conte humblement; elle semble un acquies-peinent à ce que je croiraisidevoir appeler uneinjustice. Maisje suis ronge (il? chagrins, acca-ble de malheurs, etJe sens qu il me aut promp-tement on sortir ou ysuccomber. >> En 179€} ils? hasarda a rentrer; il vecut dansla retraite,s occupant seulement d fisuvres de bienfaisance,jusqu au 10111‘ ou salradiatiomde la‘ liste_desémigrés fut prononcée‘ Alors il ïûpllf à Llan-court la direction des institutions qu’il avaitfondées et que la’ Révolution avait respectées,et attendit ainsi le retour des Bourbons. LouisXVllI ne lui rendit pas sa charge etse contentade Pappeler à la C ambre des pairs le ‘ijuin1814. endant les Cent-Jours, ndele au partides << libertés constitutionnelles »,_il conscntità siéger dans la Çhambre des represeutantsmiiFenvoya Parrondissement de Olermunt, le 9 mai1815, par 64 voix sur 88 votants. Mais. au se-cond retour de Louis XVIII, il reprit sa placepâlflllli les ‘pairs, s’abstint dans e proces dumaréchal J. ey, et resta l‘ami de la royautetout en repoussant les opinions des ultras.Nommé, en 1816, membre u conseil généraldes hôpitaux, il s'occupe activement deia‘ So-ctété de lajnorale chr tzemte, qu’il_ presida,_etqui poursuivait l abolition _de la traite des noirset la suppression des loteries et des Jeux.’ lus-pecteur _general_ de PEcole des arts et métierstransférea à. Glislons sous les auspices du gou-vernement, membre du conseil général desmanufactures, du conseil düigriciilture, du con-seil général des prisons, du coniite devaccine,il se vit rivé en 1823 par le ministère Villèle,?u’il çouilbattait à la Chambre des Ælrs, de huitonctions publiques et gratuites. revanche,PAcadémie des sciences Ysdmit au nombre deses membres._ Le duc de Rochefoncauld-pLiaiicourt, qui_ venait de faire les premserspl,essais de l'enseignement mutuel et de pnderreniière caisse d'épargne de France, joui ,__dune extrême p ularité lorsqu'il fut atteint»brusquement, le ê? mars lè27, de la mlladiQ; Peniporta quatre Jours après. Ses funérai' aJ
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LAR 602 LARfurent marquées par de pénibles incidents. Lesélèves de PEcole des arts et métiers s'étant ren-dus en foule a l'église et alyant voulu porterson cercueil sur leurs épan es furent chargésdans la rue Saint-Honoré pâr la gendarmerie;le cercueil tomba dans la ne, et les insignesde la pairie qui le décoraient furent foulée auxieds. Ou réclama vainement nue enquête:Fatîaire fut étouffée par le ministère. Suivantses dernières volontés, le duc de La Roehefou-cauld fut enterré à Linncourt. Il était cheva-lier des ordres du Saint-Esprit, de Saint-Louiset de la Légion d'honneur. On a de lui un trèsgrand nom re d'écrits sur des matièresécoiio-miques : Finances, Crédit (1789); Nonce surPim ô! territorial _foncier en dnglelerregtîtlä; Des Prisons de P-ÏLÏÜŒÏBIPÎZIG (1796);at «les pauvre‘: ou histoire des classes tra-vaillamtec de la société en Angleterre, depuisla conquête jusqu'à l'époque actuelle (1800);Notes sur la Léiqislatïon anglaise des chemins(1801); Le Bonieui‘ du uïezzple, almanach à‘image de {ont le 171.01 e (1819) ; Dialoguedïllcæandre et Benoît sur la Caisse (Pépar-fine (l818);ses Opiviiops prononcéesà PAssem-lée nationale en 1789, 1790 et 1791, puis à laChainbre des pairs, et divers Discours, Rap-ports et Comptes rendus.LA ROOHEFOÜOAULD (Fnauçoisynoc ni:Liaircouiir, député de 1809 à 1813, en 1816, etpair de France, né à Paris le 8 septembre 1765,mort à Paris la 17 novembre 1848, fils aîné duprécédent et de Félicité-Soflphie de Lannion, futnommé, le 22 mai 1787, o cier au régiment deLa Rocliefoncanld-cnvalerie. Lors de la Révo-lution, il était lieutenant-colonel de chasseursà cheval. Il émigre, comme son père, après le10 ‘août, et se retira d'abord à. Hambourg, puisà Altona, où il épousa, le 24 septembre‘ 1 93,la fille du baron de Tott. Rentré en France en1800, il fut nommé, le 2 mai 1809, ar le Sénatconservateur, député de l’Oise au [òorps légis-latif, où il sïégeiïjusqubïi 1813. Le Restaura-tion le lit maréchal de camp le 23 octobre 1815,et Pemploya dans ce gra e ii la l'a divisionmilitaire. Président du collège électoral del'0ise, il fut élu, le 4 octobre 1816,‘ député dece département, au grand collège, par 01 voixsur 1 7 votants et 289 inscrits, contre 89 aM. Tmnchon. Le 3 mai 1827, il entra à. laChambre des pairs, par droit héréditaire, enremplacement de son père, décédé. Il prêta- serment à‘ Louis-Philippe, après la révolutionde juillet, et sièges. assez obscurémeiit auLuxembourg jusqu en 1848. Commandeur de laLégion d'honneur et maire de Liaiicourt.LÀ ROGHEFOÜCAÜLD (ALuxaNoiix-Faax-cois)‘ cours n: Liaucouiir, pair des Cent-Jours, député de 1822 à 1824, de 1828 à 1831et pair de France, né à Paris le 26 août 1767,mort a Paris le 2 mars 1841, second. fils du ducde La. Roehefoucauld-Liancourt, ut frère duprécédent, prit du service en 1792 dans l'arméee La IFayetta; mais, s'étant associé aux dé-marches de son père en faveur de Louis XVI,il fut déclaré hors la loi, s'échappe‘ à’ grand’-peuie, et ne revint en France que sous e Con-sulat. Rallié à. Bonaparte, il fut nommé en1800 ‘préfet de Seine-et-lliame; plus tardMine e I‘ Rùflhflfflllcaülll, née i» cumuléet panntp de ‘losóphine, devint dame d'hon-nenrda l'impératrice. Chargé d'affaires en Saxe(1802), ambassadeur a Vienne (1806) en rem-nt de Cliampaguy, ambassadeur enf v- (18Œ).il montra de l'habileté dansces diverses missions diplomatigpes, et, après la’réunion de la Hollande s la rance, revint aParuiet sembla renoncer à la politique. Toute-fois, il accepta pendant les Gentnlours (2 juin1815) la Îllffl go meiiibrg de la’ àClîambre dàssairs : i par it cette i nité a aecon eËeêtauratlion, altf en futddéäaolmmagó‘ ‘Ils 9 mai18 , nr es su ra es es éocteurs u 3' ar-iioliidiêîîaimînt äe Pgise (Senlis), Æll Fenvoyèrenta m ro es éputésavec üvoix 358m-tïalpts, 44? inscrits),cont{e 46 à. Hérieart de. " ea mi os roya istes consftu-tiolïrligls, [Ïeält piiïréélu en 1824, et rodeéintdéputé] diiîlïäse, 1321 avril 1828, en remplBaâe-m t o . érar , qui avait opté pour r-geî-léc. Elu par 114 fioix (29121 vgtailigtls, 376 ins»‘t , co t-e 64 . Gérn e inconrt et281 È) hLnIËéiiicart d? Tlàury, il comlïttit le"stère o'nac ut ea221e10tintBIfiéction. le If ‘uillet 1880. au éollòge de dé-partemenäle lïiise, sfirec 173 àfoilx sur 293 plo-ta ts t3 ‘nscrits. artisan e a monarc ieIÏGHLOÎIÎS-Pllillppû, il la défendit à la Chambredes députés jusqu'aux élections du 5 juillet 1831.où il cchons, puis à. la Chambre des pairs, oùPappela une ordonnance ‘royale flàl a Ëa’ve bre suivant‘ Leeomte A exandre o o-chäoilicanliæ mogirutfifii Paris le é2 maris‘ 1841;son é oge une re t rononc au uxem-bourg par son collègue, lia marquis de Pange.LA ROGHEFOUOAULD (Passeurs-Gaineson) iiaiiouis m: LIAICOURT, député de 1827 a’1848, né si Pari! le 5 février me, mort (aParis le 15 avril 1863, dernier fils du duc deLa Bocbefoucauld-Iiiancourt, et frère des pré-cédents fut, sous le remier Empire, sous-réfet de Glermont (äse), puis des Andelysallure). Louis XVIII e chargea d'une missionsur les frontières de la Suisse. Puis il fut, le17 novembre 1827, élu député du 1°’ arrondis-sement du Cher (Bonrgel), par 193 voix sur310 votants et 354 inscrits, contre 88 à M. Royau-nez. ll sièges dans l'opposition constitution-nelle, et se signala‘ par son attachement auxpures doctrines du gouvernement pîarlogiiën-ta‘: ftl‘ ‘da laséaneul é-vriïi‘ lägflfiiécllairgmé la lilribime 111136 la souve-raineté réside essentiellement dans la Chambredes députés. Adversaire du cabinet Polignac,il vota avec les 221, fut réélu, le 23 juin 1830,par 195 voix sur 313 votants et Ëlüiîljllllllflcfllâ,db' u er em t de Louis- ‘lippefËt il? glgr: slilccéziveuient réélu, pen-dant toute la durée du règne, avec l'appuide Padministratiori : le ñ juillet 1831, Tpar94 voix (179 votants, 222 inscritsl, contre 6 à.Michel de Bour ; le 21 juin 1834, r96voix(181 votants, üäainscrits). contre îiiuà Micheld Bo ‘l 4 bre 1837 ar 135. voix(2à8 vgllfiîîs’, 288 Ëlglîtelgis), contré ÏOO au mêmet‘! 2 1 a 142 oix(246vo-Ïäilïiïïijîîiiiîïîäiifil le ‘le (229 vo-tants, 291 inscrits), contre 43 au même concur-rent; enfin, le l" août 1846, par 156 voix160 votants, 282 inscrits). Au cours de cesgiverses législatures, il opina le plus souventavec la majorité, se prononça conh-s la réformeélectorale, combattit cependant lesystéme péni-tentiaire du gouvernement et prit surtout unepart active il la discussion sur l'émancipationd ' .1! ‘t ccedéà‘ ‘re commvËiâàfi ‘i. îlïwîäu ‘i’ la iiflîuäîiaism’.La marquis de La Rochefoncauld-Lianoourî’rendu i la vie privée par les événements de1848, consacra ses demières années à’ des tra-vaux littéraires. Il a laissé des écrits noinbrout
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LAR 603 LARet variés, entre autres, quelques vaudevilles,des tragédies, des fables, une traduction desEæqlogues de Viggile; une Notice sur l'arron-dissement des ndelys; des brochures poli-tiques : Mémoires m1‘ lesfinavwes de la Franceen 1816; De La Répression «les délits de lamais (1817); Ezvamzit de L1 théorie et de lapratique du lslfistème pénitentiaire (1840); De lamortalité ce alaire (1844); Discours pronon-1:61 à la Ohambrc des députés dans la disML-l-aion du projet de loi sur la, réforme des pri-sons (18115), etc., etc.LÀ RDGHEFOÜOAÜLD (bissni- Cnsiinss-GABRIEL-SOHTBÈNE ma), nuc os Bissccis, puisnqc on DOUDEAUVILLII depuis le décès de sonfrere aîné (1880), représentent en 1871, députéde 1876 à 1880, né à aris le 1" se tembre 1825,fils de Louis-Fraiiçois-Sosthàne dle La Roche-foucsuld-Dondeanville (V. p. haut) et d’Eli-sabetli-Héléne-Piene de Montmorency-Laval,resta étranger à la vie politique jlllqlflllx évé-nements de 1871. Elu, comme légitimiste, parles conservateurs de le Sarthe, le 8 février,représentant à PAssembIée nationale, le 9° etdernier, par 41,207 voix (8t,400 votants, 135,095inscrits), il prit place à l'extrême-droite et necacha pasen mainte occasion son éloignementpour les institutions râplublicaines. A versaireu gouvernement de iers, après avoir votépour la paix, dpour les prières publiques, pouräbrogation es lois d’exil il ut un des onzereprésentants qui se déclarèrent opposés àPsdoption d'un ordre du jour de confianceen faveur du chef du pouvoir exécutif, à la suitede la discussion des impôts sur les matièrespremières le 22 janvier 1872. Quelques moislus tard, le 20 juin, il fit partie des déléguésde la droite qui firent aupres de Thiers la ins-nifestation connue sous le nom de députstiondes a bonnets à poil », et ayant pour objet dele sonder sur ses vues politiques. ll soutint en1873, iPuris, la candidature bonaparto-royalistedu colonel Stofisl. M. de La Rocbefoucauld seprononça pour le pouvoir constituant de l'As«semblée, contre la dissolutiomcmtre le retouré Paris et contribua au renversement de Tliiersle 24 mai 1873. Après la chute du président, ildonna son concours a la ‘politique suivie psi-les ministres de maréchal e Mac Malien et. àà’ plusieurs reprises, se rendit auprès du comtede Ghainbord pour négocier la « fusion » desdeux branches des Bourbons et préparer unerestauration. Devant Pinsuceès de ces tenta-tives, il se décida à voter le septennat et futnommé, le dwdécembre 1873, ambassadeur n’misant», ilse fit remarquer surtoutpar la somptuosité de ses fêtes, et par le luxeroyal u'il déploys lors «Tune visite du princede Galties dans ses propriétés. Il continua, d'ail-leurs. de siéŸer assez assidûment à. Psssemblée.Membre de a commission des lois constitution-nelles, lorsque M. Casimir Périer vint deman-der, en juin 1374, (que Psssemblée se bât?!’ devoter ces lois, M. e La Rochefoucsuld déposa(lb juin) une proposition ainsi conçue : «L'As-semblée nationale décrète: Article 1". gou-vernement de le France est la monarchie. Letrône appartient au chef de. la maison deFrance. Art‘ 2. Le maréchal de Mac Mahonprend le titre de lieutenant-général dujoysu nie.»05m proposition, appuyée par Pextreuie-droite,ne réunit n’un petit nom re de voiir. Connueelle était, (d'ailleurs, contraire au régime légaldu septennat. M. de Le Rochefoucauld dut s_edémettre de ses fonctions d'ambassadeur; ilreçut ses lettres de rappel le 3 Juillet. Il vota‘ensuite contre Penseinble de la’ Constitution,ur la loi sur l'enseignement supérieur, oifritd: sa bourse 1,200,000 francs à l'Universitécatholique d'Angers, et s’associs jusqlfi la linde la législature aux manifestations de sescollègues royalistes. Lorsque ont lieu le scrutinpour Vélection des sénateurs inamovibles, ilut du petit nombre de ceux qui repousserenttout compromis avec les gsuc les. Après avoirppsé, pais retiré sa candidature au Sénat,. de Bocliefoucauld fut élu député de lal" circonscription de Msmers, au second tourde scrutin, le 5 mars 1876, par 6,527 voix(12,825 votants, 15,426 inscrits),contre 6,118voix à M. Granger, républicain. Happoint desvoix bonapaitistes avait décidé du succès. Ilsièges dans la minorité de droite, combattit lecabinet Jules Sinion, et applaudit à Pacte du16 mai 1877‘ Adversaire es 363, il fut rééludégutéfivec l'appui du gouvernement, le 14 oc-to re suivant, par 7,241 voix (13,78«t votants,16,217 inscritsgkcontre 2.884 à M. de Beaure-ñaire, 1,946 à . Granger et 1,645 à M. Girard.IGJJHŒ sa glace à droite, vit son élection in-vali ée le 1 àanvier 1878, comme entachée depression, et o tint sa réélection, le 3 mars sui-vaut, avec 7,307 voix contre 5,233 à M. Lher-minier, républicain. Toujours prêt à combattrele gouvernement de la République, il fit uneopposition yonstsnte aux divers ministères de-gauche qui occupèrent le pouvoir et parutälusieurs foisà. la tribune, pour y faire, au nome la droite royaliste, des déclarations poli«tiques. Il vota contre Psrticle 7, contre l’amnis-tie, etc., et fut réélu, le 21 août 1881, par6,471 voix (12314 votants, 15,761 insolite‘),contre 4,148 voix à M. Leporché et 2,037 àM. Granger. Il eponssa le projet de divorce’adopté en 1882 par la Chambre des députés, etprésenta un amendement tendant à interdire àa femme divorcée de porter le nom de sonmari : cet amendement fui. pris en considérationpuis rejeté, à la suite de quelques observa-tions de M. Lepére. 1! se montra aussi très op-posé i’ la politique extérieure du gouvernement,et vota contre les crédits de lexpédition duTonkin. Plusieurs fois les interruptions lancées-psr M. de La Rochefoucauld aux; orateurs dea gauche qui occupaient la tribune, Birvo-quèrent des incidents parlementaires. yenu conseil général de la Sarthe, qu'il a présidé.il fut inscrit, en octobre 1885, sur la liste mo-nurchiste de ce département, et élu député ausecond tour de scrutin. le 6‘ sur 7, par 52,183-voix (101837 votants, 127,345 inscrits). ll pré-sida le groupe de la droite royaliste, dont il futencore fréquemment Finierprète, donna sonadhésion au programme‘ revisiouuiste lu à latribune de la. G ambre, le Aiuin 1883, par leénérsl Boulanger, et se prononça, en dernierFion, contre le rétablissement du scrutin d'ar-rondissement (11 février 1889), our l'ajourne-ment indéfini de la. revision dis la Constitu-tion, contre les poursuites contre trois députésmembres de la Ligue des patriotes, contre leprojet de loi Lisbonne restrictit de la. libertée la‘ ‘presse, contre les poursuites contre legénéra Boulanger.LA ROOHEFOUCAULD-BAYER? (Fssn-cois-Josiirn ne), député en 1789, ne à Angou-lême (Gbsrente) le 7 sont 1727, massacré il’Paris le 2 septembre 1792, d'une branche cadette1772‘ Le 13 mars 1789, il fut elu parle bailliage‘de Clermont-en-Beauvoisis député du clergéde la maison de La‘ Rocbefoucauld, était, lorsis-de la Révolution. évêque de Beeuveis depuis‘1
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îLAR 604 LARaux États-Généraux. Défenseur des privilègesde son ordre et partisan de l'ancien régime, ilopina contre le vote par tête et adressa à l'As-semblée la déclaration suivante : << Le députéde l'ordre du clergé au bailliage de Clermont-en-Beauvoisis, chargé impérativement par sescahier et instructions de conserver la istinc-tion des trois ordres, et l'opinion par ordreséparée, déclare ne pouvoir prendre aucunepart aux délibérations de la présente Assembléeet fait toute protestation et réserve jusqu'à cequ'il ait de nouveaux pouvoirs de ses commet-t. s. - A Versailles, ce 20 iuiu 1789. 1- Fssu-oois-Jossru, évêque de Beauvais. » Chabotl'ayant dénoncé à PAssemhIée législativecomme faisant partie d'un comité antirévolu-tionnaire, il se rendit avec son frère, l'évêquede Saintes, chez leur sœur, abbesse de Notre-Dame de Boissons. Mais ils furent découverts;arrêtés sur la route de Paris, ils furent enfer-més aux Carmes, et périrent dans le massacrede prisons, le 2 septembre 1792.LA ROCHEFOÜCAÜLD-BAYERS (PIERRE-Louis ma), député en 1789, né au lo is du Vi-vier, paroisse de St-Cybard-ŒEËrat gGliarente)le 12 octobre 1744, massacré a aris le 2 se‘)-tembre 1792, était « fils de Messire Jean de laRochefoucauld, chevalier, seigneur de Man-mont, Magniic, Barre, le Vivier et autres places,chevalier des ordres militaires de Notre-Damedu Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusa-leni, et de dame Llargueiite des Escots », etfrère du précédent; i eut pour parrain etmarraine ierre Giilot et Marguerite Bornier,domestiques au Vivier, « ne sachant passigner ». Destiné à l'état ecclésiastique, il futnommé, en 1770, prieur commandataire deNanteuil, devint agent général du clergé en1775, et fut appelé à Pevêclié de Saintes en1781; il établit à Saintes une caisse de se-cours contre les incendies. Le 26 mars 1789,le clergé de la sénéchaussée de Saintes l'élutdéputé aux États-Généraux. Il siégea dansla minorité, se montra hostile aux réformes,et, après la session, se trouvant menacé enraison de ses opinions antirévolutionnaires,alla se réfugier avec son frère, l'évê ue deBeauvais, chez leur soeur, abbesse de (liotre-Dame de Soissons. On les y découvrit et ils re-vinrent à Paris. L'évêque de Beauvais, ayantété arrêté le 11 août 1792, l'évêque de Saintesdemanda à partager sa captivité, et refusa des'évader des Carmes îuelques jours avant lesmassacres de septem re, où les ‘eux frèrestrouvèrent la mort.LÀ R°cHEË°ÜcÄÜLD‘BÄYERs(GHABLES-Fssxcois ne), député à l'assemblée constituantede 1789, né à’ Saint-Pierre-Commequiers (Ven-dée) le B murs 1753, date de mort inconnue,abbé commandataire de Prully, puis vicaireäeneral d'Aix avant la Révolution, fut élu, le6 mars 1789, par le bailliage de Provins, dé-puté du clergé aux Etats-Généraux. Son rôleparlementaire fut très elfacé.LA ROCHÇFOUOAÜLD-BAYERS (Jus,Bayou un), pair de France, né au château deBoisliviére, éommune düpremont éVeudée) le27 juin 1757, mort a Paris le 1" t‘ vrier 1834,étaitpfficier de cavalerie avant 1789.1] émigraau début de la Révolution, entra. dans l'arméede Coude ety remfplit les fonctions d'aide-majorgénéral et de che d'état-major général. Rentréen France en _1Ç02, il eut maille l partir avecla police impenale, et subit une d teution de‘neuf mois, malgré l'intervention de sa parente,la comtesse de La Rocliefoncauld, dame d'hon-neur de l'impératrice. Deux ans après, il refusa,de l'empereur, le grade de général de division,et le restitution d'une somme de 700,000 francsqu'il revendiquait. Ln. Restauration le nommasuccessivement pair de France le 17 août 1815,lieutenant-général, directeur du dépôt de laguerre, inspecteur général de cavalerie, gou-verneur de la 12‘ division militaire, etc. Ildonna sa démission de (pair en 1832, et suc-combu deux ans plus tar aux suites d'une pa-ralysie dont il avait été fragrpé en 1830, enapprenant la fausse nouvelle e la mort de sonfis, capitaine dans la garde royale, lors desévénements de juillet. Grand-croix de l'ordrede Saint-Louis, commandeur de Pordre duSaint-Esprit, etc.LA ROCHEFOÜOAÜLD Ü'ENVlLLE_ELOUIB-Auuxsnnus une ne) et DUC nu La Rouuu mrun,député en 1789, né a Paris le 11 juillet 1743,massacré à Gisors (Euro) le 14 septembre 1792,suivit la carrière des armes, puis quitta l'arméeavec le grade d'officier pour s'occuper de tra-vaux scientifiques. Mem re de ÏÀCIIIÔIDÎB dessciences en 1732, il fit partie, en 1787, de 1’as-_semblée des notables, et fut appelé, le 16 mars1789, a siéger aux États-Généraux par la no-blesse de la ville de Paris. Il fut de ceux quisonliaitèrent l'établissement d'une monarchieconstitutionnelle, se réunit un des premiers autiers, mità Perdre du jour, le 27 juin, la. ques-tion de la liberté des noirs, et prit une part im-portante aux débats sur la Constitution : il de-manda, pour tempérer l'entraînement d'une as-semblée unique, a création d'un conseil exa-minateur ayant le droit de faire seulement desobservations; en cas de veto du roi, de nouveauxdéputés auraient été convoqués pour statuersur l'objet du litige. Il parla sur l'impôt, surles biens du clergé, sur la formation des assem-blées primaires, appuya la nouvelle divisiondu royaume, présenta à l'assemblée l'adressedes amis de la liberté de Londres, et combattit(26 janvier 1790) le projet d'interdire aux dépu-tés les emplois pub ics. Il se déclara partisande l'abolition des ordres religieux mais se pro-nonça en faveur de la motion de dom Gerletendant à’ déclarer nationale la religion catho-lique. Un autre jour, il présenta un projet pourla vente de 400 millions de biens nationaux. Ildiscuta aussi la rédaction des projets d'organi-sation judiciaire, approuva les mesures pgisesar Bouillé contre la garnison insurg deglancy, fit un rapport sur les contributions, fitadopter plusieurs écrets touchant des matièresde finances en qualité de rapporteur du comitédes contributions, et réclama la liberté de laresse. Dans la discussion relative au cas oùlÏ’ roi serait censé avoir abdiqué, il demandaqu'on fixât un délai dans lequel le monarläuesorti du royaume serait tenu d? rentrer. u,après la session, administrateur u départementde Paris, puis président de cette administration,il harangue’ en cette qualité llàssemblée légis-lative; puis il rit parti contre Pétion et M2-nuel et signa l'arrêté du 6 juillet 1792, quisuspendait de leurs fonctions le maire et leprocureur de la commune de Paris, a cause deeur attitude dans la journée du 20 juin. Ils'attire ainsi la haine des sociétés populairesde Paris et des départements voisins. Vaine-ment il otïrit sa démimion : signalé comme unennemi de la Révolution, il fut arrêté par lafoule à Gisors, tandis qu'il se rendait avec samère et sa femme aux eaux de Forges, et mas-sacré a coups de pierres sons leurs yeux. La
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~LAR 605 L All.ltochefoucauld d'Enville était l‘ami de Frau-klin et de La Fayette. Il a laissé quelquesopuscules estimés sur des matières de science,des Observations astronomiques (1782 et 1783),un Mémoire sur la génération du’ salpêtredam la crois (1789), et plusieurs articles dansle Journal de la Société de 1789.

= [[La Rochejaquelein]] =
La Rochejaquelein (HENRï-ÀUGUSTE-Gnouons nu Veneurs, iuaqnis vs), pair deFrance, député de 1842 à 1848, représentant en1848 et en 1849, sénateiir, né au château deCitron près d’Avensan (Gironde) le 28 seÏptembro1805, mort au Pecg‘ (Seine-et-Oise) le ‘auvier1867, descendait une famille de vieille no-blesse, citée depuis les croisades, et dont unmembre, compagnon inséparable d'Hanri IV,fut grièvement blessé à Arques; il était fils dumarquis Louis de la Rochejaquelein, général enchef des armées vendéennes, tué au combatdes Mathes en 1815, et de dame Victoire deDonnisssn, veuve du marquis de Lescure, l'il-lustre auteur des Mémoires. Il avait dix anslors de la seconde Restauration, et, en raisondes services éminents de sa famille,LouisX\f'IIIle créa à‘ cetaqe pair de France (17 août 1815).Ayant refuse e serment au gouvernement de‘uillet, il ne siégea pas à la Chambre hautelo u'il eut atteint l'âge requis par la loi‘ Entréà Æole de St-Cyr, il en sortit sous-lieutenantdans le 18° chnsseursà cheval. fit la campagneddiîâiagne (1823), passa (1828), avec le graded'0 cier, dans le 1" régiment des grenadiers àcheval de la garde, qui portait le nom de sonpère, demanda à. servir en Moi-ée, et, n'ayantu obtenir cette autorisation, alla se battresans Formée russe engagée contre les Turcsdans les BalkanmDe retour en France à la finde cette guerre, il se maria. Il refusa le ser-ment au gouvernement issu des journées dejuillet, CËOPÉIS’ audsoälévemôiêäâ 31e ltafVendéeavec la uc esse e erry , e ut _con-damné à. mort par contumace, puis acquitte parle ‘ury. Il s’occupa ensuite d'industrie ct d agri-culture, et lança sur la. Loire des « bateauxinexplosibles » qui rendirent la navivation pos-sible en toutes saisons. En 1838, il tenta defonder un journal avec Puibusque et Berryer;mais les disseiitiments qui éclatèreut avec cedernier entravérent l'entre rise. En 1841, il setrouva mêlé a Paiïaire des ‘lettres d’lda Saint-Elme publiées parla France. Le 9 iuillet 1842,les électeurs du 6' collège du Morbihan (Ploër-mal) l‘envoyèrent à. la Chambre des députéspar 128 voix sur 254 votants et 291 inscnts,contre 125 voix au député sortant, M. de Sivry.‘H pritgilacefkdroite; et devint en peu de_ tempsle che véritable du parti legitiiiiiste militant.Il parla sur le recrutement, sur la réforme desrisons, sur le domicile politi 11e. sur la policeäes chemins de fer, sur la TÉËOHAB électorale,sur la liberté d'enseignement, et, lors de « laflétrissure a infligée dans Padresse de 18-14 auxcinq députés ui étaient allés rendre hommageau comte de lllhambord à Belgrave-Square, ildonna sa démission pour en appeler du vote dela Chambre au verdict de ses electeurs. Ceux-ci le rsnvoyèrentà la Chambre, le 2 mai-s1844,156 voix sur 221 votants, contre 70 à M. Ggil-lzld deKerbertin; il reprit sa place à‘ droite,attaqua vivement le nnnistéi-s (1846) dans ladiscussion du budget, et proposa une oterie dedix millions au profit des inondés de la Loire.Réélu, le 1" sont 1846, par 158 voix sur 296 vo-tants et 314 inscrits, contre 136 à M. de Ru-migny, il arla sur la réforme électorale, surles congrêntions religieuses, et continua decombattre le ministère Guizot. Aussi se montra-t-il, au début, favorable à la révolution de 1848.Ayant posé sa candidature à Paris, lors des élec-tions pour Pèissemblée constituante, il échoue,mais fut élu (23 avril 1848) sur la liste légiti-niiste, regprésentant du Morbihan, le 4° sur 12,par 61,6 voix sur 105,877 votants et 123,200inscrits. Il prit place à droite, fit partie du co-mité des a aires étrangères, mont». fréquem-mentàla tribune, et vota parfois avec la anche,touiours avec indépendance, contre le llrannis-seiuent de la fami le d’Orléans, pour le décretcontre les clubs, contre la proposition Proudhon,pour les poursuites contre Louis Blanc, contrees poursuites contre Caussidière, cofttre l’abo-lition de la peine de mort, contre Pimpôt pro-gressif, nour Faiuendenient Grévy, pour lasuppression de Pimpôt du sel, pour la lproposi-tion Rateau, contre Pamnistie lpénéra e, pourle blâme de la dépêche Léon aucher, contrel'abolition de l'impôt des boissons. Lors de l'é-lection du président de la République (décem-bre 1B48),la Gazette de France avait posé sanssuccès la candidature de M. de 1A Rocheiaque-lein, qui fut réélu à Rassemblés lévislative parson épartement, le 13 mai 1840, le 3‘ sur10, par 56,600 voix sur 86,060 votants et 127,169inscrits. Il avait fait quelque temps partie ducomité de la rue de Poîtiers, mais son attitudeouvertement sympathique au sutïrage universellui avait aliéné les légitiinistes intransigsauts;la proposition qu’il fit à PAssemblée législatived’appe er le peuple à se prononcer par oui oupar non entre la république et la monarchie,consomma la rupture qwaccentua Finterven-tion personnelle u comte de Oliambord. Enavril 1851, il obtint, pour la présidence delktsseinblée, 55 voix contre 350 à M’ Dupin.Conseiller général de la Vendée, il se ralliaau coup Œlutat du_2 décembre, « après que leeuple l'eut sanctionné s. Sa nomination augéant, le 31 décembre 1852, souleva de nou-velles récriminations auxquelles il réponditpar une brochure, dans laquelle il déclara« qlue ne voulant pas contribuer a une nou-ve e usurpation orléaniste, et que ne pou-vant arriver a la monarchie traditionnelle, ilse rattachait à PEmpire, en restant légiti-miste. » Il fut au Sénat un des orateurs leslus écoutés et le champion le plus éloquentdes intérêts de l’Eglise ; dans la discus-sion de la loi de régence (juillet 1856), il ré-clama en vain que la Chambre haute se réunitde droit en cette circonstance; il prononça(27 février 1861æun discours très vif contre lesusurpations de ictor-Emmanuel, et se fit rap-peler a Perdre; demanda que la police de lapresse passât de l'administration à la magistra-ture; attaqua la presse officieusmet déclaraque (c si lon révé ait les noins de ceux a quielle appartient réellement, le Sénat verrait biendes promiscuités compromettantes. n Il mourutle 7 janvier 1867. Oflicier de la Leggion d’lion-neur (14 juin 1866). Travailleur in atigable, ila laissé : Considérations sur Vimpât du sel(1844); Situation de la Fraiuze (1849)‘ A monpays (1550); La France en 1853; Questionsdu pour (1855); La’ politique nationale et _lsdroit des gens (1860); La France et la pou:(1866), etc.LA ROGHEJAQUELEIN (J cmnn-Gssrou nuVsnuisa, MARQUIS on), représentant en 1871,député de 1876 a 1885, né Cliartres (Euro-et-Loir) le 27 mars 1833, fils du précédent, débutadans la vie politique en 1869, étant deji’ con‘seiller général des Deux-Sèvres, en posant sa,
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LAR 505 LARcandidature d'opposition au Oor législatif, le24 mai, dans la 3° circonscriptibsn des Deux-‘Sévres (Bressuire); bien qu'il réunit les voix del'opposition légitimiste et la majorité des suf-frages de l'opposition républicaine, il échoue,après une lutte des plus vives, avec 9,663 voixcontre 15,224 au député sortant, candidat ofli-ciel, M. Charles Le Roux, et 2,263 a M. Coute-Iean. Il lit attaquer Pélection de son concur-rent devant les tribunaux par M. Ricard, etdevant le Corps législatif par M. Jules Favre,et entra au parlement aux élections suivantes,aprés la chute de FEmpire, ayant été élu, le8 février 1871, représentant des Doux-Sèvres alätsseniblée nationale, le 5° sur 7, par 45,130voix sur 56,073 votants et 100,005 inscrits. Ilrit place a la droite monarcbiste, lit partie delb reunion des Réservoirs et des « Ulievau-légers », participa aux négociations ayant pourbut de restaurer la monarchie, et signa (1874)la proposition demandant son rétablissement.Membre de la commission de permanence ilparla sur les ditférents budgets, sur la loi desélections municipales, l'installation des minis-téres à Versailles, contre Plnternationale,appuya la nomination des maires et adjoints parle gouvernement, et protesta contre le projetdes lois constitutinnne les (février 1875); il votapour les préliminaires de paix, pour les prièrespubliques, pour l'abrogation des loi d'exi , poure pouvoir constituant de PAssemblée, pour ladémission de Thiers, pour l'arrêté contre lesenterrements civils, pour le septennat, contrele retour de Passemblée s Paris, contre le mi-nistére de Broälie, contre la dissolution, contrela proposition u centre gauche, contre l'amen-dement Wallon, contre les lois constitution-nelles. Lors de la nomination des sénateursinainovibles par PAssembIée (décembre 1875),il fut du petit nombre des membres de la droitequi refusèrent de devoir lein‘ nomination a uncolälpromis avec la gauche, et qui protestérentpu iquenieiit contre ce compromis. Chef duparti ggitimistedans les Deux-Sèvres, il avaitcrééi lort un petit journal, le Poituu. Candidataux élections du 20 février 1876, dans Yarron-dissement de Bressuire, il fut élu, au secondtour de scrutin (5 mars) par 8,998 voix sur17,889 votants et 20,966 inscrits, contre 8,779voix au candidat républicain, M. Bernard. Cetteélection fut invalides par la Chambre (31 mars)qui reproclia i’ l'élu une circulaire << aux habi-tants u Bocage », à laquelle du reste M. de laJtochejaquelein se déclara étranger, et qui accu-sait les républicains, s’ils triomphaient auxélections, de vouloir a pendre les curés et ven-dre les églises ». Les électeurs de Bresuire,convoüués il‘ nouveau le 21 mai suivant, Œélu-rent . de la Rochejaquelein ar 83940 voixcontre 8,918 à son concurrent, LE Bernard. Ladissolution de la Uhauibre par le cabinet du16 mai ayant provoqué des élections nouvelles,le 14 octobre 1 77, M. de la Rocbejaquelein, cau-didat du gouvernement du maréchal, fut rééluà Bressuire par 9,802 voix sur 18,905 votants et22,223 inscrits, contre 8,956 voix au candidatrépublicain, M. Joutîranlt. La majorité de lanouvelle Chambre ordonna sur cette électionune enquête qui dura près d’une année; lerapport, concluant a l'invalidation. fut voté,et A . de la Roclieiaquelein se représenta, le‘2 février 1879, devant ses électeurs, ni donnè-rent la majorité ùhLJonlfrault (9,04? voix con-tre 8,823); il remit alors sa démission de con-seiller général de Bressuire, fonctions qu'iloccupait depuis le 8 octobre 1871. Aux électionsgénérales du 21 août 1881, M. de la Rocheja-l, quelein regagne le siège de Bressuire, élu dé-puté par 9,Œ>8 voix sur 18,454 votants et 22,862inscrits, contre 8,290 a M. Jouflïault. ll repritplace à la droite monarchiste, et combattit deses votes les ministères républicains. A la nurtdu comte de Chambord, i se rallia au comtede Paris, et devint président du comité roya-liste des Deux-Sèvres. Les élections du 4 octo-bre 1885, au scrutin de liste. furent défavora-bles à la liste conservatrice dans les Deux-Sèvres: M. de la Rochejaquelein éclioua avec41,993 voix sur 85,385 votants. ll a publié, en1889, d’aprés le manuscrit original, une éditiondes Mémoires de la’ marquise de la Rocheja-quelein, sa grand’mère.



= [[Famille de La Tour du Pin]] =
LA TOUR DU PlN-GOUVERNET (‘Inui-Fnsnemc os). cours m: PAULIN, député en 1789et ministre, né à‘ Grenobleflsére) le 22 mars1727, exécuté à Paris le 28 avril 1794, d'unefamille d'ancienne noblesse dauphinoise, filsde Jean de La Tour-du-Pin, comte de Pauliu,niestre-de-camp du régiment de Bourbon-cava-lerie, entra au service a l'âge de 14 ans, sedistiugua pendant la guerre de Sept ans, etfut nomme colonel au corps des grenadiersde France (1749), colonel au régiment deGuyenue et chevalier de Saint-Louis (1757),brigadier‘ des années du roi (1761), colonel-proprietiiire du régiment de iéuiout (1762),maréchal-de-camg (1763), lieutenant-général(1781). Fixé en aintouge par sou mariage, ilfut nommé commandant des provinces de Poi-toii et de Suintonge, et, le 26 mars 1789, futélu député aux Etats-Généraux ar la noblessede la séuéchaussée de Saintes. Ëavorable auxréformes, il fut des premiers de la minorité deson ordre à‘ se réunir au tiers-état, et fit partie,connue ministre de la Guerre, du premier lui-uistére constitutionnel organisé dans la nuitdu 4 août 1789. Il donna sa démission de dé-puté le 28 août suivant, pour se consacrerexclusivement s ses fonctions ministérielles,1 ‘ d'utiles mesures pour rétablir l'ordre et lac scipline dans l'armée, et poœ les bases orîa-niques des armées nationales consacrées par esdécrets de l'assemblée des 28 février, 2‘ mars,26 juin et 7 juillet 1790, et par l'adoption dudrapeau tricolore (30 juin 1790). Mais la répres-siou énergique de l'insurrection militaire deNancy (lin août 1790) commença à‘ soulevercontre lui de violentes accusations. La 14 sep-tembre, il prit des mesures pour l'approvision-nement des places frontières, fut dénoncé,avec les autres ministres, le 20 octobre, parles sections de Paris, olîrit sa démission auroi le lendemain, et se retira définitivement le8 novembre. Le 23 octobre, le conseil généralde Marseille avait demandé à l'assemblée l'au-torisation de poursuivre M. de la Tour-du-Pin« pour obtenir réparation de la calomnie lan-cée par ce ministre contre les sections qu'ilaccusait de s'être assemblées pour s'opposer audépart du régiment de Vcxiu, tandis qu'ellesn'avaient eu d'autre objet que de presser cedépart. » L'adresse fut renvoyée au comité desrapports. M. de la Tour-du-Pin avait gagnéPaugleterre, lorsque la mise en accusation deLouis XVI le fit revenir à Paris, pour couvrir,autant qu'il serait possible, le roi de sa respon-sabilité de ministre constitutionnel. ll s'étaitretiré à’ Auteuil, lorsqu'il fut arrêté le 31 août1793. Cité comme témoin dans le procès de lareine, il la défendit avec courage, et, après unlong emprisonnement, traduit à son tour devantle tribunal révolutionnaire, le 28 avril 1794, iifut condamné et exécuté le même jour, enmême temps que son frére aîné‘LA TOUR DU PlN-GOUVERNÉI’ (Fasci-RlC-SÉBAPHIN, XARQUIS ne), pair de France, nés Paris le G janvier 1759, mort à Lausanne(Suisseglle 26 évrier 1837, embrama l'état mili-taire, t aide-de-cauiîp de Lafayette, puis dumarquis de Bouillé (1 48), prit rt à la guerred'à mériqne, devint ensuite coiiiixel en secondau régiment Royal-Commis, puis colonel duRoyal-Vaisseaux, et enfin, en 1789 aide-de-camp de son père, alors ministre de la Guerre.Glie d'état-major de la garde nationale de

titis sous In Fayette, il fut envoyé commeinistre plénipotentiaire à. La Haye et y restajusqu'au 10 août 1792. Il donna alors sa démis-sion, alla en Amérique et ne revint en Francequ’aux débuts de llifiglâgllô‘ Nommé préfet dela Dyle le 12 murs 1 , créé baron de PEm-pire le 14 février 1910, il se rallia à la Restau-ration, lui resta fidèle pendant les Cent-Jourset devint pair de France le 17 août 1815: ilvota pour a mort dans le procès du maréchalNey. Il ne siégea à la Chambre hante que jus-qu’en 1830, ayant refusé de prêter sermentan nouveau régime. Nommé marquis parLouis XVlll en 1817, a la suite du congrès deVienne où il av-iit figuré en qualité de secré-taire, il devint ministre de France auprès duroi des Pays-Bas en 1820, et ensuite ambassa-deur à Turin.LA TOUR DU PlN-QOUVIÎRNET DE LACHARGE (Rsiut-Imuis-Vicrus, XAKQÜIS ns),député de 181?) à 1316 et de 1820 à 1824, né àParis le 22 août 1779, mort à Paris le 4 juin1832, lieutenant-colonel Œétat-major dans lagarde ro ale de Louis XVIII et officier de la"Légion dlhunneur, fut élu député du collègede département de la. Haute-Saône, le 2'! août1815, par 135 voix (205 votants, 261 inscrits).Il siégea dans la majorité de la Chambre in-trouvable, et écboua, aux élections du-toctobre1816 qui suivirent la dissolution. Le 4 no-vembre 1820, il ne fut as plus heureux dansle 22 arrondissement électoral des Ardennesgothel), avec 100 voix, contre 188 à l’éln,‘ Lefevre-Gineau; mais il fut élu, huit joursaprès, par le collège de département des Ar-dennes, avec 83 voix (148 votants, 190 inscrits),contre 61 à M. le vicomte deaRemont. Il pritplace à l'extrême-droite et continua‘ de voteravec les ultras. il éclioua de nouveau, auxélections générales du 25 février 1821, dans le2° arrondissement du même département (Re-thel), avec 100 voix, contre 153 à’ l'élu, M. La-chevardière; ce fut sa dernière tentative élec-torale. Il avait épousé la princesse Honorinede Grimaldi-Monaco. 'LA TOUR DU PIN DE LA CHARGE (An-‘roiaic-Louis-Vicron-Reniä Ds), député de 182-1à‘ 1827, né a Paris le 2-1 juin 1778 mort à Pa-ris le 3 juin 1835, chevalier de lllalte et che-valier de Saint-Louis, gentilhomme d'honneurdu comte ‘YArtois, puis de Charles X, lieute-nant-colonel de la garde royale, colonel du43° réfl-iment Œinfanterie de ligne et Officierde la Légion (Fhouneur, fut élu député du col-lège de département de Seine-et-lllarne, le6 mars 1824, par 118 voix (201 votants, 265 ins-crits). Il siégea dans la majorité ministériellesans s’_v faire remarquer, et ne fut pas rééluen 1827.LA TOUR DU PIN-MONTAUBAN (RENÉ-GUlLLAUHE-CLAUDE-FBANÇOISJEAN, iisaquisna SOYANS in‘ na), pair de France, né à Gre-noble (Isère) le 18 janvier 1772, mort a sa terredütulnoy, près de Meluo (Seine-et-Marne), le14 juin 183 , d’:1ne des plus illustres maisonsdu Dauphine, dont les traditions se mêlent acelles des Dauphins du Viennois, entraà l'Écolemilitaire de Paris en 1786, en sortit sons-lieu-tenant au réviment du roi-iufanterie en 1787, etcourut les plus grands dangers au moment dela révolte de ce régiment a Nancy (1790). Ilémigre peu après, rejoignit les princes a Tu-rin, et fut attaché, en qualité e major, aurégiment des chevaliers de la couronne quilse formait à Cliambé y. Ayant rejoint l'ar-mée du prince de Condé, il prit part aux cani-pagnos de 1792 à 179€, comme capitaineaux hussards de Miraheau, puis aux dragonsde Forges. En 1796, il alla en Portugal ou ildevint capitaine-major au régiment de . Iecklem-bourg, alors rn garnison à Lisbonne. Lorsqueles événements amenèrent le départ «le la mai-son de Bragance (1807), il quitta aussi la pénin-sule où il avaitle ade de lieutenant-colonel, etse retira en Angñarterre, où il épousa la fille dumaréchal de Vioménil. Rentré en France en1814, il fut nommé sous-lieutenant aux gardesdu corps, puis colonel du régiment des dragonsdu roi, et maréchal de camp (12 décembre 1514).A la nouvelle du débarquement de l’ile rPElbe,il fut envoyé à Lyon pour s'opposer à la. marchede Vempereur; mais devant Pinutilité de seselïorts, ll rejoignit le roi en Belgique ou il or-Ënisa les volontaires réunis autour du duc derry’ Au retour de Gand, il fut appelé aucommandement militaire du département de laGironde (août 1815), puis à’ celui de la 4° sub-division de la 1f° division militaire (21 avril1820), et nommé inspecteur de cavalerie (3 juil-let 1822). Il commanda une brigade à Fermée«Tlîspagne (1823), fut chargé de poursuivre Minaet de protéger Finvestissenient de Barcelone,exerça les onctions (Yinspecteur Œinfanteri‘en 1824 et 1825, et fut promu gentilhomme lio-noraire «le la‘ chambre du roi (31 décembre 1826).Ofticier de la Légion dlhonueur et commandeurde Saint-Louis, il fut admis, en vertu d’une or-donnance de Louis XVIII en date «lu dé-cembre 1823, à siéger à la Chambre des pairs,le 28 mars 1827, à titre héréditaire, en rempla-cement du marquis de Vioménil, son beau-pare,décédé. Il mourut subitement en 1837. Comman-deur du Phénix de Hoheulohe, chevalier deSaint-Jean de Jérusalem et de Saint-Ferdi-nand ddüspagne.


= {{lien|trad=Category:Olivier de Saint-Georges de Vérac (1768-1858)|fr=Olivier de Saint-Georges de Vérac (1768-1858)|lang=commons}} =

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http://books.google.fr/books?id=N-hEhFrPvW8C&pg=PA179&dq=Saint-Georges+Verac+Histoire+g%C3%A9n%C3%A9alogique+et+h%C3%A9raldique&hl=fr&sa=X&ei=skf8TsL2CMqk8gP69MjMAQ&ved=0CFUQ6AEwBQ#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=zKVBAAAAcAAJ&pg=PA235&dq=Saint-Georges+Verac+Histoire+g%C3%A9n%C3%A9alogique+et+h%C3%A9raldique&hl=fr&sa=X&ei=skf8TsL2CMqk8gP69MjMAQ&ved=0CD4Q6AEwAQ#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=plBg7CkUcdAC&pg=PA423&dq=Saint-Georges+Verac+Histoire+g%C3%A9n%C3%A9alogique+et+h%C3%A9raldique&hl=fr&sa=X&ei=skf8TsL2CMqk8gP69MjMAQ&ved=0CEQQ6AEwAg#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=0U7a-h-dFg8C&pg=PA83&dq=Saint-Georges+Verac+pair&hl=fr&sa=X&ei=fUf8TrSfHZP98QPu_NnLAQ&ved=0CC8Q6AEwAA#v=onepage&q=Saint-Georges%20Verac%20pair&f=true

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http://books.google.fr/books?id=9VhJAAAAMAAJ&pg=PA103&dq=Saint-Georges+Verac+1768&hl=fr&sa=X&ei=W0b8TpbuMMa18QPBxsHAAQ&ved=0CD0Q6AEwAg#v=onepage&q=Saint-Georges%20Verac%201768&f=true

http://books.google.fr/books?id=9GE_AAAAcAAJ&pg=PA102&dq=Saint-Georges+Verac+1768&hl=fr&sa=X&ei=W0b8TpbuMMa18QPBxsHAAQ&ved=0CEwQ6AEwBQ#v=onepage&q=Saint-Georges%20Verac%201768&f=true

* {{Base Mistral|PM34001678}} {{Base Palissy|PM34001678}} : Vers 1830. Portrait d'Olivier de Saint-Georges, marquis de Vérac (1768-1858), gouverneur du château de Versailles en 1819, époux d'Adrienne de Noailles, beau-père du comte Gaspard de Castries. Claude-Marie Dubuffe peintre (1790-1864).
château de Castries

Inscription (sur l'oeuvre) : Ottoz, 2, rue de la Michodière Paris. Inscription : Rue du Bac, N 16, faub. St Germain. Ed. Picart papèterie. Fournitures de bureau. (sur la cadre). Inscription donnant l'identité du modèle : Olivier de St Georges, marquis de Vérac/, fils du M[arqu]is de Vérac ambassadeur de France/au Danemark, en Hollande et en Russie/et de Sabine de Cröy d'Havré/épousa en 1810/Adienne, Marie ; Euphémie, Cécile de Noailles/mourut le 13 août 1858/Il avait été créé pair de France en 1814/et fut gouverneur du château de Versailles (au dos, sur parchemin).

* SAINT GEORGE MARQUIS DE VERAC DE Armand Maximilien François LH/2436/31
* SAINT GEORGES DE VERAC DE Charles Olivier LH/2436/29

Portrait de Armand-Maximilien-François-Joseph de Saint-Georges, marquis-pair de Verac (1768-1858)- m
Lefèvre Robert (Auteur)

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Auteur : Lefèvre Robert
Editeur : MUZEO
Genre : XIXè siècle / Peinture

http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/PAINT/lefevre-robert/portrait-de-armand-maximilien-francois-joseph-de-saint-georges-marquis-pair-de-v,5803334.aspx

http://books.google.fr/books?id=vxCxoS0ygJ0C&pg=PA109&lpg=PA109&dq=marquis-pair+de+Verac&source=bl&ots=9UgU_DqoSo&sig=wzy4bno3CMMAJL_wtBuSa4BTCZQ&hl=fr&sa=X&ei=S0P8TsDyFYbd8QPCta3FAQ&ved=0CCUQ6AEwAQ#v=onepage&q=marquis-pair%20de%20Verac&f=true

Olivier de Saint-Georges de Couhé

marquis de Vérac
(Olivier Armand Maximilien François de Saint-Georges de Couhé)
Officier, maréchal de camp, gouverneur du château de Versailles (1819-1830)
Né le 1er août 1768 - Paris (75)
Décédé le 13 août 1858 - Montfort L'Amaury, 78
À l'âge de 90 ans
Parents

Charles Olivier de Saint-Georges, marquis de Vérac 1743-1828
Marie Charlotte Joséphine Sabine de Croÿ d'Havré, marquise de Vérac 1740-1776
Mariages et enfants

Marié le 12 mai 1810, Paris (75), avec Euphémie de Noailles 1790-1870, dont
Marie de Saint-Georges de Vérac 1811-1886
Marthe de Saint-Georges de Vérac 1812-1884
Alix de Saint-Georges de Vérac 1818-1900
Notes

Pair de France

http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Olivier+Armand+Maximilien+Fran%C3%A7ois+de+Saint-Georges+de+Couh%C3%A9&t=PN

Saint-George de Vérac (Aug 17 1815; M, Aug 31 1817) Ext. 1858

François-Olivier-Joseph de Saint-George, marquis (1662) de Vérac (1768-1858), SE 1830
Ecartelé: aux 1 et 4, d'argent à la croix de gueules; aux 2 et 3, fascé ondé d'argent et de gueules de six pièces


Louise de Noailles (1758-1794)
│ │ │ x 1773 [[Louis Marc Antoine de Noailles]] (1756-1804), vicomte de Noailles
│ │ │ │
│ │ │ └──> Euphémie de Noailles
│ │ │ x 1810 Olivier de Saint-Georges de Couhé (1768-1858)
│ │ │ │
│ │ │ ├──> Marthe de Saint-Georges de Vérac (1812-1884)
│ │ │ │ x 1834 Louis Marie Pantaléon Costa de Beauregard (1806-1864)
│ │ │ │ │
│ │ │ │ └──> [[Charles-Albert Costa de Beauregard]] ([[1835]]-[[1909]]), historien et homme politique français
│ │ │ │
│ │ │ └──> Alix de Saint-Georges de Vérac (1818-1900)
│ │ │ x 1838 Gaspard de La Croix de Castries (1816-1869)
│ │ │ │
│ │ │ └──> Jacques de La Croix de Castries (1868-1913)
│ │ │ x 1894 Valentine Emilie Goffe (1870-)
│ │ │ │
│ │ │ └──> [[Christian de La Croix de Castries]] ([[1902]]-[[1990]]),

''Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la croix de gueules ; aux 2 et 3, fascé ondé enté d'argent et de gueules de six pièces ([[maison de Rochechouart|de Rochechouart]]).''<ref name="RIETSTAP"/>

||[[Olivier de Saint-Georges de Couhé (1768-1858)|Armand-Maximilien-François-Joseph-Olivier de Saint-Georges]]<br /><small>([[1768]]†[[1858]])</small>
||
||<small>Marquis de [[Couhé-Vérac|Vérac]], pair de France et [[lieutenant général des armées du Roi]].</small>
||{{Armoiries avec ornements communs
|Marquis et pair OSE
|blason=Blason fam fr Saint-George (de).svg
|coef =0.6
}}
||''Écartelé : aux 1 et 4, d'argent, à la croix de gueules; aux 2 et 3, fascé ondé enté d'argent et de gueules de six pièces ([[maison de Rochechouart|de Rochechouart]]).''<ref name="ArmorialSaintEsprit"/>
|-

= Pierre Louis François Paultre de Lamotte =
[[Fichier:Vignon - Pierre-Louis-François, vicomte Paultre de Lamotte (1774-1840).jpg|200px|right]]
Baron puis 17/08/1822 (lettres patentes 15/02/1823) Vicomte PAULTRE de LAMOTTE Pierre-Louis-François. Lieutenant général.

Armoiries du baron de Lamotte : coupé le premier parti de sable au lion rampant d’argent, armé et lampassé de gueules, la sénestre appuyée sur une cuirasse aussi d’argent, et de gueules au signe des barons tirés de l’armée ; le deuxième d’azur à la licorne effrayée d’or ; et pour livrées : les couleurs de l’écu.



http://empire.histofig.com/Paultre-de-Lamotte-general.html


BB/29/966 page 387. Titre de baron, accordé par décret du 19 mars 1808 , à Pierre, Louis, François Paultre de Lamotte. Quartier général impérial de Schoenbrunn ( 15 octobre 1809 ).
État civil du bénéficiaire
Né le 2 février 1774 .

Armoiries
Coupé le premier parti de sable au lion rampant d'argent, armé et lampassé de gueules, la sénestre appuyée sur une cuirasse aussi d'argent, et de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; le deuxième d'azur à la licorne effrayée d'or ; et pour livrées : les couleurs de l'écu.

http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-222-chan-pleade-1/pl/toc.xsp?id=BB_29_Test%20publication_d0e24173&qid=sdx_q0&fmt=tab&idtoc=BB_29_Test%20publication-pleadetoc&base=fa&n=1&ss=true&as=true&ai=second%7Cstandard%7C

http://lesapn.forumactif.fr/t4069-paultre-de-la-motte-vicomte-de-l-empire-general-de-brigade

http://lesapn.forumactif.fr/t551p44-89-yonne

Dates: 03/02/1774-06/06/1840.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 988.

Photographie:

Arme: Infanterie puis 17/02/00 Cavalerie.

Grades:

- 12/01/92 sous-lieutenant.

- 01/10/92 lieutenant.

- 25/05/94 capitaine.

- 19/02/98 chef de bataillon à titre provisoire.

- 19/10/99 chef de bataillon.

- 17/02/00 chef d'escadron.

- 15/12/03 major.

- 31/12/06 colonel.

- 06/08/11 général de brigade.

- 25/04/21 lieutenant général.

Décorations Françaises:

- Légion d'honneur: Légionnaire (25/03/04), Officier (11/07/07), Commandant (17/08/14), Grand Officer (31/10/15).

- Saint-Louis: Chevalier (27/06/14), Commandeur (23/05/25).

Postes:

- 25/12/11-01/13 commandant de la 2 brigade de la 4 division de cuirassiers du 2 corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée.

- 01/13-08/05/13 en congé.

- 08/05/13-15/01/14 commandant d'une brigade de la 2 division de marche du 1 corps de cavalerie de la Grande Armée.

- 15/01/14-09/03/14 commandant de la levée en masse du département de la Marne.

- 09/03/14-01/06/14 en disponibilité.

- 01/06/14-1815 lieutenant des gardes du corps du Roi.

- ne sert pas aux Cent-Jours.

- 01/11/15-25/04/21 lieutenant des gardes du corps du Roi.

- 25/04/21-30/01/22 en disponibilité.

- 30/01/22-05/08/30 commandant de la 7 division militaire (Lyon).

- 05/08/30-28/08/30 en disponibilité.

- 28/08/30 admis en retraite.

- Son nom est inscrit au côté Est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.

Version du 30 janvier 2012 à 14:16

Chantier en cours Divers Empire (Noblesse & Héraldique) Pairs de France
(Liste)
Pairs de France
(Armorial)
Ordre du Saint-Esprit Ordre de la Toison d'Or

Charles Léon Ernest Le Clerc de Juigné

Ernest Le Clerc de Juigné
Fonctions
Conseiller général de la Sarthe
Député de la Sarthe
Élection
Gouvernement Drapeau de la France France
Législature Assemblée nationale de 1871
Biographie
Lieu de naissance Paris Xe
Lieu de décès Paris VIIe
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Union des Droites
(Légitimiste)
Père Jacques Marie Anatole Le Clerc de Juigné
Religion Catholique
Liste des conseillers généraux de la Sarthe
Liste des députés de la Sarthe
Liste des députés à l'Assemblée nationale de 1871

Charles Léon Ernest Le Clerc, marquis de Juigné (Paris Xe, Paris VIIe, ), est un militaire et homme politique français du XIXe siècle.

Biographie

Ernest Le Clerc de Juigné était propriétaire dans la Sarthe, membre du conseil général de ce département depuis 1865, lorsqu' il fut élu[1], le , représentant de la Sarthe à l'Assemblée nationale, le 8e sur 9.

Légitimiste et catholique, inscrit à la réunion Colbert et à celle des Réservoirs, il vota :

Au renouvellement du , il échoua[2]dans l'arrondissement de La Flèche contre l'élu républicain, M. Galpin, et ne fut pas plus heureux le , aux élections qui suivirent la dissolution de la Chambre par le cabinet du 16 mai, n'ayant obtenu, malgré l'appui officiel, que 10 985 voix, contre 13 380 au député républicain sortant, M. Galpin.

Ascendance et postérité

Ernest Le Clerc était né du second mariage (1824) de Jacques-Marie-Anatole Leclerc (° 1788 † 1845), marquis de Juigné, officier de cavalerie, et d'Armande Pauline Marie (Paris, - château de Juigné, Juigné-sur-Sarthe, ), fille d'André Joseph Marie Gaspard de Castellane (né en 1758), marquis de Majastres.

Il avait frère, né du premier mariage (1813) de son père avec Marie Anne Jeanne ( † ), fille de Charles-Henry de Feydeau (né en 1754), marquis de Brou : Charles Marie Chrétien Leclerc (né le ).


Crozat de Thiers De gueules, au chevron d'argent, acc. de trois étoiles du même. Crozat du Châtel De gueules, au chevron d'argent, acc. de trois étoiles du même. Couronne de comte ou de marquis. Supports: deux lions.

Hippolyte de Béthune (1603-1665) http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Hyppolite+de+B%C3%A9thune&t=PN

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=92&SubE=2C6NU0N833WW

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=187&SubE=2C6NU03MWCXY

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=225&SubE=2C6NU0MWRFL8

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=226&SubE=2C6NU0MWRS6D

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=151&FP=11344570&E=2K1KTSGJT4BGJ&SID=2K1KTSGJT4BGJ&New=T&Pic=74&SubE=2C6NU0HGLB4S


http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=17&SubE=2C6NU04TRL8N

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=28&SubE=2C6NU0XTIC13

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=67&SubE=2C6NU0HC60VA

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=80&SubE=2C6NU0HGMOQS

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=80&SubE=2C6NU0HGMOQS

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=90&SubE=2C6NU0NTW7AC

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=97&SubE=2C6NU0NLSFZY

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=256&FP=11345765&E=2K1KTSGJT4VIS&SID=2K1KTSGJT4VIS&New=T&Pic=129&SubE=2C6NU0C01SUF

Marié le 20 mai 1844, Paris, Saint-Thomas-d'Aquin, avec Charlotte de Percin de Montgaillard de La Valette 1825-1897, dont Henri 1845-1893 Madeleine 1847-1934

Charlotte de Percin de Montgaillard, fille unique née d'Anna de Juigné (1825-1897) vend les terres de St-Laurent et Ganges après son mariage avec son cousin Charles-Ernest, marquis de Juigné. Elle est la dernière représentante des Percin de Montgaillard.

http://michel.chevallier.pagesperso-orange.fr/percin.htm

http://books.google.fr/books?id=XFA9QwAACAAJ&dq=inauthor:%22Gustave+Leclerc+de+Juign%C3%A9+(Cte,+Charles-%C3%89tienne-Gustave.)%22&hl=fr&sa=X&ei=fIkNT7WrGZLa8QO5qZGeBg&ved=0CDQQ6AEwAQ

Charles Léon Ernest LeClerc, Marquis de Juigné * Parijs 16-4-1825 + Parijs 6-6-1886; Zn van Jacques Marie Anatole L., Marquis de J., en Armande Pauline Marie de Castellane-Majastre x Parijs 20-5-1844 83. Charlotte de Percin de Montgaillard de La Valette * Toulouse 19-2-1825 + Juigné-sur-Sarthe 9-6-1897; Dr van Jean Baptiste de P. de M., Marquis de La V., en Anne Eulalie LeClerc de Juigné

72. Charles Léon Ernest Le Clerc, Marquis de Juigné * Parijs 16-4-1825 + Parijs 6-6-1886; Zn van Jacques Marie Anatole Le C., Marquis de J., en Armande Pauline Marie de Castellane

http://heirsofeurope.blogspot.com/2010/01/durfort-civrac-de-lorge.html

36. Christian Henri Anatole Le Clerc, Marquis de Juigné * Parijs 8-4-1845 + Parijs 11-4-1893 x Parijs 18-5-1867 37. Marie Elisabeth Adèle Alix de Talhouët-Roy * Parijs 15-1-1849 + Parijs 8-3-1934

Henri Le Clerc de Juigné

marquis de Juigné (Christian Henri Anatole Le Clerc de Juigné) Né le 8 avril 1845 - Paris 10ème (ancien) Décédé le 11 avril 1893 - Paris 8ème À l'âge de 48 ans

18. Jacques Auguste Marie Le Clerc, Marquis de Juigné * Parijs 16-2-1874 + château de Juigné 12-3-1951 x Parijs 10-12-1901 19. Marie Madeleine Schneider * Le Creusot 26-4-1879 + Juigné-sur-Sarthe 29-10-1967


Notes et références

  1. Par 48 990 voix sur 84 400 votants et 135 095 inscrits
  2. Avec 8 460 voix, contre 13 121 à l'élu républicain.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Charles Étienne Gustave Leclerc de Juigné

JUIGNÉ (Charles-Etienne-Gustave Leclerc, comte de), 1825-1900 : Propriétaire et homme politique. Né à Paris le 15 juin 1825, le comte de Juigné est élu député monarchiste et catholique de la Loire-Inférieure de 1876 à 1898, date à laquelle il ne se représente pas. Il est élu sénateur de la Loire-Inférieure en 1900 et décède en cours de mandat à Paris le 13 octobre 1900. Il était l’oncle du marquis Jacques de Juigné, lui aussi parlementaire. http://loubet-allaire.ludovic.chez-alice.fr/J.html

http://books.google.fr/books/about/Soci%C3%A9t%C3%A9_du_canal_de_Buzay_Am%C3%A9lioratio.html?id=vJooQwAACAAJ&redir_esc=y

http://books.google.fr/books?id=XFA9QwAACAAJ&dq=inauthor:%22Gustave+Leclerc+de+Juign%C3%A9+(Cte,+Charles-%C3%89tienne-Gustave.)%22&hl=fr&sa=X&ei=fIkNT7WrGZLa8QO5qZGeBg&ved=0CDQQ6AEwAQ

http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Charles+L%C3%A9on+Ernest+Le+Clerc+de+Juign%C3%A9&t=PN

http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=4091

http://www.senat.fr/senateur-3eme-republique/leclerc_de_juigne_charles1283r3.html


Madeleine Le Clerc de Juigné

(Madeleine Leclerc de Juigné) (Madeleine Anne Marie Le Clerc de Juigné) Née le 8 mai 1847 - Paris Xème ancien Décédée le 14 janvier 1934 À l'âge de 86 ans Inhumée en 1934 - Saint-Patrice (Indre et Loire) Parents

Charles Le Clerc, marquis de Juigné 1825-1886 Charlotte de Percin de Montgaillard de La Valette 1825-1897 Mariages et enfants

Mariée le 3 avril 1866, Paris 7ème, avec Antoine, marquis de Castellane 1844-1917, dont

« Cote 19800035/118/14943 », base Léonore, ministère français de la Culture

Décédée le 14 janvier 1934 À l'âge de 86 ans Inhumée en 1934 - Saint-Patrice (Indre et Loire))

Jacques Auguste Marie Le Clerc de Juigné

http://books.google.fr/books?id=KiLk7HcpUuQC&pg=PA196&lpg=PA196&dq=Jacques+de+Juign%C3%A9+s%C3%A9nateur&source=bl&ots=1HlU6635dC&sig=1PI7K5wmDjsdqA1ozLOI9ecOTTQ&hl=fr&sa=X&ei=FZf4TumtOIbE8gPnoNzYDQ&ved=0CDsQ6AEwBA#v=onepage&q=Jacques%20de%20Juign%C3%A9%20s%C3%A9nateur&f=true

« Juigné (Jacques-Auguste-Marie Leclerc, marquis de) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]

http://poche.st.nazaire.pagesperso-orange.fr/Rappel%20historique%20et%20politique%20sur%20le%20pays%20de%20Retz.html

http://books.google.fr/books?id=46CZRtG5VDoC&pg=PA311&lpg=PA311&dq=Jacques+de+Juign%C3%A9+s%C3%A9nateur&source=bl&ots=7XO4j1ytOQ&sig=chmCztVxa3B8E4kIFoZ3QM8TMlw&hl=fr&sa=X&ei=FZf4TumtOIbE8gPnoNzYDQ&ved=0CD4Q6AEwBQ#v=onepage&q=Jacques%20de%20Juign%C3%A9%20s%C3%A9nateur&f=true

http://books.google.fr/books?id=ayZ3BF3h6OcC&pg=PA244&lpg=PA244&dq=Jacques+de+Juign%C3%A9+s%C3%A9nateur&source=bl&ots=Hwo7FL_aHg&sig=JspdmVyM30bX9XvKsz3QPmBrtTI&hl=fr&sa=X&ei=FZf4TumtOIbE8gPnoNzYDQ&ved=0CEIQ6AEwBg#v=onepage&q=Jacques%20de%20Juign%C3%A9%20s%C3%A9nateur&f=true

http://www.genea-bdf.org/BasesDonnees/genealogies/schneider.htm

http://books.google.fr/books?id=ayZ3BF3h6OcC&pg=PA244&lpg=PA244&dq=Jacques+de+Juign%C3%A9+senat.fr&source=bl&ots=Hwo7FL-dKk&sig=r0oIxWE-Hv-gujxncGx-9fwq8E8&hl=fr&sa=X&ei=TJz4Tt7qF8qS8gPw1vCfAQ&ved=0CEYQ6AEwBQ#v=onepage&q=Jacques%20de%20Juign%C3%A9%20senat.fr&f=true

http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Jacques+Auguste+Marie+Le+Clerc+de+Juign%C3%A9&t=PN

Famille Le Clerc de Juigné

Famille Leclerc de Juigné

Le Clerc
Leclerc
Image illustrative de l’article Jimmy44/Divers
Armes de la famille.

Blasonnement D'argent, à la croix de gueules, bordée-engrêlée de sable et cantonnée de quatre aigles du même, becquées et armées du second.
Devise « Ad alta »
Branches de Juigné
de Lassigny
Pays ou province d’origine Drapeau de l'Anjou Anjou
drapeau du Maine Maine
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Badge de l'Armée des princes Armée des princes
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Juigné-sur-Sarthe
Fonctions ecclésiastiques 1 Archevêque de Paris
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1770 et 1783

Généralités

http://books.google.fr/books?id=iU8VAAAAQAAJ&pg=PA297&dq=Histoire+de+l'ordre+royal+et+Militaire+de+Saint-Louis+Juign%C3%A9&hl=fr&sa=X&ei=GIH5TojKJsXf8gO2yqTMAQ&ved=0CEEQ6AEwAw#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=_p9vZcBBn08C&pg=PA565&lpg=PA565&dq=Leclerc+de+Juign%C3%A9&source=bl&ots=ICAnFeIeol&sig=CcsTCqBYxPXUumqo38FrLcqh7R4&hl=fr&ei=HibGSfvAItTIjAfY04GGCw&sa=X&oi=book_result&resnum=6&ct=result#v=onepage&q=Leclerc%20de%20Juign%C3%A9&f=false

http://books.google.fr/books?id=GvZGAAAAcAAJ&pg=PA194&lpg=PA194&dq=Charles+Philibert+Gabriel+Le+CLERC+de+JUIGN%C3%89&source=bl&ots=c4STzOTQRX&sig=ecIuquC6f59yklDJmfIVv3mbPn4&hl=fr&sa=X&ei=qG74TuuaE4TIsgacg4zkDw&ved=0CCoQ6AEwAzgK#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=VfZLAAAAMAAJ&pg=PA542&dq=Juign%C3%A9+pr%C3%A9fet&hl=fr&sa=X&ei=PbLyTuD6FsHd8APut-muAQ&ved=0CDcQ6AEwATgy#v=onepage&q=Juign%C3%A9%20pr%C3%A9fet&f=false

http://p.fingonnet.free.fr/armoiries.php3

A partir de 1750, les Leclerc de Juigné sont de riches détenteurs de terres et de forêts et du Lac de Grand'Lieu.[1]

Seigneurie de

http://www.odile-halbert.com/Paroisse/images/LECLERC_jpg_view.htm


  • Hyacinthe-D. de Fourmont, L'Ouest aux croisades, impr. de la Vve Forest, (lire en ligne), p. 123-126 « Le Clerc de Juigné » ;
  • François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique : contenant l'origine et l'état actuel des premières Maisons de France... de l'Europe... les familles nobles du royaume..., chez Duchesne, , 1548 p. (lire en ligne), p. 483-484 ;
  • Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France : ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 12, au bureau du Nobiliaire universel de France, (lire en ligne), p. 74-86 « Le Clerc de Juigné » ;
  • Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France : ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, au bureau du Nobiliaire universel de France, (lire en ligne), p. 111-123 « Le Clerc de Juigné de Lassigny » ;
  • Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire Géographique, Historique Et Politique Des Gaules Et De La France, vol. F-K, Desaint & Saillant, , 956 p. (lire en ligne), p. 871 « Juigné » ;


  • Julien Rémy Pesche, Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, suivi d'une biographie et d'une bibliographie, Monnoyer, (lire en ligne), p. 564-566 « Juigné » ;


http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/result.asp?radio_dept=tous_departements&regle_nom=contient&Nom=LECLERC+&departement=&choixdate=intervalle&D%C3%A9butMin=&FinMin=&Dateau=&legislature=&choixordre=chrono&Rechercher=Lancer+la+recherche


http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/result.asp?radio_dept=etats_generaux&regle_nom=contient&Nom=Leclerc&choixdate=intervalle&D%C3%A9butMin=&FinMin=&Dateau=&choixordre=chrono&Rechercher=Lancer+la+recherche


http://www.google.fr/imgres?q=Ch%C3%A2teau+de+Verdelles&hl=fr&sa=X&biw=1024&bih=653&tbm=isch&prmd=imvns&tbnid=3HOHu_rIqeYJ5M:&imgrefurl=http://bellifontana.fr/la%2520france%2520en%2520gravures/poille_sur_vegre_chateau_verdelles_wismes.htm&docid=5rBKoXa-edqidM&itg=1&imgurl=http://bellifontana.fr/la%252520france%252520en%252520gravures/images/poille_sur_vegre_chateau_verdelles_wismes.jpg&w=407&h=580&ei=0m_sToSwBoXh8AOTxdmKCg&zoom=1&iact=hc&vpx=792&vpy=220&dur=1623&hovh=268&hovw=188&tx=146&ty=154&sig=114283425329396268712&page=1&tbnh=152&tbnw=140&start=0&ndsp=15&ved=1t:429,r:14,s:0

http://www.google.fr/imgres?q=Ch%C3%A2teau+de+Verdelles&hl=fr&sa=X&biw=1024&bih=653&tbm=isch&prmd=imvns&tbnid=ERNaK7qwQQyxhM:&imgrefurl=http://cgi.ebay.fr/Gravure-CHATEAU-VERDELLES-SARTHE-POILLE-FLECHE-c1830-/130426744663&docid=yAMizPDvUmdJRM&imgurl=http://i386.photobucket.com/albums/oo306/xp_ebay/lannes/DSC02607.jpg&w=1440&h=1080&ei=9G_sTrnOMI_R8QOP4OmXCg&zoom=1&iact=hc&vpx=480&vpy=296&dur=1881&hovh=194&hovw=259&tx=114&ty=117&sig=114283425329396268712&page=2&tbnh=126&tbnw=178&start=15&ndsp=15&ved=1t:429,r:7,s:15

Poillé-sur-Vègre

http://www.chateau-verdelles.com/Histoire.htm

  • Jean Barthélemy Hauréau, Histoire littéraire du Maine, Julien Lanier, (lire en ligne) ;

Origines

Généalogie

Branche de Juigné

Rameau aîné

Rameau cadet

Modèle:Arbre début

Modèle:Arbre fin

Branche de Lassigny

Alliances notables

La famille Le Clerc s'est alliée aux :

Titres

  • Barons de Champagne (Champagne-Hommet), permuté en de Juigné-sur-Sarthe
  • Seigneurs de La Lande ;
Titres obtenus par Jacques Gabriel Louis Le Clerc de Juigné
Titres obtenus par Antoine-Éléonor-Léon Le Clerc de Juigné
Pairs de France[15] (membres de la Chambre des pairs) au XIXe siècle (1815-1830)

Armoiries

Figure Armes de la famille Le Clerc de Juigné
D'argent, à la croix de gueules, bordée d'une engrêlure de sable, et cantonnée de quatre aigles du même, becquées et armées de gueules.[16],[17],[15]
Cimier
un coq essorant[17].
Devise
« Ad alla[17]. » (en français : « Au plus haut »)
Cri
BATTONS ET ABATTONS ![17]

Selon François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois et Nicolas Viton de Saint-Allais, « la croix vient du tems des Croisades.[18],[19] »

Armes d'Antoine-Éléonor-Léon, comte Leclerc de Juigné et de l'Empire

D'argent à la croix engrelée de gueules cantonnée de quatre coqs à ailes ouvertes de sable becqués et onglés de gueules ; quartier des comtes-archevêques brochant sur le tout.[20],[14]

Membres illustres de la famille

Les ecclésiastiques

Les militaires

Anne Léon Antoine Le Clerc de Juigné

Anne-Léon-Antoine Le Clerc[21] (° ), comte Léon de Juigné. Il entra au service, en qualité d'enseigne au régiment des Gardes-Françaises, en 1784.

Émigré en 1791, il servi les Bourbons, en pays étranger, pendant onze ans.

Il fut créé, par Louis XVIII, chevalier de Saint-Louis le , et nommé, le , colonel de la légion Ce lien renvoie vers une page d'homonymie (de gardes nationales) de la Seine.

Chevalier de la Légion d'honneur[22] depuis de , le comte Léon de Juigné était, l'année suivante, colonel du 55e régiment de ligne. Il commanda, en 1823, le 2e corps de réserve à l'armée des Pyrénées, sous les ordres du duc d'Angoulême.

Les politiques

Galerie de portraits

Modèle:Message galerie

Châteaux & hôtels

Henriette de Crux, fille du précédent, porta par mariage le marquisat de Montaigu dans la familleLeclerc de Juigné, Les marquis de Juigné sont les derniers seigneurs de Montaigu Le château de Montaigu et son enceinte furent vendu, par la famille de Juigné, à l'audience descriées du Tribunal de première instance du département de la Seine, à Paris

apprécier, vient en 1844, d'acheter ces ruines de M. Jacques-Marie-Anatole Leclerc, marquis de. Juigné, qui les tenait de ses ancêtres. 7 Il est remplacé par ...

http://montaiguvendee.fr/cms/uploads/pdf/Chroniques%20paroissiales/Montaigu%20Chroniques%20paroissiales.pdf ;

http://books.google.fr/books?id=d0stAAAAYAAJ&pg=PA31&dq=Plain-Marais+Juign%C3%A9&hl=fr&sa=X&ei=PoX5TpmBCJPH8gO80M3JBg&ved=0CEMQ6AEwBA#v=onepage&q=Plain-Marais%20Juign%C3%A9&f=true

  • Châteaux de Brou-sur-Chantereine : Marie Anne Jeanne Caroline de Feydeau ( † 30 mars 1822), marquise de Juigné, avait hérité du château de Brou (son père le lui légua, car il était insatisfait de la conduite de son fils aîné). Le château de Brou sera vendu en 1844, soit vingt ans après la mort de la marquise, par son fils Charles Marie Chrétien Le Clerc de Juigné ;
En Provence

Seigneuries & terres

Notes et références

  1. « Touvois », Canton de Legé, sur www.infobretagne.com (consulté le )
  2. « Cote LH/1531/28 », base Léonore, ministère français de la Culture
  3. Ordonnance du roi du .
    Source
    L' ami de la religion et du roi : journal ecclésiastique, politique et littéraire, vol. 24, Paris, (lire en ligne)
  4. « Cote LH/1386/73 », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. « Cote LH/1531/26 », base Léonore, ministère français de la Culture
  6. « Base de données du [[Musée Dobrée]] », sur www.loire-atlantique.fr, Conseil général de Loire-Atlantique (consulté le )
  7. André-François-Joseph Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Georges de Morant et Howard Horace, comte d' Angerville, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe (ISBN 20198086[à vérifier : ISBN invalide], lire en ligne), p. 296
  8. [PDF]« [[Canton de Montaigu]] », sur montaiguvendee.fr (consulté le )
  9. Bisaïeul du « Tigre »
  10. [PDF]Sylvie Yavchitz-Koehler, « La [[Sous-préfecture]] de [[Montaigu (Vendée)|Montaigu]] », sur montaiguvendee.fr (consulté le )
  11. « Décrouvrir - Terres de… - Terres d'Histoire - Patrimoine civil », sur www.terresdemontaigu.fr, Communauté de communes Terres de Montaigu (consulté le )
  12. En 1844, Jacques Leclerc, marquis de Juigné, vendit le château de Montaigu et ses dépendances à la municipalité
    Source
    « Le château de Montaigu », Châteaux en Vendée, sur www.vendee1.eu (consulté le )
  13. « Vieillevigne », Canton d'Aigrefeuille-sur-Maine, sur www.infobretagne.com (consulté le )
  14. a et b Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)
  15. a et b François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  16. Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  17. a b c et d « Le Clerc, marquis De Juigné, (Charles-Philibert-Gabriel) », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VI [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 177-178
  18. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire De La Noblesse : contenant les généalogies, l'Histoire & la Chronologie des Familles Nobles de France, vol. 12, , 930 p. (lire en ligne)
  19. Nicolas Viton de Saint Allais, Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, (lire en ligne)
  20. a et b « BB/29/974 page 140. », Titre de comte, accordé à Antoine, Eléonore, Léon Le Clerc de Juigné. Bayonne ()., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )
  21. Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VI [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 177-178
  22. « Cote LH/1531/25 », base Léonore, ministère français de la Culture

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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Jean-Charles Musquinet de Beaupré

http://books.google.fr/books?id=UH5TXjv6lYcC&pg=PA523&dq=MUSQUINET+de+BEAUPR%C3%89+Jean&hl=fr&ei=cUfgTrHwIMGnsAbz6sDeCA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=7&ved=0CEkQ6AEwBjgK#v=onepage&q&f=true

Jean-Charles Musquinet de Beaupré

baron Musquinet de Beaupré et de l'Empire (1er, 28 janvier 1809) Général de brigade Né le 21 mai 1749 - Pontoise, ND Décédé le 26 février 1813 - Berlin À l'âge de 63 ans Parents

Nicolas Marin Musquinet 1714-1798 Jeanne Marie Louise Le Vasseur ca 1720-1784 Notes

Commandeur de la Légion d'honneur, donataire en Westphalie (1808).

http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Jean-Charles+Musquinet+de+Beaupr%C3%A9&t=PN

http://www.souvenir-davout.com/spip.php?article171

Baron (28/01/1809) MUSQUINET de BEAUPRE Jean-Charles. Général de brigade.

Dates: 21/05/1749-26/02/1813 (meurt en Allemagne des suites de ses fatigues endurées pendant la retraite de Russie).

Côte S.H.A.T.: 8 Yd 1 122.

Photographie:

Arme: Cavalerie.

Grades:

   - 14/09/92 capitaine.
   - 12/06/00 chef d'escadron à titre provisoire.
   - 26/10/00 chef d'escadron.
   - 04/03/07 général de brigade.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Officier (06/08/11).
   - Saint-Louis: Chevalier (20/08/14).

Postes:

   - 04/03/07-12/10/08 affecté à l'état-major du 3 corps de la Grande Armée.
   - 12/10/08-30/04/09 commandant d'une brigade de cavalerie légère de l'armée du Rhin.
   - 21/04/09-30/04/09 commandant à Ingolstadt.
   - 30/04/09-30/06/09 commandant du dépôt de cavalerie de Passau.
   - 30/06/09-06/07/09 commandant d'une brigade de cavalerie légère de la Grande Armée.
   - 10/08/10-14/06/11 commandant à Glogau.
   - 21/11/11-1812 en congé.
   - 1812-26/02/13 affecté au corps d'observation de l'Elbe puis 1 corps de la Grande Armée.

LH/1969/42

BB/29/966 page 314 . Titre de baron, accordé par décret du 19 mars 1808 , à Jean, Charles Musquinet de Beaupré. Paris ( 28 janvier 1809 ). État civil du bénéficiaire Né le 21 mai 1749 à Pontoise.

Armoiries Ecartelé : le premier d'or à la tête de nègre de sable allumée d'argent ; le deuxième des barons tirés de l'armée ; le troisième d'azur au tube de canon d'or posé en pal, chargé de la lettre L de sable et accompagné de quatre étoiles d'argent deux à dextre deux à sénestre ; le quatrième d'or aux deux têtes de cheval de sable allumées du champ et posées en bande ; et pour livrées : les couleurs de l'écu.

http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-23b1-20090531-chan-pleade-2/pl/doc-tdm.xsp?id=BB_29_1er_EMPIRE_d0e19724&fmt=tab&base=fa

Famille Leclerc (Pontoise)

Leclerc
Lignées Alliés aux Bonaparte, Friant et Davout
Pays ou province d’origine Île-de-France
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Drapeau de la France République française
Drapeau de l'Empire français Empire français
Demeures Montiers
Charges 1 Préfet
Fonctions militaires 2 Généraux de division
Récompenses civiles 2 Membres de la Légion d'honneur
Récompenses militaires 1 Chevalier de Saint-Louis

La famille Leclerc est une famille originaire de Pontoise (province d'Île-de-France), anoblie sous l'Empire, qui s'est notamment illustrée, sous le Consulat et le Premier Empire, dans la carrière « des armes » et par de brillants mariages.

Généalogie

Jean Paul Leclerc (°  - Pontoise, paroisse Notre-Dame † - Pontoise), conseiller du roi au grenier à sel de Pontoise, épousa, le en l'église Notre-Dame de Pontoise, Louise Musquinet (née en 1743), fille d'un ancien échevin et conseiller du roi en l'élection de Pontoise et sœur du général Musquinet de Beaupré. Modèle:Arbre début

Modèle:Arbre fin

Titres

De Jean-Louis Leclerc
De Nicolas Marin Leclerc

Armoiries

Figure Armoiries de la famille Leclerc
Armes de Jean-Louis, comte Leclerc et de l'Empire

Écartelé au premier de comtes pris pami les préfets, au deuxième d'azur à la pensée d'or, surmontée d'un soleil levant, cantonné à dextre en chef du même, au troisième d'argent à la tête de maure de sable tortillée et colletée d'or ; au quatrième d'azur à trois têtes de cheval d'argent.[2],[1]

Armes de Nicolas Marin, baron Leclerc et de l'Empire

Écartelé, le premier d'azur à la pensée d'or en pointe aussi d'or et au soleil naissant en chef à dextre ; le deuxième des barons militaires ; le troisième d'argent à la tête de maure de sable, tortillée et colletée d'or ; le quatrième d'azur au trois têtes de cheval d'argent posées deux et une.[2],[1]

Armes de Nicolas Marin, comte Leclerc Desessarts et de l'Empire

Écartelé au premier des comtes tirés de l'armée, au deuxième d'azur à la pensée d'or surmontée d'un soleil levant d'or. Cantonné à dextre en chef : au troisième d'argent à la tête de maure de sable tortillée et colletée d'or ; au quatrième d'azur à trois têtes de cheval d'argent deux et une.[2],[1]

Membres « illustres » de la famille

Les militaires

Les politiques

Galerie de portraits

Modèle:Message galerie

Châteaux, terres, etc…

Notes et références

  1. a b c d e f et g Vicomte Albert Révérend (1844-1911), Armorial du Premier Empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, (4 vol. in 2) Au bureau de L'Annuaire de la noblesse, (lire en ligne)
  2. a b c d e et f « Registres de [[lettres patentes]] de collation de titres et d'armoiries et armorial. », 1808-1815., sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie


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Jacques Lecapitaine

Lecapitaine (jacques, baron), né le 4 novembre 1765 à Penly (Manche), servit d'abord comme soldai dans le régiment de Neuslrie (10' d infanterie) du 31 mai 1784 au 14 octobre 1790, cl entra le 28 décembre au bataillon de chasseurs corses (4e de l'arme), qu'il quitta le 6 février 1791 pour passer dans l'infanterie de la garde constitutionnelle soldée du roi. Licencié avec le corps le 1er août 1792, il fut élu sous-lieutenant au 4e bataillon de Paris le 3 septembre, y devint lieulenaul le 13 du même mois, et partit pour l'armée de la Moselle, où il obtint le grade de capitaine le 1er février 1793. A Laybach, près de Sarrelibrc, le 22 octobre, étant coupé de sa division avec un détachement de 300 hommes, il combattit pendant trois jqurs contre un ennemi supérieur eu nombre

qui le tenait cerué et parvint à rejoindre le gros de l'armée, où il reçut les félicitations du général Hoche. Incorporé dans la 59e demi-brigade en floréal an H, puis dans la 102e en vcniose an iv, il continua de faire la guerre aux armées de Sambre-etMeuse, d'Allemagne et du Danube jusqu'à la fin de l'an VII, fui détaché comme adjoint aux adjudansgénéraux, à la division Championne!, du 1" brumaire au 24 thermidor an y, cl rentra à la 102e, où il obtint le grade de chef de bataillon en Helvétie le 1er floréal an vin. Passé en Italie avec le général Brune, il fit de nombreux prisonniers au combat de Mozenbano, le 30 frimaire an IX, et décida le succès de la journée. Le 30 nivose, il culbuta l'ennemi dans les gorges de Roveredo, et par une manœuvre à la fois sage el hardie, il le contraignit à quitter la position d'Alla. Brévelé d'un sabre d'honneur par arrêté des consuls du 26 fructidor an X, et compris comme officier de la Légion-d'Honneur dans la promotion du 25 prairial an xil, élant à Alexandrie, il fil la campagne de l'an Xiv en Italie, et fut autorisé, le 11 juillet 1806, à passer au service du roi de Naples Joseph Napoléon. En 1808, il suivit ce prince en Espagne, devint son aide-de-camp avec le grade de maréchal-de-camp en 1810, et quilla Madrid pour rentrer en France en février 1812. Le 17 février 1814, Napoléon l'appela au quartier-général de la grande armée et lui confia le commandement d'une brigade d'infanterie à la 8e division de jeune garde, avec laquelle il combattit à Airis-sur-Aube, à Sézanne et à Craone, prit le 14 mars le commandement d'une autre brigade à la lrc division déjeune garde, fut nommé baron de l'Empire à la prise de Reims le 17, et se trouva le 26 au combat de Saint-Dizier, le dernier de celte campagne. Chevalier de Saint-Louis le 29 juillet, il entra quelque tempsaprèscomme inspecteur à l'état-major de la garde nationale de Paris, et quitta cet emploi après le 20 mars 1815. Nommé le 31 commandant de la lre brigade de la 13e division d'infanterie au 4e corps de l'armée du Nord, il fut tué d'un coup de feu en attaquant le centre de l'armée prussienne à Ligny, le 16 juin de la même année. http://books.google.fr/books?id=1dtkAAAAMAAJ&pg=PA578&dq=Lebrun+Louis+9e+dragons&hl=fr#v=onepage&q&f=true

http://napoleon-monuments.eu/Napoleon1er/Lecapitaine.htm http://www.ligny1815.org/histoire/lecapitaine.htm

Baron (17/03/1814) LECAPITAINE Jacques. Général de brigade.

Dates: 03/11/1765-16/06/1815 (tué en Belgique).

Côte S.H.A.T.: 8 Yd 1 803.

Photographie:

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 03/09/92 sous-lieutenant.
   - 13/09/92 lieutenant.
   - 01/02/93 capitaine.
   - 20/04/00 chef de bataillon.
   - 01/08/06 colonel (Italie).
   - 06/08 colonel (Espagne).
   - 1810 maréchal de camp (Espagne).
   - 23/01/14 colonel.
   - 07/02/14 général de brigade.
   - 09/09/14 confirmé maréchal de camp avec effet rétroactif au 17/02/14.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Commandant (14/06/04).
   - Saint-Louis: Chevalier.

Postes:

   - 11/07/06 passe au service d'Italie puis 06/08 d'Espagne.
   - 1809-1814 aide de camp du roi Joseph.
   - 23/01/14 réadmis en service de la France.
   - 14/03/14-04/14 commandant de la 1 brigade de la 1 division de la Jeune Garde Impériale.
   - 20/03/15-31/03/15 en disponibilité.
   - 31/03/15-16/06/15 commandant de la 1 brigade de la 13 division d'infanterie du 4 corps de l'armée du Nord.

François-Joseph Lecat

LH/2788/119 LH/1526/15

LECAT (françois-joseph), naquit le 18 novembre 1764 à Gand. Volontaire dans la garde nationale parisienne ( bataillon des Carmes ) en 1789, et nommé caporal en 1790, il prit part aux événemens de cette époque et entra le 22 janvier 1792 comme sous-lieuienant au 103e régiment d'infanterie de nouvelle formation. I) partit pour l'armée de la Moselle en 1792, passa adjoint aux adjudans-génératix le 11 juillet 1793, servit en celle qualité auprès du général de brigade Jacopin depuis le 8 frimaire jusqu'au 21 nivose an II, se distingua dans toutes les affaires, notamment à Freichweiller, près Nidcrbron où, sous les yeux du général en chef Hoche, il fit des prodiges de valeur, et les 5 et 6 nivose à l'évacuation forcée des lignes de la Lauler et de Weissembourg, et à la levée du blocus de I Jndau par l'ennemi. Nommé adjudant-général chef de bataillon le 29 thermidor an il, il combattit à l'armée de Rhin-et-Moselle, mais n'ayant pas été compris dans l'organisation ï des états - majors du 25 prairial an m, il reçut ordre de rejoindre le corps auquel il appartenait avant sa nomination d'adjudant-général. Ce corps n'existant plus, Lecat réclama, et, sur la demande du général Hoche, il fut réintégré par arrêté du Directoire du 12 floréal an IV dans le grade de capitaine d'infanterie, et mis à la disposition du général Hoche, qui l'employa provisoirement le 26 brumaire an v dans le grade d'adjudant-général à l'armée de l'Ouest, puis à la première expédition d'Irlande même année, enfin à l'armée de Sambreel-Meuse. Après la mort de son protecteur, il servit aux armées d'Allemagne et du Rhin jusqu'à la suppression de cette dernière en l'an xi, fut attaché à la deuxième expédition d'Irlande rassemblée à Brest, et resta un moment sans destination, celte expédition n'ayant pas eu lieu. Confirmé adjudant-général chef de brigade le 25 nivose an vu, il fit les campagnes des ans vu, vm et ix aux armées d'Italie, des Alpes et d'Italie, continua ses services en Italie pendant les ans x et xi, et en dernier lieu (xil et xm) comme adjudant-commandant chef de l'étal-major de la 3e division à Brescia, et fut compris comme officier de la Légion-d'Honneur dans la promotion du 25 prairial an XII. Attaché au corps d'Italie qui opéra d'une manière si brillante pendant la campagne de l'an xiv, il servit sans interruption dans ce royaume jusqu'en 1814 , période pendant laquelle il suivit l'année en Allemagne en 1809, combattit encore en 1813, et fut nommé, lors du blocus de Venise en 1814, général de brigade provisoire par le général-gouverneur Seras. De retour à Paris et mis en demi-solde d'adjiidant-commandant, Lecat obtint la croix de Saint-Louis le 20 août de la même année, puis le 3 janvier 1815 le grade honorifique de maréchal-de-camp, avec solde de retraite de colonel. Confirmé général de brigade par l'Empereur le 15 juin de la même année, il n'exerça que temporairement ces fonctions, et, malgré les plus justes réclamations, il ne put obtenir le maximum de la retraite de colonel ; mais à la révolution de 1830 il lit valoir avec plus de fruit ses anciennes prétentions; il fut donc tilulairement élevé au grade de maréchal-de-camp par ordonnance du 19 novembre 1831, pour prendre rang de ce jour. Il est mort le 30 janvier 1842.

http://books.google.fr/books?id=1dtkAAAAMAAJ&pg=PA578&dq=Lebrun+Louis+9e+dragons&hl=fr#v=onepage&q&f=true

LH/2788/119

Baron LECAT François-Joseph. Maréchal de camp.

Dates: 18/11/1764 (en Belgique)-30/01/1842.

Côte S.H.A.T.: 8 Yd 1 918.

Photographie:

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 22/01/92 sous-lieutenant.
   - 16/08/94 adjduant général chef de bataillon.
   - 01/05/96 capitaine.
   - 16/11/96 adjudant général chef de brigade à titre provisoire.
   - 14/01/99 adjudant général chef de brigade.
   - 10/02/14 général de brigade à titre provisoire.
   - 03/01/15 maréchal de camp (honoraire).
   - 30/06/15 maréchal de camp.
   - 18/10/15 redevient colonel.
   - 19/11/31 maréchal de camp.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Légionnaire (24/09/03), Officier (14/06/04).
   - Saint-Louis: Chevalier (20/08/14).

Postes:

   - 01/10/13-06/14 affecté à l'armée d'Italie.
   - 07/14 en non-activité comme adjudant commandant.
   - 03/01/15 admis en retraite.
   - 07/03/15 naturalisé français.
   - 21/06/15-01/09/15 chef d'état-major de la défense de Paris.
   - 01/09/15 en demi-solde.
   - 01/01/32 réadmis en retraite.

Louis Nicolas Marin Leclerc des Essarts

LECLERC Des ESSARTS (mcoljls-marih, covite), naquit le 25 avril 1770 à Ponloise (Seineel-Oise). Volontaire en 1792, puis aide-de-camp du général Saboureux au camp de Meaux, il fut nommé capitaine sur le champ de bataille, au siège de Toulon, le 27 nivose an II, passa le 26 germinal suivant adjoint à l'adjudant-général Leclerc (armée de la Moselle), et combattit en cette qualité à Flcurus le 8 messidor de la même année. Destitué le 8 fructidor an iv, il obtint la confirmation de son grade de capitaine au 6e régiment de hussards le 12 fructidor an vil, fut nommé adjoint à l'clat-major général de l'armée du Blun le 4 nivose an vm, et se distingua à Mœrskirch et à Biberach les 15 et 19 floréal de la même année. Aidede-camp du général Leclerc le 12 frimaire an IX, il mérita par sa conduite à l'armée de Saint-Domingue d'être élevé, le 18 pluviôse an X, au grade de chef de bataillon, grade qu'il avait refusé trois années auparavant à l'armée du Bhin, et dans lequel il fut confirmé le 29 prairial. Promu adjudant-commandant le 9 fructidor an XI, il reçut un ordre de service pour le camp de Bruges le 12 du même mois, et compris comme officier de la Légiond'Honneur dans la promotion du 25 prairial an XII, il servit au 3e corps de la grande armée pendant les deux campagnes de l'an xiv, et celles de 1806 et 1807 en Autriche, en Prusse et en Pologne, combattit à Austerlitz et à Eylau, où il eut trois chevaux tués sous lui, fut élevé au grade de général de brigade le 29 septembre 1808, et fut employé le 12 octobre suivant à l'armée du Rhin (3e corps de l'armée d'Allemagne en 1809), dernière campagne pendant laquelle il se fil remarquer, notamment à Wagram, où il reçut une blessure grave dans les reins et eut un cheval tué sous lui. Resté à l'armée d'Allemagne par ordre de service du 13 juillet 1810, puis, attaché le 1er novembre 1811 au corps d'observation de l'Elbe (1er corps de la grande armée), et en 1812 en Russie, Leclerc dans la retraite eut, à Mojaïsk, où il commandait l'arrièrcgarde, 3 chevaux tués sous lui, et fut frappé au talon par un boulet. Présent a l'ouverture de la campagne de 1813 en Saxe, étant au 13e corps, il prit part au siège de Hambourg en 1814, y commanda les postes avancés tout le temps que dura le siège, sans jamais rentrer dans la ville, revint en France à la paix, obtint la croix de Saint-Louis le 26 octobre, et fut mis en non-aclivité le 1er septembre 1814. Nommé le 26 mars 1815 membre de la commission chargée du placement des officiers en demi-solde, et promu lieutenant-général le 15 mai,

11 commanda la lrc division de gardes nationales à Sainte-Ménéhould, et remis en non-activité le 1" août suivant, puis compris comme disponible dans le cadre d'orgjuisat'on de l'élat-major général le 30 décembre 1818, le général Leclerc mourut à Paris le 18 mai 1820. E-h.


http://books.google.fr/books?id=1dtkAAAAMAAJ&pg=PA578&dq=Lebrun+Louis+9e+dragons&hl=fr#v=onepage&q&f=true

Nicolas Marin Leclerc des Essarts comte Leclerc des Essarts et de l'Empire (15 août 1809)



Lieutenant général (15 mai 1815) Né le 25 mai 1770 - Pontoise (Seine-et-Ouse) Décédé le 18 mai 1820 - Paris (75) À l'âge de 49 ans Parents Jean Paul Leclerc 1735-1790 Louise Musquinet 1743 Mariages et enfants Marié le 16 octobre 1809, Paris (75), VIIIe, avec Alexandrine Suzanne Daumy +1862 (sans postérité) Notes Capitaine (1794) ; chef de bataillon (1802) ; général de brigade à l'Armée du Rhin (1808).

http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Nicolas+Marin+Leclerc+des+Essarts+&t=PN

http://www.souvenir-davout.com/spip.php?article80

http://lesapn.forumactif.fr/t7985-leclerc-des-essarts-louis-nicolas-marin

http://napoleon-monuments.eu/ACMN/Leclerc.htm




Comte (09/12/1809) LECLERC des ESSARTS Louis-Nicolas-Marin. Lieutenant général.

Dates: 25/04/1770-18/05/1820.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 857.

Photographie:

Relation: frère du général de division Victor Leclerc.

Arme: Infanterie.

Grades:

   - 16/01/94 capitaine à titre provisoire.
   - 30/08/99 capitaine.
   - 07/02/02 chef de bataillon à titre provisoire.
   - 18/06/02 chef de bataillon.
   - 27/08/03 adjudant-commandant.
   - 29/09/08 général de brigade.
   - 15/05/15 lieutenant général.
   - 01/08/15 redevient maréchal de camp.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Légionnaire (05/02/04), Officier (14/06/04), Commandant (21/09/09).
   - Saint-Louis: Chevalier (26/10/14).

Postes:

   - 30/08/05-30/11/08 chef d'état-major de la 2 division du 3 corps de la Grande Armée.
   - 12/03/09-20/05/09 affecté à l'armée du Rhin.
   - 20/05/09-01/06/09 commandant de la 2 brigade de la 3 division du 3 corps de l'armée d'Allemagne.
   - 01/06/09-01/04/11 commandant de la 1 brigade de la 3 division du 3 corps de l'armée d'Allemagne.
   - 01/04/11-18/06/11 commandant de la 3 brigade de la division Gudin de l'armée d'Allemagne.
   - 18/06/11-01/11/11 commandant de la 1 brigade de la division Gudin de l'armée d'Allemagne.
   - 01/11/11-25/06/12 affecté au corps d'observation de l'Elbe.
   - 25/06/12-16/07/13 affecté au 1 corps de la Grande Armée.
   - 16/07/13-06/14 commandant de la 2 brigade de la 3 division du 13 corps de la Grande Armée.
   - 01/09/14 en non-activité.
   - 15/04/15-14/05/15 commandant à Marseille.
   - 14/05/15-01/08/15 commandant de la 1 division de réserve de grenadiers de la Garde nationale.
   - 01/08/15 en non-activité.
   - 30/12/18-18/05/20 en disponibilité.

Jean-Baptiste-Jacques-Alexandre Le Boursier

LEBOURSIER (alexandre-jeah-baptisteJacqies), né le 11 avril 1777 à Mortain (Manche). Soldat le 5 août 1792 au 5' bataillon de volontaires de la Manche (109e demi-brigade), il obtint le grade de sergent le 15 du même mois, et servit jusqu'à la fin de l'an v aux armées du Nord, de l'Ouest, de la Moselle et du Rhin. Sergent-major en Helvétie le 11 prairial an VII, il reçut deux blessures à la jambe et au poignet droits à la prise du fort de Mayenlhal le 18 thermidor, et fut nommé sous-lieutenant à l'armée du Rhin le 22 floréal an vin. Admis en celte qualité aux chasseurs à pied de la garde consulaire, il y obtint le grade de lieutenant en second le 5 nivosc an xn, et reçut la décoration de membre de la Légion-d'Honneur, au camp de Boulogne, le 25 prairial suivant. Employé en Autriche, en Prusse et en Pologne, il devint lieutenant en 1er, après Eylau, le 16 février 1807, servit en Espagne en 1808, et entra comme capitaine, le 5 avril 1809, au 4e régiment de voltigeurs, avec lequel il fit la campagne de Wagram. Chevalier de l'Empire Ie25 mars 1810, il prit part à l'expédition de Russie en 1812, fut nommé chef de bataillon au 10e régiment de voltigeurs le 8 avril 1813, chevalier de l'ordre de la Réunion le 28 novembre, et se trouva à tous les combats livrés par la jeune garde en Saxe et en France jusqu'à la paix de 1814. Major.à la suite du 41e régiment, à la réorganisation du 1er octobre, il reçut la croix de Saint-Louis le 3 mars 1815, rentra dans ses foyers au licenciement de l'armée le 16 septembre, et obtint la pension de retraite le 30 juin 1818. Il est mort à Morlain le 15 décembre 1821.

http://books.google.fr/books?id=1dtkAAAAMAAJ&pg=PA578&dq=Lebrun+Louis+9e+dragons&hl=fr#v=onepage&q&f=true

Jacques-François Le Boys des Guays

Jacques, François LE BOYS DES GUAYS (1740 - 1822)


Informations générales Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés Biographie


Informations générales

  M. Jacques, François LE BOYS DES GUAYS 

  Né le 07/12/1740 à MONTARGIS (LOIRET - FRANCE)  
  Décédé le 18/03/1822 à BLÉNEAU (YONNE - FRANCE)  
  
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

 18/03/1789 - 30/09/1791 : Montargis (Bailliage)    
 
BIOGRAPHIE

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)

député en 1789, né à Montargis (Loiret) le 7 décembre 1740, mort à Bléneau (Yonne) le 18 mars 1832, était lieutenant particulier au bailliage de Montargis, quand il fut élu, le 18 mars 1789, député du tiers du bailliage de Montargis aux Etats-Généraux, par 44 voix (72 votants). Il protesta contre la formule de serment de l'évêque de Clermont, parla sur l'avancement des militaires députés, et sur un placard demandant l'abolition de la royauté, et répondit à la dénonciation de Goupil contre les Jacobins. Commissaire près le tribunal criminel d'Auxerre en l'an VIII, puis procureur général prés la cour criminelle de l'Yonne, il fut créé chevalier de l'empire le 18 juin 1809.

http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=13276

http://www.banqueimages.crcv.fr/search.aspx?showtype=single&first=184&token=&type=search&searchform=&advanced=&sortField=&searchfield1=AuthorOrCreator&query1=%5BDejabin%5D&searchfield2=&query2=&searchfield3=&query3=


http://books.google.fr/books?id=chQ-z_5EYIkC&pg=PA157&lpg=PA157&dq=Jacques-Fran%C3%A7ois+Le+Boys+des+Guays&source=bl&ots=laRMqjIwDx&sig=LiPwfVYdmTWU1S6im0o9p8GriZk&hl=fr#v=onepage&q&f=true

BB/29/970 page 432 . Titre de chevalier, accordé à Jacques, François Le Boys de Guays, à la suite du décret du 17 messidor an XII le nommant membre de la Légion d'honneur. Schoenbrunn ( 18 juin 1809). État civil du bénéficiaire Né le 7 décembre 1740 à Montargis ( Loiret).

Armoiries De sable, à l'agneau pascal d'argent tenant une croisette d'argent au pennon du même chargée d'une croix surmontée de trois étoiles en fasce de sable ; bordures de gueules au tiers de l'écu au signe des chevaliers posé au second point en chef. Livrées : les couleurs de l'écu.


http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-23b1-20090531-chan-pleade-2/pl/doc-tdm.xsp?id=BB_29_1er_EMPIRE_d0e150226&fmt=tab&base=fa

Sceau en bronze de Jacques-François Le Boys des Guais, rond et ciselé des armes de Chevalier de l'Empire : de sable à l'agneau pascal d'argent, tenant une croisette aussi d'argent, au pennon du même chargé d'une croix surmontée de trois étoiles, le tout de sable ; à la bordure de gueules chargée du signe des chevaliers légionnaires. Bonnet des chevaliers de l'Empire et croix de chevalier de la Légion d'honneur du troisième type présentant son revers. Manche en bois tourné verni. Diamètre du plateau du sceau : 28 mm - Hauteur avec le manche : 102 mm. France, vers 1809.

Note - Jacques-François Le Boys des Guais (alias de Guays. Montargis 1740 - Blenay 1832), Lieutenant au Baillage et au siège présidial de Montargis, député aux États-Généraux, Procureur général à la cour de l'Yonne, fut anobli par Lettres patentes du 18 juin 1809.

http://www.piasa.fr/FR/vente_numismatique_et_philatelie/v9907_piasa/l1349296_sceau_en_bronze_de_jacques_francois_le_boys_des_guais.html

LEBOIS-DES-GUAYS (h.), légionnaire du 25 prairial an xu.élaitlicutenant particulier auprésidial de Monlargis, lorsqu'il fut nommé par le bailliage de cette ville député aux États-Généraux. Le2 janvier 1791, il s'éleva contre la formule du serment de l'évéque de Clermont, et quelque temps après il prit la parole pour accuser les jacobins de tendre au renversement de la monarchie. La session de l'Assemblée constituante terminée, il rentra dans sa famille et ne reparut aux affaires qu'es l'an VIII, en qualité de commissaire près le tribunal criminel d'Auxerre ; plus tard, procureur-général près la cour criminelle de l'Yonne, il ne fut pas compris dans la réorganisation des tribunaux de 1811.

http://books.google.fr/books?id=1dtkAAAAMAAJ&pg=PA578&dq=Lebrun+Louis+9e+dragons&hl=fr#v=onepage&q&f=true

Armand Lebrun de La Houssaye

LA HOUSSAYE Caumvtm, LE BHI N .

baron, puis eomfe De), né le 20 octobre 1768 à Paris (Seine), entra comme sous-lieutenant ilans le 82" régiment d'infanterie le 15 septembre 1791, passa en la même qualité au 5e régiment de dragons le 10 mars 1792, et fui nommé capitaine à la légion de la Moselle et aide-dc-camp du général en chef Bcurnonville le 6 novemlire suivant. Il fit avec distinction les campagnes de 1792 a l'an iv aux armées du Nord et de la Moselle, fut nommé chtï d'escadron le 27 février 1793, et cessa ses fonctions d'aide-de-camp le 15 mars suivant pour passer avec son grade dans le 3e régiment de hussards. Il se fit remarquer aux combats de Garlsberg et de Kaiscrlaulern en l'an II. IvC 2 nivose de celle minée, à Krechevillcr, il commandait le régiment et entra le premier à sa léle dans une redoute ennemie. A celle même affaire, il fit metlre bas les armes à 1,500 grenadiers hongrois, prit 28 pièces de canon cl fut blessé d'un coup de biscaïen au pied droit. Le l*r germinal an II, il fut élevé au grade de chef de brigade dans le même corps. Passé en l'an V à l'armée de Sambre-et-Mcusc, il servit en l'an vi à celle d'Angle-' terre, fit partie en l'an VII de l'expédition contre les révoltés de la Belgique et de l'armée d'obser* vatiou du Bbin, et prit part aux campagnes des ans VIII et IX avec les années du Bhiu et du Danube. Le 13 vendémiaire an VIII, à Hoescht, prés de Francfort, il fut blessé d'un coup de feu qui lui travers:i le talon. De l'an x à l'an xi, il fut employé dans k< 1TM division militaire , et le 12 vendémiaire an xil nommé commandant et inspecteur des cotes de la Manche et du Calvados. Créé membre de la Légion-d'Honneur le 19 frimaire suivant, il fut promu, le 11 pluviôse, au grade de général de brigade, en conservant ses fonctions, cl reçut la décoration de commandant de l'Ordre le 25 prairial de la même année. Désigné, le 9 floréal au xili, pour présider une commission chargé d'un projet de règlement pour la cavalerie légère, il fut employé le 25 messidor à la division de cavalerie de réserve, devenue lre division de grosse cavalerie de la grande armée. Il en commanda la 2* brigade pendant les guerres de l'an xiv à 1807, en Autriche en Prusse et en Pologne, prit part à toutes les affaires qui eurent lieu à cette époque, et obtint le grade de général de division par décret du 14 mai 1807. L'Empereur lui confia, le 1er juin suivant, le commandement de la 4e division de dragons, avec laquelle il continua la campagne jusqu'au traité de Tilsitt.

Gréé baron de l'Empire en 1808, il reçut plus tard le litre de comte. Au mois d'octobre 1808, il taisait partie de l'armée d'Espagne avec sa division de dragons; il contribua à la prise de Madrid, le 4 décembre suivant, et s'empara de vive force de l'Escurial le lendemain 5 du même mois. Passé au 2e corps de 1.11 mer d'Lspaguu lu 1 tKU9, il servil avec distinction sous les ordres du maréchal duc de D:ilnialic. Le 5 de ce mois, à Ferreira, |>ar une charge habilement conduite et vigoureusement exécutée, il empêcha l'arrière-garde ennemie, qui se retirait, de l'aire sauter le |Htul jeté sur la petite rivière qui coule en avant du village Le 21 avril 1810, h l'affaire de la Rocca, il chargea j la lêlc des 17* et 27* régimens tic dragons, el fil perdre à l'ennemi 800 hommes tues el 600 prisonniers. Vers cette époque, plusieurs liandes d'insurgés s étant réunies dans la province de Cuença, sous les ordres d'uu chef appelé don Juan Martin, le général La Houssayc marcha sur elles avec une colonne d'environ 1,500 hommes tant infanterie (m- cavalerie. Son avant-garde surprit à Villa del Arnaud la bande dite de UuUières, et la détruisit presque eu entier. Cuillères et son lieutenant Ximenès furent failprisonniersy Le même jour, à quatre heures de l'api es midi, la cavalerie française rencontra en avant de Cucnça les avant-|x>sles de la masse des bandes réunies cl les culbuta. I,es gueitlhis, au nombre de 3,000 hommes d'infanterie et de 400 chevaux, occupaient une hauteur garnie de relrancliemens. Le général La Houssayc lit porter son artillerie sur un mamelon, à gauche, d'où elle battait d'écharpe la position ennemie, pendant que l'inlànlcrie l'attaquait de boni à la baïonnette et que la cavalerie se dirigeait sur la roule de Pricjo pour couper toute retraite aux Espagnols. Le cliamp de bataille fut bientôt jonché de cadavres ennemis; un bataillon entier mit bas les armes. I.c reste ayant voulu traverser le Xucar fui acculé .1 celle rivière par la cavalerie. Plus de 500 hommes s'y noyèrent; l'obscurité seule de la nuit permit à quelques-uns de s'échapper. 600 prisonniers, donl 20 officiers, ainsi que tous les l>agagos, les > et les munitions, tombèrent au pouvoir La Houssaye. La 4e division de d rasons étant passée à l'année dite du centre, il joignit à son commandement le litre de gouverneur de la de Tolède, au mois d'aoùl de la même Le 21 octobre suivant, il battit el dispersa i) Taraneon cl à Vêler 1,200 guérilleros qui, ayant voulu attaquer l'escorte d'un convoi destiné |>our l'orija, avaient élé mis en déroule par le général Hugo au Val de Sas, ciuq jours auparavant. Ils penlirent dans ces deux remontres près de 400 hommes tués, cl le général La Houssaye leur lit en outre une centaine de prisonniers. Gouverneur de la province de Cuença.en avril 1811, il y maintint l'ordre el la Iranquillité. l a junte de Valence ayant ordonné au général Zav as de se mettre à In lèle de tous les parlis réunis de la province de Cuença, ce général lit le 3 juillet un mouvement sur Jadraquc. Le général Hugo, informé de ce mouvement, se mit en mesure de le chasser de ses positions et de le rejeter sur la rive gauche du Tage, pendant que le général l-a Houssave avant pour couper la retraite aux Ks Zav as ne les aliènent pas; il évacua ses positions avec la totalité de son corps, fort d'environ 7,000 hommes. Le général Hugo le poursuivit dans la

janvier i direction du Tage, Parti le 10 juillet de Guada

laxara, le général Lu Houssaye s'avança de son coté à marches forcées sur le pont d'Aufton, dans l'iulentiun de fermer le passage aux Espagnols, mais ceux-ci qui avaient déjà passé le Tage, étaient en position à Val de Olivar. Le général La Houssayc passa le fleuve le 11, et au débouché du pont sou avantgarde tomba sur la cavalerie commandée par el Monco, el la poursuivit jusqu'à Saccdon. Ixs Français el le gros des troupes de Zayas se rencontrèrent entre Aleoher cl Val de Olivar. 3 bataillons cl 2 escadrons espagnols qui occupaient une position avantageuse opposèrent d'abord une vive el longue résistance, mais \\ cavalerie française parvint à les enfoncer. Tout ce qui ne fui pas sabré sur la place fui pris; 600 morts, 1,000 prisonniers, un drapeau, tous les bagages, un parc considérable de bestiaux, 209 chevaux cl l'ambulance, tombés en notre pouvoir, furent les résultais de celte brillante affaire. Zayas, avec les débris de son corps, se relira en desordre sur Valence el fui vivement poursuivi par le général La Houssaye, qui lui lit encore éprouver quelques pertes. Appelé ai: commandement de la 6e division du 3e corps de cavalerie de la réserve le 9 janvier 1812, il commanda momentanément le 3e corps pendant l'expédition de Russie. Le 7 septembre, à la Moskovva, il fut grièvement blessé. Le 10 décembre suivant, l'année française évacuait VVilna, abandonnant dans celle ville plus de 10,000 isolés, malades ou blessés, donl un grand nombre d'ofliciers de tous grades, parmi lesquels se trouvait le général La Houssaye. Tous furent faits prisonniers à l'entrée des Russes dans Wilna. Rentré en France après la paix de 1814, La Houssaye fut nomme chevalier de Saint-Louis le 19 juillet de celte même année et mis en non-activité le 1er septembre suivant. Commandant la 2e division de cavalerie du 1" corps le 6 avril 1815, cl disponible le 5 juin suivant, il fui de nouveau mis en non-activité après le second retour de Louis KTHI. Il figura comme disponible dans le cadre d'organisation de I état-major général de l'armée, le 30 décembre 1818, et le gouverncme.nl royal lui confia le commandement de la 14 division militaire (^Cacn) le 13 janvier 1819. Depuis le 30 mars 1820 jusqu'au 23 juillet 1823, il demeura sans fonctions, et à celle dernière époque il fui nommé inspecteur-général de gendarmerie. Disponible de nouveau le lrr jauvier 1824, il fui membre de la commission d'examen des armes à percussion depuis le lrr janvier jusqu'au 1er avril 1828. Compris dans le cadre d'activité de létal - major général le 7 février 1831, le général \a Houssaye fut admis dans le autre de réserve le 25 mai 1832, mais il fui replacé dans le cadre d'activité comme disponible le 3 janvier 1833, cl enfin admis à la retraite à compter du 1er noveubre suivant. Son nom est inscrit sur le coté Nord de l'arc-deiriomphe de l'Étoile. B-c.


http://books.google.fr/books?id=KdpkAAAAMAAJ&pg=PA328&dq=Lebrun+de+La+Houssaye&hl=fr#v=onepage&q&f=true


LE CAMUS (Jean-Denis-François),

évêque d'Aix-la-Chapelle, baron de l'Empire par lettres patentes du 16 décembre 1810. Règlement d'armoiries :

D'azur semé d'étoiles d'argent sans nombre ; franc-quartier des barons évêques ; et pour livrées : les couleurs de l'écu.

Informations plus précises sur http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/ BB/29/974 page 225. Titre de baron accordé à Jean, Denis, François Lecamus. Paris (16 décembre 1810). B/29/1061 page 148. M. le baron Le Camus, évêque d'Aix la Chapelle.

http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-23b1-20090531-chan-pleade-2/pl/doc-tdm.xsp?id=BB_29_1er_EMPIRE_d0e219736&fmt=tab&base=fa&qid=sdx_q2&n=1

LECAT-BAZANCOURT (Jean-Baptiste-Joseph-Antoine),

LH/150/23 général de brigade, baron de l'Empire par lettres patentes du 10 février 1809. Règlement d'armoiries :

Coupé : le premier parti d'azur à trois besants d'or deux et un et de gueules au signe des barons tirés de l'armée, le deuxième d'or au sphinx de sable soutenu de gueules, brochant sur un palmier de sinople, accosté à dextre et à sénestre d'un croissant de gueules surmonté d'une étoile de même. Livrées : les couleurs de l'écu. Le verd en bordure seulement.

Informations plus précises sur http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/ BB/29/966 page 329. Titre de baron, accordé par décret du 19 mars 1808 , à Jean, Baptiste, Joseph, Antoine Le Cat Bazancourt. Paris (10 février 1809). BB/29/1063 page 190. M. le baron Le Cat Bazancourt. http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-23b1-20090531-chan-pleade-2/pl/doc-tdm.xsp?id=BB_29_1er_EMPIRE_d0e20659&fmt=tab&base=fa&qid=sdx_q6&n=2

Charles de Mesnard

http://books.google.fr/books?id=1apBAAAAcAAJ&pg=PA343&lpg=PA343&dq=La+Ville-sur-Illon,+Ferdinand+de&source=bl&ots=Hp8vwJtiVX&sig=lhc69wsDA_iVMWu73REHKTKY-oE&hl=fr#v=onepage&q&f=true

ne faut pas le confondre avec le comte De Mesnard (Louis-Charles-BonaventurePierre). Ce dernier, né à Luçon (Vendée) le 18 septembre 1769, était en 1789 capitaine dans le régiment de Conti. Il rejoignit l'armée des princes, à Coblentz, et fit la campagne de 1792 dans les gardes du corps du roi, en Champagne. Lors du licenciement de cette armée il se retira en Angleterre. Rentré en France avec les Bourbons, il fut nommé colonel et aide de camp, gentilhomme d'honneur du duc de Berri. En 1815, le comte de Mesnard suivit Louis XVIII à Gand, et fut chargé d'une mission près du duc de Wellington, qui lui donna des communications pour le duc de Berri et pour le duc de Feltre. Nommé en 1816 premier écuyerde la duchesse de Berri, puis aide de camp du duc de Bordeaux, le comte de Mesnard fut appelé à la pairie en 1823. En 1828, il accompagna la duchesse de Berri dans le grand voyage qu'elle entreprit dans l'Ouest et dans les Pyrénées. Il la suivit en Angleterre en 1830, et dans son voyage en Italie, et plus tard à Florence, à Rome et à Naples, et enfin dans son voyage en France en 1832. Arrêté à Nantes, en même temps que cette princesse, il fut emprisonné à Montbrison, sous le poids d'un procès criminel. Acquitté, il sollicita mais obtint avec peine de rejoindre à Blaye la duchesse de Berri, qu'il suivit ensuite successivement à Palerme, à Rome, à Florence. Le comte de Mesnard, dont le dévouement n'a pas failli un seul jour à la cause des Bourbons, est mort à Paris le 18 avril 1842. Madame Mélanie Waldor a publié, après sa mort : Souvenirs intimes du comte de Mesnard, Paris, 184*, 3 vol. in-8°. Z.

http://books.google.fr/books?id=FEo_AAAAcAAJ&pg=PA99&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

De MESNARD, (Louis-Charles-Bouavenlure-Pierre, comte), baronet a3 décembre pair, né le 19 septembre 1769, reçu de minorité chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, le 21 août 1774, a émigré en 1791. Rentré en France avec le roi, il a été créé maréchal des camps et armées de S. M. le 4 juin 1814» chevalier de l'ordre de Saint-Louis et officier de la Légion-d'Honneur le 26 février i8i5. Nommé gentilhomme et aidede-camp de S. A. R. Mgr le duc de Berry, il a accompagné ce prince pendant les cent-fours. Lors de la formation delà maison de Madame, duchesse de Berry, en mars 1816, le comte de Mesnard a été attaché à cette princesse, en qualité de premier écuyer, fonctions qu'il remplit encore aujourd'hui. Il est devenu commandeur de l'ordre royal de la Légiond'Honneur le 3o avril 1821, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le 20 août i8a3, pair de France le a3 décembre de la même année, et grand'-croix de l'ordre Constantinien des Dcux-Siciles. Le comte de Mesnard a épousé, par contrat du 17 avril 1806, miss Sarah Mason, d'une ancienne famille de Shrewsbury, en Angleterre, et veuve du général Blondell. De ce mariage sont issus:

i°. Charles-Ferdinand-Windsor de Mesnard, né le 3i mai 1809, repu page du roi au mois d'août 1825;


W Élisabelh-Aglaé do Mesnard, née le 17 avril 1807, mariée, le 37 juin i8a5, 'avec Ludovic le Peletier, comte de Rosanbo, fils de Louis le Peletier, marquis de Rosanbo, pair de France, et de Henrietle*Geneviève d'Andlau.


http://books.google.fr/books?id=EJ6oYQCH66MC&pg=PA285&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

Louis-Charles-Bonaventure-Pierrc, comte De Mesnard 7 ne le 19 septembre 1769 , reçu , de minorité, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Malte, le 21 août 1774,' ( Voyez les preuves à la fin de celte généalogie), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, commandeur de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, a émigré, et est rentré en France avec S. M. Louis XVIII, qui l'a nommé maréchal de ses camps et armées, le 4 juin 1814- Le comte de Mesnard a été gentilhomme et aide-de-camp de feu S. A. R. monseigneur le duc de Bcrry, et Masos- est aujourd'hui premier écuyer de S. A. R. madame la duchesse, d'hermine, au chef veuve de ce prince. Du mariage qu'il a contracté, le 17 avril

de gueules, chargé . .

•le trois léopards 1806, avec mis Sarah Mason, d une ancienne famille de Shrewshonnes à or. bury, en Angleterre, veuve du général Blondell, il a :

i°. Charles-Ferdinand-Windsor de Mesnard, né le 3i mai 1809; a0. Elisabclh-Aglaé de Mesnard, née le 17 avril 1807.


http://books.google.fr/books?id=xkoWAAAAYAAJ&pg=RA2-PA76&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

De MESNARD (Louis-Charles-Bonaventure-Pierre, comte) , marêchal-de-camp, chevalier de Malte et de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, officier de l'ordre royal de la Légion-d'Honneur, a émigré, et est rentré en France avec le roi, qui l'a nommé maréchal de ses camps et armées, le 4 juin '814. Le comte de Mesnard a été gentilhomme et aide-de-camp de feu S. A. R. Mgr. le duc de Berry. Il est aujourd'hui premier écuyer de S. A. R. madame la duchesse de Berry. [Etats et brevets militaires, Histoire généalogique des pairs de France et des grands-dignitaires de la Couronne, par le chevalier de Courcelles, t..II.) Dd MESNIL , voyez Bottot.


http://books.google.fr/books?id=LM45AAAAcAAJ&pg=PA429&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=CgA9AQAAIAAJ&pg=PA257&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=9GE_AAAAcAAJ&pg=PA124&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=0U7a-h-dFg8C&pg=PA77&dq=Mesnard+Charles+comte+de&hl=fr#v=onepage&q&f=true

Nom (Prénom) Titre Entrée à la Chambre Sortie de la Chambre Rang à la Chambre Occupation
Fonction précédente
Observations
Mesnard
(Charles de)
Comte de Mesnard Baron-pair
(Lettres patentes du )
Colonel
Gentilhomme d'honneur du duc de Berry
Premier écuyer de la duchesse de Berry
Sénateur du Second Empire
Nom Portrait Titre Armoiries Blasonnement
Charles de Mesnard
(° 1769 † 1842)
Comte de Mesnard, baron-pair héréditaire, premier écuyer de Madame la duchesse de Berri.
D'argent fretté d'azur.[1]

Famille de Fay

Les derniers descendants de la famille Fay de Latour-Maubourg sont enterrés dans un mausolée dans la commune de Saint-Maurice-de-Lignon, mausolée qui aurait été construit à partir des plans de l'architecte lyonnais Carra (archives de Glareins)

LA TOUR-MAUBOURG (Famille FAY De). La maison de Fay, d'ancienne chevalerie du Vélay, a pris son nom -d'une terre seigneuriale et paroissiale située dans le diocèse du Puy. Ce fief considérable était possédé vers la fin do onzième siècle par Pierre de Capdeuil, qui prit la croix en 1096 avec Pons, son frère ou son cousin. Dom Vaissette, historien du Languedoc, les appelle Pierre et Pons de Fav; mais leurs armoiries ayant été placées au musée de Versailles dans la galerie des croisades, on a inscrit au-dessous le nom de Capdeuil, que les preuves de cour, faites devant Chérin par le chef de la famille, ont établi être leur nom primitif.

Pons de Capdeuil, célèbre troubadour, engagea par ses chants une foule de seigneurs languedociens à suivre Philippe-Auguste en Palestine. Les descendants de ces premiers seigneurs de Fay ont formé cinq à six branches, dont l'aînée s'est perdue dans la maison de Saint-Priest, en 1717, et dont les autres se sont éteintes dans ie courant du même siècle, à l'exception de celle des barons, puis marquis de Latour-Maubourg, qui a donné quatre commandeurs de Malte et un maréchal de France.

  • William Duckett (Fils), Dictionnaire de la conversation et de la lecture : inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables à tous, vol. 12, 9 rue Mazarine et M. Levy, , 2e éd. (lire en ligne) ;

223. FAY-PERAUT.

De gueule à la bande d'or chargée d'une fouine d'azur. Fay est un bourg situé en Yivarais sur les frontières du Velay. J.a maison de Fay est connue par filiation authentique depuis Pons de fay, chev. de Saint-Jean de Jérusalem en 1200, grand prieur d'Auvergne en 1294, frire d'Artaud, d'Arnaud et d'EusIache de Fay. Artaud fut perc d'Audcutard , alias Gaudcniaid, sénéchal de l'eaiinnie et de i\îmt*s 13tiD, qui eut deux fils : Guillaume, auteur de la branche ainée de Fay-Pciaul. et Raymond, auteur des branches de l-'ay de la Tour-Maubourg. Guillaume, dit Coquart, bailli du Forez, du Velay et Yivarais, acheta, en 1329. de Jean de rtoussillou, la Sgrie de Peraut; il ép. Marine de Truchet ; François de Fay. son fils, ép. Alix de Solignac en 1393, et eut pour lils : Cliquet, Sgr de Peraut, et Guillaume, Sgr de S)lignac uiaiié à Antoinette de Tournon, auteur des branches d'Eslables et de Saint-Romain, éteintes. (UtM. imp. visa. Long., 11, 105.) La maison de Fay a donné dix-sept chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem de 127U à 1710. [Arcliiv. de Lyon. — Ilist. de Malle de Bosio cl (Ici Pozzo. — Math, De Goissakcoi Ht, 290, 325.) Les armes de Fay sont à la salle des Croisades sous le nom de Capdcuil, qui parait être le nom primitif de cette maison. Pierre el Pons (le Gapdeuil, ou de Chaptcuil, prirent la croix en 109G [Preuves de cour lie la branche de la TourVlaubourg 1776.) Giquel de Fay, Sgr de Peraut, ép. en 1G37 FJisabelh de Bretle, et il en eut:

I. Hector de Fay, Sgr de Peraut, ép. le 10 juill. 1476 Catherine de Rebé, dont il eut:

II. Noël de Fay, Sgr de Peraut, lieut. de roi en Dauphinë 1521, avait ép. le 10 juin 1518 Françoise de Sainl-Gelais, dont il eut: 1. Antoine qui suit; 2. Jean, marié à Louise de Varin de Virieu.

III. Antoine de Fay, Sgr de Peraut, gouv. de Montpellier, ép. le 22 sept. 1540 Françoise de la Baume de Suze, et il en eut:

IV. Jean de Fay, marquis de Peraut, baron de Vézenobre, chev. de Tordre du Roi, sénéchal de Beaucairc, capit. de cinquante hommes d'armes des ordonnances du roi, lieutenant général du roi au pays de Bresse 1505, ép. le 5 Mars 1573 Marie de Montmorency, tille naturelle de Henri, connétable de France, et il en eut : 1. Henri qui suit; 2. Paul.

V. Henri de Fay, Sgr et baron de Peraut, tué en 1637 au siège de Lcucate, avait ép. le 23 juin 1607 Jeanne de Chambon de Saint(Christophe; 2° IS\.. de la Fare, et il en eut: i. Henri, marquis de Peraut et Vézenobre, marié à Esprite de Vissée de la Tude, mort sans enfants; 2. Gédéon; 3. Jules qui suit: maintenus dans leur noblesse par jugement souverain du 3 juill. 166!).

VI. Jules-César de Fay, marquis de Peraut, ép. en 1680 JeanneMarie de Muas, dont il eut : Marie-Jeanne, fille unique et héritière du marquisat de Peraut, en qui finit la brandie aînée de la maison de Fay. Marie-Jeanne, dame de Peraut, ép. le 1er nov. 1719 DenisEmmanuel de Guignard, vicomte de Saint-Priest, président à mortier au parlement de Grenoble.

224. FAY LA TOUR MAUBOURG.

Mêmes armes.

Raymond de Fay, Sgr de Uierai et de Saint-Quentin, était frire, de Guillaume, auteur de la branche aînée de Peraut, et de Artaud, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de \esset, bailli de Lyon, grand prieur d'Auvergne; il ép. vers 1360 Marguerite de Saint-Quentin, héritière de Saint-Quentin par son père Aymar, et de IJierm, par Catherine de Utérin sa mire; Renaud, son lils, ép. Catherine de Saussac en 1381, et fut père d'Arnaud, qui eut pour fils \rtaud de Fay, Sgr de IJierm et de Saint-Quentin, marié i Blanche de Valgeulas, héritière de Gerlande en 1wi9. Artaud eut deux fils : Jean, héritier des biens de Utérin et Saint-Quentin qui suit; Renaud, héritier des biens de Gerlande, qui a fait la branche de Fay-Gerlande. (Bibl. imp. ms*. Ijxnguerioc, II, 105.) l.a branche de !a Tour-Maubourg a fait ses preuves de cour en 1776.

I. Jean de Fay, damoiseau, Sgr de Lherm et de Saint-Quentin, ép. le 10 déc. 1480 Charlotte de la Tour, et il en eut:

II. Christophe de Fay de la Tour, Sgr de Lherm et Chabrespine, ép. le 23 mai 1527 Margucritede la Tour, et enfaveur de ce mariage Jacques Malet, alias Maillet, Sgr de la Tour-Maubourg et de Chabrespine , donna ses terres audit Christophe, à condition qu'il porterait le nom et les armes de la Tour; il eut de son mariage:

III. Jean de Fay de la Tour, Sgr de la Tour-Maubourg, Chabrespine, Lherm et Saint-Quentin, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, eommand. dans le pays de Vclay, ép. le 24 avril 1358 Marguerite du Pelous, et il en eut: 1. Hector qui suit; 2. Jean, chev. de Malte, bailli de Lyon; 3. Jacques, Sgr de Lhcrm et SaintQuentin, qui a fait la Br. C. ; -1. Guillaume, qui a fait la Br. B.

IV. Hector tic Fay, Sgr et baron de la Tour-Maubourg et Chabrespine, sénéchal du Puy, ép. le 7 fév. 1588 Marguerite de la Roche-Chamblas et il en eut:

V. Jean de Fay, baron de la Tour-Maubourg, Sgr de la Garde, Sainte-Sigolène et Chabrespine, qui, après avoir été reçu chev. de Malte et fait ses caravanes, ép. le 28 juillet 1631 Jeanne de la Mot le Vachères, et il en eut : 1. Jacques qui suit; 2. Jean Hector, commandeur de Celles, commandant un bataillon de Malte au siège de Candie 1668-1669; 3. Antoine, commandant les galères de Malle en 1679, et receveur général de son ordre à Lyon 1710-1712.

VI. Jacques de Fay, comte de la Tour-Maubourg, maintenu dans sa noblesse, avec ses frères, par jugement souvorain du 31 oct.1669, ép. en 1671 Éléonore Palatine de Dio Montperroux, dont il eut: 1. Jean-Hector qui suit; 2. Jean-Philibert, chev. de Malte, capit. de grenadiers dans le régi de Maubourg; 3. Joseph, chev. de Malle.

VU. Jean-Hector de Fay, marquis de Maubourg, colonel d'un régt de son nom, puis colonel du régt de Ponthieu infanterie, ép. en 1709 : 1° Marianne-Thérèse de la Vieuville; 2° en 1716, N. de Bazin de Bezons, fille du maréchal de Bezons, gouv. de Gravelines.

Jean-Hector de Fay, marquis de la Tour-Maubourg, reçut le bâlon Je maréchal de France en 1757 et mourut sans enfants en 1764.

Br. B. IV. Guillaume de Fay, Sgr de Pousols et la Bastie, ép. le 7 oct. 1612 Isabeau de Baile de Pousols, et il en eut : 1. AntoineJacques qui suit; 2. Hector; 3. Jean; i. Jacques; S. Alexandre; 6. François; 7. Anne.

V. Antoine-Jacques de Fay-Baile de Pousols, Sgr de la Bastie, ép. le 15 oct. 1651 Magdeleine de Truchetde Chambarlhac, cl fut maintenu dans sa noblesse, avec ses frères, parjugcmenl souverain du 31 octobre 1669. Cette branche était éleinle en 1710.

Hr. C. IV. Jacques de Fay, Sgr de Lherm et de Sainl-Quenlin, ép. en 1594 N.... de Coisse, dont il eut:

V. Nicolas de Fay, Sgr de Lherm et de Saint-Quentin, ép. Claire <le Chavagnac, dont il eut:

VI. Ballhazar de Fay, Sgr de Lherm, de Saint-Quentin et de Coisse, ép. N.... de Truchct de Chambarlhac, dont il cul:

VII. Claude-Florimond de Fay, Sgr de Coisse, comte de la TourMaubourg, capil. dans le régt de Ponthieu, ép. Jacquclte de Boulieu duMazel; il fut héritier de Charles-César de Fay-Gerlande, baron de tour aux états de Languedoc pour la baronic de Iîoulogne. à la charge de rendre son entière hérédité à César de Fay, son fils et filleul du testateur. Le comte de la Tour-Maubourg entra aux étals de Languedoc le 5 mars 1761 ; il eut de son mariage : 1. MarieCharles-César qui suit; 2. Marie-Victor-Nicolas, comte, puis marquis de la Tour-Maubourg par lett. pat. du 20 déc. 1817, pair de France 1811, grand-croix de Saint-Louis, grand-cordon de la Lég. dThonneur, ambassadeur à Londres, ministre de la guerre 1820, commandeur des ordres du roi, gouverneur des Invalides 1821, démissionnaire en 1830, ministre d'État, membre du conseil privé; 3. Just-Cliarles-César de Fay, comte de la Tour-Maubourg, colonel de cavalerie, chev. de Saint-Louis, off. de la Lég. d'honn., lieut. aux gardes du corps du roi, mort en 1846, avait ép. Anastasic de la Fayette, dont : a. Gélestine, mariée au baron de Brigode, pair de France; h. Jenny, mariée au baron Hector de Perron.

VIII. Marie-Charles-César de Fay, comte de la Tour-Maubourg, né en 1757, colonel d'infant, dans le régi de Soissonnais 1780, chev. de Saint-Louis, député de la noblesse de Velay aux états généraux, sénateur 1800, pair «le France 1814, lieut. général, grand-croix de la Lég. d'honn., commandeur de Saint-Louis, ép. N. Motier de la Fayette, dont il eut : 1. Just-Pons-Florimond qui suit; 2. Seplime, pair de France, mort en 1845; 3. Rodolphe, maréchal de camp, gentilhomme de la chambre du roi, pair de France en 1845, marié à la veuve du comte Andréossy.

IX. Just-Pons-Florimond de Fay de la Tour-Maubourg, marquis de la Tour-Maubourg, anc. ambassadeur à Londres et à Constanlinople, ép. N... de Perron, dont il eut : N..., députe de laHauleLoire au corps législatif, lieut. de vénerie de l'empereur, et trois autres enfants.

22:>. FA\-GKKLA\Ï)E.

Mêmes armes.

La brandie de Fay-fierlande acquit par mariage, eii 1692, la barouie de Boulogne en Vivrais, qui donnait uni' entrée de tour aux étals généraux de Languedoc. La branche de la TourUaubourg en hérita eu 1763. (G. Df. La Tour, 133. — Proc. verb. (tes états (te Languedoc, 5 die. 1778.)

I. Artaud de Fay, chevalier, co-Sgr de Saint-Quentin, chambellan du roi 1444, maître d'hôtel de M. le Dauphin 1450, et du roi 1461, avait ép. le 5 juillet 1433 Blanche de Gerlandc, et il en eut:

IL Renaud ou Arnaud de Fay, écuyer, Sgr de Gerlandc, ép. le 17 nov. 1482 Diane d'Adhémar de Monteil de Grignan, et il en eut:

III. Christophe de Fay, Sgr de Gerlandc, maître d'hôtel du due d'Anjou, ép. le 21 fév. 1546 Guionne de Saussac, et il en eut: 1. Gabriel qui suit; 2. Just, chev. de Malte 1578.

IV. Gabriel de Fay, Sgr de Gcrlande et de Saussac, écuyer du duc d'Anjou, 1578, puis écuyer du roi et chevalier de son ordre,

ép. le 18 nov. 1588 Catherine du Pelous-Gourdan, dont i! eut: 1. Jnsl-François qui suit; 2. Just-Hené, chev. de Malte 1600, bailli de Lyon.

V. Jusl-François de Fay, Sgr de Gerlandc, la Molte-de-Galaure, Saussac et Vertamisc, ép. le 6 janvier 1024 Françoise de la Baume de Suze, et il en eut : 1. Gabriel qui suit ; 2. Alexandre; 3. Charles; 4. Just ; 5. Louis : maintenus dans leur noblesse par jugement souverain du 16 janvier 1669. •

VI. Gabriel de Fay, Sgr de Gerlandc et de Saussac , ép. le 3 août 1655 Hélène de Groléc de Yirville-Monlbreton, et il en eut:

VIL Jusl-François de Fay, marquis de Gerlandc, ép. le 21 février 1692 Bibiane de Senneterre; elle apporta dans la maison de Fay la baronic de Boulogne, qui donnait entrée de tour aux états de Languedoc; il eut de son mariage:

VIII. Charles-César de. Fay, marquis de Gerlandc , vicomte de Lcstrange, baron de Boulogne, Sgr du Monchat et de Bourlaticr, mourut sans postérité le 30 mare 1703.

Il avait institué héritier de ses biens Claudc-Florimond de Fay, Sgr de Coisse, comte de laTour-Maubourg, par testament du 20juillct 1760.

22C. FAY-SOLIG.NAC.


I. Antoine de Fay, Sgr de Solignac, ép. le 20 août 1526 Françoise Duport, dont il eut:

II. Jean de Fay, Sgr de Solignac, ép. le 5 mars 1570 Antoinette Desbots, dont il eut : 1. Jean qui suit; 2. autre Jean, Sgr de Felain.

III. Jean de Fay, Sgr de Solignac, ép. le 30 septembre 1625 Lionette de Chomcl, dont il eut : 1. Jean qui suit; 2. François; 3. César.

IV. Jcan-Annet de Fay, Sgr de Solignac et de Dol, maintenu

dans sa noblesse par jugement souverain du 5 juin 1669, ép. le 18 avril 4672 Lucrèce de la Condamine, dont il eut:

V. Louis-Charles de Fay, Sgr de Solignac, ép. le 19 septembre 1695 Isabeau de Corcial, dont il eut:

VL Claude de Fay, Sgr de Solignac, ép. le 20 sept. 1731 Magdcleine de Coubladour, dont il eut : 1. Louis-Charles, cfpit. aide major aurégt de Foix; 2. Marie-Magdeleinc, mariée le 23 avril 1753 à Paul de Ravel; 3. Marie-Louise; et trois autres tilles (1765).



FAY DE LA TOUR-MAUBOURG.

La maison de Fay , d'ancienne chevalerie du Velay, a pris son nom d'une terre seigneuriale et paroissiale située dans le diocèse du Puy. Ce fief considérable était possédé vers la fin du onzième siècle par Pierre de Capdeuil ou de Chapteuil, qui prit la croix en 1096 avec Pons son Irère ou son cousin. Dom Vaissete, historien du Languedoc, les appelle Pierre et Pons de Fay; mais leurs armoiries ayant été placées dans la galerie des Croisades du musée de Versailles, on a inscrit au-dessous de leur écusson le nom de Capdeuil, qui est le premier qu'ait porté la maison de Fay, à laquelle ils appartenaient, comme Chéiin l'a constaté et reconnu en dressant les preuves de cour du comte de La Tour-Maubourg en 1776. Pons de Capdeuil, célèbre troubadour, engagea par ses cliants une foule de chevaliers languedociens à prendre la croix avec Philippe-Auguste en 1190.

La filiation de la maison de Fay de La Tour-Maubourg est authentiquement établie depuis Artaud de Fay, chevalier, vivant en 1280, dont les descendants ont formé deux lignes principales.

I. Celle des seigneurs de Peiraud, barons de Vezenobre, qui s'est éteinte, après avoir produit un grand prieur d'Auvergne en 1380, un grand bailli de Morée en 1459, un évêque de Poitiers en 1568 et un évêqne d'Uzès en 1614. Son dernier rejeton fut marié en 1719 à Denis-Emmanuel Guignard deSaint-Priest, président au parlement de Grenoble.

II. Celle des seigneurs de Saint-Quentin, barons, puis marquis de La Tour-Maubourg, qui a donné un sénéchal du Puy, quatre commandeurs de l'ordre de Malte et un maréchal de France , chevalier des ordres du roi. Elle s'est subdivisée en deux rameaux, dont l'alné s'est éteint en 1764 par la mort de Jean-Hector de Fay, marquis de La Tour-Maubourg. Ce gentilhomme fit ses premières campagnes à l'armée de Flandre en 1701 et passa ensuite a l'armée de Savoie. Il y empêcha le blocus de Briançon et repoussa l'ennemi au delà du mont Genèvre, après avoir franchi un défilé encore inexploré. Il contribua à la soumission de Majorque en 1715, et commanda sur les bords du Rhin en 1743. Le marquis de La Tour-Maubourg fut grièvement blessé à la journée de Raucoux, et combattit à celle de Lawfeld et au siége de Maestricht. Il reçut le bâton de Maréchal en 1757 et mourut en 1764.

L'autre rameau de La Tour-Maubourg, seul subsistant aujourd'hui , était représenté à la fin du siècle dernier par trois frères.

a. Marie-Charles-César de Fay, comte de La Tour-Maubourg, né en 1767 , était colonel lorsqu'il fut député aux états-généraux par la noblesse du Velay. 11 fit partie de la minorité de son ordre qui se réunit au tiers-état. Lors de l'arrestation du roi Louis XVI à Varennes, le comte de La Tour-Maubourg fut un des commissaires chargés par l'Assemblée constituante de le ramener à Paris. En 1792, il quitta l'armée française avec le général La Fayette, dont il partagea la captivité en Autriche. Mis en liberté, en 1797, par l'entremise du Directoire, le comte de La Tour-Maubourg siégea au corps législatif, puis au sénatconservateur. Créé pair de France le 4 juin 1814 , il fut mo

raentanément écarté de la chambre héréditaire pour avoir accepté de Napoléon la même dignité pendant les Ont-Jours. Il est mort en 1831, laissant trois fils : 1° Just-Pons-Florimond, marquis de La Tour-Mauhourg, ancien ambassadeur à Londres et à Constantinople; il avait épousé mademoiselle de Perron , d'une famille originaire du pays de Gex, et en avait eu quatre enfants, dont l'aîné Just de Fay, marquis de La Tour-Maubourg, est le chef actuel du nom et des armes; 2° Septime de Fay, comte de La Tour-Maubourg, créé pair de Fiance le 20 juillet 1841, mort le 18 avril 1845; 3° Rodolphe de Fay, comte de La Tour-Maubourg, lieutenant-général, membre du comité consultatif d'artillerie, qui fut appelé à siéger à la chambre des pairs le lendemain du jour de la mort de son frère.

b. Marie-Ficior-Nicolas, comte, puis marquis de La TourMaubourg, né le 22 mai 1768, fut d'abord officier dans les régiments de Beaujolais et d'Orléans, d'où il passa sous-lieutenant dans les gardes-du-corps. A la journée du 5 octobre 1789, il était de service au château de Versailles, et donna les plus grandes preuves de dévouement à la famille royale. Le comte de La Tour-Maubourg commanda ensuite, comme colonel, un régiment de chasseurs à cheval de l'armée de La Fayette. L'orage révolutionnaire le força d'émiprer en 1792 , et il ne rentra en France qu'après le 18 brumaire. Il reprit alors ses épauleltes de colonel, fit partie de l'expédition d'Egypte comme aide-de-camp du général Kléber, se signala à Austerlitz, Friedland , Mérida, Cuença et Santa-Marta. En 1812 le comte de La Tour-Maubourg, général de brigade, passa à la grande armée de Russie, dans le 3e corps de cavalerie. Sa conduite brillante à la journée de la Moskowa, à l'arrière-garde de la retraite de Moscou, à Lutzen et à Dresde, mit le sceau à sa réputation militaire. A la bataille de Wachau près Leipsick il eut une cuisse emportée par un boulet de canon. La Restauration le retrouva dévoué à la cause de ses souverains légitimes. Louis XVIII le créa pair de France, lui confia l'ambassade de Saxe en 1817 et celle de Londres en 1819. Nommé ministre de la guerre vers la fin de la même année, il céda le portefeuille au maréchal duc de Bellune, en décembre 1821, et prit possession du gouvernement de l'hôtel royal des Invalides, dont il avait été pourvu quelques mois auparavant par la mort du duc de Coigny. Il s'est démis de son gouvernement, et s'est retiré de la chambre des pairs en 1830.

c. Just-CAarto-César, comte de La Tour-Mauhourg , lieutenant aux gardes-du-corps du roi, compagnie de Luxembourg, chevalier de Saint-Louis et officier de la Légion-d'Honneur, est mort en février 1846.

Just de Fay, marquis de La Tour-Maubourg, attaché à l'ambassade de France à Rome.

Frère et sœurs.

1»N...; 2°N...: 3» N....

Oncle et tante.

I. Rodolphe de Fay, comte de la Tour-Maubourg, lieute

nant-général , pair de France.

II. N..., veuve d'Antoine-François, comte Andréossy.

Grands-oncles.

I. Marie-K/'ctor-Nicolas de Fay, comte, puis marquis de

la Tour-Maubourg, pair de France et gouverneur des Invalides, démissionnaire en 1830, né 22 mai 1768.

II. Just-Char\es-César de Fay, comte de Latour-Maubourg,

ancien colonel de cavalerie, marié â. Anastasie de La Fayette, veuve en février 1846. De ce mariage: 1°Célestine de Fay de La Tour-Maubourg, mariée

au baron de Brigode, pair de France.

2° Jenny de Fay de la Tour-Maubourg, mariée au

baron Hector de Peron, son beau-frère, veuf

de sa sœur aînée.

Akmes : de gueules, à la bande d'or, chargée d'unefouined'a

5wr(voyezpl.M.). Couronne de marquis. Supports : deux lions.



La maison de Fay, d'ancienne chevalerie du Velay, a pris son nom d'une terre, paroisse et seigneurie considérable, située dans le diocèse du Puy, et que possédait, vers la fin du onzième siècle, Pierre, seigneur deFay, bienfaiteur de l'église de Chanac , dépendante de l'abbaye de Pibrac, en l'année 1100. [Gall. Christ, t. II, col. 45g. ) Cette charte, datée de la première année depuis la prise de Jérusalem (qui avait eu lieu en 1099 ), donne lieu de croire que Pierre de Fay avait pour frère ou pour fils Pons de Fay, cité dans la chronique de Raimond de Agiles et de Pons deBalazuc, parmi les seigneurs qui, en 1096, accompagnèrent Raimond de Saint-Gilles , comte de Toulouse, à la première croisade. Pons II, seigneur de Fay et de la Voûte, marié , en 1145, avec Agnès de Polignac, fut père de Pons III, qui laissa deux fils, i° Guillaume surnommé Jourdain, seigneur de Fay, de la Voûte, etc., père d'une seule fille, nommée Philippe, mariée, en. 1239, avec Aimar II de Poitiers, comte de Valentinois et de Diois, auquel elle porta les terres de Fay et de la Voûte, et plusieurs autres situées en Vivarais. [Art de vérifier les Dates, nouvelle édition in-8, t. X, p. 471) ; 20 Pierre II de Fay, seigneur de Chapteuil, damoiseau , qui eut deux fils , Artaud , qui a continué la descendance, et Pons de Fay, chevalier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1290, puis commandeur du même ordre. Les branches formées par les descendants d'Artaud de Fay, chevalier, seigneur de Chapteuil, sont :

I. Les seigneurs De Peiraud et De Joxas, barons De Vezenobre, dont l'héritière fut mariée, en 1719, avec M. de Guignard de Saint-Priest, président au parlement de Grenoble. Cette branche avait donné un grand prieur d'Auvergne en i38o, un grand bailli de la Morée en i45g, un commandeur de Bellecombe en i54o, un autre des Échelles en 1554 > un_ lieutenant de roi en Dauphiné, et au gouvernement de Montpellier, un évêque de Poitiers en i568, et unévêque d'Uzès en 1614;

II. Les seigneurs De La Cuèze, en Poitou, branche établie dans cette province depuis l'année i568 environ , et sortie de la branche de Peiraud. Elle existait encore en 1780;

III. Le rameau De La Gibotière , sorti de la branche de la Chèze, et subsistant en 1770 ;

IV. Les seigneurs De Solignac , sortis de la branche de Peiraud vers l'année 1420, et éteints vers la fin du 18" siècle;

V. Les seigneurs De Saint-qdentin et De L'herm, barons, puis marquis De La Tour-macbourg, sortis de la tige de Peiraud en 136o. Cette branche a donné quatre commandeurs de l'ordre de Malte, un sénéchal du

' Puy, et un maréchal de France, chevalier des ordres du Roi, Jean-Hector de Fay (i), marquis de la Tour-Maubourg, né en 1684, créé maréchal de France le 24 février 1767, et décédé à Paris le i5 mai 1764, a lage de 80 ans, le dernier rejeton mâle de sa ligne ;

VI. Les seigneurs De Coîsse , seconde branche De La Tour-maubourg, séparée de la première depuis i6o3. Nous en avons donné l'état actuel au commencement de cette notice;

VII. Les seigneurs, puis marquis De Gerlande, bamns De Boulogne et des états de Vivarais, sortis de la branche de Saint-Quentin en 1482. L'héritière de cette branche, qui avait aussi donné quatre commandeurs de l'ordre de Malte, en a porté tous les biens par mariage, en 1752 , dans la branche de Coïsse.

Il y a eu encore deux ou trois rameaux qui ont existé trop peu de temps pour qu'assoit nécessaire de les citer.

Armes : De gueules, à la bande d'or, chargée d'une fouine d'azur. Couronne de marquis. Supports : deux lions.


  • « De Fay, comte, puis marquis de La Tour-Maubourg, (Marie-Victor-Nicolas) », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VII, [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 7-10 ;

Just Charles César

Just-Charles-César de Fay, comte de la Tour-Maubourg, colonel de cavalerie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, lieutenant des gardes-ducorps du roi, compagnie de Luxembourg, et créé officier de la Légion-d'Honneur le 20 septembre 1825.


http://books.google.fr/books?id=_0oWAAAAYAAJ&pg=RA3-PA12&lpg=RA3-PA12&dq=Just+Charles+C%C3%A9sar+de+Fa%C3%BF+de+La+Tour-Maubourg&source=bl&ots=9wLxT6ezVl&sig=OW-mGBJO0e6vWLjo8Lrj7cibxjE&hl=fr#v=onepage&q&f=true

Marié le 9 mai 1798, Witmold (Allemagne), avec Anastasie Motier de La Fayette 1777-1863 (5 enfants dont 3 vécurent), dont Célestine 1799-1893 Ne +1799 Louise 1801-1828 Jenny 1812-1897 Marie +


Juste-Charles de Fay de La Tour Maubourg, colonel de l'armée française sous l'Ancien Régime, est déclaré traître à la Nation le 19 août 1792, en même temps que son frère aîné "Charles" César et le marquis de La Fayette. Ils choisissent de s'exiler et sont capturés par les Autrichiens en territoire belge. Si Juste-Charles est libéré peu après, le marquis et Charles César sont remis aux Prussiens et échouent, après de nombreux transferts, dans la prison d'Olmütz.

L'épouse du marquis, Adrienne de Noailles, refuse de s'exiler aux Etas-Unis et demande à rejoindre son mari en prison. Sa requête est acceptée par l'empereur François Ier d'Autriche et elle choisit de se rendre à Olmütz en compagnie de ses deux filles, Anastasie et Virginie. Après leur libération en 1798, ils se rendent à Witmold, en Allemagne, chez madame de Testé, tante d'Adrienne.

C'est là qu'Anastasie fait la rencontre de Juste-Charles de Fay de La Tour Maubourg, venu rejoindre son frère aîné, qu'il n'a pas vu depuis six ans. Ils se marient la même année. Clémentine, leur fille aînée, naît en 1799.


http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Just+Charles+C%C3%A9sar+de+Fa%C3%BF+de+La+Tour-Maubourg&t=PN

Just Charles César de Fay, comte de La Tour Maubourg, naît en 1763 à La Motte (Drôme) et décède en 1846. Colonel de cavalerie, chevalier de St Louis, chevalier de Malte, officier de la Légion d’Honneur, il épouse Anastasie, la fille aînée du général de La Fayette en 1798. Il devient maire de La Chapelle-Rablais en 1830 et propriétaire du manoir de chasse jusqu’en 1846.

http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.chateau-des-moyeux.com/images/tour-maubourg.jpg&imgrefurl=http://www.chateau-des-moyeux.com/historique.htm&usg=__qx9vIkKt43xjJBQ2w0RQziUk8L0=&h=357&w=254&sz=30&hl=fr&start=5&zoom=1&tbnid=jTg3hyR0Dw6QxM:&tbnh=121&tbnw=86&ei=nFS_ToGABcqG4gTTo5SVBA&prev=/search%3Fq%3DAnastasie%2Bde%2BLa%2BFayette%26hl%3Dfr%26sa%3DX%26tbm%3Disch%26prmd%3Divnso&itbs=1

http://chapellerablais.pagesperso-orange.fr/site%20archives/html_conseil/bio_charles_latourmaubourg.htm

Hector Perron de Saint-Martin

Jean-Hector de Fay de Latour-Maubourg

Jean-Hector De Fay, marquis De Latour-maubourg, fit ses premières campagnes à l'armée de Flandres en 1701, et passa ensuite à l'armée de Savoie. Il empêcha le blocus de Briançon, et repoussa l'ennemi au delà du mont Genèvre, après avoir franchi un défilé jusque alors inexploré. Il contribua à la soumission de Majorque en 1715, et commanda sur le Rhin en 1743. Le marquis de La Tour-Maubourg fut grièvement blessé à la bataille de Raucoux, et se trouva à celle de Lawfeld et au siège de Maëstricbt. Il reçut le bâton de maréchal en 1757, et mourut en 1764, sans [K>stérité.

  • William Duckett (Fils), Dictionnaire de la conversation et de la lecture : inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables à tous, vol. 12, 9 rue Mazarine et M. Levy, , 2e éd. (lire en ligne) ;

Victor de Faÿ de La Tour-Maubourg

http://www.photo.rmn.fr/cf/htm/CSearchZ.aspx?o=&Total=13&FP=4704017&E=2K1KTSU839HRN&SID=2K1KTSU839HRN&New=T&Pic=11&SubE=2C6NU0KOFOFO


marquis de La Tour-Maubourg (Marie Victor Nicolas de Faÿ de La Tour-Maubourg)



Général sous le Ier Empire, ministre de la Guerre sous la Restauration (1819-1821), gouverneur des Invalides (1821-1830) 

Ministre de la Guerre (1819-1821) Né le 22 mai 1768 - Grenoble (38, Isère) Décédé le 11 novembre 1850 - Dammarie-Les-Lys (77, Seine-et-Marne) À l'âge de 82 ans


Distinction et Carrière


Émigré durant la Révolution française, Grand'croix de l'Ordre de la Réunion, Général de division , Son nom figure sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile, à Paris, Ambassadeur de France au Royaume-Uni (1817-1819).

LATOUR-MAÜBOURG (lhsrs-Visron-Ni-cizas ni: Far, naaquis un), pairde France, nes la biotte-Galande (Dordogne) le 22 mai 1768,mort s la Hotte-Galande le 8 novembre 1850,était sous-lieutenant aux gardes du corps en1789.1] émigra après le 10 août 1702, ne servitpoint a l'armée des princes, et rentra en Francesous le Directoire. Attache a l'armée d'Orientcomme aide-de-camp de Kléber, il se signaleau Mont-Tliabor et la bataille dhaboukir, futmis a la tête du 22° chasseurs à cheval, et reçutune rave blessure a la révolte iVAlexandrie.Memîre de la Légion d'honneur (19 frimairean Xll), général de brigade en 1805, il assistaà Austerlitz, fit la campagne de Prnsse, chargeaà Iéna, et fut blessé a Deypen et a Friedlaud.du commenct fixent de la campagne de Pologne,il avait été nommé général de division. Créébaron de l'empire le juin 1808, il fut, la mêmeannée, envoyé EiVarmée d'Espagne, où il com-manda la cavalerie du corps du Midi, se dis-tingna à Cuença et au siège de Badajoz, et nefut rappelé qu'au moment de la campagne deBussie. Commandant une des divisions de laréserve de cavalerie, il prit part à la célèbrechar e contre la grande redoute de Borodino etfut au moment où ses cuirassiers y pé-nétraient. Pendant la retraite sur Vilna, ilcommanda les débris de notre cavalerie, fit lacampagne de Saxe, assista à la bataille de Dresde et eut la cuisse emportée par un bouleta Leipzig’ Créé comte de l'empire le 22 mars1814, il adhéra à. la déchéance de l'em rsur,et fut nommé par Monsieur, frére d): roi,membre de la commission de réorganisation del'armée’ Pair de France du 4 iuin 1314, il restasans emploi pendant les Cent-Jours, vota pourla mort aus le procès du maréchal Ne , et futnommé commandeur de Saint-Louis, clyievalierdu Saint-Es rit, marquis en 1817, et ambassa-deur à Lonäres. Il occupait ce dernier postelorsqu'il fut appelé au ministère de la Guerre,le9 novembre 819. Des troubles ayant éclatéa Paris au mois de juin 1820, à propos du votede la loi sur les élections, les ultra-royalistestrouvèrent que le ministre de la Guerre n'avaitpies répdrime usez énergiquement l'émeute, et. de atour-Maubourg rut quitter le minis-tère avec le duc de Richelieu le 14 décembre1821. En 1822, après la mort du maréchal ducde Loigny, il devint gouverneur des Invalides,donna sa démission e pair à la révolution de1830, se retira a Melon, puis alla rejoindre lesBourbons en exil. Gouverneur du duc de Bor-deaux en 1835, il ne rentra en France qu'en1848


Marie-Victor~Nieolas De Fat, comte, puis marquis De Latour-maubourg, cousin du précédent, naquit le 22 mai 1758. Il fut d'abord officier dans les régiments de Beaujolais et d'Orléans, d'où il pafsa sous-lieutenant dans les gardes du corps. A la journée du 5 octobre 1789, il était de service au château de Versailles, et donna des preuves de dévouement à la famille royale. Le comte de Latour-Manbourg commanda ensuite, comme colonel, un régiment de chas

seurs à cheval de l'armée de La Fayette. L'orage révolutionnaire le força d'émigrer en 1792, et il ne rentra en France qu'après le 18 brumaire. H'reprit alors ses épaulettes de colonel, fit partie de l'expédition d'Egypte, comme aide de camp du général Kléber, se signala à Austerlitz, Friedland, Mérida, Cuença et Santa-Martha. K,n 1812 le comte de Latour-Maubourg, général de brigade, passa à la grande armée de Russie, dans le 3e corps de cavalerie. Sa brillante conduite à la Moscowa, durant la retraite, à Lut/on et à Dresde, mit le sceau à sa réputation. Un boulet de canon lui emporta la cuisse à la journée de Wachau, près Leipzig. La Restauration le retrouva dévoué à sa cause. Louis XVIII ' le créa pair de France, lui confia l'ambassade de Saxe en 1817 et celle de Londres en 1819. Nommé ministre de la guerre vers la fin de la même année, il céda le portefeuille au maréchal duc de Bellunc en décembre 1821, et prit possession du gouvernement de l'hôtel des Invalides, dont il avait été pourvu quelques mois auparavant, à la mort du maréchal duc de Coigny. Il donna sa démission en 1830, et se retira de la chambre des paire. Il habitait près de Melun, et mourut en 1850.


  • William Duckett (Fils), Dictionnaire de la conversation et de la lecture : inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables à tous, vol. 12, 9 rue Mazarine et M. Levy, , 2e éd. (lire en ligne) ;

Vicomte puis 31/07/1817 (lettres patentes 20/12/1817) Marquis de LA TOUR-MAUBOURG (Baron de l'Empire (03/06/1808) puis 22/03/1814 Comte de l'Empire) Marie-Victor-Nicolas de FAY. Général de division. cf: Dynastie de Fay.


Dates: 22/05/1768-11/11/1850.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 453.

Photographie:

Arme: Cavalerie.

Grades:

   - 06/03/89 lieutenant-colonel.
   - 05/02/92 colonel.
   - 22/03/00 chef de brigade à titre provisoire.
   - 30/07/02 chef de brigade.
   - 24/12/05 général de brigade.
   - 14/05/07 général de division.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Légionnaire (11/12/03), Officier (14/06/04), Commandant (14/05/07), Grand Officier (20/05/11), Grand Cordon (23/08/14).
   - Réunion: Grand Croix (03/04/13).
   - Saint-Louis: Grand Croix (30/09/18).
   - Saint-Esprit: Chevalier Commandeur (30/09/20).

Postes:

   - 16/08/92-1799 émigre.
   - 1805-03/10/05 affecté à la Grande Armée.
   - 03/10/05-31/12/05 commandant de 3 brigade de dragons de la 3 division de dragons du corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée.
   - 31/12/05-14/05/07 commandant de la 1 brigade de cavalerie de la division de cavalerie du 6 corps de la Grande Armée.
   - 14/05/07-15/11/08 commandant de la 1 division de dragons de la Cavalerie de réserve de la Grande Armée.
   - 15/11/08-05/11 affecté à l'armée d'Espagne.
   - 05/11-13/06/11 commandant en chef du 5 corps de l'armée d'Espagne.
   - 13/06/11-05/11/11 commandant d'une division de cavalerie de l'armée d'Andalousie.
   - 05/11/11-09/01/12 commandant de la réserve de l'armée d'Andalousie.
   - 09/01/12-28/01/12 commandant du 3 corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée (n'a pas rejoint).
   - 07/02/12-20/03/12 commandant de la 2 division de cavalerie de l'armée du Midi (Espagne).
   - 24/03/12-15/02/13 commandant du 4 corps de cavalerie de la Grande Armée.
   - 15/02/13-16/10/13 commandant du 1 corps de cavalerie de la Grande Armée.
   - 04/06/14 pair de France.
   - 18/10/15 admis en retraite.
   - 29/01/19-19/11/19 ambassadeur de France au Royaume-Uni.
   - 19/11/19-15/12/21 ministre de la Guerre.
   - 15/12/21 ministre d'Etat.
   - 15/12/21-11/08/30 (démissionne) gouverneur de l'Hôtel des Invalides.
   - 11/08/30 démissionne de la pairie.
   - 1830 rejoint les Bourbons en exil.
   - 1835-1848 gouverneur du duc de Bordeaux.
   - 1848 rentre en France.
   - Son nom est inscrit au côté Sud de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.
  • Collectif, Dictionnaire biographique de la Drôme, Slatkine (lire en ligne), p. 82-83 : La Tour-Maubourg (Marie-Victor-Nicolas de Fay, marquis de) ;



De FAY, comte, puis marquis De TOUR-MAUBOURG, (Marie- < 181 *■ .Victor-Nicolas), est né le 22 mai 1758. Entré au service en 1782* comme sous-lieutenant dans le régiment de Beaujolais, infanterie., il fut nommé., en 1786, capitaine de cavalerie dans le régiment d'Or» . léans ,*e\ passa erfsuitc sous-licutenanl danS Jea^gard^s-du corps du roi, avec rang de lieutenant-colonel de cavalerie. De service au château de Versailles et près de la personne de Loiiis XVI, dans la journée du 5 , octobre 1789, M. de la Tour-Muiibourg donna des preuves de son dévouement à la famille royale dans celte circonstance déplorable. Nommé colonel de l'un des douze régiments de chasseurs à cheval, après le règlement du 1" janvier 1791, il le commanda sur la frontière du nord,

en 1792 , à l'armée de M. de la Fayette; et, dans l'affaire de Glisecclle, en avant de Maubeuge, le i5 juin, il fit dans une charge une centaine de prisonniers à l'ennemi. M. de la Tour-Maubourg émigra après la journée du 10 août, et ne rentra en France qu'après la journée du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799). La France cherchait alors à couvrir par des lauriers la honte, et naguères l'horreur de ses dissensions civiles, et quelques campagnes, plus glorieuses que décisives, lui avaient conservé son rang parmi les nations. Dans la force de l'âge, et nu commencement de sa carrière, M. de la Tour-Maubourg accepta l'offre qui lui fut faite d'être encore utile à son pays. Il rentra dans l'armée avec son grade de colonel, et fut aide-de-camp du général Kléber dans l'expédition d'Egypte. Devenu chef de brigade et commandant du 22° régiment de chasseurs à cheval, il fut blessé dans une charge à la bataille d'Alexandrie, le aa maTs 1800. M. de la Tour-Maubourg rentra en France avec les débris de l'armée d'Égypte, après la convention d'Alexandrie, signée le 27 juin 1801. La conduite distinguée qu'il avait tenue dans toutes les affaires importantes de cette expédition, lui valut la décoration d'officier delà Légion-d'Honneur, et il-fut compris dans la première promotion, faite le 14 juin i8o/|. L'année suivante, il commanda son régiment dans la campagne contre l'Autriche,-.combattit à ' Enns, et déploya à la bataille d'Austerlitz un sang-froid et une capacité qui lui méritèrent le grade de général de brigade, auquel il fut promu le.25 décembre. Chargé du commandement d'un corps de cavalerie, pendant les campagnes en Prusse et en Pologne de 1806 et 1807, il se signala aux combats de Bergfried et'de Deppen, les 3 et 5 février 1807, et fut atteint d'une balle au bras dans la dernière action. Le grade de général de division lui fut donné le g mai-de la mérité- année. Le 10 juin, à la bataille de Heilsbergx il exécuta sur l'armée russe diverses •charges dont le succès^fut cité avec éloge dans le bulletin de la grande armée. A la tète d'une division de dragons et de deux brigades de cavalerie, il poursuivit l'arrière-garde de l'ennemi sur la rive droite de lAUe, et fit un grand nombre de prisonniers. Il donna de nouvelles preuves de valeur ot d'activité à la bataille de Friedland, le i3 du même mois de juin , et fut blessé dans cette journée. M. de la TourMaubourg fut créé commandant de la Légion-d'Honneur le 14 niai 1807. Il eut sous ses ordres en Espagne, de 1808 à 1812, la cavalerie de l'année Hitedu Midi, et fut du nombre des officiers généraux qui, parleur belle conduite à la bataille de Mérida, le 28 mars 1809, méritèrent

d'être cités avec des éloges particuliers. M. de la Tour-Maubourg le fut encore aux batailles de Cuença et d'Occana, et.aux combats de SantaMartha et de Villalba. Le 19 février 1811, il passa la Gebora à gué, dé» borda rapidement l'aile gauebe de l'armée espagnole, la mit en déroute, et contribua au gain de la. bataille. La croix de grand officier de la Légion-d'Honneur, que le maréchal Soult avait demandée pour M. de la Tour-Maubourg, et qui lui fut décernée le 20 mai suivant, fut la récompense de la valeur et des talents qu'il avait déployés dans cette journée. Dès le i5 mars précédent, il s'élàit emparé du fort d'Albuquerque. Placé en observation près de Campo-Mayor, avec 5oo chevaux et deux bataillons d'infanterie, il se replia, le 27, sur Badajoz, en présence de. i5,ooo Anglo-Portugais qu'il tint long-temps en échec par plusieurs charges heureuses. Cette retraite fille plus grand honneur au général français, qui ramena sa petite troupe à Badajoz, sans avoir éprouvé de perte notable. A la bataille d'Albuhera, le 16 mai de la même année 1811, M. de la Tour-Maubourg soutint, à la tête de sa cavalerie, le feu de l'artillerie espagnole, et repoussa toutes les charges que la cavalerie ennemie voulut essayer pendant l'action. Après avoir contribué à la levée du blocus de Badajoz, M. de la Tour-Maubourg fut chargé, par le duc de Dalmatie, de faire une reconnaissance sur la rive droite de la Guadiana. Le 23 juin, les dragons français tendirent une embuscade à 600 chevaux de l'armée de Wellington près d'Elvar, et firent 4oo prisonniers. Cette reconnaissance compléta les opérations du maréchal Soult en Estramadure, et l'armée se porta successivement en Andalousie et dans le royaume de Grenade. Le 10 août, M. de la TourMaubourg attaqua, prèsBaza, et mit dans une déroute complète, l'arrière-garde de l'armée espagnole, à laquelle il enleva 5oo cavaliers avec leurs chevaux. La modération et l'intégrité de ce général, et la belle discipline de ses troupes, lui valurent de touchants hommages d'estime et de reconnaissance de la part de tous les Espagnols dont il avait occupé militairement le pays durant cette guerre sanglante, et si désastreuse pour tous les partis. En 1812, M. de la Tour-Maubourg passa à la grande armée de Bussie, et fut employé dans le 3' corps de cavalerie, commandé par le général Grouchy. 11 se distingua dans toutes les occasions importantes de cette campagne, notamment, le 7 septembre, à la bataille de la Moskowa, où il eut un cheval tué sous lui, en faisant exécuter une charge des plus brillantes. Il fit ensuite la retraite de Moscou , à la tête des débris de la cavalerie qu'il commandait, et qu'il sut maintenir eu aussi bon ordre que les circonstances pouvaient le permettre. 11 fut créé grand'eroix de l'ordre de la Réunion le 3 avril i8i3. On lui donna le commandement du 1" corps de la cavalerie, à la téte duquel il contribua à la victoire de Lulzen, le a mai. Le 22 du même mois, il enfonça l'arrière-garde russe à Reichembach, et se signala, le 27 août, à la bataille de Dresde, puis , le 16 octobre suivant, à la bataille de Wachau, près Léipsick. Dans cette dernière journée, il eut une cuisse emportée parmi boulet de canon. En 1814, après l'abdication de Buonaparte, M. de la Tour-Maubourg fut nommé, le 20 avril, par S. A. R. Monsieur, membre delà commission du contentieux, près du ministère de la guerre, pour la cavalerie. 11 fut créé successivement chevalier de l'ordre de Saint-Louis et pair de France (1) les i"et4 juin, grand-cordon de la Légion-d Honneur le 23 août, et membre du comité de la guerre le 18 décembre de la même année. En mars 1815, lors de l'invasion de Buonaparte, M. de la Tour-Maubourg fut chargé, conjointement avec le marquis de Vioménil, d'organiser les bataillons royaux qui devaient servir sous les ordres de S. A. R. Mgr. le duc de Berry. Le roi nomma M. de la Tour-Maubourg commandeur, puis grand'eroix de l'ordre de Saint-Louis les 3 mai 1816 ct3i août 1817, et ambassadeur à la cour de Saxe. Au mois de janvier 1819, il fut appelé à l'ambassade de Londres, en remplacement du marquis d'Osmond, puis nommé ministre secrétaire d'état au département delà guerre le 19 novembre suivant. Le marquis de la Tour-Maubourg fut créé chevalier commandeur des ordres du Roi le 3o septembre 1820. Remplacé au ministère de la guerre par le maréchal duc deBellune au mois de décembre 1821, il prit possession du gouvernement de l'hôtel royal des invalides, dont il avait élépourvu le 10 août de cette année, après la mort du maréchal duc deCoigny,et fut nommé minisire d'état, membre du conseil privé le 15 du même mois. [Dictionnaire historique des Généraux Français, t. VI, pp. 35 à 4<>; Moniteur, annales du temps. )

(1) Le tilre de marquis a été attaché héréditairement à sa pairie par ordonnance royale du 3i août et lettres-patentes du 20 décembre 1817.


  • « De Fay, comte, puis marquis de La Tour-Maubourg, (Marie-Victor-Nicolas) », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VII, [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 7-10 ;



LATOLR - MAUBOU RG [Marte- VictorFay, comte, puis marquis de) lieutenantgénéral , pair de France, ancien ministre de la guerre, gouverneur des Invalides, chevalier de l'Ordre du Saint-Esprit , grand'eroix de la Légion-d'Honneur, et commandeur de l'Ordre de Saint-Louis, naquit dans le château de ses pères, près d'Yssingeauv (Haute-Loire), en 175b. Il entra au service en 1782, dans le régiment de Beaujolais , infanterie, avec le grade de sous-licutenant ; en 1786 , il devint capitaine dans celui d'Orléans, cavalerie; en 1789, Latour-Maubourg était sous-lieutenant des gardes-du-corps. Dans la nuit du 5 au 6 octobre , lui et MM. d'Aguesscau ctdcSaint-Aulaire furent les seuls officiers qui ne se couchèrent pas. Ce fut lui qui reçut la reine dans la salle où il veillait, lorsque cette princesse s'y réfugia, poursuivie par des brigands auxquels la trahison avait livré une porte communiquant du théâtre de la demoiselle Montansicr avec les mansardes du château. Le Jeune officier supérieur conduisit Marie-Antoinette auprès du roi. A l'âge de vingt-trois ans, M. de Latour-Maubourg fut nommé colonel du 3" régiment de chasseurs à cheval, et fit la campagne de 1792, à l'avant-gardc de l'armée- que commandait Lafayette, son compatriote et son ami. Cet officier eut l'honneur de faire les cent premiers prisonniers dans la guerre de la révolution, au combat de Griswel , près de Maubeugc.

Après le 10 août, Lalour-Maubourg, enveloppé dans la proscription de son général et de son frère, sortit de France avec eux, et n'émigra point, comme il est dit dans l'Annuaire de la Haute-Loire , de 1836, mais subit une captivité d'un mois, après laquelle il résida quelque temps en pays neutre, ce qui n'avait rien de commun avec l'émigration. Au moment où le général Bonaparte négociait pour la mise en liberté des prisonniers d'Olmutz, Lafayette, Bureau de Puzy et Latour-Maubourg, le frère de ce dernier, Marie-Victor, se rendit au quartier-général de l'armée d'Italie, et obtint le commandement du 22e régiment de chasseurs à cheval. En Egypte, il se distingua à la tète de ce corps, et notamment pendant la descente des anglais, où il fut blessé grièvement. Sa plaie était à peine fermée lorsqu'il traversa le désert avec ses chasseurs, et rendit à l'armée les plus signalés sérvices. Devenu général de brigade, puis général de division, Latour-Maubourg se fit également admirer par sa valeur, ses talents militaires, l'exacte discipline des corps qu'il commandait, et leur conduite modérée en pays ennemi. Durant la guerre de Prusse en 1800 et 1807, le général Latour-Maubourg fut blessé à la bataille de Friedland, et contribua à la victoire de cette journée décisive. Employé ensuite en Espagne, il se fit remarquer dans ce pays par son dévouement, sa valeur et son intégrité: en un mot, il fut du petit nombre des généraux que les espagnols ne prirent pas en haine. On assure que Latour-Maubourg pouvait marcher avec sécurité et sans escorte au milieu de cette nation , sans cesse occupée d'aiguiser des poignards contre ses dominateurs , et qui armait jusqu'à la galanterie passionnée de ses femmes, pour détruire les troupes françaises. Voici une preuve de la vénération que ce général lui inspirait: Un jour, des guérillas ayant saisi les dépèches dont un courrier était chargé , reconnurent parmi ces papiers un brevet et un congé pour un militaire du nom de LatourMaubourg; cédant soudain à l'ascendant de ce nom , qu'ils révéraient , ils se hâtèrent de renvoyer ces pièces au quartier-général français. Bappelédans le nord, lors de la guerre de Bussie, le comte de Lalour-Maubourg s'associa à tous les succès de la conquête, et supporta stoï

quement tous les revers de ses frères d'armes. Enfin , à la bataille de Leipsick , il eut la cuisse brisée par un boulet. Comme on le transportait sur un brancard en un lieu où l'on pût procéder immédiatement à l'amputation , son domestique marchait à ses côtés en sanglottant: « Console-toi, mon ami, lui » dit Latour-Maubourg , avec un ton » plaisant plus héroïque en ce moment » que la sloïcité antique, l'événement » n'est pas si malheureux pour toi que tu » pourrais le croire: désormais, tu n'auras » plus qu'une botte à cirer. » La retraite de l'armée nécessita le transport rapide de l'amputé quarante-huit heures après l'opération, et il eut à supporter des douleurs inouïes pendant ce voyage. Bentré en France, Latour-Maubourg fût resté volontiers éloigné de la carrière politique; mais ses talents, sa loyauté et sa naissance le recommandèrent à la restauration. Il fut nommé, en avril 1814, membre de la commission pour la réorganisation de l'armée , et participa, sans doute à regret, à la violation de droits acquis qui mit 22,000 officiers aux prises avec le besoin , pour prix des services qu'ils avaient rendus à la patrie, et de leur sang versé sur tous les champs de bataille de l'Europe. Nommé pair de France le 2 juin, Latour-Maubourg ne prit pas de service dans les cent jours. Appelé en 1820 au ministère de la guerre , il n'eut pas le temps de réparer, dans cette gestion, le mal auquel il avait participé: si, durant ses fonctions , les médiocrités intrigantes qui dirigeaient ce département cessèrent de dominer, ce fut une éclipse d'iniquités dont l'armée ne s'aperçut pas. En 1821 , le comte de Lalour-Maubourg succéda au duc de Coigny dans les fonctions de gouverneur des Invalides, et se fit aimer de ses vieux subordonnés. Ce général illustre mourut à ce dernier poste de l'homme de guerre dans la vie, et les honneurs funèbres lui furent rendus sous les trophées des drapeaux qu'il avait aidé à conquérir.

http://books.google.fr/books?id=p20DAAAAYAAJ&pg=PA391&dq=Latour-Maubourg+(Marie-Charles-C%C3%A9sar+de+Fay,+comte+de)&hl=fr#v=onepage&q&f=true LATOUR -MAUBOURG (marie-victor-nicolas Fat, marquis De), général français, frère du Latour-Maubourg qui partagea la captivité de Lafayette, naquit à Lamotte de Galande le 22 mai 1768. 11 entra en 1782 comme sous-lieutenant dans le régiment de Beaujolais, infanterie, et devint en 1786 capitaine dans le régiment d'Orléans, cavalerie. 11 passa en 1789 dans les gardes du corps, et se trouvait à Versailles lors des journées des 5 et 6 octobre; il donna alors au roi des preuves de fidélité et de dévouement. Il suivit son frère, lorsque celui-ci accempagna Lafayette dans sa fuite, et ne rentra en France qu'avec lui en 1797. Il reprit alors son grade dans l'armée et se rendit en Egypte, où il fut attaché comme aide de camp à la personne de Kléber. Il fut grièvement blessé en défendant la place d'Alexandrie contre les Anglais. Revenu en France, il fut nommé, par le gouvernement consulaire, colonel du 22e de chasseurs à cheval, et se distingua à la bataille d'Austerlitz, à la suite de laquelle l'empereur le fit général de brigade. Il continua de servir, l'année d'après, dans les campagnes de Prusse et de Pologne. Blessé à Deypen, sa conduite brillante lui valut à la suite de la bataille d'Eidelberg le grade de général de division. Il fut encore blessé à Friedland. En 1808, il passa à l'armée d'Espagne et reçut le commandement du corps du Midi. Il prit une grande part aux affaires de Cuença, de Santa-Martha et de Villalba, au siège de Badajoz, à la bataille de Gebora. La Xïffl.

modération, la prudence, dont il fit preuve durant cette campagne lui attirèrent l'estime des Espagnols, qui lui en donnèrent les marques les plus flatteuses, notamment lors de la retraite de Cordoue. Il quitta l'Espagne, en 1812, pour se rendre à la grande armée, et déploya dans les campagnes de Russie et d'Allemagne cette même bravoure dont il avait déjà donné tant de preuves; sa conduite fut des plus remarquables à Mojaïsk, et il eut le bonheur d'opérer sa retraite en bon ordre, sans que sa division eût beaucoup à souffrir. En 1813, il prit le commandement du premier corps de cavalerie, et se couvrit de gloire devant Dresde, le 27 septembre, et à la bataille de Leipsick le 18 octobre. L'empereur reconnut ses éclatants services, en le créant successivement comte de l'empire et grand-croix de la Légion d'honneur. Latour-Maubourg adhéra à la déchéance de Napoléon et s'empressa d'offrir ses services aux Bourbons. Le comte d'Artois le nomma, le 24 avril 1814, membre d'une commismission chargée de réorganiser l'armée, et le 2 juin Louis XVIII l'appela à la chambre des pairs. Pendant les cent-jours, Latour-Maubourg se tint à. l'écart, et, dès le retour du roi, il reprit ses fonctions à la chambre haute; il se mêla souvent aux discussions. Appelé en 1819 au ministère de la guerre, il ne garda pas longtemps son portefeuille, et, à la mort du duc de Coigny, en 1820, il fut appelé au gouvernement des Invalides qu'il garda jusqu'en 1830, avec le titre de ministre d'Etat. Latour-Maubourg, qui avait repris depuis le retour des Bourbons son titre de marquis, ne voulut pas reconnaître la nouvelle dynastie et sortit, par refus de serment, delà chambre des pairs. Il a vécu depuis lors dans la retraite jusqu'à sa mort-arrivée le H novembre 1850. Une notice sur Latour-Maubourg, par M. A. Sala, a été publiée en 1850. Z.


http://books.google.fr/books?id=vRIJAAAAQAAJ&pg=PA328&dq=Latour-Maubourg+(Marie-Charles-C%C3%A9sar+de+Fay,+comte+de)&hl=fr#v=onepage&q&f=true

LATOUR - MAUBOURG ( Marie-Victor Fa Y , marquis de ), un des généraux qui ont fait le plus d'honneur à nos armes par l'élévation et la générosité de son caractère, non moins que par l'intrépidité de son courage. Il n'a cependant pas pris part aux premières guerres de notre révolution; né le 11 février 1756 d'une ancienne famille du Vivarais, il était, en 1780, sous-licutenant des gardes du corps, et émigra après le 10 août 1792. Il était de service auprès du roi dans la journée du 5 octobre, et il eut, dit-on, l'occasion de lui donner les preuves de son dévouement à sa famille. M. le marquis de Latour-Maubourg rentra eu France à l'époque du 18 brumaire an 8 (9novembre 1799 ) ; il fut attaché sur-lecliamp au général Rléber, en qualité d'aide de camp, et Je suivit dans l'expédition d'Egypte ; dans cette expédition même , on ne tarda pas à lui donner le commandement du 22» régiment de chasseurs à cheval, à la tête duquel il fut grièvement blessé en défendant la place d'Alexandrie contre les Anglais qui venaient de débarquer. C'est à l'éclat de ce début qu'il dut d'être fait officier de la Légion-d'Honneur à la création de cet ordre. Il fut fait général de brigade à la bataille d'Austerlitz, servit également dans les campagnes de Prusse et de Pologne en 1807, et y fut blessé au bras le 5 février, au combat de Deypen; à Eidelberg , sa rare intrépidité lui valut le grade de général de division; à Friedland , il reçut une nouvelle blessure; en 1808, il passa en Espagne avec le commandement de l'armée du midi; il s'y distingua comme il l'avait fait auparavant dans toutes les affaires auxquelles il fut appelé à prendre pan,

à Cuença, à Santa-Martha, à Villalba, au siége de Badajoz , etc. ; mais il s'acquit surtout une gloire nouvelle par la sagesse de sa conduite envers les Espagnols, et par l'intégrité de sou administration; à cet égard, telle etait la-réputation qu'il s'était faite dans le pays pendant les quatre années environ qu'il y a passées, que lors de sa retraite de Cordoue, la population l'accompagna , dit-on , hors de la ville , et que, pendant une route de quarante lieues, il fut spontanément escorté par des piquets d'Espagnols qui se relevaient de ville en ville , parce qu'il n'avait pas voulu, voyageant au milieu d'eux, se faire escorter par ses troupes. Appelé en 1812 à la fatale campagne de Russie, il s'y distingua également, et dans la bataille de Mojaïsk et dans la retraite , où il sut toujours maintenir le meilleur ordre dans le corps qu'il commandait. En 1813, à Dresde, à Leipsick, il se battit avec le plus intrépide courage , et, dans la dernière affaire , il eut la cuisse emportée d'un boulet de canon. En 1814, M. le marquis de Latour-Maubourg adhéra à la déchéance de l'empereur, et , dès le 24 avril même année, fut nommé par Monsieur, frère du roi, membre d'une commission chargée

de l'organisation de l'armée. Le 2 juin suivant, il fut appelé par le roi à la chambre cles pairs ; dans les cent jours, il n'eut aucune activité et ne fut point compris par Napoléon dans sa nouvelle chambre des pairs. Après la seconde restauration , il a été nommé par le roi commandeur de l'ordre de SaintLouis, chevalier de l'ordre du Saint-Esprit; il a été chargé, en 1820, du portefeuille de la guerre , et est passé, après la mort du maréchal duc de Coigny , aux fonctions de gouverneur de l'hôtel royal des invalides.


http://books.google.fr/books?id=abYUAAAAQAAJ&pg=RA1-PA29&dq=Latour-Maubourg+(Marie-Charles-C%C3%A9sar+de+Fay,+comte+de)&hl=fr#v=onepage&q&f=true

LATOTJR MAUBOURG (marie- VicTor-nicolas De FAY, marquis de), frère du précéd', général, ministre de la guerre, naquit à La Motte de Galaure (Drôme), le 23 mai 1768. Après avoir rempli, depuis le 15 juillet 1782, les fonctions d'officier dans divers régiments, il entra, le 6 mars 1789, dans les gardes du corps avec le grade de sous-lieutenant, équivalent à celui de lieutenant-colonel de l'armée de ligne. Le 6 octobre 1797, lorsque le peuple envahit le château de Versailles, il protégea Marie-Antoinette et la conduisit auprès du roi. Nommé colonel du 3e chasseurs, le 5 février 1792, il fil partie, avec son frère César, de l'avantgarde de l'armée de Lafayette, fut proscrit à la suite de la journée du 10 août et arrêté, comme eux, dans sa fuite, par les Autrichiens. Sa captivité ne dura qu'un mois, et il se retira ensuite en Hollande, où il vécut pendant les orages de la révolution sans se mêler aux intrigues des émigrés et sans

prendre, comme quelques biographes l'ont dit par erreur, du service dans l'armée de Condé. Rentré en France, après le 18 brumaire, il fut chargé par le 1er consul, le 22 niv.an vin, de porter en Egypte la nouvelle de ce coup d'Etat. Successivementaide decamp de Kléber et deMenou, il se distingua, le 21 niv. an xi, devant Alexandrie, où il fut grièvement blessé d'un éclat d'obus. Il ne quitta l'Egypte qu'avec les débris de l'armée et conserva, à son retour en France, le commandement du 22e chasseurs qui lui avait été donné pendant l'expédition. Créé chevalier de la Lég. d'honn. le 19 frim. an xn, il adressa, le 12 vent., au nom des légionnaires de son régiment, au grand chancelier de l'ordre, une lettre pleine de protestations de dévouement à la personne de Bonaparte, à propos de l'affaire de Georges Cadoudal; il y exprime la profonde indignation dont lui et ses camarades « étaient pénétrés de l'atlen« tat affreux qui a dû se commettre « contre le 1er consul, et qui, sans les « destinées qui président à sa conser« vation, devait nous plonger, ainsi que f tous les bons Français, dans le deuil « et dans la douleur. > Nommé général de brigade le 3 niv. an xiv, et général de division le 14 mai 1807, il fut l'un des plus brillants généraux de cavalerie dts guerres de l'empire. 11 s'est particulièrement fait remarquer à la bataille d'Austerlitz (1805), dans les campagnes de Prusse et de Pologne (1807), en Espagne(1808-11) et dans la campagne de Russie, où il commandait le 1er corps de cavalerie. A la bataille de Leipzig, le 16 mai 1813, il eut la cuisse emportée par un boulet, au moment où il exécutait une charge désespérée contre les Russes, à la tête du 1er corps de cavalerie. C'est en cette occasion qu'il dit à son domestique, qui se désolait, ce mot plaisant: «Console« toi... désormais tu n'auras plus « qu'une botte à cirer. » En 1811, il se ralli? à Louis XVIII et lui resta fidèle. Il fut nommé, le20avril, membre d'une commission pour l'organisation de l'armée, et chargé, le 12 mars 1815, avec le comte de Vioménil, de former des bataillons de volontaires, pour s'opposer à la marche de Napoléon sur P.iris. Elevé à la pairie par ordonnance royale du 14 juin 1814, puis éliminé par l'empereur, il ne reprit son siège a la Chambre qu'après les Cent-Jours. Le 19 nov. 1819, il remplaça GouvionSaint-Cyr au ministère de la guerre, qu'il quitta en décembre 1821 pour prendre le gouvernement desinvalides. Après la révolution de 1830, il refusa de prêter serment à Louis-Philippe.

11 était grand-cordon de la Légion d'honneur (23 août 1814), grand'croix de l'ordre de la Réunion (3 avril 1813), et de Saint-Louis (12 octobre 1818), chevalier du Saint-Esprit (26 septembre 1820); il avait reçu de Napoléon le litre de baron (1808), et de Louis XVIII ceux de comte, puis de marquis le 31 août 1817.

Bio-bibliographie. — Le général de Maubourg, par A. Sala. Paris, 1850, in-8°.

On a de lui : Lettre à M. le maréchal duc de Bellune, en réponse à l'introduction de son dernier Mémoire. Paris, Didot, 1826, in-8J de 16 pages. Relative aux marchés Ouvrard.


http://books.google.fr/books?id=e3tmHwShhHsC&pg=PA40&dq=Latour-Maubourg+(Marie-Charles-C%C3%A9sar+de+Fay,+comte+de)&hl=fr#v=onepage&q&f=true

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|Victor de Faÿ de La Tour-Maubourg


LA TOUR-MAUBOURG (Marie-Victor-Nicolas de Fay), général de division, baron de l'Empire par lettres patentes de mai 1808. Règlement d'armoiries :

De gueules à la cotice d'or, chargée en abisme d'une fouine d'azur, quartier de baron sorti de l'armée. Livrées : jaune, bleu, et rouge.

Comte de l'Empire par lettres patentes du 22 mars 1814. Règlement d'armoiries :

De gueules à la bande d'or chargée d'une fouine passant d'azur ; franc-quartier des comtes tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu ; pour livrées les couleurs de l'écu.


LA TOUR-MAUBOURG (Marie-Victor-Nicolas de Fay), général de division, baron de l'Empire par lettres patentes de mai 1808. Règlement d'armoiries :

De gueules à la cotice d'or, chargée en abisme d'une fouine d'azur, quartier de baron sorti de l'armée. Livrées : jaune, bleu, et rouge.

Comte de l'Empire par lettres patentes du 22 mars 1814. Règlement d'armoiries :

De gueules à la bande d'or chargée d'une fouine passant d'azur ; franc-quartier des comtes tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu ; pour livrées les couleurs de l'écu.

BB/29/966 page 16 . Titre de baron, accordé par décret du 19 mars 1808 , à Marie, Victor, Nicolas de Fay Latour Maubourg. Bayonne ( mai 1808 ). État civil du bénéficiaire Né le 22 mai 1768 à La Motte-de-Galaure ( Drôme).

Armoiries De gueules à la cotice d'or, chargée en abisme d'une fouine d'azur, quartier de baron sorti de l'armée. Livrées : jaune, bleu, et rouge.

BB/29/969 page 226 . Titre de comte, accordé par décret du 3 septembre 1813, à Marie, Victor, Nicolas Defay Latour Maubourg. Les Tuileries 22 mars 1814). Note

État civil du bénéficiaire Né le 28 mai 1768 au château de la Motte ( Drôme).

Armoiries De gueules à la bande d'or chargée d'une fouine passant d'azur ; franc-quartier des comtes tirés de l'armée, brochant au neuvième de l'écu ; pour livrées les couleurs de l'écu.

De gueules à la bande d'or, chargée d'une fouine d'azur.[2],[1]

Supports
Deux lions[3].
Devise
« Par toute voie chemine[2] » ;
 Armes parlantes (Fouine (fayne en patois[2]) ⇒ Faÿ).


La Rochefoucauld

LA ROOHE-LAMBERT (Hsssl-hlicssn-Svi-mon, IJIQUIS ne), sénateur du second empire,né a Paris le 29 décembre 1789, mort à Thé-ville (Manche) le 11 février 1863, d’une anciennefamille dätuvergne, fit partie, sous la Restau-ration, des gentilshommes honoraires de lachambre’ La chute de Charles X l'avait renduàla vie rivés, lûîsälŸllll décretimpérialduQ ‘uin.1857 Pdieva a la ignité de sénateur. ll étaitretraité, comme officier, avec le grade de chefd'escadron. Le Dictionnaire des contemporains-de Va ereau (édition de 1858) signalait le mar-quis dia Laroclie-Lambert comme a le seulmembre du Sénat qui n'eût point reçu de déco-ration. » Mais en 1859, il fut promu chevalieret, en 1861, officier de la Légion d'honneur.LA ROCHE-SMNT-QNDRÉ (Qu AIL n s ‘Hsuai), député de 1322 a 1827, ne a’ Montaign.(Vendee) le 11 mars 1765, mort en sa terre deChambette (Veudée) le 20 juin 1856, entra dans»la marine à 12 ans, devint garde de marine,enseigne, lieutenant de vaisseau, et fit en cettequalité la guerre iYAmérique. A la Révolution,i émigre, prit du service a l'armée ues princes,et fut versé comme lieutenant au réîiment Hec-tor, escadron de la marine. Blessé Quiberon,il parvint cependant à regagner ii la nage l'es-ca re anglaise. A peine couvalesoent, il quittaPAügleterre, et revint en France guerroyer dansle aine, sous les ordres de M. de Bocliecote.En 1799, il commanda la division de Montaiäu‘Aussi, à la Restauration se hata-t-il de e-mander un commandement actif, mais il‘ne-reçut que sa mise à la retraite avec le "rado-de maréchal-de-camä (2 octobre 1816). Elu, le13 novembre 1822, épaté du 1" arrondisse-ment électoral de la Vendée (Bourbon-Yensdée), par 173 voix (244 votants, êllä inscrits),et réé u, le 26 février 1824, par 186 voix (248-votants, 312 inscrits), il soutint et défendit à.Fextrême-drnite lœ préroîatives de la royauté-de droit divin. A la révo ution de juillet, ilsœretira dans ses terres.LA ROCHEFOUGAQJLD (Donnons on), se.puté en 1789, né à Saint-llpèze (Haute-Loiro)e 26 septembre 1712, mort Munster (Allema-gne) le 23 septembre 1800, appartenait à unebranche pauvre de l'ancienne famille ducalefrançaise de La Rochefoucauld, qui a réunisuccessivement, depuis 1517, les titres de baron,comte, due et pair, avec le nom de Liaucourt,héréditaire pour le fils aîné de la maison, et quifut aussi nombreuse qu'illustre. Originaire deLa Rochetoucauld, tite ville de PAngoumois,elle fint pendant pldsieurs siècles une placeéminente dans l'histoire. Ce fut Ghoiseul, évê-que de Monde, qui découvrit, au cours d'unea ses visites pastorales, l'existence du jeuneDominique. Frédéric-Jérôme de La Bocbefou-cauld, archevêque de Bourges, se chargea dediriger les études de ce parent qu'il avait lîllûfé,le plaça au séminaire de Saint-Sulpicemt epritensuite ur son grand vicaire, puis le fit nom-mer (lïi?) archevêque d’Alby. Dominique sedistingue, dans les assemblées du clerîé en 1750et 1755, par son ardeur a défendre es droitsde PEälise gallicane. Archevêqpg de Bousn en‘1759,i fut fait cardinal en 1 . Le 23 avril178, le bailliage de Rousn, par 783 voix, Peint;député du clergé aux États-Généraux. Partisan.obstiné de l'ancien régime, il se ‘prononça net-tement contre la Révolution presids. _a cham-bre du clergé, opiiia avec la mmoritede ‘cetordre, se montra opposé é la délibération partête et ne se décida a s se réunir aux travauxde rAseemblée s aprèsle ltjuillet, que pour imieux défendre les institutions de lancioii r Ÿ


Page 10 LAR 600 LAR‘fime. Le cardinal de La Rochefoucauld signaa protestation du 12 septembre 1791 contre lesinnovations faites par ‘Assemblée en matièrede discipline religieuse. Une instruction pas-torale uliliée par lui la même année fut lacé-rée et huilée par le tribunal de Rouen commecontraire aux lois; mais la procédure futabandonnée et il fut déchargé d accusation. Ilémigre. après le 10 août 17 2 et se retira enAllemagne, oii il mourut.LÀ ROCHEFOÜCÀÜLD (Alsacien-Pouv-cuirs: on), _niJc on IDOUDIËAUVILLE, pair deFrance et ministre, ne à Paris le avnl 1761},mort îiMpntinirail (Sarthe) le 2 Jlllfl 1841,etaitlOJIÜQÊÎÊ-hiivflll marquis de ‘Surgeres, dont Vol-taire a cite le nom avec eloges et le fils duvinointhe lJÊlll-Fràllçûltñ âlî La ËOIÏÎJQÏCËIËIÜËÔmarec a e cain e ' nne a ine- sa ‘e(àmuveiin, ÜOÎBÏËIiIBdËÜÏ} deboGerniain-Louisuve in marquis e ros is ga de dessceaux de 'France. A quatorze ans‘, Aiiibroise-Ëolycarpe de La Rocliefoncauld-Doudeauvillegpousaiine descendante de Louvois, Mile deontmirail. Fäntre, deux ans apres, au servicecomme sous-lieutenant de dragons, il appartint‘ËË ä"îà‘îîdnä"iîîllîïqfeîä’.äïg‘ié îrïîiï-Épïil'l ‘gmiära et selivra à une suite de voy es d'étii-des ans divers pays de l'Europe. lîgentré enFrancesous le Consulat, il se tint à l'écart deisszt‘ai‘î‘s‘ir'if ‘s: îïäïä°"’°‘î""°‘éä"'du coiiseil générail de la Marnénniliaa ïiäelillièh:Restauration Fuppela, le 4 juin 18143 la Cham-hre deî pairp. M. de La Rochefoucauld y siégeaparmi es p us ardents royalistes, ‘ t lmort dans le procès du maréchal ltlléya, légusllatîtaclia particulièrement à combattre la liberté dela presse, où il voyait une source de ruine pourle pays. Nommé, le 22 se tembre 1822, direc-iàenr ggânéral Posâesñiällacâinit ladréputadtionun minis ra eur a e e t ‘ ‘tsoirserviwdes améliorations noltléliliaslliî 4 113g:1824, il fut fait par Charles X ministre de lamaison du roi en remplacement du maréchalde Lanriston; il conserva ce titre 'usqu’aii 2 mai1827. Un‘des principaux actes de son sageaux alïaires fut l'acquisition, pour le Æaineroyal, de la terre de Gri noii et l'établissementgains cette terre deäElâoŸe d'agriculture aujour-ui si pro ‘re. a a ‘t fl'attitude diîpiîouvoir òllinûllâèfllllgâhdzvîâll ËËËÏsin François-Alexandre-Frédéric de la Roche-foucauld-Liancourt (Voy. ce nom), combattitégalement, en 1828, le licenciement dela gardenationale, et, lors ne cette mesure eut étéadoptée, donna sailémission de ministre pourse livrer tout entier a la direction d'établisse-ments de bienfaisance. Très attaché a la bran-che aînée des Bourbons, il vit avec tristesse larévolution de 1830. A rès avoir ris la aroledans la Chambre des ‘pairs, contiîe les plioposi:tiens qui tendaient au bannissement perpétuelde? pziëces qu'il apàaaigserviiî, il écrivit au pî-é-si en _ Janvier qui ne siégerait usgmriâiàiip‘, xan 51:81]] fut, a de GBÊËEÎBËCB,pairs e rance. neA‘-P’ de La Rochefoucauld-Doudeauville étaitälllîvllifll‘ de Saint-Louis, officier de la LégionLA ÜOCHEFOÜOAÜLD (LOUIS-FRANÇOIS-Sos-rm-zns ne), nus m: DOUÜRAUVILLE, députéide 1815 i 1816 et de 1827 à 1830 né_ , a Paris le1_9 févner 1785. mort au château d‘Armanvil-hors (Selne-et-Marne) le 5 octobre 1864, fils duprécédent et de Bénigne-Augustine Le Tellier' e Louvois, dame de Montmirail, fut nomméaide-de-camp du général Dessolle immédiate-ment après ‘entree des alliés à’ Paris. llreçntla mission d'aller a Nancy annonceraMonsieiir,lieutenant-général du royaume, la formationdu gouvernement provisoire et la déchéancede onaparte. Pendant les Cent-Jours, il accom-pagna Louis XVlll à Gand, et. au retour, de-vint colonel de la b‘ légion de la garde natio-nale de Paris, et aide de camp du comte d'ér-tois’ Elu, le 22 août 1815, député de la Marne,au collège de département, par 119 voix (171votants, 282 inscrits), il vota avec la majoritéde la Chambre introuvable et proposa des céré-monies expiatoires pour l'anniversaire du21 janvier 1793. Il prit la parole, sans grandsuccès, sur la loi re ative au: cris et écnts sé-ditieux, et sur la loi électorale, ne put se faireréélire en 1816, parce qu'il n’avait pas l'âgenouvellement requis, et fut nommé, en aout1824, directeur général des beaux-arts, desthéâtres royaux et des manufactures. Un arrêté,pris par lui dans l'exercice de ses fonctions etqui avait pour but de réglementer la longueures jiäpes des danseuses de POpéra, est restélégen aire. Promu maréchal de camp en mai1825 et commandeur de la Légion d'honneur le4 novembre 1826, il revint, le 24uovembre 1827,à la Chambre des députés, comme député dugrand collège de la Marne, élu par 105 voix sur209 votants et 239 inscrits. Ses opinions furentjusqu'au bout celles de la droite. Il vota contreles 221, pour le ministère Polignac, et rentradans la vie privée en 1830.LA ROCHEFOÜCAULD (JULsi-ALsxauoiii-z-Jossrn), cours: IŸEsiussac nu, député de 1830à 1837, et pair de France, né à’ Mollo (Oise) le22 ianvier 1796, mort à Paris le 21 avril 1856,« tils de sieurFrançois-Alexandre de La Roche-foucauld, bpropriétaire, domicilié en la coni-mnne de ello, et de dame Adélaïde-Marie-Françoise Pivart de Chatelet n, entra en 1812à l'École militaire de Saint-Germain. En 1814,il fut nommé par Napoléon ofiicier au 4° réfi-ment de chasseurs à’ cheval; il prit part (18 ô)aux divers engagements qui eurent lieu sousles murs de Paris, et fut spécialement chargé,sous les ordres du général de Gally. de défen-idre Neuilly, Sèvres et Saint-Cloud. En 1819, lemaréchal Gouvion Saint-Cyr, ministre de laGuerre, lui confia la rédaction d'une des par-ties historiques du dépôt de la guerre, celle quiconcernait la campagne dK-illemagne. Aide decamp du duc d’0rleans en 1828, il rdit l'an‘,née suivante son beau-père, le géngsal Dessol-les (Voy. ce rwnz). Or, à l'époque de son ma-riage, il avait en_ paraît-il, verbalement, lapromeue d'hériter dela pairie du général; maises relations du comte de La Rochefoucauldavec le duc d'Orléans, détouruèrent Charles Xde lui accorder cette faveur. Lors de la révo-lution de 1830., le comte était s ïuinze lieuesde Paris. Il acconrut a la gpremi re nouvelledes événements, arriva le à Neiiilly, et nequitta plus Louis-Philippe qui le garda auprèse lui comme aide-de-camp. Elu, le 28 octobresuivant. député du Loiret, au collège de dépar-tement, par 600 voix sur 936 votants et 1.406inscrits, en remplacement de M. de Riccé nom-mé préfet, il prit place dans la majorité conser-vatrice et gouvernementale, avec laquelle ilvota régulierement jusqu'en 1837, ayan obtenusa réélection, le 5 juillet 1831, dans le l" col-lège du Loiret (Pithiviers) par 193 voix (Hgvotants, 449 inscrits), contre 170 a M. Laisue

de Villévêque et, le 21 iuin 1834, par 175 voix(316 votants, 394 inscrits), contre 126 au mêmeconcurrent. Ala Chambre, il demanda que lesmembres de l'institut fussent électeurs, a lacondition de payer la moitié du cens électoral;il appuya l'augmentation du traitement desambassadeurs, et vota les lois de septembre1835. M. de La Rocliefoucauld échoua au re-nouvellement de 1837, et fut remplace’ parM. Lejenne. Le 7 novembre 1839, une ordon-nance royale l’éleva à la’ pairie. ll soutintde ses votes, au Luxenibourg, la monarchie dejuillet, et fut rendu à la vie privée par la ré-volution de 1848. Oflicier de la Légion d'hon-neur, il fut admis a la retraite avec le gradede colonel d'état-major.URE-FRÉDÉRIC na), ouc ou Liauconiir, viconr’:DE Russes, ssicinsua on BAUD, Canons inQumivni, rlépnté a PAssemblée constituantede 1789, pair en 1814, représentant à la Cham-bre des Gent-Jours, ne à la Roche-Guyon(Seine-et-Oise) le 11 ‘siivier 1747, mort à. Parisle 27 mars 1827 fils de François-Armand de laRochefoucauld de Roye, duc d‘Estissac, grand-maître de la garde-robe, et de Marie, secondefille du duc Louis-Alexandre de La‘ Rochefou-cauld, prit d'abord du service dans les carabi-niers et se maria fort jeune en 1764. Connudans sa jeunesse sous le titre de comte de LaRochefoucauld, il obtint les honneurs du Lou-vre le 13 mars 1765 et prit le nom de duc deLiancouit. Il devint colonel d'un régiment decavalerie de son nom le 3 janvier 1770, briga-dier de dragons le 5 décembre 1781, puis grand-niaître de a garde-robe du roi et duc hérédi-taire dilflstissac, par succession paternelle, le28 mai 1763. Comme survivancier de son pèreen la charge de grand-maître de la garde-robe, il en remplit les fonctions dans les der-nières années e Louis XV, et les continuapendant le règne de Louis XVI. Mais il ne tit à‘ersailles que de courtes apparitions, visitaPAngleterre en 1769, et vint mettre en prati-que, dans sa terre de Liancourt, les amé iora-tions industrielles et agricoles i u’il avait obser-vées dans ses voyapes. Il fonda d'abord uneterne modèle dans aqiielle il chercha. a propa-ger la culture des rairies artificielles, a sup-pèiper le système dpes jachères, et à élever desiaux venus de Suisse et d’Angleterre. llfonda en même temps à Liancourt une école‘adhrts et métiers en faveur des enfants des ini-. îitaires suvres: cette institution, à laquelle«Afitnyotjlétiers de Chalons doit sonorigine, prit bientôt une grande extension etcompta en 1788 jusqu’à 130 élèves. Le ducde Liancourt visita ensuite lu Suisse, et, en1786, fit à Louis XVI les honneurs des établis-sements agricoles et industriels de cette con-trée. Lorsque les Enta-Généraux furent convo-qués, il fut élu, le 13 mars 1789, député de lanoblesse aux Enta-Généraux ‘p? le bailliagede Glermont-eii-Beauvoisis. ‘fepseur, danslhàssemblée, de ls monarchie constitutionnelle,il essuya de concilier les idées nouvelles avec‘l'ancien régime. Son mot au roi, le 12 juillet1789 est bien connu: « Mais c'est donc unerévolte ? » skicriait Louis xvi ssfsyé defsgi-tation du ‘peuple. - <2 Non, sire, lit gravementle duc ; cest une révolution l » Apres 1s prisede la Bastille, il fut investi de-la présidence del'assemblée, qui accueillir avec faveur ses rap-rts sur la‘ mendicité, sur l'état des hôpitauxidiiroyaunie, sur ls formation dhteliers de secourspour les indigents, etc‘ Adversaire de la loir‘LA ROOHEFOUGAULD (FaAxçois-ALsxanÄ’ contre les émi rés, il se prononça, d'autreLARpart, pour la lilgene de conscience et pour laiberte individuelle, et s’honora, en proposent,le pi-einier, Pabolition du supplice de lscorde.En meme temps, il continuait de s’occuper avecardeur de la fondation à Liancourt d'une fila-tu_re de coton, où de nouveaux procédés furentinis en œuvre. Chargé, après la session, ducommandement’ d_’une divisioir militaire enÏorniandie, il_s eflorça (äa/‘Yïâclfiflr les espnts‘pres avmi aide Louis _ Y de ses conseils etmeme de sa fortune, il emigra, au lendemain duIOaoût, et îlagiiaPAngleterre, oiiil se lia avec lecélebre Art ni‘ Youiig. De l'exil, il écrivit, lorsdu Jugement du i'oi,_ à Barere, président de laConvention, pour lui demander a temoigner enfaveur dejŸouis; mais cette démarche ne futpñäflûûllôllllû‘ duc dc_ La Rccnefoucauld (ilavait repris ce titre depuis la mort de son cou-sin germain tué à Gisors en 1792) quitta alorsI‘E_urope, et parcourut_e_n observateur et. enphilosophe les_Etats-l;nis. <5 Vers cette epo-32°gîïêî.‘.îlî.b‘i‘ïf’lîi°a‘ËÆËŒËVÜI’ du fmffî, i r, comme siavait été déjà. sur son trône, de renoncer à‘ lacharge de grand-maître de la_garde-robe, quesonÆere avait payes 400,000 livres‘ Le duc re-pou it aussitot par un respectueux refus, ettelle fut sans doute l'origine e la disgrâce danslaquelle il tomba plus tard sous la Restaura-tion. » En l'an V ,étant à Hambourg, il fit«les démarches et rédigea un Blémoire polir ren-trer e1i_ France_: << Cette démarche, écrivait-il,me conte humblement; elle semble un acquies-peinent à ce que je croiraisidevoir appeler uneinjustice. Maisje suis ronge (il? chagrins, acca-ble de malheurs, etJe sens qu il me aut promp-tement on sortir ou ysuccomber. >> En 179€} ils? hasarda a rentrer; il vecut dansla retraite,s occupant seulement d fisuvres de bienfaisance,jusqu au 10111‘ ou salradiatiomde la‘ liste_desémigrés fut prononcée‘ Alors il ïûpllf à Llan-court la direction des institutions qu’il avaitfondées et que la’ Révolution avait respectées,et attendit ainsi le retour des Bourbons. LouisXVllI ne lui rendit pas sa charge etse contentade Pappeler à la C ambre des pairs le ‘ijuin1814. endant les Cent-Jours, ndele au partides << libertés constitutionnelles »,_il conscntità siéger dans la Çhambre des represeutantsmiiFenvoya Parrondissement de Olermunt, le 9 mai1815, par 64 voix sur 88 votants. Mais. au se-cond retour de Louis XVIII, il reprit sa placepâlflllli les ‘pairs, s’abstint dans e proces dumaréchal J. ey, et resta l‘ami de la royautetout en repoussant les opinions des ultras.Nommé, en 1816, membre u conseil généraldes hôpitaux, il s'occupe activement deia‘ So-ctété de lajnorale chr tzemte, qu’il_ presida,_etqui poursuivait l abolition _de la traite des noirset la suppression des loteries et des Jeux.’ lus-pecteur _general_ de PEcole des arts et métierstransférea à. Glislons sous les auspices du gou-vernement, membre du conseil général desmanufactures, du conseil düigriciilture, du con-seil général des prisons, du coniite devaccine,il se vit rivé en 1823 par le ministère Villèle,?u’il çouilbattait à la Chambre des Ælrs, de huitonctions publiques et gratuites. revanche,PAcadémie des sciences Ysdmit au nombre deses membres._ Le duc de Rochefoncauld-pLiaiicourt, qui_ venait de faire les premserspl,essais de l'enseignement mutuel et de pnderreniière caisse d'épargne de France, joui ,__dune extrême p ularité lorsqu'il fut atteint»brusquement, le ê? mars lè27, de la mlladiQ; Peniporta quatre Jours après. Ses funérai' aJ


Page 2 LAR 602 LARfurent marquées par de pénibles incidents. Lesélèves de PEcole des arts et métiers s'étant ren-dus en foule a l'église et alyant voulu porterson cercueil sur leurs épan es furent chargésdans la rue Saint-Honoré pâr la gendarmerie;le cercueil tomba dans la ne, et les insignesde la pairie qui le décoraient furent foulée auxieds. Ou réclama vainement nue enquête:Fatîaire fut étouffée par le ministère. Suivantses dernières volontés, le duc de La Roehefou-cauld fut enterré à Linncourt. Il était cheva-lier des ordres du Saint-Esprit, de Saint-Louiset de la Légion d'honneur. On a de lui un trèsgrand nom re d'écrits sur des matièresécoiio-miques : Finances, Crédit (1789); Nonce surPim ô! territorial _foncier en dnglelerregtîtlä; Des Prisons de P-ÏLÏÜŒÏBIPÎZIG (1796);at «les pauvre‘: ou histoire des classes tra-vaillamtec de la société en Angleterre, depuisla conquête jusqu'à l'époque actuelle (1800);Notes sur la Léiqislatïon anglaise des chemins(1801); Le Bonieui‘ du uïezzple, almanach à‘image de {ont le 171.01 e (1819) ; Dialoguedïllcæandre et Benoît sur la Caisse (Pépar-fine (l818);ses Opiviiops prononcéesà PAssem-lée nationale en 1789, 1790 et 1791, puis à laChainbre des pairs, et divers Discours, Rap-ports et Comptes rendus.LA ROOHEFOÜOAULD (Fnauçoisynoc ni:Liaircouiir, député de 1809 à 1813, en 1816, etpair de France, né à Paris le 8 septembre 1765,mort à Paris la 17 novembre 1848, fils aîné duprécédent et de Félicité-Soflphie de Lannion, futnommé, le 22 mai 1787, o cier au régiment deLa Rocliefoncanld-cnvalerie. Lors de la Révo-lution, il était lieutenant-colonel de chasseursà cheval. Il émigre, comme son père, après le10 ‘août, et se retira d'abord à. Hambourg, puisà Altona, où il épousa, le 24 septembre‘ 1 93,la fille du baron de Tott. Rentré en France en1800, il fut nommé, le 2 mai 1809, ar le Sénatconservateur, député de l’Oise au [òorps légis-latif, où il sïégeiïjusqubïi 1813. Le Restaura-tion le lit maréchal de camp le 23 octobre 1815,et Pemploya dans ce gra e ii la l'a divisionmilitaire. Président du collège électoral del'0ise, il fut élu, le 4 octobre 1816,‘ député dece département, au grand collège, par 01 voixsur 1 7 votants et 289 inscrits, contre 89 aM. Tmnchon. Le 3 mai 1827, il entra à. laChambre des pairs, par droit héréditaire, enremplacement de son père, décédé. Il prêta- serment à‘ Louis-Philippe, après la révolutionde juillet, et sièges. assez obscurémeiit auLuxembourg jusqu en 1848. Commandeur de laLégion d'honneur et maire de Liaiicourt.LÀ ROGHEFOÜCAÜLD (ALuxaNoiix-Faax-cois)‘ cours n: Liaucouiir, pair des Cent-Jours, député de 1822 à 1824, de 1828 à 1831et pair de France, né à Paris le 26 août 1767,mort a Paris le 2 mars 1841, second. fils du ducde La. Roehefoucauld-Liancourt, ut frère duprécédent, prit du service en 1792 dans l'arméee La IFayetta; mais, s'étant associé aux dé-marches de son père en faveur de Louis XVI,il fut déclaré hors la loi, s'échappe‘ à’ grand’-peuie, et ne revint en France que sous e Con-sulat. Rallié à. Bonaparte, il fut nommé en1800 ‘préfet de Seine-et-lliame; plus tardMine e I‘ Rùflhflfflllcaülll, née i» cumuléet panntp de ‘losóphine, devint dame d'hon-nenrda l'impératrice. Chargé d'affaires en Saxe(1802), ambassadeur a Vienne (1806) en rem-nt de Cliampaguy, ambassadeur enf v- (18Œ).il montra de l'habileté dansces diverses missions diplomatigpes, et, après la’réunion de la Hollande s la rance, revint aParuiet sembla renoncer à la politique. Toute-fois, il accepta pendant les Gentnlours (2 juin1815) la Îllffl go meiiibrg de la’ àClîambre dàssairs : i par it cette i nité a aecon eËeêtauratlion, altf en futddéäaolmmagó‘ ‘Ils 9 mai18 , nr es su ra es es éocteurs u 3' ar-iioliidiêîîaimînt äe Pgise (Senlis), Æll Fenvoyèrenta m ro es éputésavec üvoix 358m-tïalpts, 44? inscrits),cont{e 46 à. Hérieart de. " ea mi os roya istes consftu-tiolïrligls, [Ïeält piiïréélu en 1824, et rodeéintdéputé] diiîlïäse, 1321 avril 1828, en remplBaâe-m t o . érar , qui avait opté pour r-geî-léc. Elu par 114 fioix (29121 vgtailigtls, 376 ins»‘t , co t-e 64 . Gérn e inconrt et281 È) hLnIËéiiicart d? Tlàury, il comlïttit le"stère o'nac ut ea221e10tintBIfiéction. le If ‘uillet 1880. au éollòge de dé-partemenäle lïiise, sfirec 173 àfoilx sur 293 plo-ta ts t3 ‘nscrits. artisan e a monarc ieIÏGHLOÎIÎS-Pllillppû, il la défendit à la Chambredes députés jusqu'aux élections du 5 juillet 1831.où il cchons, puis à. la Chambre des pairs, oùPappela une ordonnance ‘royale flàl a Ëa’ve bre suivant‘ Leeomte A exandre o o-chäoilicanliæ mogirutfifii Paris le é2 maris‘ 1841;son é oge une re t rononc au uxem-bourg par son collègue, lia marquis de Pange.LA ROGHEFOUOAULD (Passeurs-Gaineson) iiaiiouis m: LIAICOURT, député de 1827 a’1848, né si Pari! le 5 février me, mort (aParis le 15 avril 1863, dernier fils du duc deLa Bocbefoucauld-Iiiancourt, et frère des pré-cédents fut, sous le remier Empire, sous-réfet de Glermont (äse), puis des Andelysallure). Louis XVIII e chargea d'une missionsur les frontières de la Suisse. Puis il fut, le17 novembre 1827, élu député du 1°’ arrondis-sement du Cher (Bonrgel), par 193 voix sur310 votants et 354 inscrits, contre 88 à M. Royau-nez. ll sièges dans l'opposition constitution-nelle, et se signala‘ par son attachement auxpures doctrines du gouvernement pîarlogiiën-ta‘: ftl‘ ‘da laséaneul é-vriïi‘ lägflfiiécllairgmé la lilribime 111136 la souve-raineté réside essentiellement dans la Chambredes députés. Adversaire du cabinet Polignac,il vota avec les 221, fut réélu, le 23 juin 1830,par 195 voix sur 313 votants et Ëlüiîljllllllflcfllâ,db' u er em t de Louis- ‘lippefËt il? glgr: slilccéziveuient réélu, pen-dant toute la durée du règne, avec l'appuide Padministratiori : le ñ juillet 1831, Tpar94 voix (179 votants, 222 inscritsl, contre 6 à.Michel de Bour ; le 21 juin 1834, r96voix(181 votants, üäainscrits). contre îiiuà Micheld Bo ‘l 4 bre 1837 ar 135. voix(2à8 vgllfiîîs’, 288 Ëlglîtelgis), contré ÏOO au mêmet‘! 2 1 a 142 oix(246vo-Ïäilïiïïijîîiiiîïîäiifil le ‘le (229 vo-tants, 291 inscrits), contre 43 au même concur-rent; enfin, le l" août 1846, par 156 voix160 votants, 282 inscrits). Au cours de cesgiverses législatures, il opina le plus souventavec la majorité, se prononça conh-s la réformeélectorale, combattit cependant lesystéme péni-tentiaire du gouvernement et prit surtout unepart active il la discussion sur l'émancipationd ' .1! ‘t ccedéà‘ ‘re commvËiâàfi ‘i. îlïwîäu ‘i’ la iiflîuäîiaism’.La marquis de La Rochefoncauld-Lianoourî’rendu i la vie privée par les événements de1848, consacra ses demières années à’ des tra-vaux littéraires. Il a laissé des écrits noinbrout


Page 3 LAR 603 LARet variés, entre autres, quelques vaudevilles,des tragédies, des fables, une traduction desEæqlogues de Viggile; une Notice sur l'arron-dissement des ndelys; des brochures poli-tiques : Mémoires m1‘ lesfinavwes de la Franceen 1816; De La Répression «les délits de lamais (1817); Ezvamzit de L1 théorie et de lapratique du lslfistème pénitentiaire (1840); De lamortalité ce alaire (1844); Discours pronon-1:61 à la Ohambrc des députés dans la disML-l-aion du projet de loi sur la, réforme des pri-sons (18115), etc., etc.LÀ RDGHEFOÜOAÜLD (bissni- Cnsiinss-GABRIEL-SOHTBÈNE ma), nuc os Bissccis, puisnqc on DOUDEAUVILLII depuis le décès de sonfrere aîné (1880), représentent en 1871, députéde 1876 à 1880, né à aris le 1" se tembre 1825,fils de Louis-Fraiiçois-Sosthàne dle La Roche-foucsuld-Dondeanville (V. p. haut) et d’Eli-sabetli-Héléne-Piene de Montmorency-Laval,resta étranger à la vie politique jlllqlflllx évé-nements de 1871. Elu, comme légitimiste, parles conservateurs de le Sarthe, le 8 février,représentant à PAssembIée nationale, le 9° etdernier, par 41,207 voix (8t,400 votants, 135,095inscrits), il prit place à l'extrême-droite et necacha pasen mainte occasion son éloignementpour les institutions râplublicaines. A versaireu gouvernement de iers, après avoir votépour la paix, dpour les prières publiques, pouräbrogation es lois d’exil il ut un des onzereprésentants qui se déclarèrent opposés àPsdoption d'un ordre du jour de confianceen faveur du chef du pouvoir exécutif, à la suitede la discussion des impôts sur les matièrespremières le 22 janvier 1872. Quelques moislus tard, le 20 juin, il fit partie des déléguésde la droite qui firent aupres de Thiers la ins-nifestation connue sous le nom de députstiondes a bonnets à poil », et ayant pour objet dele sonder sur ses vues politiques. ll soutint en1873, iPuris, la candidature bonaparto-royalistedu colonel Stofisl. M. de La Rocbefoucauld seprononça pour le pouvoir constituant de l'As«semblée, contre la dissolutiomcmtre le retouré Paris et contribua au renversement de Tliiersle 24 mai 1873. Après la chute du président, ildonna son concours a la ‘politique suivie psi-les ministres de maréchal e Mac Malien et. àà’ plusieurs reprises, se rendit auprès du comtede Ghainbord pour négocier la « fusion » desdeux branches des Bourbons et préparer unerestauration. Devant Pinsuceès de ces tenta-tives, il se décida à voter le septennat et futnommé, le dwdécembre 1873, ambassadeur n’misant», ilse fit remarquer surtoutpar la somptuosité de ses fêtes, et par le luxeroyal u'il déploys lors «Tune visite du princede Galties dans ses propriétés. Il continua, d'ail-leurs. de siéŸer assez assidûment à. Psssemblée.Membre de a commission des lois constitution-nelles, lorsque M. Casimir Périer vint deman-der, en juin 1374, (que Psssemblée se bât?!’ devoter ces lois, M. e La Rochefoucsuld déposa(lb juin) une proposition ainsi conçue : «L'As-semblée nationale décrète: Article 1". gou-vernement de le France est la monarchie. Letrône appartient au chef de. la maison deFrance. Art‘ 2. Le maréchal de Mac Mahonprend le titre de lieutenant-général dujoysu nie.»05m proposition, appuyée par Pextreuie-droite,ne réunit n’un petit nom re de voiir. Connueelle était, (d'ailleurs, contraire au régime légaldu septennat. M. de Le Rochefoucauld dut s_edémettre de ses fonctions d'ambassadeur; ilreçut ses lettres de rappel le 3 Juillet. Il vota‘ensuite contre Penseinble de la’ Constitution,ur la loi sur l'enseignement supérieur, oifritd: sa bourse 1,200,000 francs à l'Universitécatholique d'Angers, et s’associs jusqlfi la linde la législature aux manifestations de sescollègues royalistes. Lorsque ont lieu le scrutinpour Vélection des sénateurs inamovibles, ilut du petit nombre de ceux qui repousserenttout compromis avec les gsuc les. Après avoirppsé, pais retiré sa candidature au Sénat,. de Bocliefoucauld fut élu député de lal" circonscription de Msmers, au second tourde scrutin, le 5 mars 1876, par 6,527 voix(12,825 votants, 15,426 inscrits),contre 6,118voix à M. Granger, républicain. Happoint desvoix bonapaitistes avait décidé du succès. Ilsièges dans la minorité de droite, combattit lecabinet Jules Sinion, et applaudit à Pacte du16 mai 1877‘ Adversaire es 363, il fut rééludégutéfivec l'appui du gouvernement, le 14 oc-to re suivant, par 7,241 voix (13,78«t votants,16,217 inscritsgkcontre 2.884 à M. de Beaure-ñaire, 1,946 à . Granger et 1,645 à M. Girard.IGJJHŒ sa glace à droite, vit son élection in-vali ée le 1 àanvier 1878, comme entachée depression, et o tint sa réélection, le 3 mars sui-vaut, avec 7,307 voix contre 5,233 à M. Lher-minier, républicain. Toujours prêt à combattrele gouvernement de la République, il fit uneopposition yonstsnte aux divers ministères de-gauche qui occupèrent le pouvoir et parutälusieurs foisà. la tribune, pour y faire, au nome la droite royaliste, des déclarations poli«tiques. Il vota contre Psrticle 7, contre l’amnis-tie, etc., et fut réélu, le 21 août 1881, par6,471 voix (12314 votants, 15,761 insolite‘),contre 4,148 voix à M. Leporché et 2,037 àM. Granger. Il eponssa le projet de divorce’adopté en 1882 par la Chambre des députés, etprésenta un amendement tendant à interdire àa femme divorcée de porter le nom de sonmari : cet amendement fui. pris en considérationpuis rejeté, à la suite de quelques observa-tions de M. Lepére. 1! se montra aussi très op-posé i’ la politique extérieure du gouvernement,et vota contre les crédits de lexpédition duTonkin. Plusieurs fois les interruptions lancées-psr M. de La Rochefoucauld aux; orateurs dea gauche qui occupaient la tribune, Birvo-quèrent des incidents parlementaires. yenu conseil général de la Sarthe, qu'il a présidé.il fut inscrit, en octobre 1885, sur la liste mo-nurchiste de ce département, et élu député ausecond tour de scrutin. le 6‘ sur 7, par 52,183-voix (101837 votants, 127,345 inscrits). ll pré-sida le groupe de la droite royaliste, dont il futencore fréquemment Finierprète, donna sonadhésion au programme‘ revisiouuiste lu à latribune de la. G ambre, le Aiuin 1883, par leénérsl Boulanger, et se prononça, en dernierFion, contre le rétablissement du scrutin d'ar-rondissement (11 février 1889), our l'ajourne-ment indéfini de la. revision dis la Constitu-tion, contre les poursuites contre trois députésmembres de la Ligue des patriotes, contre leprojet de loi Lisbonne restrictit de la. libertée la‘ ‘presse, contre les poursuites contre legénéra Boulanger.LA ROOHEFOUCAULD-BAYER? (Fssn-cois-Josiirn ne), député en 1789, ne à Angou-lême (Gbsrente) le 7 sont 1727, massacré il’Paris le 2 septembre 1792, d'une branche cadette1772‘ Le 13 mars 1789, il fut elu parle bailliage‘de Clermont-en-Beauvoisis député du clergéde la maison de La‘ Rocbefoucauld, était, lorsis-de la Révolution. évêque de Beeuveis depuis‘1


Page 4 îLAR 604 LARaux États-Généraux. Défenseur des privilègesde son ordre et partisan de l'ancien régime, ilopina contre le vote par tête et adressa à l'As-semblée la déclaration suivante : << Le députéde l'ordre du clergé au bailliage de Clermont-en-Beauvoisis, chargé impérativement par sescahier et instructions de conserver la istinc-tion des trois ordres, et l'opinion par ordreséparée, déclare ne pouvoir prendre aucunepart aux délibérations de la présente Assembléeet fait toute protestation et réserve jusqu'à cequ'il ait de nouveaux pouvoirs de ses commet-t. s. - A Versailles, ce 20 iuiu 1789. 1- Fssu-oois-Jossru, évêque de Beauvais. » Chabotl'ayant dénoncé à PAssemhIée législativecomme faisant partie d'un comité antirévolu-tionnaire, il se rendit avec son frère, l'évêquede Saintes, chez leur sœur, abbesse de Notre-Dame de Boissons. Mais ils furent découverts;arrêtés sur la route de Paris, ils furent enfer-més aux Carmes, et périrent dans le massacrede prisons, le 2 septembre 1792.LA ROCHEFOÜCAÜLD-BAYERS (PIERRE-Louis ma), député en 1789, né au lo is du Vi-vier, paroisse de St-Cybard-ŒEËrat gGliarente)le 12 octobre 1744, massacré a aris le 2 se‘)-tembre 1792, était « fils de Messire Jean de laRochefoucauld, chevalier, seigneur de Man-mont, Magniic, Barre, le Vivier et autres places,chevalier des ordres militaires de Notre-Damedu Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusa-leni, et de dame Llargueiite des Escots », etfrère du précédent; i eut pour parrain etmarraine ierre Giilot et Marguerite Bornier,domestiques au Vivier, « ne sachant passigner ». Destiné à l'état ecclésiastique, il futnommé, en 1770, prieur commandataire deNanteuil, devint agent général du clergé en1775, et fut appelé à Pevêclié de Saintes en1781; il établit à Saintes une caisse de se-cours contre les incendies. Le 26 mars 1789,le clergé de la sénéchaussée de Saintes l'élutdéputé aux États-Généraux. Il siégea dansla minorité, se montra hostile aux réformes,et, après la session, se trouvant menacé enraison de ses opinions antirévolutionnaires,alla se réfugier avec son frère, l'évê ue deBeauvais, chez leur soeur, abbesse de (liotre-Dame de Soissons. On les y découvrit et ils re-vinrent à Paris. L'évêque de Beauvais, ayantété arrêté le 11 août 1792, l'évêque de Saintesdemanda à partager sa captivité, et refusa des'évader des Carmes îuelques jours avant lesmassacres de septem re, où les ‘eux frèrestrouvèrent la mort.LÀ R°cHEË°ÜcÄÜLD‘BÄYERs(GHABLES-Fssxcois ne), député à l'assemblée constituantede 1789, né à’ Saint-Pierre-Commequiers (Ven-dée) le B murs 1753, date de mort inconnue,abbé commandataire de Prully, puis vicaireäeneral d'Aix avant la Révolution, fut élu, le6 mars 1789, par le bailliage de Provins, dé-puté du clergé aux Etats-Généraux. Son rôleparlementaire fut très elfacé.LA ROCHÇFOUOAÜLD-BAYERS (Jus,Bayou un), pair de France, né au château deBoisliviére, éommune düpremont éVeudée) le27 juin 1757, mort a Paris le 1" t‘ vrier 1834,étaitpfficier de cavalerie avant 1789.1] émigraau début de la Révolution, entra. dans l'arméede Coude ety remfplit les fonctions d'aide-majorgénéral et de che d'état-major général. Rentréen France en _1Ç02, il eut maille l partir avecla police impenale, et subit une d teution de‘neuf mois, malgré l'intervention de sa parente,la comtesse de La Rocliefoncauld, dame d'hon-neur de l'impératrice. Deux ans après, il refusa,de l'empereur, le grade de général de division,et le restitution d'une somme de 700,000 francsqu'il revendiquait. Ln. Restauration le nommasuccessivement pair de France le 17 août 1815,lieutenant-général, directeur du dépôt de laguerre, inspecteur général de cavalerie, gou-verneur de la 12‘ division militaire, etc. Ildonna sa démission de (pair en 1832, et suc-combu deux ans plus tar aux suites d'une pa-ralysie dont il avait été fragrpé en 1830, enapprenant la fausse nouvelle e la mort de sonfis, capitaine dans la garde royale, lors desévénements de juillet. Grand-croix de l'ordrede Saint-Louis, commandeur de Pordre duSaint-Esprit, etc.LA ROCHEFOÜOAÜLD Ü'ENVlLLE_ELOUIB-Auuxsnnus une ne) et DUC nu La Rouuu mrun,député en 1789, né a Paris le 11 juillet 1743,massacré à Gisors (Euro) le 14 septembre 1792,suivit la carrière des armes, puis quitta l'arméeavec le grade d'officier pour s'occuper de tra-vaux scientifiques. Mem re de ÏÀCIIIÔIDÎB dessciences en 1732, il fit partie, en 1787, de 1’as-_semblée des notables, et fut appelé, le 16 mars1789, a siéger aux États-Généraux par la no-blesse de la ville de Paris. Il fut de ceux quisonliaitèrent l'établissement d'une monarchieconstitutionnelle, se réunit un des premiers autiers, mità Perdre du jour, le 27 juin, la. ques-tion de la liberté des noirs, et prit une part im-portante aux débats sur la Constitution : il de-manda, pour tempérer l'entraînement d'une as-semblée unique, a création d'un conseil exa-minateur ayant le droit de faire seulement desobservations; en cas de veto du roi, de nouveauxdéputés auraient été convoqués pour statuersur l'objet du litige. Il parla sur l'impôt, surles biens du clergé, sur la formation des assem-blées primaires, appuya la nouvelle divisiondu royaume, présenta à l'assemblée l'adressedes amis de la liberté de Londres, et combattit(26 janvier 1790) le projet d'interdire aux dépu-tés les emplois pub ics. Il se déclara partisande l'abolition des ordres religieux mais se pro-nonça en faveur de la motion de dom Gerletendant à’ déclarer nationale la religion catho-lique. Un autre jour, il présenta un projet pourla vente de 400 millions de biens nationaux. Ildiscuta aussi la rédaction des projets d'organi-sation judiciaire, approuva les mesures pgisesar Bouillé contre la garnison insurg deglancy, fit un rapport sur les contributions, fitadopter plusieurs écrets touchant des matièresde finances en qualité de rapporteur du comitédes contributions, et réclama la liberté de laresse. Dans la discussion relative au cas oùlÏ’ roi serait censé avoir abdiqué, il demandaqu'on fixât un délai dans lequel le monarläuesorti du royaume serait tenu d? rentrer. u,après la session, administrateur u départementde Paris, puis président de cette administration,il harangue’ en cette qualité llàssemblée légis-lative; puis il rit parti contre Pétion et M2-nuel et signa l'arrêté du 6 juillet 1792, quisuspendait de leurs fonctions le maire et leprocureur de la commune de Paris, a cause deeur attitude dans la journée du 20 juin. Ils'attire ainsi la haine des sociétés populairesde Paris et des départements voisins. Vaine-ment il otïrit sa démimion : signalé comme unennemi de la Révolution, il fut arrêté par lafoule à Gisors, tandis qu'il se rendait avec samère et sa femme aux eaux de Forges, et mas-sacré a coups de pierres sons leurs yeux. La


Page 5 ~LAR 605 L All.ltochefoucauld d'Enville était l‘ami de Frau-klin et de La Fayette. Il a laissé quelquesopuscules estimés sur des matières de science,des Observations astronomiques (1782 et 1783),un Mémoire sur la génération du’ salpêtredam la crois (1789), et plusieurs articles dansle Journal de la Société de 1789.

La Rochejaquelein

La Rochejaquelein (HENRï-ÀUGUSTE-Gnouons nu Veneurs, iuaqnis vs), pair deFrance, député de 1842 à 1848, représentant en1848 et en 1849, sénateiir, né au château deCitron près d’Avensan (Gironde) le 28 seÏptembro1805, mort au Pecg‘ (Seine-et-Oise) le ‘auvier1867, descendait une famille de vieille no-blesse, citée depuis les croisades, et dont unmembre, compagnon inséparable d'Hanri IV,fut grièvement blessé à Arques; il était fils dumarquis Louis de la Rochejaquelein, général enchef des armées vendéennes, tué au combatdes Mathes en 1815, et de dame Victoire deDonnisssn, veuve du marquis de Lescure, l'il-lustre auteur des Mémoires. Il avait dix anslors de la seconde Restauration, et, en raisondes services éminents de sa famille,LouisX\f'IIIle créa à‘ cetaqe pair de France (17 août 1815).Ayant refuse e serment au gouvernement de‘uillet, il ne siégea pas à la Chambre hautelo u'il eut atteint l'âge requis par la loi‘ Entréà Æole de St-Cyr, il en sortit sous-lieutenantdans le 18° chnsseursà cheval. fit la campagneddiîâiagne (1823), passa (1828), avec le graded'0 cier, dans le 1" régiment des grenadiers àcheval de la garde, qui portait le nom de sonpère, demanda à. servir en Moi-ée, et, n'ayantu obtenir cette autorisation, alla se battresans Formée russe engagée contre les Turcsdans les BalkanmDe retour en France à la finde cette guerre, il se maria. Il refusa le ser-ment au gouvernement issu des journées dejuillet, CËOPÉIS’ audsoälévemôiêäâ 31e ltafVendéeavec la uc esse e erry , e ut _con-damné à. mort par contumace, puis acquitte parle ‘ury. Il s’occupa ensuite d'industrie ct d agri-culture, et lança sur la. Loire des « bateauxinexplosibles » qui rendirent la navivation pos-sible en toutes saisons. En 1838, il tenta defonder un journal avec Puibusque et Berryer;mais les disseiitiments qui éclatèreut avec cedernier entravérent l'entre rise. En 1841, il setrouva mêlé a Paiïaire des ‘lettres d’lda Saint-Elme publiées parla France. Le 9 iuillet 1842,les électeurs du 6' collège du Morbihan (Ploër-mal) l‘envoyèrent à. la Chambre des députéspar 128 voix sur 254 votants et 291 inscnts,contre 125 voix au député sortant, M. de Sivry.‘H pritgilacefkdroite; et devint en peu de_ tempsle che véritable du parti legitiiiiiste militant.Il parla sur le recrutement, sur la réforme desrisons, sur le domicile politi 11e. sur la policeäes chemins de fer, sur la TÉËOHAB électorale,sur la liberté d'enseignement, et, lors de « laflétrissure a infligée dans Padresse de 18-14 auxcinq députés ui étaient allés rendre hommageau comte de lllhambord à Belgrave-Square, ildonna sa démission pour en appeler du vote dela Chambre au verdict de ses electeurs. Ceux-ci le rsnvoyèrentà la Chambre, le 2 mai-s1844,156 voix sur 221 votants, contre 70 à M. Ggil-lzld deKerbertin; il reprit sa place à‘ droite,attaqua vivement le nnnistéi-s (1846) dans ladiscussion du budget, et proposa une oterie dedix millions au profit des inondés de la Loire.Réélu, le 1" sont 1846, par 158 voix sur 296 vo-tants et 314 inscrits, contre 136 à M. de Ru-migny, il arla sur la réforme électorale, surles congrêntions religieuses, et continua decombattre le ministère Guizot. Aussi se montra-t-il, au début, favorable à la révolution de 1848.Ayant posé sa candidature à Paris, lors des élec-tions pour Pèissemblée constituante, il échoue,mais fut élu (23 avril 1848) sur la liste légiti-niiste, regprésentant du Morbihan, le 4° sur 12,par 61,6 voix sur 105,877 votants et 123,200inscrits. Il prit place à droite, fit partie du co-mité des a aires étrangères, mont». fréquem-mentàla tribune, et vota parfois avec la anche,touiours avec indépendance, contre le llrannis-seiuent de la fami le d’Orléans, pour le décretcontre les clubs, contre la proposition Proudhon,pour les poursuites contre Louis Blanc, contrees poursuites contre Caussidière, cofttre l’abo-lition de la peine de mort, contre Pimpôt pro-gressif, nour Faiuendenient Grévy, pour lasuppression de Pimpôt du sel, pour la lproposi-tion Rateau, contre Pamnistie lpénéra e, pourle blâme de la dépêche Léon aucher, contrel'abolition de l'impôt des boissons. Lors de l'é-lection du président de la République (décem-bre 1B48),la Gazette de France avait posé sanssuccès la candidature de M. de 1A Rocheiaque-lein, qui fut réélu à Rassemblés lévislative parson épartement, le 13 mai 1840, le 3‘ sur10, par 56,600 voix sur 86,060 votants et 127,169inscrits. Il avait fait quelque temps partie ducomité de la rue de Poîtiers, mais son attitudeouvertement sympathique au sutïrage universellui avait aliéné les légitiinistes intransigsauts;la proposition qu’il fit à PAssemblée législatived’appe er le peuple à se prononcer par oui oupar non entre la république et la monarchie,consomma la rupture qwaccentua Finterven-tion personnelle u comte de Oliambord. Enavril 1851, il obtint, pour la présidence delktsseinblée, 55 voix contre 350 à M’ Dupin.Conseiller général de la Vendée, il se ralliaau coup Œlutat du_2 décembre, « après que leeuple l'eut sanctionné s. Sa nomination augéant, le 31 décembre 1852, souleva de nou-velles récriminations auxquelles il réponditpar une brochure, dans laquelle il déclara« qlue ne voulant pas contribuer a une nou-ve e usurpation orléaniste, et que ne pou-vant arriver a la monarchie traditionnelle, ilse rattachait à PEmpire, en restant légiti-miste. » Il fut au Sénat un des orateurs leslus écoutés et le champion le plus éloquentdes intérêts de l’Eglise ; dans la discus-sion de la loi de régence (juillet 1856), il ré-clama en vain que la Chambre haute se réunitde droit en cette circonstance; il prononça(27 février 1861æun discours très vif contre lesusurpations de ictor-Emmanuel, et se fit rap-peler a Perdre; demanda que la police de lapresse passât de l'administration à la magistra-ture; attaqua la presse officieusmet déclaraque (c si lon révé ait les noins de ceux a quielle appartient réellement, le Sénat verrait biendes promiscuités compromettantes. n Il mourutle 7 janvier 1867. Oflicier de la Leggion d’lion-neur (14 juin 1866). Travailleur in atigable, ila laissé : Considérations sur Vimpât du sel(1844); Situation de la Fraiuze (1849)‘ A monpays (1550); La France en 1853; Questionsdu pour (1855); La’ politique nationale et _lsdroit des gens (1860); La France et la pou:(1866), etc.LA ROGHEJAQUELEIN (J cmnn-Gssrou nuVsnuisa, MARQUIS on), représentant en 1871,député de 1876 a 1885, né Cliartres (Euro-et-Loir) le 27 mars 1833, fils du précédent, débutadans la vie politique en 1869, étant deji’ con‘seiller général des Deux-Sèvres, en posant sa,


Page 6 LAR 505 LARcandidature d'opposition au Oor législatif, le24 mai, dans la 3° circonscriptibsn des Deux-‘Sévres (Bressuire); bien qu'il réunit les voix del'opposition légitimiste et la majorité des suf-frages de l'opposition républicaine, il échoue,après une lutte des plus vives, avec 9,663 voixcontre 15,224 au député sortant, candidat ofli-ciel, M. Charles Le Roux, et 2,263 a M. Coute-Iean. Il lit attaquer Pélection de son concur-rent devant les tribunaux par M. Ricard, etdevant le Corps législatif par M. Jules Favre,et entra au parlement aux élections suivantes,aprés la chute de FEmpire, ayant été élu, le8 février 1871, représentant des Doux-Sèvres alätsseniblée nationale, le 5° sur 7, par 45,130voix sur 56,073 votants et 100,005 inscrits. Ilrit place a la droite monarcbiste, lit partie delb reunion des Réservoirs et des « Ulievau-légers », participa aux négociations ayant pourbut de restaurer la monarchie, et signa (1874)la proposition demandant son rétablissement.Membre de la commission de permanence ilparla sur les ditférents budgets, sur la loi desélections municipales, l'installation des minis-téres à Versailles, contre Plnternationale,appuya la nomination des maires et adjoints parle gouvernement, et protesta contre le projetdes lois constitutinnne les (février 1875); il votapour les préliminaires de paix, pour les prièrespubliques, pour l'abrogation des loi d'exi , poure pouvoir constituant de PAssemblée, pour ladémission de Thiers, pour l'arrêté contre lesenterrements civils, pour le septennat, contrele retour de Passemblée s Paris, contre le mi-nistére de Broälie, contre la dissolution, contrela proposition u centre gauche, contre l'amen-dement Wallon, contre les lois constitution-nelles. Lors de la nomination des sénateursinainovibles par PAssembIée (décembre 1875),il fut du petit nombre des membres de la droitequi refusèrent de devoir lein‘ nomination a uncolälpromis avec la gauche, et qui protestérentpu iquenieiit contre ce compromis. Chef duparti ggitimistedans les Deux-Sèvres, il avaitcrééi lort un petit journal, le Poituu. Candidataux élections du 20 février 1876, dans Yarron-dissement de Bressuire, il fut élu, au secondtour de scrutin (5 mars) par 8,998 voix sur17,889 votants et 20,966 inscrits, contre 8,779voix au candidat républicain, M. Bernard. Cetteélection fut invalides par la Chambre (31 mars)qui reproclia i’ l'élu une circulaire << aux habi-tants u Bocage », à laquelle du reste M. de laJtochejaquelein se déclara étranger, et qui accu-sait les républicains, s’ils triomphaient auxélections, de vouloir a pendre les curés et ven-dre les églises ». Les électeurs de Bresuire,convoüués il‘ nouveau le 21 mai suivant, Œélu-rent . de la Rochejaquelein ar 83940 voixcontre 8,918 à son concurrent, LE Bernard. Ladissolution de la Uhauibre par le cabinet du16 mai ayant provoqué des élections nouvelles,le 14 octobre 1 77, M. de la Rocbejaquelein, cau-didat du gouvernement du maréchal, fut rééluà Bressuire par 9,802 voix sur 18,905 votants et22,223 inscrits, contre 8,956 voix au candidatrépublicain, M. Joutîranlt. La majorité de lanouvelle Chambre ordonna sur cette électionune enquête qui dura près d’une année; lerapport, concluant a l'invalidation. fut voté,et A . de la Roclieiaquelein se représenta, le‘2 février 1879, devant ses électeurs, ni donnè-rent la majorité ùhLJonlfrault (9,04? voix con-tre 8,823); il remit alors sa démission de con-seiller général de Bressuire, fonctions qu'iloccupait depuis le 8 octobre 1871. Aux électionsgénérales du 21 août 1881, M. de la Rocheja-l, quelein regagne le siège de Bressuire, élu dé-puté par 9,Œ>8 voix sur 18,454 votants et 22,862inscrits, contre 8,290 a M. Jouflïault. ll repritplace à la droite monarchiste, et combattit deses votes les ministères républicains. A la nurtdu comte de Chambord, i se rallia au comtede Paris, et devint président du comité roya-liste des Deux-Sèvres. Les élections du 4 octo-bre 1885, au scrutin de liste. furent défavora-bles à la liste conservatrice dans les Deux-Sèvres: M. de la Rochejaquelein éclioua avec41,993 voix sur 85,385 votants. ll a publié, en1889, d’aprés le manuscrit original, une éditiondes Mémoires de la’ marquise de la Rocheja-quelein, sa grand’mère.


Famille de La Tour du Pin

LA TOUR DU PlN-GOUVERNET (‘Inui-Fnsnemc os). cours m: PAULIN, député en 1789et ministre, né à‘ Grenobleflsére) le 22 mars1727, exécuté à Paris le 28 avril 1794, d'unefamille d'ancienne noblesse dauphinoise, filsde Jean de La Tour-du-Pin, comte de Pauliu,niestre-de-camp du régiment de Bourbon-cava-lerie, entra au service a l'âge de 14 ans, sedistiugua pendant la guerre de Sept ans, etfut nomme colonel au corps des grenadiersde France (1749), colonel au régiment deGuyenue et chevalier de Saint-Louis (1757),brigadier‘ des années du roi (1761), colonel-proprietiiire du régiment de iéuiout (1762),maréchal-de-camg (1763), lieutenant-général(1781). Fixé en aintouge par sou mariage, ilfut nommé commandant des provinces de Poi-toii et de Suintonge, et, le 26 mars 1789, futélu député aux Etats-Généraux ar la noblessede la séuéchaussée de Saintes. Ëavorable auxréformes, il fut des premiers de la minorité deson ordre à‘ se réunir au tiers-état, et fit partie,connue ministre de la Guerre, du premier lui-uistére constitutionnel organisé dans la nuitdu 4 août 1789. Il donna sa démission de dé-puté le 28 août suivant, pour se consacrerexclusivement s ses fonctions ministérielles,1 ‘ d'utiles mesures pour rétablir l'ordre et lac scipline dans l'armée, et poœ les bases orîa-niques des armées nationales consacrées par esdécrets de l'assemblée des 28 février, 2‘ mars,26 juin et 7 juillet 1790, et par l'adoption dudrapeau tricolore (30 juin 1790). Mais la répres-siou énergique de l'insurrection militaire deNancy (lin août 1790) commença à‘ soulevercontre lui de violentes accusations. La 14 sep-tembre, il prit des mesures pour l'approvision-nement des places frontières, fut dénoncé,avec les autres ministres, le 20 octobre, parles sections de Paris, olîrit sa démission auroi le lendemain, et se retira définitivement le8 novembre. Le 23 octobre, le conseil généralde Marseille avait demandé à l'assemblée l'au-torisation de poursuivre M. de la Tour-du-Pin« pour obtenir réparation de la calomnie lan-cée par ce ministre contre les sections qu'ilaccusait de s'être assemblées pour s'opposer audépart du régiment de Vcxiu, tandis qu'ellesn'avaient eu d'autre objet que de presser cedépart. » L'adresse fut renvoyée au comité desrapports. M. de la Tour-du-Pin avait gagnéPaugleterre, lorsque la mise en accusation deLouis XVI le fit revenir à Paris, pour couvrir,autant qu'il serait possible, le roi de sa respon-sabilité de ministre constitutionnel. ll s'étaitretiré à’ Auteuil, lorsqu'il fut arrêté le 31 août1793. Cité comme témoin dans le procès de lareine, il la défendit avec courage, et, après unlong emprisonnement, traduit à son tour devantle tribunal révolutionnaire, le 28 avril 1794, iifut condamné et exécuté le même jour, enmême temps que son frére aîné‘LA TOUR DU PlN-GOUVERNÉI’ (Fasci-RlC-SÉBAPHIN, XARQUIS ne), pair de France, nés Paris le G janvier 1759, mort à Lausanne(Suisseglle 26 évrier 1837, embrama l'état mili-taire, t aide-de-cauiîp de Lafayette, puis dumarquis de Bouillé (1 48), prit rt à la guerred'à mériqne, devint ensuite coiiiixel en secondau régiment Royal-Commis, puis colonel duRoyal-Vaisseaux, et enfin, en 1789 aide-de-camp de son père, alors ministre de la Guerre.Glie d'état-major de la garde nationale de

titis sous In Fayette, il fut envoyé commeinistre plénipotentiaire à. La Haye et y restajusqu'au 10 août 1792. Il donna alors sa démis-sion, alla en Amérique et ne revint en Francequ’aux débuts de llifiglâgllô‘ Nommé préfet dela Dyle le 12 murs 1 , créé baron de PEm-pire le 14 février 1910, il se rallia à la Restau-ration, lui resta fidèle pendant les Cent-Jourset devint pair de France le 17 août 1815: ilvota pour a mort dans le procès du maréchalNey. Il ne siégea à la Chambre hante que jus-qu’en 1830, ayant refusé de prêter sermentan nouveau régime. Nommé marquis parLouis XVlll en 1817, a la suite du congrès deVienne où il av-iit figuré en qualité de secré-taire, il devint ministre de France auprès duroi des Pays-Bas en 1820, et ensuite ambassa-deur à Turin.LA TOUR DU PlN-QOUVIÎRNET DE LACHARGE (Rsiut-Imuis-Vicrus, XAKQÜIS ns),député de 181?) à 1316 et de 1820 à 1824, né àParis le 22 août 1779, mort à Paris le 4 juin1832, lieutenant-colonel Œétat-major dans lagarde ro ale de Louis XVIII et officier de la"Légion dlhunneur, fut élu député du collègede département de la. Haute-Saône, le 2'! août1815, par 135 voix (205 votants, 261 inscrits).Il siégea dans la majorité de la Chambre in-trouvable, et écboua, aux élections du-toctobre1816 qui suivirent la dissolution. Le 4 no-vembre 1820, il ne fut as plus heureux dansle 22 arrondissement électoral des Ardennesgothel), avec 100 voix, contre 188 à l’éln,‘ Lefevre-Gineau; mais il fut élu, huit joursaprès, par le collège de département des Ar-dennes, avec 83 voix (148 votants, 190 inscrits),contre 61 à M. le vicomte deaRemont. Il pritplace à l'extrême-droite et continua‘ de voteravec les ultras. il éclioua de nouveau, auxélections générales du 25 février 1821, dans le2° arrondissement du même département (Re-thel), avec 100 voix, contre 153 à’ l'élu, M. La-chevardière; ce fut sa dernière tentative élec-torale. Il avait épousé la princesse Honorinede Grimaldi-Monaco. 'LA TOUR DU PIN DE LA CHARGE (An-‘roiaic-Louis-Vicron-Reniä Ds), député de 182-1à‘ 1827, né a Paris le 2-1 juin 1778 mort à Pa-ris le 3 juin 1835, chevalier de lllalte et che-valier de Saint-Louis, gentilhomme d'honneurdu comte ‘YArtois, puis de Charles X, lieute-nant-colonel de la garde royale, colonel du43° réfl-iment Œinfanterie de ligne et Officierde la Légion (Fhouneur, fut élu député du col-lège de département de Seine-et-lllarne, le6 mars 1824, par 118 voix (201 votants, 265 ins-crits). Il siégea dans la majorité ministériellesans s’_v faire remarquer, et ne fut pas rééluen 1827.LA TOUR DU PIN-MONTAUBAN (RENÉ-GUlLLAUHE-CLAUDE-FBANÇOISJEAN, iisaquisna SOYANS in‘ na), pair de France, né à Gre-noble (Isère) le 18 janvier 1772, mort a sa terredütulnoy, près de Meluo (Seine-et-Marne), le14 juin 183 , d’:1ne des plus illustres maisonsdu Dauphine, dont les traditions se mêlent acelles des Dauphins du Viennois, entraà l'Écolemilitaire de Paris en 1786, en sortit sons-lieu-tenant au réviment du roi-iufanterie en 1787, etcourut les plus grands dangers au moment dela révolte de ce régiment a Nancy (1790). Ilémigre peu après, rejoignit les princes a Tu-rin, et fut attaché, en qualité e major, aurégiment des chevaliers de la couronne quilse formait à Cliambé y. Ayant rejoint l'ar-mée du prince de Condé, il prit part aux cani-pagnos de 1792 à 179€, comme capitaineaux hussards de Miraheau, puis aux dragonsde Forges. En 1796, il alla en Portugal ou ildevint capitaine-major au régiment de . Iecklem-bourg, alors rn garnison à Lisbonne. Lorsqueles événements amenèrent le départ «le la mai-son de Bragance (1807), il quitta aussi la pénin-sule où il avaitle ade de lieutenant-colonel, etse retira en Angñarterre, où il épousa la fille dumaréchal de Vioménil. Rentré en France en1814, il fut nommé sous-lieutenant aux gardesdu corps, puis colonel du régiment des dragonsdu roi, et maréchal de camp (12 décembre 1514).A la nouvelle du débarquement de l’ile rPElbe,il fut envoyé à Lyon pour s'opposer à la. marchede Vempereur; mais devant Pinutilité de seselïorts, ll rejoignit le roi en Belgique ou il or-Ënisa les volontaires réunis autour du duc derry’ Au retour de Gand, il fut appelé aucommandement militaire du département de laGironde (août 1815), puis à’ celui de la 4° sub-division de la 1f° division militaire (21 avril1820), et nommé inspecteur de cavalerie (3 juil-let 1822). Il commanda une brigade à Fermée«Tlîspagne (1823), fut chargé de poursuivre Minaet de protéger Finvestissenient de Barcelone,exerça les onctions (Yinspecteur Œinfanteri‘en 1824 et 1825, et fut promu gentilhomme lio-noraire «le la‘ chambre du roi (31 décembre 1826).Ofticier de la Légion dlhonueur et commandeurde Saint-Louis, il fut admis, en vertu d’une or-donnance de Louis XVIII en date «lu dé-cembre 1823, à siéger à la Chambre des pairs,le 28 mars 1827, à titre héréditaire, en rempla-cement du marquis de Vioménil, son beau-pare,décédé. Il mourut subitement en 1837. Comman-deur du Phénix de Hoheulohe, chevalier deSaint-Jean de Jérusalem et de Saint-Ferdi-nand ddüspagne.


Olivier de Saint-Georges de Vérac (1768-1858)

http://books.google.fr/books?id=OO8sja_OEaQC&pg=PA208&dq=Saint-Georges+Verac+Histoire+g%C3%A9n%C3%A9alogique+et+h%C3%A9raldique&hl=fr&sa=X&ei=skf8TsL2CMqk8gP69MjMAQ&ved=0CGIQ6AEwBw#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=N-hEhFrPvW8C&pg=PA179&dq=Saint-Georges+Verac+Histoire+g%C3%A9n%C3%A9alogique+et+h%C3%A9raldique&hl=fr&sa=X&ei=skf8TsL2CMqk8gP69MjMAQ&ved=0CFUQ6AEwBQ#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=zKVBAAAAcAAJ&pg=PA235&dq=Saint-Georges+Verac+Histoire+g%C3%A9n%C3%A9alogique+et+h%C3%A9raldique&hl=fr&sa=X&ei=skf8TsL2CMqk8gP69MjMAQ&ved=0CD4Q6AEwAQ#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=plBg7CkUcdAC&pg=PA423&dq=Saint-Georges+Verac+Histoire+g%C3%A9n%C3%A9alogique+et+h%C3%A9raldique&hl=fr&sa=X&ei=skf8TsL2CMqk8gP69MjMAQ&ved=0CEQQ6AEwAg#v=onepage&q&f=true

http://books.google.fr/books?id=0U7a-h-dFg8C&pg=PA83&dq=Saint-Georges+Verac+pair&hl=fr&sa=X&ei=fUf8TrSfHZP98QPu_NnLAQ&ved=0CC8Q6AEwAA#v=onepage&q=Saint-Georges%20Verac%20pair&f=true

http://books.google.fr/books?id=dEw_AAAAcAAJ&pg=PA130&dq=Saint-Georges+Verac+1768&hl=fr&sa=X&ei=W0b8TpbuMMa18QPBxsHAAQ&ved=0CFgQ6AEwBw#v=onepage&q=Saint-Georges%20Verac%201768&f=true

http://books.google.fr/books?id=4EoWAAAAYAAJ&pg=PA232&lpg=PA232&dq=marquis-pair+de+Verac&source=bl&ots=&sig=SXTVoXnErSJQDz10GiGV-kgjjQs&hl=fr&sa=X&ei=S0P8TsDyFYbd8QPCta3FAQ&ved=0CDwQ6AEwBQ#v=onepage&q=marquis-pair%20de%20Verac&f=true

http://books.google.fr/books?id=IsRInz7KkpsC&q=Saint-Georges+Verac+1768&dq=Saint-Georges+Verac+1768&hl=fr&sa=X&ei=W0b8TpbuMMa18QPBxsHAAQ&ved=0CDAQ6AEwAA

http://books.google.fr/books?id=9VhJAAAAMAAJ&pg=PA103&dq=Saint-Georges+Verac+1768&hl=fr&sa=X&ei=W0b8TpbuMMa18QPBxsHAAQ&ved=0CD0Q6AEwAg#v=onepage&q=Saint-Georges%20Verac%201768&f=true

http://books.google.fr/books?id=9GE_AAAAcAAJ&pg=PA102&dq=Saint-Georges+Verac+1768&hl=fr&sa=X&ei=W0b8TpbuMMa18QPBxsHAAQ&ved=0CEwQ6AEwBQ#v=onepage&q=Saint-Georges%20Verac%201768&f=true

château de Castries

Inscription (sur l'oeuvre) : Ottoz, 2, rue de la Michodière Paris. Inscription : Rue du Bac, N 16, faub. St Germain. Ed. Picart papèterie. Fournitures de bureau. (sur la cadre). Inscription donnant l'identité du modèle : Olivier de St Georges, marquis de Vérac/, fils du M[arqu]is de Vérac ambassadeur de France/au Danemark, en Hollande et en Russie/et de Sabine de Cröy d'Havré/épousa en 1810/Adienne, Marie ; Euphémie, Cécile de Noailles/mourut le 13 août 1858/Il avait été créé pair de France en 1814/et fut gouverneur du château de Versailles (au dos, sur parchemin).

  • SAINT GEORGE MARQUIS DE VERAC DE Armand Maximilien François LH/2436/31
  • SAINT GEORGES DE VERAC DE Charles Olivier LH/2436/29

Portrait de Armand-Maximilien-François-Joseph de Saint-Georges, marquis-pair de Verac (1768-1858)- m Lefèvre Robert (Auteur)

Avis des internautes (0) Donner votre avis Auteur : Lefèvre Robert Editeur : MUZEO Genre : XIXè siècle / Peinture

http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/PAINT/lefevre-robert/portrait-de-armand-maximilien-francois-joseph-de-saint-georges-marquis-pair-de-v,5803334.aspx

http://books.google.fr/books?id=vxCxoS0ygJ0C&pg=PA109&lpg=PA109&dq=marquis-pair+de+Verac&source=bl&ots=9UgU_DqoSo&sig=wzy4bno3CMMAJL_wtBuSa4BTCZQ&hl=fr&sa=X&ei=S0P8TsDyFYbd8QPCta3FAQ&ved=0CCUQ6AEwAQ#v=onepage&q=marquis-pair%20de%20Verac&f=true

Olivier de Saint-Georges de Couhé

marquis de Vérac (Olivier Armand Maximilien François de Saint-Georges de Couhé)

Officier, maréchal de camp, gouverneur du château de Versailles (1819-1830) Né le 1er août 1768 - Paris (75) Décédé le 13 août 1858 - Montfort L'Amaury, 78 À l'âge de 90 ans Parents

Charles Olivier de Saint-Georges, marquis de Vérac 1743-1828 Marie Charlotte Joséphine Sabine de Croÿ d'Havré, marquise de Vérac 1740-1776 Mariages et enfants

Marié le 12 mai 1810, Paris (75), avec Euphémie de Noailles 1790-1870, dont Marie de Saint-Georges de Vérac 1811-1886 Marthe de Saint-Georges de Vérac 1812-1884 Alix de Saint-Georges de Vérac 1818-1900 Notes

Pair de France

http://roglo.eu/roglo?lang=fr&m=NG&n=Olivier+Armand+Maximilien+Fran%C3%A7ois+de+Saint-Georges+de+Couh%C3%A9&t=PN

Saint-George de Vérac (Aug 17 1815; M, Aug 31 1817) Ext. 1858

François-Olivier-Joseph de Saint-George, marquis (1662) de Vérac (1768-1858), SE 1830 Ecartelé: aux 1 et 4, d'argent à la croix de gueules; aux 2 et 3, fascé ondé d'argent et de gueules de six pièces


Louise de Noailles (1758-1794)
│    │    │    x 1773 Louis Marc Antoine de Noailles (1756-1804), vicomte de Noailles
│    │    │    │
│    │    │    └──> Euphémie de Noailles
│    │    │         x 1810 Olivier de Saint-Georges de Couhé (1768-1858)
│    │    │         │
│    │    │         ├──> Marthe de Saint-Georges de Vérac (1812-1884)
│    │    │         │    x 1834 Louis Marie Pantaléon Costa de Beauregard (1806-1864)
│    │    │         │    │
│    │    │         │    └──> Charles-Albert Costa de Beauregard (1835-1909), historien et homme politique français
│    │    │         │
│    │    │         └──> Alix de Saint-Georges de Vérac (1818-1900)
│    │    │              x 1838 Gaspard de La Croix de Castries (1816-1869)
│    │    │              │
│    │    │              └──> Jacques de La Croix de Castries (1868-1913)
│    │    │                   x 1894 Valentine Emilie Goffe (1870-)
│    │    │                   │
│    │    │                   └──> Christian de La Croix de Castries (1902-1990), 

Écartelé: aux 1 et 4, d'argent, à la croix de gueules ; aux 2 et 3, fascé ondé enté d'argent et de gueules de six pièces (de Rochechouart).[2]

||Armand-Maximilien-François-Joseph-Olivier de Saint-Georges
(17681858) || ||Marquis de Vérac, pair de France et lieutenant général des armées du Roi.

||

||Écartelé : aux 1 et 4, d'argent, à la croix de gueules; aux 2 et 3, fascé ondé enté d'argent et de gueules de six pièces (de Rochechouart).[4] |-

Pierre Louis François Paultre de Lamotte

Baron puis 17/08/1822 (lettres patentes 15/02/1823) Vicomte PAULTRE de LAMOTTE Pierre-Louis-François. Lieutenant général.

Armoiries du baron de Lamotte : coupé le premier parti de sable au lion rampant d’argent, armé et lampassé de gueules, la sénestre appuyée sur une cuirasse aussi d’argent, et de gueules au signe des barons tirés de l’armée ; le deuxième d’azur à la licorne effrayée d’or ; et pour livrées : les couleurs de l’écu.


http://empire.histofig.com/Paultre-de-Lamotte-general.html


BB/29/966 page 387. Titre de baron, accordé par décret du 19 mars 1808 , à Pierre, Louis, François Paultre de Lamotte. Quartier général impérial de Schoenbrunn ( 15 octobre 1809 ). État civil du bénéficiaire Né le 2 février 1774 .

Armoiries Coupé le premier parti de sable au lion rampant d'argent, armé et lampassé de gueules, la sénestre appuyée sur une cuirasse aussi d'argent, et de gueules au signe des barons tirés de l'armée ; le deuxième d'azur à la licorne effrayée d'or ; et pour livrées : les couleurs de l'écu.

http://chan.archivesnationales.culture.gouv.fr/sdx-222-chan-pleade-1/pl/toc.xsp?id=BB_29_Test%20publication_d0e24173&qid=sdx_q0&fmt=tab&idtoc=BB_29_Test%20publication-pleadetoc&base=fa&n=1&ss=true&as=true&ai=second%7Cstandard%7C

http://lesapn.forumactif.fr/t4069-paultre-de-la-motte-vicomte-de-l-empire-general-de-brigade

http://lesapn.forumactif.fr/t551p44-89-yonne

Dates: 03/02/1774-06/06/1840.

Côte S.H.A.T.: 7 Yd 988.

Photographie:

Arme: Infanterie puis 17/02/00 Cavalerie.

Grades:

   - 12/01/92 sous-lieutenant.
   - 01/10/92 lieutenant.
   - 25/05/94 capitaine.
   - 19/02/98 chef de bataillon à titre provisoire.
   - 19/10/99 chef de bataillon.
   - 17/02/00 chef d'escadron.
   - 15/12/03 major.
   - 31/12/06 colonel.
   - 06/08/11 général de brigade.
   - 25/04/21 lieutenant général.

Décorations Françaises:

   - Légion d'honneur: Légionnaire (25/03/04), Officier (11/07/07), Commandant (17/08/14), Grand Officer (31/10/15).
   - Saint-Louis: Chevalier (27/06/14), Commandeur (23/05/25).

Postes:

   - 25/12/11-01/13 commandant de la 2 brigade de la 4 division de cuirassiers du 2 corps de réserve de cavalerie de la Grande Armée.
   - 01/13-08/05/13 en congé.
   - 08/05/13-15/01/14 commandant d'une brigade de la 2 division de marche du 1 corps de cavalerie de la Grande Armée.
   - 15/01/14-09/03/14 commandant de la levée en masse du département de la Marne.
   - 09/03/14-01/06/14 en disponibilité.
   - 01/06/14-1815 lieutenant des gardes du corps du Roi.
   - ne sert pas aux Cent-Jours.
   - 01/11/15-25/04/21 lieutenant des gardes du corps du Roi.
   - 25/04/21-30/01/22 en disponibilité.
   - 30/01/22-05/08/30 commandant de la 7 division militaire (Lyon).
   - 05/08/30-28/08/30 en disponibilité.
   - 28/08/30 admis en retraite.
   - Son nom est inscrit au côté Est de l'Arc de Triomphe de l'Etoile.
  1. a b et c François Velde, « Armory of the French Hereditary Peerage (1814-30) », Lay Peers, sur www.heraldica.org, (consulté le )
  2. a b c et d Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le )
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