Avrigny

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Avrigny
Avrigny
La gare d'Avrigny au début du XXe siècle.
Blason de Avrigny
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC de la Plaine d'Estrées
Maire
Mandat
Gilbert Versluys
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60036
Démographie
Gentilé Avernois, Avernoises
Population
municipale
391 hab. (2021 en augmentation de 6,54 % par rapport à 2015)
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 54″ nord, 2° 34′ 52″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 121 m
Superficie 6,01 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives [7e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Avrigny
Géolocalisation sur la carte : France
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Avrigny
Géolocalisation sur la carte : Oise
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Avrigny
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Avrigny

Avrigny est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune d'Avrigny se situe à 61 kilomètres au sud d'Amiens, à 36,5 kilomètres à l'est de Beauvais, à 18 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 60 kilomètres au nord de Paris[1].

Communes limitrophes d’Avrigny
Épineuse Bailleul-le-Soc
Avrigny Choisy-la-Victoire
Sacy-le-Grand

Topographie et géologie[modifier | modifier le code]

La commune s'étend entre 65 mètres et 121 mètres d'altitude. La mairie du village se situe à 86 mètres d'altitude. Le point le plus élevé se situe au lieu-dit le Moulin, à limite nord-ouest du territoire avec Épineuse. Le point le plus bas se trouve à la limite sud du territoire, au niveau de la rencontre des limites communales de Sacy-le-Grand et de Choisy-la-Victoire. Le territoire communal se trouve sur une pente culminant au nord et descendant vers le sud. L'ancienne halte ferroviaire d'Avrigny se situe à 99 mètres d'altitude. Le village se trouve entre 96 et 73 mètres d'altitude[2]. Le territoire forme une plaine a peu près nue, de figure généralement ellispoïde, dépourvue d'eau[3].

On peut voir de la craie près du village. Elle est blanche, friable, mêlée de silex tuberculeux en couches transversales partout où les bancs sont supérieurs sont seuls à jour. Elle contient beaucoup de fossiles sur le territoire. Les terres sont douces et les cailloux sont brisés en petits fragments, tel qu'on le voit à Avrigny[4]. L'argile à silex est présente à Avrigny[5]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Aucun cours d'eau ne traverse la commune. Une mare se trouve à l'ouest du village, rue de la grande mare. La commune fait partie du bassin versant de la rivière de l'Oise, du fait de son inclinaison vers le sud[2]. La partie sud du territoire se situe au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[7].

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

L'ancienne gare d'Avrigny.

La route nationale 31, reliant Rouen à Reims par Beauvais et Compiègne, traverse le territoire communal d'ouest en est. Elle sert également d'intermédiaire pour relier la commune à de plus petites agglomérations comme Clermont, Estrées-Saint-Denis ou encore Liancourt. Le village est accessible par trois routes départementales, la D 75, la D 111 et la D 111E. La route départementale 75, débutant à Rieux et se terminant à Rouvillers, passe dans le chef-lieu Avrigny par les rues de l'église et de la Jacquerie, rencontre la route nationale 31 puis quitte la commune par le nord par la route de Picardie. La route départementale 111, quant à elle, débute depuis la rue de la Jacquerie pour prendre la rue des Écoles et rejoint ensuite Choisy-la-Victoire puis Saint-Martin-Longueau, à son extrémité. La route départementale 111E, antenne de la D 111, débute à Choisy-la-Victoire pour rejoindre la D 75 à l'entrée sud du village. Une route communale relie la D 75 à la commune voisine d'Épineuse[2].

La commune était autrefois desservie par une halte ferroviaire située sur la ligne de Rochy-Condé à Soissons, reliant en partie Beauvais à Compiègne. La section de Clermont au Bois-de-Lihus fut inaugurée le , en même temps que la gare[8]. Située au P.K. 39,986 de la ligne, le trafic cessa le [9]. Après le déclassement de la voie entre Froyères et Estrées-Saint-Denis en 1964[10], la gare ne sera plus jamais desservie par des voyageurs mais uniquement par un trafic de marchandises toujours présent du fait de la présence d'une coopérative agricole et d'un dépôt de voitures neuves.

Aujourd'hui, la gare la plus proche est celle de Estrées-Saint-Denis à 7 kilomètres au nord-est sur la ligne d'Ormoy-Villers à Boves, reliant Compiègne à Amiens. Située sur la ligne de Creil à Jeumont, la gare de Pont-Sainte-Maxence se trouve à 8,7 kilomètres au sud[1].

La commune est desservie par les lignes 660, 6301 et 6322 du réseau interurbain de l'Oise[11]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6808) a été mise en place avec les communes de Blincourt, Épineuse et Fouilleuse[11].

L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 35 km à l'ouest de la commune et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 41 km au sud[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

Le GR 124A, branche du GR124 reliant Litz à Orrouy traverse le territoire du nord-ouest au sud-est. Son itinéraire balisé suit les rues de la Grande Mare, de la Jacquerie et de l'Église[2]. Le circuit no 6 de cyclotourisme de l'Oise traverse la commune en suivant le tracé de la route départementale 75[12].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 689 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 15 km à vol d'oiseau[15], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels[modifier | modifier le code]

Hormis les espaces bâtis, qui couvrent 21,4 % de la commune sur 130 hectares, le territoire se compose à 77 % de cultures. Les espaces boisés, au nord-ouest près du lieu-dit « la remise », représentent 7,5 hectares pour 1,2 % de la surface communale. Les vergers et prairies rassemblent 2 hectares[19],[2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Avrigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,7 %), zones urbanisées (6,2 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui, l'habitat communal est uniquement concentré dans le chef-lieu Avrigny. La commune ne possède pas d'autres hameaux ou d'écarts habités sur son territoire[2]. À la fin du XIXe siècle, on pouvait encore citer les écarts de l'allée d'Arsy, de la Station et de la Remise de l'Éperon[a 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

En 1890, des 71 maisons dont se composait cette commune, 66 étaient agglomérées et formaient le village, qui est disposé en une longue rue comprenant 51 habitations à cette époque. Les trois petites rues du Cimetière, de la Grande Mare et du Trou-de-Loque sont perpendiculaires à la rue principale. Les dernières maisons d'Avrigny se reliaient presque avec celles de Choisy-la-Victoire[a 1]. Il fallait mentionner comme habitations isolées deux maisons à l'allée d'Arsy, deux à la Station, et une au passage à niveau de la Remise de l'Éperon[a 2]. Aujourd'hui, les villages d'Avrigny et Choisy-la-Victoire forment une seule et même agglomération. L'écart des allées d'Arsy a été rattaché au village, celui de la Station n'est plus habité et celui de l'Éperon a disparu[2].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune a porté les noms suivants au cours de son histoire : « Alvregni » et « Avergni » en 1186, « Avregny » en 1216, « Avrigni » au XVIIe siècle (« Avrenniacum »). Cette localité a longtemps conservé le nom d'« Avregny », auquel on a substitué au XIXe siècle celui d'« Avrigny », qui paraît avoir été définitivement adopté dès la fin de ce siècle[a 1]. Elle se serait appelée « Avriniacum » en 960.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

La seigneurie appartint pendant plusieurs siècles à une famille à laquelle elle avait donné le nom d'Avrigny : on peut citer Aleaume (1143), Raoul (1201), Roger (1218), Simon (1229) et Jean (1373). Le château et la motte furent ensuite possédés au XVe siècle par Pierre de Saint-Remy, Jean de Cernoy et Mathieu de Cernoy. Gérard d'Athies en hérita en 1458. Jacques de Vignacourt en fit l'acquisition en 1468. Jean, son fils aîné, conseiller au Parlement, releva le fief en 1497. Cette terre appartenait en 1539 à Charles de Vignacourt, et en 1558 à Louis de Vignacourt, échanson de Catherine de Médicis. Le château, flanqué de tours, avait été démoli à la fin du XVIe siècle[a 3].

Parmi les chefs de la Jacquerie, un des plus renommés fut Philippe de Bosquillon d'Avrigny : c'est lui qui dirigea, en 1358, les attaques des Jacques contre Montataire et Clermont. Aussi, après la défaite des siens sous les murs de cette dernière ville, Philippe ne tarda-t-il pas à voir les représailles des nobles s'exercer non seulement sur ses biens qui furent pillés et ravagés, sur sa maison qui fut incendiée par eux-mêmes, mais encore sur sa femme et ses enfants qui, réduits à la plus affreuse misère, furent contraints de se réfugier dans les bois, et il en fut de même pour tous ceux qui furent soupçonnés d'avoir participé de près ou de loin à cette insurrection, et cependant Philippe le Bosquillon n'avait fait que diriger les opérations des Jacques, il n'avait personnellement ni pillé, ni brûlé, ni tué personne. On dit même que les nobles ne se bornèrent pas à détruire la maison de Bosquillon, mais que presque tout le village fut pas eux brûlé et démoli, en sorte que la population, se trouvant sans asile, fut obligée de se retirer dans les bois, où un grand nombre mourut de faim et de misère. La cure était nommée par le chapitre de Saint-Laurent de Beauvais, qui percevait la moitié des dîmes : un quart restait au curé et un quart au prieur de Saint-Leu-d'Esserent[a 4]. Le cimetière est placé en dehors du village, il existait sans doute là une chapelle dédiée à saint Denis[a 5].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Avrigny, carte de Cassini.

En 1678, on déclarait déjà que « sur une mine de terre dans l'enclos du château s'élevait anciennement un donjon avec deux tours de briques et un bâtiment en pierre de taille entre les deux tours, le tout à présent ruiné, et dont on ne voit plus aucun vestige. » La ferme dépendant de la seigneurie occupait son emplacement dès le XVIIIe siècle. Le parc et le jardin, contenant 34 mines, subsistaient seuls à cette époque[a 6]. En 1626, la moitié de la seigneurie d'Avrigny vint en possession de Charles de Vignacourt, aumônier du roi, qui, par son testament de 1628, légua cette moitié à Anne-Antoine et Georges de Gouy, ses cousins, qui acquirent peu à peu l'autre moitié par échange, si bien qu'en 1628 ils firent hommage pour toute la seigneurie. De 1628 à 1789, cette terre resta dans les mains de la maison de Gouy d'Arsy. Les seigneurs successifs furent : Anne-Antoine et Georges, Charles (1650), Alphonse-Antoine (1706), Louise-Charlotte (1710), François (1716), Michel-Jean, Louis (1760), puis Louis de Gouy, maréchal de camp divisionnaire, qui possédait encore Avrigny en 1789. Le mercredi , le Dauphin passa en revue son régiment dans la plaine d'Avrigny. Il y eut grande affluence. Les deux-tiers des habitants de Clermont vinrent jouir de ce spectacle[a 6].

Le , les habitants, réunis en l'auditoire du village, exposent dans leur cahier de doléance : qu'il n'y a dans leur paroisse aucun usage, pacage, étang, rivière, prairie, pâturage, marais, ni communes quelconques. Leurs impositions sont plus fortes à proportion que celles des autres paroisses. Les cerfs, biches et lapins font un tort considérable sur le terroir, ce qui est encore augmenté par les chasses aux cerfs que les princes font en même temps que la moisson. À la vérité on paie quelques dommages, mais ils n’atteignent jamais la valeur du dommage causé, et que ces mêmes chasses sont faites sans aucune indemnité. La paroisse est très pauvre, les habitants n'ayant que leurs bras pour vivre et les familles nombreuses qui s'y trouvent ayant beaucoup de peine à subsister. Les députés, chargés de porter ces doléances à l'assemblée du bailliage de Clermont, étaient Charles-Éloi Yvorel et François-Médard Guillot. En 1789, on ne comptait que deux laboureurs, le surplus de la population se composait de manouvriers et de quelques artisans, dont les métiers étaient essentiellement agricoles. Cette même année, le revenu du marquis de Gouy, à Avrigny, montait à 8286 livres. Les censives payées par les habitants s'élevaient à 300 livres, et les dîmes à 330 livres[a 2].

De 1826 à 1832, Blincourt et Choisy-la-Victoire furent annexés à Avrigny[a 5]. La halte ferroviaire d'Avrigny fut inaugurée le , en même temps que de l'ouverture de la ligne Rochy-Condé - Soissons reliant en partie Beauvais à Compiègne en passant par Clermont[8]. En 1890, la population est entièrement agricole, à l'exception des personnes employées au chemin de fer. Il y avait 22 cultivateurs, ce qui démontre comment le morcellement des terres, qui a eu pour point de départ la vente des biens nationaux sous la Révolution, a modifié le régime de la propriété dans ces pays de grandes cultures[a 2].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Située au P.K. 39,986 de la ligne, la gare d'Avrigny cessa d'être desservie par le trafic voyageur le à cause de la Seconde Guerre mondiale[9]. Elle ferma définitivement ses portes à ce trafic en 1964 après le déclassement de la voie entre Froyères et Estrées-Saint-Denis[10]. Aujourd'hui, la ligne est uniquement empruntée par un trafic de marchandises sur laquelle a été établi un dépôt proche d'une coopérative agricole, à proximité de l'ancienne station. Entre la coopérative agricole et le hameau de Froyères (commune de Choisy-la-Victoire) a été créée en 2003 une base logistique d'automobiles, filiale de la SNCF.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 décembre 2019[26] Georges Fiévez DVG Décédé en fonction
février 2020[27] En cours
(au 3 juin 2020)
Gilbert Versluys   Agriculteur retraité
Réélu pour le mandat 2020-2026[28]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 391 habitants[Note 3], en augmentation de 6,54 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
210200224248553268249247256
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
263256235260253250244258231
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
229228226221262232209208257
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
285269242265294320318319350
2015 2020 2021 - - - - - -
367390391------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 185 hommes pour 194 femmes, soit un taux de 51,19 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,0 
5,3 
75-89 ans
4,0 
21,1 
60-74 ans
16,0 
17,9 
45-59 ans
20,5 
25,3 
30-44 ans
21,5 
14,7 
15-29 ans
14,5 
15,3 
0-14 ans
22,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes d'Avrigny

La commune d'Avrigny porte :

D’argent à une quintefeuille de sinople accompanée de neuf merlettes du même posées en orle.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
  1. a b et c p. 27
  2. a b et c p. 30
  3. p. 27 et 28
  4. p. 28 et 29
  5. a b et c p. 29
  6. a et b p. 28

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « orthodromie : distance à vol d'oiseau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. a b c d e f et g « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
  3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 55
  4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 et 13
  5. Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, 1995, page 14, Office d'édition du livre d'histoire
  6. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Avrigny »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.georisques.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
  8. a et b José Banaudo, Trains oubliés : 4. l'État, le Nord, les Ceintures, Menton, Éditions du Cabri, 1982, 223 p. (ISBN 2903310246), p. 152-153.
  9. a et b Marc Gayda, André Jacquot, Patricia Laederich et Pierre Laederich, Histoire du réseau ferroviaire français, op. cit., p. 154-156 et 188.
  10. a et b Journal Officiel de la République française du 22 février 1964, page 1 828.
  11. a et b « Transports en commun à Avrigny », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  12. « Circuit cyclotouristique "Entre plateau picard et marais de Sacy" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.veloenfrance.fr (consulté le ).
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  15. « Orthodromie entre Avrigny et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  19. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune d'Avrigny », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  26. « Décès de Georges Fievez, maire d’Avrigny », sur courrier-picard.fr, (consulté le ).
  27. Carlos Da Silva, « Le nouveau maire d’Avrigny se représente dans un mois : À peine élu par son conseil municipal, Gilbert Versluys devra retourner devant les électeurs au mois de mars », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Je suis conseiller municipal depuis 36 ans et premier adjoint, depuis 25 ans. Depuis que le maire était malade, c’est moi qui m’occupait des affaires courantes et de la gestion de la commune », signale-t-il ».
  28. « Élection des maires », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3606,‎ , p. 18.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Avrigny (60036) », (consulté le ).
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