Montiers

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Montiers
Montiers
Église Saint-Sulpice.
Blason de Montiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau Picard
Maire
Mandat
Xavier Deneufbourg
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60418
Démographie
Gentilé Montièrois, Montièroises
Population
municipale
402 hab. (2021 en diminution de 3,83 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 05″ nord, 2° 34′ 43″ est
Altitude Min. 62 m
Max. 131 m
Superficie 7,89 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montiers
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montiers
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Montiers
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Montiers
Liens
Site web http://www.mairie-montiers.fr/

Montiers est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Montièrois et les Montièroises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 661 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Montiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,7 %), forêts (10,9 %), zones urbanisées (4,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 662, 683, 6304, 6309, 6328 et 6342 du réseau interurbain de l'Oise[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Monasteria (1049) ; villae quae dicitur Monasteria (1164) ; Musters (vers 1190) ; Mostiers (1191) ; Monstiers (1191) ; Mosters (XIIe) ; Monsters (1230) ; Monasterium (1231) ; Petrus de monasteriis (XIIIe) ; Moustiers empres la Neuville le roy (1454) ; Monthiers (1520) ; Moustiers (1520) ; Monstierres (1540) ; Montiers (1643) ; capella de Monstiers (1666) ; Montières (1749)[14].

Pluriel de l'oil monstier, montié « monastère », variante de mostier, moutier « monastère, église »[15]. Le nom commun *mostier > moustier > moutier est issu ultimement du latin populaire monisterium, altération de monastērium[16].

Le monastère fut réuni à l'abbaye de Breteuil[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

La seigneurie de Montiers a appartenu à la famille Tarteron, qui a conservé le château jusqu'au début du XIXe siècle[18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Just-en-Chaussée[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Estrées-Saint-Denis.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, créée fin 1999.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[20]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1805 Jean-Baptiste L’Heureux    
1805 1809 Claude de Warmaize    
1810 1811 Jean-Baptiste L’Heureux    
1811 1815 Charles-Pierre Ducancel   Avocat et auteur dramatique
Sous-préfet de Clermont (1815 → 1816)
1816 1822 Jean-Louis Leclerc[21]   Ancien préfet de la Meuse
1822 1824 Charles-Pierre Ducancel    
1824 1826 Pierre, Louis Steculorum    
1826 1831 Félix Delagarde    
1831 1833 Pierre, Louis Steculorum    
1833 1843 Pierre Pouillet    
1843 1846 Louis Sébastien Boitel    
1846 1870 Georges, Toussaint Vimeux    
1871 1874 Jacques, Prudent Le Boucher    
1874 1878 François, Xavier, Ursule, Adolphe d’Astanieres    
1879 1884 Eugène, Nicolas, Clément d’Astanieres    
1885 1889 Henri Deneufbourg   Agriculteur
1890 1896 Jules, Joseph Gerard    
1896 1899 Eugène, Nicolas, Clément d’Astanieres    
1899 1904 Jules Gerard    
1904 1921 Henri Deneufbourg   Agriculteur
1921 1943 Léon Deneufbourg    
1943 1945 Émile Ducastel    
1945 1952 Henri Lacaille    
1952 1953 Gilberte Bourdon    
1953 1974 André Deneufbourg    
1974 1993 Paul Sueur    
1993 2001 Xavier Deneufbourg    
2001 2008 Claude Debaye   Enseignant [22]
mars 2008 En cours
(au 6 juillet 2018)
Xavier Deneufbourg   Agriculteur
Réélu pour le mandat 2020-2026[23]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 402 habitants[Note 2], en diminution de 3,83 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
293309375379434422397397412
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
368408399415429415437404378
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
379413373338371327333316270
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
276292236240353399439438407
2015 2020 2021 - - - - - -
418406402------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 18,0 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 216 hommes pour 202 femmes, soit un taux de 51,67 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,0 
3,8 
75-89 ans
3,6 
15,2 
60-74 ans
12,2 
20,5 
45-59 ans
23,5 
25,7 
30-44 ans
25,5 
13,8 
15-29 ans
14,3 
21,0 
0-14 ans
19,9 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), qui regroupe La Neuville-Roy, Léglantiers, Pronleroy, Wacquemoulin et Montiers et est géré par le syndicat scolaire « Les Hirondelles[29] », et qui accueille en 2018 270 écoliers scolarisés dans 11 classes de double niveaux réparties dans quatre écoles. Soixante enfants sont accueillis dans deux structures périscolaires, à La Neuville- Roy et Léglantiers.

Le syndicat scolaire a décidé de réaliser une école unique pour les 5 villages, constituant donc un regroupement pédagogique concentré (RPC) à La Neuville-Roy comprenant notamment 12 salles de classe, deux salles de repos, des locaux administratifs, ainsi que des espaces mutualisés comme la bibliothèque, une salle périscolaire, une salle de motricité. La cantine est prévue pour accueillir 50 couverts dans deux salles et jusqu’à 200 convives en deux services.

Ce projet, envisagé dès 2006[30], voit le début de la construction en pour une livraison escomptée fin 2019.

Le coût du projet conçu par Christophe Giraud et Christophe Fournier, du cabinet ADD d’Ons-en-Bray, est évalué à 5,2 millions d’euros, financé par une subvention départementale de 1,78 M€, l’État (1,1 million d’euros), le conseil régional (675 767 €) et la CAF de l’Oise (90 000 )[31],[32].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Sulpice - Cloche de l’église sonnant 17h :
  • Église Saint-Sulpice : elle abrite deux statues du XIVe siècle (saint Évêque et Vierge à l'Enfant) classées monument historique[33]. Ses toitures ont fait l'objet d'une restauration en 2015[34].
  • Chapelle Sainte-Madeleine-et-Saint-Nicolas.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Montiers Blason
Parti : au 1er d'argent à trois fasces de gueules, au 2d d'or à un scorpion de sable posé en pal ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé de trois coquilles d'or[35].
Détails
Le premier est inspiré des armes de la famille des comtes d'Astanières, qui donna deux maires du village. Le second renvoie aux armes de la famille Tarteron de Montiers qui portait « d'or à un scorpion de sable, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'argent », et qui donna des seigneurs de Montiers de 1690 jusqu'à la Révolution. Enfin, le chef est inspiré des armes de la famille de Warmaise de Montiers, qui portait « d'argent à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'or », qui possédait la seigneurie avant les Tarteron de Montiers.

Adopté en 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Montiers et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Transports en commun à Montiers », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  14. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 362.
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1516-1517 (lire en ligne sur Google Livres) [1].
  16. Site du CNRTL : étymologie de moutier, moustier (lire en ligne) [2]
  17. Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 115.
  18. « Historique du village - Montiers », sur mairie-montiers.fr (consulté le ).
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. « Les maires de Montiers », sur francegenweb.org (consulté le ).
  21. « Cote LH/1530/56 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  22. Annuaire des Mairies de l'Oise (60), EIP (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne).
  23. « Le visage de vos nouveaux élus », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3284,‎ , p. 29 (ISSN 1144-5092).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Montiers (60418) », (consulté le ).
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  29. Site du SIRS Les Hirondelles
  30. « Un projet de regroupement scolaire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « C’est parti pour la future école de la Neuville-Roy », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Céline Sol, « La première pierre est posée  : L’école ouvrira fin 2019 : Cinq communes se sont unies pour construire un groupe scolaire de plus de 2 200 mètres carrés », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3520,‎ , p. 15.
  33. Les objets classés de l'église Saint-Sulpice sur la base Palissy
  34. L'église Saint-Sulpice de Montiers sur sauvegardeartfrançais.fr
  35. « 60418 Montiers (Oise) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).