Pronleroy

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Pronleroy
Pronleroy
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau Picard
Maire
Mandat
Bruno Rabussier
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60515
Démographie
Gentilé Prompeloniens, Prompeloniennes
Population
municipale
371 hab. (2021 en diminution de 4,38 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 17″ nord, 2° 32′ 58″ est
Altitude Min. 76 m
Max. 130 m
Superficie 8,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives Première circonscription
Localisation
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Pronleroy
Liens
Site web www.pronleroy.com

Pronleroy est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Prompeloniens et les Prompeloniennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Pronleroy.

Pronleroy est une commune située à 70 km au nord de Paris, 34 km à l'est de Beauvais, 21 km à l'ouest de Compiègne et à 51 km au sud d'Amiens[1].

Topographie et géologie[modifier | modifier le code]

Pronleroy forme un territoire d'étendue généralement plane situé sur le plateau Picard.

Culminant à 130 mètres au sud-ouest, il est entaillé de quelques vallées sèches à pente douce formant les seuls éléments de reliefs. La vallée Vivevot puis le fond des Nœuds forment avec le fond de la Payelle la vallée des Nœuds au nord de la commune, où se situe le point le plus bas à 76 mètres d'altitude.

Le village se trouve entre 90 et 120 mètres au-dessus du niveau de la mer tandis que le bois de Pronleroy culmine à 121 mètres[2].

La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune n'est traversée par aucun cours d'eau permanent. Les vallées sèches de ruissellements sont orientées vers le bassin versant de l'Aronde[2] et sont situées au-dessus de nappes phréatiques sous-affleurantes[4]

Deux étangs ont été creusés dans le bois de Pronleroy.

Un château d'eau et une station de pompage des eaux y ont été construits et sont gérés par le syndicat intercommunal d'adduction en eau potable de Pronleroy-Cressonsacq-Grandvillers-aux-Bois-Rouvillers[5]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 673 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 13 km à vol d'oiseau[8], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels[modifier | modifier le code]

Hormis les espaces bâtis couvrant 24 hectares soit 3 % de la surface communale, le territoire comprend 82 % d'espaces cultivés sur 737 hectares ainsi que 14 hectares de vergers et de prairies. Les surfaces boisées, correspondant au bois de Pronleroy et aux divers bosquets disséminés sur le territoire s'étendent sur 124 hectares soit 14 % du terroir[12],[2]. Ce dernier constitue une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pronleroy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82 %), forêts (12,9 %), zones urbanisées (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La totalité de l'espace bâti se situe dans le village[2].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par quatre routes départementales : la RD 36, la RD 127, la RD 528 et la RD 529. La route départementale 36, de Jaux à Saint-Just-en-Chaussée est le principal axe de circulation permettant d'accéder à l'agglomération de Compiègne, la plus proche. Elle traverse le territoire d'est en ouest par la rue des Fontaines, la Grande Rue et la rue Charles-Follet. La route départementale 127, reliant Fitz-James à Montiers traverse le nord de la commune par la vallée des Nœuds. Deux route départementales se détachent de la D 36 dans le village : la RD 528 vers La Neuville-Roy et la RD 529 vers Léglantiers. Une route communale se dirige également vers Trois-Étots puis Cernoy[2].

Les gares SNCF les plus proches sont celles d'Estrées-Saint-Denis à 8 km au sud-est sur la ligne d'Amiens à Compiègne et de Saint-Just-en-Chaussée à 9 kilomètres au nord-ouest sur la ligne Paris-Nord - Lille[1].

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 662, 683, 6304, 6341 et 6342 du réseau interurbain de l'Oise[20]. La commune fait partie du réseau TADAM, service de transport collectif à la demande, mis en place à titre expérimental par la communauté de communes du Plateau Picard. Elle est reliée à l'un des 8 points de destination situés à Saint-Just-en-Chaussée, Maignelay-Montigny, La Neuville-Roy et Tricot au départ des 98 points d'origine du territoire[21]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6842) a été mise en place avec les communes voisines de Léglantiers et de Montiers[20].

L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 32 km à l'ouest[1] et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 52 km au sud[1]. Il n'existe pas de liaisons par transports en commun entre la commune et ces aéroports.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Proneredum (vers 1048) ; Pruneredum (1180) ; la ville de Pronleroi (1180) ; Prunereium (vers 1200) ; de prunereio (vers 1200) ; Prunerium (1207)[22].
Lieu de pruniers, de pruneliers ou soit des épines noires[23].

Durant la Révolution française, la commune porte le nom de Pron-l'Oise[24].

Ses habitants sont appelés les Prompeloniens[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village par lui-même commence à être habité au Moyen Âge, en témoigne la présence d'un sarcophage en plâtre découvert lors des fouilles archéologiques effectuées autour du clocher. Cet élément serait de l'époque mérovingienne (années 500 à 800).

Au bas Moyen Âge, le village dépend initialement du comté de Clermont, et est donné en partie à l'abbaye Notre-Dame de Breteuil en 1035 par Guildin comte de Clermont.

Au XVIe siècle, la seigneurie de Pronleroy passa dans les mains de la famille de Lancry, par le mariage d'Antoinette Herault, dame de Pronleroy et de Riffard, avec Jean IV de Lancry écuyer seigneur de Bains, et Boulogne la Grace. La famille Lancry s'illustre par de nombreux militaires. En 1806, madame de Lancry de Pronleroy donna un exemple utile en se soumettant elle et ses jeunes enfants, au procédé de la vaccination contre la variole, en présence d'une nombreuse assemblée. Les Lancry, pour ne pas réduire ses ouvriers au chômage, fit continuer le travail, s'endetta, fit des emprunts onéreux, et finalement, pour faire honneur à ses engagements, dût vendre toutes ses propriétés de Pronleroy[incompréhensible][réf. nécessaire].

Selon la plupart des sources, la Grande Jacquerie, révolte paysanne, éclate le 28 mars 1358, jour de la Fête-Dieu, à Ponleroi [26](aujourd'hui Pronleroy)[27],[28] ainsi que dans les environs de Saint-Leu-d'Esserent. Les origines immédiates de cette révolte sont mal connues mais semblent résulter d'échauffourées entre nobles et paysans ou d'une résistance victorieuse d'un groupe de paysans contre des nobles locaux. Les grandes compagnies, lorsqu'elles ne guerroient pas pour l'un ou l'autre des partis, rançonnent le pays. Au-delà, la pression fiscale, due au versement de la rançon du roi, et la mévente des productions agricoles placent les paysans dans une situation intolérable. Étienne Marcel entretient sciemment l'agitation à son profit. Le dauphin Charles, parvenu à s'enfuir de la capitale, convoque les états généraux à Compiègne. Et gagne à sa cause les villes d'Île de France. Mais les dés sont joués
Étienne Marcel se compromet par son alliance avec Charles II le Mauvais. Les bourgeois, devant le mécontentement de la population, se tournent alors vers le parti loyaliste de Jean Maillard. Alors qu'il essaie de faire entrer Charles II le Mauvais dans Paris au milieu de la nuit, Étienne Marcel est surpris par l'échevin Jean Maillard, qui l'exécute le 31 juillet 1358, devant la Porte Saint-Antoine. Dans les jours qui suivent, ses partisans sont mis à mort. Le dauphin est rentre triomphalement à Paris deux jours plus tard. Charles le Mauvais, voyant la situation se retourner, opère un nouveau renversement d'alliance et va écraser la jacquerie dans le sang à Mello. La dernière rencontre entre les Jacques et les seigneurs a lieu entre Nointel et Catenoy, au lieu-dit le Champ de Bataille : Guillaume Cale a la tête tranchée sur la grand-place de Clermont et 3 bourgeois, Pierre le Cirier, Jean Alliaume et Henri du Breuil, reçoivent des lettres de rémission pour avoir pillé pendant cette période le château d'Ermenonville[29].
Première Guerre mondiale

Le , le général Mangin établit son quartier général à Pronleroy. À 16 h, il réunit ses divisionnaires et leur donne connaissance de l'ordre 9051 qui stipule la contre-attaque de Méry Courcelles aura lieu le plus tôt possible dans la journée du . La bataille aura une direction est-ouest. Quatre divisions sont engagées : la 129e division d'infanterie qui a pour objectif le Grand Bois, la 133e ferme du Moulin, la 165e : Belloy Lataule et la 48e Saint Maur. Les chars seront échelonnés en profondeur et partiront derrière l'infanterie et tâcheront de la rattraper au plus tôt. Mangin dessine sur le boulier de la salle de billard du château un croquis avec des flèches qui pénètrent au flanc de la poche ennemie.

Seconde Guerre mondiale

Durant la Seconde Guerre mondiale en 1940, un combat aérien se déroule dans le secteur de Pronleroy et Angivillers. Le commandant Maurice Arnoux est abattu sur la route d'Angivillers au lieu-dit les Grès à bord de son Maurane Saulnier 406 par des chasseurs allemands Messerschmitt 109 E3. De l'occupation allemande, le village est libéré le . Une cloche nommée Jacqueline Thérèse Marie de la Délivrance salue cet événement.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Saint-Just-en-Chaussée[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Estrées-Saint-Denis.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, créée fin 1999.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Geneviève Valat DVD[31]  
mars 2008 mars 2009[32] Louis Bricout   Démissionnaire
16 mars 2009[32] En cours
(au 11 avril 2018)
Bruno Rabussier   Réélu pour le mandat 2014-2020[33]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].

En 2021, la commune comptait 371 habitants[Note 3], en diminution de 4,38 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
475445456458487460416412420
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
400412414365373314303314332
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
307295305311295310301272246
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
232225202227302382411411398
2015 2020 2021 - - - - - -
388374371------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 193 hommes pour 186 femmes, soit un taux de 50,92 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
0,0 
3,7 
75-89 ans
6,0 
13,7 
60-74 ans
15,8 
28,4 
45-59 ans
25,0 
18,9 
30-44 ans
20,1 
16,8 
15-29 ans
15,2 
17,9 
0-14 ans
17,9 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), qui regroupe La Neuville-Roy, Léglantiers, Pronleroy, Wacquemoulin et Montiers et est géré par le syndicat scolaire « Les Hirondelles[39] », et qui, en 2018, accueille 270 écoliers scolarisés dans onze classes de double niveau réparties dans quatre écoles. Soixante enfants sont accueillis dans deux structures périscolaires, à La Neuville- Roy et Léglantiers.

Le syndicat scolaire a décidé de réaliser une école unique pour les 5 villages, constituant donc un regroupement pédagogique concentré (RPC) à La Neuville-Roy comprenant notamment 12 salles de classe, deux salles de repos, des locaux administratifs, ainsi que des espaces mutualisés comme la bibliothèque, une salle périscolaire, une salle de motricité. La cantine est prévue pour accueillir 50 couverts dans deux salles et jusqu’à 200 convives en deux services.

Ce projet, envisagé dès 2006[40], voit le début de la construction en pour une livraison escomptée fin 2019.

Le coût du projet conçu par Christophe Giraud et Christophe Fournier, du cabinet ADD d’Ons-en-Bray, est évalué à 5,2 millions d’euros, financé par une subvention départementale de 1,78 M€, l’État (1,1 million d’euros), le conseil régional (675 767 €) et la CAF de l’Oise (90 000 )[41],[42].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Pronleroy compte deux monuments inscrits ou classés à l'inventaire des monuments historiques :

  • Église Saint-Fiacre (XVIe siècle) : construite au XIIe siècle, elle reconstruite au XVIe au elle se trouve à côté du clocher restant de l'ancienne église. Elle fut inscrite monument historique en 1949[43].
  • Château du XVIIIe siècle, construit vers 1750 : la grille, l'avenue, les communs, le pigeonnier et le château sont inscrits monument historique depuis 1949[44].

On peut également noter :

  • Monument aux morts[45].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Laurent Boutonnat, compositeur, réalisateur et mentor de Mylène Farmer habite à Pronleroy depuis les années 2000. Il vit avec sa compagne et ses chiens dans une magnifique demeure que certains fans de la chanteuse imaginent être le château de la ville d'après certaines images parues dans un magazine russe.[réf. nécessaire]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. a b c d et e « Carte au 1/15000e » sur Géoportail (consulté le 29 mai 2017)..
  3. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Pronleroy »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
  5. « Syndicat intercommunal d'adduction en eau potable », sur pronleroy.com (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  8. « Orthodromie entre Pronleroy et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  12. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Bois de Trois-Etots et de Pronleroy, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a et b « Transports en commun à Pronleroy », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  21. « TADAM, le service de transport collectif à a demande du plateau Picard »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Oise Mobilité (consulté le ).
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  23. Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 36.
  24. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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  26. (en) « Family tree of Charles V le Sage », sur Geneanet (consulté le ).
  27. M. Ch Nodier, Nouvelle Histoire de Paris et de ses Environs, (lire en ligne)
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  29. « Clermont », sur auxpaysdemesancetres.com (consulté le ).
  30. « Les maires de Pronleroy », sur francegenweb.org (consulté le ).
  31. Annuaire des Mairies de l'Oise (60), EIP (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne).
  32. a et b François Clay, « Pronleroy: Le nouveau maire est élu », Le Bonhomme picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  38. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  39. Site du SIRS Les Hirondelles
  40. « Un projet de regroupement scolaire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. « C’est parti pour la future école de la Neuville-Roy », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. Céline Sol, « La première pierre est posée  : L’école ouvrira fin 2019 : Cinq communes se sont unies pour construire un groupe scolaire de plus de 2 200 mètres carrés », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3520,‎ , p. 15.
  43. « Église paroissiale », notice no PA00114822, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  44. « Château », notice no PA00114821, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. « Pronleroy (60190) », sur monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).